Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur réconforter
UN PAPA
UN PAPA
*INTRO SOLO : PIANO.
Un papa, c’est l’homme courageux que dieu a créé
C’est celui, sur qui une maman peut s’épauler
Un papa, c’est fort dans l’adversité
C’est celui, sur qui l’on peut toujours compter
Un papa, c’est quelqu’un de merveilleux
Qui sait être présent, quand on a besoin de lui
Qui vous écoute, vous suggère et vous défend de son mieux
Un papa, c’est celui qui peut être l’un de vos meilleurs amis
*REFRAIN X1 :
*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité
Un papa, c’est toujours fier de ses enfants
Quand çà va mal, il vous tend la main pour vous aider
Ses conseils judicieux, vous les appréciez énormément
Et dans les jours moins beaux, il sait vite vous réconforter
Un papa, c’est celui qui sait cacher ses peines
C’est l’homme qui essaiera de ne jamais pleurer
C’est un être au cœur tendre et à l’âme sereine
Un papa, c’est celui qui se sacrifiera pour vous sauver
*REFRAIN X1 :
*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité
Aujourd’hui, c’est moi qui vous remercie mes petits anges
Aujourd’hui, c’est vous trois qui me donner la force et le courage
De pouvoir me relever de si bas, afin de ne plus rester à terre
Et de voir de si haut, ce qu’on a pu détruire avec autant de haine
J’ai tant prié, le cœur exposé à toutes les apparences
Pour vous éviter mes amours, tout un tas de souffrances
Pour que votre maman prenne tout son temps, pour réfléchir
Mais elle a préféré les bras de son amant, pour s’enfuir
*REFRAIN X2 :
*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité
*LE FINAL : SOLO PIANO.
leslarmesducoeur
*INTRO SOLO : PIANO.
Un papa, c’est l’homme courageux que dieu a créé
C’est celui, sur qui une maman peut s’épauler
Un papa, c’est fort dans l’adversité
C’est celui, sur qui l’on peut toujours compter
Un papa, c’est quelqu’un de merveilleux
Qui sait être présent, quand on a besoin de lui
Qui vous écoute, vous suggère et vous défend de son mieux
Un papa, c’est celui qui peut être l’un de vos meilleurs amis
*REFRAIN X1 :
*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité
Un papa, c’est toujours fier de ses enfants
Quand çà va mal, il vous tend la main pour vous aider
Ses conseils judicieux, vous les appréciez énormément
Et dans les jours moins beaux, il sait vite vous réconforter
Un papa, c’est celui qui sait cacher ses peines
C’est l’homme qui essaiera de ne jamais pleurer
C’est un être au cœur tendre et à l’âme sereine
Un papa, c’est celui qui se sacrifiera pour vous sauver
*REFRAIN X1 :
*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité
Aujourd’hui, c’est moi qui vous remercie mes petits anges
Aujourd’hui, c’est vous trois qui me donner la force et le courage
De pouvoir me relever de si bas, afin de ne plus rester à terre
Et de voir de si haut, ce qu’on a pu détruire avec autant de haine
J’ai tant prié, le cœur exposé à toutes les apparences
Pour vous éviter mes amours, tout un tas de souffrances
Pour que votre maman prenne tout son temps, pour réfléchir
Mais elle a préféré les bras de son amant, pour s’enfuir
*REFRAIN X2 :
*Chaque enfant sur terre, a droit à ses deux parents
Même séparés et divisés ; l’amour, et le rôle d’un papa
Ne sont pas de moindre valeur, que l’amour et le rôle d’une maman
Croyez moi…
Si pour une mère, l’enfant est la chair de sa chair
Il est pour le père, le prolongement de l’humanité
*LE FINAL : SOLO PIANO.
leslarmesducoeur
Ven 21 Sep 2007, 07:22 par
leslarmesducoeur sur Le grimoire d'amour
Un grain de sable n'est pas seul sur la plage...
On est tous un grain de sable qui se sent seul au monde, noyée dans une mer de sable...
Je sais ce que c’est que d’être persuadée que l’on finira seule...et je sais que te dire de garder espoir est assez inutile.
