Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur rêver - Page 9 sur 9
Suite à l'Avorton ....
à mon étoile a écrit: |
Boire à grandes gorgées Les petits plaisirs moments partagés S’encenser des effluves épicées Se fondre dans le décor calciné... pfffff inspiration arrêtée nette, je sais pas pourquoi... Bisous de moi (...tiens, je re re-rime !!!) |
Dévorer à pleine dent
Les minutes précieuses, les instants
Les mets délicats, les plats de géants
Se gorger avant de ressentir le brûlant...
Danser sur sa valse endiablée
Se laisser emporter par sa voix, envoutée
S’enivrer de ses rythmes saccadés
Avant de s’effondrer sur la piste, épuisée...
Voler au-delà des frontières du réel
Très loin, jusqu’à toucher le soleil
Fermer les yeux, déployer ses ailes
Puis s’écraser sur le sol au réveil...
Rêver plus fort
De monde meilleur, de vie en or
De folies, de rire, d’encore
Et se demander pour quoi tout ça est mort...
A poursuivre.. dans une autre inspiration....
Mar 20 Avril 2004, 20:31 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Dommage
C’est dommage que ton histoire qui semblait si merveilleuse ait pris fin de cette manière.
Si de telles desillusions doivent en effet apporter l’experience et la méfiance, prend bien garde à ne pas fermer ton coeur et à laisser une ouverture dans ta carapace sous peine de ne pouvoir rever à nouveau...
Courage et garde confiance
Si de telles desillusions doivent en effet apporter l’experience et la méfiance, prend bien garde à ne pas fermer ton coeur et à laisser une ouverture dans ta carapace sous peine de ne pouvoir rever à nouveau...
Courage et garde confiance
Lun 19 Avril 2004, 13:56 par
MaStErGrAhAm sur Amour internet
C'était en juin....(suite 2)
Mon cœur, de douleur, se met à crier
Sensation qu’on m’arrache à toi
Pourquoi je pense à toi ?
Tu n’as pas le droit, pas comme ça
Pas maintenant, pas sans toi
Triste et mélancolique
Je refuse cette sortie d’artiste buccolique
Ma tête est éparpillée
Te rends-tu compte, je suis bousillée
Vidée
Anéantie
Je peux attendre mon heure maintenant
Salvatrice et insignifiante,
Soumise je suis pratiquement délirante,
Mon cœur suinte de tristesse, le seul médicament
Tu ne peux plus me le donner
Tu ne peux plus me le donner.
C’est une autre dimension sans toi
Les nuages ne me font plus rêver
Je rentre dans l’ère sans sentiment
Le langage des oiseaux n’est plus du tout gai
Voilà ce qu’il se passe dans ma tête là
Tu tentes de sortir de ma vie violemment
Et je ne veux pas de cette sortie
Aucune sortie
A ma façon te piéger,
Avec mes mots te retrouver
Dans ma tête, dans mon ventre, dans mon âme inconsolée
Le verbe aimer, je jure
Ne jamais prononcer, terminer, cassure
Violence du choix
Cœur allégé pour toi
Situation en osmose avec ce que Toi tu souhaitais
Je dois comprendre, réagir calmement,
Penser encore à toi, lentement,
Meilleurs passages de ma vie rappelés
Les moments rares, beaux, purs, intenses
Que j’ai eu la chance de partager
Avec toi
Tu as choisi… l’instant de séparation
Calculé ? Non
Je ne pense pas
Je n’y crois pas
C’est juste comme ça
Je te quitte et voilà….
Triste surprise de cette décision
C’est la meilleure, tu as raison
Mais merde, combien j’ai mal, souffre, saigne, pleure
Pour quelle raison effacer ce bonheur
La peur d’affronter la réalité ?
La peur au ventre ? C’est ça ? C’est vrai ?
L’Amour, le vrai
Nous l’avons effleuré
Nous avons joué avec, caressé,
Nous le tenions à bout de bras
Narguant tous ceux qui ne le connaissaient pas….
Sensation qu’on m’arrache à toi
Pourquoi je pense à toi ?
