Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur passé - Page 18 sur 20
Ces petits mots...
Avec tous ces petits mots,
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands frissons,
Dis, on se pose pas de questions.
Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.
Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.
Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.
Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton antre, ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.
Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.
Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.
Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…
Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.
Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces frissons montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.
Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….
(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)
De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….
Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.
C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…
Balade nocturne, entremêlée de frissons….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands frissons,
Dis, on se pose pas de questions.
Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.
Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.
Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.
Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton antre, ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.
Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.
Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.
Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…
Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.
Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces frissons montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.
Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….
(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)
De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….
Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.
C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…
Balade nocturne, entremêlée de frissons….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Lun 26 Avril 2004, 23:52 par
à mon étoile sur Les liaisons sulfureuses
Un souvenir de là-bas...
Ce matin tu m’as pris avec toi
Dans la rue, les passants amusés
Regardaient ton sourire d’enfant gaté
Tu marchais fier, conquérant, comme un roi.
En passant la porte décorée de cet endroit
Où s’empilent ta vie, tes projets, tes dossiers
Ton bureau que tes pensées quittent parfois pour la retrouver
J’ai l’impression d’être plus proche de toi.
Quand ton portable bip, soudain monte ton émoi
Si c’était elle, un message, une pensée
Ton visage s’illumine, ton esprit s’est envolé
Jusqu’à elle, s’oublier dans ses bras.
Je ne suis pas passé inaperçu pour les yeux avisés
Elle ne restera pas longtemps ton secret bien caché
Là, tapi, quelqu’un m’a remarqué
Sur ta veste, petit cheveu noir emporté...
Dans la rue, les passants amusés
Regardaient ton sourire d’enfant gaté
Tu marchais fier, conquérant, comme un roi.
En passant la porte décorée de cet endroit
Où s’empilent ta vie, tes projets, tes dossiers
Ton bureau que tes pensées quittent parfois pour la retrouver
J’ai l’impression d’être plus proche de toi.
Quand ton portable bip, soudain monte ton émoi
Si c’était elle, un message, une pensée
Ton visage s’illumine, ton esprit s’est envolé
Jusqu’à elle, s’oublier dans ses bras.
Je ne suis pas passé inaperçu pour les yeux avisés
Elle ne restera pas longtemps ton secret bien caché
Là, tapi, quelqu’un m’a remarqué
Sur ta veste, petit cheveu noir emporté...
Dim 25 Avril 2004, 18:40 par
la marquise de sade sur La vie à deux
A mon renard ...
A mon Renard ...
Sur cet ecran froid nous étions amis
De jours en jours puis d’années en années
Se sont developpés des sentiments interdits
Sur cet ecran froid nous nous sommes apprivoisés
Née d’abord une amitié virtuelle
Puis une complicité réelle
Au dela des mots et des photos
Nous nous sommes trouvés comme deux ados
Tu avais ta vie et moi la mienne
Deux parcours tellements différents
Malgrés cela tu voulais que je sois tienne
Ne serait-ce que pour quelques instants
Pour toi j’ai depassé mes angoisses et mes peurs
Pour toi je suis allé au delà de mes limites
Et pourtant aujourd’hui j’ai le coeur qui pleure
Car aujourd’hui tu me quittes
Le temps assassin a passé
Et cet instant qui fut sans cesse repoussé
Finalement n’arrivera jamais
Une histoire achevée avant d’avoir commencée
Pour moi le champs de blé est a tout jamais cloturé
Ainsi il ne me reste plus qu’a pleurer et oublier ...
Mel ...
Sur cet ecran froid nous étions amis
De jours en jours puis d’années en années
Se sont developpés des sentiments interdits
Sur cet ecran froid nous nous sommes apprivoisés
Née d’abord une amitié virtuelle
Puis une complicité réelle
Au dela des mots et des photos
Nous nous sommes trouvés comme deux ados
Tu avais ta vie et moi la mienne
Deux parcours tellements différents
Malgrés cela tu voulais que je sois tienne
Ne serait-ce que pour quelques instants
Pour toi j’ai depassé mes angoisses et mes peurs
Pour toi je suis allé au delà de mes limites
Et pourtant aujourd’hui j’ai le coeur qui pleure
Car aujourd’hui tu me quittes
Le temps assassin a passé
Et cet instant qui fut sans cesse repoussé
Finalement n’arrivera jamais
Une histoire achevée avant d’avoir commencée
Pour moi le champs de blé est a tout jamais cloturé
Ainsi il ne me reste plus qu’a pleurer et oublier ...
Mel ...
Mer 21 Avril 2004, 12:27 par
MelKaena sur Amour internet
Et si...
Et si... je laissais la folie guider mes pas
Si je perdais la raison pour franchir ta muraille
Si je vivais mes mots, oubliant que je ne dois pas
Si je te laissais me consummer comme un feu de paille...
Et si... j’empruntais le chemin qui me mène à toi
Si tu ne retenais plus tes envies
Si je te disais ce que je pense tout bas
Si par mes aveux je te détruis.
Et si... tout était plus simple
S’il suffisait d’un mot, d’un regard
Si mon corps devenait ton temple
Si le vouloir nous amenait sur un quai de gare
Et si... nous bravions les peurs
Si demain nous gommions le passé
Si pour une fois ça n’apportait pas la douleur
Si ensemble nous franchissions le fossé
Et si...
Si je perdais la raison pour franchir ta muraille
Si je vivais mes mots, oubliant que je ne dois pas
Si je te laissais me consummer comme un feu de paille...
