Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur mystérieux
La vie est un long fleuve tranquille
Quand on étudie les fleuves en cours de géographie , c’est toujours question de :
1. source
2. parcours
3."terminus", delta ..
Il en est de même avec la vie car en simplifie c’est
1-une naissance
2-un parcours
3-une mort
Tout comme le fleuve , dans une vie il y a des postulats (le debut et la fin auxquelles on ne pourrait échapper) , et puis un parcours qui est imprévisible et un peu mystérieux ..
Paisible ou pas , c’est a voir !
1. source
2. parcours
3."terminus", delta ..
Il en est de même avec la vie car en simplifie c’est
1-une naissance
2-un parcours
3-une mort
Tout comme le fleuve , dans une vie il y a des postulats (le debut et la fin auxquelles on ne pourrait échapper) , et puis un parcours qui est imprévisible et un peu mystérieux ..
Paisible ou pas , c’est a voir !
Lun 22 Sep 2008, 17:13 par
Espoir sur Un monde parfait
Fleurs apprivoisées
Fleurs apprivoisées
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com/index1.html
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com/index1.html
Sam 26 Juil 2008, 20:06 par
epervier sur Mille choses
Un bouquet de roses blanches
Il m’avait donné rendez-vous pour une brève rencontre dans un stationnement quelconque.
Qu’elles soient brèves ou de plus longue durée, la magie est toujours au rendez-vous.
Il m’a dit tout souriant : "Fermez vos yeux et ne les ouvrez pas"
Fébrilement, j’obéis à sa demande, le coeur battant la chamade, me demandant quelle surprise il pouvait bien avoir inventée pour moi cette fois encore.
J’entendis fermer la porte de sa voiture et ses pas énergiques se diriger vers la mienne. Suspense... Clac ! un autre claquement de porte me signifiant que ça y était. Il venait d’ouvrir la portière pour y glisser son mystérieux paquet avant de retourner à sa voiture.
Au signal de sa voix, j’ouvris les yeux et tournai mon regard sur la banquette tout à côté. C’est alors que j’y découvrai un immense bouquet de roses blanches absolument magnifiques. J’étais époustouflée. Mon coeur voulait sortir de sa cage devant pareil spectacle floral.
Tout au long de ma vie de femme, jamais un homme ne m’a offert si joli bouquet de roses. Il a ce don de me faire fondre comme neige au soleil. Et je l’aime...
À vous, Monsieur, je dédie ce lieu secret.
Votre Amante
Qu’elles soient brèves ou de plus longue durée, la magie est toujours au rendez-vous.
Il m’a dit tout souriant : "Fermez vos yeux et ne les ouvrez pas"
Fébrilement, j’obéis à sa demande, le coeur battant la chamade, me demandant quelle surprise il pouvait bien avoir inventée pour moi cette fois encore.
J’entendis fermer la porte de sa voiture et ses pas énergiques se diriger vers la mienne. Suspense... Clac ! un autre claquement de porte me signifiant que ça y était. Il venait d’ouvrir la portière pour y glisser son mystérieux paquet avant de retourner à sa voiture.
Au signal de sa voix, j’ouvris les yeux et tournai mon regard sur la banquette tout à côté. C’est alors que j’y découvrai un immense bouquet de roses blanches absolument magnifiques. J’étais époustouflée. Mon coeur voulait sortir de sa cage devant pareil spectacle floral.
Tout au long de ma vie de femme, jamais un homme ne m’a offert si joli bouquet de roses. Il a ce don de me faire fondre comme neige au soleil. Et je l’aime...
À vous, Monsieur, je dédie ce lieu secret.
Votre Amante
Mar 03 Juin 2008, 20:08 par
Elle sur Les liaisons sulfureuses
Les yeux de mes phantasmes..(2)
Il m’était impossible d’ignorer la fraîcheur de ton visage quand je t’ai vue pour la première fois. La pureté de ta peau fragile, blanche comme du lait cru, m’a frappée dans la plus sensible de mes émotions. S’ajoute à cela que tu n’étais pas maquillée (j’ai découvert plus tard que tu ne te maquilles jamais). J’ai immédiatement tombé amoureux de ta bouche aux lèvres minces, naturellement cramoisies, qui ont l’air de n’avoir jamais été embrassées. J’ai immédiatement mémorisé ton visage ovale, tes longs cheveux bruns, ondulés, habités au sommet par une boucle qui les retenaient de tomber sur ton front très, très large.
Tu étais habillée d’un jean bleu foncé, et d’une blouse mauve pâle. Tes pieds étaient chaussés de bottines légères qui avaient la même couleur que ton pantalon.
