Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur raconte
Tu me manques!
Les heures ont passé, les jours ont défilé et
même la distance s’est installée. La distance, oui.
Celle dont je ne voulais pas qu’elle m’arrache à toi.
Mais pas celle qui m’aurait empêché de croiser
ton regard, tantôt si pétillant, tantôt si tourmenté;
de m’approcher de ta bouche qui, fermée, raconte
tellement de tes chagrins; d’entendre ton rire
que j’aime tant.
Cet éloignement-là, je l’ai refusé.
La distance actuelle est autre et peut-être plus douloureuse pour moi, parce qu’elle a été agie par nous, dans l’inter-dit, sans un "au revoir".
Dans cet espace-temps qui nous sépare, j’ai appris.
Du désir qui me poussait si fortement vers toi, j’avais peur et y ai résisté avec vigueur.
Depuis, la haine a, un temps, rempli l’espace d’un vide.
Aujourd’hui, tu me manques
même la distance s’est installée. La distance, oui.
Celle dont je ne voulais pas qu’elle m’arrache à toi.
Mais pas celle qui m’aurait empêché de croiser
ton regard, tantôt si pétillant, tantôt si tourmenté;
de m’approcher de ta bouche qui, fermée, raconte
tellement de tes chagrins; d’entendre ton rire
que j’aime tant.
Cet éloignement-là, je l’ai refusé.
La distance actuelle est autre et peut-être plus douloureuse pour moi, parce qu’elle a été agie par nous, dans l’inter-dit, sans un "au revoir".
Dans cet espace-temps qui nous sépare, j’ai appris.
Du désir qui me poussait si fortement vers toi, j’avais peur et y ai résisté avec vigueur.
Depuis, la haine a, un temps, rempli l’espace d’un vide.
Aujourd’hui, tu me manques
Dim 20 Avril 2014, 17:27 par
évènement sur Histoires d'amour
Les mots des amoureux
On peut croire longtemps, en ce qu’on veut vraiment,
Ca peut durer des années, parce que ça fait du bien.
On se dit qu’on s’aime, on s’apprend l’un l’autre,
On raconte son histoire, on fabrique la nôtre.
Sur un chemin tout nouveau, c’est beau et gracieux,
Gentillesse, sincérité, honnêteté tout y est.
C’est l’amour qui commence entre un homme et une femme,
Ils s’aiment, se protègent, se font un tas de promesses.
On dirait le premier, encore un qu’on n’a jamais connu,
C’est trop fort pour être vrai et pourtant c’est bien là.
Mais toi c’est pareil... toi c’est pour de vrai
Tu le dis et le répètes, t’es un gentil, comme moi.
On peut avancer tranquillement maintenant ce sera mieux
Parce qu’on s’est rencontré et que tout va changer.
Et puis il est trop tard maintenant qu’on s’est croisé
Quoi qu’il arrive on sera ensemble à jamais.
« Si un jour tu as besoin, je serai là pour toi »
Tu l’as dit, je l’ai dit, on n’est pas des menteurs.
Peu importe ce qui arrive, je te garderai dans mon coeur.
Un problème, une peur, un besoin, un malheur ?
Tu m’appelles et j’arrive, je serai là.
On croit longtemps, en ce qu’on voulait vraiment.
Ca dure des années, et pourtant ce n’est pas vrai !
J’ai eu besoin de toi, alors j’ai demandé.
Finalement non, tu n’as pas été là.
C’est normal après tout, on n’est pas des enfants
Il faut se débrouiller maintenant qu’on est grands
Et dans un monde d’adultes il faut juste savoir
Que ce qu’on dit n’est vrai que pour se le faire croire.
Les mots des amoureux sont tellement savoureux
Qu’on les entend résonner durablement
Mais les mots des amoureux ne sont que des mots,
Dits un peu par hasard pour passer le temps.
En oubliant qu’aimer, ça doit durer longtemps.
Et que dire « être là » c’est un engagement.
Ca peut durer des années, parce que ça fait du bien.
On se dit qu’on s’aime, on s’apprend l’un l’autre,
On raconte son histoire, on fabrique la nôtre.
Sur un chemin tout nouveau, c’est beau et gracieux,
Gentillesse, sincérité, honnêteté tout y est.
C’est l’amour qui commence entre un homme et une femme,
Ils s’aiment, se protègent, se font un tas de promesses.
On dirait le premier, encore un qu’on n’a jamais connu,
C’est trop fort pour être vrai et pourtant c’est bien là.
Mais toi c’est pareil... toi c’est pour de vrai
Tu le dis et le répètes, t’es un gentil, comme moi.
On peut avancer tranquillement maintenant ce sera mieux
Parce qu’on s’est rencontré et que tout va changer.
Et puis il est trop tard maintenant qu’on s’est croisé
Quoi qu’il arrive on sera ensemble à jamais.
« Si un jour tu as besoin, je serai là pour toi »
Tu l’as dit, je l’ai dit, on n’est pas des menteurs.
Peu importe ce qui arrive, je te garderai dans mon coeur.
Un problème, une peur, un besoin, un malheur ?
Tu m’appelles et j’arrive, je serai là.
On croit longtemps, en ce qu’on voulait vraiment.
Ca dure des années, et pourtant ce n’est pas vrai !
J’ai eu besoin de toi, alors j’ai demandé.
Finalement non, tu n’as pas été là.
C’est normal après tout, on n’est pas des enfants
Il faut se débrouiller maintenant qu’on est grands
Et dans un monde d’adultes il faut juste savoir
Que ce qu’on dit n’est vrai que pour se le faire croire.
Les mots des amoureux sont tellement savoureux
Qu’on les entend résonner durablement
Mais les mots des amoureux ne sont que des mots,
Dits un peu par hasard pour passer le temps.
En oubliant qu’aimer, ça doit durer longtemps.
Et que dire « être là » c’est un engagement.
Ven 22 Juin 2012, 14:34 par
ungraindesand sur L'amour en vrac
Regarde devant toi! (duo caressedesyeux/inconnu)
Aujourd’hui, il pleut ; il mouille
C’est la fête à la grenouille
Je glandouille, sous mon pépin
Je fais l’andouille, je me marre bien
Le vent s’engouffre dans les jupes des filles
Je sautille, vla que s’abattent des torpilles,
Des seaux, véritables trombes d’eau
Les recevoir, c’est pourtant pas rigolo
Ce matin, il pleut, il douche
Ça pleure comme une fontaine
Avec toute l’eau qui traîne
J’en ai dans mes babouches
Et voilà qu’arrive Germaine...
À moins que je louche
Cette flotte, quelle haine...
Comment je me mouche ?
Je venais de sortir à peine
Et j’ai oublié ma capuche......
Je suis là, toute arrosée, et voila qu’en file indienne
Des dizaines et dizaines d’escargots qui se traînent
Passent devant moi, se marrant de me voir trempée
Un vieux petit-gris propose de m’héberger
Il dit : confort, chaleur et de quoi manger
Vous auriez tort de vous priver : tout un lit de salade
À foison ! Je sens que je vais être très malade
V’la ma Germaine, tudieu, elle se traîne
On dirait qu’elle porte la misère du monde
Et pendant ce temps, la pluie m’inonde
Atchaa !! Ça y est me faut un médecin
Bouge l’escargot, on a encore du chemin
J’entends rien ! Qu’est-ce qu’elle raconte ?
""Passe devant, je t’rejoins dans une seconde""
On n’est pas rendu, il lui faut une plombe
L’a facile le Pasqua avec ses godillots cloutés
Moi, avec mes mocassins, je dois avancer en danseuse.
Oui, j’arrive ! Hé, Ho ! Le médecin c’est de l’autre côté !
Quoi ? C’est la pluie qui te rend pleureuse ?
Non, va ! et attention au poteau !!
Trop tard ! Le voilà le cul dans l’eau
Et ce sera de ma faute, encore,
S’il a fini dans le décor
Dim 08 Avril 2012, 17:33 par
caressedesyeux sur Mille choses
L'amour à sens unique...
Je pourrais vous chanter la chanson "j’attends l’amour" de Jennifer pour vous résumer ma situation mais je ne le ferais pas.
Contrairement à certaines femmes, les hommes et l’amour n’ont jamais plu dans mon jardin...je me retrouvais amoureuse d’hommes qui ne m’aimaient pas et certains hommes se retrouvaient amoureux de moi alors que moi je ne les aimais pas...
Je suis fatiguée de tout ça et je n’y crois plus.
Pourtant un jour, au moment où vous ne vous y attendez pas vous rencontrez un homme dans des coïncidences assez troublantes...
Imaginez! vous ne le connaissez pas et lorsque vous faites connaissance, vous avez pourtant: passé, intérêts, expériences pro...tout en commun!
une amitié vous lie au tout début puis soudain, parce que des collègues ont raconté trop de ragots et que ses amis ont voulu vous écarter de lui, il met des distances entre vous deux.
vous faites alors des pieds et des mains pour vous réconcilier avec lui.
Vous parvenez à être de nouveau en bons thermes avec lui mais à quel prix? Il a troqué votre belle amitié pure contre une pale copie...
C’est ce que j’ai vécu, mais malgré tout ça fait deux ans que mon cœur ne veut pas cesser de battre pour lui...il peut me sortir des choses blessantes telles que « j’ai une copine » ou « je suis homo », il n’obtiendra de moi que des larmes mais pas de retraits! Mon cœur est condamné à l’aimer à jamais sans pouvoir y changer...et je suis prête à l’attendre toute ma vie s’il le faut car je ne peux me résoudre à le perdre...Je l’aime à en mourir, je pourrais donner ma vie pour lui. Il est la personne qui compte le plus pour moi, il compte plus que ma propre vie!
J’attends peut-être pour rien, je gâche probablement ma vie pour des clous mais le cœur a malheureusement ses raisons que la raison ignore...
Contrairement à certaines femmes, les hommes et l’amour n’ont jamais plu dans mon jardin...je me retrouvais amoureuse d’hommes qui ne m’aimaient pas et certains hommes se retrouvaient amoureux de moi alors que moi je ne les aimais pas...
Je suis fatiguée de tout ça et je n’y crois plus.
Pourtant un jour, au moment où vous ne vous y attendez pas vous rencontrez un homme dans des coïncidences assez troublantes...
Imaginez! vous ne le connaissez pas et lorsque vous faites connaissance, vous avez pourtant: passé, intérêts, expériences pro...tout en commun!
une amitié vous lie au tout début puis soudain, parce que des collègues ont raconté trop de ragots et que ses amis ont voulu vous écarter de lui, il met des distances entre vous deux.
vous faites alors des pieds et des mains pour vous réconcilier avec lui.
Vous parvenez à être de nouveau en bons thermes avec lui mais à quel prix? Il a troqué votre belle amitié pure contre une pale copie...
C’est ce que j’ai vécu, mais malgré tout ça fait deux ans que mon cœur ne veut pas cesser de battre pour lui...il peut me sortir des choses blessantes telles que « j’ai une copine » ou « je suis homo », il n’obtiendra de moi que des larmes mais pas de retraits! Mon cœur est condamné à l’aimer à jamais sans pouvoir y changer...et je suis prête à l’attendre toute ma vie s’il le faut car je ne peux me résoudre à le perdre...Je l’aime à en mourir, je pourrais donner ma vie pour lui. Il est la personne qui compte le plus pour moi, il compte plus que ma propre vie!
J’attends peut-être pour rien, je gâche probablement ma vie pour des clous mais le cœur a malheureusement ses raisons que la raison ignore...
Dim 18 Sep 2011, 21:26 par
marion01 sur L'amour en vrac
La seance de cinema
Connaissez-vous quelque chose de plus énervant que de partir à l’avance et d’arriver en retard à cause d’un bouchon routier ? Cela fait plus d’une heure qu’on se traîne à la vitesse fantastique d’un escargot asthmatique et la séance de cinéma, pour le film que je ne voudrais surtout pas manquer, est dans quelques minutes. L’amie avec laquelle je dois y aller doit sans doute déjà trépigner d’impatience à m’attendre. J’arrive et j’aperçois au loin la foule qui se presse aux portes. Encore quelques minutes. Trouver une place de parking ?... En voilà une ! Vite, je suis en retard ! Oh, zut, voilà qu’il pleut maintenant ! Tant pis, je suis arrivée, trempée mais arrivée ! Ouf, un ticket ? Complet ? Non, pas ça ! Deux heures pour venir sous un soleil de plomb, cent mètres sous une pluie battante et il ne reste pas une seule place ? Et mon amie ? Elle est arrivée ou pas ? Comment savoir ? Et que vais-je faire en attendant ?
