C'était en juin....(suite 2)

Mon cœur, de douleur, se met à crier
Sensation qu’on m’arrache à toi
Pourquoi je pense à toi ?
Tu n’as pas le droit, pas comme ça
Pas maintenant, pas sans toi
Triste et mélancolique
Je refuse cette sortie d’artiste buccolique
Ma tête est éparpillée
Te rends-tu compte, je suis bousillée
Vidée
Anéantie

Je peux attendre mon heure maintenant
Salvatrice et insignifiante,
Soumise je suis pratiquement délirante,
Mon cœur suinte de tristesse, le seul médicament
Tu ne peux plus me le donner
Tu ne peux plus me le donner.

C’est une autre dimension sans toi
Les nuages ne me font plus rêver
Je rentre dans l’ère sans sentiment
Le langage des oiseaux n’est plus du tout gai
Voilà ce qu’il se passe dans ma tête là
Tu tentes de sortir de ma vie violemment
Et je ne veux pas de cette sortie
Aucune sortie
A ma façon te piéger,
Avec mes mots te retrouver
Dans ma tête, dans mon ventre, dans mon âme inconsolée
Le verbe aimer, je jure
Ne jamais prononcer, terminer, cassure
Violence du choix
Cœur allégé pour toi
Situation en osmose avec ce que Toi tu souhaitais
Je dois comprendre, réagir calmement,
Penser encore à toi, lentement,
Meilleurs passages de ma vie rappelés
Les moments rares, beaux, purs, intenses
Que j’ai eu la chance de partager
Avec toi
Tu as choisi… l’instant de séparation
Calculé ? Non
Je ne pense pas
Je n’y crois pas
C’est juste comme ça
Je te quitte et voilà….
Triste surprise de cette décision
C’est la meilleure, tu as raison
Mais merde, combien j’ai mal, souffre, saigne, pleure
Pour quelle raison effacer ce bonheur
La peur d’affronter la ?
La peur au ventre ? C’est ça ? C’est vrai ?
L’Amour, le vrai
Nous l’avons effleuré
Nous avons joué avec, caressé,
Nous le tenions à bout de bras
Narguant tous ceux qui ne le connaissaient pas….
Dim 18 Avril 2004, 23:00 par à mon étoile sur L'amour en vrac

C'était en juin....(suite)

Voilà
T’es parti et je suis là
Connais-tu le cri de l’arbre qui a perdu son ombre ?
Sais-tu ce qu’est ma vie dans le sombre ?
Imagines-tu un instant la sensation de vide incontrôlée,
Entends-tu cette souffrance immodérée ?
Pleures-tu aussi dans ton cœur ?
Est-ce que les images de ce court bonheur
Te remontent dans la tête intensément ?
Je suis un nuage sans ciel
Une étoile perdue, oubliée,
Un vent sans arbre sur qui se poser,
Une abeille triste dégoûtée du miel.

Demain le jour ne se lèvera plus
Des oiseaux, leur gazouillis je n entendrai plus
Plus rien autour de moi
Ne réveillera aucun émoi

T’oublier, tourner la page, recommencer,
Vivre, se battre, ne pas tomber,
Retenir en terme de sentiments
Mes mots, mes pensées, et paradoxalement,
D’être honnête, continuer….
Cette hémorragie du cœur arrêter….

T’oublier, ce mot n’évoque rien
T’oublier, ce n est pas rien
T’oublier, zapper, ne pas se rappeler
T’oublier, que dans ma vie tu es passé
T’oublier et que de toi je suis dépendante….
T’oublier et que de moi, je suis défaillante….
T’oublier et que de nous savoir que nous existons
T’oublier et que des adultes nous ne serons….
C’est au dessus de mes forces, je suis épuisée
Il m’est insupportable l’idée que cela cesse
Torturée au plus haut point de ma faiblesse
Putain, pourquoi ça a commencé….

C’est au dessus de mes forces, je t en prie
Faut pas qu’on s abandonne
Y’a eut maldonne
J’ai certainement pas compris

J’ai jamais voulu de cette vie là
Jamais pensé que ça m arriverait comme ça
Jamais imaginé que tu me laisserais là
Jamais souhaité avoir autant besoin de toi

Je pleure des larmes de vent
J’insulte les vivants
Je hais cette vie sans toi
Ma place n’est plus ici : errance dans le désarroi
À la recherche de cette raison, à toi
C’est impossible, je n y crois pas
Refus de la
C’est trop difficile
Je ne peux accepter
Tu as visé dans le mile
En plein dedans, pas à côté
Dim 18 Avril 2004, 22:59 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Interrogation

manque les réponses à mes questions,
manque les mots en terme de sensations,
manque une vie, une autre, une mieux
manque un mot, une phrase, une rime à envieux,

dis-moi, est-ce possible de conjuguer
à plusieurs êtres le verbe aimer ?
dis-moi, est-ce possible de s’envoler
vers des cieux magiquement constellés ?

je naviguais dans un monde d’ombres
j’y ai trouvé, j’y suis restée, dans le sombre...
et soudain une lueur, une clarté
comme si tout pouvait s’arranger....

est-ce aussi simple pour toi ?
quels ressentis envers moi ?
est-ce aussi douloureux ?
le fait d’être enfin heureux ?

le coeur qui bat la chamade,
mais non, pas une boutade,
triste
de nos vies croisées...

en fait, tu sais, j’ai trouvé une sorte d’explication
à ma vie, le pourquoi je suis ici : je suis en mission
mission d’amour
mission sans détour....

pourquoi à chaque battement de cil
pourquoi je serais trop sensible ?
pourquoi en terme de sentiments
pourquoi j’en ai besoin, je le sens....

la vie nous réserve encore des évènements,
des doux, des tendres, des beaux, des violents,
pour quelle raison j’arrive à aimer
plusieurs âmes, à en crever ?

tu vois, que d’interrogations
nombreuses questions,
auxquelles je ne trouve de réponse
et dans ma tête une voix me dit : vas y fonce !

alors bon, virtuellement, c’est incroyable
même connection mentale, c’est effroyable...
de nos délires nous avons dérapé
vers quelque chose que je ne puis exprimer...
Dim 18 Avril 2004, 18:58 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Je ne pleure pas... je souris

Ariel a écrit:
le Bonheur, c’est tout ce qui arrive entre deux emmerdes.


Une de nos connaissances communes m’aidera à te répondre ...

"Le bonheur c est pas grand chose, juste du chagrin qui se repose." (Leo Ferre.)

Mais je pense que le chagrin est une belle chose, qui permet souvent de trouver en soi ce que l’on croyait perdu ou inexistant, qui permet de voir que nous sommes humains.
Et entre ces périodes de lucidité, il y a le bonheur, le moment où l’on perd tout contact avec la réalité, où nos rêves la remplacent, où le monde n’existe plus.


La marquise... hors réalité
Mar 13 Avril 2004, 15:38 par la marquise de sade sur Citations

La libertine...

Citation:
"Le libertin, c’est celui qui les aime toutes, sans appartenir à aucune".


Que dire de la libertine?

De celle qui excite leurs appétits sous ses airs mâtines
Qui d’un déhanchement les transforme en nougatine
Fondant entre ses mains, cédant sous ses lèvres

De celle qui réveille la bête et les emporte loin de la réalité
Qui d’un sourire les fait débiter des absurdités
Pensant qu’ils la garderont, ils deviennent chèvres

De celle qui possède leur coeur, leur corps
Qui d’un baiser langoureux leur fait atteindre des records
Sachant qu’il ne s’agit que d’hors-d’oeuvre

De celle qui obsède leur âme, leur sexe
Qui d’un coup de langue les laisse perplexe
Imaginant qu’eux seul lui donneront la fièvre

De celle qui vole les maris, débride les plus fidèles
Qui d’une attention nouvelle envahit leur citadelle
Oubliant quelques heures leur vie mièvre


De la libertine, comblant les hommes
Jouant de leur corps et de de leur âme
Profitant de leurs faiblesses pour les faire renaître
Exacerbant ses propres faiblesses pour naître
Réclamant la place d’amante, voulant toujours la flamme

C’est celle qui est aimée de tous,
Détestée de toutes...
Sans appartenir à aucun,
Une petite part de nous toutes ...
Sam 10 Avril 2004, 09:48 par la marquise de sade sur Citations

C'est toujours la première fois

Elle était là, belle, souriante... charmante timide ! Tranquille, belle inconnue entourée de la faune locale.
Et moi pauvre misérable, je ne voyais plus qu’elle aime ...
C’est mon jour de chance, on me présente.

