Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur rêve - Page 3 sur 25
Tomber le masque (texte re-corrigé)
La journée se termine, le jour se fait sombre
La pièce est envahie par la pénombre
La lune s’illumine et le crépuscule tombe
Au loin, à l’horizon, le soleil succombe
Toute une féerie qu’elle ne perçoit pas
Occupée qu’elle est à lui parler
Une chanson mélancolique joue tout bas
La pièce plonge dans l’obscurité
Elle ne voit pas le temps passer
Quand elle est en discussion avec lui
La lumière éteinte, l’ombre qui se tasse
Seule la lueur de l’écran l’éclaircit .
La musique envahit son être tout entier
Elle s’en imprègne totalement, en l’assimilant
Un rêve prend forme, son scenario se met sur pied
Elle rit à gorge déployée, tout naturellement
Soudain son coeur s’emballe. Les veines s’affolent
Les yeux pleins de désir, les tabous s’envolent
La retenue s’endort, la confiance s’installe.
Le volcan qu’est son corps, dans cette robe de vestale,
Lui rappelle son besoin d’être aimée
Elle se montre dans toute sa féminité
Sans penser au lendemain
Elle se sent si bien...
Leurs esprits sont en parfait accord
Vibrant au même rythme que leurs corps
La communion de leurs cœurs se fait déjà
Elle aimerait être dans ses bras
Si blottir et ne plus jamais en sortir
De ce beau rêve d’avenir.
Elle en est toute bouleversée ,
Elle est consciente et est toute bouleversée,
D e cette vérité qu’elle appréhende tout doucement:
Elle à, pour cet homme, plus que un tendre sentiment.
Finalement son masque d’indifférence est tombé.
Depuis le temps qu’il attend cela
Rien que pour lui , elle le fera
Parce que leur amour est resté le même
Aujourd’hui, comme hier : Elle l’aime
Malgré ses larmes, qu’elle lui offre en gage
En offrande pour ce rite de passage
De deux cœurs enamourés
Qui ne se sont jamais quittés...
Ven 14 Juin 2013, 15:15 par
caressedesyeux sur Mille choses
Ma muse (ecrit au masculin)
Je me concentre, de voir ma muse dormir, afin de la dessiner sans la réveiller.
Et j’en profite pour sortir mon "calepin" et mon crayon qui ne quitte jamais ma poche de mon pantalon.
Je l’entends murmurer tout bas, et sa respiration se fait lente, et profonde.
Suis-je dans tes songes Dis moi belle ANAIS?
Elle si pudique, dort nue malgré tout , et j’en ai profité pour enlever ce qui l’a recouvre
Ma belle muse brune, à la toison couleur charbon
Peuple mes rêves, en gambadant main dans la main, à travers cette garrigue
Et dont les cigales se délectent de nos jeux amoureux...
Je gomme, je rectifie, de ses belles courbes qui ne me laisse pas indifférent
En prenant tout mon temps...
Je rêve encore, en finalisant, par de petite touche, de couleur chatoyante
Et en glissant mon pinceau sur sa peau.
Pour en recouvrir son corps complètement...
Mon œuvre est bientôt achevée
Mais je ne me lasse pas de la regarder , et j’en profite encore et encore
Juste pour rêver.
Sam 25 Mai 2013, 09:47 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Le phare de mes yeux
Je me promène lentement sur cette belle plage
L’âme à l’agonie, l’esprit en berne et le cœur lourd
Parmi les mouettes et leur incessant babillage
Songeant qu’un jour, j’y ai laissé partir l’amour
Je scrute au loin, les vagues qui se déchaînent
Comme s’agitent mes douloureux tourments
Et qui claquent si fort que la bise
Emporte des grains et aussitôt les ramène
Venant me fouetter violemment le visage.
Les embruns m’assaillent chargés de gravillons
Tels des moustiques s’écrasant sur mon corsage.
Cherchant à m’abriter, j’aperçois des maisons,
Je cours m’y réfugier, mais il est déjà trop tard.
L’orage m’a rattrapée et son ruissellement
Me fait rentrer précipitamment dans ton phare
Pour échapper à sa myriade de traits en colère.