Trouver les mots pour te réconforter est assez dur, sache-le, mais je veux aussi que tu saches qu’il y forcément quelqu’un quelque part. Forcément...Sinon, pourquoi serais-tu en vie? Pour quoi aurais-tu envie d’être en vie? tant de fois je me le suis demandé, tant de fois j’ai douté et j’ai flanché, mais comme tu peux le voir, je suis encore là.
La douleur et les cicatrices restent, mais j’ai encore envie de voir le soleil se lever et se coucher et je rêve encore du jour où je ne le verrais plus seule.
Je sais que ça peut sonner comme tous ces éloges débiles de "la vie est belle" et où les gens semblent ne pas avoir les mêmes problèmes que toi parce que leur vie semble si facile...mais peut être que la vie est belle, justement...
Je sais ce que c’est que d’être persuadée que l’on finira seule...et je sais que te dire de garder espoir est assez inutile.
Trouver les mots pour te réconforter est assez dur, sache-le, mais je veux aussi que tu saches qu’il y forcément quelqu’un quelque part. Forcément...Sinon, pourquoi serais-tu en vie? Pour quoi aurais-tu envie d’être en vie? tant de fois je me le suis demandé, tant de fois j’ai douté et j’ai flanché, mais comme tu peux le voir, je suis encore là.
La douleur et les cicatrices restent, mais j’ai encore envie de voir le soleil se lever et se coucher et je rêve encore du jour où je ne le verrais plus seule.
Je sais que ça peut sonner comme tous ces éloges débiles de "la vie est belle" et où les gens semblent ne pas avoir les mêmes problèmes que toi parce que leur vie semble si facile...mais peut être que la vie est belle, justement...
Mer 23 Août 2006, 23:21 par
Lindsey sur Histoires d'amour
Ultra Moderne Solitude
Comme il est doux de se lever à 11 heures sans que personne ne vous dise : «Bon… Tu te lèves ?…»
Comme il est doux de manger quand vous avez faim, ou de vous faire un, deux, trois ti-punch sans craindre d’œil réprobateur…
Comme il est doux de traîner en sportswear, pas sexy du tout, et de ne pas se laver avant… le soir…
Comme il est doux de se sentir décalé par rapport à la vie des gens bien-comme-il-faut…
Comme il est doux de contacter ses chéris préférés quand on est prêt et qu’on en a envie, sans jamais subir…
Comme il est doux de ne pas subir les habitudes, le quotidien, mais au contraire de vivre à fond les meilleurs moments…
Mais, mais, mais… Le luxe de cette liberté a un prix…
Personne à qui parler quand vous êtes mal.
Personne pour s’occuper de vous quand vous êtes malade et cloué au lit.
Personne pour vous réconforter quand vous avez le spleen…
Personne pour partager sur un film, une musique, un bon repas, une discussion…
Personne pour faire évoluer une relation dans le partage de choses plus profondes, de qui l’on est, de ce que l’on veut donner à l’être aimé…
Personne à qui dire « Je t’aime »…
Dilemme, dilemme.
Spleen et idéal, comme dirait mon ami Baudelaire, dont j’aurais aimé être la muse...
Comme il est doux de manger quand vous avez faim, ou de vous faire un, deux, trois ti-punch sans craindre d’œil réprobateur…
Comme il est doux de traîner en sportswear, pas sexy du tout, et de ne pas se laver avant… le soir…
Comme il est doux de se sentir décalé par rapport à la vie des gens bien-comme-il-faut…
Comme il est doux de contacter ses chéris préférés quand on est prêt et qu’on en a envie, sans jamais subir…
Comme il est doux de ne pas subir les habitudes, le quotidien, mais au contraire de vivre à fond les meilleurs moments…
Mais, mais, mais… Le luxe de cette liberté a un prix…
Personne à qui parler quand vous êtes mal.
Personne pour s’occuper de vous quand vous êtes malade et cloué au lit.
Personne pour vous réconforter quand vous avez le spleen…
Personne pour partager sur un film, une musique, un bon repas, une discussion…
Personne pour faire évoluer une relation dans le partage de choses plus profondes, de qui l’on est, de ce que l’on veut donner à l’être aimé…
Personne à qui dire « Je t’aime »…
Dilemme, dilemme.
