Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur retrouverai
Sentiment d'un coup de foudre
J’ai comme une envie de poser ma vie sur le confort de ses douces lèvres. Ces lèvres, qui, un peu humide, rafraîchiraient mon existence si sèche et sans saveur. Si seulement, elle pouvait savoir ce que je ressens à son égard. Une certitude, une confiance inouïe. Ce genre d’Amour que rien ne corrompt. En un seul regard, elle m’a transpercé le cœur. Elle a su mettre toute ma vision sinistre de l’Amour en un avis contraire. En un seul mouvement de cette femme, j’ai eu le cœur étoilé. Tel une nuit magnifique. Je ne l’ai ni touchée, ni sentie. Je ne l’ai pas approchée pourtant je me sens si proche d’elle. Elle est belle, faites de courbes sensuelles et d’une classe inébranlable. Cette inconnue, me fait vivre dans mes battements de cœur. Ce que je n’ai pas pu faire depuis des années déjà. Ce coup de foudre m’a fait comprendre que : " L’amour, existe vraiment". Tous ces coups de tonnerre au creux de mon Âme viennent de me mettre au courant. Je crois que je l’aime déjà trop, pour prétendre pouvoir l’aimer plus encore. Pas besoin de connaître pour aimer. L’amour n’est pas du Savoir. L’amour est un ressenti. On le perçoit. Face à elle qui s’éloigne dans la rue d’à côté, je l’ai compris ! Je la retrouverai, Elle seule m’a permis en 2 secondes de ne pas me perdre pour l’Éternité. "Je la veux, elle m’aura", se disait-il.
Ven 24 Juin 2011, 10:43 par
Authentik sur L'amour en vrac
Avis de recherche............
Moi, le petit moleskine noir, je ne recevrai plus les condifences amoureuses du bel Emmanuel pour sa fée romaine Barbara. Mon périple européen s’est arrêté tristement en ce jour de saint Isidore, oublié sur un véloce acoudoir itinérant lors d’une étape parisienne. Aujourd’hui entre des mains salvatrives, j’attend au méridion le jour où je retrouverai mon père nourricier... A toi, le scribe prolixe, qui sans relâche alimenta de mots plus obsédants et plus forts les uns que les autres mes pages blanches, et avant que ne se referme sur moi le petit élastique, scellant à jamais ton amour secret, sauras-tu comprendre mon itinéraire, du Negresco de Nice jusqu’au château de Foix, puis de la rade de Toulon jusqu’au parc Mirabeau de Tours et pour finalement faire une halte dans le port de La Rochelle, et ainsi me retrouver et restaurer notre complicité interrompue ?
Sam 12 Avril 2008, 07:05 par
Ubertin sur L'amour en vrac
Le coeur et son muet ..
Il était une fois un coeur et un muet
Qui à chaque souffle de leur vie
Se perdaient à bondir et à aimer
Sans autre témoin que le silence.
Un jour, le coeur exposa son souci
Au muet, à l’écoute de sa souffrance.
Celui-ci s’inquiéta de ses forts battements:
-" Petit coeur toi qui est ma voix,
Qu’est ce qui perturbe ton présent?"
Le coeur :
-" Je voudrai exprimer mes sentiments
Mais tu ne m’aides pas avec ta voix
Qui ne dit ni ne crie aucun son
Pour éviter que je me fourvoie"
Le muet :
-" Je veux reconnaître mes torts
Mais ta chamade bloque quelque peu
L’elan de mon souffle courageux
Crois-moi, je fais quelques efforts !"
Le coeur :
-" Excuse moi, mais je ne vois pas toujours le jour
De ces luttes qui barrent le chemin de l’amour."
Le muet :
-"Je sais, je sais... je sais...
C’est...il s’est...je ne sais plus !"
Le coeur :
-" Et que puis je faire pour me montrer,
Pour entrevoir la lueur de mes espoirs ?"
Le muet :
-"Alors pour commencer,
Tes peurs tu dois évacuer,
Et totalement t’abandonner
En ne gardant en toi,
Que la source du plus bel émoi."
Le coeur :
-"Tu ne sais plus ? tu sais,
Je ne sais pas si je pourrais
Tout seul réussir cet ouvrage si secret...."
Le muet :
-"Je retrouverai alors les pensées, les mots,
Les gestes, nous ne ressentirons plus aucun maux...