Des grandes flammes, dansent soudainement
Devant mes yeux encore tout pleins d’eau de mer
Et me voilà, dans ton hall, complètement trempée
Devant toi, assis face à cette monumentale cheminée,
En briques et bois, que tu as astucieusement aménagée
Pour y ranger tes nombreux souvenirs et bouquins.
Surpris par cette soudaine et brusque entrée,
Tu sors de la lecture d’un livre sur les requins
Et me dévisages de l’air d’un inquisiteur suspicieux.
Je balbutie, gênée, quelques mots d’excuse
Mélangeant ma vie et les éléments ombrageux
Je ne suis pas à mon avantage et mon état t’amuse
Je dois être affreuse à regarder,
Je suis en" nage", les cheveux mouillés,
Mon maquillage a coulé et je tremble de froid.
Tout va alors très vite, tu te lèves et te précipites,
Me tends une serviette et des affaires de rechange
M’installes devant le feu et y ajoutes du bois,
Me couvres d’attentions : j’en suis séduite !
Que d’émotions, tu es vraiment un ange.
La chaleur m’assomme, mes paupières s’alourdissent,
J’en manque de renverser la tasse de café.
Tes mots se font flous et les lumières faiblissent
La fatigue m’emporte, j’essaie de lutter,
Je glisse malgré moi dans le sommeil.
La tempête redouble de force sur la grève
Je n’ai plus peur, tu seras là à mon réveil
Mon cœur s’endort. Et je rêve
L’âme à l’agonie, l’esprit en berne et le cœur lourd
Parmi les mouettes et leur incessant babillage
Songeant qu’un jour, j’y ai laissé partir l’amour
Je scrute au loin, les vagues qui se déchaînent
Comme s’agitent mes douloureux tourments
Et qui claquent si fort que la bise
Emporte des grains et aussitôt les ramène
Venant me fouetter violemment le visage.
Les embruns m’assaillent chargés de gravillons
Tels des moustiques s’écrasant sur mon corsage.
Cherchant à m’abriter, j’aperçois des maisons,
Je cours m’y réfugier, mais il est déjà trop tard.
L’orage m’a rattrapée et son ruissellement
Me fait rentrer précipitamment dans ton phare
Pour échapper à sa myriade de traits en colère.
Des grandes flammes, dansent soudainement
Devant mes yeux encore tout pleins d’eau de mer
Et me voilà, dans ton hall, complètement trempée
Devant toi, assis face à cette monumentale cheminée,
En briques et bois, que tu as astucieusement aménagée
Pour y ranger tes nombreux souvenirs et bouquins.
Surpris par cette soudaine et brusque entrée,
Tu sors de la lecture d’un livre sur les requins
Et me dévisages de l’air d’un inquisiteur suspicieux.
Je balbutie, gênée, quelques mots d’excuse
Mélangeant ma vie et les éléments ombrageux
Je ne suis pas à mon avantage et mon état t’amuse
Je dois être affreuse à regarder,
Je suis en" nage", les cheveux mouillés,
Mon maquillage a coulé et je tremble de froid.
Tout va alors très vite, tu te lèves et te précipites,
Me tends une serviette et des affaires de rechange
M’installes devant le feu et y ajoutes du bois,
Me couvres d’attentions : j’en suis séduite !
Que d’émotions, tu es vraiment un ange.
La chaleur m’assomme, mes paupières s’alourdissent,
J’en manque de renverser la tasse de café.
Tes mots se font flous et les lumières faiblissent
La fatigue m’emporte, j’essaie de lutter,
Je glisse malgré moi dans le sommeil.
La tempête redouble de force sur la grève
Je n’ai plus peur, tu seras là à mon réveil
Mon cœur s’endort. Et je rêve
Lun 01 Avril 2013, 14:31 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Un passé, un souvenir
Le passé revient,
Et je me vois à t’attendre,
Ce ne sera pas la première fois
Que tu ne viendras pas;
Comme si j’avais ce pressentiment
Finalement.
Moi un peu gauche,
La bonne camarade de l’école
Qui croyait fort, que quelque chose
Aurait pu se passer entre nous.
Mais je l’ai seulement rêvé dans ma tête
Rêvé de te tenir ta main juste une fois
Ce n’était plus suffisant pour moi,
De te voir,et de t’écouter me parler.
Si j’avais fait le premier pas...
Peut-être que je serais maintenant ton amoureuse.
Si seulement tu m’avais fait comprendre
Que je n’étais pas la fille de tes rêves
Je ne me serais pas bercée d’illusions.
Ma passion pour toi, grandissait de jour en jour
Mais tu ne le voyais pas...
Et même lorsque je commençais à rougir
Tu mettais ça sur le compte de l’age en me disant
"Mary, qu’est -ce que tu peux être innocente."
Alors je m’inventais des belles histoires,
Juste pour y croire,
Juste pour me dire que moi aussi, j’avais un amoureux.
Qui prendrait "soin de moi" par des petits gestes innocents,
Et si beaux finalement.
De mon cœur qui battait,
A chaque fois que je regardais ton beau visage,
A souffrir de ta popularité auprès des autres filles.
A ces moments-là, je n’existais plus.
Puis la vie à fait qu’on s’est perdus
De vue, à tout jamais.
Mais je sais
Que je n’oublierai jamais.
Et je me vois à t’attendre,
Ce ne sera pas la première fois
Que tu ne viendras pas;
Comme si j’avais ce pressentiment
Finalement.
Moi un peu gauche,
La bonne camarade de l’école
Qui croyait fort, que quelque chose
Aurait pu se passer entre nous.
Mais je l’ai seulement rêvé dans ma tête
Rêvé de te tenir ta main juste une fois
Ce n’était plus suffisant pour moi,
De te voir,et de t’écouter me parler.
Si j’avais fait le premier pas...
Peut-être que je serais maintenant ton amoureuse.
Si seulement tu m’avais fait comprendre
Que je n’étais pas la fille de tes rêves
Je ne me serais pas bercée d’illusions.
Ma passion pour toi, grandissait de jour en jour
Mais tu ne le voyais pas...
Et même lorsque je commençais à rougir
Tu mettais ça sur le compte de l’age en me disant
"Mary, qu’est -ce que tu peux être innocente."
Alors je m’inventais des belles histoires,
Juste pour y croire,
Juste pour me dire que moi aussi, j’avais un amoureux.
Qui prendrait "soin de moi" par des petits gestes innocents,
Et si beaux finalement.
De mon cœur qui battait,
A chaque fois que je regardais ton beau visage,
A souffrir de ta popularité auprès des autres filles.
A ces moments-là, je n’existais plus.
Puis la vie à fait qu’on s’est perdus
De vue, à tout jamais.
Mais je sais
Que je n’oublierai jamais.
Dim 24 Mars 2013, 11:47 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Me noyer en ce champ de violette (texte re-travaillé)
Je ne résiste pas à relire, encore et toujours,
Ta dernière lettre qui est, pour moi, un vrai délice
Une magnifique symphonie de mots d’amour.
En la lisant,dans un tendre songe,je glisse
Nous revoilà dans la plus belle de nos journées,
Un merveilleux rêve, dans lequel je nous projette,
Mes cheveux étaient soigneusement décorés de violettes,
Et nous étions, tous deux, dans l’herbe, couchés,
A profiter pleinement de ce beau soleil brulant
Dans ce cadre agréable, je me suis assoupie doucement
Bien détendue, comme endormie, mais pas tout à fait:
L ’œil en coin, je t’observais en secret!
Te voir me détailler valait bien la peine de tricher
Je savourais, de tes yeux posés sur moi, le profil,
mon regard bien caché derrière les longs cils
A me demander ce que tu allais encore inventer,
Pour agréablement me surprendre.
Tu as commencé par me chatouiller
Dans l’échancrure de mon décolleté
Et j’ai aimé cet instant doux et tendre
Puis tuas ouvert un à un mes boutons
Et tuas posé tes lèvres si délicatement
Que j’en ai eu un délicieux picotement
Mon adorable polisson.
Ta tête à soudain plongé dans mon cou
le couvrant de tes brulants baisers
Et tu n’avais plus envie d’arrêter
De m’embrasser comme un fou
Tu respirais l’odeur de mes longs cheveux
Les effluves ,en devenaient si forts:
Parfum de violette si présent et capiteux
Qu’il s’empreigne dans tous nos pores
Enivre-toi encore de la saveur odorante de ma peau,
Plonge une fois de plus dans le cœur de ta Juliette,
Pénètre -toi davantage de cet arôme de violette
Laisse -toi envouter par le charme de ces jolis fleurs
Gage de notre amour et de notre bonheur
Mon tendre Roméo.