Je me souviens que le regard libertin, curieux, jamais assoiffé de mes fantaisies, s’est vite glissé vers l’échancrure de ta blouse, espérant caresser la douceur de cette peau soyeuse, dont se dégagerait un mystérieux parfum de lilas..
Tu étais habillée d’un jean bleu foncé, et d’une blouse mauve pâle. Tes pieds étaient chaussés de bottines légères qui avaient la même couleur que ton pantalon.
Je me souviens que le regard libertin, curieux, jamais assoiffé de mes fantaisies, s’est vite glissé vers l’échancrure de ta blouse, espérant caresser la douceur de cette peau soyeuse, dont se dégagerait un mystérieux parfum de lilas..
Jeu 31 Mai 2007, 17:53 par
Marvinus sur Parler d'amour
Le pays des larmes
C’est tellement mystérieux, le pays des larmes.
Antoine de Saint-Exupéry
Extrait de " Le Petit Prince "
Antoine de Saint-Exupéry
Extrait de " Le Petit Prince "
Etas d'âme ( 5 )
C’est tellement mystérieux, le pays des larmes.
Antoine de Saint-Exupéry
Extrait de " Le petit prince "
Antoine de Saint-Exupéry
Extrait de " Le petit prince "
Dim 08 Oct 2006, 19:40 par
Satine sur Mille choses
Donner le temps à l'amour
Leur chant doux et léger venait du ciel à moi.
-« Attends-le, il est là, ne désespère pas,
Il arrive bientôt, il est près, il est là ! ! ! »
Et ce chant tout joyeux, je ne l’entendais pas,
Il y avait tant de bruits qui masquaient bien leurs voix.
Pourtant bien occupée, pourtant déjà partie,
Mon cœur lui seul guettait, attendant jours et nuits...
C’est à toi que j’écris, c’est à toi que je pense,
C’est toi que j’ai cherché dans ces heures d’errance
Toi que j’ai cru trouver dans ces rencontres brèves
Où l’autre n’a pénétré qu’à l’orée de mes rêves
Car toi seul à la clef du jardin mystérieux
Qui fait tant couler d’encre, ce doux séjour des dieux...
Je ne suis pas pressée, il n’y a pas de doute,
Aujourd’hui ou demain ou bien un autre jour,
Ici ou bien là-bas, à Venise ou à Tours,
Tant qu’on incarnera l’amour sur notre route.
-« Attends-le, il est là, ne désespère pas,
Il arrive bientôt, il est près, il est là ! ! ! »
Et ce chant tout joyeux, je ne l’entendais pas,
Il y avait tant de bruits qui masquaient bien leurs voix.
Pourtant bien occupée, pourtant déjà partie,
Mon cœur lui seul guettait, attendant jours et nuits...
C’est à toi que j’écris, c’est à toi que je pense,
C’est toi que j’ai cherché dans ces heures d’errance
Toi que j’ai cru trouver dans ces rencontres brèves
Où l’autre n’a pénétré qu’à l’orée de mes rêves
Car toi seul à la clef du jardin mystérieux
Qui fait tant couler d’encre, ce doux séjour des dieux...
Je ne suis pas pressée, il n’y a pas de doute,
Aujourd’hui ou demain ou bien un autre jour,
Ici ou bien là-bas, à Venise ou à Tours,
Tant qu’on incarnera l’amour sur notre route.
Lun 22 Mai 2006, 20:46 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Aimons toujours ! Aimons encore !
Aimons toujours ! Aimons encore !
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons !
L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !
Aime ! qu’on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l’âme
A la jeunesse de ton front !
Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu’on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !
Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !
Soyons le miroir et l’image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l’ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu’un !
[...]
[i]Victor Hugo[/i]
Extrait des Contemplations
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons !
L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !
Aime ! qu’on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l’âme
A la jeunesse de ton front !
Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu’on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !
Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !
Soyons le miroir et l’image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l’ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu’un !
[...]
[i]Victor Hugo[/i]
Extrait des Contemplations
Sam 20 Mai 2006, 15:12 par
dolce vita sur Citations
En amour...
En amour, tel mot, dit tout bas,
est un mystérieux baiser de l’âme à l’âme.
Victor Hugo - Extrait de Océan prose
est un mystérieux baiser de l’âme à l’âme.
Victor Hugo - Extrait de Océan prose
Mer 19 Avril 2006, 17:32 par
Satine sur Mille choses
L'Ecriture
La vamp
Cela faisait quatre jours à présent que Tristan visitait les Monts Carpathes et qu’il se réjouissait d’avoir entrepris son périple. Tous les jours, les autochtones lui racontaient des histoires de spectres, d’esprits, de sons étranges qui étaient leurs croyances et leurs traditions. Tristan écoutait intrigué et sceptique.