Tu n’as pas le droit, pas comme ça
Pas maintenant, pas sans toi
Triste et mélancolique
Je refuse cette sortie d’artiste buccolique
Ma tête est éparpillée
Te rends-tu compte, je suis bousillée
Vidée
Anéantie
Je peux attendre mon heure maintenant
Salvatrice et insignifiante,
Soumise je suis pratiquement délirante,
Mon cœur suinte de tristesse, le seul médicament
Tu ne peux plus me le donner
Tu ne peux plus me le donner.
C’est une autre dimension sans toi
Les nuages ne me font plus rêver
Je rentre dans l’ère sans sentiment
Le langage des oiseaux n’est plus du tout gai
Voilà ce qu’il se passe dans ma tête là
Tu tentes de sortir de ma vie violemment
Et je ne veux pas de cette sortie
Aucune sortie
A ma façon te piéger,
Avec mes mots te retrouver
Dans ma tête, dans mon ventre, dans mon âme inconsolée
Le verbe aimer, je jure
Ne jamais prononcer, terminer, cassure
Violence du choix
Cœur allégé pour toi
Situation en osmose avec ce que Toi tu souhaitais
Je dois comprendre, réagir calmement,
Penser encore à toi, lentement,
Meilleurs passages de ma vie rappelés
Les moments rares, beaux, purs, intenses
Que j’ai eu la chance de partager
Avec toi
Tu as choisi… l’instant de séparation
Calculé ? Non
Je ne pense pas
Je n’y crois pas
C’est juste comme ça
Je te quitte et voilà….
Triste surprise de cette décision
C’est la meilleure, tu as raison
Mais merde, combien j’ai mal, souffre, saigne, pleure
Pour quelle raison effacer ce bonheur
La peur d’affronter la réalité ?
La peur au ventre ? C’est ça ? C’est vrai ?
L’Amour, le vrai
Nous l’avons effleuré
Nous avons joué avec, caressé,
Nous le tenions à bout de bras
Narguant tous ceux qui ne le connaissaient pas….
Dim 18 Avril 2004, 23:00 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Souvenir d'empire...
La Marquise de Sade a écrit: |
Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? |
La chose la plus déplacée... La moins conforme aux us et coutumes... La plus délirante face au savoir-vivre...
Pour ma part... Quelque chose de voletant... Bien plus que des mots poétiques, qu’un pas de danse classique, qu’un sourire magique, qu’un regard subjectif...
Quelque chose qui nous prend tous pour la savourer à travers les temps... La capacité de s’évader, de s’envoler loin d’un monde emprunt de règles, quelque chose qui m’emporte pour ne jamais plus me poser.
En un mot... le bonheur de rêver et de satisfaire ses rêves. Emporter avec soi, dans son monde, toutes les personnes trop terre à terre pour se rappeler qu’elles ont été jeunes, qu’elles ont lu les contes de fées, qu’elles ont espérer avant de vivre comme des machines... La possibilité de se sortir de la terrible vie du "5 à 7" !
Pouvoir se croire ange, ou fée, ou princesse, ou roi, enfin... Se créer un monde et le mener à terme, faire naître ses ailes et se poser la nuit sur une île déserte...
Elle peut ne pas paraître incongrue cette chose que je trouve charmante... Mais de ce que l’on me dit quand on regarde la vie de rêves de quelqu’un... J’ai bien l’impression qu’il s’agit d’une espèce menacée, juger de haut simplement car elle applique les règles de ses envies, et non plus celles du monde...
Peut être finalement... Est-ce tout simplement... Une personne utopiste qui me charme... En tout cas... Une chose est sure... C’est qu’elle doit être fort incongrue pour agir de manière non conforme...
Lun 12 Avril 2004, 16:35 par
Rose sur La séduction
Toutes, et une seule
PetitPrince a écrit: |
"le libertin, c’est celui qui les aime toutes, sans appartenir à aucune". |
C’est celui qui les aime toutes..