Je ne suis pas à mon aise ! Il y a là un grand type au teint cireux et cheveux gominés qui ne m’inspire pas confiance du tout.
Oh, non, le voilà qui s’approche ! Ayons l’air de rien (Tu parles : Un croisement entre un poussin trempé et un chiot perdu ! C’est pas aujourd’hui que je pourrai concourir pour Miss France !)
- ......
- (Comment ? Qu’est-ce qu’il me veut ?) Non, il n’y a plus de place ! Non, je suis venue faire un cent mètres sous la pluie !
- ........
- Oui, j’aurais pu chez moi, mais il y avait du soleil....Tandis qu’ici, il pleut !
- C’est mieux pour faire un cent mètre sous la pluie ?
- Oui, évidemment !
- Mocki, Jean-Pierre
- Moquer des pierres ? (Qu’est-ce qu’il raconte ?)
- Vous êtes délicieuse ! Beaucoup d’humour ! Non, Jean-Pierre Mocki, le réalisateur du film ! Je disais qu’il m’aurait été agréable de vous offrir cette séance et que, en attendant la fin de celle en cours, j’aurais pu vous offrir de quoi vous restaurer. J’entends votre ventre rugir. S’il vous plaît, ne refusez pas ! J’ai horreur de manger seul !
- (Je n’aurais jamais cru avoir la chance de rencontrer le réalisateur, ni, encore moins de pouvoir dîner avec lui !) Si vous insistez.......
- J’insiste !
- Quelle soirée ! Quel repas ! Quel film ! Et quel homme charmant, courtois, attentionné ! Voilà une soirée qui commençait mal et qui se termine comme un conte de fée que je ne suis pas prête d’oublier ! Et tant pis pour mon amie ! Elle va s’en mordre les doigts ma copine qui ne m’a pas attendue ou qui n’est pas venue, d’avoir raté ça !
Je ne suis pas à mon aise ! Il y a là un grand type au teint cireux et cheveux gominés qui ne m’inspire pas confiance du tout.
Oh, non, le voilà qui s’approche ! Ayons l’air de rien (Tu parles : Un croisement entre un poussin trempé et un chiot perdu ! C’est pas aujourd’hui que je pourrai concourir pour Miss France !)
- ......
- (Comment ? Qu’est-ce qu’il me veut ?) Non, il n’y a plus de place ! Non, je suis venue faire un cent mètres sous la pluie !
- ........
- Oui, j’aurais pu chez moi, mais il y avait du soleil....Tandis qu’ici, il pleut !
- C’est mieux pour faire un cent mètre sous la pluie ?
- Oui, évidemment !
- Mocki, Jean-Pierre
- Moquer des pierres ? (Qu’est-ce qu’il raconte ?)
- Vous êtes délicieuse ! Beaucoup d’humour ! Non, Jean-Pierre Mocki, le réalisateur du film ! Je disais qu’il m’aurait été agréable de vous offrir cette séance et que, en attendant la fin de celle en cours, j’aurais pu vous offrir de quoi vous restaurer. J’entends votre ventre rugir. S’il vous plaît, ne refusez pas ! J’ai horreur de manger seul !
- (Je n’aurais jamais cru avoir la chance de rencontrer le réalisateur, ni, encore moins de pouvoir dîner avec lui !) Si vous insistez.......
- J’insiste !
- Quelle soirée ! Quel repas ! Quel film ! Et quel homme charmant, courtois, attentionné ! Voilà une soirée qui commençait mal et qui se termine comme un conte de fée que je ne suis pas prête d’oublier ! Et tant pis pour mon amie ! Elle va s’en mordre les doigts ma copine qui ne m’a pas attendue ou qui n’est pas venue, d’avoir raté ça !
Mar 22 Mars 2011, 20:47 par
caressedesyeux sur Mille choses
S'effacer
De sa jolie main, Romain me dessine avec une craie blanche
Sur le tableau noir, avant que la maitresse n’arrive,
Va donc savoir pourquoi il me dessine comme cela.
Il a déjà des rêves plein sa tête
Et s’est crée un joli personnage fictif,
Il m’a crée moi : Marilyn
Marilyn qui prend plusieurs identités
Qui le font bien rigoler
Il me met soudain un nez rouge,
Et me fait jongler, auprès des enfants
NON ! NON ! CELA NE VA PAS ! IL EFFACE !!
Des chaussons de danses à mes pieds,
Me voila transformée en petit rat d’opéra
Auquel il aura coupé les cheveux si court..........
NON ! NON ! IL M’EFFACE ENCORE !
Déguisée en immense lapin doté des piles Duracel qui ne s’arrêtent plus
Tel un ressort sur pattes qui va à la rencontre de monsieur Pollux....
Et qui prend la place du manège enchanté...
NON ! NON ! IL M’EFFACE ENCORE !
Il me fait pousser une aile, une aile d’ange qui veille sur son berceau
Je veille sur l’enfant à qui je raconte mes plus beaux écrits
Il se sent si bien dans son lit, et s’y endort paisiblement...
Puis soudain il me dessine des bras immenses,
Pour s’y réfugier rapidement
Il s’y sent si bien qu’il ne veut plus les quitter
.Alors il me transporte avec lui sur son effaceur
Et me pose sur son cœur....
caressedesyeux
Sur le tableau noir, avant que la maitresse n’arrive,
Va donc savoir pourquoi il me dessine comme cela.
Il a déjà des rêves plein sa tête
Et s’est crée un joli personnage fictif,
Il m’a crée moi : Marilyn
Marilyn qui prend plusieurs identités
Qui le font bien rigoler
Il me met soudain un nez rouge,
Et me fait jongler, auprès des enfants
NON ! NON ! CELA NE VA PAS ! IL EFFACE !!
Des chaussons de danses à mes pieds,
Me voila transformée en petit rat d’opéra
Auquel il aura coupé les cheveux si court..........
NON ! NON ! IL M’EFFACE ENCORE !
Déguisée en immense lapin doté des piles Duracel qui ne s’arrêtent plus
Tel un ressort sur pattes qui va à la rencontre de monsieur Pollux....
Et qui prend la place du manège enchanté...
NON ! NON ! IL M’EFFACE ENCORE !