Au programme de ce jour, il avait pris la résolution de visiter la monastère de Sahastru. Il arriva de bonne heure dans ce lieu abandonné et lugubre. Il était seul, ce genre d’endroit n’attirait pas les foules! La lourde porte qu’il poussa de toutes ses forces n’avait sans doute pas été franchie depuis des dizaine d’années. A l’intérieur les rares meubles déglingués ainsi que les crucifix géants étaient couverts de poussière et de toiles d’araignées gigantesques. Tristan se demandait ce qu’il trouverait à voir là, tout semblait si désolé...Il décida donc de faire juste un petit tour puis de rebrousser chemin. Il déambulait parmi les couloirs austères lorsqu’il fut irrésistiblement attiré par une porte différente de toutes les autres...et entrouverte.
La chambre qu’il trouva là était renversante! L’air même y était différent, presque tiède. Pas d’odeur fétide mais une senteur fruitée entêtante et contre toute attente dans ce coin perdu, une bougie allumée! Tristan était incrédule, ses yeux allaient de la coiffeuse parfaitement cirée au lit recouvert d’étoffes soyeuses. Il était tellement absorbé par sa contemplation qu’il n’entendit pas la femme qui entrait derrière lui. Il ne se retourna qu’au bruit sec que fit la porte en se refermant.
Tristan était figé, la créature sortie de nulle part et maintenant devant lui était d’une beauté pure et parfaite. Elle s’approcha de lui plus près, toujours plus près. Tristan était tétanisé: pas un son ne sortait de sa bouche, pas un geste ne s’ébauchait: il se laissait approcher comme hypnotisé par les yeux verts presque transparents qui le fixaient sans sourciller. Bientôt elle fut contre lui, elle prit le visage de Tristan dans ses mains diaphanes, lui caressa doucement les joues et déposa sur ses lèvres un baiser troublant de sensualité.
Plus une question ne vint titiller la raison de Tristan définitivement engourdie. Seul comptait cet instant mystérieux, seul comptait ce corps magnifique qui se pressait contre le sien et l’enlaçait fiévreusement. Tristan souleva la belle dans ses bras et le déposa sur le lit. Couché contre elle, il laissa courir sa bouche sur la ravissante courbure de ses épaules et ses mains impatientes glissaient sur la tunique de lin blanc qui semblait être là son unique vêtement. La demoiselle s’en débarrassa en un mouvement gracieux et se mit à dévêtir son compagnon avec des gestes d’une précision millimétrique. Enfin elle s’empara à nouveau des lèvres de Tristan et sembla absorber son souffle. Ce fut elle qui lui fit l’amour, elle le caressait de ses mains expertes, le flattait de mots d’amour, couvrait chaque parcelle de sa chair de baisers langoureux. Elle guidait ses mains à lui sur les endroits sensibles de son anatomie afin d’augmenter encore et encore leur plaisir commun. C’est elle encore qui s’empala sur l’intimité dressée de Tristan, qui décida du rythme de leur étreinte. Leurs coeurs battaient à l’unisson, leurs corps bougeaint exactement de la même manière.Tristan n’avait jamais connu de telles sensations, de telle passion. Il frémissait sous les voluptueux assauts de son amante, il aimait se perdre dans ses bras et s’insinuer profondément dans ce corps qui semblait avoir été créé pour l’amour.
Ils atteignaient le point culminant du plaisir quand Tristan fut saisi d’une vision d’horreur. Les pupilles de sa compagne étaient devenues oblongues et son regard fixe brillait d’un étrange éclat. Son visage était devenu si pâle comme translucide et son sourire avenant avait fait place à un rictus effrayant. Tiraillé entre l’ivresse des sens et la terreur, Tristan se sentit sombrer. Il s’évanouit au moment de l’orgasme qui fut d’une rare violence, c’est à peine s’il sentit les canines acérées de sa compagne se planter dans son cou!
Le lendemain, Tristan s’éveilla dans sa chambre d’hôtel, il se sentait épuisé comme vidé de toute énergie. Il se souvenait vaguement d’un rêve bizarre et pénétrant, il avait du être le jouet de son imagination tellement sollicitée ces derniers jours, avec toutes ces histoires à dormir debout qu’on lui racontait à longueur de journée! Il du cependant faire un effort presque surhumain pour se rendre à la salle de bain. Il se trouva d’une pâleur mortelle dans son miroir, son teint semblait avoir perdu toute couleur. Et seuls, dans cette blancheur tranchaient deux petits points de sang à la base de son cou...