Qui décele dans chaque femme sa beauté
Qui comprend ses attentes et ses désirs inavoués
Qui les aime pour ce qu’elles sont et non pour ce qu’on voudrait qu’elles soient dans la société
Qui prouve à chacune d’elles, qu’elle est la seule et l’unique par sa seule volonté
Qui n’a d’yeux que pour elle, l’espace d’un instant, l’espace d’un baiser volé
Qui l’a prend dans son entièreté, sans jamais rien lui reprocher
Qui sait la faire jouir, la faire crier
Qui sait la faire sourire, la faire pleurer
Qui sait la faire rêver, la consoler
C’est celui qui connait le mieux les femmes, parce qu’elles sont différentes, toutes...
Sam 10 Avril 2004, 01:58 par
la marquise de sade sur Citations
Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire
Il est 3h30, les murs blancs qui m’entourent me glacent.
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.
L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais choix.
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.
Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.
La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut
Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle
Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque d’être condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...
La marquise... qui suffoque...
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.
L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais choix.
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.
Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.
La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut
Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle
Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque d’être condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...
La marquise... qui suffoque...
Sam 03 Avril 2004, 02:50 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
un 14 juillet à Paris
Nous sommes descendus à Louvre-Rivoli. Le soleil qui inondait Paris nous avait décidé à flâner au gré de nos envies. Face à toutes les merveilles qui s’offraient à nous, nous avons hésité. Puis opté pour les bords de Seine tout proches pour démarrer notre ballade. Le lieu d’arrivée était connu : la gare Montparnasse. Un train m’y attendait en fin d’après midi. Le parcours jusqu’à ce point n’avait qu’un guide : notre curiosité.
Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.
Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…
Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.
Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…
Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’irréalité nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en réalité
Dim 21 Mars 2004, 23:02 par
la_tulipe_noire sur La vie à deux
à bien vite mon éternel
Mon cher et tendre partenaire,
Encore une fois tu m’as trompée, encore une fois tes mains ont caressé d’autres contours que les miens, tes yeux ont croisé un regard différent du mien, tes mots ont fait rêver une autre que moi, ton corps a submergé un autre espace que le nôtre...
Nous nous sommes jurés une fidélité éternelle, indestructible, toi le salaud, moi la maîtresse de tant d’autres sales cons. Tu me délaisses? J’irai t’oublier dans d’autres âmes, dans d’autres corps, dans d’autres coeurs, aussi fragiles et purs que le tien.
Je m’endormirai sans toi, je me réveillerai aussi sans toi, j’entendrai ton rire à travers les leurs, leurs larmes seront les tiennes, ils regretteront de ne pas m’avoir quittée dès les premières heures, de ne pas m’avoir fui avant que je ne les possède tout entiers, pour eux demain sera moi, je serai leur quotidien, leur avenir perdu, leurs rêves, leurs espoirs, leurs fantasmes, la maîtresse parfaite, idéale, discrète, l’amie, la confidente, la mère et l’épouse, le frère et l’enfant. Je comblerai chez eux aussi tout ce que ces femmes de pacotille ne peuvent comprendre, tous ces vides qu’elles veulent envahir, sans même en connaitre le contenu.. C’est plein de choses le vide...
Tu te souviens de nos transes? De ce vide que nous remplissions jusqu’à le faire déborder de jouissance? De ces planètes rien qu’à nous, où la nuit était éternelle ? De ces mondes de mystère que nous percions à grands coups de rires, de paroles, de cris, de soupirs? De ces heures où nos esprits se muaient en un seul et même avenir? Te souviens-tu de tout cela?
Oui, tu t’en souviens... Tu me critiques, me maudits, me détestes, mais tu m’aimes, m’envies, me désires, m’espères.
Va mon petit prince... Va explorer d’autres contrées, d’autres soupirs, d’autres compagnes...
Va te repaître d’autres corps, jouir d’autres plaisirs, rêver d’autres avenirs...
Va... Et reviens moi vite, à moi, ta compagne la plus aimée de toutes, moi ton âme soeur, moi ton demain, moi ta souffrance, moi ta magnifique, moi ton monde, moi ta Solitude...
