Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur puisque - Page 6 sur 7
Rendez-vous manqué (1)
Tout le week-end, cette pensée obsédante le suivait dans ses moindres pas. Enfin il allait la revoir. L’idée de pouvoir à nouveau poser ses lèvres sur les siennes, de caresser cette peau mate, ambrée et si accueillante lui taraudait l’esprit.
Jamais le réveil du lundi n’avait eu autant d’aisance à le sortir du lit.
Une fois douché, il avait enfilé autour de son torse nu une chemise de lin légère et plongé dans un jeans patiné qui, à ses dires à elle, le rendait si sexy. Il savait qu’elle raffolait de dégrafer un à un les boutons métalliques de cette étoffe avant d’y plonger la main. Il voulait être séduisant et s’imaginait déjà lors de ces retrouvailles. Où serait-ce ? Sur un parking abandonné, sur un chemin peu fréquenté, sur un site désaffecté ? Sur le banc d’un parc à l’abri des regards indiscrets ? Que sais-je ! Qu’importe, l’essentielle était de la retrouver. Il y avait si longtemps qu’il n’avait pu la serrer dans ses bras. Des mois ! Des obligations professionnelles contraignantes et une vie de famille passionnante les avaient séparés . La messagerie électronique constituait leur seul point de liaison. Il pensa un moment avoir perdu l’amante qu’elle avait été à de trop rares occasions. Mais la récente invitation sur sa toile lui avait permis de la redécouvrir. Cette sensibilité à fleur de peau exprimée si pudiquement ravivait en lui une flamme mise en veilleuse par trop d’obstacles de rencontres. Leur orbite un moment éloignée allait enfin pouvoir les rapprocher. L’attraction de ces deux corps ne faisait plus de doute. Il la voulait.
Il était 9h00. Concentré sur son PC, la fenêtre annonçant la connexion d’un correspondant l’arracha à la rédaction de son rapport. « hello, quoi de neuf ? » C’était elle. Elle venait lui confirmer son rendez-vous de midi. « Je t’embrasse, à tantôt » conclua-t-elle. Cette fois, plus de doute. Leur étreinte était proche. Il guetta avec impatience le cadran de sa montre.
Midi sonnait lorsque son gsm vibra. C’était elle qui devait lui révéler l’endroit de leurs ébats. Il plongea fiévreusement sur son portable pour accéder à la messagerie. Son collègue qui l’observait du coin de l’œil dut se rendre compte de la situation. Son visage s’obscurcit. Navrée, elle annulait leur rendez-vous. Au sortir d’une réunion de travail, son supérieur l’avait invitée à dîner. Elle ne put décliner l’invitation mais visiblement, elle en rageait. Pas tant que lui. Mais pouvait-il lui en vouloir, lui qui avait dû décliner tant d’offres en raison d’un emploi du temps professionnel fort chargé ? L’occasion de la revoir ne se présenterait pas de si tôt puisque le lendemain, elle s’envolait en compagnie de son ami dans un pays lointain pour trois semaines de vacances bien méritées. Il ne leur resterait dès lors plus que la toile pour correspondre. Mais au fond, n’était-ce pas là l’endroit rêver pour nourrir leur envie de liaison ? Et si finalement, ils n’étaient fait que pour se rencontrer sur le web ?
Jamais le réveil du lundi n’avait eu autant d’aisance à le sortir du lit.
Une fois douché, il avait enfilé autour de son torse nu une chemise de lin légère et plongé dans un jeans patiné qui, à ses dires à elle, le rendait si sexy. Il savait qu’elle raffolait de dégrafer un à un les boutons métalliques de cette étoffe avant d’y plonger la main. Il voulait être séduisant et s’imaginait déjà lors de ces retrouvailles. Où serait-ce ? Sur un parking abandonné, sur un chemin peu fréquenté, sur un site désaffecté ? Sur le banc d’un parc à l’abri des regards indiscrets ? Que sais-je ! Qu’importe, l’essentielle était de la retrouver. Il y avait si longtemps qu’il n’avait pu la serrer dans ses bras. Des mois ! Des obligations professionnelles contraignantes et une vie de famille passionnante les avaient séparés . La messagerie électronique constituait leur seul point de liaison. Il pensa un moment avoir perdu l’amante qu’elle avait été à de trop rares occasions. Mais la récente invitation sur sa toile lui avait permis de la redécouvrir. Cette sensibilité à fleur de peau exprimée si pudiquement ravivait en lui une flamme mise en veilleuse par trop d’obstacles de rencontres. Leur orbite un moment éloignée allait enfin pouvoir les rapprocher. L’attraction de ces deux corps ne faisait plus de doute. Il la voulait.
Il était 9h00. Concentré sur son PC, la fenêtre annonçant la connexion d’un correspondant l’arracha à la rédaction de son rapport. « hello, quoi de neuf ? » C’était elle. Elle venait lui confirmer son rendez-vous de midi. « Je t’embrasse, à tantôt » conclua-t-elle. Cette fois, plus de doute. Leur étreinte était proche. Il guetta avec impatience le cadran de sa montre.
Midi sonnait lorsque son gsm vibra. C’était elle qui devait lui révéler l’endroit de leurs ébats. Il plongea fiévreusement sur son portable pour accéder à la messagerie. Son collègue qui l’observait du coin de l’œil dut se rendre compte de la situation. Son visage s’obscurcit. Navrée, elle annulait leur rendez-vous. Au sortir d’une réunion de travail, son supérieur l’avait invitée à dîner. Elle ne put décliner l’invitation mais visiblement, elle en rageait. Pas tant que lui. Mais pouvait-il lui en vouloir, lui qui avait dû décliner tant d’offres en raison d’un emploi du temps professionnel fort chargé ? L’occasion de la revoir ne se présenterait pas de si tôt puisque le lendemain, elle s’envolait en compagnie de son ami dans un pays lointain pour trois semaines de vacances bien méritées. Il ne leur resterait dès lors plus que la toile pour correspondre. Mais au fond, n’était-ce pas là l’endroit rêver pour nourrir leur envie de liaison ? Et si finalement, ils n’étaient fait que pour se rencontrer sur le web ?