Lun 04 Mars 2013, 12:10 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Regrets!
Au beau milieu d’un rêve, je me suis réveillée...
L’interruption de ce scénario tourmenté
a provoqué un sursaut, qui m’a remis en
phase avec la réalité...
Dire que je pensais n’avoir pas de regrets...
Mensonge, ment-songe...
Oui, j’ai follement aimé fantasmé!
Oui, tu as habité mes rêveries!
Oui, j’ai mis fin à une relation amoureuse
avec un homme sincère, en pensant
à "Nous"...
Oui, je l’ai blessé.
Oui, j’aurais surement été plus épanouie
qu’avec toi, qui m’offre... du leurre!
Et, aujourd’hui?
Je me dis que ces créations imaginaires
étaient de belles illusions, des mi-rages...
Je ne suis plus dupe de ton jeu de séduction
et désire partager mon rêve avec Lui, celui
avec lequel nous en ferons une réalité...
L’interruption de ce scénario tourmenté
a provoqué un sursaut, qui m’a remis en
phase avec la réalité...
Dire que je pensais n’avoir pas de regrets...
Mensonge, ment-songe...
Oui, j’ai follement aimé fantasmé!
Oui, tu as habité mes rêveries!
Oui, j’ai mis fin à une relation amoureuse
avec un homme sincère, en pensant
à "Nous"...
Oui, je l’ai blessé.
Oui, j’aurais surement été plus épanouie
qu’avec toi, qui m’offre... du leurre!
Et, aujourd’hui?
Je me dis que ces créations imaginaires
étaient de belles illusions, des mi-rages...
Je ne suis plus dupe de ton jeu de séduction
et désire partager mon rêve avec Lui, celui
avec lequel nous en ferons une réalité...
Dim 27 Jan 2013, 17:51 par
évènement sur L'amour en vrac
Amour au clair de lune.
J’étais partie pour une croisière ; destination : L’ÉGYPTE
Ce soir-là était une soirée spéciale pour nous souhaiter la bienvenue. La musique, les gens, l’excitation du voyage, cela faisait beaucoup de bruit et d’effervescence. L’atmosphère, l’agitation, la fatigue me décidèrent à quitter la salle rapidement.
Accoudée à la balustrade du bateau, j’eus droit à un spectacle naturel de toute beauté. Au pittoresque paysage vanté par un chant des cigales s’était jointe une agréable brise légère sur fond de magnifique clair de lune. L’astre nocturne resplendissait dans sa plénitude juste entachée par un nuage à forme de loup. Pourquoi un loup ? Pourquoi pas après tout. Mon imagination cavalait sans doute sur les ailes du souvenir d’une ancienne lecture. J’en étais à fouiller ma mémoire lorsque, soudain, surgit à côté de moi un homme. L’individu, d’une carrure impressionnante, aux cheveux d’ébène et au regard de braise, tenait dans ses mains deux coupes à champagne. Il m’en tendit une sans dire un mot.
Puis, dans la foulée, comme s’il continuait une conversation brièvement interrompue, il me raconta une très belle histoire. J’étais à la fois intriguée par sa présence, fascinée par sa prestance et hypnotisée par sa voix douce et chaude...
C’est tout ce dont je me souviens et la suite me reste un mystère car tout ce que je sais c’est que je me retrouvai confortablement installée dans une cabine sur un moelleux canapé. Dans la pièce il n’y avait personne, et je commençais à me sentir mal à l’aise. Quelque chose, ou quelqu’un, entra dans la chambre. Je ne distinguais pas bien dans cette obscurité, mais je sentais nettement une présence. Un animal vint se coucher à mes pieds. J’aurais été incapable de dire à quelle race il appartenait. Un frisson me parcouru l’échine en me rendant compte de la précarité de ma situation.