Encore une fois tu m’as trompée, encore une fois tes mains ont caressé d’autres contours que les miens, tes yeux ont croisé un regard différent du mien, tes mots ont fait rêver une autre que moi, ton corps a submergé un autre espace que le nôtre...
Nous nous sommes jurés une fidélité éternelle, indestructible, toi le salaud, moi la maîtresse de tant d’autres sales cons. Tu me délaisses? J’irai t’oublier dans d’autres âmes, dans d’autres corps, dans d’autres coeurs, aussi fragiles et purs que le tien.
Je m’endormirai sans toi, je me réveillerai aussi sans toi, j’entendrai ton rire à travers les leurs, leurs larmes seront les tiennes, ils regretteront de ne pas m’avoir quittée dès les premières heures, de ne pas m’avoir fui avant que je ne les possède tout entiers, pour eux demain sera moi, je serai leur quotidien, leur avenir perdu, leurs rêves, leurs espoirs, leurs fantasmes, la maîtresse parfaite, idéale, discrète, l’amie, la confidente, la mère et l’épouse, le frère et l’enfant. Je comblerai chez eux aussi tout ce que ces femmes de pacotille ne peuvent comprendre, tous ces vides qu’elles veulent envahir, sans même en connaitre le contenu.. C’est plein de choses le vide...
Tu te souviens de nos transes? De ce vide que nous remplissions jusqu’à le faire déborder de jouissance? De ces planètes rien qu’à nous, où la nuit était éternelle ? De ces mondes de mystère que nous percions à grands coups de rires, de paroles, de cris, de soupirs? De ces heures où nos esprits se muaient en un seul et même avenir? Te souviens-tu de tout cela?
Oui, tu t’en souviens... Tu me critiques, me maudits, me détestes, mais tu m’aimes, m’envies, me désires, m’espères.
Va mon petit prince... Va explorer d’autres contrées, d’autres soupirs, d’autres compagnes...
Va te repaître d’autres corps, jouir d’autres plaisirs, rêver d’autres avenirs...
Va... Et reviens moi vite, à moi, ta compagne la plus aimée de toutes, moi ton âme soeur, moi ton demain, moi ta souffrance, moi ta magnifique, moi ton monde, moi ta Solitude...
Sam 28 Fév 2004, 14:32 par
la marquise de sade sur La vie à deux
Pris au piege
J’ai eu beau me dire que ce n’était pas possible, pas faisable, pas pour moi qui avais à l’origine d’énormes préjugés sur la question...Il faut se rendre à l évidence, j’ai moi été aussi pris par ce virus du coup de foudre via le net
Cela fait quelques temps déjà que l’on se connaît, nous ne nous sommes pas encore vus mais la situation s’annonce très, très très difficile à gérer... à croire que j’aime les histoires compliquées
Elle a beau ressentir les mêmes sentiments que moi (je crois, elle me l’a fait savoir mais est-ce que ses sentiments n’ont pas changé depuis? ), nous savons qu’il ne faut pas se faire trop d illusions.
Cependant, je me prends parfois à rêver.. et si, malgré tout, c’était faisable? Dans ma ville, quelqu’un s’est marié avec une russe rencontrée via le Web... et si pour une fois, le bonheur pouvait frapper à ma porte, à moi aussi?
Seulement, pour aller la rejoindre, je dois tout quitter... Mes amis, ma famille, mon travail, mon logement, mes souvenirs, ... ma vie.
Biensur, ce serait plus facile qu’elle fasse le chemin inverse car je peux lui proposer pas mal de choses ici, nous avons des terres, des maisons, des appartements à nous mais elle ne voudra jamais quitter sa ville d’origine où elle a tous ses repères elle aussi, et dont elle a besoin.
J’ai pourtant essayé de l’oublier, mais ce n’est pas possible, elle m’obsède, tant par sa beauté que par son humour, sa jovialité, son esprit... quand elle n’est pas là elle me manque, mais vous connaissez tous ce sentiment. Ce sentiment mêlé de doute lorsque rien n’est vraiment commencé ou fini… On se demande si c’est possible, si on ne rêve pas un peu trop, si notre cerveau ne nous joue pas des tours... mais il y a une chose dont je suis sûr, c’est que je suis prêt à tenter le coup, pour elle car pour la seconde fois dans ma vie j’ai rencontré mon âme soeur et je ne veux pas reperdre ce que j’ai déjà perdu une fois, avec tant de douleur.