Et si... j’empruntais le chemin qui me mène à toi
Si tu ne retenais plus tes envies
Si je te disais ce que je pense tout bas
Si par mes aveux je te détruis.
Et si... tout était plus simple
S’il suffisait d’un mot, d’un regard
Si mon corps devenait ton temple
Si le vouloir nous amenait sur un quai de gare
Et si... nous bravions les peurs
Si demain nous gommions le passé
Si pour une fois ça n’apportait pas la douleur
Si ensemble nous franchissions le fossé
Et si...
Mar 20 Avril 2004, 01:03 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Nuit de Décembre d'Alfred de Musset
Il est trés long mais prenez le temps de le decouvrir , il me fait toujours autant d’effet à chacune de mes lectures.
Je n’ai rien à ajouter : tout est dit ...
LE POÈTE
Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.
A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.
A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.
Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France ;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance ;
A Pise, au pied de l’Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;
A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l’Atlantique ;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l’Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes maux (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre ;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !
J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.
J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?
Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre ;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère ;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.
Le ciel m’a confié ton coeur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
Je n’ai rien à ajouter : tout est dit ...
LE POÈTE
Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.
A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.
A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.
Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France ;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance ;
A Pise, au pied de l’Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;
A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l’Atlantique ;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l’Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes maux (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre ;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !
J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.
J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?
Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre ;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère ;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.
Le ciel m’a confié ton coeur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
C'était en juin....(suite)
Voilà
T’es parti et je suis là
Connais-tu le cri de l’arbre qui a perdu son ombre ?
Sais-tu ce qu’est ma vie dans le sombre ?
Imagines-tu un instant la sensation de vide incontrôlée,
Entends-tu cette souffrance immodérée ?
Pleures-tu aussi dans ton cœur ?
Est-ce que les images de ce court bonheur
Te remontent dans la tête intensément ?
Je suis un nuage sans ciel
Une étoile perdue, oubliée,
Un vent sans arbre sur qui se poser,
Une abeille triste dégoûtée du miel.
Demain le jour ne se lèvera plus
Des oiseaux, leur gazouillis je n entendrai plus
Plus rien autour de moi
Ne réveillera aucun émoi
T’oublier, tourner la page, recommencer,
Vivre, se battre, ne pas tomber,
Retenir en terme de sentiments
Mes mots, mes pensées, et paradoxalement,
D’être honnête, continuer….
Cette hémorragie du cœur arrêter….
T’oublier, ce mot n’évoque rien
T’oublier, ce n est pas rien
T’oublier, zapper, ne pas se rappeler
T’oublier, que dans ma vie tu es passé
T’oublier et que de toi je suis dépendante….
T’oublier et que de moi, je suis défaillante….
T’oublier et que de nous savoir que nous existons
T’oublier et que des adultes nous ne serons….
C’est au dessus de mes forces, je suis épuisée
Il m’est insupportable l’idée que cela cesse
Torturée au plus haut point de ma faiblesse
Putain, pourquoi ça a commencé….
C’est au dessus de mes forces, je t en prie
Faut pas qu’on s abandonne
Y’a eut maldonne
J’ai certainement pas compris
J’ai jamais voulu de cette vie là
Jamais pensé que ça m arriverait comme ça
Jamais imaginé que tu me laisserais là
Jamais souhaité avoir autant besoin de toi
Je pleure des larmes de vent
J’insulte les vivants
Je hais cette vie sans toi
Ma place n’est plus ici : errance dans le désarroi
À la recherche de cette raison, à toi
C’est impossible, je n y crois pas
Refus de la réalité
C’est trop difficile
Je ne peux accepter
Tu as visé dans le mile
En plein dedans, pas à côté
T’es parti et je suis là
Connais-tu le cri de l’arbre qui a perdu son ombre ?
Sais-tu ce qu’est ma vie dans le sombre ?
Imagines-tu un instant la sensation de vide incontrôlée,
Entends-tu cette souffrance immodérée ?
Pleures-tu aussi dans ton cœur ?
Est-ce que les images de ce court bonheur
Te remontent dans la tête intensément ?
Je suis un nuage sans ciel
Une étoile perdue, oubliée,
Un vent sans arbre sur qui se poser,
Une abeille triste dégoûtée du miel.
Demain le jour ne se lèvera plus
Des oiseaux, leur gazouillis je n entendrai plus
Plus rien autour de moi
Ne réveillera aucun émoi
T’oublier, tourner la page, recommencer,
Vivre, se battre, ne pas tomber,
Retenir en terme de sentiments
Mes mots, mes pensées, et paradoxalement,
D’être honnête, continuer….
Cette hémorragie du cœur arrêter….
T’oublier, ce mot n’évoque rien
T’oublier, ce n est pas rien
T’oublier, zapper, ne pas se rappeler
T’oublier, que dans ma vie tu es passé
T’oublier et que de toi je suis dépendante….
T’oublier et que de moi, je suis défaillante….
T’oublier et que de nous savoir que nous existons
T’oublier et que des adultes nous ne serons….
C’est au dessus de mes forces, je suis épuisée
Il m’est insupportable l’idée que cela cesse
Torturée au plus haut point de ma faiblesse
Putain, pourquoi ça a commencé….