Il me fait pousser une aile, une aile d’ange qui veille sur son berceau
Je veille sur l’enfant à qui je raconte mes plus beaux écrits
Il se sent si bien dans son lit, et s’y endort paisiblement...
Puis soudain il me dessine des bras immenses,
Pour s’y réfugier rapidement
Il s’y sent si bien qu’il ne veut plus les quitter
.Alors il me transporte avec lui sur son effaceur
Et me pose sur son cœur....
caressedesyeux
Jeu 10 Mars 2011, 16:03 par
caressedesyeux sur Mille choses
Petite soirée entre amis
Cette fois, tout est prêt ! Ce soir quand il viendra,
De sa charmante robe, elle le séduira
Petite femme-enfant, chipie et très coquine
Il ne pourra longtemps rester indifférent
Et même s’il résiste et qu’il fait semblant
Elle a son petit plus qui la rendra divine
Il craquera bien vite au timbre de sa voix,
À sa douce façon de lui prendre le bras
Marrante et boute-en-train, espiègle et mutine
Mélange de lutin, femme d’intérieur
Pilote navigant et jeune fille en fleur
Il sera sous son charme avant qu’il le devine
La conversation, commençant par des vers,
Il faudra, tout d’abord, et sans en avoir l’air
Amener le sujet qui tant la passionne
Elle devra trouver un motif évident
L’amener à parler de tout ce qu’il ressent
Ce qu’il pense vraiment de cette sauvageonne
Le dîner est fin prêt, les cheveux à coiffer
Tout doux mon joli cœur, il ne faut pas gaffer
Dans un petit moment sonnera à la porte
Celui qui te fait battre à rompre le tympan
Je t’en prie, calme-toi ! L’instant est important !
Il ne faut surtout pas que ton souhait t’emporte.
Des pas dans l’escalier, il va bientôt sonner
Miroir mon beau miroir, dis-moi qu’il va m’aimer
Ma coiffure est jolie et je suis ravissante
J’ai fait attention, j’ai tout ce qui lui plaît
J’espère qu’il ressemble au portrait que j’ai fait
J’ai hâte de le voir, j’en suis toute tremblante
Tinte le carillon. Il n’est pas en retard !
Oh ! Je ne le crois pas ! Il a mis un costard !
Il est beau comme un dieu ! J’en suis toute contente !
La preuve que, pour lui, ce rendez-vous galant
N’est pas un petit jeu mais un pas important
Il comble les espoirs de cette longue attente
J’avais fait un pari pour bâtir mon futur
Et c’est le premier pas, à faire, le plus dur
Au salon, en rimant, il raconte sa vie
Je l’écoute en pensant que ce rêve est trop beau
Tout se présente tel un beau roman photo
Il a l’air tout content et j’en suis bien ravie
Sa sensibilité, et sa grande douceur
Transpirent doucement du fin fond de son cœur
Il m’invite à danser, dit des idioties
Et je ris de bon cœur, à tous ses jeux de mots
Que c’est bon d’oublier, pour un soir, les sanglots
Les tracas, les soucis et leurs péripéties
Il est très chaleureux et discute gaiement
Mais il ne peut cacher son questionnement
Il admet m’aimer bien. Qu’il me trouve très belle
Et voudrait donc savoir quel est mon jugement
S’il peut garder l’espoir qu’une femme l’attend
Qu’il existe parfois, qu’il compte aussi pour elle
C’est une réussite, à notre étonnement
Il m’a bien sûr séduite, avec son entregent
J’ai quelque sentiment mais ne suis amoureuse
Pourtant, main dans la main, nous ferons du chemin
Nous prenant par la taille en dépit du destin……..
Il est drôle et charmant et j’en suis très heureuse
caressedesyeux
De sa charmante robe, elle le séduira
Petite femme-enfant, chipie et très coquine
Il ne pourra longtemps rester indifférent
Et même s’il résiste et qu’il fait semblant
Elle a son petit plus qui la rendra divine
Il craquera bien vite au timbre de sa voix,
À sa douce façon de lui prendre le bras
Marrante et boute-en-train, espiègle et mutine
Mélange de lutin, femme d’intérieur
Pilote navigant et jeune fille en fleur
Il sera sous son charme avant qu’il le devine
La conversation, commençant par des vers,
Il faudra, tout d’abord, et sans en avoir l’air
Amener le sujet qui tant la passionne
Elle devra trouver un motif évident
L’amener à parler de tout ce qu’il ressent
Ce qu’il pense vraiment de cette sauvageonne
Le dîner est fin prêt, les cheveux à coiffer
Tout doux mon joli cœur, il ne faut pas gaffer
Dans un petit moment sonnera à la porte
Celui qui te fait battre à rompre le tympan
Je t’en prie, calme-toi ! L’instant est important !
Il ne faut surtout pas que ton souhait t’emporte.
Des pas dans l’escalier, il va bientôt sonner
Miroir mon beau miroir, dis-moi qu’il va m’aimer
Ma coiffure est jolie et je suis ravissante
J’ai fait attention, j’ai tout ce qui lui plaît
J’espère qu’il ressemble au portrait que j’ai fait
J’ai hâte de le voir, j’en suis toute tremblante
Tinte le carillon. Il n’est pas en retard !
Oh ! Je ne le crois pas ! Il a mis un costard !
Il est beau comme un dieu ! J’en suis toute contente !
La preuve que, pour lui, ce rendez-vous galant
N’est pas un petit jeu mais un pas important
Il comble les espoirs de cette longue attente
J’avais fait un pari pour bâtir mon futur
Et c’est le premier pas, à faire, le plus dur
Au salon, en rimant, il raconte sa vie
Je l’écoute en pensant que ce rêve est trop beau
Tout se présente tel un beau roman photo
Il a l’air tout content et j’en suis bien ravie
Sa sensibilité, et sa grande douceur
Transpirent doucement du fin fond de son cœur
Il m’invite à danser, dit des idioties
Et je ris de bon cœur, à tous ses jeux de mots
Que c’est bon d’oublier, pour un soir, les sanglots
Les tracas, les soucis et leurs péripéties
Il est très chaleureux et discute gaiement
Mais il ne peut cacher son questionnement
Il admet m’aimer bien. Qu’il me trouve très belle
Et voudrait donc savoir quel est mon jugement
S’il peut garder l’espoir qu’une femme l’attend
Qu’il existe parfois, qu’il compte aussi pour elle
C’est une réussite, à notre étonnement
Il m’a bien sûr séduite, avec son entregent
J’ai quelque sentiment mais ne suis amoureuse
Pourtant, main dans la main, nous ferons du chemin
Nous prenant par la taille en dépit du destin……..
