Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur pluies
à mes jardins d'hier
J’ai parcouru le monde et ses vastes jardins
Je n’ai trouvé repos seulement qu’auprès du mien
Où fleurissaient la nuit, tous les soleils éteints
Des jolies fleurs de soie, ou de tendre satin
J’ai traversé les âges et ses plus grands châteaux
Je n’ai trouvé asile que dans des petits hameaux
Ou s’éclairaient mes jours et mes tristes oripeaux
De fils d’or en dentelle sur moi à fleur de peau
J’ai croisé tous les temps et leurs caprices changeants
Je n’ai pu ramener que pluies et mauvais vents
Et si peu de rosées des beaux jardins d’antan
Et si peu de fines perles des fleurs d’iris blanc
J’ai parlé à des fleurs plus belles que vos images
Mais seulement ramené des pierres de mes voyages
Que j’ai posé un jour sans âme et sans bagages
Pour emmurer ma vie et ne la faire que sage
J’ai gardé souvenir des couleurs des hivers
Je les peintes ici et là sans fard et sans mystère
Où volent des papillons voyageurs éphémères
Dans mes jardins secrets, dans mes jardins d’hier.
JIME en réponse à caressedesyeux le jardin japonais
Je n’ai trouvé repos seulement qu’auprès du mien
Où fleurissaient la nuit, tous les soleils éteints
Des jolies fleurs de soie, ou de tendre satin
J’ai traversé les âges et ses plus grands châteaux
Je n’ai trouvé asile que dans des petits hameaux
Ou s’éclairaient mes jours et mes tristes oripeaux
De fils d’or en dentelle sur moi à fleur de peau
J’ai croisé tous les temps et leurs caprices changeants
Je n’ai pu ramener que pluies et mauvais vents
Et si peu de rosées des beaux jardins d’antan
Et si peu de fines perles des fleurs d’iris blanc
J’ai parlé à des fleurs plus belles que vos images
Mais seulement ramené des pierres de mes voyages
Que j’ai posé un jour sans âme et sans bagages
Pour emmurer ma vie et ne la faire que sage
J’ai gardé souvenir des couleurs des hivers
Je les peintes ici et là sans fard et sans mystère
Où volent des papillons voyageurs éphémères
Dans mes jardins secrets, dans mes jardins d’hier.
JIME en réponse à caressedesyeux le jardin japonais
Mer 27 Fév 2013, 16:22 par
Jime sur L'amour en vrac
Quand je
Je prie, prie pour nous 2 tu sais,
Que d’espoirs morts dans mes mains
Jointes vers toi, mouillées
Des pluies, d’être seul au matin
Les mots ne sont pas à moi
Mais je sais en faire le choix, laisser
Ceux qui n’ont pas le poids
D’affirmer mes pensées
Je prie, je prie mes flèches pour toi, je vise
Ton cœur qui bat pour moi
Que jamais ne cicatrise
La blessure faite par mon choix
Que quand je parle d’amour
Il n’y ait pas d’heure qui convienne
C’est la nuit, ou c’est le jour
Qu’importe, puisque je t’aime
Que quand je parle d’amour
Ces belles caresses avec des mots
De satin ou de velours
Que rien ne te sonne faux.
Je t’aime, encore plus fort qu’avant
Te jurer mes arguments
Mes émois pour loi et moi pour toi
Ma vie plus forte de toi
Tu me fais l’effet d’une sueur
A trop te rêver toutes ces heures
Défaire mes fils de fer
Retenir ton envers
Je prie, Je prie à chaque fois, ta vie
Qu’elle soit enfin à moi
Ma reine, le sens de ma vie
Ma blessure faite par mon choix
Et quand je te parle d’amour
De phrases en flammes pour un grand feu
Je pose dans le ciel sans détour
Des étoiles pour tes yeux
Et quand je te parle d’amour
Mes mains des mots veulent le relais
Longer le long des contours
Tes chemins nervurés
Oooooh je prie et reste sourd
A d’autres rivages autour
Je tiens, tiens à te rester sage
L’amour a ses mirages, visages…
Qu’autant c’est vrai j’ai pleuré
Mais jamais n’ai regretté ce temps
Où par simple fierté
Je jouais l’indiffèrent
Je prie, je prie dans l’ombre pour toi
De sourires que tu ne me fais pas,
Tu sais j’ai signé en bas
Saigné, assigné par toi
Et quand je parle d’amour
Je tue l’oubli de mes jamais
Les silences du mot toujours
J’ai mal et je l’admets
Et quand je parle d’amour
Je voudrais me voir crucifier
Pour que tu me crois, croix sans retour
A quelques mètres sous tes pieds
Jime
Que d’espoirs morts dans mes mains
Jointes vers toi, mouillées
Des pluies, d’être seul au matin
Les mots ne sont pas à moi
Mais je sais en faire le choix, laisser
Ceux qui n’ont pas le poids
D’affirmer mes pensées
Je prie, je prie mes flèches pour toi, je vise
Ton cœur qui bat pour moi
Que jamais ne cicatrise
La blessure faite par mon choix
Que quand je parle d’amour
Il n’y ait pas d’heure qui convienne
C’est la nuit, ou c’est le jour
Qu’importe, puisque je t’aime
Que quand je parle d’amour
Ces belles caresses avec des mots
De satin ou de velours
Que rien ne te sonne faux.