Toi, moi, lui et son coeur, nous pourrons alors rêver,
vivre la vie et tout ce que l’on peut y désirer."
Le coeur :
-" J’aime de l’ancre ce que tu me décris,
Que ton silence fasse que tu aies raison
Que je ne sois plus baillonnée dans ma prison
Que je sois raison..."
Le muet :
-" Scellons donc ce pacte par écrit.."
Qui à chaque souffle de leur vie
Se perdaient à bondir et à aimer
Sans autre témoin que le silence.
Un jour, le coeur exposa son souci
Au muet, à l’écoute de sa souffrance.
Celui-ci s’inquiéta de ses forts battements:
-" Petit coeur toi qui est ma voix,
Qu’est ce qui perturbe ton présent?"
Le coeur :
-" Je voudrai exprimer mes sentiments
Mais tu ne m’aides pas avec ta voix
Qui ne dit ni ne crie aucun son
Pour éviter que je me fourvoie"
Le muet :
-" Je veux reconnaître mes torts
Mais ta chamade bloque quelque peu
L’elan de mon souffle courageux
Crois-moi, je fais quelques efforts !"
Le coeur :
-" Excuse moi, mais je ne vois pas toujours le jour
De ces luttes qui barrent le chemin de l’amour."
Le muet :
-"Je sais, je sais... je sais...
C’est...il s’est...je ne sais plus !"
Le coeur :
-" Et que puis je faire pour me montrer,
Pour entrevoir la lueur de mes espoirs ?"
Le muet :
-"Alors pour commencer,
Tes peurs tu dois évacuer,
Et totalement t’abandonner
En ne gardant en toi,
Que la source du plus bel émoi."
Le coeur :
-"Tu ne sais plus ? tu sais,
Je ne sais pas si je pourrais
Tout seul réussir cet ouvrage si secret...."
Le muet :
-"Je retrouverai alors les pensées, les mots,
Les gestes, nous ne ressentirons plus aucun maux...
Toi, moi, lui et son coeur, nous pourrons alors rêver,
vivre la vie et tout ce que l’on peut y désirer."
Le coeur :
-" J’aime de l’ancre ce que tu me décris,
Que ton silence fasse que tu aies raison
Que je ne sois plus baillonnée dans ma prison
Que je sois raison..."
Le muet :
-" Scellons donc ce pacte par écrit.."
Mer 15 Fév 2006, 22:23 par
Luna_Lou sur Histoires d'amour
Lettres du désert
Le désert, à l’aube du premier jour.
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Mon ami,
« C’est quitter Dieu pour Dieu... ». En ce dimanche d’automne, j’ai rendez-vous avec la vie. Je quitte la maison de mon Père pour m’incarner en cette petite fille qui voit le jour en un clair matin de la cité phocéenne. Tu vois, tout ce que j’ai vécu je l’ai choisi m’a-t-on dit. En attendant, ce qui est certain, c’est que j’ai commencé par accueillir ce cadeau, voilà bientôt quarante ans : naître aux pieds de Notre Dame de la Garde ! Oui, oui, déjà, elle est là, toute douce et belle à me protéger, à ne pas me quitter des yeux, petite mère du ciel silencieuse et agissant sans tambour ni trompette, mais plus sûrement qu’aucune louve ne le ferait. Dans une petite maternité, le souvenir de st François est entretenu, rue Pupa. Là, je pousse mon premier cri de vivante : j’ai mal, j’ai faim, je suis... C’est dimanche, la messe a lieu à deux pas, j’ai soif. Déjà.
De Marseille, je ne connais tout d’abord que les promenades venteuses des bords de mer. Un goût salé que j’aime à retrouver sur mes lèvres. Le sel et la lumière du monde sont contenus dans ma mémoire. Le cri des mouettes. Les falaises blanches sous un ciel de craie. Une lumière qui ne triche pas, une lumière impudique et joyeuse. Le sable qui vole, vole et nous ferme les yeux. Le vent, c’est aussi mon bon ami. Le coquin, il se glisse partout : il connaît tous nos parcours secrets et vient se blottir au plus tendre, jusque entre nos lèvres. Un chien aboie. Le désert. Une mouette vient fendre le mistral comme par jeu, comme pour s’en moquer et disparaître. De Marseille, j’apprends la tendresse, Mamie, Angèle, ma grand-mère. Certains, tu sais, naissent avec des grands-parents à ne plus savoir qu’en faire. Moi, je n’en avais qu’une et si petite, 1m45, la seule à être assez discrète pour avoir survécu à la guerre. La mort a décidé de l’oublier jusqu’à ce qu’elle ait 74 ans et puis, à son tour, discrètement, ma rescapée a quitté la terre pour aller dans un lieu où les hommes ne se limitent plus, où ils peuvent enfin s’étendre à l’infini.