Syolann
Au programme de ce jour, il avait pris la résolution de visiter la monastère de Sahastru. Il arriva de bonne heure dans ce lieu abandonné et lugubre. Il était seul, ce genre d’endroit n’attirait pas les foules! La lourde porte qu’il poussa de toutes ses forces n’avait sans doute pas été franchie depuis des dizaine d’années. A l’intérieur les rares meubles déglingués ainsi que les crucifix géants étaient couverts de poussière et de toiles d’araignées gigantesques. Tristan se demandait ce qu’il trouverait à voir là, tout semblait si désolé...Il décida donc de faire juste un petit tour puis de rebrousser chemin. Il déambulait parmi les couloirs austères lorsqu’il fut irrésistiblement attiré par une porte différente de toutes les autres...et entrouverte.
La chambre qu’il trouva là était renversante! L’air même y était différent, presque tiède. Pas d’odeur fétide mais une senteur fruitée entêtante et contre toute attente dans ce coin perdu, une bougie allumée! Tristan était incrédule, ses yeux allaient de la coiffeuse parfaitement cirée au lit recouvert d’étoffes soyeuses. Il était tellement absorbé par sa contemplation qu’il n’entendit pas la femme qui entrait derrière lui. Il ne se retourna qu’au bruit sec que fit la porte en se refermant.
Tristan était figé, la créature sortie de nulle part et maintenant devant lui était d’une beauté pure et parfaite. Elle s’approcha de lui plus près, toujours plus près. Tristan était tétanisé: pas un son ne sortait de sa bouche, pas un geste ne s’ébauchait: il se laissait approcher comme hypnotisé par les yeux verts presque transparents qui le fixaient sans sourciller. Bientôt elle fut contre lui, elle prit le visage de Tristan dans ses mains diaphanes, lui caressa doucement les joues et déposa sur ses lèvres un baiser troublant de sensualité.
Plus une question ne vint titiller la raison de Tristan définitivement engourdie. Seul comptait cet instant mystérieux, seul comptait ce corps magnifique qui se pressait contre le sien et l’enlaçait fiévreusement. Tristan souleva la belle dans ses bras et le déposa sur le lit. Couché contre elle, il laissa courir sa bouche sur la ravissante courbure de ses épaules et ses mains impatientes glissaient sur la tunique de lin blanc qui semblait être là son unique vêtement. La demoiselle s’en débarrassa en un mouvement gracieux et se mit à dévêtir son compagnon avec des gestes d’une précision millimétrique. Enfin elle s’empara à nouveau des lèvres de Tristan et sembla absorber son souffle. Ce fut elle qui lui fit l’amour, elle le caressait de ses mains expertes, le flattait de mots d’amour, couvrait chaque parcelle de sa chair de baisers langoureux. Elle guidait ses mains à lui sur les endroits sensibles de son anatomie afin d’augmenter encore et encore leur plaisir commun. C’est elle encore qui s’empala sur l’intimité dressée de Tristan, qui décida du rythme de leur étreinte. Leurs coeurs battaient à l’unisson, leurs corps bougeaint exactement de la même manière.Tristan n’avait jamais connu de telles sensations, de telle passion. Il frémissait sous les voluptueux assauts de son amante, il aimait se perdre dans ses bras et s’insinuer profondément dans ce corps qui semblait avoir été créé pour l’amour.
Ils atteignaient le point culminant du plaisir quand Tristan fut saisi d’une vision d’horreur. Les pupilles de sa compagne étaient devenues oblongues et son regard fixe brillait d’un étrange éclat. Son visage était devenu si pâle comme translucide et son sourire avenant avait fait place à un rictus effrayant. Tiraillé entre l’ivresse des sens et la terreur, Tristan se sentit sombrer. Il s’évanouit au moment de l’orgasme qui fut d’une rare violence, c’est à peine s’il sentit les canines acérées de sa compagne se planter dans son cou!
Le lendemain, Tristan s’éveilla dans sa chambre d’hôtel, il se sentait épuisé comme vidé de toute énergie. Il se souvenait vaguement d’un rêve bizarre et pénétrant, il avait du être le jouet de son imagination tellement sollicitée ces derniers jours, avec toutes ces histoires à dormir debout qu’on lui racontait à longueur de journée! Il du cependant faire un effort presque surhumain pour se rendre à la salle de bain. Il se trouva d’une pâleur mortelle dans son miroir, son teint semblait avoir perdu toute couleur. Et seuls, dans cette blancheur tranchaient deux petits points de sang à la base de son cou...
Syolann
Lun 30 Août 2004, 15:26 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
Elle et lui
Elle l’a eu au téléphone ce soir. Il a une voix douce qui lui plait.
Elle ne sait pas comment il est, ils ne se sont parlés que par écrans interposés, mais elle ne s’en inquiète pas. La voix lui dit qu’il veut la voir, la rencontrer, lui parler « pour de vrai ». Elle ne sait pas comment elle a accepté, elle a reposé le combiné, il est trop tard pour reculer. Ils doivent se voir demain en début de soirée pour aller prendre un verre comme il l’a suggéré. Au moins, cela ne durera pas longtemps.
Cette nuit, elle ne s’endort que très tard, elle est fébrile, impatiente, excitée, anxieuse. Ils se sont dit beaucoup de choses, peut-être même beaucoup trop de choses à bien y réfléchir...
Que va-t-elle porter ? ? Horreur, choix fatidique ! Elle sait que tout ce qu’elle fera sera disséqué, interprété, analysé , elle le sait, elle le connaît, il est comme elle.
Elle choisit un haut noir ajouré et un pantalon gris souris. Elle qui ne porte que des strings veut mettre une culotte, elle en choisit une très sage mais très vite elle l’enlève, ça sera un string comme d’habitude et tant pis s’il se méprend sur ses intentions.
Trouvant que cela manque de couleur, elle embarque l’écharpe abricot offerte par le dernier en date.
Elle sort très en retard comme toujours, voit son reflet dans une vitre, décidément cette écharpe fait vraiment mémé, elle la tasse en toute hâte dans son sac.
Elle rentre dans le café où il lui a donné rendez-vous. Elle ne sait pas à quoi il ressemble, mais dès son entrée, un seul regard s’est porté sur elle ; c’est lui, elle en est sûre. A la quantité de cendres qu’il y a dans son cendrier, elle devine qu’il a du arriver très en avance et qu’elle, est très en retard. Ils se saluent comme de vieux amis mais elle est troublée, elle bredouille quelques mots d’excuse inintelligibles. Mon dieu, où est passée son éloquence, cet art du verbe qu’elle excelle avec lui ! Elle se sent toute petite, insignifiante devant cet homme qui la regarde d’un air amusé.
Il a l’air détendu, rompu à ce genre de rencontres, peut-être même un peu blasé, pense-t-elle, il est dans son élément, dans son bain...
Soudain tendue, blessée dans son orgueil par tant d’aisance, elle déclare qu’il est temps pour elle de partir, prétextant l’achat d’un malheureux « dictionnaire du langage amoureux ». Elle est désolée pour elle-même, elle n’a rien trouvé de mieux, où a-t-elle trouvé ça? ... l’achat d’un dictionnaire amoureux... tu es pitoyable, ma grande, se dit-elle.
Il la regarde sans rien dire, il sait qu’elle ment, elle ment mal ; mais tant pis, cette fois il fera semblant d’y croire.
Il veut bien y croire car elle lui plait, il la trouve très sûre d’elle, contradictoire telle qu’il la retrouve sur son écran, il est charmé par le pétillement de ses yeux, par sa volubilité désordonnée et par la flamme qu’elle met dans ses mots... rien à voir avec celles qu’il a déjà rencontrées.
Il lui tend un petit paquet et lui demande de ne l’ouvrir qu’une fois chez elle.
Dedans, il a mis une clef et son adresse, il l’a préparé dans l’après-midi, et n’a cessé de penser, pendant qu’elle lui parlait, au moment où il lui donnerait cette clef qui veut dire beaucoup. Pour lui, elle signifie vous me plaisez, je suis séduit, je m’en remets à vous, vous m’intimidez, je n’ose vous demander de venir me voir, j’ai peur de votre refus, prenez cette clef et soyez maître de mon destin.
Elle rentre chez elle, elle a fui, elle est lâche. Quelle idiote ! pense-t-elle.
Elle a faim, terriblement faim, elle est épuisée par l’émotion et par le jeûne subi de cette journée. Ce soir ce sera « Couscous » pris chez le traiteur au coin de la rue.
Elle ouvre sa porte et soudain l’effervescence retombe. Son premier réflexe est de se diriger vers son bureau et de reconnecter son PC, geste mille fois répété, source de ce qu’elle considère déjà comme une désastreuse rencontre.
Elle repense au paquet tendu, cherche dans son sac le mystérieux cadeau, aiguille perdue dans une meule de foin parmi l’écharpe, les kleenex, les trois stylos, le téléphone, l’agenda, le baume à lèvres, le miroir de sac et le portefeuille.
Elle ouvre le paquet et découvre une clef et une adresse. Son adresse à lui ! la sienne ! Elle regarde stupéfaite par la découverte et interloquée quant au sens qu’elle doit donner à tout ça.
Ne sachant que penser, elle repose l’étrange cadeau et va dîner. Elle y pensera plus tard.