Nous avons décidé de nous voir cet été.... partager quelques temps de bonheur tous les deux.
Si discret sur mes sentiments habituellement je m’ouvre cette fois-ci car je n en peux plus de garder tout ça au tréfond de mon coeur, de souffrir seul face à mes préoccupations, et même si personne ne peut m aider, peut être que le fait d’aplanir mes idées, de les faire partager, peux les rendre plus claires.
J’ai hâte d’être cet été ... oui, j’ai hâte.....
Stef cogiteur invétéré
Cela fait quelques temps déjà que l’on se connaît, nous ne nous sommes pas encore vus mais la situation s’annonce très, très très difficile à gérer... à croire que j’aime les histoires compliquées
Elle a beau ressentir les mêmes sentiments que moi (je crois, elle me l’a fait savoir mais est-ce que ses sentiments n’ont pas changé depuis? ), nous savons qu’il ne faut pas se faire trop d illusions.
Cependant, je me prends parfois à rêver.. et si, malgré tout, c’était faisable? Dans ma ville, quelqu’un s’est marié avec une russe rencontrée via le Web... et si pour une fois, le bonheur pouvait frapper à ma porte, à moi aussi?
Seulement, pour aller la rejoindre, je dois tout quitter... Mes amis, ma famille, mon travail, mon logement, mes souvenirs, ... ma vie.
Biensur, ce serait plus facile qu’elle fasse le chemin inverse car je peux lui proposer pas mal de choses ici, nous avons des terres, des maisons, des appartements à nous mais elle ne voudra jamais quitter sa ville d’origine où elle a tous ses repères elle aussi, et dont elle a besoin.
J’ai pourtant essayé de l’oublier, mais ce n’est pas possible, elle m’obsède, tant par sa beauté que par son humour, sa jovialité, son esprit... quand elle n’est pas là elle me manque, mais vous connaissez tous ce sentiment. Ce sentiment mêlé de doute lorsque rien n’est vraiment commencé ou fini… On se demande si c’est possible, si on ne rêve pas un peu trop, si notre cerveau ne nous joue pas des tours... mais il y a une chose dont je suis sûr, c’est que je suis prêt à tenter le coup, pour elle car pour la seconde fois dans ma vie j’ai rencontré mon âme soeur et je ne veux pas reperdre ce que j’ai déjà perdu une fois, avec tant de douleur.
Nous avons décidé de nous voir cet été.... partager quelques temps de bonheur tous les deux.
Si discret sur mes sentiments habituellement je m’ouvre cette fois-ci car je n en peux plus de garder tout ça au tréfond de mon coeur, de souffrir seul face à mes préoccupations, et même si personne ne peut m aider, peut être que le fait d’aplanir mes idées, de les faire partager, peux les rendre plus claires.
J’ai hâte d’être cet été ... oui, j’ai hâte.....
Stef cogiteur invétéré
Jeu 26 Fév 2004, 01:21 par
MaStErGrAhAm sur Amour internet
Re: le jeu de la vérité : question 4 ...
la marquise de sade a écrit: |
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! ) |
Plusieurs éléments provoquent chez moi un élan de tendresse, comme beaucoup d’entre nous (et je parle principalement pour les femmes) deux enfants qui s’embrassent me font tendrement sourire , un "vieux" couple qui se promène encore main dans la main, m’évoque des pensées tendres , un ciel bariolé de mauve, rose et orangé en été me donne des envies de tendresse , mais plus que tout, ce qui provoque chez moi le désir d’être tendre, douce et attentive avec quelqu’un, ce sont ces personnes qui souffrent énormément, mais qui toujours, quoiqu’il arrive affiche un moral et une humeur joviale. Je ne les aime pas , parce qu’ils se cachent, non, je les aime parce qu’ils se battent et que toujours ils continuent de rêver... Et cet élan de tendresse que j’ai pour eux arrive à son apogée, quand au détour d’un regard ou d’une parole, ils s’ouvrent et vous laissent découvrir, à vous, à vous qu’ils estiment suffisamment forte et rassurante, ce monde qui chaque jour les engloutit...