Balbutiements, banalités, et puis c’est soudain un cocon qui se forme. Plus rien n’est comme avant, le temps s’arrête, on est nombreux mais plus que deux au monde... Comme deux amis connus depuis toujours, rires et sérieux, pics et touches se multiplient à l’infini... Le bien-être m’envahit et je ne souhaite plus que cela s’arrête...

Malheureusement, la frappe à la porte et c’est le départ! Triste d’une fin, mais heureux d’un commencement.
Nous nous retrouvons occasionnellement, pour retourner dans ce cocon ou plus rien n’a d’importance que notre complicité... Avec cette impatience de l’adolescent qui voudrait la prendre dans ses bras pour lui offrir toutes les vagues d’amour qui submergent son coeur et sa tête, mais aussi avec la sagesse de l’ancêtre profitant de l’instant présent tellement précieux qu un geste trop brusque puisse briser le joyau...

Et chaque fois est comme une première fois... Comme si je ne connaissais rien d’autre.
Dans la passion il n y a pas de raison il n’y a qu’un commencement... mais un commencement infini!
En espérant la suite...
Jeu 08 Avril 2004, 13:21 par Loyd sur La première fois

un 14 juillet à Paris

Nous sommes descendus à Louvre-Rivoli. Le soleil qui inondait Paris nous avait décidé à flâner au gré de nos envies. Face à toutes les merveilles qui s’offraient à nous, nous avons hésité. Puis opté pour les bords de Seine tout proches pour démarrer notre ballade. Le lieu d’arrivée était connu : la gare Montparnasse. Un train m’y attendait en fin d’après midi. Le parcours jusqu’à ce point n’avait qu’un guide : notre curiosité.

Nous voilà donc tous les quatre à déambuler sur les bords du fleuve. Le soleil qui reflète à sa surface lui donne un aspect lisse et brillant, inhabituel pour ces eaux saumâtres. Il y a là un couple d’amis, toi … et moi. On s’est connu à l’université. La vie nous a séparé mais les liens sont restés. Nous essayons de nous revoir aussi souvent que possible, malgré la distance et le temps qui passe. Autant le dire tout de suite, il y a longtemps que tu ne me laisses pas indifférent, même si je n’ai jamais osé te l’avouer.

Nous progressons sur les berges. Nos deux amis main dans la main et nous deux, l’un à coté de l’autre, si proches et si éloignés pourtant. Je me dis que la vie est nulle en géométrie, que notre petit groupe serait plus symétrique si mon bras entourait tes épaules dévêtues. De temps à autre nous nous éparpillons pour laisser passer un jogger du dimanche matin ou un roller man trop pressé. Dans ces moments là j’ai l’impression qu’on me bouscule, qu’on m’agrippe pour me séparer de toi. Je voudrais tellement sentir ta peau contre la mienne. A ce moment là je ne sais pas que quelques mois plus tard cette peau du désir ne prendra pas à la greffe amoureuse. Le rejet sera brutal et froid. Chirurgical. Ce jour là je ne savais pas que le début de ce récit serait la fin de notre histoire…

Déjà le Pont Royal et une envie de passer de l’autre côté (nous avions la veille fait honneur de notre présence aux jardins des Tuileries). Sur les hauteurs du pont, l’horizon dégagé nous impose un arrêt. L’impression de flotter au dessus du fleuve et de pouvoir ainsi glisser de monuments majestueux en merveilles architecturales, est grisante. Nous ne parlons plus, nos huit yeux regardent loin devant eux. Quelle chance d’être là ! … là et ensemble. Au bout de quelques minutes d’ir nous étions prêts à reprendre notre chemin. Mais, après quelques pas, nous nous sommes aperçus, tous les trois, que tu ne nous suivais pas. Tu étais restée là, accoudée à la rambarde, le regard lointain …tu semblais tellement perdue dans tes pensées que tu ne t’étais même pas rendue compte que nous partions. Je me disais alors – j’espérais – que tes tourments étaient proches des miens, que tu fustigeais la vie de sa maladresse, que tu maugréais contre moi de ne pas te prendre dans mes bras, là, maintenant, tout de suite ! que tu me haïssais de ne pas te dire que je t’aimais …mais vas y, bon sang ! Qu’attend tu pauvre fou ? Je ne savais pas à ce moment là que l’amour pouvait faire rêver à des choses impossibles, faire croire accessible l’inaccessible, transformer un geste ou un mot insignifiant en un soupçon de passion enflammée. L’amour rend aveugle dit-on. Il peut aussi améliorer la vue, en vous faisant voir des choses qui n’existent même pas en
Dim 21 Mars 2004, 23:02 par la_tulipe_noire sur La vie à deux

