Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur questions - Page 6 sur 7
Comme par magie
Je ne t’avais pourtant rien demandé, je t’en avais même averti.
Tu te souviens? Je t’avais dit qu’en un claquement de doigts, qu’en un tour de main, je pouvais devenir ton destin.
Tu te posais mille questions, tu t’interrogeais sur l’amour, l’amitié, les sentiments, la vie. Je t’ai écouté, je t’ai parlé, je t’ai raconté. Ma vie, mes ennuis, mes envies, mes rêves... Tu m’as sentie blessée, tu m’as sentie à l’agonie sous mes apparences trompeuses, tu m’as vue fragile dans mes blessures et mes détresses. Je le suis.
Je t’ai parlé de mes espoirs, de mes folies, de mes combats, de mes erreurs. Je t’ai confié mes faiblesses, je t’ai parlé comme un frère, comme un ami. Tu m’as tendu la main, tu m’as inondée de ton sourire, tu m’as troublée par ta pureté, tu m’as émerveillée par ton innoncence, comme par magie. En un tour de cartes, en un claquement de doigts tu m’as conquise.
De minute en minute, d’heure en heure, de semaine en semaine, en tout honneur, en tout amitié, quelque chose est né. Quand je suis triste tu me consoles, quand j’ai mal, tu me soignes, quand j’ai peur tu me rassures, quand je m’ennuie, tu me faire rire.
Je ne t’avais pourtant rien demandé, je t’en avais meme averti. L’amour au détour d’un regard, l’amour quand on n’y prend pas garde vous surprend et vous prend.
Tu te souviens? Je t’avais dit qu’en un claquement de doigts, qu’en un tour de main, je pouvais devenir ton destin.
Tu te posais mille questions, tu t’interrogeais sur l’amour, l’amitié, les sentiments, la vie. Je t’ai écouté, je t’ai parlé, je t’ai raconté. Ma vie, mes ennuis, mes envies, mes rêves... Tu m’as sentie blessée, tu m’as sentie à l’agonie sous mes apparences trompeuses, tu m’as vue fragile dans mes blessures et mes détresses. Je le suis.
Je t’ai parlé de mes espoirs, de mes folies, de mes combats, de mes erreurs. Je t’ai confié mes faiblesses, je t’ai parlé comme un frère, comme un ami. Tu m’as tendu la main, tu m’as inondée de ton sourire, tu m’as troublée par ta pureté, tu m’as émerveillée par ton innoncence, comme par magie. En un tour de cartes, en un claquement de doigts tu m’as conquise.
De minute en minute, d’heure en heure, de semaine en semaine, en tout honneur, en tout amitié, quelque chose est né. Quand je suis triste tu me consoles, quand j’ai mal, tu me soignes, quand j’ai peur tu me rassures, quand je m’ennuie, tu me faire rire.
Je ne t’avais pourtant rien demandé, je t’en avais meme averti. L’amour au détour d’un regard, l’amour quand on n’y prend pas garde vous surprend et vous prend.
Jeu 19 Août 2004, 02:37 par
la marquise de sade sur La séduction
Deux ans après...
Petit bout,
Demain tu souffleras ta deuxième bougie, deux ans déjà que tu enchantes ma vie, tous les jours, un peu plus. Moi, j’ai trente et un an, un âge clé à mes yeux! Plus vraiment une "petite jeune", pas non plus une "has been", mais c’est là, où tu commences à bien te connaître. Tu ne sais pas encore forcément tout ce que tu veux, mais tu ne sais que trop bien ce que tu ne veux plus!
je ressens aujourd’hui le besoin de me "présenter" à toi. Quand tu seras en âge de me lire, tu seras sans doute étonnée du terme choisi et pourtant, je n’en trouve pas d’autre plus adéquat. En effet, bien que je sois ta maman et que le lien qui nous unit soit immuable, il n’est pas un gage de connaissance. Combien de mères restent un mystère pour leur enfant? J’ai eu la chance d’en avoir eu une exceptionnelle. Je constate, tous les jours, à quel point son éducation me sert. Maman m’a vraiment armée pour tout! Je peux affirmer aujourd’hui, que, quoiqu’il arrive de difficile ou douloureux, je resterai debout. Parce qu’elle m’a construite avec le ciment de l’amour, de la confiance et de la communication. Parce qu’elle m’a acceptée différente d’elle. Parce qu’elle a aussi voulu apprendre de moi. Je lui dois tout ce que je suis.
Je voudrais te transmettre ce merveilleux cadeau qu’est l’accomplissement de la personnalité. Bien que je m’appliquerai toujours à te respecter, je tiens à m’excuser d’avance pour toutes les erreurs que je ne manquerai pas de commettre...par trop d’amour.
Je te raconterai des moments de ma vie, ce qu’on appelle pompeusement "l’expérience". Tu en feras ce que tu voudras mais secrètement, j’espère qu’ils te donneront un début de réponse quand tu te poseras des questions. J’ai envie que tu saches ce qui m’a rendue heureuse ou blessée, ce qu’est ma définition du bonheur, ce que je pense de l’amour (Bien que je puisse déjà t’affirmer qu’il fait tourner le monde).
Bref, te livrer ma vérité pour que tu puisses créer la tienne.
Je suis ton commencement et une partie de ton histoire...
Comme je voudrais que ce soit une certitude de ton bonheur futur.
Syolann
Demain tu souffleras ta deuxième bougie, deux ans déjà que tu enchantes ma vie, tous les jours, un peu plus. Moi, j’ai trente et un an, un âge clé à mes yeux! Plus vraiment une "petite jeune", pas non plus une "has been", mais c’est là, où tu commences à bien te connaître. Tu ne sais pas encore forcément tout ce que tu veux, mais tu ne sais que trop bien ce que tu ne veux plus!
je ressens aujourd’hui le besoin de me "présenter" à toi. Quand tu seras en âge de me lire, tu seras sans doute étonnée du terme choisi et pourtant, je n’en trouve pas d’autre plus adéquat. En effet, bien que je sois ta maman et que le lien qui nous unit soit immuable, il n’est pas un gage de connaissance. Combien de mères restent un mystère pour leur enfant? J’ai eu la chance d’en avoir eu une exceptionnelle. Je constate, tous les jours, à quel point son éducation me sert. Maman m’a vraiment armée pour tout! Je peux affirmer aujourd’hui, que, quoiqu’il arrive de difficile ou douloureux, je resterai debout. Parce qu’elle m’a construite avec le ciment de l’amour, de la confiance et de la communication. Parce qu’elle m’a acceptée différente d’elle. Parce qu’elle a aussi voulu apprendre de moi. Je lui dois tout ce que je suis.
Je voudrais te transmettre ce merveilleux cadeau qu’est l’accomplissement de la personnalité. Bien que je m’appliquerai toujours à te respecter, je tiens à m’excuser d’avance pour toutes les erreurs que je ne manquerai pas de commettre...par trop d’amour.
Je te raconterai des moments de ma vie, ce qu’on appelle pompeusement "l’expérience". Tu en feras ce que tu voudras mais secrètement, j’espère qu’ils te donneront un début de réponse quand tu te poseras des questions. J’ai envie que tu saches ce qui m’a rendue heureuse ou blessée, ce qu’est ma définition du bonheur, ce que je pense de l’amour (Bien que je puisse déjà t’affirmer qu’il fait tourner le monde).
Bref, te livrer ma vérité pour que tu puisses créer la tienne.
Je suis ton commencement et une partie de ton histoire...
Comme je voudrais que ce soit une certitude de ton bonheur futur.
Syolann
Mer 18 Août 2004, 00:48 par
syolann sur L'amour en vrac
10 questions à l’administrateur des âmes tendres.
Interview réalisée par Elodie Noël.
Le site d’écriture des âmes tendres est le rendez-vous d’écrivains en herbes sur le web. Libre, il permet à qui veut de venir écrire des récits, des poèmes, ou des nouvelles mais pas sur n’importe quel thème. Et oui, c’est sur l’amour, les sentiments et même les pulsions charnelles que le texte doit porter. PetitPrince, le pseudonyme du créateur et administrateur du site, répond à dix questions pour cette interview informel.
EN : Pourquoi le site des âmes tendres ?
PP : Pour plusieurs raisons. Permettre à chacun de venir travailler son écriture dans un thème imposé et rigoureusement cadré. Le fait d’écrire prend vraiment son importance lorsqu’on montre son travail aux autres, ça change complètement l’approche de l’écriture. Ensuite, et là c’est plus philosophique, c’est pour fabriquer sur la toile une niche ou la beauté règne. C’est en cultivant le beau, que l’on fait sa propre beauté.
EN : Le thème choisi par les âmes tendres n’est-il pas un peu difficile à traiter ?
PP : Certes, un copain m’a dit que j’étais élitiste à proposer d’écrire avec une belle plume sur le thème des sentiments (rire). Ce n’est pas non plus insurmontable, nous avons quelques 100 personnes qui sont inscrites sur le site qui s’y essayent, et qui y arrivent. On a tous un truc de beau à l’intérieur, il faut juste avoir le courage de le laisser sortir. La plume, elle suit.
EN : Le site des âmes tendres est-il un atelier d’écriture ?
PP : Ce n’est pas vraiment un atelier d’écriture. Dans un atelier d’écriture, il y a des gens compétents qui dirigent les travaux, conçoivent et corrigent des exercices. De plus ils suivent les apprentis écrivains. Le site des âmes tendres, c’est un immense exercice à répétition : écrire joliment sur des jolies choses. Je conçois les thèmes, les membres écrivent dedans. Les membres peuvent aussi me suggerer un thème qui leur est cher et semble coller avec le site. Dans ce cas, je les fais bosser sur le titre et l’accroche qui doivent avoir une tournure très précise.
EN : Et pour les autres, les lecteurs ?
PP : Le site a entièrement été refait pour l’agrément de la lecture. Je me suis d’ailleurs beaucoup inspiré des tendances actuelles, des blogs notamment, ainsi que de Spip qui possède la calligraphie la plus lisible sur le web. Le visiteur accroche le site en passant pas un moteur ou un annuaire, et flâne dans les pages à lire des choses incroyablement belles, sur un thème magnifique, dans une présentation absolument délicieuse (rires).
EN : Vous parlez d’amour, mais de sexe aussi. N’est-ce pas risqué ?
PP : L’érotisme, les histoires chaudes et sensuelles, ont tout à fait leur place sur le site des âmes tendres. L’écriture d’une nouvelle érotique, d’un récit érotique demande certes une plume et un savoir faire un peu particulier. En revanche c’est dans cette rubrique des liaisons sulfureuses que les membres, même les plus timides, viennent le plus volontiers poster. Ah le sexe, ca fait tourner le monde, et la tête, alouette.
EN : Vous-même vous écrivez. Comment vous y prenez vous ?
PP : Chaque écrivain possède sa façon de faire. Personnellement, j’écris sur ordinateur, ce qui me permet de coucher rapidement la trame de mon texte, de changer l’ordre de quelques idées. Je relis, je corrige deux trois fautes de style, et dés que ca me semble bon, je le poste sur le site. Par le suite, je vais éditer mon texte environ deux ou trois fois pour corriger les quelques choses qui m’avaient échappées.
EN : Et pour cette fabuleuse imagination, vous faites comment ?
PP : C’est sur que si on se met devant une feuille blanche et qu’on se dit « je dois écrire un truc », ça ne marche pas. Je suis assez sensible à ce qui se passe autour de moi. Lorsque je ressens une émotion à la vue d’une scène dans la rue, je vais en tirer la source d’un texte, ou alors ça fera partie d’une description dans un des récits. Je ne suis pas très bon pour décrire ce que je vois, mon truc c’est plus faire naître des émotions.
EN : Ca fait longtemps que vous écrivez ?
PP : J’ai découvert l’écriture en racontant à une amie les débuts de ce que je croyais être une aventure amoureuse. Je me souviens, c’était par mail, il y a de ca 5 ans. Je voulais son soutien, et je ne voulais pas qu’elle s’ennuie de trop à lire mes doutes et mes angoisses. Alors je faisais en sorte que ce que j’écrive lui plaise, la fasse rire. C’était une muse finalement. Depuis j’ai toujours conservé cette approche d’écrire, faire plaisir au lecteur, ça facilite énormément le travail, et ça fait des textes très beaux.
EN : Vous n’écrivez que sur le site des âmes tendres ?
PP : Non, j’écris aussi sur d’autres sites. Ca me permet de me frotter à d’autres genres, comme le policier, le fantastique, ou même le gore. Les ambiances ne sont plus les mêmes que dans le cadre sentimental, et cette diversité est agréable. Pour ces récits là d’ailleurs, j’emploie souvent la technique de Matheson qu’il me semble avoir perçue à la lecture de ses nouvelles. Le résultat est souvent au rendez-vous. L’absurde et la science fiction me plaisent beaucoup, mais là, il faut être très fort pour ne pas sombrer dans les lieux communs ou le nombrilisme.
EN : Vous envisagez d’écrire un livre ?
PP : Oui, ça me tarabuste pas mal, mais je crois que le travail à fournir m’effraie. Aujourd’hui j’écrit pour forger ma plume en racontant des choses qui me tiennent à cœur. Les scénarios sont tout petits, souvent inexistant au moment ou je commence le texte. J’ai juste envie de faire passer quelque chose, alors je fais confiance à mon cœur et j’y vais. Pour un livre, je crois que l’approche doit être plus rigoureuse, qu’il faut faire ce que je fais mais à une échelle différente. Je ne sais pas si ça me plairait, si je serais aussi à l’aise qu’avec des textes cours. Peut-être un recueil de nouvelles, ou une courte nouvelle comme Amélie Nothomb sait si bien faire.