Il est drôle et charmant et j’en suis très heureuse
caressedesyeux
Mar 08 Mars 2011, 11:18 par
caressedesyeux sur Mille choses
Je m'efface
De sa jolie, main Romain me dessine avec une craie blanche sur le tableau noir,avant que la maitresse arrive.
A savoir pourquoi il me dessine comme cela.
Il a déjà des rêves pleins la tête et s’est crée un personnage fictif;il m’a crée moi Marilyn
Marilyn qui prend plusieurs identités qui le font bien "rigoler".
Il me met soudain un nez rouge,et me fait jongler, auprès des enfants.
NON NON CELA NE VA PAS! IL EFFACE.
Des chaussons de danse à mes pieds , me voila transformée en petit rat d’opéra,
Et dont il aura coupé mes cheveux si court...
NON! NON! IL M’EFFACE ENCORE.
Déguisée en immense lapin et dont les piles "Duracel" ne s’arrêtent plus, tel un ressort sur patte qui va à la rencontre de monsieur Pollux,et qui prend la place du manège enchanté...
NON! NON! IL M’EFFACE ENCORE.
Il me fait pousser une aile, une aile d’ange qui veille sur son "berceau" et dont je lui raconte mes plus beaux ecrits.
Il se sent si bien dans son lit, et s’y endort paisiblement...
Puis soudain il me dessine des bras immenses, pour se réfugier dans ceux-ci.
Il se sent si bien qu’il ne veut plus les quitter.
.Alors il me transporte avec lui sur son effaceur et le pose sur son cœur...
Jeu 11 Nov 2010, 10:15 par
caressedesyeux sur Mille choses
Chaos
un nouveau lundi se lève, sous le grisou d’octobre ..
y’a du gris dans le ciel, du gris dans la vie, du gris dans les coeurs ..
mais pas du gris pastel, non, un gris acier tout froid.
Et puis on se dit que c’est pas ou plus la peine, que rien n’est assez fiable pour qu’on y croit encore ..
on attend, c’est inexorable, un miracle ou n’importe quoi qui y ressemblerait..
on se pose la question de savoir ce qui est important, et on regarde son relevé bancaire ...
à découvert ? on s’en fout, on est habitué ..
on regarde alors son le contenu du frigidaire : pas grand chose d’appétissant, on s’en fout aussi, il manque justement l’appétit pour le remplir à nouveau ..
et puis on regarde derrière, et on détourne vite le regard, la boite à souvenirs n’est pas encore suffisamment rangée ..
on jette un oeil en avant, et ça fait peur, tout ce vide qui nous attend :
tous ces soirs à s’endormir seuls, ces matins à s’éveiller seuls, ces ptitdèj’ en face en face avec soi-même, cette douche où machinalement on se lave seul, nos pas que personne n’accompagne plus, nos mains qui ne savent plus la douceur d’une autre main, nos pupilles délavées de tant pleurer sur le néant qu’elles sont condamnées à fixer, toutes ces télécommandes de vie qu’on actionne seul, ces bouquins qu’on ne raconte plus, cette musique qu’on finit par écouter dans un casque, en solitaire, ces balades qu’on ne veut plus faire..
et puis la peau qui crie au secours, qui se dessèche, en manque de se frotter à une autre peau ..
et le rire qui s’étrangle de ne pas trouver son écho ..
et la voix qui faiblit de ne plus être écoutée ..
on regarde ce qu’il nous reste ..
le devenu d’une vie, des mots tapés sur un clavier, faute de pouvoir les hurler ou les chuchoter, les maux qui nous crament l’intérieur ..
un seul quelqu’un suffit à abîmer une vie ..
Je voudrais que demain finisse enfin .
y’a du gris dans le ciel, du gris dans la vie, du gris dans les coeurs ..
mais pas du gris pastel, non, un gris acier tout froid.
Et puis on se dit que c’est pas ou plus la peine, que rien n’est assez fiable pour qu’on y croit encore ..
on attend, c’est inexorable, un miracle ou n’importe quoi qui y ressemblerait..
on se pose la question de savoir ce qui est important, et on regarde son relevé bancaire ...
à découvert ? on s’en fout, on est habitué ..
on regarde alors son le contenu du frigidaire : pas grand chose d’appétissant, on s’en fout aussi, il manque justement l’appétit pour le remplir à nouveau ..
et puis on regarde derrière, et on détourne vite le regard, la boite à souvenirs n’est pas encore suffisamment rangée ..
on jette un oeil en avant, et ça fait peur, tout ce vide qui nous attend :
tous ces soirs à s’endormir seuls, ces matins à s’éveiller seuls, ces ptitdèj’ en face en face avec soi-même, cette douche où machinalement on se lave seul, nos pas que personne n’accompagne plus, nos mains qui ne savent plus la douceur d’une autre main, nos pupilles délavées de tant pleurer sur le néant qu’elles sont condamnées à fixer, toutes ces télécommandes de vie qu’on actionne seul, ces bouquins qu’on ne raconte plus, cette musique qu’on finit par écouter dans un casque, en solitaire, ces balades qu’on ne veut plus faire..
et puis la peau qui crie au secours, qui se dessèche, en manque de se frotter à une autre peau ..
et le rire qui s’étrangle de ne pas trouver son écho ..
et la voix qui faiblit de ne plus être écoutée ..
on regarde ce qu’il nous reste ..
le devenu d’une vie, des mots tapés sur un clavier, faute de pouvoir les hurler ou les chuchoter, les maux qui nous crament l’intérieur ..
un seul quelqu’un suffit à abîmer une vie ..
Je voudrais que demain finisse enfin .
Dim 24 Oct 2010, 23:55 par
Luna_Lou sur L'amour en vrac
Comme des enfants
Comme si j’avais vécu très longtemps, comme si j’avais 40ans, tu me fais sentir que je suis une enfantJe ressens cette merveilleuse sensation que j’ai oublié depuis mon enfanceJe suis heureuse en ce momentCe soir je m’endors en pensant à toi souriant paisiblementQuand on est ensemble et qu’on s’amuse comme des enfants, nos éclats de rires, nos petits sourires, nos regards qui se croisent, lubriques, pleins de désir et de fantasmes mais innocents, car quand on est ensemble on joue comme des enfants Tu me parles , tu me touches, je frisonne délicieusement et je ressens cette étrange sensation qui commence de mes orteils Remonte, me parcourt pour enfin me piquer le nez légèrement, Alors je souris comme un enfant , tout basPuis je te regard,e je te vois brillant, tu es si lumineuxAlors je me mordille les lèvres et je hoche ma tête comme pour dire nonCar je ne réalise pas ce qui ce passe et je ne prends pas le temps de réfléchir, je me laisse allerJe sais que je ne me lasserai pas car ça ne durera pas Je refléchis, je ne vois pas la vie comme si j’étais une enfantJe n’ai que 20 ans et c’est comme si j’avais vécu très longtempsJe te parle, je te raconte mes craintes, je me plains
Quand il pleut j’ai peur, comme une enfant On s’enlace, tu me prends dans tes brasTu me rassures comme si j’étais une enfant Tu me serres fort contre toi et voilà ce que je ressensCa commence de mes orteils, ça touche mon âme Mon visage s’illumine, je me sens belle comme un soleil et j’ai envie de te dire"Serre plus fort, prends ton temps, reste encore"Je ne suis pas une femme-enfant, mais dans tes bras je suis comme une enfantTes bras c’est l’endroit le plus sûr,Prends ton temps , qu’on s’amuse comme des enfants...
BEAUDLAIRIENNE
Quand il pleut j’ai peur, comme une enfant On s’enlace, tu me prends dans tes brasTu me rassures comme si j’étais une enfant Tu me serres fort contre toi et voilà ce que je ressensCa commence de mes orteils, ça touche mon âme Mon visage s’illumine, je me sens belle comme un soleil et j’ai envie de te dire"Serre plus fort, prends ton temps, reste encore"Je ne suis pas une femme-enfant, mais dans tes bras je suis comme une enfantTes bras c’est l’endroit le plus sûr,Prends ton temps , qu’on s’amuse comme des enfants...
BEAUDLAIRIENNE
Jeu 07 Oct 2010, 20:17 par
assouma23 sur L'amour en vrac
Le temps d'attendre
J’aime. Je l’aime à vrai dire. Pourquoi? Je ne sais pas... Enfin si, mais pas précisément, c’est ce qui fait le charme de la chose. Quand tout vous plaît, pourquoi choisir ? Quand même les défauts vous plaisent, pourquoi choisir ? J’aime un organisme, j’aime un être imparfait et si parfait dans son impossible perfection qu’il m’est impossible d’en fermer l’oeil la nuit. Joli ? Non, j’exagère et ne raconte pas tout.
J’aime quelqu’un qui m’aimait, ne m’aimait plus, a aimé quelqu’un et n’aime plus. Je ne l’aimais pas. Je l’aime. Télégraphique. Propre. Ordonné. Simple. Sans charme. Mais simple.
Mais j’aime un mur. J’aime un être blessé. J’aime sans être aimé. Poids immense sur des épaules pas vraiment taillées pour, j’aspire et souffle au lieu de respirer, j’ingurgite au lieu de boire et manger, l’ennui me gagne, l’attente est longue. L’attente est longue.
Y a-t-il assez de temps d’une vie d’homme pour gagner la réciprocité de mes sentiments? L’amour ne vaut pas la peine d’attendre. Mais j’ai le temps.
J’aime quelqu’un qui m’aimait, ne m’aimait plus, a aimé quelqu’un et n’aime plus. Je ne l’aimais pas. Je l’aime. Télégraphique. Propre. Ordonné. Simple. Sans charme. Mais simple.
Mais j’aime un mur. J’aime un être blessé. J’aime sans être aimé. Poids immense sur des épaules pas vraiment taillées pour, j’aspire et souffle au lieu de respirer, j’ingurgite au lieu de boire et manger, l’ennui me gagne, l’attente est longue. L’attente est longue.
Y a-t-il assez de temps d’une vie d’homme pour gagner la réciprocité de mes sentiments? L’amour ne vaut pas la peine d’attendre. Mais j’ai le temps.
Ven 05 Fév 2010, 19:39 par
365.2425 sur La déclaration d'amour
Petite réflexion
" [...] et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants"...
on nous raconte rarement la suite.
Les contes de fée qui nous laissent supposer toutes "qu’un jour le prince viendra" et que l’épanouissement suprême de notre vie sera d’élever une bonne demi-douzaine de bambins et d’attendre sagement que ce beau prince rentre à la maison. Mais ça, on ne nous le dit pas.
... interruption : bébé pleure...
Ainsi, poussés par notre instinct de reproduction et de préservation de la lignée génétique, scientifiquement nous choisirons un mâle supposé avoir les meilleures prédispositions physiques pour notre future progéniture
et après... on fait quoi ?!
Me reviennent en tête les paroles d’une chanson de Manu Tchao
"je ne t’aime plus mon amour, je ne t’aime plus tous les jours".
Difficile d’aimer quelqu’un tous les jours pendant dix, quinze ou vingt ans.
... interruption : bébé pleure...
on nous raconte rarement la suite.
Les contes de fée qui nous laissent supposer toutes "qu’un jour le prince viendra" et que l’épanouissement suprême de notre vie sera d’élever une bonne demi-douzaine de bambins et d’attendre sagement que ce beau prince rentre à la maison. Mais ça, on ne nous le dit pas.
... interruption : bébé pleure...
Ainsi, poussés par notre instinct de reproduction et de préservation de la lignée génétique, scientifiquement nous choisirons un mâle supposé avoir les meilleures prédispositions physiques pour notre future progéniture
et après... on fait quoi ?!
Me reviennent en tête les paroles d’une chanson de Manu Tchao
"je ne t’aime plus mon amour, je ne t’aime plus tous les jours".
Difficile d’aimer quelqu’un tous les jours pendant dix, quinze ou vingt ans.
... interruption : bébé pleure...
Ven 15 Jan 2010, 10:32 par
c'estunange sur La vie à deux
E.t. ?!
Extraterrestre. Je ne sais pas mentir. Ou plutôt, je ne veux pas mentir ni à l’autre ni à moi-même et je ne veux pas de mensonges aussi beaux soient-ils. Or, nous sommes dans une société où, me semble-t-il (comme je voudrais me tromper !), le paraître prime sur la vérité de l’être (je me répète, je crois…). J’aime les personnes, les hommes, qui ont assez de force, de courage et d’amour propre pour paraître ce qu’ils sont sans se soucier de plaire ou de déplaire à autrui, qui sont cohérents dans leurs actions, leurs pensées, qui assument leurs choix et qui ne jouent pas au yoyo avec leurs sentiments – leur vie – et par suite, avec des tiers. « What you see is what you get ». Mais est-ce que ce genre d’homme existe encore ?! Quel est l’homme qui se donne le droit à l’erreur, qui ne cherche pas à en imposer, à subjuguer, à séduire au sens premier du terme, en un mot qui s’assume ? ! Qui ne compose pas avec sa conscience pour se livrer au gré de ses pulsions à toutes sortes de turpitudes qu’il désavoue l’instant d’après ? Cela me fait me souvenir de ce qu’une amie japonaise m’avait raconté à propos des hommes d’affaire de son pays. Le jour, ces hommes avec qui elle travaillait (elle avait le droit d’exercer une activité professionnelle n’étant pas mariée) étaient très sérieux, le visage froid, une politesse experte dissimulait tout de leur vie intérieure, mais la nuit !!! Ah, la nuit ! Mister Hide revenait au galop ! Ils s’enivraient, vomissaient sans retenue dans les rues endormies et hurlaient leur débauche à la face du monde ! Au matin, il ne restait plus rien sur les visages glabres des débordements nocturnes…
L’attitude qui consiste à se composer un personnage est destructrice, celui qui cherche à se forger une image dans le regard de l’autre ne sait-il pas dès le départ que ce ne sera pas lui qui sera aimé (s’il y a de l’amour) mais ce personnage de carton-pâte, ce masque de carnaval ?! Et quel masque ! Il faudrait les prévenir des dangers qu’ils encourent ! En effet, nous sommes loin de la Commedia dell’arte et l’acteur pour bon qu’il puisse être dans son interprétation et pour longue que dure la romance, sera fatalement sa propre dupe… Le jour où l’autre finira par ouvrir les yeux. Alors, je vous le demande, à quoi cela peut-il servir ? A quelles fins ? A quel bien ?
L’attitude qui consiste à se composer un personnage est destructrice, celui qui cherche à se forger une image dans le regard de l’autre ne sait-il pas dès le départ que ce ne sera pas lui qui sera aimé (s’il y a de l’amour) mais ce personnage de carton-pâte, ce masque de carnaval ?! Et quel masque ! Il faudrait les prévenir des dangers qu’ils encourent ! En effet, nous sommes loin de la Commedia dell’arte et l’acteur pour bon qu’il puisse être dans son interprétation et pour longue que dure la romance, sera fatalement sa propre dupe… Le jour où l’autre finira par ouvrir les yeux. Alors, je vous le demande, à quoi cela peut-il servir ? A quelles fins ? A quel bien ?
Mar 26 Mai 2009, 18:36 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Viens là, écoute moi, répond moi...
[...] Si je suis amoureuse ? Oh que oui, comme jamais. Que je te raconte ? Je pensais que tu voyais tout de là haut...
Je l’ai rencontré un jeudi soir. Un jeudi de vacance. Nous avons parlé jusqu’a trois heures du matin. De tout. De nous. D’elle. De moi. De nos passions. De nos envies. De nos rêves. De nos espoirs. Tu vois à quoi ressemble les rencontres dans les films ou les livres? Ils parlent pendant des heures. Là c’était pareil. Dès les premières phrases je me suis sentie bien vers elle. Je me suis retrouvée. Je l’ai aimée.
Tu es sure de ne rien avoir vu de là haut ?
Les jours suivant ? On les a passés à se voir dès que possible. A se raconter. A se découvrir. Tout cela était vrament invraisemblable que l’on est sorti ensemble sans s’en rendre vraiment compte. En fait je crois que cela date de notre rencontre. Les petits mots sont venus naturellement. Sans se faire remarquer.
Nous avons beaucoup voyager. Quels destinations ? Vienne, Varsovie, la Pologne, St Pétersbourg, quelques autres endroits non connus. Le plus beau ? Le premier. Douceur, plaisir, confidences, jeux, rires, amour.
Depuis ? Je brûle toujours d’amour pour elle. Chaque jour encore un peu plus. Elle a réussi à passer sous ma carapace. A me faire aimer "pour de vrai". A me faire vivre. A me donner de la liberté. La liberté que j’ai toujours recherchés.
Il est vrai que malgré tout cela on ne s’est jamais vues. Mais comment tu sais ça toi ? J’en étais sur. Depuis là haut tu vois tout. Alors pourquoi es-tu redescendu ?
Tu repars déjà ? Répond moi! Dit est ce qu’elle m’aime ?
Reviens!...
Je l’ai rencontré un jeudi soir. Un jeudi de vacance. Nous avons parlé jusqu’a trois heures du matin. De tout. De nous. D’elle. De moi. De nos passions. De nos envies. De nos rêves. De nos espoirs. Tu vois à quoi ressemble les rencontres dans les films ou les livres? Ils parlent pendant des heures. Là c’était pareil. Dès les premières phrases je me suis sentie bien vers elle. Je me suis retrouvée. Je l’ai aimée.
Tu es sure de ne rien avoir vu de là haut ?
Les jours suivant ? On les a passés à se voir dès que possible. A se raconter. A se découvrir. Tout cela était vrament invraisemblable que l’on est sorti ensemble sans s’en rendre vraiment compte. En fait je crois que cela date de notre rencontre. Les petits mots sont venus naturellement. Sans se faire remarquer.
Nous avons beaucoup voyager. Quels destinations ? Vienne, Varsovie, la Pologne, St Pétersbourg, quelques autres endroits non connus. Le plus beau ? Le premier. Douceur, plaisir, confidences, jeux, rires, amour.
Depuis ? Je brûle toujours d’amour pour elle. Chaque jour encore un peu plus. Elle a réussi à passer sous ma carapace. A me faire aimer "pour de vrai". A me faire vivre. A me donner de la liberté. La liberté que j’ai toujours recherchés.
Il est vrai que malgré tout cela on ne s’est jamais vues. Mais comment tu sais ça toi ? J’en étais sur. Depuis là haut tu vois tout. Alors pourquoi es-tu redescendu ?
Tu repars déjà ? Répond moi! Dit est ce qu’elle m’aime ?
Reviens!...
Mar 30 Sep 2008, 17:38 par
amesauvage sur Amour internet
Une fin sans début
Elle est inerte. Incapable du moindre mouvement, elle fixe les trois petits mots qui s’affichent dans sa fenêtre de conversation. Elle n’ose même pas cligner des yeux, craignant d’attiser encore plus la douleur qui lui serre la gorge. Des larmes roulent sur ses joues pâles, intarissables. Dehors il pleut. Elle entend les gouttes tomber par fenêtre grande ouverte. Le ciel pleure avec elle.
Elle relit cette phrase. Encore et encore… Priant pour que ce ne soit qu’une mauvaise plaisanterie. Mais au fond, elle sait que ce n’en est pas une. Elle l’a deviné depuis longtemps. Elle le connaît trop bien. Il ne sait pas mentir, ni dissimuler ses sentiments.
XXX dit :
Je suis amoureux
Elle dit :
Je sais, j’avais deviné
Oui, il est amoureux. Mais pas d’elle. D’une autre, une amie qu’ils avaient rencontrée à la fac. Bien plus jolie et plus affirmée qu’elle. Elle, elle n’est rien. Rien d’autre qu’une amie. C’est son rôle, l’étiquette indélébile collée sur son front. Elle n’est pas le genre de fille dont on tombe amoureux. Trop ronde pour être belle, trop complexée pour être féminine, trop timide pour être remarquée. Elle est celle à qui on se confie. A qui on raconte ses secrets, ses chagrins, ses tourments. Elle est trop gentille. Elle le sait. Toujours prête à résoudre les problèmes des autres sans penser aux siens.
Elle se maudit. Elle se trouve bête. Pourquoi ne lui avait-elle pas dit ? Elle n’en sait rien, elle ne sait plus. Ce n’est pas vrai, elle se souvient. Elle garde en mémoire chaque détail des instants passés avec lui. Comme un trésor inestimable. Elle avait peur. Peur qu’il ne l’aime pas et que leur amitié en pâtisse. C’est la dernière chose qu’elle souhaitait. A défaut de pouvoir avoir son amour, elle désirait garder son amitié. Elle réalise maintenant à quel point c’était stupide. Parce que ces moments qu’ils ont partagés, ces instants rien qu’à eux, ils seront à présent pour cette fille. Il n’aura plus besoin d’elle. Et inexorablement, leur lien commencera à s’effilocher. Lentement, ils s’éloigneront. Jusqu’au jour où il n’y aura plus rien.
Elle se déteste, se méprise. Elle n’a pas le droit d’être jalouse de cette fille ou de souhaiter son malheur. Elle n’y est pour rien, ce n’est pas de sa faute. Alors elle pleure, parce qu’il n’y a plus rien d’autre à faire. C’est trop tard. Elle a perdu. Elle est toujours la perdante. La bonne poire qui supporte tout sans jamais broncher ou montrer un signe de faiblesse. Elle n’en a pas le droit car elle est l’éternelle optimiste. Celle qui donne de l’espoir même quand tout semble aller de travers. Sauf que maintenant, elle n’est plus certaine de parvenir à sourire.
Elle relit cette phrase. Encore et encore… Priant pour que ce ne soit qu’une mauvaise plaisanterie. Mais au fond, elle sait que ce n’en est pas une. Elle l’a deviné depuis longtemps. Elle le connaît trop bien. Il ne sait pas mentir, ni dissimuler ses sentiments.
XXX dit :
Je suis amoureux
Elle dit :
Je sais, j’avais deviné
Oui, il est amoureux. Mais pas d’elle. D’une autre, une amie qu’ils avaient rencontrée à la fac. Bien plus jolie et plus affirmée qu’elle. Elle, elle n’est rien. Rien d’autre qu’une amie. C’est son rôle, l’étiquette indélébile collée sur son front. Elle n’est pas le genre de fille dont on tombe amoureux. Trop ronde pour être belle, trop complexée pour être féminine, trop timide pour être remarquée. Elle est celle à qui on se confie. A qui on raconte ses secrets, ses chagrins, ses tourments. Elle est trop gentille. Elle le sait. Toujours prête à résoudre les problèmes des autres sans penser aux siens.
Elle se maudit. Elle se trouve bête. Pourquoi ne lui avait-elle pas dit ? Elle n’en sait rien, elle ne sait plus. Ce n’est pas vrai, elle se souvient. Elle garde en mémoire chaque détail des instants passés avec lui. Comme un trésor inestimable. Elle avait peur. Peur qu’il ne l’aime pas et que leur amitié en pâtisse. C’est la dernière chose qu’elle souhaitait. A défaut de pouvoir avoir son amour, elle désirait garder son amitié. Elle réalise maintenant à quel point c’était stupide. Parce que ces moments qu’ils ont partagés, ces instants rien qu’à eux, ils seront à présent pour cette fille. Il n’aura plus besoin d’elle. Et inexorablement, leur lien commencera à s’effilocher. Lentement, ils s’éloigneront. Jusqu’au jour où il n’y aura plus rien.
Elle se déteste, se méprise. Elle n’a pas le droit d’être jalouse de cette fille ou de souhaiter son malheur. Elle n’y est pour rien, ce n’est pas de sa faute. Alors elle pleure, parce qu’il n’y a plus rien d’autre à faire. C’est trop tard. Elle a perdu. Elle est toujours la perdante. La bonne poire qui supporte tout sans jamais broncher ou montrer un signe de faiblesse. Elle n’en a pas le droit car elle est l’éternelle optimiste. Celle qui donne de l’espoir même quand tout semble aller de travers. Sauf que maintenant, elle n’est plus certaine de parvenir à sourire.
Jeu 15 Mai 2008, 19:58 par
Analen sur L'amour en vrac
Ecrire sur raconte
Tu me manques!, Les mots des amoureux, Regarde devant toi! (duo caressedesyeux/inconnu), L'amour à sens unique..., La seance de cinema, S'effacer, Petite soirée entre amis, Je m'efface, Chaos, Comme des enfants, Le temps d'attendre, Petite réflexion, E.t. ?!, Viens là, écoute moi, répond moi..., Une fin sans début,Il y a 41 textes utilisant le mot raconte. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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