Spleen et idéal, comme dirait mon ami Baudelaire, dont j’aurais aimé être la muse...
Lun 05 Juin 2006, 17:55 par
Lorely sur La vie à deux
Frère indien...
Université du Colorado. Années 90. Peuple Jemes Pueblo. Peuple des Indiens du Nord, près d’Albuquerque, Nouveau Mexique. Un jeune étudiant. Très droit dans son cœur, dans tout ce qui se dégage de lui. Une douceur un peu enfantine. Mais décidé, très fier. Un souvenir, douloureux mais digne, celui des Wounded Knees ; un massacre, celui causé par le mensonge, la trahison, une parole que les blancs n’ont pas su tenir... L’université du Colorado a refusé le droit aux étudiants indiens de faire une représentation de danse sacrée le jour du match très prisé des Buffalo, jugeant que « ce n’est pas le lieu pour ce genre de « chose » ", pas le lieu pour commémorer la tragédie - trop de monde. Les genoux ensanglantés. L’horreur. Les plus grands chefs indiens se faisant massacrer avec leur peuple. Sur leur visage, dans leurs yeux, l’incompréhension de s’être fait trahir par ces hommes, ces grands chefs de guerre blancs qui avaient donné leur parole. Giono les aurait appelés des radis creux : « la parole fait l’homme ou l’homme ne vaut rien »... Oui, les blancs avaient usé de leur force de persuasion et puis, s’étaient comportés comme des lâches, comme des traites, ils avaient encerclé les indiens sans arme comme du bétail mené à la boucherie... Félonie. Le souvenir cuisant dans la mémoire de l’homme blanc, de sa faute. Le rouge de la honte à son front. Oui, j’ai eu honte avec mes frères blancs. J’ai pleuré de découragement et de dégoût : comment peut-on agir ainsi, c’est indigne de l’homme ?! Oui, j’ai pleuré avec mes frères indiens. A genoux...
Dans la petite salle où notre locuteur Towa venait, nous étions généralement en face l’un de l’autre, un micro entre les deux. J’avais un profond respect pour lui. Il le savait sans que je n’en dise rien. Ces longues heures de répétition sur cette langue à tons à la mélodie si pure : "haut-bas-haut », etc. ; les tons changeant le sens des mots, les tons dont la valeur est distinctive. Ces phrases répétées lentement, patiemment, jusqu’à ce que nos oreilles perçoivent les différentes intonations. Et au delà du langage, j’intègre ce qui est propre à la culture de mon frère, k. Sh., frère indien, qui protège son peuple de l’homme blanc, qui sait entourer de silence les questions indiscrêtes, hélas, non sans raison. Parfois je lui souris pour le réconforter, lorsque mes confrères vont trop loin. Il sait. Il me sourit en retour. Nous sommes solidaires. Cela, même le chairman du Département de Linguistique l’a compris. J’ai droit du même coup à des traitements de faveur de la part de Kevin. Il ne s’impatiente jamais lorsque la Française passant du towa à l’anglais et parfois au français pour fluidifier sa pensée, prend son temps. Bien sûr, le nom indien de Kévin, je ne le connais pas, seuls ceux de son peuple ont accès à ce savoir. Et puis, ce nom change avec les divers états d’homme : bébé, garçon, adolescent... Tout un rituel autour de cela. Des rites initiatiques qui font défaut dans notre société industrielle où la machine et la pensée froide et cartésienne ont pris le pas sur l’humanisme. On nous somme d’être productifs, déplaçables, jetables ; nous produisons, le travail n’est plus à notre service nous sommes au service du travail. On ne fait plus grandir le cœur de l’homme mais un outil. Des numéros, des matricules, des corps sans âme. Je repense à cette vie simple parce que recherchant l’unité et cette philosophie cosmologique, ce respect universel des êtres et de l’univers qui transpirait dans toute l’attitude simple, digne et si noble du jeune étudiant. Cet amour enfin que je ne retrouve pas chez l’homme blanc qui cultive les paradoxes et se méfie de la simplicité du cœur, l’homme blanc qui est passé maître en matière de duplicité. Ce faisant il se perd, mais le sait-il ? Pour Kevin et son peuple, la place de l’homme est juste ; non pas considéré comme un tout puissant, ou placé sur une échelle sociale, mais comme un vivant parmi les vivants. Un choyé dans un monde merveilleux qui lui procure toutes choses utiles à la vie, à son accomplissement de fils d’homme. Mais pour y avoir droit, pour le mériter il faut être intègre, en prendre soin, être respectueux de soi et de l’autre, un dans tout ce qu’on est, un dans le tout. A terme, il en va de même de chacun - où qu’il soit - même si on n’en a pas conscience ; ainsi, par exemple, le manque de respect de la nature ne cesse de revenir sur nous comme un boomerang. Mon ami, mon frère, qui m’avais testée au fil des rencontres et qui m’avais offert de venir assister aux fêtes de fin d’années chez ton peuple. Un privilège auquel je fus sensible au plus haut point. Combien de blancs avaient eu cet honneur ? C’était le cadeau le plus merveilleux je crois que l’on ait pu me faire. M’accueillir en profondeur. Kevin, je n’ai pas pû venir, hélas, tu le sais, la vie, l’amour en a décidé autrement ; mais dans mon cœur, je continue de penser à vous, d’être auprès de vous, solidaire de votre lutte, afin que l’homme blanc ne vous écrase pas avec sa grosse machine à uniformiser. Afin que votre langue et votre culture survivent, elles qui furent les seules à ne pas subir l’influence de l’anglais ou de l’espagnol, ces langues dominantes et tout ce qu’elles véhiculent. Et ce, grâce à votre pugnacité. Votre refus de renoncer à ce qui vous habite. Votre force intérieure. Je n’ai jamais pu mettre en mots tout ce que mon coeur contenait pour ton peuple et pour toi. Je sais que je n’en avais pas besoin, tu me comprenais au delà de toute parole. Mais aujourd’hui, j’ai envie de témoigner et d’autant plus fort que votre valeur humaine est, hélas, menacée : oui, vous êtes à mon cœur parmi les plus beaux enfants de l’homme que je n’ai jamais eu la joie d’approcher ; peut-être parce que les plus vrais. Je suis fière de vous avoir connus, je suis fière du défenseur farouche et pourtant si humble et doux que tu étais et, je l’espère, que tu es encore. Puisse l’Esprit te guider et t’accompagner tout au long de ton « indien path » avec tes frères et soeurs. Dans mon cœur, il y a toujours cet enfant qui montre du doigt l’écureuil et qui dit d’une voix claire : « i-ini, i-ini, i-ini, i-ini » ! !
Kevin, je t’ai rendu hommage pour tout ce que tu es et que je ne serais jamais, pour tout votre mystère, pour toute votre beauté, toute votre unicité, afin que vous ne mouriez pas...
Dans la petite salle où notre locuteur Towa venait, nous étions généralement en face l’un de l’autre, un micro entre les deux. J’avais un profond respect pour lui. Il le savait sans que je n’en dise rien. Ces longues heures de répétition sur cette langue à tons à la mélodie si pure : "haut-bas-haut », etc. ; les tons changeant le sens des mots, les tons dont la valeur est distinctive. Ces phrases répétées lentement, patiemment, jusqu’à ce que nos oreilles perçoivent les différentes intonations. Et au delà du langage, j’intègre ce qui est propre à la culture de mon frère, k. Sh., frère indien, qui protège son peuple de l’homme blanc, qui sait entourer de silence les questions indiscrêtes, hélas, non sans raison. Parfois je lui souris pour le réconforter, lorsque mes confrères vont trop loin. Il sait. Il me sourit en retour. Nous sommes solidaires. Cela, même le chairman du Département de Linguistique l’a compris. J’ai droit du même coup à des traitements de faveur de la part de Kevin. Il ne s’impatiente jamais lorsque la Française passant du towa à l’anglais et parfois au français pour fluidifier sa pensée, prend son temps. Bien sûr, le nom indien de Kévin, je ne le connais pas, seuls ceux de son peuple ont accès à ce savoir. Et puis, ce nom change avec les divers états d’homme : bébé, garçon, adolescent... Tout un rituel autour de cela. Des rites initiatiques qui font défaut dans notre société industrielle où la machine et la