Je t’aime, encore plus fort qu’avant
Te jurer mes arguments
Mes émois pour loi et moi pour toi
Ma vie plus forte de toi
Tu me fais l’effet d’une sueur
A trop te rêver toutes ces heures
Défaire mes fils de fer
Retenir ton envers
Je prie, Je prie à chaque fois, ta vie
Qu’elle soit enfin à moi
Ma reine, le sens de ma vie
Ma blessure faite par mon choix
Et quand je te parle d’amour
De phrases en flammes pour un grand feu
Je pose dans le ciel sans détour
Des étoiles pour tes yeux
Et quand je te parle d’amour
Mes mains des mots veulent le relais
Longer le long des contours
Tes chemins nervurés
Oooooh je prie et reste sourd
A d’autres rivages autour
Je tiens, tiens à te rester sage
L’amour a ses mirages, visages…
Qu’autant c’est vrai j’ai pleuré
Mais jamais n’ai regretté ce temps
Où par simple fierté
Je jouais l’indiffèrent
Je prie, je prie dans l’ombre pour toi
De sourires que tu ne me fais pas,
Tu sais j’ai signé en bas
Saigné, assigné par toi
Et quand je parle d’amour
Je tue l’oubli de mes jamais
Les silences du mot toujours
J’ai mal et je l’admets
Et quand je parle d’amour
Je voudrais me voir crucifier
Pour que tu me crois, croix sans retour
A quelques mètres sous tes pieds
Jime
Jeu 21 Juin 2012, 14:08 par
Jime sur La déclaration d'amour
Carpe diem
Tes yeux, d’un bleu si clairs, par les pluies, délavés,
Tes yeux si doux, si tendres, de ton cœur, le reflet.
Tes mains, qui lentement font leur chemin vers moi.
Tes mains fortes qui couvrent et découvrent pour toi.
Ton front si pur, où courent, déjà, quelques sillons,
Et tes pensées fécondes et tes rêves profonds.
Et tes éclats de rire que tu aimes partager,
Et ces moments propices à notre félicité.
Je t’aime.
Je n’ te veux pas à moi comme une possession.
Je suis heureuse pourtant de ce grand trait d’union
Qui nous permet parfois de murmurer nos noms,
Lorsque tu viens à moi, que je ne dis pas "non".
Quand ton souffle divin vient se mêler au mien,
lorsque l’amour fiévreux nous entraîne plus loin.
Quelle douceur exquise que notre complicité
Qui se vit dans l’instant, que rien ne vient troubler.
Derrière moi le passé me sourit en ami
Demain est loin encore, aujourd’hui, je l’oublie.
Tes yeux si doux, si tendres, de ton cœur, le reflet.
Tes mains, qui lentement font leur chemin vers moi.
Tes mains fortes qui couvrent et découvrent pour toi.
Ton front si pur, où courent, déjà, quelques sillons,
Et tes pensées fécondes et tes rêves profonds.
Et tes éclats de rire que tu aimes partager,
Et ces moments propices à notre félicité.
Je t’aime.
Je n’ te veux pas à moi comme une possession.
Je suis heureuse pourtant de ce grand trait d’union
Qui nous permet parfois de murmurer nos noms,
Lorsque tu viens à moi, que je ne dis pas "non".
Quand ton souffle divin vient se mêler au mien,
lorsque l’amour fiévreux nous entraîne plus loin.
Quelle douceur exquise que notre complicité
Qui se vit dans l’instant, que rien ne vient troubler.
Derrière moi le passé me sourit en ami
Demain est loin encore, aujourd’hui, je l’oublie.
Jeu 09 Fév 2006, 15:40 par
dolce vita sur L'amour en vrac
L'an neuf
L’an Neuf
L’an Neuf mit sur son trente et un,
Trouva le jour et le moment opportun.
Il prit un banjo pour elle, pour toi, pour moi et lui,
Rythment ballades, refrains jusqu’au bout de la nuit.