Errance sur les rives de l'incertitude

4h est loin encore,
demain c’est déjà aujourd’hui,
moins loin, mais encore si loin d’attendre encore un peu.
Le sommeil toujours fini par l’emporter,
et d’hier, aujourd’hui et demain
il ne fera plus qu’un.

4h est loin encore,
demain est déjà aujourd’hui,
d’incertitudes il demeure,
d’inattendu il aurait pu être.
Les cartes n’ont peut être pas de valeur identique
suivant qui les tient en main.

4h est loin encore,
si proche pourtant,
mais si inconnu, si insondable.
4h et Paris dormira encore un peu,
au loin, si loin de tout autre destination.

4h c’est bientôt,
1h, 60mn, 3600 secondes,
et de temps au détail s’agrandit alors sa distance,
d’interrogation sans réponse,
de pourquoi et de non.
4h c’est du rêve,
4h n’est peut être pas réalité,
4h sera peut être éphémère de ce jour.

4h et toujours 4h, qui,
telle une horloge de ses tic tac,
éloigne obsessionnellement le sommeil.
4h et le temps qui passe,
4h et la fuite peut être,
4h et les je veux,
mais les pourquoi aussi qui agressent.

4h et ce sera l’instant alors,
d’affronter ou de sombrer.

4h et s’il n’est pas trop tôt,
il pourrait être trop tard.

4h et je ne sais plus,
4h s’il l’était déjà,
4h de temps écoulé,
4h de temps perdu,
4h de rapprochement,
4h aussi l’éloignement.
4h le risque se paie
4h ne vaincra pas pour autant.

4h, 4h, 4h,
un chiffre,
une lettre,
et tout semble tenir à ce fil.

4h, 4h, 4h,
telle une montagne à gravir,
et d’une falaise à plonger.

4h, 4h, 4h,
pourquoi pas,
soyons fous et osons.

4h, 4h, 4h,
le temps s’égraine encore et toujours,
irrémédiablement.

4h, et le sommeil l’emporte,
4h, si proche du temps,
4h, la peur au ventre,
4h, la fuite en avant,
4h, affronter est trop dur,
4h, le doute sera-t-il alors vainqueur?

4h, je vous quitte,
tous les dormeurs ne seront pas présents,
sur les heures qui s’en suivront,
les distances glisseront,
le temps s’ecoulera encore,
et les questions s’envoleront.

4h, Paris dort encore,
4h, je m’endors.
Sam 20 Mars 2004, 15:45 par Ri1kedesBêtises sur L'amour en vrac

L'un sans l'autre

Une guerre qui n’a rien d’une guerre et c’est mieux ainsi! On pourrait conclure sur cette fameuse citation qui serait une sorte de réconciliation:

Citation:
Les femmes (i.e. les hommes), on ne peut pas vivre avec mais on ne peut pas vivre sans


Tourbillons positifs qui nous ménent vers la douce folie de la passion, ou tourbillons négatifs nous menant à grand pas vers la haine. Ne dit on pas qu’il n’y qu’un pas entre l’un et l’autre. On va finir par revenir à cet équilibre que cherche le couple, a la fois cherchant les opposés pour la découverte et les similitudes pour la facilité et le calme.
Une réalité incroyable. Nous sommes tellement différents mais aussi tellement proches...

Enfin je me permettrais de faire une proposition sortant de notre guerre pour arriver au point inverse: La Passion! Sa beauté, son exagération, sa folie... Tout ce qui fait par Amour... Jusqu’au point d’en perdre la tête...