EN : PetitPrince, merci.
Le site d’écriture des âmes tendres est le rendez-vous d’écrivains en herbes sur le web. Libre, il permet à qui veut de venir écrire des récits, des poèmes, ou des nouvelles mais pas sur n’importe quel thème. Et oui, c’est sur l’amour, les sentiments et même les pulsions charnelles que le texte doit porter. PetitPrince, le pseudonyme du créateur et administrateur du site, répond à dix questions pour cette interview informel.
EN : Pourquoi le site des âmes tendres ?
PP : Pour plusieurs raisons. Permettre à chacun de venir travailler son écriture dans un thème imposé et rigoureusement cadré. Le fait d’écrire prend vraiment son importance lorsqu’on montre son travail aux autres, ça change complètement l’approche de l’écriture. Ensuite, et là c’est plus philosophique, c’est pour fabriquer sur la toile une niche ou la beauté règne. C’est en cultivant le beau, que l’on fait sa propre beauté.
EN : Le thème choisi par les âmes tendres n’est-il pas un peu difficile à traiter ?
PP : Certes, un copain m’a dit que j’étais élitiste à proposer d’écrire avec une belle plume sur le thème des sentiments (rire). Ce n’est pas non plus insurmontable, nous avons quelques 100 personnes qui sont inscrites sur le site qui s’y essayent, et qui y arrivent. On a tous un truc de beau à l’intérieur, il faut juste avoir le courage de le laisser sortir. La plume, elle suit.
EN : Le site des âmes tendres est-il un atelier d’écriture ?
PP : Ce n’est pas vraiment un atelier d’écriture. Dans un atelier d’écriture, il y a des gens compétents qui dirigent les travaux, conçoivent et corrigent des exercices. De plus ils suivent les apprentis écrivains. Le site des âmes tendres, c’est un immense exercice à répétition : écrire joliment sur des jolies choses. Je conçois les thèmes, les membres écrivent dedans. Les membres peuvent aussi me suggerer un thème qui leur est cher et semble coller avec le site. Dans ce cas, je les fais bosser sur le titre et l’accroche qui doivent avoir une tournure très précise.
EN : Et pour les autres, les lecteurs ?
PP : Le site a entièrement été refait pour l’agrément de la lecture. Je me suis d’ailleurs beaucoup inspiré des tendances actuelles, des blogs notamment, ainsi que de Spip qui possède la calligraphie la plus lisible sur le web. Le visiteur accroche le site en passant pas un moteur ou un annuaire, et flâne dans les pages à lire des choses incroyablement belles, sur un thème magnifique, dans une présentation absolument délicieuse (rires).
EN : Vous parlez d’amour, mais de sexe aussi. N’est-ce pas risqué ?
PP : L’érotisme, les histoires chaudes et sensuelles, ont tout à fait leur place sur le site des âmes tendres. L’écriture d’une nouvelle érotique, d’un récit érotique demande certes une plume et un savoir faire un peu particulier. En revanche c’est dans cette rubrique des liaisons sulfureuses que les membres, même les plus timides, viennent le plus volontiers poster. Ah le sexe, ca fait tourner le monde, et la tête, alouette.
EN : Vous-même vous écrivez. Comment vous y prenez vous ?
PP : Chaque écrivain possède sa façon de faire. Personnellement, j’écris sur ordinateur, ce qui me permet de coucher rapidement la trame de mon texte, de changer l’ordre de quelques idées. Je relis, je corrige deux trois fautes de style, et dés que ca me semble bon, je le poste sur le site. Par le suite, je vais éditer mon texte environ deux ou trois fois pour corriger les quelques choses qui m’avaient échappées.
EN : Et pour cette fabuleuse imagination, vous faites comment ?
PP : C’est sur que si on se met devant une feuille blanche et qu’on se dit « je dois écrire un truc », ça ne marche pas. Je suis assez sensible à ce qui se passe autour de moi. Lorsque je ressens une émotion à la vue d’une scène dans la rue, je vais en tirer la source d’un texte, ou alors ça fera partie d’une description dans un des récits. Je ne suis pas très bon pour décrire ce que je vois, mon truc c’est plus faire naître des émotions.
EN : Ca fait longtemps que vous écrivez ?
PP : J’ai découvert l’écriture en racontant à une amie les débuts de ce que je croyais être une aventure amoureuse. Je me souviens, c’était par mail, il y a de ca 5 ans. Je voulais son soutien, et je ne voulais pas qu’elle s’ennuie de trop à lire mes doutes et mes angoisses. Alors je faisais en sorte que ce que j’écrive lui plaise, la fasse rire. C’était une muse finalement. Depuis j’ai toujours conservé cette approche d’écrire, faire plaisir au lecteur, ça facilite énormément le travail, et ça fait des textes très beaux.
EN : Vous n’écrivez que sur le site des âmes tendres ?
PP : Non, j’écris aussi sur d’autres sites. Ca me permet de me frotter à d’autres genres, comme le policier, le fantastique, ou même le gore. Les ambiances ne sont plus les mêmes que dans le cadre sentimental, et cette diversité est agréable. Pour ces récits là d’ailleurs, j’emploie souvent la technique de Matheson qu’il me semble avoir perçue à la lecture de ses nouvelles. Le résultat est souvent au rendez-vous. L’absurde et la science fiction me plaisent beaucoup, mais là, il faut être très fort pour ne pas sombrer dans les lieux communs ou le nombrilisme.
EN : Vous envisagez d’écrire un livre ?
PP : Oui, ça me tarabuste pas mal, mais je crois que le travail à fournir m’effraie. Aujourd’hui j’écrit pour forger ma plume en racontant des choses qui me tiennent à cœur. Les scénarios sont tout petits, souvent inexistant au moment ou je commence le texte. J’ai juste envie de faire passer quelque chose, alors je fais confiance à mon cœur et j’y vais. Pour un livre, je crois que l’approche doit être plus rigoureuse, qu’il faut faire ce que je fais mais à une échelle différente. Je ne sais pas si ça me plairait, si je serais aussi à l’aise qu’avec des textes cours. Peut-être un recueil de nouvelles, ou une courte nouvelle comme Amélie Nothomb sait si bien faire.
EN : PetitPrince, merci.
Sam 14 Août 2004, 08:59 par
PetitPrince sur Articles
L'homme qui s'endort
Le quotidien fournit aux couples un lot impressionnant de questions concernant l’autre. Essayons de ne pas rentrer dans ce qui pourrait être interprété comme du sexisme en comparant les travers de l’un et ceux de l’autre (les travers du porc ), et examinons les raisons du pourquoi que l’homme il s’endort après avoir honoré sa compagne
Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe devant cet étrange comportement de ton homme
La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses ) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le lit une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert .
S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors .
S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe devant cet étrange comportement de ton homme
La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses ) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le lit une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert .
S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors .
S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
- - La partenaire est une conquête toute fraîche, c’est à dire de moins de 6 mois. Ben , on étrenne, on étrenne hein .
- La partenaire est une véritable bombe, genre bien foutue, soigneuse de sa personne et très participative aux ébats. Ben, on ne va pas se plaindre hein .
- L’homme est jeune, c’est à dire autour de sa maturité sexuelle. Je rappelle que la maturité sexuelle chez un jeune mâle est autour de 18 ans et que chez une jeune femme c’est autour de 32 ans. A cette époque, on n’est pas un homme, on est une véritable machine .
Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
Lun 02 Août 2004, 09:33 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
L'inconnue à la robe verte
Des grands yeux en amande, noisettes. Mon regard courts sur les traits de ton visage, alors que tu t’es assoupie. Nous nous faisons face, et quelques rangées de voyageurs nous séparent dans ce train qui va de Beziers à Paris.
Je continue mon voyage impudique tandis que tu somnoles. Ta bouche s’est entrouverte sous la caresse du sommeil, dévoilant légérement tes jolies dents. Je sais qu’elles sont jolies car je les ai vues avant que tu ne te décides à faire ta sieste.
Je reve quelques instant sur la ligne de ton cou bronzé qui se termine sur des épaules rondes et droites.
Les brettelles de ta petite robe verte te donnent un air d’indienne. Tu me plait.
Je reviens vers tes yeux qui me fascinent. Qui s’ouvrent. Me regardent puis se referment. Par politesse j’ai souri et baissé les miens.
Je continue alors ma tendre visite. Je te regarde comme on regarde une toile dans un musée. Avec admiration, et aussi delicatesse. Comme si les yeux pouvaient abimer l’oeuvre qu’ils contemplent.
Ton corps doit être agréable. Une poitrine plutot petite se cache sous ta robe, tandis que des hanches que je soupconne musclées donnent naissances à des jambes lisses et bronzées. Ta beauté me fait vaguement penser à celle de Gwen, la petite heronine de la bande dessinée "Le grand pouvoir du chninkel".
J’aimerais beaucoup te connaitre je crois. Tu me regardes encore une fois. Cette fois tu restes dans mes yeux. Je ne decilles pas, t’envoyant un petit sourire du regard, à la fois rassurant et heureux.
De temps en temps tu consultes ton téléphone portable, écoutant les messages. De ton ami, peut-être. Ou d’une copine qui viendra te chercher dans cette ville de lobotomisé. L’un comme l’autre, ca me fait croire que tu n’es pas de cette ville. Et c’est peut être bien pour ca que tu parais si belle et si désirable. Les filles de la ville n’ont plus rien à offir que leur inquietude ou leur apathie. Rien a voir avec tes douces questions. Je voudrais être un peu à toi.
Si en sortant du train, l’opportunité se présentait d’échanger quelques mots, je serai vraimment heureux. D’autant que durant tout ce voyage, j’ai l’impression que nous nous sommes peu à peu acceptés. Sans aucun autre mot que nos oeillades de moins en moins craintives, nous nous sommes un peu dit que nous nous plaisions.
Le train s’arrete, les voyageurs impatients s’emparent de leurs sacs et de leurs valises. Je t’apercois dans la coursive, tu es loin. Je souris et me fait une raison : ca ne sera pas pour cette fois. Je descend peu aprés moi aussi du train, renifalnt la sufffocante odeur de la ville poubelle, refusant de laisser
entrer le stress ambiant dans ma bulle de paix. Je te vois marcher un peu devant moi. J’aime beaucoup cette partie de ton corps que je ne pouvais contempler lorsque tu étais assise...
Tu t’arretes pour chercher, ou faire semblant, je ne sais. Je continues, je ma’arretes aussi, a trois ou quatre pas devant toi, histoire de provoquer la chance. Je fais aussi semblant de chercher, regardant les panneaux de metro. Non, décidément, le hasard ne veut pas de nous. Et je ne veux pas non plus briser l’intant si beau en allant à ta rencontre, avec un pretexte que nous devinerions tout les deux comme absurde.
Alors, je repars, te gardant en mèmoire comme un souvenir précieux, auquel je rendrais hommage, plus tard...
Je continue mon voyage impudique tandis que tu somnoles. Ta bouche s’est entrouverte sous la caresse du sommeil, dévoilant légérement tes jolies dents. Je sais qu’elles sont jolies car je les ai vues avant que tu ne te décides à faire ta sieste.
Je reve quelques instant sur la ligne de ton cou bronzé qui se termine sur des épaules rondes et droites.
Les brettelles de ta petite robe verte te donnent un air d’indienne. Tu me plait.
Je reviens vers tes yeux qui me fascinent. Qui s’ouvrent. Me regardent puis se referment. Par politesse j’ai souri et baissé les miens.
Je continue alors ma tendre visite. Je te regarde comme on regarde une toile dans un musée. Avec admiration, et aussi delicatesse. Comme si les yeux pouvaient abimer l’oeuvre qu’ils contemplent.
Ton corps doit être agréable. Une poitrine plutot petite se cache sous ta robe, tandis que des hanches que je soupconne musclées donnent naissances à des jambes lisses et bronzées. Ta beauté me fait vaguement penser à celle de Gwen, la petite heronine de la bande dessinée "Le grand pouvoir du chninkel".
J’aimerais beaucoup te connaitre je crois. Tu me regardes encore une fois. Cette fois tu restes dans mes yeux. Je ne decilles pas, t’envoyant un petit sourire du regard, à la fois rassurant et heureux.
De temps en temps tu consultes ton téléphone portable, écoutant les messages. De ton ami, peut-être. Ou d’une copine qui viendra te chercher dans cette ville de lobotomisé. L’un comme l’autre, ca me fait croire que tu n’es pas de cette ville. Et c’est peut être bien pour ca que tu parais si belle et si désirable. Les filles de la ville n’ont plus rien à offir que leur inquietude ou leur apathie. Rien a voir avec tes douces questions. Je voudrais être un peu à toi.
Si en sortant du train, l’opportunité se présentait d’échanger quelques mots, je serai vraimment heureux. D’autant que durant tout ce voyage, j’ai l’impression que nous nous sommes peu à peu acceptés. Sans aucun autre mot que nos oeillades de moins en moins craintives, nous nous sommes un peu dit que nous nous plaisions.
Le train s’arrete, les voyageurs impatients s’emparent de leurs sacs et de leurs valises. Je t’apercois dans la coursive, tu es loin. Je souris et me fait une raison : ca ne sera pas pour cette fois. Je descend peu aprés moi aussi du train, renifalnt la sufffocante odeur de la ville poubelle, refusant de laisser
entrer le stress ambiant dans ma bulle de paix. Je te vois marcher un peu devant moi. J’aime beaucoup cette partie de ton corps que je ne pouvais contempler lorsque tu étais assise...