Il fit danser les gens du commun,
Cheveux blonds, blancs et bruns.
L’an Neuf espiègle munit d’un sauf-conduit,
Fit jaillir le bonheur d’un de ses étuis.
Malgré son nom d’emprunt,
Il voulait réussir , comme tout un chacun.
Puis l’an Neuf charmeur se mit au piano sans bruit,
En attendant les douze coups de minuit.
Il chanta une douce romance faites de parfums,
De vœux riches d’espérance et de doux embruns.
On lui dit merci de ces perles de pluies,
Et dans toutes les langues il fut traduit…
Vers à soi
L’an Neuf mit sur son trente et un,
Trouva le jour et le moment opportun.
Il prit un banjo pour elle, pour toi, pour moi et lui,
Rythment ballades, refrains jusqu’au bout de la nuit.
Il fit danser les gens du commun,
Cheveux blonds, blancs et bruns.
L’an Neuf espiègle munit d’un sauf-conduit,
Fit jaillir le bonheur d’un de ses étuis.
Malgré son nom d’emprunt,
Il voulait réussir , comme tout un chacun.
Puis l’an Neuf charmeur se mit au piano sans bruit,
En attendant les douze coups de minuit.
Il chanta une douce romance faites de parfums,
De vœux riches d’espérance et de doux embruns.
On lui dit merci de ces perles de pluies,
Et dans toutes les langues il fut traduit…
Vers à soi
Mar 27 Déc 2005, 09:38 par
vers à soi sur Un monde parfait
Inertie
Inertie
L’esprit traversait un muret imaginaire d’ancolies.
Le doux temps virevoltait des colibris farouches sur les fleurs…
Le sentier dallé de sables et de galets
Comme un poème japonais
Marchait dans un pays insoupçonné.
On pénétrait du côté de la petite véranda.
Elle déconcertait d’accords secrets, de poésies et de musiques…
Les chaises restaient belles et silencieuses maintenant.
La grande entrée, l’indispensable passage
Baillait souvent grande ouverte près du bureau.
Une petite note parfumait l’âme d’antan :
« Le cœur de cette maison est libre et généreux,
riche de l’humanité qui l’habite et forme sa toile,
l’amitié s’est toujours trouvée à sa porte…
C’est vous qui l’habitez…
C’est vous qui bâtissez son âme…
Vivante en dedans,
rien d’autres n’a d’importance pour elle ! »
Attrapant de rares ombres au passage.
Le miroir se tenait tranquille, sans attente…
Du ventre des grandes baies et des portes carrelées…
Les planchers de forêts restaient souvent au soleil.
Ils s’imprégnaient de nonchalances tranquilles
sous un petit animal moucheté.
Il gardait la pénate de sa maîtresse,
son manteau calme, dans le ronronnement tigré,
étiré de tout son long dans un giron de lumière.
La pièce principale observait l’océan,
Étayait les lumières marines qui louvoyaient.
Il y avait au temps torride des aventures
Des aubades intentionnellement
Adaptée aux instants qu’ils faisaient;
Celles des agressivités de grands froids insoutenables
Instrumentaient les plus bienfaisantes, les plus chaudes.
Crémeux, le papier éclaboussait partout la salle d’eau…
Des roses lisses et géantes sur les murs…
Imaginées des brosses poétiques
D’une artiste à la vie affinée des Chagall.
Le bain laiteux parfaitement callé dans le plancher comme une cuve,
Des candélabres de cristaux colorés, des petits et des grands
Très occupés à enluminer les porcelaines,
Et la haute douche, vitrée,
Qui regardait ses multiples averses dans le miroir du coin,
Celui qui dérobait les larmes discrètes, les béguins et les sourires des yeux amis.
La fenêtre choyait le temps qui passait par la maison…
Rêvassait des nuits, au destin et aux résurgences nordiques des glaciers,
Connaissait des comètes et les astres.
Dans la mansarde, les aurores du matin en flammes
Enviait l’aube sur les lits en bataille.
L’air orangé, sain, pétillait le sel,
Repartait par les fenêtres et les portes
ouvertes sur l’étendue du bassin voûté.