J’en étais à envisager les différentes solutions pour me sortir de ce pétrin lorsqu’une porte s’ouvrit et qu’un homme entra. Le même individu que toute à l’heure ! Celui-là même qui m’avait tendu une coupe de champagne et à qui je devais, probablement, de me trouver dans cette salle avec un énorme chien-loup à mes pieds. Indifférent à mon angoisse, ou était-ce pour me mettre encore plus mal à l’aise, il me parla de son animal et enchaîna nonchalamment sur toutes ces histoires de transformations qui ont lieu, paraît-il, lors de la pleine lune. Mi-effrayée, mi-perplexe, je restais néanmoins sceptique sur son argumentation n’ayant jamais vraiment cru à ces histoires. J’avais, bien sûr comme la plupart, lu des romans de fiction sur le phénomène mais je n’en étais pas vraiment convaincue.
Nous en étions à débattre de la possible réalité de cette singularité lorsque son chien-loup se rappela brusquement à mon esprit en se levant subitement et en disparaissant par la porte de derrière.
Soudain plus détendue, je lui demandai comment j’étais arrivée là et ce qu’il voulait de moi. Sans un mot, il mit sa main sur la mienne, l’air calme et serein, et je me sentis aussitôt en confiance. Je savourais ce moment de bienheureuse quiétude lorsqu’un autre homme fit irruption par la même porte que le loup avait empruntée. Je remarquai à l’instant où mes yeux se posèrent sur lui l’étonnante ressemblance avec le gentleman qui me tenait la main. Il devait s’agir, à coup sûr, de frères jumeaux ! Sans quitter ma main et me fixant tendrement, il me déclara sa flamme. Puis, il me raconta son histoire. Déconcertée, je ne savais plus où j’en étais. Je flottais en pleine fantasmagorie ! Certes, il me plaisait, et j’étais très attirée par lui. Son physique, sa prestance faisaient que je le désirais, mais étais-ce de l’amour ou juste une attirance animale ? Il s’approcha et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Son baiser fut si léger que je crus l’avoir rêvé. Devant mon consentement, il recommença. Mais cette fois il était plein de fougue et d’intense passion. Mon cœur se mit à battre à grands coup de tambour...
La pleine lune se dévoila soudainement, et il empoigna mon visage de ses mains continuant de me dévorer de baisers. Bien malgré moi, j’avais cette peur au ventre qu’il ne morde mon cou. C’était fou car je l’aimais mais ne voulais pas devenir comme lui. Mes inquiétudes étaient infondées car rien de ce que je redoutais ne se passa. J’étais bel et bien amoureuse et je ne désirais plus le quitter. Mon avenir était dorénavant avec lui.
Ce soir-là était une soirée spéciale pour nous souhaiter la bienvenue. La musique, les gens, l’excitation du voyage, cela faisait beaucoup de bruit et d’effervescence. L’atmosphère, l’agitation, la fatigue me décidèrent à quitter la salle rapidement.
Accoudée à la balustrade du bateau, j’eus droit à un spectacle naturel de toute beauté. Au pittoresque paysage vanté par un chant des cigales s’était jointe une agréable brise légère sur fond de magnifique clair de lune. L’astre nocturne resplendissait dans sa plénitude juste entachée par un nuage à forme de loup. Pourquoi un loup ? Pourquoi pas après tout. Mon imagination cavalait sans doute sur les ailes du souvenir d’une ancienne lecture. J’en étais à fouiller ma mémoire lorsque, soudain, surgit à côté de moi un homme. L’individu, d’une carrure impressionnante, aux cheveux d’ébène et au regard de braise, tenait dans ses mains deux coupes à champagne. Il m’en tendit une sans dire un mot.
Puis, dans la foulée, comme s’il continuait une conversation brièvement interrompue, il me raconta une très belle histoire. J’étais à la fois intriguée par sa présence, fascinée par sa prestance et hypnotisée par sa voix douce et chaude...
C’est tout ce dont je me souviens et la suite me reste un mystère car tout ce que je sais c’est que je me retrouvai confortablement installée dans une cabine sur un moelleux canapé. Dans la pièce il n’y avait personne, et je commençais à me sentir mal à l’aise. Quelque chose, ou quelqu’un, entra dans la chambre. Je ne distinguais pas bien dans cette obscurité, mais je sentais nettement une présence. Un animal vint se coucher à mes pieds. J’aurais été incapable de dire à quelle race il appartenait. Un frisson me parcouru l’échine en me rendant compte de la précarité de ma situation.