Loyd Passionement vôtre aime
Jeu 26 Fév 2004, 13:42 par Loyd sur Citations

C'est pas toujours aussi beau

Déja dans un premier temps bien mon salut à tout le monde

J’ai lu avec attention les posts dans cette rubrique. J’ai été agréablement surprise mais je voulais quand même rajouter quelques petites choses.

Toutes ces histoires d’amour j’y ai cru aussi. Room, mp, mail, sms et les heures passées au téléphone (d’ailleurs vla les factures tsur ) .J’y ai cru une première fois puis une deuxième et une troisième. Après j’ai dit ça suffit. Car même si il y a eu de bons moments je crois que le retour à la n’en a été que plus douloureux. Si j ai des regrets ? oui énormes, car en fait ce qu il ne faut pas oublier de dire c’est que la plupart du temps sur le net on trouve des hommes d’un soir et quand ils vous complimentent en mp il faut savoir qu’à côté il y a d’autres mp dans le même style. Je ne dis pas que tous les mecs sont comme ca car j’ai bien eu des copains qui pleuraient car il s’étaient fait avoir aussi.

Je dis ça pour les gens qui ne sont pas habitués aux tchats. Les histoires précédentes sont très belles et je suis contente pour ces internautes mais n’allez pas croire que vous trouverez forcément l’homme de votre vie sur internet.

Bon j’espère que vous m’en voudrez pas trop ouin mais j’avais besoin de le dire.
Mar 10 Fév 2004, 21:13 par pyjama sur Amour internet

On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd

16 ans...
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...

Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...

Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...

A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!

A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Mer 04 Fév 2004, 12:26 par MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac

Retour au bureau

Si je la vois le matin, c’est irrémédiable: la journée est foutue.

C’est idiot, je pourrais faire semblant, utiliser un ton social impersonnel, lui demander comment ça va sans en avoir rien à faire, et tout ça et tout ça. Mais non ça ne passe pas.

Je lui dit bonjour et son éclat me brûle, mon cœur s’emballe et il faut que je donne le change, si possible en essayant de faire progresser les choses où d’en prendre la mesure. Je suis à peine capable de lui dire bonjour…

Ce sentiment d’échec me mine, non pas parce que je ne gagne pas, mais parce que je suis peut-être en train de perdre. Je me dis qu’au moins je fais passer un message bien malgré moi. Ma gène ne doit pas être invisible surtout aux yeux d’une femme, qui, à mon sens, doit savoir repérer ça. C’est amusant, je me doutais qu’après cette soirée, où finalement on s’est un peu rencontré, nos bonjours seraient emprunts de cette même gène qui se dégageait quand on se rencontrait dans les couloirs. Comme j’aurais préféré avoir tort. Comme j’aurais préféré. Je me dis que si à ce stade, il fallait se dévoiler, ce serait quasi impossible. Trop violent. Il manque cette multitude de petits repères qui permettent de prendre la mesure de l’autre, de savoir où il en est dans ses émotions et de faire ou dire ce qu’il faut pour rester dans son sillage. Je veux quand même croire qu’il n’est nul besoin de petits repères pour savoir que chacun de nous à localisé l’autre sur son petit radar affectif. Je ne dis pas ici que nous convergeons vers une hypothétique liaison, mais plutôt que je sais qu’elle sait. Ce que je ne sais pas, c’est si elle veut.

Et c’est ça qui m’empêche de dormir et c’est ça qui est bon. Ce doute, que finalement je ne veux pas lever violemment que je veux supposer stupide comme tous ces doutes d’amoureux, ce doute je veux que nous le dissipions ensemble. Que main dans la main, nous nous attelions à cette tâche, de la façon la plus belle qu’il soit. En somme, c’est mon impatience qui me rend malheureux, pas elle. Sera-t-elle s’en servir, mais surtout voudra-t-elle le voir ? Fasse que si elle le veuille, elle comprenne les milliards d’erreurs que je vais faire. Et pour comprendre il faut connaître. Mais pourquoi est ce qu’on ne prend pas des jours de vacances qu’on se concocte un petit programme en tout bien tout honneur. Juste pour se connaître. Ca serait doux. Si ça colle pas on s’en rendrait compte doucement et ça ne ferait pas mal. Et si ça colle, on éclairerait tout doucement les zones d’ombre à la flamme de notre désir.