L’influence des nuages d’eau subsistait salubre et
Tant propice aux rapports au monde et à la terre nautique…
Autre part, du fait tout beau, des œuvres éclectiques, rustiques, des diadèmes de fleurs et de fruits, des cacophonies d’oiseaux de bois et des plumes, du brun au blanc laiteux, des carreaux verts, écarlates grisés de sables, des céramiques, des bois vernis, de la broderie exagérée, des coussins joyeux, énervés, colorés de batailles amusées, du velours quadrillé lustré par les tamponnements de mains, des pierres insolites, des coquillages complexes qui sentaient encore l’origine maternelle, des plantes satisfaites, des livres curieux d’histoires, des livres ensorceleurs, des livres prenants, des écrits pensants, partout en évidence; cosmogonies, affaires, vie sociale des plantes, langues, familles, mémoire mondiale, économies du local au planétaire, des grands boums humains et des petits boums initiatiques, Vinci et milles saintes folies, l’évolution, terres autochtones, fondation, des rayonnages garnies d’artéfacts de peuples depuis longtemps, depuis toujours décimés par la mesquinerie des êtres. Et la grande horloge de gare, des objets grandeurs géants, disproportionnés et l’horloge démesurée silencieuse… l’horloge de gare… muette… taciturne…
Tant, tant d’hilarités et de larmes dans le sable,
Tant de beaux jours et d’adieux dans les yeux,
Tant de billets doux et de discours arrosés de rêves,
Tant d’hommes, de femmes et d’enfants brûlants…
Tant de fêtes bruyantes, tant de cris heureux…
Tant de tristesses et tant de douleurs…
Tant de douceurs… tant de douceurs…
… condensées…
…mais la chambre non, la chambre était distincte
La concordance furtive d’un autre entrave, une autre épave,
Un autre temps, une autre vie...
La chambre… se racontait… volubile à tous les temps…
- Notre histoire est celle pétrifiée
Qui se cherche dans la terre et dans l’eau
Et se perd à chaque courbe des écrits éloignés.
La crainte de te déposséder ou de te reprendre sous les pierres
À me mettre le vent et la pluie sur les joues creuses du souvenir.
Mon âme qui dérive dans la terre, au sein de tes pensées
Ton âme qui peut tout l’amour du sanglot des étoiles et
Les traits des plaisirs jamais oubliés dans les flots.
Tes pas dans la déroute de mes prunelles absentes.
La vie qui revient avec les vagues de tant de…
Toi dans l’air pourtant aimer…
Le ciel qui patiente à te dire
Là…
Las de nous aimer.
J’ai façonné la tendresse et ta douceur, la force et ta raison,
Ta volonté et tes larmes dans les yeux et tes plaisirs dans les passions des minuits
Des blessures vives de désespoirs, de brûlures de colère et
Tes milliards de retour de nos mains retenues.
J’ai façonné ton âme et l’ai mis dans la mienne pour ne pas être séparée de toi.
Je l’ai espéré de tous et de ma vie, de mes pensées de toi
Dans l’air des visages et des cheveux au vent.
Je l’ai vécu certains jours plus que d’autres.
Beaucoup de nuits, je l’ai aimé, tant, tant…
Secrète, silencieuse…
Je peux le dire, tout dire, je t’ai aimé imparfait, probable.
Je n’ai façonné que ton âme… pas ton visage…
Là dans la cendre de ma vie, je l’ai marié à la mienne
Mouillée par le temps des pluies, le temps qui lave les souvenirs
Qu’on étend sur la corde du temps des grands vents…
Pour tarir les larmes qu’on ne s’est pas offertes…
Celles qu’on aurait voulu assécher à la fin de notre amour…
L’amour certain que tu es, que tu existes nombreux, véritable parmi tous…
Poésie, c’est ton nom, tu es vivant, tu es vivant… maintenant…
Je t’ai dans le sang d’encre de mes mots qui vaguent mon âme
Dans les herbes fleuries qui viennent dans les mains du printemps
Dans les cristaux givrés qui se collent aux paupières des randonnées
Dans les eaux en gouttes qui glissent des nuages pour fleurer mes nostalgies
Dans les brouillards qui cachent l’expiration des rorquals et
Des cris d’oiseaux disparus…
Dans les lumières inattendues qui zèbrent le ciel de mes aubes et des nuits,
Je t’ai aimé encore sur cette terre, mon amour loin et si près de nous
Quand l’heure viendra chercher nos âmes pour nous redonner à ce sol, à cet air,
Sache que réfugiée près de toi, j’ai tant aimé celui que tu es…
Je ne suis que toi, séparer de nous…
Les mots partout dans les tiroirs, sur les bureaux racontaient
L’étrangeté amoureuse de cœurs inconnus qui ouvrait la confession…
Qui rêvait… et pourtant… toute cette ivresse…
Qui ne quittait pas des pages et des pages chiffonnées…
Une chambre… se racontait…
Se réfugiait dans la peau d’une femme…
À jamais… blottie dans un rêve…
L’esprit traversait un muret imaginaire d’ancolies.