C’est au dessus de mes forces, je t en prie
Faut pas qu’on s abandonne
Y’a eut maldonne
J’ai certainement pas compris
J’ai jamais voulu de cette vie là
Jamais pensé que ça m arriverait comme ça
Jamais imaginé que tu me laisserais là
Jamais souhaité avoir autant besoin de toi
Je pleure des larmes de vent
J’insulte les vivants
Je hais cette vie sans toi
Ma place n’est plus ici : errance dans le désarroi
À la recherche de cette raison, à toi
C’est impossible, je n y crois pas
Refus de la réalité
C’est trop difficile
Je ne peux accepter
Tu as visé dans le mile
En plein dedans, pas à côté
Dim 18 Avril 2004, 22:59 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Souris...
la marquise de sade a écrit: |
Ne pleure pas parce que c’est terminé, souris plutôt pour tout ce qui s’est passé avant" |
Souris ...
En te souvenant quand tu l’as rencontré
A son apparente indifférence que tu avais percé
A sa méfiance qu’il essayait tant bien que mal de montrer
A son sourire qui ne t’avait pas longtemps trompée
Souris...
En te remémorant les heures partagées
A écouter son coeur blessé
A sècher les larmes qui voulaient dissimuler
A écouter ses silences enflammés
Souris ...
En te rapellant les lignes de son corps
A unir vos soupirs dans un même accord
A emprunter pour le ciel le même transport
A faire l’amour jusqu’à l’aurore
Souris ...
En repensant à vos délires
A votre monde unique que vous vouliez construire
A cette vie que vous rêviez d’embellir
A vos douleurs qu’à tout jamais il fallait ensevelir
Souris ...
En revoyant son regard
A cette étincelle qui te faisait oublier tes bagarres
A cette douceur que jamais tu n’effaceras de ta mémoire
A cette lueur que tu avais allumée un soir
Souris...
Parce qu’il restera ton amour le plus violent
Parce qu’une part de ton coeur garde cet affolement
Parce que toujours tu succomberas pour cet indolent
Parce que tu le ressentiras comme ton autre ... éternellement
Souris belle marquise ...
La marquise... nostalgique...
Mar 13 Avril 2004, 12:13 par
la marquise de sade sur Citations
si loin, si près
Tu es une femme au coeur charmant
Tu vis loin au-delà les océans
Malgré la distance, malgré le temps
Pour toi, je ne puis contrôler mes sentiments
J’aimerais tant ...
Adoucir les regrets que pleure le passé
Combler les vides de ta solitude
Etre dans tes pensées des plaisirs nocturnes
Souffler les murmures de ton âme
Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions dans le même émoi
Nous mélanger dans des draps de soie ?
J’aimerais tant...
Deviner les secrets de tes soupirs
Entendre les berceuses à ton bébé
Résonner les échos de ton amour
Parcourir le chemin à ton soleil
Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions sous le même toi
Vivre et partager des moments de joie ?
Je ne pourrais jamais te toucher
Sans penser que je fais une erreur
Je ne pourrais jamais t’aimer
Sans que mon coeur ne périsse de douleur
Je suis amoureux de moi
Je suis amoureux de moi avec toi
Souffre mon désir
Souffre mon désir pour toi
Tu vis loin au-delà les océans
Malgré la distance, malgré le temps
Pour toi, je ne puis contrôler mes sentiments
J’aimerais tant ...
Adoucir les regrets que pleure le passé
Combler les vides de ta solitude
Etre dans tes pensées des plaisirs nocturnes
Souffler les murmures de ton âme
Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions dans le même émoi
Nous mélanger dans des draps de soie ?
J’aimerais tant...
Deviner les secrets de tes soupirs
Entendre les berceuses à ton bébé
Résonner les échos de ton amour
Parcourir le chemin à ton soleil
Dis moi pourquoi es-tu si loin de moi
Quand nous pourrions sous le même toi
Vivre et partager des moments de joie ?
Je ne pourrais jamais te toucher
Sans penser que je fais une erreur
Je ne pourrais jamais t’aimer
Sans que mon coeur ne périsse de douleur
Je suis amoureux de moi
Je suis amoureux de moi avec toi
Souffre mon désir
Souffre mon désir pour toi
Lun 05 Avril 2004, 22:26 par
la_tulipe_noire sur La vie à deux
L'amante de Tom
A 16h42, Tom n’avait qu’une seule envie... Ca le taraudait depuis une semaine, mais au lieu d’y succomber, il laissait grandir son désir. D’ordinaire, à la moindre pulsion érotique, il trouvait toujours une copine à appeler ou une prostituée à choisir. C’était selon son humeur. Tantôt amant, tantôt canaille.
Mais là, il avait envie d’exploser. De se sentir crever d’envie, presque à en devenir dingue, et de déguster l’étreinte qu’il aurait pour assouvir son manque. Vingt fois, il avait commencé à se soulager à la main, tant son ventre hurlait à l’attaque. Vingt fois, il avait arrêté en souriant un sage "Plus tard, plus tard".
Tom, c’était pour Thomas, son vrai prénom. Petite frimousse sur un corps honorable, "Tom" adoucissait ses traits assez charismatiques. Un homme à femmes, qu’on appellait avec malice Tom le manchot. Le manchot, ce n’était pas parce qu’il avait perdu un bras, ou qu’il était maladroit. Non. La nature l’avait gratifié d’un pénis fabuleux, que toutes les femmes qui le connaissaient considéraient comme son troisième bras.