Ce sont ces Humains là qui reçoivent toute ma tendresse...
La marquise ... rivière d’amour... et de tendresse !!
Jeu 12 Fév 2004, 14:13 par
la marquise de sade sur La séduction
En route pour le doute
Samsonite va me faire un procès pour le modèle que j’exhibe sous mes yeux et qu’ils n’ont pas à leur catalogue !
Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.
Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.
J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.
J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.
Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.
Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.
Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.
Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.
Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.
J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.
J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.
Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.
Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.
Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.
Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Mer 04 Fév 2004, 13:02 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Retour au bureau
Si je la vois le matin, c’est irrémédiable: la journée est foutue.
C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.
Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…
Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.
Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.
Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.
Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.
Et mon cœur s’emballe de la même façon.
C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.
Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…
Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.
Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.
Ca, c’est un rêve. La réalité est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette réalité trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.
Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.
Et mon cœur s’emballe de la même façon.
Mer 04 Fév 2004, 10:57 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
You ain't the first, you've been the worst
Je n’avais pas encore écrit dans cette rubrique ...et bien voilà qui est fait...comme dirait didier barbelivien "à toutes les femmes que j’ai aimé avant....pom pom....pompom" bon allez la suite est moins drôle mais on s’accroche hein
Eve et les autres
A réver, vous m’avez aidé
A murmurer, vous m’avez troublé
A écouter, vous m’avez initié
A aimer, vous m’avez résigné
A regretter, vous m’avez fragilisé
A oublier, vous m’avez apaisé
A pleurer, vous m’avez forcé
A un autre ...vous m’avez préféré
Vos influences, vous m’avez réveillé
Vos évidences, vous m’avez subjugué
Vos impertinences, vous m’avez agacé
Vos apparences, vous m’avez trompé
Vos différences, vous m’avez charmé
Vos confidences, vous m’avez livré
Vos défaillances, vous m’avez avoué
Vos absences ....vous m’avez blessé
Ma méfiance, vous avez dépassée
Ma peur, vous avez combattue
Ma présence, vous avez appréciée
Ma douleur, vous avez soignée
Ma confiance, vous avez obtenue
Mon coeur, vous avez décroché
Mon innocence, vous avez enterré
Mon bonheur ...vous n’obtiendrez jamais
De la vie, vous m’avez tout appris
Du respect? vous le méritez
De la tendresse ? voulez vous que je vous blesse ?
De l’amitié ? offrez-moi votre complicité !
De l’amour ? je fuis et crie au secours
De la passion, vous vouloir à la déraison
De l’amertume, jusqu’à ce que je me consume
De la fidélité ...tout ça pourrait durer
Eve et les autres
A réver, vous m’avez aidé
A murmurer, vous m’avez troublé
A écouter, vous m’avez initié
A aimer, vous m’avez résigné
A regretter, vous m’avez fragilisé
A oublier, vous m’avez apaisé
A pleurer, vous m’avez forcé
A un autre ...vous m’avez préféré
Vos influences, vous m’avez réveillé
Vos évidences, vous m’avez subjugué
Vos impertinences, vous m’avez agacé
Vos apparences, vous m’avez trompé
Vos différences, vous m’avez charmé
Vos confidences, vous m’avez livré
Vos défaillances, vous m’avez avoué
Vos absences ....vous m’avez blessé
Ma méfiance, vous avez dépassée
Ma peur, vous avez combattue
Ma présence, vous avez appréciée
Ma douleur, vous avez soignée
Ma confiance, vous avez obtenue
Mon coeur, vous avez décroché
Mon innocence, vous avez enterré
Mon bonheur ...vous n’obtiendrez jamais
De la vie, vous m’avez tout appris
Du respect? vous le méritez
De la tendresse ? voulez vous que je vous blesse ?