Le doux temps virevoltait des colibris farouches sur les fleurs…
Le sentier dallé de sables et de galets
Comme un poème japonais
Marchait dans un pays insoupçonné.
On pénétrait du côté de la petite véranda.
Elle déconcertait d’accords secrets, de poésies et de musiques…
Les chaises restaient belles et silencieuses maintenant.
La grande entrée, l’indispensable passage
Baillait souvent grande ouverte près du bureau.
Une petite note parfumait l’âme d’antan :
« Le cœur de cette maison est libre et généreux,
riche de l’humanité qui l’habite et forme sa toile,
l’amitié s’est toujours trouvée à sa porte…
C’est vous qui l’habitez…
C’est vous qui bâtissez son âme…
Vivante en dedans,
rien d’autres n’a d’importance pour elle ! »
Attrapant de rares ombres au passage.
Le miroir se tenait tranquille, sans attente…
Du ventre des grandes baies et des portes carrelées…
Les planchers de forêts restaient souvent au soleil.
Ils s’imprégnaient de nonchalances tranquilles
sous un petit animal moucheté.
Il gardait la pénate de sa maîtresse,
son manteau calme, dans le ronronnement tigré,
étiré de tout son long dans un giron de lumière.
La pièce principale observait l’océan,
Étayait les lumières marines qui louvoyaient.
Il y avait au temps torride des aventures
Des aubades intentionnellement
Adaptée aux instants qu’ils faisaient;
Celles des agressivités de grands froids insoutenables
Instrumentaient les plus bienfaisantes, les plus chaudes.
Crémeux, le papier éclaboussait partout la salle d’eau…
Des roses lisses et géantes sur les murs…
Imaginées des brosses poétiques
D’une artiste à la vie affinée des Chagall.
Le bain laiteux parfaitement callé dans le plancher comme une cuve,
Des candélabres de cristaux colorés, des petits et des grands
Très occupés à enluminer les porcelaines,
Et la haute douche, vitrée,
Qui regardait ses multiples averses dans le miroir du coin,
Celui qui dérobait les larmes discrètes, les béguins et les sourires des yeux amis.
La fenêtre choyait le temps qui passait par la maison…
Rêvassait des nuits, au destin et aux résurgences nordiques des glaciers,
Connaissait des comètes et les astres.
Dans la mansarde, les aurores du matin en flammes
Enviait l’aube sur les lits en bataille.
L’air orangé, sain, pétillait le sel,
Repartait par les fenêtres et les portes
ouvertes sur l’étendue du bassin voûté.
L’influence des nuages d’eau subsistait salubre et
Tant propice aux rapports au monde et à la terre nautique…
Autre part, du fait tout beau, des œuvres éclectiques, rustiques, des diadèmes de fleurs et de fruits, des cacophonies d’oiseaux de bois et des plumes, du brun au blanc laiteux, des carreaux verts, écarlates grisés de sables, des céramiques, des bois vernis, de la broderie exagérée, des coussins joyeux, énervés, colorés de batailles amusées, du velours quadrillé lustré par les tamponnements de mains, des pierres insolites, des coquillages complexes qui sentaient encore l’origine maternelle, des plantes satisfaites, des livres curieux d’histoires, des livres ensorceleurs, des livres prenants, des écrits pensants, partout en évidence; cosmogonies, affaires, vie sociale des plantes, langues, familles, mémoire mondiale, économies du local au planétaire, des grands boums humains et des petits boums initiatiques, Vinci et milles saintes folies, l’évolution, terres autochtones, fondation, des rayonnages garnies d’artéfacts de peuples depuis longtemps, depuis toujours décimés par la mesquinerie des êtres. Et la grande horloge de gare, des objets grandeurs géants, disproportionnés et l’horloge démesurée silencieuse… l’horloge de gare… muette… taciturne…
Tant, tant d’hilarités et de larmes dans le sable,
Tant de beaux jours et d’adieux dans les yeux,
Tant de billets doux et de discours arrosés de rêves,
Tant d’hommes, de femmes et d’enfants brûlants…
Tant de fêtes bruyantes, tant de cris heureux…
Tant de tristesses et tant de douleurs…
Tant de douceurs… tant de douceurs…
… condensées…
…mais la chambre non, la chambre était distincte
La concordance furtive d’un autre entrave, une autre épave,
Un autre temps, une autre vie...
La chambre… se racontait… volubile à tous les temps…
- Notre histoire est celle pétrifiée
Qui se cherche dans la terre et dans l’eau
Et se perd à chaque courbe des écrits éloignés.
La crainte de te déposséder ou de te reprendre sous les pierres
À me mettre le vent et la pluie sur les joues creuses du souvenir.
