Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur nage - Page 2 sur 2
Pas si virtuelle ...
j’ai baisé tes levres brulantes
ai gouté tes seins tendus de désir
caressé ton ventre d’abeille si beau d’avoir porté ..
butiné le bouton de ta fleur épanouie
nagé dans ta rivière, m’y suis noyée, ai chaviré sur tes rives ..
exploré ta caverne ruisselante de plaisir ..
et c’est dans tes yeux que je plonge ..
dans tes yeux que je souris, ris, jouis
dans le sourire de tes yeux que je vis ...
ai gouté tes seins tendus de désir
caressé ton ventre d’abeille si beau d’avoir porté ..
butiné le bouton de ta fleur épanouie
nagé dans ta rivière, m’y suis noyée, ai chaviré sur tes rives ..
exploré ta caverne ruisselante de plaisir ..
et c’est dans tes yeux que je plonge ..
dans tes yeux que je souris, ris, jouis
dans le sourire de tes yeux que je vis ...
Dim 30 Jan 2005, 15:36 par
Lavidanlo sur L'amour en vrac
Chronique d'un Sinagot annoncé...
A ma grande soeur d’écriture....
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par
Imaginative sur Le grimoire d'amour
Un aurevoir
Deux ans de confidences pour dans un dernier sursaut
Porter le coup de grâce, tirer ta révérence.
Je te laisse t’envoler, va, va voir plus haut
Glisse vers d’autres âmes, vers d’autres peaux.
Je te laisse t’échapper, cherche, cherche la délivrance
Trouve ce qui te manque, fouille dans ton enfance.
Je te laisse m’oublier, fuis, fuis loin de mes eaux
Nage jusqu’au rivage, embarque sur un autre vaisseau.
J’ai voulu te garder,
Tu connais ma possessivité
J’ai voulu être le centre de ton monde
Avec cet egocentrisme immonde
J’ai allumé le feu telle une pyromane
Tu sais qu’on me dit nymphomane
Tu reconnaitras ces mots qu’on m’accolle
Je les arbore fièrement comme une corolle
Par fierté, tu ne me quittes pas, je te chasse
Pour ne pas souffrir, je ne pleure pas, je t’efface
Pour ne pas me perdre, avant de m’éteindre, comme un anathème
Dans un dernier soupir, un dernier frisson, je t’...
Isa ...
... Fin de l’inaccessible e_toile
Porter le coup de grâce, tirer ta révérence.
Je te laisse t’envoler, va, va voir plus haut
Glisse vers d’autres âmes, vers d’autres peaux.
Je te laisse t’échapper, cherche, cherche la délivrance
Trouve ce qui te manque, fouille dans ton enfance.
Je te laisse m’oublier, fuis, fuis loin de mes eaux
Nage jusqu’au rivage, embarque sur un autre vaisseau.
J’ai voulu te garder,
Tu connais ma possessivité
J’ai voulu être le centre de ton monde
Avec cet egocentrisme immonde
J’ai allumé le feu telle une pyromane
Tu sais qu’on me dit nymphomane
Tu reconnaitras ces mots qu’on m’accolle
Je les arbore fièrement comme une corolle
Par fierté, tu ne me quittes pas, je te chasse
Pour ne pas souffrir, je ne pleure pas, je t’efface
Pour ne pas me perdre, avant de m’éteindre, comme un anathème
Dans un dernier soupir, un dernier frisson, je t’...
Isa ...
... Fin de l’inaccessible e_toile
Mar 01 Juin 2004, 10:02 par
la marquise de sade sur Amour internet
errance... tu jour...
Bains de mots passion, bains d’intenses perceptions,
de fortes brasses je prolonge le plongeon.
En une douce nage de cette eau se délecte mon corps,
eau tropicale qui berce mes sens de chaleur et de fraîcheur.
Bains de passions, bains de sensations,
les fonds de l’amour sont habités d’étoiles,
l’ange s’ébat de bonheur,
la sirène chante ses joies et ses plaisirs.
Bains de passions, bains d’amours,
les fonts connaissent l’infini,
d’eau nous ne nous nourrissons point,
nous ne serons jamais sûr de rien...
de fortes brasses je prolonge le plongeon.
En une douce nage de cette eau se délecte mon corps,
eau tropicale qui berce mes sens de chaleur et de fraîcheur.
Bains de passions, bains de sensations,
les fonds de l’amour sont habités d’étoiles,
l’ange s’ébat de bonheur,
la sirène chante ses joies et ses plaisirs.
Bains de passions, bains d’amours,
les fonts connaissent l’infini,
d’eau nous ne nous nourrissons point,
nous ne serons jamais sûr de rien...
Sam 27 Mars 2004, 18:50 par
Ri1kedesBêtises sur L'amour en vrac
Cas de concscience...
- " On ne peut pas aller chez moi", me dit elle.
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
Mer 25 Fév 2004, 17:53 par
Zeus sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur nage
Pas si virtuelle ..., Chronique d'un Sinagot annoncé..., Un aurevoir, errance... tu jour..., Cas de concscience...,Il y a 20 textes utilisant le mot nage. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
Tes désirs sont des ordres J'ai lu | |
L'eau à la bouche | |
Récits coquins des plaisirs défendus J'ai lu | |
Homo erectus Gallimard | |
La femme de papier | |
Le bandeau J'ai lu | |
Libérer son écriture et enrichir son style Editions Victoires | |
Le baton et la carotte La Musardine | |
Proposition perverse | |
Dictionnaire des idées suggérées par les mots : trouver le mot juste Le Livre de Poche |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Ven 22 Nov 2024, 00:19
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 118 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 118 Invités et 0 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 357 le Jeu 21 Nov 2024, 19:25
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Aucun - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes