Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur noirs - Page 4 sur 4
Non...
Comment avait-elle fait ça. Alors qu’elle rêvait d’îles paradisiaques, alors qu’elle n’aspirait qu’à la tendresse, alors qu’elle n’était que douceur, elle avait joué ce rôle de pute, cette salope sans nom, et elle avait aimé. Oh oui, elle avait aimé. Elle avait joui comme jamais. Ses mains en tremblaient encore. Son coeur battait à tout rompre. Un sourire était figé sur ses lèvres. Son esprit était à mille lieux. Le goût de son sperme lui restait sur la langue. Il avait déjà remonté son pantalon, lui disait quelques banalités qu’elle ne comprenait pas, ça le faisait rire. Comment avait-elle pu dire oui! Elle ne l’avait pas dit d’ailleurs. Elle avait dit non. Non. Il n’avait pas entendu, ou n’avait pas obéi du moins. Il lui avait baissé sa jupe, arraché son slip, plaquée contre le mur et l’avait prise de force. Du moins au début.
Il était arrivé depuis peu dans l’agence. Sûr de lui, pas très grand, brun, les cheveux un peu longs, une mèche qui semblait se rebeller constamment et glisser devant ses yeux. Ses yeux foncés. Presque noirs. Pas presque... ils étaient noirs quand il la regardait avaler son sexe, le regard du démon. Il avait séduit toutes les femmes les unes après les autres dans la boite. Angèle, la première qui était sortie de son bureau, les joues empourprées en reboutonnant son chemisier. Puis Corine qu’il avait invité à déjeuner... le déjeuner avait duré 3h, elle était revenue au bureau avec un grand sourire, vantant ses mérites, combien il était beau. Ensuite, ce fut Morgane. Là, c’est elle qui l’a invité, un soir au ciné. Elle n’a pas pu nous raconter le film, ils ne sont jamais descendus de sa voiture. Sarah, Bénédicte, Valérie, même Mireille, la secrétaire du patron. Elle a 52 ans. Mariée, 3 enfants, une femme exemplaire. Elle aussi, il l’a rabaissée au rang de pute. Et puis elle aujourd’hui. Elle qui le haissait déjà le premier jour où elle l’a vu.
Il a frappé à sa porte, il est entré avec un nouveau projet qu’ils devaient étudier ensemble. Bien sur qu’elle a refusé de le faire ce week-end chez lui pour être plus tranquille. Elle n’est pas stupide! Elle ne voulait pas travailler avec lui, mais si elle s’y mettait de suite, ça limiterait le temps à passer en sa compagnie. Il fallait se dépêcher, régler ça de façon méthodique, claire, propre et vite. Ils travaillèrent jusqu’à 21h sans s’arrêter. Même pas une pause pour le diner. Ils avaient bien avancé. Deux ou trois jours comme cela, et tout serait bouclé, elle n’aurait plus à partager son bureau avec lui. Elle le détestait, mais elle devait avouer qu’il était compétent. Très. Même plus qu’elle. Il sentait la suffisance, il se savait le meilleur et se donnait le droit de mettre tout le monde à ses pieds.
Quand il referma bruyamment le dossier et lui dit "A toi maintenant, un autre dossier brulant à conclure rapidement ", elle prit peur. Il s’avança vers elle. Elle tenait la carafe d’eau dans une main, un verre à moitié plein dans l’autre. Il passa ses mains autour de sa taille en souriant, son exécrable air de vainqueur sur le visage. Elle lui jeta son verre à la figure. Il la gifla instantanément. Elle l’a sentie celle-là! Il lui prit soigneusement le verre et la carafe des mains. Elle aurait pu s’enfuir, crier, mais non, elle ne bougea pas. Paralysée.
Il lui ota son pull, et palpa ses seins. Les soupesant, les jaugeant. Comme si déjà ils étaient à lui. " Non, arrêtez." Il n’arrêta pas bien sur, avait-il seulement entendu. Il posa ses lèvres sur sa peau. Elles étaient chaudes, moelleuses. Il lui mordit les tétons à travers la dentelle de son soutien-gorge. Fort. Elle sentit la douleur jusque dans son ventre. Ses mains prirent sa tête, pour l’enlever, mais il les saisit et les écarta. Il la colla contre le mur, la retourna, emprisonnant ses mains dans son dos. Elle entendait son souffle sur son oreille, sa langue qui en léchait le lobe, son torse contre son dos nu, son sexe en érection contre ses fesses. "Non, ne faites pas ça..." Il lacha ses mains, fit descendre sa jupe le long de ses jambes. Sa main glissa sur son dos, puis sur ses fesses. De nouveau, il tata, jugeant la marchandise, comme à la foire agricole. Il lui fit écarter les cuisses, passa sa main entre, frola son sexe.
Elle ne savait que faire. Hurler? Se débattre? Se réjouir? Etait-elle encore là, ou n’était-ce que son enveloppe corporelle? Ses doigts à présent la fouillaient. Sa langue passait sur ses fesses, il s’en délectait. Elle aurait voulu retenir ce soupir, ne pas lui montrer qu’elle y prenait un certain plaisir. Il se redressa, et là où ses doigts s’étaient frayés un chemin, il y glissa son sexe. Lentement. Il avait au moins cette délicatesse. Du moins elle le croyait. Il ne tarda pas à se montrer plus violent. Ses coups de reins la déchiraient. Poussait-elle des cris de douleurs? ... ou de plaisir. Ses doigts pétrissaient à tour de rôle ses hanches et puis ses seins. De larges marques rouges restaient imprimées sur sa peau blanche. Elles se transformeraient sans doute en hématomes dans quelques heures. Son sexe lui pilait le bas du ventre. Il lui faisait mal, elle ne le désirait pas, elle le haïssait même, et pourtant il allait la faire jouir. Elle se détestait de pousser ainsi des râles de plaisir, s’accordant aux siens. Il la sentait prête à s’effondrer, prête à tout lui concéder, prête à se donner entièrement à lui. Il se retira, la retourna et la fit mettre à genoux. Il lui présenta son sexe qu’elle engloutit avidement. Elle l’aspirait, le léchait, le suçait comme si on lui avait présenté une fontaine de jouvence. Elle en voulait l’élixir et l’aurait. Et elle l’eut.
Comment avait-elle pu ? Il venait de sortir du bureau sans un mot. Le visage satisfait. Son air vainqueur qu’elle lui avait vu tant de fois. Elle se rhabilla, prit son sac à main, éteignit toutes les lampes et sortit à son tour. Demain il faudrait recommencer, encore... oui...
Encore...
Il était arrivé depuis peu dans l’agence. Sûr de lui, pas très grand, brun, les cheveux un peu longs, une mèche qui semblait se rebeller constamment et glisser devant ses yeux. Ses yeux foncés. Presque noirs. Pas presque... ils étaient noirs quand il la regardait avaler son sexe, le regard du démon. Il avait séduit toutes les femmes les unes après les autres dans la boite. Angèle, la première qui était sortie de son bureau, les joues empourprées en reboutonnant son chemisier. Puis Corine qu’il avait invité à déjeuner... le déjeuner avait duré 3h, elle était revenue au bureau avec un grand sourire, vantant ses mérites, combien il était beau. Ensuite, ce fut Morgane. Là, c’est elle qui l’a invité, un soir au ciné. Elle n’a pas pu nous raconter le film, ils ne sont jamais descendus de sa voiture. Sarah, Bénédicte, Valérie, même Mireille, la secrétaire du patron. Elle a 52 ans. Mariée, 3 enfants, une femme exemplaire. Elle aussi, il l’a rabaissée au rang de pute. Et puis elle aujourd’hui. Elle qui le haissait déjà le premier jour où elle l’a vu.
Il a frappé à sa porte, il est entré avec un nouveau projet qu’ils devaient étudier ensemble. Bien sur qu’elle a refusé de le faire ce week-end chez lui pour être plus tranquille. Elle n’est pas stupide! Elle ne voulait pas travailler avec lui, mais si elle s’y mettait de suite, ça limiterait le temps à passer en sa compagnie. Il fallait se dépêcher, régler ça de façon méthodique, claire, propre et vite. Ils travaillèrent jusqu’à 21h sans s’arrêter. Même pas une pause pour le diner. Ils avaient bien avancé. Deux ou trois jours comme cela, et tout serait bouclé, elle n’aurait plus à partager son bureau avec lui. Elle le détestait, mais elle devait avouer qu’il était compétent. Très. Même plus qu’elle. Il sentait la suffisance, il se savait le meilleur et se donnait le droit de mettre tout le monde à ses pieds.
Quand il referma bruyamment le dossier et lui dit "A toi maintenant, un autre dossier brulant à conclure rapidement ", elle prit peur. Il s’avança vers elle. Elle tenait la carafe d’eau dans une main, un verre à moitié plein dans l’autre. Il passa ses mains autour de sa taille en souriant, son exécrable air de vainqueur sur le visage. Elle lui jeta son verre à la figure. Il la gifla instantanément. Elle l’a sentie celle-là! Il lui prit soigneusement le verre et la carafe des mains. Elle aurait pu s’enfuir, crier, mais non, elle ne bougea pas. Paralysée.
Il lui ota son pull, et palpa ses seins. Les soupesant, les jaugeant. Comme si déjà ils étaient à lui. " Non, arrêtez." Il n’arrêta pas bien sur, avait-il seulement entendu. Il posa ses lèvres sur sa peau. Elles étaient chaudes, moelleuses. Il lui mordit les tétons à travers la dentelle de son soutien-gorge. Fort. Elle sentit la douleur jusque dans son ventre. Ses mains prirent sa tête, pour l’enlever, mais il les saisit et les écarta. Il la colla contre le mur, la retourna, emprisonnant ses mains dans son dos. Elle entendait son souffle sur son oreille, sa langue qui en léchait le lobe, son torse contre son dos nu, son sexe en érection contre ses fesses. "Non, ne faites pas ça..." Il lacha ses mains, fit descendre sa jupe le long de ses jambes. Sa main glissa sur son dos, puis sur ses fesses. De nouveau, il tata, jugeant la marchandise, comme à la foire agricole. Il lui fit écarter les cuisses, passa sa main entre, frola son sexe.
Elle ne savait que faire. Hurler? Se débattre? Se réjouir? Etait-elle encore là, ou n’était-ce que son enveloppe corporelle? Ses doigts à présent la fouillaient. Sa langue passait sur ses fesses, il s’en délectait. Elle aurait voulu retenir ce soupir, ne pas lui montrer qu’elle y prenait un certain plaisir. Il se redressa, et là où ses doigts s’étaient frayés un chemin, il y glissa son sexe. Lentement. Il avait au moins cette délicatesse. Du moins elle le croyait. Il ne tarda pas à se montrer plus violent. Ses coups de reins la déchiraient. Poussait-elle des cris de douleurs? ... ou de plaisir. Ses doigts pétrissaient à tour de rôle ses hanches et puis ses seins. De larges marques rouges restaient imprimées sur sa peau blanche. Elles se transformeraient sans doute en hématomes dans quelques heures. Son sexe lui pilait le bas du ventre. Il lui faisait mal, elle ne le désirait pas, elle le haïssait même, et pourtant il allait la faire jouir. Elle se détestait de pousser ainsi des râles de plaisir, s’accordant aux siens. Il la sentait prête à s’effondrer, prête à tout lui concéder, prête à se donner entièrement à lui. Il se retira, la retourna et la fit mettre à genoux. Il lui présenta son sexe qu’elle engloutit avidement. Elle l’aspirait, le léchait, le suçait comme si on lui avait présenté une fontaine de jouvence. Elle en voulait l’élixir et l’aurait. Et elle l’eut.
Comment avait-elle pu ? Il venait de sortir du bureau sans un mot. Le visage satisfait. Son air vainqueur qu’elle lui avait vu tant de fois. Elle se rhabilla, prit son sac à main, éteignit toutes les lampes et sortit à son tour. Demain il faudrait recommencer, encore... oui...
Encore...
Ven 30 Juil 2004, 02:02 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Quand...
Quand d’un tour de magie, tu enlèves les nuages noirs qui hantent ma nuit...
Quand d’un coup de sourire, tu éclaires mes journées peuplées par l’ennui...
Quand d’un jeu de mots, tu allumes mon visage éteints par les soucis...
Quand d’un coup de super héros, tu me fais espérer que toujours cela sera notre vie...
... Je t’aime.
Tu me veux ton égérie
Je ne suis qu’un rêve
Tu me dis que je suis jolie
La beauté est brève
De moi, tu as très envie
Je n’espère que ta sève
Nous voudrions que ce ne soit pas que folie
Eloignons les glaives
Tu voudrais que je sois ta vie
J’en crève...
Quand d’un coup de sourire, tu éclaires mes journées peuplées par l’ennui...
Quand d’un jeu de mots, tu allumes mon visage éteints par les soucis...
Quand d’un coup de super héros, tu me fais espérer que toujours cela sera notre vie...
... Je t’aime.
Tu me veux ton égérie
Je ne suis qu’un rêve
Tu me dis que je suis jolie
La beauté est brève
De moi, tu as très envie
Je n’espère que ta sève
Nous voudrions que ce ne soit pas que folie
Eloignons les glaives
Tu voudrais que je sois ta vie
J’en crève...
Ven 23 Juil 2004, 20:10 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Manon
Manon se tenait devant moi, et nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Parti me promener sur les collines du Mont Struc, je marchais depuis le début de l’après-midi a me repaître des saveurs et des paysages enchanteurs de ces vieilles terres. Tantôt longeant des collines ou se rangeait des pieds de vigne soigneusement entretenu, tantôt gravissant les sentiers de pierres grises et plates, je m’étais finalement retrouvé dans l’ancienne foret domaniale.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Jeu 08 Juil 2004, 18:20 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Chronique d'un Sinagot annoncé...
A ma grande soeur d’écriture....
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par
Imaginative sur Le grimoire d'amour
Où tu veux, quand tu veux.
Les talons de ses petites chaussures cognaient sur le trottoir, et bien qu’entrecoupés quelques fois par un petit frottement, ils rythmaient un pas rapide et résolu.
Le boulanger prenait un moment de détente sur le pas de son commerce, et la suivit d’un regard tout aussi flatteur qu’amusé, du bout de la rue d’ou elle débouchait, jusqu’à l’angle de l’avenue Martin, ou elle tourna et disparut.
Elle portait des pieds nus, à petits talons en cuir marron.Ses pieds étaient encore blancs et ne portaient pas beaucoup les traces du temps. A la regarder on aurait presque cru qu’elle sortait de la douche.
Le pantalon était en coton blanc. Les pattes bouffantes au niveau de la cheville, remontaient en se rapprochant du corps, jusqu’à le mouler avec insolence sur un string en cotonnade, que l’on devinait blanc lui aussi.
Le haut, lui aussi de coton blanc, simple, était dans ce tissu un peu raide qui rappelle vaguement les chemises des hommes. Le col rehaussait cet effet d’ailleurs, mais il s’ouvrait sur sa peau récemment halée dans un soupçon de féminité qui transforme un vêtement simple en une parure fraîche et subtilement excitante.
Ses cheveux châtains étaient maintenus par une pince discrète, marron comme ses chaussures et le sac qu’elle tenait en bandoulière.
Tout son être reflétait la fraîcheur printanière, et ses yeux cherchaient dans le regard de tous ceux qu’elle croisait l’assurance qu’elle était jolie. Et elle l’était, oh oui qu’elle l’était, comme toutes les fleurs que le printemps fait éclore.
Elle serre dans sa main, un ticket de métro, avec griffonnés dessus un numéro de téléphone et une phrase :
« Où tu veux, quand tu veux ».
Au « café des alouettes », les serveurs sont habillés avec des pantalons à pince clairs et des polos, noirs en général. Cette tenue leur donne une allure élégante et décontractée, loin des déguisements des garçons de cafés engoncés dans leurs tabliers. Leur mise s’accorde avec ce bar propret et nonchalant, qui accueille une clientèle tout aussi détendue et souriante.
Les deux jeunes femmes avaient déposé au pied de leurs chaises les sacs en papier dans lequel se trouvaient certainement les fruits d’une recherche de « petit hauts » et autres vêtements pour le printemps qui s’annonçait déjà.
Fatiguées mais souriantes, elles continuèrent leur conversation tout en s’installant à la terrasse, comme le font deux vieilles amies qui ne se sont pas vues depuis longtemps.
Elles s’interrompirent lorsque le serveur s’approcha de leur table pour prendre leur commande, un Vittel menthe et un Perier zeste, puis elles reprirent leur discussion tandis que le serveur repartait chercher leurs consommations.
Quand il revint avec le Perrier Zeste et le Vittel Menthe, les deux filles cesserent un instant leur babillage en le regardant poser les verres et les bouteilles. Il avait meme ramené des pailles, ce qui leur plut beaucoup.
Elles siroterent ainsi leur boisson, prenant le temps de regarder la journée qui s’achevait. Il faisait bon.
-S’il vous plait. On peut avoir l’addition s’il vous plait ?
Le garçon acquiesça d’un sourire pour faire comprendre aux deux filles qu’il allait leur apporter ce qu’elle lui avait demandé. Il nettoyait une table libérée quelques instants plus tôt à quelques tables de la leur. Finissant son travail, il rejeta un œil à la table des deux filles et croisant le regard de l’une d’elle qui l’observait à faire son travail, lui jeta un petit sourire timide. Il finit le nettoyage de la table, et partit en direction de la salle récupérer la note.
-Ca fait 3 euros, dit-il en posant la note sur la table.
Les filles se regardèrent un peu surprise, ne s’attendant pas à payer si peu. Et lui, il les regardaient, visiblement amusé par la surprise qu’il venait de leur faire.
-Euh … Vous êtes sur d’avoir tout compté.
-Un Vittel menthe, et un Perrier zeste, c’est ça ? demanda-t-il simplement.
-Oui, c’est ça.
-Eh bien, disons que je vous les fais à 3 euros dit il en rougissant un peu gêné.
-Oh comme c’est gentil ça, vraiment c’est trop sympa, merci, c’est vraiment sympa …
-Il y a pas de quoi. Ca me fait plaisir. Je vous vois souvent venir ici, vous avez l’air sympa vous ici. C’est un peu normal.
Il encaissa le billet de 5 euros, et déposa la monnaie dans un bruit feutré sur la note qui trônait sur la table.
Celle qui lui avait sourit, la brune habillée tout en blanc, le regardait, comme hésitante. Elle lui plaisait beaucoup celle-ci en fait, et il espérait qu’un jour il pourrait la voir autrement qu’au café des alouettes, autrement qu’elle étant cliente et lui serveur, autrement …
Elles se levèrent, reprirent leurs sacs et quittèrent la terrasse en lui adressant un dernier sourire. Il leur rendit, surtout à la brune.
-Ben alors, pourquoi tu ne l’as pas fait ?
-J’ai pas osé …
-C’était pourtant une bonne idée le coup du mot avec ton numéro dessus. Par curiosité, tu appelles à mon avis quand tu reçois un mot comme ça. Ne fusse que pour savoir qui c’est.
-Tu crois. Ca fait pas un peu trop plan drague ?
-Mais il en faut du culot des fois, je crois. Si c’est bien fait, et que tu plait un peu, ça passe sans problème.
-Ah là là, j’ai été bête. Je sentais son regard, et ça m’a bloqué. Je pouvais plus laisser ce ticket sur la table... Pourtant on a fait comme on avait dit... Mais c’était trop dur !
-C’est super moi je trouve ce qui vous arrive.
-Pourquoi tu dis ca ?
-Ben vous êtes amoureux, vous n’arrêtez pas de vous regarder à chaque fois que vous vous voyez à ce bar là.
-Tu crois que je lui plait ? Vraiment ?
-Oui, je crois que c’est du tout cuit cette affaire là.
-Peut être que la prochaine fois, je laisserai ça directement au dos de l’addition non ? T’en penses quoi ?
-Ben le coup du ticket de métro, je trouve ça fun, culotté mais élégant. Tu l’as encore ?
-Oui, tiens regarde, j’avais même mis une petite phrase en plus.
-« Ou tu veux quand tu veux » ! Et ben c’est fort ça. Dis donc, tu n’as pas froid aux yeux toi.
-Avec ca, si il comprend pas …
-En plus tu as vu comme tu étais toute belle aujourd’hui dans ton petit ensemble blanc ? Et puis ton petit sac, il va bien avec. Trop craquante.
-Merci, tu es gentille. Et je je me sentais belle aujourd’hui. Tu aurais vu la tête du boulanger quand il m’a regardé passer. Il a bien scotché, et pas mal sur mes fesses d’ailleurs.
Les deux filles riaient du pouvoir de séduction que confère un string sous un pantalon blanc lorsque un portable sonna. Farfouillant dans son sac à main, la brune trouva enfin le portable et répondit sans même regarder le numéro.
Elle devint blême et ouvrit de grands yeux muets en direction de sa copine qui fronça les sourcils en signe d’incompréhension, suivis d’un petit mouvement de tête interrogateur.
-Oui c’est moi… Non non, vous ne me dérangez pas … Bien sur, avec plaisir… Demain ? Ok pas de problème. A 19h00 devant le manège, d’accord… Bonne soirée à vous aussi.
Elle raccrocha, et cria de joie.
-C’était lui, il a trouvé mon numéro de téléphone sur un ticket de métro sur ma chaise, et il a appelé. Je ne comprends pas comment ca se fait, je n’en avais préparé qu’un seul de ticket avec mon numéro dessus.
-Mais moi aussi, j’en avas préparé un avec ton numéro dessus, des fois que tu oses pas laisser le tien. Je te connais un peu, répondit alors son amie hilare.
Le boulanger prenait un moment de détente sur le pas de son commerce, et la suivit d’un regard tout aussi flatteur qu’amusé, du bout de la rue d’ou elle débouchait, jusqu’à l’angle de l’avenue Martin, ou elle tourna et disparut.
Elle portait des pieds nus, à petits talons en cuir marron.Ses pieds étaient encore blancs et ne portaient pas beaucoup les traces du temps. A la regarder on aurait presque cru qu’elle sortait de la douche.