De Marseille, avec Angèle, je garde un parfum d’amour, de liberté et de gourmandise. Un parfum de vie. Papa me ramène à mes souvenirs de premier âge en me confiant pour les vacances d’été à ma Mamie cadeau, Mamie tendresse, Mamie prière. Les roses blanches de Berthe Sylva nous font pleurer sans même avoir à les effeuiller. Ces roses de la spiritualité, je les retrouverai plus tard, sans savoir ni pourquoi ni comment elles s’imposent à moi, et dans un désir d’inspirer aux petits enfants l’envie de se jeter dans les bras de Marie, je la dessine aux crayons et pastels secs, les bras ouverts et son sein virginal recouvert des roses délicates. Bien sûr, ses fleurs admirables tu les connais, puisque c’est toi qui a décidé du lieu où déposer le sourire accueillant de Marie. Mais je reviens à l’enfance. Lorsque nous étions livrées à nous-mêmes, toutes les deux, Angèle, avait pour sa petite-fille un programme d’été bien rempli dans le but de la faire grossir avec autant de glaces et autres repas de noce qu’il se peut imaginer ! Comme je l’aime, ma Mamie, que ne ferais-je pour l’amour d’elle ?! Même me laisser gaver ! Moi qui ne suis pas matérialiste pour deux sous, je vais m’ancrer au sol de tout mon cœur. Chère Angèle, quelle joie lorsque la balance affichait le résultat tant attendu : victoire provisoire remportée avec force silence, paix et douceur. Les roses blanches, encore et toujours, mais pas seulement, toutes les musiques de sa jeunesse et de la mienne nous accompagnaient : de Maurice Chevalier à Claude François, en passant par la môme Piaf et le grand Jacques pour faire bonne mesure. Oui, et puis, « Mamie, est-ce que je peux faire de la couture pour mes poupées ? » - « Viens donc t’installer à côté de moi, sur la table de jardin, sous la tonnelle couverte de gros raisins blancs ». De gros grains blonds qui recouvraient la pâte de la tarte préparée pour le dessert du soir et dont l’arôme emplissait l’air gorgé de soleil. Mon cher ami, t’ai-je déjà parlé de nos escapades en ville ? Nous partions toutes deux, vite, vite, avec nos petites affaires : moi, un grand chapeau de paille, une capeline couverte de fleurs et de quelques cerises artificielles. Une robe en vichy rose, des petites sandalettes blanches au pied avec des socquettes à fleurs. Heureuse, joyeuses, insouciantes, nous partions. Angèle, toujours impeccable dans ses tailleurs et ses robes bleu marine et blanc. Ses beaux yeux bleus un peu tristes derrière les gros verres de myope envoyaient tant et tant d’amour que je ne me lassais pas de les chercher. Nos conversations bien sages. Les regards approbateurs des usagers de l’autobus. La joie mêlée de fierté de ma grand-mère aux compliments dont on m’abreuvait et qui me lassaient parfois, mais jamais pour l’amour d’elle.
Angèle, que j’aime regarder les deux colombes derrière les lourds verres, je suis trop petite pour comprendre qu’un jour elles prendront leur envol pour ne plus jamais revenir au nid. Il est tôt encore, laissons à l’enfant le soin de se réjouir. Les larmes viennent en leur temps et en mettent tant et tant pour sécher. Angèle, aujourd’hui, pour toujours, je t’aime. Laisse-moi toujours être ta toute petite-fille. J’aurais tant besoin de ta tendresse et de tes prières, ma petite Mamie. J’ai tant de larmes sur mon cœur et que personne ne viendra bercer...
Dim 11 Déc 2005, 08:52 par
dolce vita sur Histoires d'amour
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Sentiment d'un coup de foudre, Avis de recherche............, Le coeur et son muet .., Lettres du désert,Il y a 4 textes utilisant le mot retrouverai. Ces pages présentent les textes correspondant.
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