Pour se tempérer, Tom passait mentalement en revue l’amante qui lui fallait pour assouvir son formidable désir. Hors de question de choisir une pute, ça gâcherait toute cette semaine d’attente en un coup vite bâclé, mal balancé. Il opta alors pour examiner les maîtresses qu’il affectionnait le plus.
Laure était une superbe femme. Elle posait pour les affiches que l’on voit dans les pharmacies. Les jambes pour la crème amincissante, la poitrine pour des traitements raffermissant, sans compter son ventre qui servait aussi à montrer les stupéfiants résultats du denier truc à la mode pour avoir la silhouette de rêve. Une silhouette de rêve, mais une libido plutôt moyenne. En tout cas, absolument pas adaptée à l’actuel tempérament carnassier de Tom.
Christelle. Mère de famille, en mal de sexe. Toujours avide, à le coller, à le lécher, le manger et l’étreindre. Une insatiable. Probablement mal "entretenue" par son mari, elle se payait de temps en temps des pics de sexe avec Tom, et profitait à fond des peu de moment qu’elle avait avec lui. Quand il partait de chez elle, en général le Dimanche après midi, il était à plat, lessivé, calmé pour au moins deux semaines tant son corps était fatigué et son sexe irrité. Mais Christelle, ce n’était pas une esthète du sexe. Plutôt directe, elle ne jouait pas trop avec l’autre et avait un peu des manières de paysannes finalement. Et lui, là, il avait envie de beauté aussi.
Marie. Ce serait Marie qu’il dégusterai ce soir. Ca lui avait tout d’un coup semblé évident. Evident que ce serait ce soir qu’il mettrai un terme à son attente et évident que ce serait Marie. Ah Marie. Son corps d’ébène n’était pas des plus parfait, mais possédait son charme propre. Des seins pleins, tombant légèrement, un petit ventre qu’elle entretenait par des séries d’abdominaux quotidiens, des belles hanches pleines et enfin des cuisses galbées par ses petits footing réguliers. Une fille qui prend soin d’elle, sans être une bombe.
Mais ce qui était le plus excitant chez elle, c’était la langueur avec laquelle elle s’abandonnait. Elle prenait son temps. Avec elle, les préliminaires duraient des heures. Ca commençait gentiment, en parlant dans la cuisine ou dans la rue. Un petit baiser, une caresse sur son bras. Jamais de geste très directs. Elle posait son regard sur lui, avec une douce sincérité, dans laquelle ne transparaissait jamais l’envie ni la concupiscence. Et pourtant. C’était le début d’une interminable danse de séduction, qui l’entraînait chaque fois au paroxysme, au bord de l’extrême, tout au bord ...
Elle restait belle et sereine, tandis que lui commençait à sentir le diable lui prendre le corps.Et lorsqu’elle s’en rendait compte, elle le regardait en riant chaudement, comme une complice avec laquelle on prend plaisir à partager sans rien dire. Tiraillé entre le désir et la plénitude du moment passé avec elle, il lui abandonnait toujours la conduite de la barque de leurs amours.
Une fois, alors qu’il dégustait du thé glacé sur la terrasse de Marie, il s’était tout d’un coup rendu compte que tout l’après midi passé avec elle n’avait été qu’une lente et hypnotique parade de séduction. Sentir son parfum sucré, apercevoir les bouts de son corps serrés dans son paréo, et parfois les sentir contre lui lorsqu’elle se levait pour chercher derrière son épaule du sucre de canne ou des gâteaux. Tout ceci semblait pourtant si naturel. Aussi naturel que son envie d’elle.
C’est en revenant de sa réflexion qu’il l’avait alors vue le regarder, avec un petit sourire amusé.
- Toi, tu es parti très loin hein ?
- Euh, oui concéda-t-il en riant.
Elle s’était alors levée comme en regardant a l’intérieur d’elle même, contournant la table pour venir à son niveau. Calmement elle avait jeté un regard au noeud de son paréo, puis avait rivé son regard dans le sien, tandis que son paréo tombait par terre dans un feulement discret. La plupart des femmes, comme Christelle, se serait contentée de l’enfourcher sur son fauteuil, et de l’embrasser avec une fougue grandissante. D’autres comme Laure, aurait simplement déboutonné le pantalon de Tom pour l’avaler timidement.
Pas Marie. Marie elle, elle le regarda droit dans les yeux, lui mit la main sous le menton, et dans un baiser doux et pulpeux, elle lui avait murmuré "Viens", l’avait encore une fois regardé avant de se retourner pour s’appuyer contre la table et lui offrir par la même sa croupe généreuse et féline.
Lentement, ils s’étaient aimés. Sans brutalité, ni quête de performance. Dés lors ou il l’avait pénétrée, il n’avait eu de cesse de chercher et maintenir une sorte de contact suave dans l’intimité du corps de Marie. Une lente danse pleine de douceur et de sensualité, mais aussi terriblement impudique. Dans la recherche de ce contact profond, les corps se cambraient pour s’épouser, se courbait pour se retenir, pour s’approfondir.
La terrasse fut leur seul univers pendant ces heures ou ils s’abandonnèrent à l’étreinte. Lorsque vacillants ils entrevoyaient venir le paroxysme, Marie se transformait en véritable lionne, l’entraînant avec fougue dans le mouvement souple et puissant de ces reins. Sa tête roulait dans son dos, sur ses épaules, puis tombait en avant. Ses yeux fermés ne regardaient plus le monde, ils écoutaient plutôt son corps. Dans cette frénésie, alors que l’ultime moment semblait inéluctable, elle ralentissait subitement le rythme, ouvrant ses yeux pétillants sur le visage crispé de Tom. Et lentement, elle revenait à une ondulation souple et sereine de ses hanches, désamorçant en douceur l’explosion qui aurait du se produire dans leurs corps en flamme.
Ce manége commença à l’heure ou l’après-midi décline, et ne cessa qu’une fois la nuit tombée. Sans discontinuer, la fabuleuse maîtresse de Tom alterna ses vagues frénétiques aux moments d’accalmie. Leur quête leur avait fait parcourir toute la terrasse, et leurs corps gardaient les traces des murs et des sols qu’ils avaient rendu complice de leurs ébats. Quand la septième et ultime danse se termina, c’est une Marie épuisée qui chevaucha un Tom complètement défait. Sur le fauteuil de jardin, elle lui imprima de lents mouvements de va et viens, simples, sans chichis. Réglés comme des montres suisses par leurs ébats de l’après midi, ils sentirent tout les deux monter du fonds de leurs ventres un véritable tsunami. En souriant, ils firent face à ce qu’ils voyaient venir, sachant que leur corps éreintés ne supporteraient peut être pas la puissance du plaisir qui s’annonçait.
Dans un choc de titan, leurs corps se courbèrent et se raidirent brutalement, comme transpercé par une décharge électrique foudroyante. Leurs bouches ouvertes démesurément criaient sans laisser sortir aucun son. Marie se mit à pleurer, prenant sa tête dans ses mains, comme atteinte de démence, et Tom, crispé sur les bras du fauteuils de jardin ne pouvait plus faire aucun mouvement tant la frontière entre le plaisir et la douleur était floue.
Tom repensait à cet après-midi. Chaque détail, chaque odeur lui revenait et rendait ses pensées si réalistes que ses mains commençaient déjà à se crisper sur le fauteuil de son bureau. De retour de son excursion dans ses souvenirs, il se détendit, attendit que son coeur retrouve sa contenance et but une grande rasade d’eau minérale à la bouteille.
Il décrocha alors le téléphone, et composa le numéro de Marie.
Mais là, il avait envie d’exploser. De se sentir crever d’envie, presque à en devenir dingue, et de déguster l’étreinte qu’il aurait pour assouvir son manque. Vingt fois, il avait commencé à se soulager à la main, tant son ventre hurlait à l’attaque. Vingt fois, il avait arrêté en souriant un sage "Plus tard, plus tard".
Tom, c’était pour Thomas, son vrai prénom. Petite frimousse sur un corps honorable, "Tom" adoucissait ses traits assez charismatiques. Un homme à femmes, qu’on appellait avec malice Tom le manchot. Le manchot, ce n’était pas parce qu’il avait perdu un bras, ou qu’il était maladroit. Non. La nature l’avait gratifié d’un pénis fabuleux, que toutes les femmes qui le connaissaient considéraient comme son troisième bras.
Pour se tempérer, Tom passait mentalement en revue l’amante qui lui fallait pour assouvir son formidable désir. Hors de question de choisir une pute, ça gâcherait toute cette semaine d’attente en un coup vite bâclé, mal balancé. Il opta alors pour examiner les maîtresses qu’il affectionnait le plus.
Laure était une superbe femme. Elle posait pour les affiches que l’on voit dans les pharmacies. Les jambes pour la crème amincissante, la poitrine pour des traitements raffermissant, sans compter son ventre qui servait aussi à montrer les stupéfiants résultats du denier truc à la mode pour avoir la silhouette de rêve. Une silhouette de rêve, mais une libido plutôt moyenne. En tout cas, absolument pas adaptée à l’actuel tempérament carnassier de Tom.
Christelle. Mère de famille, en mal de sexe. Toujours avide, à le coller, à le lécher, le manger et l’étreindre. Une insatiable. Probablement mal "entretenue" par son mari, elle se payait de temps en temps des pics de sexe avec Tom, et profitait à fond des peu de moment qu’elle avait avec lui. Quand il partait de chez elle, en général le Dimanche après midi, il était à plat, lessivé, calmé pour au moins deux semaines tant son corps était fatigué et son sexe irrité. Mais Christelle, ce n’était pas une esthète du sexe. Plutôt directe, elle ne jouait pas trop avec l’autre et avait un peu des manières de paysannes finalement. Et lui, là, il avait envie de beauté aussi.
Marie. Ce serait Marie qu’il dégusterai ce soir. Ca lui avait tout d’un coup semblé évident. Evident que ce serait ce soir qu’il mettrai un terme à son attente et évident que ce serait Marie. Ah Marie. Son corps d’ébène n’était pas des plus parfait, mais possédait son charme propre. Des seins pleins, tombant légèrement, un petit ventre qu’elle entretenait par des séries d’abdominaux quotidiens, des belles hanches pleines et enfin des cuisses galbées par ses petits footing réguliers. Une fille qui prend soin d’elle, sans être une bombe.
Mais ce qui était le plus excitant chez elle, c’était la langueur avec laquelle elle s’abandonnait. Elle prenait son temps. Avec elle, les préliminaires duraient des heures. Ca commençait gentiment, en parlant dans la cuisine ou dans la rue. Un petit baiser, une caresse sur son bras. Jamais de geste très directs. Elle posait son regard sur lui, avec une douce sincérité, dans laquelle ne transparaissait jamais l’envie ni la concupiscence. Et pourtant. C’était le début d’une interminable danse de séduction, qui l’entraînait chaque fois au paroxysme, au bord de l’extrême, tout au bord ...