Le pantalon était en coton blanc. Les pattes bouffantes au niveau de la cheville, remontaient en se rapprochant du corps, jusqu’à le mouler avec insolence sur un string en cotonnade, que l’on devinait blanc lui aussi.
Le haut, lui aussi de coton blanc, simple, était dans ce tissu un peu raide qui rappelle vaguement les chemises des hommes. Le col rehaussait cet effet d’ailleurs, mais il s’ouvrait sur sa peau récemment halée dans un soupçon de féminité qui transforme un vêtement simple en une parure fraîche et subtilement excitante.
Ses cheveux châtains étaient maintenus par une pince discrète, marron comme ses chaussures et le sac qu’elle tenait en bandoulière.
Tout son être reflétait la fraîcheur printanière, et ses yeux cherchaient dans le regard de tous ceux qu’elle croisait l’assurance qu’elle était jolie. Et elle l’était, oh oui qu’elle l’était, comme toutes les fleurs que le printemps fait éclore.
Elle serre dans sa main, un ticket de métro, avec griffonnés dessus un numéro de téléphone et une phrase :
« Où tu veux, quand tu veux ».
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Au « café des alouettes », les serveurs sont habillés avec des pantalons à pince clairs et des polos, noirs en général. Cette tenue leur donne une allure élégante et décontractée, loin des déguisements des garçons de cafés engoncés dans leurs tabliers. Leur mise s’accorde avec ce bar propret et nonchalant, qui accueille une clientèle tout aussi détendue et souriante.
Les deux jeunes femmes avaient déposé au pied de leurs chaises les sacs en papier dans lequel se trouvaient certainement les fruits d’une recherche de « petit hauts » et autres vêtements pour le printemps qui s’annonçait déjà.
Fatiguées mais souriantes, elles continuèrent leur conversation tout en s’installant à la terrasse, comme le font deux vieilles amies qui ne se sont pas vues depuis longtemps.
Elles s’interrompirent lorsque le serveur s’approcha de leur table pour prendre leur commande, un Vittel menthe et un Perier zeste, puis elles reprirent leur discussion tandis que le serveur repartait chercher leurs consommations.
Quand il revint avec le Perrier Zeste et le Vittel Menthe, les deux filles cesserent un instant leur babillage en le regardant poser les verres et les bouteilles. Il avait meme ramené des pailles, ce qui leur plut beaucoup.
Elles siroterent ainsi leur boisson, prenant le temps de regarder la journée qui s’achevait. Il faisait bon.
-S’il vous plait. On peut avoir l’addition s’il vous plait ?
Le garçon acquiesça d’un sourire pour faire comprendre aux deux filles qu’il allait leur apporter ce qu’elle lui avait demandé. Il nettoyait une table libérée quelques instants plus tôt à quelques tables de la leur. Finissant son travail, il rejeta un œil à la table des deux filles et croisant le regard de l’une d’elle qui l’observait à faire son travail, lui jeta un petit sourire timide. Il finit le nettoyage de la table, et partit en direction de la salle récupérer la note.
-Ca fait 3 euros, dit-il en posant la note sur la table.
Les filles se regardèrent un peu surprise, ne s’attendant pas à payer si peu. Et lui, il les regardaient, visiblement amusé par la surprise qu’il venait de leur faire.
-Euh … Vous êtes sur d’avoir tout compté.
-Un Vittel menthe, et un Perrier zeste, c’est ça ? demanda-t-il simplement.
-Oui, c’est ça.
-Eh bien, disons que je vous les fais à 3 euros dit il en rougissant un peu gêné.
-Oh comme c’est gentil ça, vraiment c’est trop sympa, merci, c’est vraiment sympa …
-Il y a pas de quoi. Ca me fait plaisir. Je vous vois souvent venir ici, vous avez l’air sympa vous ici. C’est un peu normal.
Il encaissa le billet de 5 euros, et déposa la monnaie dans un bruit feutré sur la note qui trônait sur la table.
Celle qui lui avait sourit, la brune habillée tout en blanc, le regardait, comme hésitante. Elle lui plaisait beaucoup celle-ci en fait, et il espérait qu’un jour il pourrait la voir autrement qu’au café des alouettes, autrement qu’elle étant cliente et lui serveur, autrement …
Elles se levèrent, reprirent leurs sacs et quittèrent la terrasse en lui adressant un dernier sourire. Il leur rendit, surtout à la brune.
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-Ben alors, pourquoi tu ne l’as pas fait ?
-J’ai pas osé …
-C’était pourtant une bonne idée le coup du mot avec ton numéro dessus. Par curiosité, tu appelles à mon avis quand tu reçois un mot comme ça. Ne fusse que pour savoir qui c’est.
-Tu crois. Ca fait pas un peu trop plan drague ?
-Mais il en faut du culot des fois, je crois. Si c’est bien fait, et que tu plait un peu, ça passe sans problème.
-Ah là là, j’ai été bête. Je sentais son regard, et ça m’a bloqué. Je pouvais plus laisser ce ticket sur la table... Pourtant on a fait comme on avait dit... Mais c’était trop dur !
-C’est super moi je trouve ce qui vous arrive.
-Pourquoi tu dis ca ?
-Ben vous êtes amoureux, vous n’arrêtez pas de vous regarder à chaque fois que vous vous voyez à ce bar là.
-Tu crois que je lui plait ? Vraiment ?
-Oui, je crois que c’est du tout cuit cette affaire là.
-Peut être que la prochaine fois, je laisserai ça directement au dos de l’addition non ? T’en penses quoi ?