Mon âme qui dérive dans la terre, au sein de tes pensées
Ton âme qui peut tout l’amour du sanglot des étoiles et
Les traits des plaisirs jamais oubliés dans les flots.
Tes pas dans la déroute de mes prunelles absentes.
La vie qui revient avec les vagues de tant de…
Toi dans l’air pourtant aimer…
Le ciel qui patiente à te dire
Là…
Las de nous aimer.
J’ai façonné la tendresse et ta douceur, la force et ta raison,
Ta volonté et tes larmes dans les yeux et tes plaisirs dans les passions des minuits
Des blessures vives de désespoirs, de brûlures de colère et
Tes milliards de retour de nos mains retenues.
J’ai façonné ton âme et l’ai mis dans la mienne pour ne pas être séparée de toi.
Je l’ai espéré de tous et de ma vie, de mes pensées de toi
Dans l’air des visages et des cheveux au vent.
Je l’ai vécu certains jours plus que d’autres.
Beaucoup de nuits, je l’ai aimé, tant, tant…
Secrète, silencieuse…
Je peux le dire, tout dire, je t’ai aimé imparfait, probable.
Je n’ai façonné que ton âme… pas ton visage…
Là dans la cendre de ma vie, je l’ai marié à la mienne
Mouillée par le temps des pluies, le temps qui lave les souvenirs
Qu’on étend sur la corde du temps des grands vents…
Pour tarir les larmes qu’on ne s’est pas offertes…
Celles qu’on aurait voulu assécher à la fin de notre amour…
L’amour certain que tu es, que tu existes nombreux, véritable parmi tous…
Poésie, c’est ton nom, tu es vivant, tu es vivant… maintenant…
Je t’ai dans le sang d’encre de mes mots qui vaguent mon âme
Dans les herbes fleuries qui viennent dans les mains du printemps
Dans les cristaux givrés qui se collent aux paupières des randonnées
Dans les eaux en gouttes qui glissent des nuages pour fleurer mes nostalgies
Dans les brouillards qui cachent l’expiration des rorquals et
Des cris d’oiseaux disparus…
Dans les lumières inattendues qui zèbrent le ciel de mes aubes et des nuits,
Je t’ai aimé encore sur cette terre, mon amour loin et si près de nous
Quand l’heure viendra chercher nos âmes pour nous redonner à ce sol, à cet air,
Sache que réfugiée près de toi, j’ai tant aimé celui que tu es…
Je ne suis que toi, séparer de nous…
Les mots partout dans les tiroirs, sur les bureaux racontaient
L’étrangeté amoureuse de cœurs inconnus qui ouvrait la confession…
Qui rêvait… et pourtant… toute cette ivresse…
Qui ne quittait pas des pages et des pages chiffonnées…
Une chambre… se racontait…
Se réfugiait dans la peau d’une femme…
À jamais… blottie dans un rêve…
Jeu 09 Juin 2005, 15:03 par
mOTSaRT sur La vie à deux
Ma première déclaration à Bénédicte...
Tu sais, Cupidon a décoché sa flèche !
Au delà de l’Amour,
Ecrire m’amènera peut être près de toi, un jour,
Tel le feu enflamme la mèche.
Comme tu vois, je laisse ma plume aller,
Et ma plus franche audace s’ennivrer.
"Je viens de Mars, toi de Vénus"
Je n’ai pas assez chaud ! puisse-tu, alors
me donner plus de chaleur comme tu fais lorsque
tu me souris.
Puisse-tu me donner de la profondeur comme celle
de ton virvoltant regard,
Puisse-tu comme sur ta Vénus, telle une cocotte minute,
faire jaillir des pluies de bonheur et de hazard.
Tu sais, les Amoureux sont toujours intimidés,
Et comme, sur ta planète ! tu m’as brûlé, j’ai la voix coupée.
Comment guérir, alors, je ne peux plus parler,
Juste t’écrire, te raconter,
Que l’été pousse tout à chacun à redevenir fringant ??
Où qu’une fois seulement aura suffit ??
Une fois aura suffit seulement,
Pour savoir si, c’est avec toi que je partagerais ma vie.
Quand notre premier regard a casser la monotonie du temps,
Ce n’est, non !! pas l’été, ni la chaleur de ma planète
Qui m’a fait fait en si peu de journées, perdre la tête.
Non, ni je ne rêve, non ni je ne joue, l’Amour
est un trop précieux moment.
Alors si comme moi, tu veux partager les clés du bonheur,
Même si je sais, que parler d’Amour
au bout d’une semaine, est abusif !