Mar 07 Sep 2004, 08:14 par
robinson sur La séduction
Mon grain de S..el.
Si l’amertume transparaît dans mon texte, j’en suis vraiment désolée. Ce n’était franchement pas le but et ce ne serait pas justifié en regard des belles histoires sentimentales que j’ai eu la chance de vivre.
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même ). Car justement renoncer à ce principe ou plutôt "faire croire" que j’y renonce serait duperie pure et simple! Et s’il est vrai que l’on veut "paraître" durant le jeu de la séduction, il ne faut pas mentir effrontément car tôt ou tard, la vérité nous rattrapera et fera voler notre histoire en éclats! Ne dit-on pas que le naturel revient au galop lorsque l’on tente de le chasser? Etre soi-même et plaire dans ses conditions est beaucoup plus constructif et justement cela évite bien des déconvenues car il ne faudra pas rectifier le tir, si l’amour venait à s’installer. Je suis encore de celles qui pensent que l’honnêteté paie... en matière de séduction, en amour et comme dans tout autre domaine. Tant pis si je suis naïve!
Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mon portrait d’anti-séducteur ne décrivait fort heureusement aucun de mes ex-compagnons, c’était plutôt un condensé de tout ce qui me ferait fuir puisque telle était la question initiale.
Par contre et c’est là, où je rejoignais Madame la Marquise, toute idée de "cage", d’enfermement ou d’atteinte à ma liberté me rend vraiment folle. C’est pour moi l’essence même de l’anti-séduction! Mais si je revendique cette indépendance, je l’accorde tout autant à l’autre. Si cette idée ne plaît pas, si je ne plaîs pas, je l’accepte sans problème, je m’en fais en effet une raison (mais de là à changer de pays, non quand même ). Car justement renoncer à ce principe ou plutôt "faire croire" que j’y renonce serait duperie pure et simple! Et s’il est vrai que l’on veut "paraître" durant le jeu de la séduction, il ne faut pas mentir effrontément car tôt ou tard, la vérité nous rattrapera et fera voler notre histoire en éclats! Ne dit-on pas que le naturel revient au galop lorsque l’on tente de le chasser? Etre soi-même et plaire dans ses conditions est beaucoup plus constructif et justement cela évite bien des déconvenues car il ne faudra pas rectifier le tir, si l’amour venait à s’installer. Je suis encore de celles qui pensent que l’honnêteté paie... en matière de séduction, en amour et comme dans tout autre domaine. Tant pis si je suis naïve!
Pour finir, un petit mot pour PetitPrince et la Marquise : Sans vouloir m’immiscer dans un débat qui n’est pas le mien, le fait que vos opinions divergent ne vous empêche pas de formidablement bien écrire l’amour. Comme quoi, qui que nous soyons amoureusement parlant, quelles que soient nos expériences, les traces qu’elles ont laissé et comment on les a géré, il reste souvent de jolies choses...et autant ne garder que cela!
Syolann... pour la paix "des ménages"
Mar 31 Août 2004, 19:13 par
syolann sur La séduction
Cage dorée.
la marquise de sade a écrit: |
Ce qui me fait fuir sans exception, ce sont les cages... et plus elles sont dorées, plus c’est loin que je m’envole. |
Ce qui est sûr en tous cas, c’est qu’à défaut d’avoir peut-être eu un homme commun dans nos vies, c’est que nous partageons le même point de vue, chère Marquise!
Quoi de plus précieux que l’indépendance? Et qu’ont-ils tous ces "anti-séducteurs" à vouloir nous la prendre? Sous leurs dehors très tolérant et libéré se cache bien souvent un affreux misogyne qui s’octroie des permissivités qu’il nous refuse. Plus d’un a failli s’étrangler parce que je désirais aller boire un verre avec un copain!!! Qu’allais-je donc faire avec "celui-là" puisque j’étais "en couple", comme si cela était incompatible. Il paraîtrait que ça ne se fait pas, tiens donc! Et pour me garder à la maison, que d’énergie déployée : cadeaux, sorties,...tout pour tenter de gagner l’exclusivité de ma présence. On pourrait presque en rire! "Presque" seulement car dorée ou pas, une cage reste une cage... et n’est pas encore né celui qui m’enfermera!
Syolann
Lun 30 Août 2004, 22:33 par
syolann sur La séduction
De la poésie
J’ai lu je ne sais plus trop ou que le parcourt d’un écrivain commençait par des balbutiements poétiques, puis l’étape du texte un peu plus construit sous forme de récit ou de nouvelle était atteinte, pour ensuite se diriger vers la consécration, le roman. Tout un programme. Si effectivement j’encourage aujourd’hui les membres ayant posté de la poésie à suivre mon panache (blanc ?) et s’atteler à l’exercice du récit, il n’en demeure pas moins que les textes poétiques doivent continuer à être produits sur le site. Oui, mais la poésie, c’est quoi ? Comment on s’y prend.
Il existe le principe de la rime, et du pied (nombre de syllabe d’un vers, un alexandrin fait douze pieds par exemple), ainsi que le nombre de vers dans le poème qui peut servir de base pour l’exercice d’écriture du poème.