Tu t’arretes pour chercher, ou faire semblant, je ne sais. Je continues, je ma’arretes aussi, a trois ou quatre pas devant toi, histoire de provoquer la chance. Je fais aussi semblant de chercher, regardant les panneaux de metro. Non, décidément, le hasard ne veut pas de nous. Et je ne veux pas non plus briser l’intant si beau en allant à ta rencontre, avec un pretexte que nous devinerions tout les deux comme absurde.
Alors, je repars, te gardant en mèmoire comme un souvenir précieux, auquel je rendrais hommage, plus tard...
Mer 07 Juil 2004, 12:44 par
PetitPrince sur La séduction
Tendre la perche...
Bourgeons d’amitié
Fleurs de l’amour
Peut-on prévoir
Ce que l’on se réserve ?
Serons-nous présents
Où nous laisserez-vous ?
Serons-nous comprendre
Et suivre vos cœurs ?
Serons-nous apprendre
Pour devenir fous ?
Serons-nous fringants
Sans que l’on vous écœure ?
Serez-vous aimez, comme nous l’avons toujours espéré ?
Suivrons-nous le flux vers les ciels inconnus ?
Peut-on savoir…
Les yeux appellent
Les paroles restent vagues
Serait ce un tour de nos délires tourmentés ?
L’appel d’un amour universel ?
Peut-on entrevoir
Ce que l’on attend de soi ?
Peut-on percevoir
Ce que l’autre cherche pour toi ?
Qui donc a les réponses
A ces questions postées en once ?
Fleurs de l’amour
Peut-on prévoir
Ce que l’on se réserve ?
Serons-nous présents
Où nous laisserez-vous ?
Serons-nous comprendre
Et suivre vos cœurs ?
Serons-nous apprendre
Pour devenir fous ?
Serons-nous fringants
Sans que l’on vous écœure ?
Serez-vous aimez, comme nous l’avons toujours espéré ?
Suivrons-nous le flux vers les ciels inconnus ?
Peut-on savoir…
Les yeux appellent
Les paroles restent vagues
Serait ce un tour de nos délires tourmentés ?
L’appel d’un amour universel ?
Peut-on entrevoir
Ce que l’on attend de soi ?
Peut-on percevoir
Ce que l’autre cherche pour toi ?
Qui donc a les réponses
A ces questions postées en once ?
Jeu 17 Juin 2004, 22:24 par
Rose sur La vie à deux
tic tac
Tic tac, tic tac, le manège incessant des aiguilles du réveil, ne fait que me rappeler qu’une nuit de plus je ne dors encore pas. Que fait-il ?
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :
- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !
Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :
- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !
Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Lun 07 Juin 2004, 13:03 par
alhana sur L'amour en vrac
le conseiller matrimonial
Tu viens d’avoir 20 ans.Ton visage s’illumine souvent du sourire de celles qui n’ont pas encore souffert par amour. Ton regard ne porte pas les stigmates de l’indifférence et de la trahison. Tu découvres la séduction et ses jeux, l’amour et ses enjeux. Tu t’ouvres à ta vie de femme. tu cherches en chaque homme un goût différent, une saveur insoupçonnée. Tu batifoles, tu butines, tu vas de peaux en peaux. Vite lassée, jamais rassasiée, tu agaces beaucoup de tes congénères, sans doute jalouses et aigries. Certainement envieuses de la facilité avec laquelle tu appâtes ces messieurs, qu’elles jugent alors béta et sans consistance.
Ce soir nous nous sommes retrouvés dans cette boîte où nos habitudes laissent peu de place à la découverte. Tu es accompagnée de ton petit ami, le dernier, enfin le nouveau...bref pas le même que la semaine dernière ni que le prochain de la semaine à venir. Avec lui tu sirotes un verre autour d’une table minuscule installée dans un coin obscur. Tu ne sembles pas très intéressée par votre conversation. Tu jettes un regard à droite, à gauche, comme si tu attendais quelqu’un.
Tu viens de temps en temps vers moi. Accoudés au comptoir, nous échangeons quelques mots...je sens que tu as envie de parler, mais, comme toujours, je ne jouerai pas le jeu, je sourirai pour acquieser, j’économiserai mes mots pour leur donner plus de valeur. Tu me parles de toi, de lui, de vous deux ensemble. De ce qu’il est par rapport à tes anciennes conquêtes, de ce qu’il n’est pas vis à vis de tes envies et espérances du futur.
Tu repars vers lui, l’embrasses, passes une main dans ses cheveux...puis silences et regards vides. Retour à moi.
Tu ne l’aimes pas...enfin tu n’es pas très sure...tu te demandes si tu dois le quitter demain ou dans 3 jours...mais tu l’aimes quand même un peu finalement. Tu ne sais plus...tu n’as jamais su, tu veux mon avis.
Ainsi s’avance la soirée, tu sautilles de lui à moi, de moi à lui. Je suis un peu géné. Il doit se demander qui je suis. Tu le délaisses presque, passes toujours plus de temps avec moi. Tu t’épanches, tu te livres, tu te confies.
Avec tendresse et affection, et en même temps si froid et chirurgical, je vais te poser deux ou trois questions sur toi, sur lui aussi un peu, sur la façon dont tu vois l’amour surtout. Je dépose ici et là quelques banalités sur les rapports hommes-femmes, la séduction et le désir. Tes grands yeux de chatte s’ouvrent ronds comme des billes, surpris par la découverte. Tu dévoiles un sourire géné, regardes le bout de tes chaussures...et si moi "le vieux" j’avais un peu raison ?
J’avale un dernier verre, je te laisse.
Une semaine plus tard, tu m’apprendras que tu as quitté ton petit ami à la fin de cette soirée. Tu as l’air plutôt contente de toi. Depuis ce jour, tu me surnommes ton "conseiller matrimonial".
Tu dis que de l’amour je parle comme un livre.
Que de tes doutes sur le sujet je te délivre.
Si tu savais...
La tulipe
Ce soir nous nous sommes retrouvés dans cette boîte où nos habitudes laissent peu de place à la découverte. Tu es accompagnée de ton petit ami, le dernier, enfin le nouveau...bref pas le même que la semaine dernière ni que le prochain de la semaine à venir. Avec lui tu sirotes un verre autour d’une table minuscule installée dans un coin obscur. Tu ne sembles pas très intéressée par votre conversation. Tu jettes un regard à droite, à gauche, comme si tu attendais quelqu’un.
Tu viens de temps en temps vers moi. Accoudés au comptoir, nous échangeons quelques mots...je sens que tu as envie de parler, mais, comme toujours, je ne jouerai pas le jeu, je sourirai pour acquieser, j’économiserai mes mots pour leur donner plus de valeur. Tu me parles de toi, de lui, de vous deux ensemble. De ce qu’il est par rapport à tes anciennes conquêtes, de ce qu’il n’est pas vis à vis de tes envies et espérances du futur.
Tu repars vers lui, l’embrasses, passes une main dans ses cheveux...puis silences et regards vides. Retour à moi.
Tu ne l’aimes pas...enfin tu n’es pas très sure...tu te demandes si tu dois le quitter demain ou dans 3 jours...mais tu l’aimes quand même un peu finalement. Tu ne sais plus...tu n’as jamais su, tu veux mon avis.
Ainsi s’avance la soirée, tu sautilles de lui à moi, de moi à lui. Je suis un peu géné. Il doit se demander qui je suis. Tu le délaisses presque, passes toujours plus de temps avec moi. Tu t’épanches, tu te livres, tu te confies.
Avec tendresse et affection, et en même temps si froid et chirurgical, je vais te poser deux ou trois questions sur toi, sur lui aussi un peu, sur la façon dont tu vois l’amour surtout. Je dépose ici et là quelques banalités sur les rapports hommes-femmes, la séduction et le désir. Tes grands yeux de chatte s’ouvrent ronds comme des billes, surpris par la découverte. Tu dévoiles un sourire géné, regardes le bout de tes chaussures...et si moi "le vieux" j’avais un peu raison ?
J’avale un dernier verre, je te laisse.
Une semaine plus tard, tu m’apprendras que tu as quitté ton petit ami à la fin de cette soirée. Tu as l’air plutôt contente de toi. Depuis ce jour, tu me surnommes ton "conseiller matrimonial".
Tu dis que de l’amour je parle comme un livre.
Que de tes doutes sur le sujet je te délivre.
Si tu savais...
La tulipe
Dim 06 Juin 2004, 00:23 par
la_tulipe_noire sur Un monde parfait
Et pourtant...
Un an déjà…Et pourtant… ça ne pouvait arriver qu’aux autres. Les Grandes Histoires comme l’Amour ou l’Amitié ne doivent pas commencer comme ça. Pas derrière un écran froid. Et pourtant… c’est à chaque fois pareil… J’ai le cœur qui frémit quand ces quelques mots apparaissent… «Un nouveau message »… Est ce toi?? Les secondes qui s’écoulent entre un double clic et une page qui s’affiche me paraissent insoutenables… Ton nom illumine à nouveau ma boîte mail. Bonheur. Je bois tes mots. Ils ont toujours le même goût. Une note fantaisiste, un parfum d’ailleurs, un petit monde utopique pourtant si près du réel.
Et je me retrouve toujours devant ces mêmes questions. Que m’arrive-t-il? Moi, cartésienne des sentiments, pourquoi suis-je attendrie devant cet être virtuel ?! Que se passe-t-il ? Et tu fuis ces questions autant que moi… Lequel de nous deux percera l’abcès ? Qu’importe…
En attendant, je reste ta reine, ta promise, celle qui vit encore et toujours plus follement avec dans le coin de la tête un petit paradis… le nôtre. Et finalement, peut-être qu’un jour notre rêve fou se réalisera. Tu viendras m’enlever sur ton cheval blanc, on fera le tour du monde en veillant à ce qu’aucun jour ne se ressemble.
Maintenant, tu fais partie de mon quotidien… Bizarre me diras-tu… T’as une place dans ma vie. Je me surprends à le dire… J’ai à chaque fois cette même impression quand je pense à toi. Celle d’un enfant pris en flagrant délit essayant vainement de trouver des excuses à la bêtise qu’il vient de faire… Je me sens coupable de me laisser aller à de tels sentiments. Que sommes-nous?
J’arrive parfois à penser qu’il doit me manquer quelqu’un ou quelque chose dans ma vie… Même pas… Je suis entourée de gens merveilleux, d’amis aimants, d’amants aimés… Et pourtant… Si tout venait à s’arrêter maintenant, je me dirais qu’il me manque quelqu’un…Je n’arrive pas à comprendre et pourtant… j’ai essayé.
Et puis après tout peu importe, c’est Nous… Fusion de deux âmes en osmose dans un univers décalé ? Peut-être, sûrement… Et pourtant…
Jux
Et je me retrouve toujours devant ces mêmes questions. Que m’arrive-t-il? Moi, cartésienne des sentiments, pourquoi suis-je attendrie devant cet être virtuel ?! Que se passe-t-il ? Et tu fuis ces questions autant que moi… Lequel de nous deux percera l’abcès ? Qu’importe…
En attendant, je reste ta reine, ta promise, celle qui vit encore et toujours plus follement avec dans le coin de la tête un petit paradis… le nôtre. Et finalement, peut-être qu’un jour notre rêve fou se réalisera. Tu viendras m’enlever sur ton cheval blanc, on fera le tour du monde en veillant à ce qu’aucun jour ne se ressemble.
Maintenant, tu fais partie de mon quotidien… Bizarre me diras-tu… T’as une place dans ma vie. Je me surprends à le dire… J’ai à chaque fois cette même impression quand je pense à toi. Celle d’un enfant pris en flagrant délit essayant vainement de trouver des excuses à la bêtise qu’il vient de faire… Je me sens coupable de me laisser aller à de tels sentiments. Que sommes-nous?
J’arrive parfois à penser qu’il doit me manquer quelqu’un ou quelque chose dans ma vie… Même pas… Je suis entourée de gens merveilleux, d’amis aimants, d’amants aimés… Et pourtant… Si tout venait à s’arrêter maintenant, je me dirais qu’il me manque quelqu’un…Je n’arrive pas à comprendre et pourtant… j’ai essayé.
Et puis après tout peu importe, c’est Nous… Fusion de deux âmes en osmose dans un univers décalé ? Peut-être, sûrement… Et pourtant…
Jux
Mer 26 Mai 2004, 07:35 par
JuX sur Amour internet
Ces petits mots...
Avec tous ces petits mots,
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands frissons,
Dis, on se pose pas de questions.
Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.
Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.
Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.
Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton antre, ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.
Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.
Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.
Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…
Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.
Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces frissons montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.
Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….
(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)
De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….
Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.
C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…
Balade nocturne, entremêlée de frissons….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands frissons,
Dis, on se pose pas de questions.
Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.
Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.
Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.
Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton antre, ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.
Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.
Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.
Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…
Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.
Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces frissons montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.
Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….
(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)
De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….
Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.
C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…
Balade nocturne, entremêlée de frissons….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Lun 26 Avril 2004, 23:52 par
à mon étoile sur Les liaisons sulfureuses
A toi
A ta place vide à mes côtés,
A tes rires nombreux et amusés,
A tes délires « Deschiennisés »,
A tes soupirs inexpliqués.
A ta douceur caramellisée,
A tes lèvres au goût de rosée,
A ton odeur raffinée,
A ta sensualité caressée.
A ton souffle court, puis rassasié,
A tes cheveux ébouriffés,
A ta peau qui m’a ensorcellée,
A tes regards étonnés,
A ta présence, tu m’as manqué,
A ton nombril, du doigt pointé,
A ton torse velouté,
A ton oreille qui attend d’être susurrée,
A ta voix douce dans ma tête raisonnée,
A tes longues absences si vite oubliées,
A ta façon calme et expliquée,
A ton être, à ton entité,
A ton charme naturel dégagé,
A ta force intérieure cachée,
A tes rires forcés car chatouillés,
A ta main dans la mienne refermée,
A ton cou si tendre à embrasser,
A ta nuque si bien dessinée,
A ton creux d’épaule, ma tête reposée,
A ta pudeur respectée.
A ta bouche, sauvage, puis, apprivoisée,
A ton côté aimant souvent attiré,
A ton contact : je n’ai de cesse de le rechercher,
A ton subtil mélange épicé, salé, sucré
A tes demandes souvent synchronisées,
A ton rythme sur lequel j’aime me calquer,
A ta façon d’être en toute sincérité,
A ces échanges, longs et riches d’intensité,
A tes yeux qui savent percer,
A ton aura constellée,
A tes doigts sachant me faire frissonner,
A cette subite sérénité,
A tes idées colorées,
A ton âme et cette façon de te protéger,
A toutes ces choses inexpliquées,
A nos appels croisés,
A ces mots devinés,
A ton envie de freiner,
A tes désirs de volupté,
A cette fleur nouvellement née,
A ses pétales irisées,
A ces craintes emmurées.
A ta main sur ma joue tendrement posée,
A ton cœur qui manque de respirer,
A toutes ces questions posées,
A toutes ces réponses que tu dois trouver,
A ces instants trop vite passés,
A ton bonheur, tu l’as mérité,
A ces instants avec toi passés,
A ces tous petits riens qui font avancer,
A Toi, en toute simplicité,
A Toi, en toute complicité,
A Toi, notre équipe va gagner,
A Toi, mon cœur est limite d’exploser,
A Toi, à cette chance de t’avoir rencontré,
A Toi, à nos chemins encensés,
A Toi, à nos délires insensés,
A Toi, à ce que tu viens m’apporter,
A Toi, à ce destin qui a tenté de déjouer,
A Toi, à tous ces bonheurs partagés,
A Toi, et de Toi je suis l’intoxiquée,
A Toi, Mon Ciel Etoilé,
A Toi, sans cesse être étonnée….
A toi.
A tes rires nombreux et amusés,
A tes délires « Deschiennisés »,
A tes soupirs inexpliqués.
A ta douceur caramellisée,
A tes lèvres au goût de rosée,
A ton odeur raffinée,
A ta sensualité caressée.
A ton souffle court, puis rassasié,
A tes cheveux ébouriffés,
A ta peau qui m’a ensorcellée,
A tes regards étonnés,
A ta présence, tu m’as manqué,
A ton nombril, du doigt pointé,
A ton torse velouté,
A ton oreille qui attend d’être susurrée,
A ta voix douce dans ma tête raisonnée,
A tes longues absences si vite oubliées,
A ta façon calme et expliquée,
A ton être, à ton entité,
A ton charme naturel dégagé,
A ta force intérieure cachée,
A tes rires forcés car chatouillés,
A ta main dans la mienne refermée,
A ton cou si tendre à embrasser,
A ta nuque si bien dessinée,
A ton creux d’épaule, ma tête reposée,
A ta pudeur respectée.
A ta bouche, sauvage, puis, apprivoisée,
A ton côté aimant souvent attiré,
A ton contact : je n’ai de cesse de le rechercher,
A ton subtil mélange épicé, salé, sucré
A tes demandes souvent synchronisées,
A ton rythme sur lequel j’aime me calquer,
A ta façon d’être en toute sincérité,
A ces échanges, longs et riches d’intensité,
A tes yeux qui savent percer,
A ton aura constellée,
A tes doigts sachant me faire frissonner,
A cette subite sérénité,
A tes idées colorées,
A ton âme et cette façon de te protéger,
A toutes ces choses inexpliquées,
A nos appels croisés,
A ces mots devinés,
A ton envie de freiner,
A tes désirs de volupté,
A cette fleur nouvellement née,
A ses pétales irisées,
A ces craintes emmurées.
A ta main sur ma joue tendrement posée,
A ton cœur qui manque de respirer,
A toutes ces questions posées,
A toutes ces réponses que tu dois trouver,
A ces instants trop vite passés,
A ton bonheur, tu l’as mérité,
A ces instants avec toi passés,
A ces tous petits riens qui font avancer,
A Toi, en toute simplicité,
A Toi, en toute complicité,
A Toi, notre équipe va gagner,
A Toi, mon cœur est limite d’exploser,
A Toi, à cette chance de t’avoir rencontré,
A Toi, à nos chemins encensés,
A Toi, à nos délires insensés,
A Toi, à ce que tu viens m’apporter,
A Toi, à ce destin qui a tenté de déjouer,
A Toi, à tous ces bonheurs partagés,
A Toi, et de Toi je suis l’intoxiquée,
A Toi, Mon Ciel Etoilé,
A Toi, sans cesse être étonnée….
A toi.
Lun 19 Avril 2004, 19:11 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Interrogation
manque les réponses à mes questions,
manque les mots en terme de sensations,
manque une vie, une autre, une mieux
manque un mot, une phrase, une rime à envieux,
dis-moi, est-ce possible de conjuguer
à plusieurs êtres le verbe aimer ?
dis-moi, est-ce possible de s’envoler
vers des cieux magiquement constellés ?
je naviguais dans un monde d’ombres
j’y ai trouvé, j’y suis restée, dans le sombre...
et soudain une lueur, une clarté
comme si tout pouvait s’arranger....
est-ce aussi simple pour toi ?
quels ressentis envers moi ?
est-ce aussi douloureux ?
le fait d’être enfin heureux ?
le coeur qui bat la chamade,
mais non, pas une boutade,
triste réalité
de nos vies croisées...
en fait, tu sais, j’ai trouvé une sorte d’explication
à ma vie, le pourquoi je suis ici : je suis en mission
mission d’amour
mission sans détour....
pourquoi à chaque battement de cil
pourquoi je serais trop sensible ?
pourquoi en terme de sentiments
pourquoi j’en ai besoin, je le sens....
la vie nous réserve encore des évènements,
des doux, des tendres, des beaux, des violents,
pour quelle raison j’arrive à aimer
plusieurs âmes, à en crever ?
tu vois, que d’interrogations
nombreuses questions,
auxquelles je ne trouve de réponse
et dans ma tête une voix me dit : vas y fonce !
alors bon, virtuellement, c’est incroyable
même connection mentale, c’est effroyable...
de nos délires nous avons dérapé
vers quelque chose que je ne puis exprimer...
manque les mots en terme de sensations,
manque une vie, une autre, une mieux
manque un mot, une phrase, une rime à envieux,
dis-moi, est-ce possible de conjuguer
à plusieurs êtres le verbe aimer ?
dis-moi, est-ce possible de s’envoler
vers des cieux magiquement constellés ?
je naviguais dans un monde d’ombres
j’y ai trouvé, j’y suis restée, dans le sombre...
et soudain une lueur, une clarté
comme si tout pouvait s’arranger....
est-ce aussi simple pour toi ?
quels ressentis envers moi ?
est-ce aussi douloureux ?
le fait d’être enfin heureux ?
le coeur qui bat la chamade,
mais non, pas une boutade,
triste réalité
de nos vies croisées...
en fait, tu sais, j’ai trouvé une sorte d’explication
à ma vie, le pourquoi je suis ici : je suis en mission
mission d’amour
mission sans détour....
pourquoi à chaque battement de cil
pourquoi je serais trop sensible ?
pourquoi en terme de sentiments
pourquoi j’en ai besoin, je le sens....
la vie nous réserve encore des évènements,
des doux, des tendres, des beaux, des violents,
pour quelle raison j’arrive à aimer
plusieurs âmes, à en crever ?
tu vois, que d’interrogations
nombreuses questions,
auxquelles je ne trouve de réponse
et dans ma tête une voix me dit : vas y fonce !
alors bon, virtuellement, c’est incroyable
même connection mentale, c’est effroyable...
de nos délires nous avons dérapé
vers quelque chose que je ne puis exprimer...
Dim 18 Avril 2004, 18:58 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Du chinois au libertin
Proverbe chinois:
Le libertinage permet le libre cour à la fantaisie amoureuse mais permet-elle de toucher le fond du coeur et de l’Amour essentiel?
Loyd et les 1000 et 1 questions
Citation: |
On cherche la vertu dans une épouse, la beauté dans une concubine. |
Le libertinage permet le libre cour à la fantaisie amoureuse mais permet-elle de toucher le fond du coeur et de l’Amour essentiel?
Loyd et les 1000 et 1 questions
Elle
Il la contemple depuis longtemps, n’osant approcher,
Essaye d’attirer son regard, sans jamais y croire
Pourtant il la désire mais ne peut que la respirer.
Il voudrait la toucher mais ne peut rien en faire
Car elle est telle une rose noire,
Ne pouvant être prise sans manquer d’air.
Il souhaiterait lui ôter ses épines.
Ne sachant que faire des questions qui le turlupinent
Alors il la regarde, la respire.
Et puis… il se lance tel un héros
Qui court vers une bataille déjà perdue,
Sentant alors son âme se briser en morceaux,
Tel un coup de hache dans une chair bien charnue.
Pensant aussi son cœur alors fendu,
Tel un homme transpercé par une lance de cavalier,
Il revient à ses premiers débuts
Ne pouvant espérer qu’une chose…l’adorer.
Essaye d’attirer son regard, sans jamais y croire
Pourtant il la désire mais ne peut que la respirer.
Il voudrait la toucher mais ne peut rien en faire
Car elle est telle une rose noire,
Ne pouvant être prise sans manquer d’air.
Il souhaiterait lui ôter ses épines.
Ne sachant que faire des questions qui le turlupinent
Alors il la regarde, la respire.
Et puis… il se lance tel un héros
Qui court vers une bataille déjà perdue,
Sentant alors son âme se briser en morceaux,
Tel un coup de hache dans une chair bien charnue.
Pensant aussi son cœur alors fendu,
Tel un homme transpercé par une lance de cavalier,
Il revient à ses premiers débuts
Ne pouvant espérer qu’une chose…l’adorer.
Mer 07 Avril 2004, 23:55 par
Rose sur L'amour en vrac
Un merci, tout simplement...
Depuis quelques mois, un petit havre de paix sans prétention
Accueille nos passions, nos questions, nos déceptions
En quelques mots, quelques phrases, quelques allusions
Nous décrivons sans relâche ce sentiment si trouble qui déchaîne les passions.
Chaque jour un peu plus, il s’étoffe et se réveille
Déclenchant parfois en nous des amours qui sommeillent
Nous initiant au plaisir et à la douleur, il m’émerveille
Quand entre deux connections, je le parcours d’un oeil.
La séduction nous dévoile chasseresse,
L’amour en vrac accueille nos joies ou nos tristesses
Les amours Internet, ses excès, son ivresse
Le grimoire de l’amour ou l’art des caresses
Les citations où nous reprenons les mots des autres avec adresse
Les liaisons sulfureuses joliment parlent de fesses
Les premières fois et tout ce que ça comporte de liesses
La vie à deux autour de nous construit une forteresse
Et un monde parfait où moi je salue pleine de tendresse
Celui qui chaque jour s’évertue à améliorer ce petit coin plein de finesse.
PetitPrince, merci pour tout ce temps que tu passes
Pour que chaque jour nous puissions ôter notre carapace.
Juste pour toi ces quelques vers
Que doucement je dépose ici ... petit frère
La markissssss
Accueille nos passions, nos questions, nos déceptions
En quelques mots, quelques phrases, quelques allusions
Nous décrivons sans relâche ce sentiment si trouble qui déchaîne les passions.
Chaque jour un peu plus, il s’étoffe et se réveille
Déclenchant parfois en nous des amours qui sommeillent
Nous initiant au plaisir et à la douleur, il m’émerveille
Quand entre deux connections, je le parcours d’un oeil.
La séduction nous dévoile chasseresse,
L’amour en vrac accueille nos joies ou nos tristesses
Les amours Internet, ses excès, son ivresse
Le grimoire de l’amour ou l’art des caresses
Les citations où nous reprenons les mots des autres avec adresse
Les liaisons sulfureuses joliment parlent de fesses
Les premières fois et tout ce que ça comporte de liesses
La vie à deux autour de nous construit une forteresse
Et un monde parfait où moi je salue pleine de tendresse
Celui qui chaque jour s’évertue à améliorer ce petit coin plein de finesse.
PetitPrince, merci pour tout ce temps que tu passes
Pour que chaque jour nous puissions ôter notre carapace.
Juste pour toi ces quelques vers
Que doucement je dépose ici ... petit frère
La markissssss
Lun 05 Avril 2004, 20:56 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Ecrire sur questions
Comme par magie, Deux ans après..., 10 questions à l’administrateur des âmes tendres., L'homme qui s'endort, L'inconnue à la robe verte, Tendre la perche..., tic tac, le conseiller matrimonial, Et pourtant..., Ces petits mots..., A toi, Interrogation, Du chinois au libertin, Elle, Un merci, tout simplement...,Il y a 102 textes utilisant le mot questions. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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