pensée froide et cartésienne ont pris le pas sur l’humanisme. On nous somme d’être productifs, déplaçables, jetables ; nous produisons, le travail n’est plus à notre service nous sommes au service du travail. On ne fait plus grandir le cœur de l’homme mais un outil. Des numéros, des matricules, des corps sans âme. Je repense à cette vie simple parce que recherchant l’unité et cette philosophie cosmologique, ce respect universel des êtres et de l’univers qui transpirait dans toute l’attitude simple, digne et si noble du jeune étudiant. Cet amour enfin que je ne retrouve pas chez l’homme blanc qui cultive les paradoxes et se méfie de la simplicité du cœur, l’homme blanc qui est passé maître en matière de duplicité. Ce faisant il se perd, mais le sait-il ? Pour Kevin et son peuple, la place de l’homme est juste ; non pas considéré comme un tout puissant, ou placé sur une échelle sociale, mais comme un vivant parmi les vivants. Un choyé dans un monde merveilleux qui lui procure toutes choses utiles à la vie, à son accomplissement de fils d’homme. Mais pour y avoir droit, pour le mériter il faut être intègre, en prendre soin, être respectueux de soi et de l’autre, un dans tout ce qu’on est, un dans le tout. A terme, il en va de même de chacun - où qu’il soit - même si on n’en a pas conscience ; ainsi, par exemple, le manque de respect de la nature ne cesse de revenir sur nous comme un boomerang. Mon ami, mon frère, qui m’avais testée au fil des rencontres et qui m’avais offert de venir assister aux fêtes de fin d’années chez ton peuple. Un privilège auquel je fus sensible au plus haut point. Combien de blancs avaient eu cet honneur ? C’était le cadeau le plus merveilleux je crois que l’on ait pu me faire. M’accueillir en profondeur. Kevin, je n’ai pas pû venir, hélas, tu le sais, la vie, l’amour en a décidé autrement ; mais dans mon cœur, je continue de penser à vous, d’être auprès de vous, solidaire de votre lutte, afin que l’homme blanc ne vous écrase pas avec sa grosse machine à uniformiser. Afin que votre langue et votre culture survivent, elles qui furent les seules à ne pas subir l’influence de l’anglais ou de l’espagnol, ces langues dominantes et tout ce qu’elles véhiculent. Et ce, grâce à votre pugnacité. Votre refus de renoncer à ce qui vous habite. Votre force intérieure. Je n’ai jamais pu mettre en mots tout ce que mon coeur contenait pour ton peuple et pour toi. Je sais que je n’en avais pas besoin, tu me comprenais au delà de toute parole. Mais aujourd’hui, j’ai envie de témoigner et d’autant plus fort que votre valeur humaine est, hélas, menacée : oui, vous êtes à mon cœur parmi les plus beaux enfants de l’homme que je n’ai jamais eu la joie d’approcher ; peut-être parce que les plus vrais. Je suis fière de vous avoir connus, je suis fière du défenseur farouche et pourtant si humble et doux que tu étais et, je l’espère, que tu es encore. Puisse l’Esprit te guider et t’accompagner tout au long de ton « indien path » avec tes frères et soeurs. Dans mon cœur, il y a toujours cet enfant qui montre du doigt l’écureuil et qui dit d’une voix claire : « i-ini, i-ini, i-ini, i-ini » ! !
Kevin, je t’ai rendu hommage pour tout ce que tu es et que je ne serais jamais, pour tout votre mystère, pour toute votre beauté, toute votre unicité, afin que vous ne mouriez pas...
Mar 30 Mai 2006, 22:17 par
dolce vita sur Un monde parfait
Dans mes bras.
« Prends moi dans tes bras » me demandait un jour ma compagne. Je ne comprenais pas, mais j’ai été touché par tant de simplicité sincère, alors je l’ai prise dans mes bras.
Plus tard, bien plus tard, une autre compagne ne me le demandait pas, mais venait s’y lover et s’y endormir. Dans mes petits bras malhabiles.
Et après l’amour, il y est aussi, ce moment, des fois. Bien trop rarement à mon goût finalement. Dans un abandon total, je m’endors sur toi dans une paix sans nom, ou c’est toi qui t’endors dans mes bras, ton petit visage collé à la peau de mon cœur heureux.
Tu vois ?
Aujourd’hui, je voudrais prendre quelqu’un dans mes bras. Encore me sentir à la fois cette terre d’accueil et par ce geste réceptif donner du mieux que je peux ce qui va la réconforter pour des raisons que j’ignore.
Prendre quelqu’un dans ses bras, c’est encore plus beau que de lui faire l’amour, je trouve. Cela demande tellement de force et de sincérité. Peut être parce qu’à ne pas bouger on entend mieux le cœur alors...
Je n’ai pas souvent pris mes parents dans mes bras, et vice versa. C’est dommage, c’est un geste d’amour si beau, si noble, si fort, un cadeau simple que l’on pourra offrir à un autre en partage.
Si un jour je suis papa d’une petite fille, je la prendrai dans mes bras.
Plus tard, bien plus tard, une autre compagne ne me le demandait pas, mais venait s’y lover et s’y endormir. Dans mes petits bras malhabiles.
Et après l’amour, il y est aussi, ce moment, des fois. Bien trop rarement à mon goût finalement. Dans un abandon total, je m’endors sur toi dans une paix sans nom, ou c’est toi qui t’endors dans mes bras, ton petit visage collé à la peau de mon cœur heureux.
Tu vois ?
Aujourd’hui, je voudrais prendre quelqu’un dans mes bras. Encore me sentir à la fois cette terre d’accueil et par ce geste réceptif donner du mieux que je peux ce qui va la réconforter pour des raisons que j’ignore.
Prendre quelqu’un dans ses bras, c’est encore plus beau que de lui faire l’amour, je trouve. Cela demande tellement de force et de sincérité. Peut être parce qu’à ne pas bouger on entend mieux le cœur alors...
Je n’ai pas souvent pris mes parents dans mes bras, et vice versa. C’est dommage, c’est un geste d’amour si beau, si noble, si fort, un cadeau simple que l’on pourra offrir à un autre en partage.
Si un jour je suis papa d’une petite fille, je la prendrai dans mes bras.
Lun 23 Jan 2006, 21:13 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Il s'en va....
Un jardin au coucher du soleil.
Sous un arbre un banc.
Dessus deux formes:
Un couple.
Elle,tête sur son épaule à lui.
Et lui avec sa main sur sa hanche à elle.
Un long voyage annoncé.
Un treissaillissement au fin fond de son etre,
et une larme sur sa jolie joue.
Conscience du mal occasionné,
envie de réconforter,
deux corps entrelaçés,
de douces paroles échangées,
des promesses formulées,
un baiser tendre et passionné.
Réconfort à moitié prodigué,
car pensée calmée,
mais âme toujours troublée.
Sous un arbre un banc.
Dessus deux formes:
Un couple.
Elle,tête sur son épaule à lui.
Et lui avec sa main sur sa hanche à elle.
Un long voyage annoncé.
Un treissaillissement au fin fond de son etre,
et une larme sur sa jolie joue.
Conscience du mal occasionné,
envie de réconforter,
deux corps entrelaçés,
de douces paroles échangées,
des promesses formulées,
un baiser tendre et passionné.
Réconfort à moitié prodigué,
car pensée calmée,
mais âme toujours troublée.
Mer 28 Juil 2004, 19:19 par
mejnour sur La vie à deux
Ecrire sur réconforter
UN PAPA, Un grain de sable n'est pas seul sur la plage..., Ultra Moderne Solitude, Frère indien..., Dans mes bras., Il s'en va....,Il y a 6 textes utilisant le mot réconforter. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
Tes désirs sont des ordres J'ai lu | |
L'eau à la bouche | |
Récits coquins des plaisirs défendus J'ai lu | |
Homo erectus Gallimard | |
La femme de papier | |
Le bandeau J'ai lu | |
Libérer son écriture et enrichir son style Editions Victoires | |
Le baton et la carotte La Musardine | |
Proposition perverse | |
Dictionnaire des idées suggérées par les mots : trouver le mot juste Le Livre de Poche |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Ven 22 Nov 2024, 00:23
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 132 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 132 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 357 le Jeu 21 Nov 2024, 19:25
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes