Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur primitif
Dans le train
Elle lit. Absorbée.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps.
Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin.
Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du monde.
Elle, elle lit. L’indifférence du monde.
Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps.
Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin.
Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du monde.
Elle, elle lit. L’indifférence du monde.
Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:44 par
FB sur La vie à deux
Dans le train
Elle lit. Absorbée.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin.
Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du monde.
Elle, elle lit. L’indifférence du monde.
Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin.
Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du monde.
Elle, elle lit. L’indifférence du monde.
Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:41 par
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Dans le train
Elle lit. Absorbée.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin. Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du monde. Elle, elle lit. L’indifférence du monde. Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin. Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du monde. Elle, elle lit. L’indifférence du monde. Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:41 par
FB sur La vie à deux
Dans le train
Elle lit. Absorbée. Il la regarde. Il s’imprègne d’elle. Il avale son image. Il s’en nourrit. Il s’en abreuve . A croire qu’il n’a rien bu ni mangé depuis longtemps. Elle, ne se doute de rien. Absorbée par sa lecture. Parfois son pied bouge. A peine. Parfois, elle lève les yeux. Les perd dans le paysage qui défile. Toujours revient à son livre. Elle est si loin. Pourtant, il la dévore. Férocement. Sa bouche est pleine de salive. Les crampes clouent son estomac. Il ne mâche pas. Il avale. Voracement . Il n’est jamais rassasié . Il a la faim du monde. Elle, elle lit. L’indifférence du monde. Soudain, une brève secousse fait trembler le train. Puis une autre. Crissement de frein. Les lumières s’éteignent . Une dernière vision : un regard de surprise et d’effroi. Noir absolu. Dense. Il sent dans sa gorge à elle, la peur qui enfle. Dans les mots murmurés, une terreur blanche.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Enfin, se presse contre lui un corps chaud, animal. Instinct primitif. Peu lui importe. Il est heureux. Incroyablement heureux.
Mer 26 Oct 2016, 17:20 par
FB sur La vie à deux
Elohim varat elohim comme il disait !
Inadéquation
Je est de retour, encore une fois. J’écris au nom et pour celui qui n’existe pas puisqu’il n’est pas totalement présent. Il est Requiem, Loïc, Eric, Rachel et tous les autres qui viendront se mêler à ce creuset primitif dont la première célébration a eu lieu il y a 28 ans et qui n’a cessé d’être dissout dans mes altérités pour former ce que nous appèlerons « personnalité ». Il n’est pas totalement présent puisqu’il écrit à la 3e personne ; il n’existe pas totalement, surtout, par son amour désastreux et simulé de la convention qui le pousse à agir comme un individu lambda. Cessons ! que ce soit pour éviter d’arrêter de mourir ou juste par l’aveux d’un monstrueux ego aux membres démesurés prêts à faucher ce qui le gène. Et le sens moral dans tout ça ? Un garde-fous absurde qui me limite, m’étrangle, m’essouffle à chaque fois un peu plus que je resserre le garrot des obligations qui voudrait se faire passer pour une élégante cravate mais n’est en fait qu’une sangle servant à torturer sans que je n’y prenne plaisir, vu que je l’oublie aisément. Plaisir de se limiter, soit, mais que s’il y a la démesure qui l’accompagne et me rappèle, en même temps qu’aux autres, que je peux être beaucoup plus que ça. La peste mentale. La lèpre intellectuelle. Les morceaux de mon esprit qui ne servent plus tomberont peu à peu, définitivement pourris si je me laisse aller. Je dois me ressaisir, car je ne suis qu’une ombre de ce que je fus et ai condamné promptement en son temps pour des raisons qui ne sont pas les miennes : vagues considérations morales émanant d’un environnement qui ne l’est pas et voudrait faire passer de la paresse intellectuelle pour de la respectabilité.
Je sais ce qui est bien à mes yeux et ce qui ne l’est pas, avec toutes les déclinaisons d’acceptable qui les sépare.
Sois « trop franc » comme te l’ont objecté tes amis de jadis que tu vois encore malgré tout. Ne sois pas provocateur car se serait se conformer à ce que l’on attend de toi, ou ce que tu crois que l’on attend. Joue avec les gens, que tu ne respecte pas, si ça te chante. Aime beaucoup et sois bien aimé si nécessaire. Abîme-toi dans la spontanéité qui faisait sursauter certains à tes rires impromptus mais nullement gênés. Si les gens ne suivent pas, c’est leur problème, mais tu as gâché 10 ans (tchin, à la tienne dans environ 6 mois) à ne pas être Requiem.
33%, et vive moi. Le lyrisme me prend ou me reprend. Pourquoi ne pas faire de ma vie une poésie si je le désire, une tragédie si c’est important ou une comédie pour me distraire ? « On » a déjà donné dans le minimalisme à la dogma sans vraiment y croire ou y adhérer, mais juste par désœuvrement, ou tristesse, ou connerie. It’s over. Je suis de retour et le répète. Même si mes moignons intellectuels ne sont pas tous sauvables, on va essayer de limiter la casse. Toujours penser aux points communs du passé et du présent. Ils sont nombreux. « tout est mauvais si on laisse aller » comme dirait un collègue qui paraphrase Pascal… ? Si c’est exact, c’est très mauvais. Mais on va détacher les sangles, en faisant un peu plus chaque jour ce que j’ai envie de faire, car maintenant (et pour aujourd’hui), je sais ce que je veux. Et cette fois-ci, le petit asticot ne va pas faire chier son monde à bouffer insidieusement le tubercule de mes pensées. Il va crever comme une « vieille charogne » (merci Baudelaire) sociale qu’il est , parce que celui qui n’existe pas encore totalement est touchant, fort, intéressant, séduisant donc (un peu mégalo aussi, mais c’est juste parce qu’il ne fait plus que le penser, mais qu’il le verbalise aussi) et qu’il peut faire les choses qui lui chantent. Si l’aspect déplait ou rebute, c’est parce que le fond fait peur. Je ne suis pas normé. Et alors ? Tu fus décrit il y a quelques années comme un esprit libre. Soi-le encore et vraiment. Ne le fais pas juste à moitié.
Qu’importe si ça fait de moi une personne « différente »…
Je est de retour, encore une fois. J’écris au nom et pour celui qui n’existe pas puisqu’il n’est pas totalement présent. Il est Requiem, Loïc, Eric, Rachel et tous les autres qui viendront se mêler à ce creuset primitif dont la première célébration a eu lieu il y a 28 ans et qui n’a cessé d’être dissout dans mes altérités pour former ce que nous appèlerons « personnalité ». Il n’est pas totalement présent puisqu’il écrit à la 3e personne ; il n’existe pas totalement, surtout, par son amour désastreux et simulé de la convention qui le pousse à agir comme un individu lambda. Cessons ! que ce soit pour éviter d’arrêter de mourir ou juste par l’aveux d’un monstrueux ego aux membres démesurés prêts à faucher ce qui le gène. Et le sens moral dans tout ça ? Un garde-fous absurde qui me limite, m’étrangle, m’essouffle à chaque fois un peu plus que je resserre le garrot des obligations qui voudrait se faire passer pour une élégante cravate mais n’est en fait qu’une sangle servant à torturer sans que je n’y prenne plaisir, vu que je l’oublie aisément. Plaisir de se limiter, soit, mais que s’il y a la démesure qui l’accompagne et me rappèle, en même temps qu’aux autres, que je peux être beaucoup plus que ça. La peste mentale. La lèpre intellectuelle. Les morceaux de mon esprit qui ne servent plus tomberont peu à peu, définitivement pourris si je me laisse aller. Je dois me ressaisir, car je ne suis qu’une ombre de ce que je fus et ai condamné promptement en son temps pour des raisons qui ne sont pas les miennes : vagues considérations morales émanant d’un environnement qui ne l’est pas et voudrait faire passer de la paresse intellectuelle pour de la respectabilité.
Je sais ce qui est bien à mes yeux et ce qui ne l’est pas, avec toutes les déclinaisons d’acceptable qui les sépare.
Sois « trop franc » comme te l’ont objecté tes amis de jadis que tu vois encore malgré tout. Ne sois pas provocateur car se serait se conformer à ce que l’on attend de toi, ou ce que tu crois que l’on attend. Joue avec les gens, que tu ne respecte pas, si ça te chante. Aime beaucoup et sois bien aimé si nécessaire. Abîme-toi dans la spontanéité qui faisait sursauter certains à tes rires impromptus mais nullement gênés. Si les gens ne suivent pas, c’est leur problème, mais tu as gâché 10 ans (tchin, à la tienne dans environ 6 mois) à ne pas être Requiem.
33%, et vive moi. Le lyrisme me prend ou me reprend. Pourquoi ne pas faire de ma vie une poésie si je le désire, une tragédie si c’est important ou une comédie pour me distraire ? « On » a déjà donné dans le minimalisme à la dogma sans vraiment y croire ou y adhérer, mais juste par désœuvrement, ou tristesse, ou connerie. It’s over. Je suis de retour et le répète. Même si mes moignons intellectuels ne sont pas tous sauvables, on va essayer de limiter la casse. Toujours penser aux points communs du passé et du présent. Ils sont nombreux. « tout est mauvais si on laisse aller » comme dirait un collègue qui paraphrase Pascal… ? Si c’est exact, c’est très mauvais. Mais on va détacher les sangles, en faisant un peu plus chaque jour ce que j’ai envie de faire, car maintenant (et pour aujourd’hui), je sais ce que je veux. Et cette fois-ci, le petit asticot ne va pas faire chier son monde à bouffer insidieusement le tubercule de mes pensées. Il va crever comme une « vieille charogne » (merci Baudelaire) sociale qu’il est , parce que celui qui n’existe pas encore totalement est touchant, fort, intéressant, séduisant donc (un peu mégalo aussi, mais c’est juste parce qu’il ne fait plus que le penser, mais qu’il le verbalise aussi) et qu’il peut faire les choses qui lui chantent. Si l’aspect déplait ou rebute, c’est parce que le fond fait peur. Je ne suis pas normé. Et alors ? Tu fus décrit il y a quelques années comme un esprit libre. Soi-le encore et vraiment. Ne le fais pas juste à moitié.
Qu’importe si ça fait de moi une personne « différente »…
Lun 23 Jan 2006, 21:11 par
Ambriel sur Un monde parfait
Ecrire sur primitif
Dans le train, Dans le train, Dans le train, Dans le train, Elohim varat elohim comme il disait !,Il y a 5 textes utilisant le mot primitif. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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