Elle restait belle et sereine, tandis que lui commençait à sentir le diable lui prendre le corps.Et lorsqu’elle s’en rendait compte, elle le regardait en riant chaudement, comme une complice avec laquelle on prend plaisir à partager sans rien dire. Tiraillé entre le désir et la plénitude du moment passé avec elle, il lui abandonnait toujours la conduite de la barque de leurs amours.
Une fois, alors qu’il dégustait du thé glacé sur la terrasse de Marie, il s’était tout d’un coup rendu compte que tout l’après midi passé avec elle n’avait été qu’une lente et hypnotique parade de séduction. Sentir son parfum sucré, apercevoir les bouts de son corps serrés dans son paréo, et parfois les sentir contre lui lorsqu’elle se levait pour chercher derrière son épaule du sucre de canne ou des gâteaux. Tout ceci semblait pourtant si naturel. Aussi naturel que son envie d’elle.
C’est en revenant de sa réflexion qu’il l’avait alors vue le regarder, avec un petit sourire amusé.
- Toi, tu es parti très loin hein ?
- Euh, oui concéda-t-il en riant.
Elle s’était alors levée comme en regardant a l’intérieur d’elle même, contournant la table pour venir à son niveau. Calmement elle avait jeté un regard au noeud de son paréo, puis avait rivé son regard dans le sien, tandis que son paréo tombait par terre dans un feulement discret. La plupart des femmes, comme Christelle, se serait contentée de l’enfourcher sur son fauteuil, et de l’embrasser avec une fougue grandissante. D’autres comme Laure, aurait simplement déboutonné le pantalon de Tom pour l’avaler timidement.
Pas Marie. Marie elle, elle le regarda droit dans les yeux, lui mit la main sous le menton, et dans un baiser doux et pulpeux, elle lui avait murmuré "Viens", l’avait encore une fois regardé avant de se retourner pour s’appuyer contre la table et lui offrir par la même sa croupe généreuse et féline.
Lentement, ils s’étaient aimés. Sans brutalité, ni quête de performance. Dés lors ou il l’avait pénétrée, il n’avait eu de cesse de chercher et maintenir une sorte de contact suave dans l’intimité du corps de Marie. Une lente danse pleine de douceur et de sensualité, mais aussi terriblement impudique. Dans la recherche de ce contact profond, les corps se cambraient pour s’épouser, se courbait pour se retenir, pour s’approfondir.
La terrasse fut leur seul univers pendant ces heures ou ils s’abandonnèrent à l’étreinte. Lorsque vacillants ils entrevoyaient venir le paroxysme, Marie se transformait en véritable lionne, l’entraînant avec fougue dans le mouvement souple et puissant de ces reins. Sa tête roulait dans son dos, sur ses épaules, puis tombait en avant. Ses yeux fermés ne regardaient plus le monde, ils écoutaient plutôt son corps. Dans cette frénésie, alors que l’ultime moment semblait inéluctable, elle ralentissait subitement le rythme, ouvrant ses yeux pétillants sur le visage crispé de Tom. Et lentement, elle revenait à une ondulation souple et sereine de ses hanches, désamorçant en douceur l’explosion qui aurait du se produire dans leurs corps en flamme.
Ce manége commença à l’heure ou l’après-midi décline, et ne cessa qu’une fois la nuit tombée. Sans discontinuer, la fabuleuse maîtresse de Tom alterna ses vagues frénétiques aux moments d’accalmie. Leur quête leur avait fait parcourir toute la terrasse, et leurs corps gardaient les traces des murs et des sols qu’ils avaient rendu complice de leurs ébats. Quand la septième et ultime danse se termina, c’est une Marie épuisée qui chevaucha un Tom complètement défait. Sur le fauteuil de jardin, elle lui imprima de lents mouvements de va et viens, simples, sans chichis. Réglés comme des montres suisses par leurs ébats de l’après midi, ils sentirent tout les deux monter du fonds de leurs ventres un véritable tsunami. En souriant, ils firent face à ce qu’ils voyaient venir, sachant que leur corps éreintés ne supporteraient peut être pas la puissance du plaisir qui s’annonçait.
Dans un choc de titan, leurs corps se courbèrent et se raidirent brutalement, comme transpercé par une décharge électrique foudroyante. Leurs bouches ouvertes démesurément criaient sans laisser sortir aucun son. Marie se mit à pleurer, prenant sa tête dans ses mains, comme atteinte de démence, et Tom, crispé sur les bras du fauteuils de jardin ne pouvait plus faire aucun mouvement tant la frontière entre le plaisir et la douleur était floue.
Tom repensait à cet après-midi. Chaque détail, chaque odeur lui revenait et rendait ses pensées si réalistes que ses mains commençaient déjà à se crisper sur le fauteuil de son bureau. De retour de son excursion dans ses souvenirs, il se détendit, attendit que son coeur retrouve sa contenance et but une grande rasade d’eau minérale à la bouteille.
Il décrocha alors le téléphone, et composa le numéro de Marie.
Lun 05 Avril 2004, 08:40 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Petite improvisation pour deux qui finit par quatre !
Allez, improvisons un joli conte !
Voyons voir, comment pourrait on commencer...
Par un oreiller ? Un édredon ?
Edredon, ça sonne rond, ça me plait,
et puis voila ma rime en oreiller !
Un oreiller et un édredon
Gisaient sur le lit, éreintés
De la nuit qu’ils avaient passé,
Avec des amants ivres de passion.
Leur diginité ainsi froissée
Par ces corps fous mélangés
Ils semblaient un peu chiffonés
D’avoir été pareillement tachés.
Ainsi au sortir de la nuit,
Bien qu’à deux, le plaisir fut pris
Il semble que ce soit bien quatre
Qui en gardent toutefois les plis.
NB: J’ai posté ce conte improvisé en avant première sur le site de Ri1kedesbetises.
Voyons voir, comment pourrait on commencer...
Par un oreiller ? Un édredon ?
Edredon, ça sonne rond, ça me plait,
et puis voila ma rime en oreiller !
Un oreiller et un édredon
Gisaient sur le lit, éreintés
De la nuit qu’ils avaient passé,
Avec des amants ivres de passion.
Leur diginité ainsi froissée
Par ces corps fous mélangés
Ils semblaient un peu chiffonés
D’avoir été pareillement tachés.
Ainsi au sortir de la nuit,
Bien qu’à deux, le plaisir fut pris
Il semble que ce soit bien quatre
Qui en gardent toutefois les plis.
NB: J’ai posté ce conte improvisé en avant première sur le site de Ri1kedesbetises.
Mar 30 Mars 2004, 18:55 par
PetitPrince sur La vie à deux
Comme un oiseau...
Comme un oiseau sans aile,
Il se sent triste sans elle.
Comme un arbre sans fruit,
Elle est perdue sans lui.
Cette amitié immense
Commencée comme une danse,
Renait sous un nouveau jour
Evolue peu à peu vers l’Amour
Jamais ne se sont touchés
Par la fenêtre se sont aimés,
Trouver l’âme soeur sur la toile
Dans ses yeux brillent ses étoiles
Peur de s’être si souvent trompés,
Angoissés, réapprendre à aimer.
Amour amitié,peur bonheur; tous sentiments mêlés,
Ils vont enfin se rencontrer !
Se servir du passé, sans peur du lendemain,
S’apprivoiser en se prenant la main.
Elle veut croire qu’Il est son miroir,
Il a peur de se retrouver dans le noir.
L’aime-t-Il ? Elle n’en sait rien
L’aime-t-Elle ? Il n’en sait rien.
Au bout se trouve peut-être le bonheur
Et ce jour-là, Ils n’auront plus peur...
Il se sent triste sans elle.
Comme un arbre sans fruit,
Elle est perdue sans lui.
Cette amitié immense
Commencée comme une danse,
Renait sous un nouveau jour
Evolue peu à peu vers l’Amour
Jamais ne se sont touchés
Par la fenêtre se sont aimés,
Trouver l’âme soeur sur la toile
Dans ses yeux brillent ses étoiles
Peur de s’être si souvent trompés,
Angoissés, réapprendre à aimer.
Amour amitié,peur bonheur; tous sentiments mêlés,
Ils vont enfin se rencontrer !
Se servir du passé, sans peur du lendemain,
S’apprivoiser en se prenant la main.
Elle veut croire qu’Il est son miroir,
Il a peur de se retrouver dans le noir.
L’aime-t-Il ? Elle n’en sait rien
L’aime-t-Elle ? Il n’en sait rien.
Au bout se trouve peut-être le bonheur
Et ce jour-là, Ils n’auront plus peur...
Ven 26 Mars 2004, 08:03 par
Mout sur L'amour en vrac
un 14 juillet à Paris (2)
Chemin reprenant, maintenant tous les quatre, passé le pont, nous arpentons le quai Voltaire.
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …
« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »
Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …
Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’aimer, à ne plus nous aimer …à ne plus m’aimer avec toi.
L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …
« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »
Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …
Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’aimer, à ne plus nous aimer …à ne plus m’aimer avec toi.
L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !
Dim 21 Mars 2004, 23:06 par
la_tulipe_noire sur La vie à deux
Une é_toile
Sur la toile, ma vie se construit,
Vivant au rythme de leurs mots,
Attendant que son nom résonne,
Que ses sourires éclairent mon écran noir.
Sur la toile, mon coeur se meurtrit,
Se gonflant d’espérance, souffrant trop
Bien souvent il s’emballe pour un rêve, un homme
Qui me dira que je suis belle, comblera mes espoirs.
Sur la toile, une envie jaillit,
Le désirant, me laissant submerger par le flot
De ses promesses, de ses morsures d’autres lionnes.
Que je panse l’espace d’un soir.
Sur la toile, le temps m’anéantit,
Repoussant le moment où tout s’arrêtera, mort
Réalisant que la distance et l’imaginaire assomment
Que le moment a passé, qu’il ne fallait pas y croire...
Peu importe si j’ai tort
Tant pis si je me noie
Tout ça peut être si joli des fois
Je n’ai pas peur, peut-être juste un remord...
La marquise... et si je n’étais qu’un être virtuel...
Vivant au rythme de leurs mots,
Attendant que son nom résonne,
Que ses sourires éclairent mon écran noir.
Sur la toile, mon coeur se meurtrit,
Se gonflant d’espérance, souffrant trop
Bien souvent il s’emballe pour un rêve, un homme
Qui me dira que je suis belle, comblera mes espoirs.
Sur la toile, une envie jaillit,
Le désirant, me laissant submerger par le flot
De ses promesses, de ses morsures d’autres lionnes.
Que je panse l’espace d’un soir.
Sur la toile, le temps m’anéantit,
Repoussant le moment où tout s’arrêtera, mort
Réalisant que la distance et l’imaginaire assomment
Que le moment a passé, qu’il ne fallait pas y croire...
Peu importe si j’ai tort
Tant pis si je me noie
Tout ça peut être si joli des fois
Je n’ai pas peur, peut-être juste un remord...
La marquise... et si je n’étais qu’un être virtuel...
Ven 19 Mars 2004, 22:54 par
la marquise de sade sur Amour internet
Une envie de festin...
Envie de savourer tes silences quand mes je t’aime te paralysent
Envie de déguster tes mots quand tu me parles de toi
Envie de dévorer tes lèvres quand tes mains me révisent
Envie de me repaître des saveurs de ta peau quand tu t’allonges près de moi
Envie de croquer le fruit défendu quand ta langue provoque mes soupirs
Envie de me sustenter de ton corps quand je me laisse tenter à te ...
Envie d’engloutir la vie avec toi quand nos rêves nous font sourire
Envie d’absorber la mort quand sur ta joue tes larmes ont coulé
Envie de grignoter l’espace entre nous quand la distance devient insupportable
Envie de me régaler du temps quand nos minutes sont si précieuses
Envie d’avaler le passé quand nos blessures sont inexplicables
Envie de goûter à l’avenir quand tes promesses sont si savoureuses
Envie de gober ta peine quand l’angoisse te submerge
Envie de consommer tes joies quand nos pensées se trouvent
Toutes ces envies comble-les, quand tu m’entraines sur de nouvelles berges
Toutes ces faims, rassasie-les quand mon amour je te prouve ...
La marquise ... trop gourmande
Envie de déguster tes mots quand tu me parles de toi
Envie de dévorer tes lèvres quand tes mains me révisent
Envie de me repaître des saveurs de ta peau quand tu t’allonges près de moi
Envie de croquer le fruit défendu quand ta langue provoque mes soupirs
Envie de me sustenter de ton corps quand je me laisse tenter à te ...
Envie d’engloutir la vie avec toi quand nos rêves nous font sourire
Envie d’absorber la mort quand sur ta joue tes larmes ont coulé
Envie de grignoter l’espace entre nous quand la distance devient insupportable
Envie de me régaler du temps quand nos minutes sont si précieuses
Envie d’avaler le passé quand nos blessures sont inexplicables
Envie de goûter à l’avenir quand tes promesses sont si savoureuses
Envie de gober ta peine quand l’angoisse te submerge
Envie de consommer tes joies quand nos pensées se trouvent
Toutes ces envies comble-les, quand tu m’entraines sur de nouvelles berges
Toutes ces faims, rassasie-les quand mon amour je te prouve ...
La marquise ... trop gourmande
Sam 13 Mars 2004, 13:41 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Stare piu viccino...
Ferme tes yeux, écoute...
Tu entends? Ce temps qui passe coûte que coûte
Les jours qui s’égrènent goutte à goutte
Les kilomètres qui déjà nous déroutent
Ferme tes yeux, rappelle-toi…
Tu te souviens ? Ces mots, ce premier émoi
Une piscine et un maillot à pois
Un soupir, un sourire, on se noie
Ferme les yeux, envole-toi…
Tu vois ? Ce monde dont tu es le roi
Tous ces pays montre-les moi
Ton univers au bout de mes doigts
Ferme les yeux, respire…
Tu sens ? Cette peur que je veux bannir
Mon passé qui me fait fuir
Mon âme qui ne cesse de souffrir
Ouvre tes yeux, regarde-moi…
Tu comprends maintenant ? Je ne veux plus que toi
Mon passé, ma peur, mes excès, je les oublierai dans tes bras
Ma joue, mes lèvres, mon ventre, prends-moi
Entends, retiens, regarde, respire
Que tous tes sens deviennent mon empire…
La marquise .... CTOG ....
Tu entends? Ce temps qui passe coûte que coûte
Les jours qui s’égrènent goutte à goutte
Les kilomètres qui déjà nous déroutent
Ferme tes yeux, rappelle-toi…
Tu te souviens ? Ces mots, ce premier émoi
Une piscine et un maillot à pois
Un soupir, un sourire, on se noie
Ferme les yeux, envole-toi…
Tu vois ? Ce monde dont tu es le roi
Tous ces pays montre-les moi
Ton univers au bout de mes doigts
Ferme les yeux, respire…
Tu sens ? Cette peur que je veux bannir
Mon passé qui me fait fuir
Mon âme qui ne cesse de souffrir
Ouvre tes yeux, regarde-moi…
Tu comprends maintenant ? Je ne veux plus que toi
Mon passé, ma peur, mes excès, je les oublierai dans tes bras
Ma joue, mes lèvres, mon ventre, prends-moi
Entends, retiens, regarde, respire
Que tous tes sens deviennent mon empire…
La marquise .... CTOG ....
Lun 08 Mars 2004, 20:03 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Ecrire sur passé
Ces petits mots..., Un souvenir de là-bas..., A mon renard ..., Et si..., Nuit de Décembre d'Alfred de Musset, C'était en juin....(suite), Souris..., si loin, si près, L'amante de Tom, Petite improvisation pour deux qui finit par quatre !, Comme un oiseau..., un 14 juillet à Paris (2), Une é_toile, Une envie de festin..., Stare piu viccino...,Il y a 289 textes utilisant le mot passé. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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