De l’amitié ? offrez-moi votre complicité !
De l’amour ? je fuis et crie au secours
De la passion, vous vouloir à la déraison
De l’amertume, jusqu’à ce que je me consume
De la fidélité ...tout ça pourrait durer
Mar 20 Jan 2004, 09:51 par
la_tulipe_noire sur L'amour en vrac
une histoire exceptionelle... le meme rêve que tant d'autres
Des MP, j’en ai partagé des milliers, avec des gens de tout bord, de tout milieux, de toute profession, de tout âge, de tout pays. Au fil des conversations, des liens se lient, plus ou moins forts, plus ou moins intenses. Si mon humour les domine généralement, arrive souvent un jour ou un soir, où les langues se délient. On est plus nostalgique, on se pose des questions, et on raconte une histoire, une aventure. Combien de fois ai-je entendu cette même histoire. La rencontre de l’être complémentaire! Celui ou celle qui pense comme vous, ressent les mêmes choses, au même moment. La complicité parfaite. Cette histoire on me l’a raconté mille fois, et je l’ai vécue aussi mille fois.
Comment expliquer que chacun notre tour nous avons eu cette impression? La magie du net? Pourquoi pensons-nous tous avoir rencontré à quelques centaines de kilomètres de nous, celui qui nous est destiné? Moi je dirais ...l’imagination...le fantasme... le désir d’y croire.. le rêve... Nous recevons des mots et nous les transcrivons, les adaptons à ce que nous attendons. Nous imaginons sa voix, ses sourires, ses émotions, ses envies... comme nous les aimerions...
Puis arrive l’appel téléphonique tant attendu, le rendez-vous tant désiré ... et là... l’imagination fait place à la réalité... les rêvent deviennent moins intenses, la complicité se perd, les sourires moins tendres ... le rapprochement nous éloigne... irrémédiablement.
Pierre, Paul, Jacques, Elise ou Carine, tous ont vécu cette histoire qu’ils pensaient unique ... mais il restera une chose... tous ces mails, tous ces mots, tous ces instants de bonheur n’auront pas été vain, ils nous auront fait croire au bonheur, sourire à la vie, ils nous auront fait croire en nos rêves...
La marquise de Sade qui continue de rêver...
Comment expliquer que chacun notre tour nous avons eu cette impression? La magie du net? Pourquoi pensons-nous tous avoir rencontré à quelques centaines de kilomètres de nous, celui qui nous est destiné? Moi je dirais ...l’imagination...le fantasme... le désir d’y croire.. le rêve... Nous recevons des mots et nous les transcrivons, les adaptons à ce que nous attendons. Nous imaginons sa voix, ses sourires, ses émotions, ses envies... comme nous les aimerions...
Puis arrive l’appel téléphonique tant attendu, le rendez-vous tant désiré ... et là... l’imagination fait place à la réalité... les rêvent deviennent moins intenses, la complicité se perd, les sourires moins tendres ... le rapprochement nous éloigne... irrémédiablement.
Pierre, Paul, Jacques, Elise ou Carine, tous ont vécu cette histoire qu’ils pensaient unique ... mais il restera une chose... tous ces mails, tous ces mots, tous ces instants de bonheur n’auront pas été vain, ils nous auront fait croire au bonheur, sourire à la vie, ils nous auront fait croire en nos rêves...
La marquise de Sade qui continue de rêver...
Dim 02 Nov 2003, 23:38 par
la marquise de sade sur Amour internet
Ecrire sur rêver
Suite à l'Avorton ...., Dommage, C'était en juin....(suite 2), Souvenir d'empire..., Toutes, et une seule, Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire, un 14 juillet à Paris, Dis ? C'est quoi l'amour?, à bien vite mon éternel, Pris au piege, Re: le jeu de la vérité : question 4 ..., En route pour le doute, Retour au bureau, You ain't the first, you've been the worst, une histoire exceptionelle... le meme rêve que tant d'autres,Il y a 135 textes utilisant le mot rêver. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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