Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur pourrait - Page 3 sur 8
A fleur de peau
Dans le bus. Je rentre du travail. Journée éreintante. Qui pourrait croire que pourtant, mes reins demandent encore de l’exercice. Mais tout autre..
Dans le bus. Brutal coup de frein. Le dos large et puissant d’un homme se retrouve plaqué contre mes seins. Ô la douce douleur...
Et de rien, cela vint. Puis se transforma en lave, en magma en fusion.
Le désir brûlant.
Dans le bus. 17h, heure de pointe. Le moindre frolement et je décolle. Je cherche le contact. De mes jambes, de mes fesses. Et les pointes de mes seins durcissent.
Dans le bus. Des mâles. Mes yeux à hauteur de leur torse. Leur odeur me fait tourner la tete...odeur poivree. Mélange de parfum et de sueur. Moment bestial. Je n’ai qu’un geste à faire...
Ô la torture de cette promiscuité!
Le frôlement de mon chemisier me ferait presque crier...
Le frôlement de mon pantalon me donne envie d’y mettre la main...
Oh mon dieu, je vais jouir!
Est ce moi qui vient de gémir??
Dans le bus. Heure de pointe. Je crois que je délire.
Dans le bus. Brutal coup de frein. Le dos large et puissant d’un homme se retrouve plaqué contre mes seins. Ô la douce douleur...
Et de rien, cela vint. Puis se transforma en lave, en magma en fusion.
Le désir brûlant.
Dans le bus. 17h, heure de pointe. Le moindre frolement et je décolle. Je cherche le contact. De mes jambes, de mes fesses. Et les pointes de mes seins durcissent.
Dans le bus. Des mâles. Mes yeux à hauteur de leur torse. Leur odeur me fait tourner la tete...odeur poivree. Mélange de parfum et de sueur. Moment bestial. Je n’ai qu’un geste à faire...
Ô la torture de cette promiscuité!
Le frôlement de mon chemisier me ferait presque crier...
Le frôlement de mon pantalon me donne envie d’y mettre la main...
Oh mon dieu, je vais jouir!
Est ce moi qui vient de gémir??
Dans le bus. Heure de pointe. Je crois que je délire.
Lun 26 Oct 2009, 17:44 par
Asma sur Les liaisons sulfureuses
Don't take it personal !
Une petite phrase qui décrit un état d’esprit pas aussi anodin qu’il n’y paraît au premier abord.
Cette mise en garde qui précède la prise de parole, "ne pas prendre la critique qui va suivre comme une atteinte à la personne" est d’une part la reconnaissance de l’autre et du respect qu’on lui doit et d’autre part, l’annonce de l’expression d’un point de vue divergent à propos d’un fait, une parole, une action, un écrit ; en clair, d’une production humaine et non de son auteur.
En français, bien souvent, on oublie de dissocier l’un de l’autre. Pourtant, si l’on peut juger d’un acte, il convient de mettre une distance avec la personne qui l’a produit (si tant est que l’on soit objectif, mais là est un autre sujet que je ne souhaite pas aborder ce soir !). Faire une sottise n’est pas la même chose que d’être sot. Combien de fois, entendons-nous (ou lisons-nous) : tu es trop ceci ou trop cela. Alors qu’en fait, le locuteur pourrait tout aussi bien dire : tes actions sont trop ceci et trop cela... d’après moi ! Ou pas assez ceci. N’avez-vous jamais entendu dire de quelqu’un - peut-être de vous, lecteur/trice :" quel "nul(le)" : or, que l’on m’explique, comment un être humain peut-il être "nul" autrement égal à "rien", "zéro" ?! C’est un sacré paradoxe qui ne choque pourtant pas ceux qui en font usage ! Mais qui blesse son destinataire d’autant plus profondément que le coup porté est invisible (je pense en particulier aux enfants, aux personnes vulnérables).
Ne pourrait-on passer d’un jugement catégorique sur un être à une appréciation relative sur une action ? La nuance est de taille. Non ?!
Cette mise en garde qui précède la prise de parole, "ne pas prendre la critique qui va suivre comme une atteinte à la personne" est d’une part la reconnaissance de l’autre et du respect qu’on lui doit et d’autre part, l’annonce de l’expression d’un point de vue divergent à propos d’un fait, une parole, une action, un écrit ; en clair, d’une production humaine et non de son auteur.
En français, bien souvent, on oublie de dissocier l’un de l’autre. Pourtant, si l’on peut juger d’un acte, il convient de mettre une distance avec la personne qui l’a produit (si tant est que l’on soit objectif, mais là est un autre sujet que je ne souhaite pas aborder ce soir !). Faire une sottise n’est pas la même chose que d’être sot. Combien de fois, entendons-nous (ou lisons-nous) : tu es trop ceci ou trop cela. Alors qu’en fait, le locuteur pourrait tout aussi bien dire : tes actions sont trop ceci et trop cela... d’après moi ! Ou pas assez ceci. N’avez-vous jamais entendu dire de quelqu’un - peut-être de vous, lecteur/trice :" quel "nul(le)" : or, que l’on m’explique, comment un être humain peut-il être "nul" autrement égal à "rien", "zéro" ?! C’est un sacré paradoxe qui ne choque pourtant pas ceux qui en font usage ! Mais qui blesse son destinataire d’autant plus profondément que le coup porté est invisible (je pense en particulier aux enfants, aux personnes vulnérables).
Ne pourrait-on passer d’un jugement catégorique sur un être à une appréciation relative sur une action ? La nuance est de taille. Non ?!
Mar 12 Mai 2009, 19:40 par
dolce vita sur Citations
Le prince charmant
Bon d’accord, je ne suis pas une fille. Ceci étant acquis, il ne faudra pas s’étonner si mes propos sont décalés par rapport au sujet qui nous préoccupe, enfin qui vous préoccupe, vous, les princesses, à savoir, Le Prince Charmant. Ou plutôt : quand est-ce que ce mufle va enfin se décider à venir frapper à votre porte, et qui, quand cette dernière s’ouvrira, se jettera sur ce qui est derrière, vous, en l’occurrence ? Il n’est donc pas question d’ouvrir la princesse... Et pourtant, quand on y pense, si je dois ouvrir quelque chose, ben une porte, c’est pas ça qui me botte. Mais bon, je ne suis qu’un PetitPrince.
Revenons à nos moutons, la princesse attend. Un prince. Charmant si possible, présent ce serait déjà bien. Le dernier prince, il est parti et ce n’était pas tant un prince que ça. Et sous ses airs un peu charmeurs, il n’était pas vraiment charmant non plus, tout juste aimant, enfin, quand il le voulait bien. Et quand il est parti, la porte, il l’a claquée. Si on ouvre une porte comme on imagine qu’une princesse s’ouvre, on ne ferme pas toujours une porte comme il conviendrait de fermer une princesse ...
Revenons encore à nos moutons que notre princesse compte peut-être maintenant sur sa couche endormie. Pas la couche, la princesse, question de grammaire. Le verbe, parlons-en, car de la porte, c’est souvent lui la clé. (hummm, on se comprend, hein !) "Belle demoiselle, d’émoi vos yeux me font pâlir, et de de ma passion je veux vous entretenir. Non ne rougissez pas, ou plutôt si, rougissez. Je ne sais plus ce que je dis, c’est vous ça." Patati, patata, et patatras, on se retrouve dans les draps, de sales draps (hummm, on se comprend toujours, hein ?!). Ah, le verbe, ca sert à conjuguer les draps.
Plus aucun mouton, la Princesse s’est endormie, elle rêve peut-être d’attendre encore, le charme d’un homme aux allures de prince qui bricolerait ses impossibles serrures (tiens, j’ai un roi qui pourrait coller), derrière lesquelles elle ne demande qu’à s’ouvrir.
Peut-être que parler pour ne rien dire, c’est aussi utile que d’attendre derrière un porte, pour s’ouvrir.
Revenons à nos moutons, la princesse attend. Un prince. Charmant si possible, présent ce serait déjà bien. Le dernier prince, il est parti et ce n’était pas tant un prince que ça. Et sous ses airs un peu charmeurs, il n’était pas vraiment charmant non plus, tout juste aimant, enfin, quand il le voulait bien. Et quand il est parti, la porte, il l’a claquée. Si on ouvre une porte comme on imagine qu’une princesse s’ouvre, on ne ferme pas toujours une porte comme il conviendrait de fermer une princesse ...
Revenons encore à nos moutons que notre princesse compte peut-être maintenant sur sa couche endormie. Pas la couche, la princesse, question de grammaire. Le verbe, parlons-en, car de la porte, c’est souvent lui la clé. (hummm, on se comprend, hein !) "Belle demoiselle, d’émoi vos yeux me font pâlir, et de de ma passion je veux vous entretenir. Non ne rougissez pas, ou plutôt si, rougissez. Je ne sais plus ce que je dis, c’est vous ça." Patati, patata, et patatras, on se retrouve dans les draps, de sales draps (hummm, on se comprend toujours, hein ?!). Ah, le verbe, ca sert à conjuguer les draps.
Plus aucun mouton, la Princesse s’est endormie, elle rêve peut-être d’attendre encore, le charme d’un homme aux allures de prince qui bricolerait ses impossibles serrures (tiens, j’ai un roi qui pourrait coller), derrière lesquelles elle ne demande qu’à s’ouvrir.
Peut-être que parler pour ne rien dire, c’est aussi utile que d’attendre derrière un porte, pour s’ouvrir.
Jeu 16 Avril 2009, 20:21 par
PetitPrince sur Citations
Sur le palier
La lumière trop forte de ce ciel artificiel dénudait chaque mouvement, elle rendait le silence visible. Dans cette extrême clarté, immobile, toute tentative de naturel était figée. Ils se taisaient ensemble, mais avec la gêne d’une intimité inattendue. Presque adossé à la paroi, il se tenait droit. Sérieux, face à cette agréable surprise.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.
Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.
Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.
Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.
Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.
Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.
Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.
Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.
Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.
Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.
Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.
Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.
Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Dim 29 Mars 2009, 14:49 par
Bertrano sur Exercices de style
Début ou fin...
Exutoire ou simple vide tête, me voici ici à nouveau car mon cœur est en berne... Ça fait longtemps que j’aurais dû revenir, pour parler de toi, pour te parler... Je l’ai même peut être déjà fait mais pas depuis que tu es revenue dans ma vie... J’aurais voulu faire un belle prose mais ici coule simplement les gouttes que mes yeux se refusent à laisser tomber.
Je ne sais pas à quelle moment ça à mal tourner, si c’est foutu, si j’ai encore une chance ou si on a jamais été fait pour se tenir dans les bras l’un de l’autre... A vrai dire je ne sais pas grand chose si ce n’est l’effet que tu me fais, et quel effet! Depuis le premier jour où ta jolie frimousse arborant ces yeux magnifiques on passé la porte de ce bar, j’ai cette tendresse naturelle pour toi, cette envie de me reprocher, de te connaitre. Le coup de foudre? Non, je n’y crois plus et du coup je refuse de m’y laisser aller, et puis au vue de ta situation de l’époque, je ne pouvais rien espérer. Donc j’ai accepté ce fait que tu n’étais pas libre et en aucun cas je n’aurais forcé le contraire, ce qui aurait été contre notre manière de voir les choses. J’ai continué ma vie avec toi comme amie à partager des tranches de vie qui ont continuer de nous rapprocher. Plus je t’ai découvert, plus j’ai apprécié les moments passé ensemble. Ton sourire, ta bonne humeur, ta sensibilité, ta curiosité... J’ai été là pour les bons et les mauvais moments qui ont jalonnés ta vie, quand tu avais besoin de moi... Plus tu te disais mon amie,plus une voix criait au fond de moi que c’est bien plus que j’aurai voulu. Et tu es repartie, tu as disparu pendant un an... Nos vies ont continué chacun de notre côté...
Me te voila revenue. Tu as fait le point sur ta vie, tu es désormais, et pour la première fois devant moi, seule, plus mure, indépendante, mais tu as gardé toutes ces petites choses qui font que je tombe pour toi.
Seule, et enfin je me dis que ce serait enfin possible... Cette idée que je n’avais pu imaginer auparavant est devenu une réalité que j’ai voulu saisir et que tu m’as refusé... Je ne sais même pas pourquoi! C’est vrai que je suis maladroit et qu’avec toi je ne peux ni jouer, ni mentir. Mais cela faisait tellement longtemps que je voulais te le dire...
Je n’ai pas eu de tel sentiment depuis si longtemps. Cette impression que l’on peut construire quelque chose de magnifique. J’aurai sans doute laisser tomber avec n’importe qui d’autre suite à l’échec mais il y a toujours quelque chose qui me pousse à revenir vers toi. Une force qui me pousse vers l’avant. Je passe des soirées dans le froid des rues à écouter ces tristes chansons que je te dédie. Je continue à te voir, à prendre soin de toi, et même toi tu prends soin de moi par moment.
Mais pour l’instant il n’y a rien dans ton cœur ni dans tes yeux et c’est ce qui me fait sans doute le plus mal.
Bien sur je ne devrais pas te dire ces choses là, ces choses dont tu rêves de la part d’un homme mais qui te font peur dès qu’elles deviennent réelles. Ces choses que sans doute tu ne veux pas de moi...
Tu nous dit amis, mais je ne suis pas ton ami, je ne le suis plus depuis que tu es revenue. Il est sans doute facile pour toi d’être mon amie, mais c’est en enfer pour moi qui suis tombé amoureux de toi. Je tiens juste sur cette étincelle d’espérance qu’un jour ton indifférence amoureuse se transforme en un point d’interrogation, un manque qui pourrait te montrer que je suis peut être plus qu’un ami pour toi aussi... Un doute qui naitrait...
Je ne te cache pas que je ne sais absolument pas ce que donnerait un futur ensemble, que cela me fait peur, est ce que cela marcherait ou pas. Je sais juste que je veux essayer avec toi...
Ai je loupé mon tour ou bien n’en ai je jamais eu?
Je ne sais pas à quelle moment ça à mal tourner, si c’est foutu, si j’ai encore une chance ou si on a jamais été fait pour se tenir dans les bras l’un de l’autre... A vrai dire je ne sais pas grand chose si ce n’est l’effet que tu me fais, et quel effet! Depuis le premier jour où ta jolie frimousse arborant ces yeux magnifiques on passé la porte de ce bar, j’ai cette tendresse naturelle pour toi, cette envie de me reprocher, de te connaitre. Le coup de foudre? Non, je n’y crois plus et du coup je refuse de m’y laisser aller, et puis au vue de ta situation de l’époque, je ne pouvais rien espérer. Donc j’ai accepté ce fait que tu n’étais pas libre et en aucun cas je n’aurais forcé le contraire, ce qui aurait été contre notre manière de voir les choses. J’ai continué ma vie avec toi comme amie à partager des tranches de vie qui ont continuer de nous rapprocher. Plus je t’ai découvert, plus j’ai apprécié les moments passé ensemble. Ton sourire, ta bonne humeur, ta sensibilité, ta curiosité... J’ai été là pour les bons et les mauvais moments qui ont jalonnés ta vie, quand tu avais besoin de moi... Plus tu te disais mon amie,plus une voix criait au fond de moi que c’est bien plus que j’aurai voulu. Et tu es repartie, tu as disparu pendant un an... Nos vies ont continué chacun de notre côté...
Me te voila revenue. Tu as fait le point sur ta vie, tu es désormais, et pour la première fois devant moi, seule, plus mure, indépendante, mais tu as gardé toutes ces petites choses qui font que je tombe pour toi.
Seule, et enfin je me dis que ce serait enfin possible... Cette idée que je n’avais pu imaginer auparavant est devenu une réalité que j’ai voulu saisir et que tu m’as refusé... Je ne sais même pas pourquoi! C’est vrai que je suis maladroit et qu’avec toi je ne peux ni jouer, ni mentir. Mais cela faisait tellement longtemps que je voulais te le dire...
Je n’ai pas eu de tel sentiment depuis si longtemps. Cette impression que l’on peut construire quelque chose de magnifique. J’aurai sans doute laisser tomber avec n’importe qui d’autre suite à l’échec mais il y a toujours quelque chose qui me pousse à revenir vers toi. Une force qui me pousse vers l’avant. Je passe des soirées dans le froid des rues à écouter ces tristes chansons que je te dédie. Je continue à te voir, à prendre soin de toi, et même toi tu prends soin de moi par moment.
Mais pour l’instant il n’y a rien dans ton cœur ni dans tes yeux et c’est ce qui me fait sans doute le plus mal.
Bien sur je ne devrais pas te dire ces choses là, ces choses dont tu rêves de la part d’un homme mais qui te font peur dès qu’elles deviennent réelles. Ces choses que sans doute tu ne veux pas de moi...
Tu nous dit amis, mais je ne suis pas ton ami, je ne le suis plus depuis que tu es revenue. Il est sans doute facile pour toi d’être mon amie, mais c’est en enfer pour moi qui suis tombé amoureux de toi. Je tiens juste sur cette étincelle d’espérance qu’un jour ton indifférence amoureuse se transforme en un point d’interrogation, un manque qui pourrait te montrer que je suis peut être plus qu’un ami pour toi aussi... Un doute qui naitrait...
Je ne te cache pas que je ne sais absolument pas ce que donnerait un futur ensemble, que cela me fait peur, est ce que cela marcherait ou pas. Je sais juste que je veux essayer avec toi...
Ai je loupé mon tour ou bien n’en ai je jamais eu?
Lun 09 Mars 2009, 00:09 par
Loyd sur Histoires d'amour
La vie est un long fleuve tranquille
Quand on étudie les fleuves en cours de géographie , c’est toujours question de :
1. source
2. parcours
3."terminus", delta ..
Il en est de même avec la vie car en simplifie c’est
1-une naissance
2-un parcours
3-une mort
Tout comme le fleuve , dans une vie il y a des postulats (le debut et la fin auxquelles on ne pourrait échapper) , et puis un parcours qui est imprévisible et un peu mystérieux ..
Paisible ou pas , c’est a voir !
1. source
2. parcours
3."terminus", delta ..
Il en est de même avec la vie car en simplifie c’est
1-une naissance
2-un parcours
3-une mort
Tout comme le fleuve , dans une vie il y a des postulats (le debut et la fin auxquelles on ne pourrait échapper) , et puis un parcours qui est imprévisible et un peu mystérieux ..
Paisible ou pas , c’est a voir !
Lun 22 Sep 2008, 17:13 par
Espoir sur Un monde parfait
Mais comment s’y prendre ?
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est dans l’eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est là-haut
Quand on est là-haut
Perdu aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l’on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est dans l’eau
Quand on est dans l’eau
On veut que vienne l’orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu’un message
Qui pourrait d’un coup
Changer au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille.
Juliette Greco
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est dans l’eau
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est là-haut
Quand on est là-haut
Perdu aux creux des nuages
On regarde en bas pour voir
Son amour qui nage
Et l’on voudrait bien changer
Ses ailes en nageoires
Les arbres en plongeoir
Le ciel en baignoire
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est là-haut
Un petit poisson, un petit oiseau
S’aimaient d’amour tendre
Mais comment s’y prendre
Quand on est dans l’eau
Quand on est dans l’eau
On veut que vienne l’orage
Qui apporterait du ciel
Bien plus qu’un message
Qui pourrait d’un coup
Changer au cours du voyage
Des plumes en écailles
Des ailes en chandail
Des algues en paille.
Juliette Greco
Lun 11 Août 2008, 19:38 par
PetitPrince sur Citations
La vie ( 31 )...
Ce sont les questions qui sont le sel de la vie.
Les réponses, il faut s’en garder : elles peuvent tuer.
Benoîte Groult
On pourrait imaginer la vie comme un long chemin
parsemés de questions...sans réponses...pour ne
pas perdre les illusions qui nous font vivre...
Espérance, je crie ton Nom...
Marie
Les réponses, il faut s’en garder : elles peuvent tuer.
Benoîte Groult
On pourrait imaginer la vie comme un long chemin
parsemés de questions...sans réponses...pour ne
pas perdre les illusions qui nous font vivre...
Espérance, je crie ton Nom...
Marie
Mar 08 Juil 2008, 11:37 par
Satine sur Mille choses
Si vous aimez ecrire , je cherche un peu aide
Si vous aimez écrire, je cherche un peu aide.
Ayant des difficultés à trouver mes mots et à m’exprimer, je cherche une personne pouvant m’aider ou retranscrire ce que je pense, ce que je ressens, essayer de décrire avec le plus de lucidité les difficultés que je rencontre face la maladie d’Alzheimer et aussi retranscrire certains souvenirs. Car, j’ai de plus en plus de difficultés à dire les choses du fait de mon vocabulaire que je perds au fil du temps.
Si vous aimez écrire et avez un peu de temps à me consacrer, ceci pourrait m’aider et me rendre un grand service. A vos plumes, écrivez moi sur : fabienne.sud@laposte.fr http://fripounette84500.skyrock.com
Ayant des difficultés à trouver mes mots et à m’exprimer, je cherche une personne pouvant m’aider ou retranscrire ce que je pense, ce que je ressens, essayer de décrire avec le plus de lucidité les difficultés que je rencontre face la maladie d’Alzheimer et aussi retranscrire certains souvenirs. Car, j’ai de plus en plus de difficultés à dire les choses du fait de mon vocabulaire que je perds au fil du temps.
Si vous aimez écrire et avez un peu de temps à me consacrer, ceci pourrait m’aider et me rendre un grand service. A vos plumes, écrivez moi sur : fabienne.sud@laposte.fr http://fripounette84500.skyrock.com
Lun 16 Juin 2008, 22:49 par
alzheimer84500 sur Annonces
Et si ... ?
Et si tu revenais
Et si tu pouvais
M’aimer encore
À la vie, à la mort
On pourrait partir
De nos rêves se nourrir
Loin de cette distance
Quand on y pense
Elle n’est pas la seule
A nous avoir perdues
On ne se voit plus
Et l’on se retrouve seules
La clandestinité
De nos sentiments
N’a rien arrangée
On a tant voyagé
Le temps passera
Et transformera tout ça
En souvenirs
Nos voyages
Nos mots
Nos promesses
Nos maux
Nos rêves
Nos envies
Notre monde
Comme à chaque fois
Parce que l’on a
Que 17 ans
…
Et si tu pouvais
M’aimer encore
À la vie, à la mort
On pourrait partir
De nos rêves se nourrir
Loin de cette distance
Quand on y pense
Elle n’est pas la seule
A nous avoir perdues
On ne se voit plus
Et l’on se retrouve seules
La clandestinité
De nos sentiments
N’a rien arrangée
On a tant voyagé
Le temps passera
Et transformera tout ça
En souvenirs
Nos voyages
Nos mots
Nos promesses
Nos maux
Nos rêves
Nos envies
Notre monde
Comme à chaque fois
Parce que l’on a
Que 17 ans
…
Mer 21 Mai 2008, 15:58 par
amesauvage sur L'amour en vrac
Dommage...
« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
Cela pourrait être nous. Cela devrait l’être. Mais j’ai peur que la situation se transforme en « cela aurait dû être nous ».
Dis moi que se ne sera pas le cas,
Dis moi que ce voyage à Paris on le fera,
Dis moi que toi et moi c’est encore pour longtemps,
Dis moi que tout le bonheur nous attend,
Dis moi que je ne te perdrai jamais,
Dis moi que « nous » ne se conjuguera jamais à l’imparfait,
Dis moi que notre histoire sera sauvée,
Dis moi que ça ne va pas tarder.
« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
Cela aurait pu être nous. J’ai eu raison de mes craintes.
Tu m’as dit que c’était fini,
Tu m’as dit avoir compris,
Tu m’as dit, qu’en fait, il n’y avait rien à comprendre,
Tu m’as dit de ne plus rien attendre,
Tu m’as dit de t’oublier,
Tu m’as dit de ne pas pleurer,
Tu m’as dit que c’était comme ça.
« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
J’aimerais que tu changes d’avis et que ce soit nous sur le banc. Mais à ton comportement, je me demande si c’est une bonne chose.
Alors c’est ça que l’on appelle l’adolescence ? Si c’est le cas, en quoi est-ce une des plus belles périodes ? Ou alors je loupe quelque chose… ?
Cela pourrait être nous. Cela devrait l’être. Mais j’ai peur que la situation se transforme en « cela aurait dû être nous ».
Dis moi que se ne sera pas le cas,
Dis moi que ce voyage à Paris on le fera,
Dis moi que toi et moi c’est encore pour longtemps,
Dis moi que tout le bonheur nous attend,
Dis moi que je ne te perdrai jamais,
Dis moi que « nous » ne se conjuguera jamais à l’imparfait,
Dis moi que notre histoire sera sauvée,
Dis moi que ça ne va pas tarder.
« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
Cela aurait pu être nous. J’ai eu raison de mes craintes.
Tu m’as dit que c’était fini,
Tu m’as dit avoir compris,
Tu m’as dit, qu’en fait, il n’y avait rien à comprendre,
Tu m’as dit de ne plus rien attendre,
Tu m’as dit de t’oublier,
Tu m’as dit de ne pas pleurer,
Tu m’as dit que c’était comme ça.
« Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris où deux amants s’enlacent dans leur éternité et que rien ni personne ne pourrait déranger »
J’aimerais que tu changes d’avis et que ce soit nous sur le banc. Mais à ton comportement, je me demande si c’est une bonne chose.
Alors c’est ça que l’on appelle l’adolescence ? Si c’est le cas, en quoi est-ce une des plus belles périodes ? Ou alors je loupe quelque chose… ?
Mer 16 Avril 2008, 19:30 par
amesauvage sur L'amour en vrac
Je t'écris (Marc Levy)
Je t’écris des trottoirs de nos villes habillées en Noël,
De quelques nuits d’hiver aux saveurs douces-amères
Je t’écris de ces soirs de lumière,
Des yeux émerveillés de cette petite fille
Au pied d’un grand sapin sur la cinquième avenue
Je t’écris d’un départ, d’une valise oubliée
Je t’écris d’un lac blanc où ce couple patine
Je t’écris d’un désert où l’épave d’un bateau se souvient de la mer,
Je t’écris d’une terre où des maisons s’écroulent
Je t’écris de Venise, où les amants s’éveillent au son de vieux clochers
Il y neigera peut-être encore cette année
Je t’écris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger
Je t’écris de l’Afrique où l’on meurt par milliers
Des quatre coins de la terre,
Je t’écris des tranchées de guerres abandonnées
Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris
Où deux amants s’enlacent dans leur éternité
Et que rien ni personne ne pourrait déranger
Je t’écris d’un café, de l’aile d’un avion
Où nos mémoires s’enlacent dans ton éternité
Et que rien ni personne ne pourrait m’enlever
Je t’écris de ces ciels de quart monde
Où les corps si légers d’enfants trop peu nourris s’élèvent sans faire de bruit
Je t’écris de la rue où l’on danse et l’on chante
Je t’écris du plumier d’un vieillard solitaire à la chambre oubliée
Je t’écris de la part de ces dieux impuissants aux noms desquels on tue
Je t’écris de la main de ces hommes de paix qui n’ont pas renoncé
Je t’écris de la Seine, la tour Eiffel y brille dans des reflets passés
Je t’écris du souvenir d’un baiser par milliers
Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d’un jour très ordinaire
Je t’écris de ce Rêve de t’avoir tant aimé
Je t’écris éblouie par tant d’humanité
De quelques nuits d’hiver aux saveurs douces-amères
Je t’écris de ces soirs de lumière,
Des yeux émerveillés de cette petite fille
Au pied d’un grand sapin sur la cinquième avenue
Je t’écris d’un départ, d’une valise oubliée
Je t’écris d’un lac blanc où ce couple patine
Je t’écris d’un désert où l’épave d’un bateau se souvient de la mer,
Je t’écris d’une terre où des maisons s’écroulent
Je t’écris de Venise, où les amants s’éveillent au son de vieux clochers
Il y neigera peut-être encore cette année
Je t’écris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger
Je t’écris de l’Afrique où l’on meurt par milliers
Des quatre coins de la terre,
Je t’écris des tranchées de guerres abandonnées
Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris
Où deux amants s’enlacent dans leur éternité
Et que rien ni personne ne pourrait déranger
Je t’écris d’un café, de l’aile d’un avion
Où nos mémoires s’enlacent dans ton éternité
Et que rien ni personne ne pourrait m’enlever
Je t’écris de ces ciels de quart monde
Où les corps si légers d’enfants trop peu nourris s’élèvent sans faire de bruit
Je t’écris de la rue où l’on danse et l’on chante
Je t’écris du plumier d’un vieillard solitaire à la chambre oubliée
Je t’écris de la part de ces dieux impuissants aux noms desquels on tue
Je t’écris de la main de ces hommes de paix qui n’ont pas renoncé
Je t’écris de la Seine, la tour Eiffel y brille dans des reflets passés
Je t’écris du souvenir d’un baiser par milliers
Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d’un jour très ordinaire
Je t’écris de ce Rêve de t’avoir tant aimé
Je t’écris éblouie par tant d’humanité
Mer 05 Déc 2007, 10:39 par
coralinedesy sur L'amour en vrac
A chaque femme son homme... et vice versa!
Loin de moi l’idée de prendre parti
Je suis là que pour exprimer mon avis
Ce sujet soulève un thème de nos jours
Qui exprime nos mals être d’homme
Et en ce sens nos âmes restent tendres
La douce Satine nous parle d’harmonie
Et sur ce point je la rejoins à l’infini
Le sieur Huon pense être un macho
Alors qu’il n’est qu’un homme
Cherchant sa place dans notre monde
Auprès d’une femme douce et aimante
Qui elle pourrait le comprendre
Et lui rendre enfin sa confiance
Loyd - conteur a ses heures
Je suis là que pour exprimer mon avis
Ce sujet soulève un thème de nos jours
Qui exprime nos mals être d’homme
Et en ce sens nos âmes restent tendres
La douce Satine nous parle d’harmonie
Et sur ce point je la rejoins à l’infini
Le sieur Huon pense être un macho
Alors qu’il n’est qu’un homme
Cherchant sa place dans notre monde
Auprès d’une femme douce et aimante
Qui elle pourrait le comprendre
Et lui rendre enfin sa confiance
Loyd - conteur a ses heures
La logique du remerciement
Le savoir-vivre selon Nadia et Horacio
Nadia
Je discute avec mon Horacio sauvage
D’un fait de société qui finit par m’étonner.
Quand on y réfléchit, à quoi rime cet usage
De dire merci quand on vous rend la monnaie ?
Suis bien mon raisonnement, mon prince des lagunes :
L’interjection Merci traduit la gratitude.
Or, quelle alternative a-t-on dans ce cas ? Aucune !
Pourquoi remercier d’une banale attitude ?
Au bar, certains clients exhibent leur fortune,
Paient en grosses coupures par habitude.
Je rends la mitraille sans questions inopportunes,
Et j’en suis remerciée ; je m’en sens toute gertrude.
Horacio
Je comprends tout à fait, ma sarcelle bien-aimée.
Cette reconnaissance est sans cause ni raison.
On pourrait presque penser qu’ils te croient animée
D’un désir fluctuant de garder leurs biftons.
Nadia
Mon serpent à plumes, tu me coupes le souffle.
Je n’y avais pas pensé, mais c’est bien vu.
Si on voulait raisonner comme des pantoufles,
On en arriverait à ce délire incongru.
Mon patron du bar, qui n’est pas le mauvais cheval,
Rigolerait bien s’il nous entendait divaguer.
Sa barmaid, une voleuse congénitale
Qu’il faut remercier quand elle oublie de chouraver…
Horacio
On peut même aller plus loin dans l’ineptie
Si on veut emprunter d’autres sentiers.
Par exemple, ceux de l’étymologie :
Au départ, merci veut dire pitié.
Nadia
Oh, c’est le comble, le pinacle, c’est dingue !
Une scène de Mel Brooks, je vois ça d’ici !
Pour leur piquer leur fric, je les braque avec un flingue,
Et eux, tremblant de trouille, crient Merci, Merci !
Mon drolatique Horacio, je te dis merci,
Et là, c’est un merci qui prend tout son sens,
Pour ce moment de fou-rire qui me réjouit.
Chez nous, l’humour colore et embellit l’existence.
Ce soir, au bar, le maire prend une bière fraise.
Il me paie en billets, je lui rends ses pièces.
Il me dit : Merci bien… Je l’assomme avec la chaise.
Sans blague, il n’a pas à me traiter de gangsteresse.
Nadia
Je discute avec mon Horacio sauvage
D’un fait de société qui finit par m’étonner.
Quand on y réfléchit, à quoi rime cet usage
De dire merci quand on vous rend la monnaie ?
Suis bien mon raisonnement, mon prince des lagunes :
L’interjection Merci traduit la gratitude.
Or, quelle alternative a-t-on dans ce cas ? Aucune !
Pourquoi remercier d’une banale attitude ?
Au bar, certains clients exhibent leur fortune,
Paient en grosses coupures par habitude.
Je rends la mitraille sans questions inopportunes,
Et j’en suis remerciée ; je m’en sens toute gertrude.
Horacio
Je comprends tout à fait, ma sarcelle bien-aimée.
Cette reconnaissance est sans cause ni raison.
On pourrait presque penser qu’ils te croient animée
D’un désir fluctuant de garder leurs biftons.
Nadia
Mon serpent à plumes, tu me coupes le souffle.
Je n’y avais pas pensé, mais c’est bien vu.
Si on voulait raisonner comme des pantoufles,
On en arriverait à ce délire incongru.
Mon patron du bar, qui n’est pas le mauvais cheval,
Rigolerait bien s’il nous entendait divaguer.
Sa barmaid, une voleuse congénitale
Qu’il faut remercier quand elle oublie de chouraver…
Horacio
On peut même aller plus loin dans l’ineptie
Si on veut emprunter d’autres sentiers.
Par exemple, ceux de l’étymologie :
Au départ, merci veut dire pitié.
Nadia
Oh, c’est le comble, le pinacle, c’est dingue !
Une scène de Mel Brooks, je vois ça d’ici !
Pour leur piquer leur fric, je les braque avec un flingue,
Et eux, tremblant de trouille, crient Merci, Merci !
Mon drolatique Horacio, je te dis merci,
Et là, c’est un merci qui prend tout son sens,
Pour ce moment de fou-rire qui me réjouit.
Chez nous, l’humour colore et embellit l’existence.
Ce soir, au bar, le maire prend une bière fraise.
Il me paie en billets, je lui rends ses pièces.
Il me dit : Merci bien… Je l’assomme avec la chaise.
Sans blague, il n’a pas à me traiter de gangsteresse.
Sam 14 Avril 2007, 10:39 par
Nadia et Horacio sur La vie à deux
Ecrire sur pourrait
A fleur de peau, Don't take it personal !, Le prince charmant, Sur le palier, Début ou fin..., La vie est un long fleuve tranquille, Mais comment s’y prendre ?, La vie ( 31 )..., Si vous aimez ecrire , je cherche un peu aide, Et si ... ?, Dommage..., Je t'écris (Marc Levy), A chaque femme son homme... et vice versa!, Les larmes ( 8 )..., La logique du remerciement,Il y a 117 textes utilisant le mot pourrait. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
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Tes désirs sont des ordres J'ai lu | |
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La citation d'amour
Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
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