Ne t’éloignes pas, ni ne te caches, ni ne me griffes
Dis moi ! c’est difficile, mais sans peur,
Dis moi ? "Veux-tu devenir ma pile, mon attache, mon coeur...
Vincent
Au delà de l’Amour,
Ecrire m’amènera peut être près de toi, un jour,
Tel le feu enflamme la mèche.
Comme tu vois, je laisse ma plume aller,
Et ma plus franche audace s’ennivrer.
"Je viens de Mars, toi de Vénus"
Je n’ai pas assez chaud ! puisse-tu, alors
me donner plus de chaleur comme tu fais lorsque
tu me souris.
Puisse-tu me donner de la profondeur comme celle
de ton virvoltant regard,
Puisse-tu comme sur ta Vénus, telle une cocotte minute,
faire jaillir des pluies de bonheur et de hazard.
Tu sais, les Amoureux sont toujours intimidés,
Et comme, sur ta planète ! tu m’as brûlé, j’ai la voix coupée.
Comment guérir, alors, je ne peux plus parler,
Juste t’écrire, te raconter,
Que l’été pousse tout à chacun à redevenir fringant ??
Où qu’une fois seulement aura suffit ??
Une fois aura suffit seulement,
Pour savoir si, c’est avec toi que je partagerais ma vie.
Quand notre premier regard a casser la monotonie du temps,
Ce n’est, non !! pas l’été, ni la chaleur de ma planète
Qui m’a fait fait en si peu de journées, perdre la tête.
Non, ni je ne rêve, non ni je ne joue, l’Amour
est un trop précieux moment.
Alors si comme moi, tu veux partager les clés du bonheur,
Même si je sais, que parler d’Amour
au bout d’une semaine, est abusif !
Ne t’éloignes pas, ni ne te caches, ni ne me griffes
Dis moi ! c’est difficile, mais sans peur,
Dis moi ? "Veux-tu devenir ma pile, mon attache, mon coeur...
Vincent
Sam 16 Avril 2005, 16:19 par
Vincentblue sur Parler d'amour
La grosse pluie
La grosse pluie
Sous l’une de ces grosses pluies …
Elle court sous les larmes…
Sa tendresse de toujours s’en va…
Elle pousse la porte vitrée…
Se dirige exactement là où il faut…
Elle sait comment…
Elle cherche du regard
L’entrée d’une pièce…
… elle l’aperçoit…
DIEU! …
Quelle tristesse…
Quel désoeuvrement
Cet environnement…
Sale…
Abandonné,
Casé…
Numéroté,
Diagnostiqué…
Ouf !!
La tendresse s’avance se penche et dépose des baisers…
Les bras s’ouvrent, se serrent…
C’est la chaleur dans un lit qui n’en est pas …
Les mots prennent du temps à venir…
Il y en aura… mais avant……
…la tendresse à savourer…
À s’offrir en cadeaux précaires mais certains…
Les larmes s’entremêlent…
Les corps s’abandonnent…
DIEU!
Puis les corps se quittent sans se quitter…
les yeux se mangent…
l’amour…
durable… éternel…
--------------
Tu es debout au pied d’un lit blanc…
Des machines qui dérangent…
Des liquides étrangers qui dégoulinent dans une veine de plastique…
Tu ouvres bien grand le moment… UNIQUE…
Tu surveilles la vie… son terme…
Tu penses aux cadeaux… les souvenirs…
Doux parfums
Secrets de coeur
Odeurs chaudes des corps
Bouffées de sieste
Précieux souvenirs
Fêtes d’amour
Ambiances taquines
Parfums sauvages
Maisonnées fougueuses
Caresses, caresses
Caresses de soleil
Caresses encore
Pages parfumées
Cadeaux partagées
Accolades consolantes
Enlacements confidences
Fleurs surprises
Embrassades généreuses
Douceur du regard
Douces visions
Beauté
La lumière, les nuances
Toile de la vie
Toiles de vie
C’est juste de l’amour
La fin…
Aucune attente... du moins c’est ce qui m’a semblé.
On l’installa sur une table d’aluminium chauffée.
On me demanda de rester…
On m’instruisit de la nécessité des examens…
…les plaintes se faisaient faibles et pénétrantes.
Je posai des questions…
Puis le diagnostic…
... Le moment qu’on voit venir arrive…
Il n’y a rien à faire…
On sait toujours ces choses-là….
Plus d’espoir de revenir en arrière…
Caresses arrachantes
Alors, on voit son chagrin scruter en soi d’autres chagrins….
Les images sans soleil, les images de pendule, les images sous la pluie….
... Les images... Les images...
Tout s’est vite passé…
Puis je suis rentrée...
... SEULE ...
Sous l’une de ces grosses pluies …
Elle court sous les larmes…
Sa tendresse de toujours s’en va…
Elle pousse la porte vitrée…
Se dirige exactement là où il faut…
Elle sait comment…
Elle cherche du regard
L’entrée d’une pièce…
… elle l’aperçoit…
DIEU! …
Quelle tristesse…
Quel désoeuvrement
Cet environnement…
Sale…
Abandonné,
Casé…
Numéroté,
Diagnostiqué…
Ouf !!
La tendresse s’avance se penche et dépose des baisers…
Les bras s’ouvrent, se serrent…
C’est la chaleur dans un lit qui n’en est pas …
Les mots prennent du temps à venir…
Il y en aura… mais avant……
…la tendresse à savourer…
À s’offrir en cadeaux précaires mais certains…
Les larmes s’entremêlent…
Les corps s’abandonnent…
DIEU!
Puis les corps se quittent sans se quitter…
les yeux se mangent…
l’amour…
durable… éternel…
--------------
Tu es debout au pied d’un lit blanc…
Des machines qui dérangent…
Des liquides étrangers qui dégoulinent dans une veine de plastique…
Tu ouvres bien grand le moment… UNIQUE…
Tu surveilles la vie… son terme…
Tu penses aux cadeaux… les souvenirs…
Doux parfums
Secrets de coeur
Odeurs chaudes des corps
Bouffées de sieste
Précieux souvenirs
Fêtes d’amour
Ambiances taquines
Parfums sauvages
Maisonnées fougueuses
Caresses, caresses
Caresses de soleil
Caresses encore
Pages parfumées
Cadeaux partagées
Accolades consolantes
Enlacements confidences
Fleurs surprises
Embrassades généreuses
Douceur du regard
Douces visions
Beauté
La lumière, les nuances
Toile de la vie
Toiles de vie
C’est juste de l’amour
La fin…
Aucune attente... du moins c’est ce qui m’a semblé.
On l’installa sur une table d’aluminium chauffée.
On me demanda de rester…
On m’instruisit de la nécessité des examens…
…les plaintes se faisaient faibles et pénétrantes.
Je posai des questions…
Puis le diagnostic…
... Le moment qu’on voit venir arrive…
Il n’y a rien à faire…
On sait toujours ces choses-là….
Plus d’espoir de revenir en arrière…
Caresses arrachantes
Alors, on voit son chagrin scruter en soi d’autres chagrins….
Les images sans soleil, les images de pendule, les images sous la pluie….
... Les images... Les images...
Tout s’est vite passé…
Puis je suis rentrée...
... SEULE ...
Ven 14 Mai 2004, 03:31 par
mOTSaRT sur Un monde parfait
le jour de mes nuits
Elle m’appelle souvent la nuit
Raconte des histoires, des blasphèmes
Des romances de gens qui s’aiment
Si elle savait ce qu’elle sème
En m’avouant ses envies de tandem
J’en oublierais presque mes problèmes
Quand jusqu’au petit matin blème
Au fond de mon lit, je lui écris des poèmes
Je l’écoute au milieu de la nuit
Quand dans son coeur les larmes sont pluies,
Elle cherche une âme et une épaule pour appui
Me veut exorciste de ses démons de minuit,
Optimiste que l’amour n’est pas encore cuit
Elle n’entend pas dans ma poitrine ce bruit
Qui me donne envie de fermer le huis
Et même me jeter au fond du puits
"le jour s’est levé
plein de perplexité
si ce n’était pas un rêve..."
Raconte des histoires, des blasphèmes
Des romances de gens qui s’aiment
Si elle savait ce qu’elle sème
En m’avouant ses envies de tandem
J’en oublierais presque mes problèmes
Quand jusqu’au petit matin blème
Au fond de mon lit, je lui écris des poèmes
Je l’écoute au milieu de la nuit
Quand dans son coeur les larmes sont pluies,
Elle cherche une âme et une épaule pour appui
Me veut exorciste de ses démons de minuit,
Optimiste que l’amour n’est pas encore cuit
Elle n’entend pas dans ma poitrine ce bruit
Qui me donne envie de fermer le huis
Et même me jeter au fond du puits
"le jour s’est levé
plein de perplexité
si ce n’était pas un rêve..."
Sam 27 Mars 2004, 18:29 par
la_tulipe_noire sur L'amour en vrac
Ecrire sur pluies
à mes jardins d'hier, Quand je, Carpe diem, L'an neuf, Inertie, Ma première déclaration à Bénédicte..., La grosse pluie, le jour de mes nuits,Il y a 8 textes utilisant le mot pluies. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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