Pour anecdote, un dialogue jouissif dans Asterix et Cléopatre, qui montre que l’habitant d’aléxandrie à du talent ( ;) ):
Numérobis à Panoramix : Je suis mon cher ami, trés heureux de vous voir.
Panoramix à Asterix : C’est un alexandrin.
Le nombre de pied dans un ver crée une émotion inhérente particulière. L’alexandrin avec ses douze pieds est propre à rendre le comique par sa faculté à faire deviner la chute de la rime, le décadrin, vers de dix syllabes comportant une césure à la quatrième syllabe, rend un effet dynamique comme le nombre de syllabes dans les deux hémistiches va croissant. On distingue aussi les vers pairs des vers impairs, comme ceux de Verlaine par exemple. Je ne vais pas tous les lister ici, mais vous trouverez plus d’informations dans "Introduction à la versification", chez Dunod.
Personnellement , j’aime à défoncer ces règles de structure et de symétrie, probablement mon esprit rebelle, et ne pas faire ce que les biens pensants poétique estiment de correct.
Pour enrichir votre opinion, je vous livre ici le lien vers un article ô combien enrichissant, puisque l’auteur Alain-Christophe Restrat, explique que "[...]Pour un poète il ne s’agit pas de dire qu’il pleut. Il s’agit de créer la pluie [...]"
Il existe le principe de la rime, et du pied (nombre de syllabe d’un vers, un alexandrin fait douze pieds par exemple), ainsi que le nombre de vers dans le poème qui peut servir de base pour l’exercice d’écriture du poème.
Pour anecdote, un dialogue jouissif dans Asterix et Cléopatre, qui montre que l’habitant d’aléxandrie à du talent ( ;) ):
Numérobis à Panoramix : Je suis mon cher ami, trés heureux de vous voir.
Panoramix à Asterix : C’est un alexandrin.
Le nombre de pied dans un ver crée une émotion inhérente particulière. L’alexandrin avec ses douze pieds est propre à rendre le comique par sa faculté à faire deviner la chute de la rime, le décadrin, vers de dix syllabes comportant une césure à la quatrième syllabe, rend un effet dynamique comme le nombre de syllabes dans les deux hémistiches va croissant. On distingue aussi les vers pairs des vers impairs, comme ceux de Verlaine par exemple. Je ne vais pas tous les lister ici, mais vous trouverez plus d’informations dans "Introduction à la versification", chez Dunod.
Personnellement , j’aime à défoncer ces règles de structure et de symétrie, probablement mon esprit rebelle, et ne pas faire ce que les biens pensants poétique estiment de correct.
Pour enrichir votre opinion, je vous livre ici le lien vers un article ô combien enrichissant, puisque l’auteur Alain-Christophe Restrat, explique que "[...]Pour un poète il ne s’agit pas de dire qu’il pleut. Il s’agit de créer la pluie [...]"
Ven 20 Août 2004, 08:11 par
PetitPrince sur Articles
L'homme qui s'endort
Le quotidien fournit aux couples un lot impressionnant de questions concernant l’autre. Essayons de ne pas rentrer dans ce qui pourrait être interprété comme du sexisme en comparant les travers de l’un et ceux de l’autre (les travers du porc ), et examinons les raisons du pourquoi que l’homme il s’endort après avoir honoré sa compagne
Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe devant cet étrange comportement de ton homme
La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses ) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le lit une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert .
S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors .
S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
Cette étude s’adresse à toi, femme perplexe devant cet étrange comportement de ton homme
La petite mort, puisque ce phénomène biologique connu porte ce nom ci, est bien entendu variable (en longueur comme plein d’autres choses ) selon les individus observés. Un conseil que tu pourras donner à ton homme s’il s’endort trop souvent c’est de ne pas rester dans le lit une fois son affaire faite. Etre actif, allumer la chaîne, prendre une douche, faire des pompes, bref laisser passer un petit quart d’heure et paf, remettre le couvert .
S’endormir peut être aussi le signe que l’on est lassé par sa partenaire et qu’elle ne nous surprend plus, qu’on ne la désire plus. Dans ce cas là, s’endormir, c’est un peu la fuir. A chacun de prendre les décisions qui s’imposent alors .
S’endormir peut être le signe que le mâle est très heureux auprès de sa compagne. Et je pense que si attraper un homme est une chose terriblement facile pour une femme, le garder s’avère nettement moins évident. L’homme ayant dans ses gènes le besoin de donner sa semence à un maximum de partenaires et la femme ayant dans ses gènes le calcul de prendre de tous les mâles le plus fort, ceci explique la terrible farce que le Ciel nous envoie: seuls les hommes célibataires sont heureux et seules les femmes mariées sont heureuses. Bon. Alors si ton homme reste, même en s’endormant, tu n’as pas tout perdu en somme.
Enfin, dernier cas de figure dans cette analyse en règle : l’homme ne s’endort pas. Alors là c’est très très simple:
- - La partenaire est une conquête toute fraîche, c’est à dire de moins de 6 mois. Ben , on étrenne, on étrenne hein .
- La partenaire est une véritable bombe, genre bien foutue, soigneuse de sa personne et très participative aux ébats. Ben, on ne va pas se plaindre hein .
- L’homme est jeune, c’est à dire autour de sa maturité sexuelle. Je rappelle que la maturité sexuelle chez un jeune mâle est autour de 18 ans et que chez une jeune femme c’est autour de 32 ans. A cette époque, on n’est pas un homme, on est une véritable machine .
Et nous, nous sommes perdus, noyés, tout seuls et impuissants dans notre petite mort et nous entendons au loin notre compagne qui réclame encore et encore.
Lun 02 Août 2004, 09:33 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Incidence des échanges virtuels sur les rapports humains
Les études scientifiques récentes tendent à montrer que les rapports amoureux seraient basés, en grande partie, sur des échanges chimiques (phéronomes). Il apparaît au contraire, pour qui utilise internet, qu’il est possible de tomber amoureux d’une personne située à une distance telle qu’elle exclut la proximité physique comme rapport causal.
En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle en cela qu’elle différencie définitivement l’homme du reste du règne animal. S’il reste d’actualité le fait qu’une jeune fille, par exemple de type bimbo, se trémoussant devant un de ses congénères mâle, suscitera invariablement chez celui-ci le désir sexuel, à l’instar de la parade amoureuse chez des espèces plus primitives, observable chez la plupart des mammifères mais aussi des insectes ou des oiseaux, il n’en est pas moins vrai que l’homme reste le seul être de la création dont le siège du désir se situe au niveau de l’intellect, et pas seulement de l’affect.
Cette théorie, que rien, a priori, n’empêchait de voir le jour lors des siècles passés, est mise en lumière par l’essor récent des échanges cybernétiques. Le projet Arpanet, développé par le département de la défense américain à la fin des années soixante, et son rejeton civil, internet, mais surtout son appropriation par le grand public au milieu des années quatre-vingt-dix (nonante) dû à la conjonction du développement du langage HTML (web) et de la réduction des coûts de production des puces de silicium (PC à mille euros), a permis à nombre d’utilisateurs (internautes) aux motivations diverses et variées (hasard, comportements inadaptés en société traditionnelle, goût du jeu, vie familiale morne, perversité) de devenir des consommateurs assidus de rencontres virtuelles.
Le principe, simple, consiste à se connecter à un serveur, lequel y trouve son compte en recettes publicitaires et analyse de méta-données comportementales recueillies à faible coût, et de choisir un(e) partenaire afin d’établir un dialogue virtuel. De ce dialogue virtuel s’ensuit parfois, et, chose curieuse, plus souvent que dans les rapports issus de contacts réels, une relation amoureuse.
Cette relation diffère toutefois de la relation classique en cela qu’elle est basée à l’exclusive de tout rapport physique. Du fait de cette orientation purement intellectuelle, il serait aisé de penser que les rapports engendrés sont plus profonds, puisque installés sur des bases plus nobles, tendant à s’approcher de l’idéal de l’amour platonique. Las, la chair étant ce qu’elle est, bien souvent la réalité reprend ses droits, et ce qui aurait pu être une fin idéale devient souvent un moyen comme un autre d’atteindre le rapprochement physique. Chez l’homme comme chez tout animal, le mâle ressent le besoin irrépréssible de pénétrer, et, bien que la femelle se satisfasse souvent de la seule certitude qu’on désire la pénétrer [MH-1991], le coït apparaît in fine comme l’objectif commun.
Passée l’étape de la séduction virtuelle, pour peu que les protagonistes se soient mis d’accord, vient le moment de la rencontre réelle. Des théories [MqS-2004] avancent que cette rencontre ne peut être que source de désillusion, due, pour l’essentiel, à un malentendu lors de la phase précédente (séduction cybernétique), malentendu né de l’idéalisation excessive de l’autre, le virtuel gommant les aspects rédhibitoires du réel.
Certes, les progrès récents en matière de compression de données, d’amélioration technique des réseaux (ADSL et autres hauts débits) permettent de s’approcher tant que faire se peut du contact réel (webcams, cyber sex). Force est de constater cependant qu’aucune solution n’est à ce jour réellement satisfaisante. La rencontre est souvent un échec. La question reste de savoir si la proportion d’échecs pour ce type de rencontres issues du web est comparable à celui de rencontres amoureuses traditionnelles (chez des amis, sur le lieu de travail, au monoprix, en discothèque, ou, pour les ruraux, lors du bal du 14 juillet).
Tout laisse à penser que le dialogue virtuel préalable a déblayé le terrain, et que les sujets de fâcherie évidents (opinions politiques divergentes, avis diamétralements opposés sur Céline Dion ou Johnny) ont été évoqués et ne constitueront pas d’obstacle imprévu. De même, l’échange de photos a atténué l’inattendu potentiel, et, si une mauvaise surprise reste toujours possible (photos truquées, dévoilement de tatouages imprévus et rigolos), l’inverse est aussi vrai (pénis plus grand en vrai que sur la webcam pour les mâles, goût pour le port du string pour les femmes). En ce qui concerne les problèmes apparaissant sur le plus long terme (belle famille envahissante, ronflements, flatulences nocturnes), leur apparition peut être également facteur d’échec, mais il en va de même pour les rencontres classiques: à ce niveau, pas d’élément discriminant de différenciation.
L’ensemble de ces éléments devraient donc donner aux rencontres physiques issues de virtuel un taux de chance de réussite sinon largement supérieur, tout au moins significatif sur les rencontres traditionnelles. L’analyse sociologique de nombreux cas comparés montre pourtant qu’il n’en est rien, car, et c’est là le paradoxe, cet avantage concurrentiel est totalement gommé par l’effet "retour au réel". La concrétisation d’une rencontre virtuelle est en fait le pendant moderne de l’assouvissement d’un fantasme : un fantasme assouvi n’est plus un fantasme. Cet effet "retour au réel" peut être vécu avec fatalisme pour les plus aguerris, ou avec violence et dépression (à l’instar de candidats de télé-réalité à leur sortie du château) pour les plus faibles.
[MH-1991]: Michel Houllebecq Rester Vivant, éditions La Différence, 1991.
[MqS-2004]: Marquise de Sade, correspondance avec l’auteur, 2004
Gavroche.
En soi, c’est plutôt une bonne nouvelle en cela qu’elle différencie définitivement l’homme du reste du règne animal. S’il reste d’actualité le fait qu’une jeune fille, par exemple de type bimbo, se trémoussant devant un de ses congénères mâle, suscitera invariablement chez celui-ci le désir sexuel, à l’instar de la parade amoureuse chez des espèces plus primitives, observable chez la plupart des mammifères mais aussi des insectes ou des oiseaux, il n’en est pas moins vrai que l’homme reste le seul être de la création dont le siège du désir se situe au niveau de l’intellect, et pas seulement de l’affect.
Cette théorie, que rien, a priori, n’empêchait de voir le jour lors des siècles passés, est mise en lumière par l’essor récent des échanges cybernétiques. Le projet Arpanet, développé par le département de la défense américain à la fin des années soixante, et son rejeton civil, internet, mais surtout son appropriation par le grand public au milieu des années quatre-vingt-dix (nonante) dû à la conjonction du développement du langage HTML (web) et de la réduction des coûts de production des puces de silicium (PC à mille euros), a permis à nombre d’utilisateurs (internautes) aux motivations diverses et variées (hasard, comportements inadaptés en société traditionnelle, goût du jeu, vie familiale morne, perversité) de devenir des consommateurs assidus de rencontres virtuelles.
Le principe, simple, consiste à se connecter à un serveur, lequel y trouve son compte en recettes publicitaires et analyse de méta-données comportementales recueillies à faible coût, et de choisir un(e) partenaire afin d’établir un dialogue virtuel. De ce dialogue virtuel s’ensuit parfois, et, chose curieuse, plus souvent que dans les rapports issus de contacts réels, une relation amoureuse.
Cette relation diffère toutefois de la relation classique en cela qu’elle est basée à l’exclusive de tout rapport physique. Du fait de cette orientation purement intellectuelle, il serait aisé de penser que les rapports engendrés sont plus profonds, puisque installés sur des bases plus nobles, tendant à s’approcher de l’idéal de l’amour platonique. Las, la chair étant ce qu’elle est, bien souvent la réalité reprend ses droits, et ce qui aurait pu être une fin idéale devient souvent un moyen comme un autre d’atteindre le rapprochement physique. Chez l’homme comme chez tout animal, le mâle ressent le besoin irrépréssible de pénétrer, et, bien que la femelle se satisfasse souvent de la seule certitude qu’on désire la pénétrer [MH-1991], le coït apparaît in fine comme l’objectif commun.
Passée l’étape de la séduction virtuelle, pour peu que les protagonistes se soient mis d’accord, vient le moment de la rencontre réelle. Des théories [MqS-2004] avancent que cette rencontre ne peut être que source de désillusion, due, pour l’essentiel, à un malentendu lors de la phase précédente (séduction cybernétique), malentendu né de l’idéalisation excessive de l’autre, le virtuel gommant les aspects rédhibitoires du réel.
Certes, les progrès récents en matière de compression de données, d’amélioration technique des réseaux (ADSL et autres hauts débits) permettent de s’approcher tant que faire se peut du contact réel (webcams, cyber sex). Force est de constater cependant qu’aucune solution n’est à ce jour réellement satisfaisante. La rencontre est souvent un échec. La question reste de savoir si la proportion d’échecs pour ce type de rencontres issues du web est comparable à celui de rencontres amoureuses traditionnelles (chez des amis, sur le lieu de travail, au monoprix, en discothèque, ou, pour les ruraux, lors du bal du 14 juillet).
Tout laisse à penser que le dialogue virtuel préalable a déblayé le terrain, et que les sujets de fâcherie évidents (opinions politiques divergentes, avis diamétralements opposés sur Céline Dion ou Johnny) ont été évoqués et ne constitueront pas d’obstacle imprévu. De même, l’échange de photos a atténué l’inattendu potentiel, et, si une mauvaise surprise reste toujours possible (photos truquées, dévoilement de tatouages imprévus et rigolos), l’inverse est aussi vrai (pénis plus grand en vrai que sur la webcam pour les mâles, goût pour le port du string pour les femmes). En ce qui concerne les problèmes apparaissant sur le plus long terme (belle famille envahissante, ronflements, flatulences nocturnes), leur apparition peut être également facteur d’échec, mais il en va de même pour les rencontres classiques: à ce niveau, pas d’élément discriminant de différenciation.
L’ensemble de ces éléments devraient donc donner aux rencontres physiques issues de virtuel un taux de chance de réussite sinon largement supérieur, tout au moins significatif sur les rencontres traditionnelles. L’analyse sociologique de nombreux cas comparés montre pourtant qu’il n’en est rien, car, et c’est là le paradoxe, cet avantage concurrentiel est totalement gommé par l’effet "retour au réel". La concrétisation d’une rencontre virtuelle est en fait le pendant moderne de l’assouvissement d’un fantasme : un fantasme assouvi n’est plus un fantasme. Cet effet "retour au réel" peut être vécu avec fatalisme pour les plus aguerris, ou avec violence et dépression (à l’instar de candidats de télé-réalité à leur sortie du château) pour les plus faibles.
[MH-1991]: Michel Houllebecq Rester Vivant, éditions La Différence, 1991.
[MqS-2004]: Marquise de Sade, correspondance avec l’auteur, 2004
Gavroche.
Mar 13 Juil 2004, 20:58 par
gavroche sur Amour internet
Appetitanesque...
Puisque d’institutriste vous m’avez transformée en gourmandine
Dandydote de mes nuits semainambules,
Poursuivons sans faim ce jeu de satiété.
Les âmes tendres, mailington de nos experditions,
Nous explobservent fleurter et nous ambrehumer l’esprit.
Mon dictionnerf de rimes, chérurbain vous malmenez,
Mais ces exercices orgasismiques me rejouissent.
Attentation, si le kharma-sutra nous piège,
notre rendons-nous sera plus que de la solhilarité
Mais bel et bien une rencontre virtréelle...
Dandydote de mes nuits semainambules,
Poursuivons sans faim ce jeu de satiété.
Les âmes tendres, mailington de nos experditions,
Nous explobservent fleurter et nous ambrehumer l’esprit.
Mon dictionnerf de rimes, chérurbain vous malmenez,
Mais ces exercices orgasismiques me rejouissent.
Attentation, si le kharma-sutra nous piège,
notre rendons-nous sera plus que de la solhilarité
Mais bel et bien une rencontre virtréelle...
Mar 22 Juin 2004, 17:47 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Le Sinagot est mon cadeau
Dans le petit port de Gioia Del Col, un village d’Italie qui tire ses charmes des Pouilles ; je n’aurais cru , un jour devenir la sirène du marin pêcheur. Et pourtant, Il est là mon marin…
Le teint mat des hommes brûlés par le soleil, les mains tannées de celui qui tire pour remorquer son filet, c’est lui le marin des pouilles qui me dépouille jour après jour.
Je ne connais ni ta voix, ni ton regard tu es tellement absorbé par une Mer capricieuse que lorsque tu me regardes, tu ne me vois pas. Je voudrais tant être ton Adriatique…mais je suis femme même pas une mère agitée sur laquelle tu conduis ton petit navire. Il porte un drôle de nom ton bateau, le Sinagot. Et pourtant, je le répète pour me souvenir de ce marin . Et puisque tu ne me regardes pas, alors tu vas m’entendre. De mes multiples voix, je transpercerai les tympans , je couvrirai les clapotis de l’eau sur ton bateau. Je serai ta sirène, celle qui d’une voix enchanteresse, te fera chavirer pour que ton cœur vienne s’échouer sur mon corps.
Mon joli marin ne porte ni bonnet ni rien d’autre. La simplicité de ses vêtements conduit à l’authenticité de ses gestes. Sans cesse les mêmes, mais chaque fois encore plus séduisants ; Marin de l’Adriatique, suit l’écho de ma plainte lancinante, de mes notes lyriques conjuguant invitation au désir et partage de plaisir. Laisse ton navire dériver des journées durant, jusqu’aux terres promises d’une île. Entends mes murmures comme de bons présages, comme le chuchotement de mots doux. Si tu entends la promesse d’une rencontre tourbillonnante, alors tu verras la sirène près de toi te tendant une main et de l’autre cachant sa poitrine.
Si tu ne réagis pas, j’en appellerai au Dieu des fonds marins, qu’il soulève les vagues , qu’il oblige les vents à détourner le Sinagot jusqu’au milieu de mon antre. Sans détresse , je serais ta maîtresse et toi mon amant , nous nous réfugierons dans un phare choisi par hasard sur la route d’eau parcourue par le Sinagot.
Le teint mat des hommes brûlés par le soleil, les mains tannées de celui qui tire pour remorquer son filet, c’est lui le marin des pouilles qui me dépouille jour après jour.
Je ne connais ni ta voix, ni ton regard tu es tellement absorbé par une Mer capricieuse que lorsque tu me regardes, tu ne me vois pas. Je voudrais tant être ton Adriatique…mais je suis femme même pas une mère agitée sur laquelle tu conduis ton petit navire. Il porte un drôle de nom ton bateau, le Sinagot. Et pourtant, je le répète pour me souvenir de ce marin . Et puisque tu ne me regardes pas, alors tu vas m’entendre. De mes multiples voix, je transpercerai les tympans , je couvrirai les clapotis de l’eau sur ton bateau. Je serai ta sirène, celle qui d’une voix enchanteresse, te fera chavirer pour que ton cœur vienne s’échouer sur mon corps.
Mon joli marin ne porte ni bonnet ni rien d’autre. La simplicité de ses vêtements conduit à l’authenticité de ses gestes. Sans cesse les mêmes, mais chaque fois encore plus séduisants ; Marin de l’Adriatique, suit l’écho de ma plainte lancinante, de mes notes lyriques conjuguant invitation au désir et partage de plaisir. Laisse ton navire dériver des journées durant, jusqu’aux terres promises d’une île. Entends mes murmures comme de bons présages, comme le chuchotement de mots doux. Si tu entends la promesse d’une rencontre tourbillonnante, alors tu verras la sirène près de toi te tendant une main et de l’autre cachant sa poitrine.
Si tu ne réagis pas, j’en appellerai au Dieu des fonds marins, qu’il soulève les vagues , qu’il oblige les vents à détourner le Sinagot jusqu’au milieu de mon antre. Sans détresse , je serais ta maîtresse et toi mon amant , nous nous réfugierons dans un phare choisi par hasard sur la route d’eau parcourue par le Sinagot.
Ven 07 Mai 2004, 12:43 par
Imaginative sur Le grimoire d'amour
Aux frustrées et aux mal baisées
Aux frustrées et aux mal baisées,
Qui du haut de leur morale,
Me jugent et me mènent à mal
Ecoutez ces quelques mots
Rougissez, outrez-vous et appelez-moi nympho
Etes-vous plus heureuse le soir quand seules dans votre lit
Les traces de l’âge sur votre corps décati
Vous vous endormez en maudissant ces belles salopes
Qui sans vergogne vous volent vos potes
Quand moi je m’endors dans les bras d’un inconnu
Les cheveux en bataille et le corps repu?
Votre vie est-elle mieux remplie
Quand vous sommeillez auprès de votre ami
L’étouffant dans votre morosité
Et vos habitudes de femmes bien rangées
Quand je rigole, partant à mille lieux
Emportant avec moi mon amant ressuscité sous mes feux?
Vous épanouissez-vous davantage
Quand votre esprit se torture d’être sage
Pour vous consoler me salir
Quand à vos amis vous tentez de médire?
En eux vous n’éveillez que l’envie
D’un jour encore connaître ces folies
Baiser, sauter, sucer vous choque
Habituez-vous encore à mes électrochocs
Courrez prévenir votre cours
Que la marquise se lance dans les grands discours
Amenez-les, je n’attends que ça
Je saurai les convaincre de mon combat
Pas un ne doutera entre mes mains
Que si j’ai choisi ce chemin
Ce n’est pas par dépit ou vengeance
Juste pour fuir ces frustrées de la bienséance
Qui par mesquinerie et jalousie
Oublient simplement qu’on n’a qu’une vie
De l’amour je ne connais que les prémices
Je suis bien décidée à en goûter tous les délices
Aimer une heure ou toute une éternité
Quelle est la différence puisque tous m’auront passionnée
Chacun est unique, ils comblent mes rêves à outrance
A deux nous aurons partagé un morceau de vie intense
Si la légèreté est synonyme de bêtise
Mes paroles ne sont que sottises
Quelques-uns auront souri
Se souvenant de ce temps où rien n’était si pourri
D’autres n’auront rien compris
Et retourneront à leur mépris
Sur ces quelques vers qui vous blessent
Je m’en retourne à ce que vous appelez des faiblesses
Profiter de ces messieurs
Leur proposer mes jeux
Eux déceleront entre mes lignes
Que de leur amour je suis digne
La marquise... torrent de charme...
Qui du haut de leur morale,
Me jugent et me mènent à mal
Ecoutez ces quelques mots
Rougissez, outrez-vous et appelez-moi nympho
Etes-vous plus heureuse le soir quand seules dans votre lit
Les traces de l’âge sur votre corps décati
Vous vous endormez en maudissant ces belles salopes
Qui sans vergogne vous volent vos potes
Quand moi je m’endors dans les bras d’un inconnu
Les cheveux en bataille et le corps repu?
Votre vie est-elle mieux remplie
Quand vous sommeillez auprès de votre ami
L’étouffant dans votre morosité
Et vos habitudes de femmes bien rangées
Quand je rigole, partant à mille lieux
Emportant avec moi mon amant ressuscité sous mes feux?
Vous épanouissez-vous davantage
Quand votre esprit se torture d’être sage
Pour vous consoler me salir
Quand à vos amis vous tentez de médire?
En eux vous n’éveillez que l’envie
D’un jour encore connaître ces folies
Baiser, sauter, sucer vous choque
Habituez-vous encore à mes électrochocs
Courrez prévenir votre cours
Que la marquise se lance dans les grands discours
Amenez-les, je n’attends que ça
Je saurai les convaincre de mon combat
Pas un ne doutera entre mes mains
Que si j’ai choisi ce chemin
Ce n’est pas par dépit ou vengeance
Juste pour fuir ces frustrées de la bienséance
Qui par mesquinerie et jalousie
Oublient simplement qu’on n’a qu’une vie
De l’amour je ne connais que les prémices
Je suis bien décidée à en goûter tous les délices
Aimer une heure ou toute une éternité
Quelle est la différence puisque tous m’auront passionnée
Chacun est unique, ils comblent mes rêves à outrance
A deux nous aurons partagé un morceau de vie intense
Si la légèreté est synonyme de bêtise
Mes paroles ne sont que sottises
Quelques-uns auront souri
Se souvenant de ce temps où rien n’était si pourri
D’autres n’auront rien compris
Et retourneront à leur mépris
Sur ces quelques vers qui vous blessent
Je m’en retourne à ce que vous appelez des faiblesses
Profiter de ces messieurs
Leur proposer mes jeux
Eux déceleront entre mes lignes
Que de leur amour je suis digne
La marquise... torrent de charme...
Mer 14 Avril 2004, 17:48 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Le duel ...
Ta plastique de métal, que tu portes comme une arme
Te rend provocante, explosive de tant de charme.
Tes formidables obus me tiennent en respect,
Tandis que mes yeux visent ton décolleté.
D’un regard tu jauges cette faiblesses,
Qui apparait lorsque j’observe tes fesses.
Et Je prendrai bien tes jambes à mon cou
Puisque tu n’as pas l’air d’avoir peur du tout...
Deux bêtes fauves, on est dans l’arene,
Deux duelistes, comme dans un western,
Qui se regardent avant le coup fatal,
Que l’un des deux donnera pour ouvrir le bal.
Degaine ton corps, que je te matte à mort,
Oui, montre toi, que je te mette à mort.
Te rend provocante, explosive de tant de charme.
Tes formidables obus me tiennent en respect,
Tandis que mes yeux visent ton décolleté.
D’un regard tu jauges cette faiblesses,
Qui apparait lorsque j’observe tes fesses.
Et Je prendrai bien tes jambes à mon cou
Puisque tu n’as pas l’air d’avoir peur du tout...
Deux bêtes fauves, on est dans l’arene,
Deux duelistes, comme dans un western,
Qui se regardent avant le coup fatal,
Que l’un des deux donnera pour ouvrir le bal.
Degaine ton corps, que je te matte à mort,
Oui, montre toi, que je te mette à mort.
Mer 14 Avril 2004, 08:59 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Coule la vie
La vie est tranquille ces temps-ci, les jolis posts d’Ariel viennent apporter un peu de fraicheur, qui a l’heur de plaire à Loyd puisque lui aussi nous offre ses mots et pensées.
Notre tendre et sulfureuse marquise de sade est toujours fidèle aux posts, révéllée enfin sous son qualificatif le plus seyant : Torrent de Charme.
On est bien, mais alors qu’est ce qu’on est bien !
Notre tendre et sulfureuse marquise de sade est toujours fidèle aux posts, révéllée enfin sous son qualificatif le plus seyant : Torrent de Charme.
On est bien, mais alors qu’est ce qu’on est bien !
Mer 14 Avril 2004, 08:30 par
PetitPrince sur Edito
Guerre des sexes, coté femme ...
C’est quoi ces derniers messages que je viens de lire?
On philosophie bassement sur les femmes ? On espère passer outre la clairvoyance de la marquise?
Bon, puisque ces messieurs aiment parler des femmes... voici une petite réponse... qui explique pourquoi nous sommes ce que nous sommes...
La marquise...qui va pas se laisser faire... non mais
On philosophie bassement sur les femmes ? On espère passer outre la clairvoyance de la marquise?
Bon, puisque ces messieurs aiment parler des femmes... voici une petite réponse... qui explique pourquoi nous sommes ce que nous sommes...
Citation: |
Les femmes préfèrent être belles plutôt qu’intelligentes car chez les hommes il y a plus d’idiots que d’aveugles. |
La marquise...qui va pas se laisser faire... non mais
Mar 24 Fév 2004, 17:25 par
la marquise de sade sur Citations
Taratata
Socrate, rappellons le est une "figure". A savoir, on ne parle rarement en philosophie de Socrate, mais de la "figure de Socrate". En bref, ce qu’il represente. Et Socrate, désolé les gars était, loin d’être un mysogine, même si la contribution de notre bien aimée tulipe, pourrait le faire croire. Simple effet de rhétorique avec ce qui encadre ce post plein de sagesse et d’amour malgré tout.
Mais tiens, puisque nous sommes dans la mysoginie philosophique, lachons nous donc. j’espere simplement que les demoiselles de ce forum initierons le pendant de nos betises en creant un post de mysanthropie à base de citations bien senties (les mecs, on est mal, on est mal, il y en a quelques unes qui tuent ...).
Pour ma part, je met aussi un euro dans votre joli florileges sur les femmes, le mariage , socrate, tout ca, tout ca :
Mais tiens, puisque nous sommes dans la mysoginie philosophique, lachons nous donc. j’espere simplement que les demoiselles de ce forum initierons le pendant de nos betises en creant un post de mysanthropie à base de citations bien senties (les mecs, on est mal, on est mal, il y en a quelques unes qui tuent ...).
Pour ma part, je met aussi un euro dans votre joli florileges sur les femmes, le mariage , socrate, tout ca, tout ca :
Citation: |
La chaîne du mariage est si lourde qu’il faut être deux pour la porter, souvent trois. Alexandre Dumas (1802-1870) |
Mar 24 Fév 2004, 00:11 par
PetitPrince sur Citations
Le plus vieux sentiment ...
pyjama a écrit: |
Salut... Le coeur en vrac les idées à l’envers, je reviens vers vous. Et oui j’y ai encore cru. Ca faisait plusieurs années que je le connaissais et vlan en fait j’ai cru le connaitre. Enfin bon. Finalement c’est pas si mal que ça le célibat puisque j’ai l’ impression que l’amour est devenu un produit de consommation, on prend on jette. Quel dommage!! Bisous et à bientôt |
"Ça fait p’t’être mal au bide, mais c’est bon pour la gueule", disait Renaud.
Comme quoi, il est parfois souhaitable de seulement se promener en amour. Cette phrase "se promener en amour" est celle que l’on propose à ceux qui accordent une bien trop grande importance à la relation qu’ils vivent.
Et pourtant, le coeur déchiré, les yeux noyés, la gorge nouée, tous ses maux mille fois maudits, ne sont-ils pas la preuve que tu es vraiment vivante, que tu as vraiment vécu, et vraiment aimé... L’inerte seul ne semble pas réagir. Aimer, c’est ça. Aimer, c’est risquer de souffrir, comme tu souffres.
Aimer. Il parait que c’est le plus vieux sentiment de l’homme.
Alors, pleure, crie, perd toi, maudit ce jour ou l’echeveau t’as piqué, jure qu’on ne t’y reprendras jamais ... et demain, quand tu seras à nouveau guérie, aime encore !
Ven 20 Fév 2004, 21:02 par
PetitPrince sur Amour internet
vraiment pas de chance
Salut...
Le coeur en vrac les idées à l’envers, je reviens vers vous.
Et oui j’y ai encore cru. Ca faisait plusieurs années que je le connaissais et vlan en fait j’ai cru le connaitre.
Enfin bon.
Finalement c’est pas si mal que ça le celibat puisque j’ai l’ impression que l’amour est devenu un produit de consommation, on prend on jete.
Quel dommage!!
Bisous et à bientot
Le coeur en vrac les idées à l’envers, je reviens vers vous.
Et oui j’y ai encore cru. Ca faisait plusieurs années que je le connaissais et vlan en fait j’ai cru le connaitre.
Enfin bon.
Finalement c’est pas si mal que ça le celibat puisque j’ai l’ impression que l’amour est devenu un produit de consommation, on prend on jete.
Quel dommage!!
Bisous et à bientot
Ven 20 Fév 2004, 16:48 par
pyjama sur Amour internet
Ecrire sur puisque
Rendez-vous manqué (1), Mon grain de S..el., Cage dorée., De la poésie, L'homme qui s'endort, Incidence des échanges virtuels sur les rapports humains, Appetitanesque..., Le Sinagot est mon cadeau, Aux frustrées et aux mal baisées, Le duel ..., Coule la vie, Guerre des sexes, coté femme ..., Taratata, Le plus vieux sentiment ..., vraiment pas de chance,Il y a 103 textes utilisant le mot puisque. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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