-Ben le coup du ticket de métro, je trouve ça fun, culotté mais élégant. Tu l’as encore ?
-Oui, tiens regarde, j’avais même mis une petite phrase en plus.
-« Ou tu veux quand tu veux » ! Et ben c’est fort ça. Dis donc, tu n’as pas froid aux yeux toi.
-Avec ca, si il comprend pas …
-En plus tu as vu comme tu étais toute belle aujourd’hui dans ton petit ensemble blanc ? Et puis ton petit sac, il va bien avec. Trop craquante.
-Merci, tu es gentille. Et je je me sentais belle aujourd’hui. Tu aurais vu la tête du boulanger quand il m’a regardé passer. Il a bien scotché, et pas mal sur mes fesses d’ailleurs.
Les deux filles riaient du pouvoir de séduction que confère un string sous un pantalon blanc lorsque un portable sonna. Farfouillant dans son sac à main, la brune trouva enfin le portable et répondit sans même regarder le numéro.
Elle devint blême et ouvrit de grands yeux muets en direction de sa copine qui fronça les sourcils en signe d’incompréhension, suivis d’un petit mouvement de tête interrogateur.
-Oui c’est moi… Non non, vous ne me dérangez pas … Bien sur, avec plaisir… Demain ? Ok pas de problème. A 19h00 devant le manège, d’accord… Bonne soirée à vous aussi.
Elle raccrocha, et cria de joie.
-C’était lui, il a trouvé mon numéro de téléphone sur un ticket de métro sur ma chaise, et il a appelé. Je ne comprends pas comment ca se fait, je n’en avais préparé qu’un seul de ticket avec mon numéro dessus.
-Mais moi aussi, j’en avas préparé un avec ton numéro dessus, des fois que tu oses pas laisser le tien. Je te connais un peu, répondit alors son amie hilare.
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Mar 04 Mai 2004, 13:44 par
PetitPrince sur La séduction
Voyage au pays des elfes
C’était une aube magnifique, qui n’avait rien à envier au plus beau des couchers de soleil. Le ciel s’illuminait de toutes les teintes de violet jusqu’au rose, une aube laissant deviner une belle journée ensoleillée.
Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.
Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.
Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.
Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses beaux seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.
Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensualité. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.
Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.
Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de beaux abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.
Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparaissait, si elle n’était que mirage?
Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il sait alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.
Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un lit de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’embrasse au creux de la paume, du poignet, de l’avant bras, du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.
Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.
Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’embrasser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.
Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son clitoris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.
Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.
Il la prend dans ses bras, la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne sait comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’embrasser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.
Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;
Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:
- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".
Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.
Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.
Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.
Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.
Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.
Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.
Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses beaux seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.
Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensualité. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.
Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.
Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de beaux abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.
Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparaissait, si elle n’était que mirage?
Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il sait alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.
Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un lit de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’embrasse au creux de la paume, du poignet, de l’avant bras, du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.
Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.
Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’embrasser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.
Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son clitoris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.
Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.
Il la prend dans ses bras, la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne sait comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’embrasser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.
Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;
Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:
- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".
Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.
Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.
Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.
Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Dim 02 Mai 2004, 13:38 par
douce_minette sur Les liaisons sulfureuses
bang bang
J’avais 26 ans et elle 29
Nous chevauchions un monde plein de canailles
Nous nous cachions derrière de noirs écrans
Elle était la séductrice et moi le méchant
Elle gagnait toujours la bataille
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
Les saisons changèrent, le temps passa
Mes sentiments grandissant, je l’appellais mienne
Elle me disait pour tenter de combler ma peine
Souviens toi quand nous jouions autrefois
Bang bang
Je t’ai descendue
Bang bang
Tu as heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
J’avais l’habitude de te relever
La musique jouait et tout le monde disait
Juste pour moi les cloches de l’amour sonnait
Maintenant je suis parti
Je ne sais même pas pourquoi
Et depuis ce jour parfois je pleure
Je n’ai même pas dit au revoir
Je n’ai pas pris le temps de mentir
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
d’après "Bang bang" de Nancy Sinatra
La tulipe...noire...comme son nom l’indique
Nous chevauchions un monde plein de canailles
Nous nous cachions derrière de noirs écrans
Elle était la séductrice et moi le méchant
Elle gagnait toujours la bataille
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
Les saisons changèrent, le temps passa
Mes sentiments grandissant, je l’appellais mienne
Elle me disait pour tenter de combler ma peine
Souviens toi quand nous jouions autrefois
Bang bang
Je t’ai descendue
Bang bang
Tu as heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
J’avais l’habitude de te relever
La musique jouait et tout le monde disait
Juste pour moi les cloches de l’amour sonnait
Maintenant je suis parti
Je ne sais même pas pourquoi
Et depuis ce jour parfois je pleure
Je n’ai même pas dit au revoir
Je n’ai pas pris le temps de mentir
Bang bang
Elle m’a descendue
Bang bang
J’ai heurté le sol
Bang bang
Ce bruit affreux
Bang bang
Mon amour m’a descendue
d’après "Bang bang" de Nancy Sinatra
La tulipe...noire...comme son nom l’indique
Mar 06 Avril 2004, 22:49 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire
Il est 3h30, les murs blancs qui m’entourent me glacent.
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.
L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais choix.
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.
Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.
La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut
Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle
Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque d’être condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...
La marquise... qui suffoque...
Mes vieux fantômes sont réveillés, m’envahissent, prennent toute la place.
J’ai ressorti mon vieux cd des jours noirs
Je me laisse aller, j’arrête le combat, c’est sans espoir.
L’incompréhension s’est emparée de moi,
J’ai réfléchi, cherché où j’avais fait le mauvais choix.
Vivre libre est interdit
Une condamnation à la solitude, au mépris.
Un cafard s’est installé, il m’aura quitté demain
Tout cela sera oublié au petit matin
A moins que... quelque part, dans une plaie béante
Camouflé sous les rires et la partie insouciante.
La douceur est une denrée rare
A ne pas exposer sous un avatar
Soyez vos mots, souffrez leurs maux
Eteigniez vous si vous brillez trop haut
Ne pas faire d’ombre, rêver petit
Taisez-vous, c’est le succès garantit
Effacer celle que vous êtes, jouer le rôle
Offusquez-vous, contenez-vous, même si c’est moins drôle
Ne jamais se dévoiler, mentir, se cacher
Jouer, respecter, suivre les règles imposées
Ne jamais être soi, au risque d’être condamnée
Rentrer dans le rang, remercier, ... et s’étouffer...
La marquise... qui suffoque...
Sam 03 Avril 2004, 02:50 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
L'antichambre de l'enfer...
Le ciel étoilé s’offrait devant leurs yeux, la lumière de la lune passant par ce plafond vitré éclairait son visage. Il la regardait, elle fermait les yeux, un sourire sur ses lèvres, son corps luisant encore de ses ardeurs. Comment s’était-il retrouvé là? Comment avait-il pu parcourir 700kms pour passer une nuit avec elle? Il avait beau tenter de se souvenir de leurs premiers mots, essayer de trouver ce qui l’avait envouté, il ne comprenait pas. Elle l’avait fait sourire, elle l’avait étonné, il l’avait trouvé intelligente, belle,... à croquer ...
Elle souriait toujours, mais ses yeux étaient à présent ouverts, elle le fixait.
- Tu penses à quoi?
Que pouvait-il lui répondre, il venait de se repaître de ses caresses, il venait de la dévorer de sa bouche, sa langue avait gouté chaque centimétre de son corps, son sexe en redemandait toujours, encore, il n’arrivait plus à se satisfaire de cette sensation inexplicable.
Elle devait le comprendre, elle lui avait posé la question, mais n’attendait pas de réponse, ses yeux de démon avaient lu en lui. Elle s’en amusait. Elle le savait à sa merci, prêt à tenter toutes les perversités qu’elle lui proposerait. Déjà là... depuis plus de 3h, elle le soumettait à ses fantasmes, sa raison l’avait abandonné depuis longtemps. Lui d’habitude si réservé avec les femmes... Elle le possédait... C’était d’ailleurs bien ça... elle le possédait... son esprit, et son corps.
Elle se retourna, se coucha sur le ventre, ses longs cheveux noirs couvraient la moitié de son dos. Le rayon de lune glissait le long de ses reins, épousait la rondeur de ses fesses, pour s’éteindre entre ses cuisses... Ca y est, ça recommençait, ses mains à nouveau tremblaient, son sexe vers elle se tendait, sa bouche redemandait à être rassasiée. Elle le savait.
- Tu n’as pas froid?
Comment elle se jouait de lui! Elle le savait bouillonnant, elle l’avait usé, épuisé durant de nombreuses heures, et était prête à nouveau à le submerger.
Elle avança son corps sur le sien. Ses seins refroidis par le parquet étaient aussi durs que de la roche, elle en frolait son torse, innocemment, sachant quelle excitation elle lui procurait. Elle ne pouvait d’ailleurs pas l’ignorer ! Son sexe déjà grandissait entre ses cuisses...
- Nous n’avons testé que les 8 premières marches de l’escalier... nous sommes sur le palier intermédiaire. Tu sais qu’il en reste encore 6 ?
Elle lui avait dit ça en toute simplicité, comme s’ils montaient calmement les étages de la Tour Eiffel! Elle avait décrété un jour, au détour d’un mp, qu’il fallait essayer chaque marche de l’escalier avant de pouvoir tester le moelleux de sa couche. Et elle le faisait. Son corps rampa sur le sien, sa gorge, ses seins, son ventre, son pubis, ses cuisses passaient à tour de rôle sur sa bouche ouverte. Elle s’arréta sur la première marche, s’y assit, et lui dit "Viens, j’ai encore envie de toi".
Une fois de plus il lui obéit.
Une fois encore il la prit.
Une fois encore, il découvrit son corps, sa langue, son sexe. Une fois encore c’était un nouveau plaisir, plus puissant que le précédent.
Il gravissait une à une les marches vers l’extase, il redoutait et à la fois s’impatientait d’atteindre enfin l’étage, et d’ouvrir la porte de sa chambre... à moins que ce soit celle de l’antichambre de l’enfer...
La marquise... mi ange........ mi démon
Elle souriait toujours, mais ses yeux étaient à présent ouverts, elle le fixait.
- Tu penses à quoi?
Que pouvait-il lui répondre, il venait de se repaître de ses caresses, il venait de la dévorer de sa bouche, sa langue avait gouté chaque centimétre de son corps, son sexe en redemandait toujours, encore, il n’arrivait plus à se satisfaire de cette sensation inexplicable.
Elle devait le comprendre, elle lui avait posé la question, mais n’attendait pas de réponse, ses yeux de démon avaient lu en lui. Elle s’en amusait. Elle le savait à sa merci, prêt à tenter toutes les perversités qu’elle lui proposerait. Déjà là... depuis plus de 3h, elle le soumettait à ses fantasmes, sa raison l’avait abandonné depuis longtemps. Lui d’habitude si réservé avec les femmes... Elle le possédait... C’était d’ailleurs bien ça... elle le possédait... son esprit, et son corps.
Elle se retourna, se coucha sur le ventre, ses longs cheveux noirs couvraient la moitié de son dos. Le rayon de lune glissait le long de ses reins, épousait la rondeur de ses fesses, pour s’éteindre entre ses cuisses... Ca y est, ça recommençait, ses mains à nouveau tremblaient, son sexe vers elle se tendait, sa bouche redemandait à être rassasiée. Elle le savait.
- Tu n’as pas froid?
Comment elle se jouait de lui! Elle le savait bouillonnant, elle l’avait usé, épuisé durant de nombreuses heures, et était prête à nouveau à le submerger.
Elle avança son corps sur le sien. Ses seins refroidis par le parquet étaient aussi durs que de la roche, elle en frolait son torse, innocemment, sachant quelle excitation elle lui procurait. Elle ne pouvait d’ailleurs pas l’ignorer ! Son sexe déjà grandissait entre ses cuisses...
- Nous n’avons testé que les 8 premières marches de l’escalier... nous sommes sur le palier intermédiaire. Tu sais qu’il en reste encore 6 ?
Elle lui avait dit ça en toute simplicité, comme s’ils montaient calmement les étages de la Tour Eiffel! Elle avait décrété un jour, au détour d’un mp, qu’il fallait essayer chaque marche de l’escalier avant de pouvoir tester le moelleux de sa couche. Et elle le faisait. Son corps rampa sur le sien, sa gorge, ses seins, son ventre, son pubis, ses cuisses passaient à tour de rôle sur sa bouche ouverte. Elle s’arréta sur la première marche, s’y assit, et lui dit "Viens, j’ai encore envie de toi".
Une fois de plus il lui obéit.
Une fois encore il la prit.
Une fois encore, il découvrit son corps, sa langue, son sexe. Une fois encore c’était un nouveau plaisir, plus puissant que le précédent.
Il gravissait une à une les marches vers l’extase, il redoutait et à la fois s’impatientait d’atteindre enfin l’étage, et d’ouvrir la porte de sa chambre... à moins que ce soit celle de l’antichambre de l’enfer...
La marquise... mi ange........ mi démon
Mer 10 Mars 2004, 23:31 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Cas de concscience...
- " On ne peut pas aller chez moi", me dit elle.
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
Mer 25 Fév 2004, 17:53 par
Zeus sur Les liaisons sulfureuses
Re: question suivante ...
la marquise de sade a écrit: |
euh............... Voyons voir.... " Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? " A vos plumes La marquise .. Julienne Lepers provisoire |
Les yeux
Une nana qui a les yeux noirs je resiste pas... j’engage la conversation.
Quand j ai dit ça à mon pote, il s’est marré il voulait me presenter son chien qui lui aussi a les yeux noirs
Lun 02 Fév 2004, 13:53 par
MaStErGrAhAm sur La séduction
Re: question suivante ...
la marquise de sade a écrit: |
" Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? " |
A mon tour de répondre à ma propre question ... mais avant de vous dire la chose la plus incongrue qui m’a un jour séduite, il semble important que je précise ce qui me séduit chez l’autre en règle générale...
Adolescente, sans doute parce que je proviens d’une famille hyper catholique et pratiquante jusqu’au bout des doigts, où la rigueur, la droiture, le travail, la famille étaient les valeurs clés de notre éducation, je me suis rapidement sentie attirée par tout ce qui allait à l’encontre de cela ! Mes petits amis de l’époque portaient boucles d’oreille ou percing (voir les deux ) , cheveux longs, noirs, bleus, verts, rouges ou toutes autres couleurs harmonieuses , sur les épaules, ou dressés au milieu de la tête, jean’s troués, pantalon à ligne, salopette, ou la totale en noir , tatouages à divers endroits du corps , fumant plus que de raison et plus qu’autorisé exclusivement , idées des plus folles, des plus antisociales, des plus bizarroïdes, des plus révolutionnaires ... bref, tout ce qui pouvait arborer le côté rebel, qui avait au moins un drapeau du Che sur le mur de sa chambre ou qui ressemblait à Robert Smith me faisait craquer !
Ensuite, grandissant un tantinet ... et cotoyant beaucoup les amis de mes frères et soeurs plus âgés que moi, je me découvris une passion pour les artistes ... poêtes en tout genre, musiciens, écrivains, peintres, acteurs d’occasion déclenchaient chez moi une admiration sans borne Je quittais ma periode Robert Smith pour ma période Rimbaud !
La raison ... ou la société ayant modéré mes projets d’avenir, aujourd’hui j’ai quelque peu abondonné mes projets de vivre une histoire follement romantique avec Robert ou Bono, de même que de partager la vie tumultueuse d’Indiana Jones ou de Pascal obipso ! (mais j’ai toujours dit que quand je serais grande je me marierais avec Albator .... et je ne désespère pas un jour qu’il revienne sur la Terre pour m’emporter dans son vaisseau pirate et me faire plein de petits Albatorets ! ). Aujourd’hui ce qui me séduit chez un homme ... c ’est sans doute son sens de l’a propos, sa facilité à manipuler le second degres, et sa faculté à être attentif aux autres ...
Et la chose la plus incongrue qui m’a séduite .... c’est une collection d’écharpes de foot (j’ai presque honte de l’avouer )
La marquise ... Commandante Che guevara des temps modernes !
Ven 28 Nov 2003, 13:17 par
la marquise de sade sur La séduction
Ecrire sur noirs
Non..., Quand..., Manon, Chronique d'un Sinagot annoncé..., Où tu veux, quand tu veux., Voyage au pays des elfes, bang bang, Un monde parfait disait-il ... laissez moi rire, L'antichambre de l'enfer..., Cas de concscience..., Re: question suivante ..., Re: question suivante ...,Il y a 57 textes utilisant le mot noirs. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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