J’en étais à envisager les différentes solutions pour me sortir de ce pétrin lorsqu’une porte s’ouvrit et qu’un homme entra. Le même individu que toute à l’heure ! Celui-là même qui m’avait tendu une coupe de champagne et à qui je devais, probablement, de me trouver dans cette salle avec un énorme chien-loup à mes pieds. Indifférent à mon angoisse, ou était-ce pour me mettre encore plus mal à l’aise, il me parla de son animal et enchaîna nonchalamment sur toutes ces histoires de transformations qui ont lieu, paraît-il, lors de la pleine lune. Mi-effrayée, mi-perplexe, je restais néanmoins sceptique sur son argumentation n’ayant jamais vraiment cru à ces histoires. J’avais, bien sûr comme la plupart, lu des romans de fiction sur le phénomène mais je n’en étais pas vraiment convaincue.
Nous en étions à débattre de la possible réalité de cette singularité lorsque son chien-loup se rappela brusquement à mon esprit en se levant subitement et en disparaissant par la porte de derrière.
Soudain plus détendue, je lui demandai comment j’étais arrivée là et ce qu’il voulait de moi. Sans un mot, il mit sa main sur la mienne, l’air calme et serein, et je me sentis aussitôt en confiance. Je savourais ce moment de bienheureuse quiétude lorsqu’un autre homme fit irruption par la même porte que le loup avait empruntée. Je remarquai à l’instant où mes yeux se posèrent sur lui l’étonnante ressemblance avec le gentleman qui me tenait la main. Il devait s’agir, à coup sûr, de frères jumeaux ! Sans quitter ma main et me fixant tendrement, il me déclara sa flamme. Puis, il me raconta son histoire. Déconcertée, je ne savais plus où j’en étais. Je flottais en pleine fantasmagorie ! Certes, il me plaisait, et j’étais très attirée par lui. Son physique, sa prestance faisaient que je le désirais, mais étais-ce de l’amour ou juste une attirance animale ? Il s’approcha et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Son baiser fut si léger que je crus l’avoir rêvé. Devant mon consentement, il recommença. Mais cette fois il était plein de fougue et d’intense passion. Mon cœur se mit à battre à grands coup de tambour...
La pleine lune se dévoila soudainement, et il empoigna mon visage de ses mains continuant de me dévorer de baisers. Bien malgré moi, j’avais cette peur au ventre qu’il ne morde mon cou. C’était fou car je l’aimais mais ne voulais pas devenir comme lui. Mes inquiétudes étaient infondées car rien de ce que je redoutais ne se passa. J’étais bel et bien amoureuse et je ne désirais plus le quitter. Mon avenir était dorénavant avec lui.
Dim 23 Déc 2012, 15:04 par
caressedesyeux sur Histoires d'amour
Cultiver l'espoir ( duo caressedesyeux /inconnu)
Le dessin d’un amour qui promet le bonheur
Borde un projet que je ne cesse de faire
Entre réalité et doux rêve éphémère
Mais s’ombre la raison pour le discours du cœur
Malgré la distance, je ne cesse de croire
Que sur mes sentiments l’aube va se lever
Je sais qu’un jour prochain je pourrai l’aborder
Je la verrai, c’est sûr!J’en cultive l’espoir!
Je dois à grand effort dompter la grande ardeur
Qui motive mon coeur malgré l’esprit contraire
Qui, sans broyer du noir, redoute la chimère,
Qu’il soit un peu trop tôt ou qu’il ne soit plus l’heure
Et l’absence grandit ce désir de tendresse
Ce besoin de croiser son regard merveilleux
Cette envie de présence affiché dans mes yeux
Tel cadeau d’un destin dont l’espoir je caresse
Effleurer de mes doigts le doux grain de sa peau
Embrasser son doux corps,la serrer dans mes bras
Et sentir dans mes mains la chaleur de ses doigts
Contre moi, corps-à-corps : le plaisir le plus beau
Son parfum me parcourt d’une essence d’alcôve
Son odeur me ravit d’une présence d’ange
Auprès d’un paradis, que les dieux ne dérange,
Vient voguer mon esprit aux effluves de Khôl
Et l’air devient plus doux à l’approche des lèvres
Les fossettes qui rient donnant le plein aval
D’un baiser vigoureux aux senteurs de Santal
Sentir battre son cœur contre moi : c’est un rêve !