Il rentre chez lui, il a l’estomac noué, il fond pour elle... Il s’en veut d’avoir si peu parlé, d’avoir été réservé, froid. Il aurait dû la retenir intelligemment, sans la brusquer, il lui aurait alors parlé comme il le fait habituellement avec elle. Elle ne viendra pas, il en est sûr, il a été en dessous de tout. Elle va lui rire au nez. Jamais, il n’aurait du faire ce qu’il a fait. Tant pis, il est trop tard, rien à regretter, ce qui est fait est fait.
Elle s’est endormie devant sa télé, elle n’a pas pensé, elle dort du sommeil des justes.
Lui y repense, il s’est connecté comme tous les soirs ; il la cherche, elle n’est pas là, son écran demeurera silencieux, elle le boude, elle lui en veut, elle a raison de le faire, se dit-il.
Elle se réveille tôt ce dimanche, remise de toutes ces émotions, sa première pensée va vers lui, elle repense à cette rencontre, elle a été d’une piètre performance, lui aussi, sans brillance, ni éclat. Elle revoit ses yeux, ses mains, c’est drôle elle avait occulté tout cela quand ils étaient face à face.
C’est décidé, il lui plaît ce Monsieur aux habitudes étranges, au regard amusé, à l’éloquence muette.
Elle passe en hâte sous la douche, avale le café brûlant, s’habille et sort. Elle connaît ses habitudes par cœur, elle sait qu’il se réveille tard le dimanche.
Son cœur bat la chamade, elle est folle d’aller chez ce type, mais elle ne reviendra pas en arrière... Café/croissants, cela fait un moment qu’elle lui promet d’arriver un matin par surprise chez lui, comme si elle avait deviné son adresse. Il n’habite pas loin, ça elle le savait.
Elle y est... il est encore temps de faire machine arrière, mais elle n’est pas de ce genre de filles ; elle y va reprenant contenance, dans le miroir de l’ascenseur, elle croise son propre reflet, ça va elle n’a pas l’air paniqué.
Elle glisse la clef dans la serrure, appuie sur la poignée, la porte s’ouvre... elle retient son souffle, pas un seul bruit dans l’appartement. Elle pose les croissants sur la table et se dirige vers ce qui doit être la chambre, elle s’approche de lui sur la pointe des pieds... elle le regarde en silence, il dort, elle ne veut pas le réveiller, elle se penche doucement sur lui et l’embrasse au coin des lèvres. Il ouvre les yeux et lui sourit, il est heureux.
Elle ne sait pas comment il est, ils ne se sont parlés que par écrans interposés, mais elle ne s’en inquiète pas. La voix lui dit qu’il veut la voir, la rencontrer, lui parler « pour de vrai ». Elle ne sait pas comment elle a accepté, elle a reposé le combiné, il est trop tard pour reculer. Ils doivent se voir demain en début de soirée pour aller prendre un verre comme il l’a suggéré. Au moins, cela ne durera pas longtemps.
Cette nuit, elle ne s’endort que très tard, elle est fébrile, impatiente, excitée, anxieuse. Ils se sont dit beaucoup de choses, peut-être même beaucoup trop de choses à bien y réfléchir...
Que va-t-elle porter ? ? Horreur, choix fatidique ! Elle sait que tout ce qu’elle fera sera disséqué, interprété, analysé , elle le sait, elle le connaît, il est comme elle.
Elle choisit un haut noir ajouré et un pantalon gris souris. Elle qui ne porte que des strings veut mettre une culotte, elle en choisit une très sage mais très vite elle l’enlève, ça sera un string comme d’habitude et tant pis s’il se méprend sur ses intentions.
Trouvant que cela manque de couleur, elle embarque l’écharpe abricot offerte par le dernier en date.
Elle sort très en retard comme toujours, voit son reflet dans une vitre, décidément cette écharpe fait vraiment mémé, elle la tasse en toute hâte dans son sac.
Elle rentre dans le café où il lui a donné rendez-vous. Elle ne sait pas à quoi il ressemble, mais dès son entrée, un seul regard s’est porté sur elle ; c’est lui, elle en est sûre. A la quantité de cendres qu’il y a dans son cendrier, elle devine qu’il a du arriver très en avance et qu’elle, est très en retard. Ils se saluent comme de vieux amis mais elle est troublée, elle bredouille quelques mots d’excuse inintelligibles. Mon dieu, où est passée son éloquence, cet art du verbe qu’elle excelle avec lui ! Elle se sent toute petite, insignifiante devant cet homme qui la regarde d’un air amusé.
Il a l’air détendu, rompu à ce genre de rencontres, peut-être même un peu blasé, pense-t-elle, il est dans son élément, dans son bain...
Soudain tendue, blessée dans son orgueil par tant d’aisance, elle déclare qu’il est temps pour elle de partir, prétextant l’achat d’un malheureux « dictionnaire du langage amoureux ». Elle est désolée pour elle-même, elle n’a rien trouvé de mieux, où a-t-elle trouvé ça? ... l’achat d’un dictionnaire amoureux... tu es pitoyable, ma grande, se dit-elle.
Il la regarde sans rien dire, il sait qu’elle ment, elle ment mal ; mais tant pis, cette fois il fera semblant d’y croire.
Il veut bien y croire car elle lui plait, il la trouve très sûre d’elle, contradictoire telle qu’il la retrouve sur son écran, il est charmé par le pétillement de ses yeux, par sa volubilité désordonnée et par la flamme qu’elle met dans ses mots... rien à voir avec celles qu’il a déjà rencontrées.
Il lui tend un petit paquet et lui demande de ne l’ouvrir qu’une fois chez elle.
Dedans, il a mis une clef et son adresse, il l’a préparé dans l’après-midi, et n’a cessé de penser, pendant qu’elle lui parlait, au moment où il lui donnerait cette clef qui veut dire beaucoup. Pour lui, elle signifie vous me plaisez, je suis séduit, je m’en remets à vous, vous m’intimidez, je n’ose vous demander de venir me voir, j’ai peur de votre refus, prenez cette clef et soyez maître de mon destin.
Elle rentre chez elle, elle a fui, elle est lâche. Quelle idiote ! pense-t-elle.
Elle a faim, terriblement faim, elle est épuisée par l’émotion et par le jeûne subi de cette journée. Ce soir ce sera « Couscous » pris chez le traiteur au coin de la rue.
Elle ouvre sa porte et soudain l’effervescence retombe. Son premier réflexe est de se diriger vers son bureau et de reconnecter son PC, geste mille fois répété, source de ce qu’elle considère déjà comme une désastreuse rencontre.
Elle repense au paquet tendu, cherche dans son sac le mystérieux cadeau, aiguille perdue dans une meule de foin parmi l’écharpe, les kleenex, les trois stylos, le téléphone, l’agenda, le baume à lèvres, le miroir de sac et le portefeuille.
Elle ouvre le paquet et découvre une clef et une adresse. Son adresse à lui ! la sienne ! Elle regarde stupéfaite par la découverte et interloquée quant au sens qu’elle doit donner à tout ça.
Ne sachant que penser, elle repose l’étrange cadeau et va dîner. Elle y pensera plus tard.
Il rentre chez lui, il a l’estomac noué, il fond pour elle... Il s’en veut d’avoir si peu parlé, d’avoir été réservé, froid. Il aurait dû la retenir intelligemment, sans la brusquer, il lui aurait alors parlé comme il le fait habituellement avec elle. Elle ne viendra pas, il en est sûr, il a été en dessous de tout. Elle va lui rire au nez. Jamais, il n’aurait du faire ce qu’il a fait. Tant pis, il est trop tard, rien à regretter, ce qui est fait est fait.
Elle s’est endormie devant sa télé, elle n’a pas pensé, elle dort du sommeil des justes.
Lui y repense, il s’est connecté comme tous les soirs ; il la cherche, elle n’est pas là, son écran demeurera silencieux, elle le boude, elle lui en veut, elle a raison de le faire, se dit-il.
Elle se réveille tôt ce dimanche, remise de toutes ces émotions, sa première pensée va vers lui, elle repense à cette rencontre, elle a été d’une piètre performance, lui aussi, sans brillance, ni éclat. Elle revoit ses yeux, ses mains, c’est drôle elle avait occulté tout cela quand ils étaient face à face.
C’est décidé, il lui plaît ce Monsieur aux habitudes étranges, au regard amusé, à l’éloquence muette.
Elle passe en hâte sous la douche, avale le café brûlant, s’habille et sort. Elle connaît ses habitudes par cœur, elle sait qu’il se réveille tard le dimanche.
Son cœur bat la chamade, elle est folle d’aller chez ce type, mais elle ne reviendra pas en arrière... Café/croissants, cela fait un moment qu’elle lui promet d’arriver un matin par surprise chez lui, comme si elle avait deviné son adresse. Il n’habite pas loin, ça elle le savait.
Elle y est... il est encore temps de faire machine arrière, mais elle n’est pas de ce genre de filles ; elle y va reprenant contenance, dans le miroir de l’ascenseur, elle croise son propre reflet, ça va elle n’a pas l’air paniqué.
Elle glisse la clef dans la serrure, appuie sur la poignée, la porte s’ouvre... elle retient son souffle, pas un seul bruit dans l’appartement. Elle pose les croissants sur la table et se dirige vers ce qui doit être la chambre, elle s’approche de lui sur la pointe des pieds... elle le regarde en silence, il dort, elle ne veut pas le réveiller, elle se penche doucement sur lui et l’embrasse au coin des lèvres. Il ouvre les yeux et lui sourit, il est heureux.
Mar 01 Juin 2004, 17:30 par
personnel.et.confidentiel sur Amour internet
Moment d'infinité
Appuyé contre un mur, légèrement en retrait dans l’ombre d’une porte, je vous ai vu marcher dans votre jupe étroite cet après midi. Vos hanches se balançaient de gauche à droite donnant à votre démarche le rythme d’une danse. J’ai vu courir mes mains le long de vos jambes interminables affinées par de fines chaussures noires à hauts talons. J’ai senti dans le vent les effluves suaves de votre parfum, mélange de votre odeur, d’épices, de sucre et de fleurs. Un instant j’ai vu ma bouche parcourir votre cou, découvrir votre douce épaule pour mourir tendrement sous votre oreille. Puis j’ai vu vos seins bouger nonchalamment sous votre chemisier, j’ai aperçu leur rondeur rassurante et deviné leur douceur. J’ai vu mes doigts glisser entre ces monts, les contourner tous en les effleurant, pour finalement les saisir à pleine paume. J’ai croisé vos yeux, profonds, à la fois fiers et mystérieux, à la fois oui à la fois non. J’ai vu ma bouche pincer vos lèvres et ma langue chercher la votre. J’ai désiré vos reins, j’aurai aimé m’y reposer, j’aurais aimé vous caresser, glisser mes mains fermes et douces sous votre jupe étroite et faire briller vos lèvres comme vous avez fait briller mon coeur. Madame je vous ai vu marcher dans votre jupe étroite cet après midi, je vous ai désiré, je crois qu’un instant je vous ai aimé.
Mar 18 Mai 2004, 16:09 par
MiAngeMiDemon sur La séduction
L'enveloppeur ....
L’enveloppeur rouge et parfumé …
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par
Imaginative sur Un monde parfait
Calins
Qu’il est doux de poser ma tête au creux de ton épaule.
Qu’il est doux de te serrer bien fort contre mon coeur.
Qu’il est doux de goûter tes lèvres qui s’offrent à mes lèvres,
Qu’il est doux de respirer ton souffle, de respirer ton être,
Qu’il est doux de caresser ton corps, ta chair, tes formes
Lentement, lentement,
Et sentir ce désir qui brûle en toi... et moi...
Et tes mains qui me cherchent, et ta bouche contre ma bouche,
Et tes yeux qui me cherchent... Et mes yeux qui te cherchent
Comme pour partir pour un mystérieux voyage
Sur une mer infinie qui s’appellerait tendresse,
Sans cri, sans fureur, dans un calme bonheur,
Comme dans un rêve, un rêve qui ne finirait pas...
Viens ! Viens un instant ! Viens une minute,
Viens faire un câlin...
Tout s’efface, tout s’oublie...
Un moment d’éternité.
Qu’il est doux de te serrer bien fort contre mon coeur.
Qu’il est doux de goûter tes lèvres qui s’offrent à mes lèvres,
Qu’il est doux de respirer ton souffle, de respirer ton être,
Qu’il est doux de caresser ton corps, ta chair, tes formes
Lentement, lentement,
Et sentir ce désir qui brûle en toi... et moi...
Et tes mains qui me cherchent, et ta bouche contre ma bouche,
Et tes yeux qui me cherchent... Et mes yeux qui te cherchent
Comme pour partir pour un mystérieux voyage
Sur une mer infinie qui s’appellerait tendresse,
Sans cri, sans fureur, dans un calme bonheur,
Comme dans un rêve, un rêve qui ne finirait pas...
Viens ! Viens un instant ! Viens une minute,
Viens faire un câlin...
Tout s’efface, tout s’oublie...
Un moment d’éternité.
Mar 20 Avril 2004, 08:07 par
Mout sur L'amour en vrac
Ecrire sur mystérieux
La vie est un long fleuve tranquille, Fleurs apprivoisées, Un bouquet de roses blanches, Les yeux de mes phantasmes..(2), Le pays des larmes, Etas d'âme ( 5 ), Donner le temps à l'amour, Aimons toujours ! Aimons encore !, En amour..., L'Ecriture, La vamp, Elle et lui, Moment d'infinité, L'enveloppeur ...., Calins,Il y a 19 textes utilisant le mot mystérieux. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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