Ca, c’est un rêve. La est toute autre. Se connaître sera possible par le biais de rencontres informellements organisées. Ce genre de soirée ou on vient pour un motif qui est totalement différent de celui qui nous anime. Un motif derrière lequel on peut se cacher, se protéger. A ce moment il faut peut-être utiliser un vocabulaire ambigu, au milieu de gens dont on veut cacher notre réelle motivation. Quel paradoxe ! Etre obligé de cacher ce que l’on voudrait voir éclater au grand jour. Et vu comment je suis volubile quand je l’ai devant moi, c’est pas gagné du tout. Je me suis rendu compte que mes extrapolations me menaient sur des sentiers hasardeux, où l’illusion se jouait de moi, me prenait dans ses bras, pour me rendre à cette trop froide ensuite. Alors je ne veux plus espérer, ça fait mal. Je veux juste rêver. Juste imaginer ce que pourrait générer la satisfaction du besoin qui me ronge.

Si auparavant mes erreurs me la faisaient percevoir comme promise, mon recalage me la fait voir comme possible.

Et mon cœur s’emballe de la même façon.
Mer 04 Fév 2004, 10:57 par PetitPrince sur L'amour en vrac

Des mots pour se dire...

De mots, l’on crée les tentations,
d’aveux, l’on crée l’envie,
de séduction, l’on se vet pour plaire,
de tendresse, l’on s’accorde,
d’attirance, l’on se repait.
De manques, l’on se signifie,
d’envies, l’on se fait part,
de besoins, l’on s’avoue,
de risques, l’on se tente,
de s, l’on crée le besoin.
De regards, l’on se joue,
de contacts, l’on s’électrise,
de sourires, l’on s’amuse,
de sensualité, l’on s’offre,
d’impatience, l’on s’effraie,
de patience, l’on se taquine.
De mots, peut-on alors se défaire ?
de non dit, doit-on oublier ?
de ce qui n’a été, peut-on oublier ?
du rêve à la réalité, peut-on se perdre ?
d’envies, doit-on se frustrer ?
Et la vie ainsi reprendre son cours ?
Tu me manques déjà, encore, beaucoup,
J’ai cette envie de tes mains,
cette envie de ta bouche,
cette envie de sentir les plaisirs de toi naître en moi,
cette envie de faire naître les plaisirs dans tes yeux.
J’ai cette envie de nos regards joueurs,
cette envie de nos peaux qui s’effleurent,
cette envie de nos corps l’un contre l’autre, l’un dans l’autre, l’un pour l’autre.
J’ai cette envie de te sentir tenté,
cette envie de voir naître ton impatience,
cette envie que ta patience soit hors limites,
cette envie de l’éveil du désir,
cette envie de l’envie de toi, de moi,
cette envie de te découvrir, autrement qu’hier, et jamais comme demain.
N’oublie pas les mots qui parlent,
ceux là même qui ne trichent pas tant on s’avoue.
N’oublie pas la force des ressentis,
des plaisirs qui n’attendent que d’être.
N’oublie pas la magie, le magicien,
la colombe, l’étonnement et l’émerveillement.
N’oublie pas.
Sam 24 Jan 2004, 01:33 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

La promesse

la_tulipe_noire a écrit:
Quoi qu’il en soit, l’amour, même en ses plus humbles commencements, témoigne du peu qu’est la réalité pour nous

Marcel Proust


Ô triste et douce mélancolie de ces mots ! L’amour, le mot est laché. Un bien petit mot pour décrire de si grandes choses finalement.
L’amour, c’est d’abord un souvenir, comme celui de notre premiére fois, et ce souvenir nous donne envie de revivre les moments qui l’ont crées. C’est alors une envie, un désir qui nait du manque, puis qui se nourrit de la promesse de ces instants que l’on va bientot vivre.
Dim 07 Déc 2003, 22:40 par PetitPrince sur Citations

réver .... à l'impossible rêve

"quoi qu’il en soit, l’amour, même en ses plus humbles commencements, témoigne du peu qu’est la pour nous" (Marcel Proust)

La tulipe noire ... fanée
Ven 05 Déc 2003, 09:42 par la_tulipe_noire sur Citations
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La citation d'amour

Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

La Rochefoucauld.

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