Tous mes sens s’agitent, je suis vraiment perdu
Voilà que je cogite comme un adolescent
Son odeur m’excite tel un philtre envoûtant
Il me faut me calmer, je crains une bévue
En amoureux transi, je ne retiendrai d’elle
Le temps qui se suspend à son charme présent
Mon esprit qui s’éprend de son rire éclatant
Je n’oublierai pas ses deux yeux mirabelle
Je cultive l’espoir, j’abolis la détresse
Auprès d’une déesse aux attraits envoûtants
La grande obsession des prémices d’amants
Le besoin permanent de ses tendres caresses
[b][/b]
Mer 12 Déc 2012, 21:40 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Quelle inspiration...
ou bien encore:
Vous êtes mon rêve et ma vie, la réalité aussi infinie que l’amour que je vous porte!
ou alors:
Je vous aime, autant infiniment que vous avez fait de ma vie un rêve!
enfin il y a tant de manières de le dire...
Vous êtes mon rêve et ma vie, la réalité aussi infinie que l’amour que je vous porte!
ou alors:
Je vous aime, autant infiniment que vous avez fait de ma vie un rêve!
enfin il y a tant de manières de le dire...
Sam 21 Juil 2012, 01:19 par
inlove sur La déclaration d'amour
Vous êtes le rêve que je vis: je vous aime infiniment
ou
"vous êtes le rêve que je vis à l’infini comme je vous aime".
"vous êtes le rêve que je vis à l’infini comme je vous aime".
Ven 20 Juil 2012, 19:14 par
inlove sur La déclaration d'amour
"vous êtes le rêve de ma vie à l'infini mes amours"
ou plutôt
"vous êtes le rêve de ma vie à l’infini mes amours".
"vous êtes le rêve de ma vie à l’infini mes amours".
Ven 20 Juil 2012, 19:12 par
inlove sur La déclaration d'amour
Tu es le rêve de ma vie à l'infini mon amour.
Tu es le rêve de ma vie à l’infini mon amour.
que penses-tu de ça?
que penses-tu de ça?
Ven 20 Juil 2012, 18:02 par
inlove sur La déclaration d'amour
Vous qui avez fait de ma vie un rêve,je vous aime à l'infini
Je me permets de te corriger:
"Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité...
Voilà qui est fait...
De tout mon cœur et de toute mon âme,
Je vous aime à l’infini."
Ça fait un peu long pour un tatouage non?
Que penserais tu de:
"Vous qui avez fait de ma vie un rêve,
je vous aime à l’infini."
En espérant que tu trouveras la phrase qu’il te faut ;)
"Fais de ta vie un rêve et d’un rêve une réalité...
Voilà qui est fait...
De tout mon cœur et de toute mon âme,
Je vous aime à l’infini."
Ça fait un peu long pour un tatouage non?
Que penserais tu de:
"Vous qui avez fait de ma vie un rêve,
je vous aime à l’infini."
En espérant que tu trouveras la phrase qu’il te faut ;)
Mar 03 Juil 2012, 20:55 par
rêverdetoi sur La déclaration d'amour
Ecrire sur rêve
Tomber le masque (texte re-corrigé), Ma muse (ecrit au masculin), Dormir ou rêver il faut choisir..., Rêver..., Le phare de mes yeux, Un passé, un souvenir, Me noyer en ce champ de violette (texte re-travaillé), Regrets!, Amour au clair de lune., Cultiver l'espoir ( duo caressedesyeux /inconnu), Quelle inspiration..., Vous êtes le rêve que je vis: je vous aime infiniment, "vous êtes le rêve de ma vie à l'infini mes amours", Tu es le rêve de ma vie à l'infini mon amour., Vous qui avez fait de ma vie un rêve,je vous aime à l'infini,Il y a 370 textes utilisant le mot rêve. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Dans les nuages
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La citation d'amour
La séduction suprême n'est pas d'exprimer ses sentiments. C'est de les faire soupçonner.
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