Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur mousse
Îles vierges
Îles vierges de mon imaginaire
J’entends une langue inconnue
Elle descend des collines du rêve
Vers cette terre douce et tempérée
Beauté étrange des plaines nues
Remous des eaux sauvages
ciel rose alangui
Envahi à cette heure des caresses du vent
Nuit grenade
Violence qui trace le sillon
Tout au fond de la chair
Toi seul connaît l’Empire
Qui se cache sous la mousse
Toi seul en a la clé
Brave les impuissances
Et pénètre vainqueur
Dans la cour des miracles...
Sarah
J’entends une langue inconnue
Elle descend des collines du rêve
Vers cette terre douce et tempérée
Beauté étrange des plaines nues
Remous des eaux sauvages
ciel rose alangui
Envahi à cette heure des caresses du vent
Nuit grenade
Violence qui trace le sillon
Tout au fond de la chair
Toi seul connaît l’Empire
Qui se cache sous la mousse
Toi seul en a la clé
Brave les impuissances
Et pénètre vainqueur
Dans la cour des miracles...
Sarah
Mer 11 Avril 2012, 20:39 par
Sarah1 sur L'amour en vrac
Quand une femme se fait chatte
Je me lave du bout des doigts
Une vraie toilette de chat
J’ai juste enlevé le bas
Et te voilà déjà en émoi
Je garde un petit haut
Car trop ne faut dévoiler
Sinon où serait le plaisir
Que tu prendrais à enlever
Pour le reste découvrir....
Je suis émoustillée, mon corps dénudé
Te rend, de désir, tout excité
Partager ce moment d’intimité
Est un rêve que j’ai souvent fait
J’ai fait couler doucement un bain
Le filet d’eau glisse sur mes seins
Toi qui remontes jusqu’à mes reins
Un massage vraiment divin
Des bulles de savon éclatent en mousse
Et toi tout heureux qui rit aux éclats
Des bulles de champagne se trémoussent
Parmi les galets aux senteurs de chocolat
Tu te régales de mon corps, me donnes envie
Tes douces caresses me mettent en appétit
De finir ce petit jeu amoureux dans un lit
Être à jamais ta petite chatte pour la vie
Une vraie toilette de chat
J’ai juste enlevé le bas
Et te voilà déjà en émoi
Je garde un petit haut
Car trop ne faut dévoiler
Sinon où serait le plaisir
Que tu prendrais à enlever
Pour le reste découvrir....
Je suis émoustillée, mon corps dénudé
Te rend, de désir, tout excité
Partager ce moment d’intimité
Est un rêve que j’ai souvent fait
J’ai fait couler doucement un bain
Le filet d’eau glisse sur mes seins
Toi qui remontes jusqu’à mes reins
Un massage vraiment divin
Des bulles de savon éclatent en mousse
Et toi tout heureux qui rit aux éclats
Des bulles de champagne se trémoussent
Parmi les galets aux senteurs de chocolat
Tu te régales de mon corps, me donnes envie
Tes douces caresses me mettent en appétit
De finir ce petit jeu amoureux dans un lit
Être à jamais ta petite chatte pour la vie
Lun 15 Août 2011, 19:29 par
caressedesyeux sur Mille choses
Une femme ,un homme
Il venait du sud,elle du nord. Ils s’étaient donnés rendez-vous ,à une terrasse fleuries, où les chèvrefeuilles embaumaient, le quartier...Un fameux "gouter" les attendaient. De part sa notoriété, cette pâtisserie valait les autres, mais il y avait de délicieux chocolats chauds, dont ils se gardaient bien de la divulguer la recette. Une touche de cannelle, aux puissants arôme d’un chocolat brésilien, et de merveilleuses mignardises accompagnaient ce breuvage si onctueux. Ils allaient enfin se voir, pour la première fois.
Leur yeux pétillants, leurs sourires, comme si ils se connaissaient depuis toujours...
A se demander lequel allait commencer la conversation, car troublés, ils l’étaient. Elle rougissait, et lui n’osait pas trop la regarder de face. Elle le trouva "captivant" par sa gentillesse, son humour et son bel esprit. Il la trouva charmante, pleine d’esprit, belle, avec cette fragilité qui le bouleversa. Un petit grain de folie vivifiant le charmait. Il aimait aussi ces mimiques et remarquait ses rides d’expression, ses taches de rousseur, et surtout son grain de beauté au coin de sa lèvre. Elle avait souligné ses paupières d’un trait, et mit sur sa bouche un gloss. Elle portait quelque chose de " frais". Il devinait, qu’elle avait bon goût par sa façon de s’habiller et de se mouvoir...
La confiance s’installa tout naturellement. Il y avait de belles choses qui commençaient à germer dans son esprit. Quant à elle, elle imaginait les mêmes choses. C’était une puissante attirance, et leurs corps étaient à fleur de peau...
Il lui proposa une ballade, en lui demandant sa main, ce qu’elle accepta. Puis il osa caresser avec son pouce, son poignet, mais elle ne disait rien, et pour lui, c"était un signe révélateur. Elle aimait cela et l’encourageait à continuer. Ils arrivèrent devant un beau bâtiment, un hôtel très réputé. Ils se regardèrent en ayant la même idée, et la même soif intense qui les poussaient vers l’entrée....
Ils explorèrent, avec une frénésie inhabituelle, les lieux, et décidèrent finalement de prendre un bain.
Pudiques, et respectueux, malgré tout il lui permit de monter la première ,en mettant une main sur ses yeux.
Elle entra dans cette mousse onctueuse, puis a son tour; il y "pénétra"...
Leurs corps s’approchèrent, et il commença, avec sa main, à lui prodiguer de douces caresses, tout en la lavant.
Elle commença a gémir. Il descendit dans le trésor de sa moiteur, en "titillant son pistil rose, et gonflée.
Il haletait si fort, que son ardeur se fit sentir. Elle osa y mettre sa main, et l’entourant avec délicatesse, elle commença des va et vient...
Puis il la prit soudainement dans ses bras, et l’emmena sur le lit. Elle décida de prendre l’initiative, d’un sourire coquin, et très sure d’elle. Un foulard attaché autour de ses yeux, puis improvisant, elle trouva quelque chose qui servirait d’un doux lien à attacher ses poignets, afin qu’il soit dans l’incapacité de faire quoi que ce soit.
Il commença à aimer ce petit jeu, très doux, très subtil de part ses effleurages de baisers sur tout son corps,
et sentir sa langue chaude, s’insérer dans les moindres recoins. Elle joua très longtemps, en prenant bien soin de ne rien oublier. En le "mordant", léchant, caressant.... la jouissance n’était pas loin.
Puis elle "s"empala" dessus, et ondula de ses belles hanches dans des mouvements tantôt lents, tantôt rapides...!e déferlement d’un puissant raz de marée les secoua tout les deux, et leurs corps se lâchèrent subitement...
Elle avait encore cette fièvre. L’embrasser encore et encore et il était bouleversé de voir ce "petit" bout de femme avec cette fièvre de tendresse et d’affection, à son égard. Ce besoin intense, que cela ne se termine pas.
Mais ils savaient qu’ils en passeraient fatalement par là...La séparation fut-elle douloureuse pour elle comme pour lui, même si ils n’en parlaient pas? Un dernier regard chargé d’amour, un baiser torride, et elle disparut .
Leur yeux pétillants, leurs sourires, comme si ils se connaissaient depuis toujours...
A se demander lequel allait commencer la conversation, car troublés, ils l’étaient. Elle rougissait, et lui n’osait pas trop la regarder de face. Elle le trouva "captivant" par sa gentillesse, son humour et son bel esprit. Il la trouva charmante, pleine d’esprit, belle, avec cette fragilité qui le bouleversa. Un petit grain de folie vivifiant le charmait. Il aimait aussi ces mimiques et remarquait ses rides d’expression, ses taches de rousseur, et surtout son grain de beauté au coin de sa lèvre. Elle avait souligné ses paupières d’un trait, et mit sur sa bouche un gloss. Elle portait quelque chose de " frais". Il devinait, qu’elle avait bon goût par sa façon de s’habiller et de se mouvoir...
La confiance s’installa tout naturellement. Il y avait de belles choses qui commençaient à germer dans son esprit. Quant à elle, elle imaginait les mêmes choses. C’était une puissante attirance, et leurs corps étaient à fleur de peau...
Il lui proposa une ballade, en lui demandant sa main, ce qu’elle accepta. Puis il osa caresser avec son pouce, son poignet, mais elle ne disait rien, et pour lui, c"était un signe révélateur. Elle aimait cela et l’encourageait à continuer. Ils arrivèrent devant un beau bâtiment, un hôtel très réputé. Ils se regardèrent en ayant la même idée, et la même soif intense qui les poussaient vers l’entrée....
Ils explorèrent, avec une frénésie inhabituelle, les lieux, et décidèrent finalement de prendre un bain.
Pudiques, et respectueux, malgré tout il lui permit de monter la première ,en mettant une main sur ses yeux.
Elle entra dans cette mousse onctueuse, puis a son tour; il y "pénétra"...
Leurs corps s’approchèrent, et il commença, avec sa main, à lui prodiguer de douces caresses, tout en la lavant.
Elle commença a gémir. Il descendit dans le trésor de sa moiteur, en "titillant son pistil rose, et gonflée.
Il haletait si fort, que son ardeur se fit sentir. Elle osa y mettre sa main, et l’entourant avec délicatesse, elle commença des va et vient...
Puis il la prit soudainement dans ses bras, et l’emmena sur le lit. Elle décida de prendre l’initiative, d’un sourire coquin, et très sure d’elle. Un foulard attaché autour de ses yeux, puis improvisant, elle trouva quelque chose qui servirait d’un doux lien à attacher ses poignets, afin qu’il soit dans l’incapacité de faire quoi que ce soit.
Il commença à aimer ce petit jeu, très doux, très subtil de part ses effleurages de baisers sur tout son corps,
et sentir sa langue chaude, s’insérer dans les moindres recoins. Elle joua très longtemps, en prenant bien soin de ne rien oublier. En le "mordant", léchant, caressant.... la jouissance n’était pas loin.
Puis elle "s"empala" dessus, et ondula de ses belles hanches dans des mouvements tantôt lents, tantôt rapides...!e déferlement d’un puissant raz de marée les secoua tout les deux, et leurs corps se lâchèrent subitement...
Elle avait encore cette fièvre. L’embrasser encore et encore et il était bouleversé de voir ce "petit" bout de femme avec cette fièvre de tendresse et d’affection, à son égard. Ce besoin intense, que cela ne se termine pas.
Mais ils savaient qu’ils en passeraient fatalement par là...La séparation fut-elle douloureuse pour elle comme pour lui, même si ils n’en parlaient pas? Un dernier regard chargé d’amour, un baiser torride, et elle disparut .
Mer 16 Fév 2011, 20:15 par
caressedesyeux sur Histoires d'amour
Seulement un reve
Les tilleuls étaient en fleur, et dégageaient un parfum qui venaient me chatouiller le nez.
J’étais adossé à un tronc et je lisais bien tranquillement.
Tout autour de moi s’agitaient discrètement de petits écureuils, pas si sauvages que cela, qui s’approchaient de moi en espérant trouver une gourmandise dont ils raffolaient tant.
je fouillais dans mes poches et trouvais une pâte de fruit,
puis dans l’autre un morceau de pain rassis.
Je coupais cette sucrerie en petits morceaux , que je lançais devant moi.
En espérant les voir plus près.
Mais les rongeurs restaient méfiants.
Finalement des oiseaux vinrent picorer ce divin festin, quant au pain, quoique un peu dur, je le mangeais puis m’assoupissais.
Et je me mis à rêver...
Une femme , son panier à la main semblait heureuse assise à cote de moi.
Une femme au charme fou, un beau sourire, une aisance naturelle
Une impression de nous connaitre depuis des années.
Elle me proposa de partager son repas.
Et c’était avec grand plaisir que j’acceptais .
J’avais si faim.
Une salade composée, terrine de poisson, mousse au chocolat, et même un thermos de thé à la menthe.
Un moment qui passa beaucoup trop vite.
Elle s’approcha subitement de ma bouche...
Un pur moment de délice, bien meilleur que ma faim.
Une faim animale, et instinctivement, je l’a prenais dans mes bras.
Et lui donnais un baiser.
Un baiser mouillé, mais beaucoup trop mouillé.
Mouillé, je me réveillais, et une pluie torrentielle s’abattait soudainement.
Ce n’était qu’un rêve finalement , un merveilleux rêve qui me laissa pensif.
caressedesyeux
J’étais adossé à un tronc et je lisais bien tranquillement.
Tout autour de moi s’agitaient discrètement de petits écureuils, pas si sauvages que cela, qui s’approchaient de moi en espérant trouver une gourmandise dont ils raffolaient tant.
je fouillais dans mes poches et trouvais une pâte de fruit,
puis dans l’autre un morceau de pain rassis.
Je coupais cette sucrerie en petits morceaux , que je lançais devant moi.
En espérant les voir plus près.
Mais les rongeurs restaient méfiants.
Finalement des oiseaux vinrent picorer ce divin festin, quant au pain, quoique un peu dur, je le mangeais puis m’assoupissais.
Et je me mis à rêver...
Une femme , son panier à la main semblait heureuse assise à cote de moi.
Une femme au charme fou, un beau sourire, une aisance naturelle
Une impression de nous connaitre depuis des années.
Elle me proposa de partager son repas.
Et c’était avec grand plaisir que j’acceptais .
J’avais si faim.
Une salade composée, terrine de poisson, mousse au chocolat, et même un thermos de thé à la menthe.
Un moment qui passa beaucoup trop vite.
Elle s’approcha subitement de ma bouche...
Un pur moment de délice, bien meilleur que ma faim.
Une faim animale, et instinctivement, je l’a prenais dans mes bras.
Et lui donnais un baiser.
Un baiser mouillé, mais beaucoup trop mouillé.
Mouillé, je me réveillais, et une pluie torrentielle s’abattait soudainement.
Ce n’était qu’un rêve finalement , un merveilleux rêve qui me laissa pensif.
caressedesyeux
Jeu 27 Jan 2011, 16:00 par
caressedesyeux sur Mille choses
Prendre le temps
Le temps pour moi de penser à moi
Au moins une fois.
Je ferme la porte, et je n’entends plus rien.
Seulement le couinement des robinets que j’ouvre
Et l’eau qui s’écoule en un filet
Je jette des sels de bain d’odeur lactée,
J’en respire longuement les effluves dont la vapeur mélangée se forme et me taquine le nez.
Sa mousse onctueuse crépite et m’attire.........
Délicatement je pose un doigt de pied
Et m’y laisse submerger complètement.
Mon corps apprécie cette chaleur
Qui m’entoure dans un cocon de bien-être.
Je pose la tête sur le rebords ,
Et je laisse mon esprit vagabonder......................
Tout en fermant les yeux.
CARESSEDESYEUX
Jeu 01 Avril 2010, 13:37 par
caressedesyeux sur Mille choses
Une brune dans son bain
Elle déroule délicatement avec ses mains,
Ses bas de soie noirs et résilles,
Sa guêpière, et ses porte-jarretelles
Et les poses délicatement sur une chaise.
Dénoue ses cheveux, si longs et si soyeux.
Se fait couler un bain
Aux senteurs de rose.
Elle entre dans son bain ,
Nue, telle une nymphe aux courbes généreuses.
dans cette mousse "onctueuse!
Elle pose sa tête, sur le rebord de la baignoire,
La bouche légèrement entrouverte,
elle est prête
Et se dit:" qui viendra me rejoindre" et me frotter le dos
caressedesyeux
Dim 21 Mars 2010, 15:44 par
caressedesyeux sur Mille choses
Qui suis-je donc ?
Mais qui suis-je donc, moi que tu as invité ce soir pour si un délicieux rendez-vous?
Tu étais tendue, stressée par ta journée de travail, et tu as voulu que je te délasse…Je t’ai entourée, je t’ai enveloppée de douceur. J’ai caressé tes jambes, tes longues jambes fatiguées. Tu as commencé tout doucement à te détendre un peu.
Alors je me suis enhardi : avec une infinie douceur, je me suis laissé glisser sur tes cuisses, j’ai caressé le galbe de tes fesses…
Mais qui suis-je donc, pour que tu t’abandonnes ainsi à moi, pour que tu me confies tous tes désirs ?
Je n’ai plus hésité un instant : La chaleur de ton ventre, la courbe de tes seins, la douceur de ton intimité n’ont maintenant plus de secret pour moi. Tu t’es abandonnée totalement, renversant ta tête en arrière et fermant tes yeux. Tu m’as laissé t’entourer de mon infinie tendresse, tu étais maintenant parfaitement délassée. Tu as voulu prolonger ce moment, immobile, silencieuse, savourant maintenant cette sérénité revenue. J’ai partagé avec toi tes pensées, j’ai écouté tes confidences. Tu sais qu’elles resteront un secret entre nous…
Mais qui suis-je donc,
pour mériter le don de ton corps sublime,
pour partager avec toi des moments si intimes ?
Et puis, l’heure de se séparer est finalement venue : j’ai lu sur ton visage que ce moment n’avait pas assez duré. Mais je sais que, dès que tu en ressentiras l’envie, tu m’inviteras à nouveau. Je sais que la nuit qui va venir maintenant, même si elle nous sépare, va être belle pour toi, débarrassée pour un soir de tes soucis, de ta fatigue, de ta tension. Et je sais que je serai là, pour renouveler cette communion de tendresse.
Je serai toujours là pour toi, à chaque fois que tu me désireras…
Je suis… Je suis… Je suis la mousse de ton bain
Tu étais tendue, stressée par ta journée de travail, et tu as voulu que je te délasse…Je t’ai entourée, je t’ai enveloppée de douceur. J’ai caressé tes jambes, tes longues jambes fatiguées. Tu as commencé tout doucement à te détendre un peu.
Alors je me suis enhardi : avec une infinie douceur, je me suis laissé glisser sur tes cuisses, j’ai caressé le galbe de tes fesses…
Mais qui suis-je donc, pour que tu t’abandonnes ainsi à moi, pour que tu me confies tous tes désirs ?
Je n’ai plus hésité un instant : La chaleur de ton ventre, la courbe de tes seins, la douceur de ton intimité n’ont maintenant plus de secret pour moi. Tu t’es abandonnée totalement, renversant ta tête en arrière et fermant tes yeux. Tu m’as laissé t’entourer de mon infinie tendresse, tu étais maintenant parfaitement délassée. Tu as voulu prolonger ce moment, immobile, silencieuse, savourant maintenant cette sérénité revenue. J’ai partagé avec toi tes pensées, j’ai écouté tes confidences. Tu sais qu’elles resteront un secret entre nous…
Mais qui suis-je donc,
pour mériter le don de ton corps sublime,
pour partager avec toi des moments si intimes ?
Et puis, l’heure de se séparer est finalement venue : j’ai lu sur ton visage que ce moment n’avait pas assez duré. Mais je sais que, dès que tu en ressentiras l’envie, tu m’inviteras à nouveau. Je sais que la nuit qui va venir maintenant, même si elle nous sépare, va être belle pour toi, débarrassée pour un soir de tes soucis, de ta fatigue, de ta tension. Et je sais que je serai là, pour renouveler cette communion de tendresse.
Je serai toujours là pour toi, à chaque fois que tu me désireras…
Je suis… Je suis… Je suis la mousse de ton bain
Sam 20 Mars 2010, 11:06 par
piertiteuf sur L'amour en vrac
Une toilette
Une toilette de "chat"
J’ai juste enlevé le bas!
Gardé juste un petit haut
Que tu prendras plaisir à enlever...
Partager avec toi ce moment d’intimité
J’ai fait couler un bain
Un filet d’eau sur mes seins
Un massage divin
Tu remontes jusqu’à mes reins...
Des bulles de mousse se trémoussent
Des bulles de champagne éclatent...
Des galets aux senteurs de chocolat
Attisent nos appétits
Et nous donnent envie.
CARESSEDESYEUX
J’ai juste enlevé le bas!
Gardé juste un petit haut
Que tu prendras plaisir à enlever...
Partager avec toi ce moment d’intimité
J’ai fait couler un bain
Un filet d’eau sur mes seins
Un massage divin
Tu remontes jusqu’à mes reins...
Des bulles de mousse se trémoussent
Des bulles de champagne éclatent...
Des galets aux senteurs de chocolat
Attisent nos appétits
Et nous donnent envie.
CARESSEDESYEUX
Sam 06 Mars 2010, 10:58 par
caressedesyeux sur Mille choses
Anniversaire
Avec l’imprévisibilité des vagues, le vent chaud d’un nouvel été courbait inlassablement ces champs d’herbe. Le souffle du temps délavait le vert foncé de ces étendues pour les peindre d’un vert clair. La danse naturelle des brins mêlés au son continu du feuillage rendait les arbres, alentour, immobiles, comme les témoins du changement des années. La lumière inlassable de cette journée virevoltait rapidement entre les passages d’ombre laissés par les feuilles de ces géants presque intemporels, aux corps durs et rugueux, recouverts par endroits d’une douce mousse, d’un vert foncé et parfois grisâtre, celui des aléas de la nature. Ses yeux battaient au rythme irrégulier des lances du soleil. Cela le fatiguait presque malgré la chaleur agréable qui tanne la peau du visage et marque de façon indélébile du cycle vertigineux des âges. Dans cette légère cadence azurée, il apercevait, par intermittences, la folle cabriole des nuages qui ne cessaient de se former et de se déchirer avec le papillonnement quasi ostentatoire de la jeunesse.
Comme pour cueillir un souvenir, il s’était promis de s’arrêter un instant dans cette campagne verdoyante ou dans le clair-obscur des sous-bois. Dans l’ocre des clairières dormaient intactes les couleurs de son passé. D’autres allaient l’attendre, aujourd’hui, pour se consacrer au rituel du passage. Mais il était là, seul, pour se laisser perdre par les dates inscrites, avec ou sans son consentement, sur la mosaïque de sa mémoire.
Il marcha jusqu’à l’orée d’une échappée silencieuse où chacun semblait présent et cela, malgré l’étendue des différences et des origines qui les marquaient : leurs branches s’entrecroisaient par endroit. Et ce mélange, passant du brun crème, pâle, au brun fauve, formait une continuité de liens qui l’entouraient maintenant.
Dans ce calme, il se souvint des gens qui l’avaient accompagné, qu’il avait rencontrés. Certains lui étaient encore proches, d’autres étaient restés très vivaces dans son esprit. A ses pieds, des grappes de fleurs avaient poussé çà et là avec l’insouciance des jours. Certaines capucines illuminaient de leur rouge, très légèrement orangé, la brise dont le souffle calmait, par endroits, comme un repos accordé à l’existence périssable de ces pétales de passion, les ardeurs insupportables du soleil : ce soleil qu’il avait toujours adoré pour son éternel éclat, mais aussi redouté de par sa tendance imprédictible à brûler, en fonçant et mêlant de rouge, ses pensées les plus intimes.
Il sentit le bout de ses doigts écraser, tout en le roulant, un brin de lavande, parme, dans le fond de sa poche, pour en extraire cette odeur si familière à sa vie, à ses souvenirs. Comme une clef des champs. Il porta à son nez l’essence de ce brin d’habitude et mêla ce bleu lavande à l’odeur vivace des plantes qui lui ouvrirent, alors, au contact de ces fleurs bleues séchées et toujours odorantes, le verger de ses émotions rubescentes passées.
Au milieu de ces arbres fruitiers, il se souvint de l’anniversaire de ses trente ans ; de l’énergie que la préparation de ce passage lui avait demandée. Avec la lenteur du temps, les pigments oubliés de la lumière revinrent doucement re-colorer le tableau de cette soirée. La nuit avait tapissé la terrasse de son ombre chatoyante, et, très rapidement, les bulles de champagne avaient illuminé les visages de ses invités. Dans cette accolade d’arbres fruitiers, les fruits offraient leurs plus belles robes comme un appel à être cueillis, goûtés et à laisser le souvenir d’une douce bouchée sucrée. A terre, dans une vague d’herbes, un fruit aux reflets pêche, déjà bien mûr, se présenta avec les dernières lueurs de sa peau satinée ; alors, comme lorsque l’on perçoit un souvenir éloigné dans sa mémoire vagabonde, avant qu’il ne s’échappe et ne disparaisse dans la pénombre d’un autrefois, l’homme le ramassa et savoura timidement les premières saveurs d’une réminiscence. Puis, en un instant, un fou bruissement de lumière en éclaira les teintes cachées : des phrases prononcées résonnèrent dans cet émoi inattendu. Son père avait parlé de lui, lui avait parlé, il avait réussi à rendre le tangible inutile ; le matériel s’était recouvert d’une obscurité impénétrable comme pour survivre à cette éclipse éblouissante, à ces paroles d’un père à son fils.
Maintenant qu’il avait soixante ans, il se souvenait, il était venu pour se souvenir, il repensait à la bienveillance de ces paroles immortelles. A travers les yeux de son père, elles avaient retracé l’histoire de sa vie d’enfant et d’homme ; elles avaient clos mais aussi parlé de ce qui l’avait forgé, façonné, comme un socle posé pour soutenir le reste des années à venir. Le vent se leva, secoua les branches et lui rappela par sa force et son endurance, l’effet que celui-ci avait sur toutes ces pierres entassées, inégales, et maintenant déformées, et alignées en un muret qui ne resterait jamais le même mais supporterait solidement les frasques du temps : elles formaient un tout solidaire dont chacune avait construit l’équilibre de la suivante et ainsi en allait-il pour toutes les autres. Ces trente dernières années passées avaient été la suite incontestable des choix et non choix faits jusqu’à ses trente ans. Il avait déjà perçu, peu avant la trentaine, les effets de ses décisions antérieures et l’importance de celles qui suivirent. Sous ce chapeau tressé offert par sa mère, ce même jour, témoin rescapé du temps, il comprit pleinement l’intuition qu’il avait eu en réunissant ses amis et toute sa famille ; il s’était vu dans le regard des autres ce soir-là, il avait eu la pleine perception de son existence : l’instantané de son monde et de ses liens.
Il marchait avec hésitation et, après avoir enjambé un petit mur de roche et de plantes grimpantes recouvert par l’abandon de l’homme, délivré du temps, il s’enfonça dans un bocage dont le feuillage filtrait une lumière lointaine et attirante. Derrière lui s’évapora le parfum des souvenirs anciens en un léger nuage d’oubli qui ombra, pour en cacher l’entrée, le clos intime de ses pensées. Son allure reprit sa forme habituelle et les branches lézardées par la chaleur des journées craquèrent sous ses pas lourds d’une nostalgie passagère peu familière ; il était entouré d’arbres dont les longs et vieux branchages tenaient par la force, chaque année, de nouvelles feuilles, de nouvelles pousses vertes et fraîches, insouciantes du sommeil profond de l’hiver.
Dans un étonnement presque attendu, l’horizon se peignit d’un jaune blé, un champ sans limite gonflé par les rondeurs d’une colline bordée d’un chemin de terre sèche s’étirait lentement ; les bosquets s’allongeaient sous la houle de nuages cernés d’un bleu presque violacé par cette fin d’après-midi. Dans l’enchevêtrement des derniers jets de lumière, une silhouette à l’allure cadencée perçait le calme du paysage. Comme à la venue imprévisible d’une déesse, il s’assit sur une pierre aux arrêtes arrondies par la patience des observateurs et fixa sa venue allongée par les lignes fuyantes des peupliers, gardiens de ce sentier habillé d’herbes folles. Elle courrait de toute sa fraîche candeur et suait presque avec plaisir. Malgré son élan et sa concentration pour respirer, elle croisa dans le regard de cet homme âgé, la profondeur d’une décision lointaine, celle de ne pas attendre le trépas, mais de se préparer à vieillir. Sa vieillesse semblait belle, il semblait s’être préparé et construit de l’expérience nourrissante de la vie, au vu de ses doux yeux. Un instant, il crut voir sa course ralentir avec le flou d’un mirage mais seul, lors de son passage, resta le parfum mêlé de ses gouttes suaves et de sa peau chauffée par le soleil. Il se souvint avoir lui aussi couru pour sentir la pleine force vivante de son corps. Le galbe de ses jambes se confondit bientôt avec le dernier tumulte de la végétation, et, derrière elle, il emboîta le pas comme pour profiter de cette bourrasque impromptue qui l’aiderait à rejoindre ceux qui l’attendaient.
Pour ce soir, il savait que son frère - peut-être le plus beau présent que ses parents lui avaient offert, une personne qu’il sentirait à ses côtés toute sa vie, malgré les tempêtes de celle-ci - l’attendait avec sa famille et ses amis, pour honorer ce jour.
Comme pour cueillir un souvenir, il s’était promis de s’arrêter un instant dans cette campagne verdoyante ou dans le clair-obscur des sous-bois. Dans l’ocre des clairières dormaient intactes les couleurs de son passé. D’autres allaient l’attendre, aujourd’hui, pour se consacrer au rituel du passage. Mais il était là, seul, pour se laisser perdre par les dates inscrites, avec ou sans son consentement, sur la mosaïque de sa mémoire.
Il marcha jusqu’à l’orée d’une échappée silencieuse où chacun semblait présent et cela, malgré l’étendue des différences et des origines qui les marquaient : leurs branches s’entrecroisaient par endroit. Et ce mélange, passant du brun crème, pâle, au brun fauve, formait une continuité de liens qui l’entouraient maintenant.
Dans ce calme, il se souvint des gens qui l’avaient accompagné, qu’il avait rencontrés. Certains lui étaient encore proches, d’autres étaient restés très vivaces dans son esprit. A ses pieds, des grappes de fleurs avaient poussé çà et là avec l’insouciance des jours. Certaines capucines illuminaient de leur rouge, très légèrement orangé, la brise dont le souffle calmait, par endroits, comme un repos accordé à l’existence périssable de ces pétales de passion, les ardeurs insupportables du soleil : ce soleil qu’il avait toujours adoré pour son éternel éclat, mais aussi redouté de par sa tendance imprédictible à brûler, en fonçant et mêlant de rouge, ses pensées les plus intimes.
Il sentit le bout de ses doigts écraser, tout en le roulant, un brin de lavande, parme, dans le fond de sa poche, pour en extraire cette odeur si familière à sa vie, à ses souvenirs. Comme une clef des champs. Il porta à son nez l’essence de ce brin d’habitude et mêla ce bleu lavande à l’odeur vivace des plantes qui lui ouvrirent, alors, au contact de ces fleurs bleues séchées et toujours odorantes, le verger de ses émotions rubescentes passées.
Au milieu de ces arbres fruitiers, il se souvint de l’anniversaire de ses trente ans ; de l’énergie que la préparation de ce passage lui avait demandée. Avec la lenteur du temps, les pigments oubliés de la lumière revinrent doucement re-colorer le tableau de cette soirée. La nuit avait tapissé la terrasse de son ombre chatoyante, et, très rapidement, les bulles de champagne avaient illuminé les visages de ses invités. Dans cette accolade d’arbres fruitiers, les fruits offraient leurs plus belles robes comme un appel à être cueillis, goûtés et à laisser le souvenir d’une douce bouchée sucrée. A terre, dans une vague d’herbes, un fruit aux reflets pêche, déjà bien mûr, se présenta avec les dernières lueurs de sa peau satinée ; alors, comme lorsque l’on perçoit un souvenir éloigné dans sa mémoire vagabonde, avant qu’il ne s’échappe et ne disparaisse dans la pénombre d’un autrefois, l’homme le ramassa et savoura timidement les premières saveurs d’une réminiscence. Puis, en un instant, un fou bruissement de lumière en éclaira les teintes cachées : des phrases prononcées résonnèrent dans cet émoi inattendu. Son père avait parlé de lui, lui avait parlé, il avait réussi à rendre le tangible inutile ; le matériel s’était recouvert d’une obscurité impénétrable comme pour survivre à cette éclipse éblouissante, à ces paroles d’un père à son fils.
Maintenant qu’il avait soixante ans, il se souvenait, il était venu pour se souvenir, il repensait à la bienveillance de ces paroles immortelles. A travers les yeux de son père, elles avaient retracé l’histoire de sa vie d’enfant et d’homme ; elles avaient clos mais aussi parlé de ce qui l’avait forgé, façonné, comme un socle posé pour soutenir le reste des années à venir. Le vent se leva, secoua les branches et lui rappela par sa force et son endurance, l’effet que celui-ci avait sur toutes ces pierres entassées, inégales, et maintenant déformées, et alignées en un muret qui ne resterait jamais le même mais supporterait solidement les frasques du temps : elles formaient un tout solidaire dont chacune avait construit l’équilibre de la suivante et ainsi en allait-il pour toutes les autres. Ces trente dernières années passées avaient été la suite incontestable des choix et non choix faits jusqu’à ses trente ans. Il avait déjà perçu, peu avant la trentaine, les effets de ses décisions antérieures et l’importance de celles qui suivirent. Sous ce chapeau tressé offert par sa mère, ce même jour, témoin rescapé du temps, il comprit pleinement l’intuition qu’il avait eu en réunissant ses amis et toute sa famille ; il s’était vu dans le regard des autres ce soir-là, il avait eu la pleine perception de son existence : l’instantané de son monde et de ses liens.
Il marchait avec hésitation et, après avoir enjambé un petit mur de roche et de plantes grimpantes recouvert par l’abandon de l’homme, délivré du temps, il s’enfonça dans un bocage dont le feuillage filtrait une lumière lointaine et attirante. Derrière lui s’évapora le parfum des souvenirs anciens en un léger nuage d’oubli qui ombra, pour en cacher l’entrée, le clos intime de ses pensées. Son allure reprit sa forme habituelle et les branches lézardées par la chaleur des journées craquèrent sous ses pas lourds d’une nostalgie passagère peu familière ; il était entouré d’arbres dont les longs et vieux branchages tenaient par la force, chaque année, de nouvelles feuilles, de nouvelles pousses vertes et fraîches, insouciantes du sommeil profond de l’hiver.
Dans un étonnement presque attendu, l’horizon se peignit d’un jaune blé, un champ sans limite gonflé par les rondeurs d’une colline bordée d’un chemin de terre sèche s’étirait lentement ; les bosquets s’allongeaient sous la houle de nuages cernés d’un bleu presque violacé par cette fin d’après-midi. Dans l’enchevêtrement des derniers jets de lumière, une silhouette à l’allure cadencée perçait le calme du paysage. Comme à la venue imprévisible d’une déesse, il s’assit sur une pierre aux arrêtes arrondies par la patience des observateurs et fixa sa venue allongée par les lignes fuyantes des peupliers, gardiens de ce sentier habillé d’herbes folles. Elle courrait de toute sa fraîche candeur et suait presque avec plaisir. Malgré son élan et sa concentration pour respirer, elle croisa dans le regard de cet homme âgé, la profondeur d’une décision lointaine, celle de ne pas attendre le trépas, mais de se préparer à vieillir. Sa vieillesse semblait belle, il semblait s’être préparé et construit de l’expérience nourrissante de la vie, au vu de ses doux yeux. Un instant, il crut voir sa course ralentir avec le flou d’un mirage mais seul, lors de son passage, resta le parfum mêlé de ses gouttes suaves et de sa peau chauffée par le soleil. Il se souvint avoir lui aussi couru pour sentir la pleine force vivante de son corps. Le galbe de ses jambes se confondit bientôt avec le dernier tumulte de la végétation, et, derrière elle, il emboîta le pas comme pour profiter de cette bourrasque impromptue qui l’aiderait à rejoindre ceux qui l’attendaient.
Pour ce soir, il savait que son frère - peut-être le plus beau présent que ses parents lui avaient offert, une personne qu’il sentirait à ses côtés toute sa vie, malgré les tempêtes de celle-ci - l’attendait avec sa famille et ses amis, pour honorer ce jour.
Dim 04 Jan 2009, 22:27 par
Bertrano sur Mille choses
Cocaïne
Cocaïne
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Sam 08 Déc 2007, 22:52 par
epervier60 sur Mille choses
Ah si vous pouviez dire à Ying de rester Ying...
Ah si vous pouviez dire à Ying de rester Ying,
le Yang que je suis serait très satisfait.
Actuellement Ying veut dire en français :
"Mante religieuse". C’est cruel.
Il me semble avoir eu le soutien de mon camarade
d’épreuve, Loyd.
Ying a bien changé, tandis que Yang est resté fidèle
à lui-même.
Ying qui roule n’amasse plus mousse.
Pourtant la vie serait belle à jouer Ying/Yang sur la mousse.
Pouvez-vous dire à Ying de rester Ying ?
le Yang que je suis serait très satisfait.
Actuellement Ying veut dire en français :
"Mante religieuse". C’est cruel.
Il me semble avoir eu le soutien de mon camarade
d’épreuve, Loyd.
Ying a bien changé, tandis que Yang est resté fidèle
à lui-même.
Ying qui roule n’amasse plus mousse.
Pourtant la vie serait belle à jouer Ying/Yang sur la mousse.
Pouvez-vous dire à Ying de rester Ying ?
Sam 28 Juil 2007, 22:47 par
Xavier Huon sur Citations
Morphine [Yaoi]
3. Dans le bain, Second Rituel
Bill dégoulinait toujours de lait et en répandait un peu partout pendant que lui et Tom montaient à l’étage.
Ils allèrent à la salle de bain, où Bill mit l’eau à couler dans la baignoire. Tom l’enlaça dans le dos et passait ses mains sur son étoile. Bill avait relevé la tête et l’avait fait basculé sur l’épaule de son grand frère, les yeux vers le plafond. Puis il se mit à lécher les joues de Tom, qui lui faisait tourner son index dans le nombril de Bill. Bill pouvait sentir dans le bas de son dos la légère excitation que ressentait Tom.
Soudain, un peu plus violemment que tous ses autres gestes, Tom retourna son petit frère vers lui, prit son visage dans ses mains puis l’embrassa. Les mains du petit frère se perdaient dans les dreadlocks attachées de Tom. Puis ils s’arrêtèrent et se regardèrent dans le miroir. Chacun regardait le reflet de l’autre et se souriaient, se tenant la main. Ils étaient si beaux qu’on aurait pu leur attacher de longues ailes de plumes blanches dans le dos. Mais leurs intentions s’apparentaient plus à une tendance démoniaque qu’angélique.
Quand le bain fût près, ils y entrèrent en même temps. Puis ils s’assirent chacun d’un côté. Bill avait ramené ses jambes contre son torse et Tom s’était installé en tailleur. Celui-ci sourit et Bill comprit ce qu’il allait lui faire. Il allait tout simplement le laver.
Tom s’empara du flacon de shampoing et en fit couler sur les longs cheveux plein de lait de son petit frère. Bill ferma les yeux et laissa couler le liquide épais et parfumé sur son visage. Il souriait, il se sentait lavé de tous ses péchés. Il s’allongea dans l’eau tiède et Tom, maintenant penché à califourchon sur lui, commença à le frotter et à le masser. Il lava ses cheveux, puis son torse. Il joua un peu avec son sexe, mais pas trop, il laissait Bill le désirer encore un peu. Celui-ci se redressa et repoussa doucement Tom de son corps, le faisant glisser à l’autre bout de la baignoire. Puis il disparut sous la mousse. Quelques secondes plus tard, Tom poussa un petit cri. Il s’adossa sur la baignoire, se retenant aux rebords de celle-ci. Il écarta un peu les jambes et, sous l’effet du plaisir, poussa les côtés de la baignoire, comme s’il voulait les enlever. Il se mordait la lèvre. Il allait jouir quand Bill refit surface, tout essoufflé, et s’allongea sur lui. Mais celui-ci continua de caresser le sexe de son frère, et Tom finit par lâcher un long soupire remplit de plaisirs. Bill lâcha enfin le membre de son jumeau et lécha l’eau qui faisait briller sa poitrine. Puis, un peu fatigués même s’il était tout juste midi, ils somnolèrent ainsi, Bill sur Tom, Tom entourant Bill de ses bras dans son rôle de grand frère.
Ils étaient comme des rois, agissants comme ils le souhaitaient. Ils savaient qu’à la fin de la journée, ça serait terminé et qu’ils devraient se dire la pire des choses qu’on pourrait prononcer à son jumeau. Mais, ils iront jusqu’à bout, ne pouvant revenir en arrière. La fin, Bill la connaissait déjà, mais il n’en parlerait pas à son frère. Ça gâcherait cette journée, cette unique journée tant attendu. Cette dernière journée à passer à deux dans la plus profonde et scellé des intimités.
Bill dégoulinait toujours de lait et en répandait un peu partout pendant que lui et Tom montaient à l’étage.
Ils allèrent à la salle de bain, où Bill mit l’eau à couler dans la baignoire. Tom l’enlaça dans le dos et passait ses mains sur son étoile. Bill avait relevé la tête et l’avait fait basculé sur l’épaule de son grand frère, les yeux vers le plafond. Puis il se mit à lécher les joues de Tom, qui lui faisait tourner son index dans le nombril de Bill. Bill pouvait sentir dans le bas de son dos la légère excitation que ressentait Tom.
Soudain, un peu plus violemment que tous ses autres gestes, Tom retourna son petit frère vers lui, prit son visage dans ses mains puis l’embrassa. Les mains du petit frère se perdaient dans les dreadlocks attachées de Tom. Puis ils s’arrêtèrent et se regardèrent dans le miroir. Chacun regardait le reflet de l’autre et se souriaient, se tenant la main. Ils étaient si beaux qu’on aurait pu leur attacher de longues ailes de plumes blanches dans le dos. Mais leurs intentions s’apparentaient plus à une tendance démoniaque qu’angélique.
Quand le bain fût près, ils y entrèrent en même temps. Puis ils s’assirent chacun d’un côté. Bill avait ramené ses jambes contre son torse et Tom s’était installé en tailleur. Celui-ci sourit et Bill comprit ce qu’il allait lui faire. Il allait tout simplement le laver.
Tom s’empara du flacon de shampoing et en fit couler sur les longs cheveux plein de lait de son petit frère. Bill ferma les yeux et laissa couler le liquide épais et parfumé sur son visage. Il souriait, il se sentait lavé de tous ses péchés. Il s’allongea dans l’eau tiède et Tom, maintenant penché à califourchon sur lui, commença à le frotter et à le masser. Il lava ses cheveux, puis son torse. Il joua un peu avec son sexe, mais pas trop, il laissait Bill le désirer encore un peu. Celui-ci se redressa et repoussa doucement Tom de son corps, le faisant glisser à l’autre bout de la baignoire. Puis il disparut sous la mousse. Quelques secondes plus tard, Tom poussa un petit cri. Il s’adossa sur la baignoire, se retenant aux rebords de celle-ci. Il écarta un peu les jambes et, sous l’effet du plaisir, poussa les côtés de la baignoire, comme s’il voulait les enlever. Il se mordait la lèvre. Il allait jouir quand Bill refit surface, tout essoufflé, et s’allongea sur lui. Mais celui-ci continua de caresser le sexe de son frère, et Tom finit par lâcher un long soupire remplit de plaisirs. Bill lâcha enfin le membre de son jumeau et lécha l’eau qui faisait briller sa poitrine. Puis, un peu fatigués même s’il était tout juste midi, ils somnolèrent ainsi, Bill sur Tom, Tom entourant Bill de ses bras dans son rôle de grand frère.
Ils étaient comme des rois, agissants comme ils le souhaitaient. Ils savaient qu’à la fin de la journée, ça serait terminé et qu’ils devraient se dire la pire des choses qu’on pourrait prononcer à son jumeau. Mais, ils iront jusqu’à bout, ne pouvant revenir en arrière. La fin, Bill la connaissait déjà, mais il n’en parlerait pas à son frère. Ça gâcherait cette journée, cette unique journée tant attendu. Cette dernière journée à passer à deux dans la plus profonde et scellé des intimités.
Sam 24 Mars 2007, 14:12 par
Lyra sur Les liaisons sulfureuses
Le jardin d'amour
Pour toi, je veux un jardin de mots parfumés
Senteur de roses aux pétales de velours
Douceur sur ton sourire aux effluves d’amour
Un parterre de fleurs pour nos coeurs enflammés
Pour toi, je veux les eaux bleues des mots en averse
Tendresse coule de mes lèvres à ton cou
Promesse de mes mains qui se perdent partout
Goutte à goutte sur ta peau en pluie de caresses
Pour toi, je veux être l’eau cristalline et douce
Celle où enfin de l’amour jaillirait la source
Celle où tu déposerais le clair de tes yeux
Pour toi, je veux être l’herbe ou la mousse tendre
Celle où tu aimerais souvent venir t’étendre
Celle où tu découvrirais les instants heureux
Celle où tu t’abendonnerais a toujours.
Senteur de roses aux pétales de velours
Douceur sur ton sourire aux effluves d’amour
Un parterre de fleurs pour nos coeurs enflammés
Pour toi, je veux les eaux bleues des mots en averse
Tendresse coule de mes lèvres à ton cou
Promesse de mes mains qui se perdent partout
Goutte à goutte sur ta peau en pluie de caresses
Pour toi, je veux être l’eau cristalline et douce
Celle où enfin de l’amour jaillirait la source
Celle où tu déposerais le clair de tes yeux
Pour toi, je veux être l’herbe ou la mousse tendre
Celle où tu aimerais souvent venir t’étendre
Celle où tu découvrirais les instants heureux
Celle où tu t’abendonnerais a toujours.
Mer 09 Août 2006, 09:30 par
joullia sur L'amour en vrac
Un petit bateau.
Je fus le capitaine de mon bateau, et je suis là sur mon radeau debout dans la tempête. C’est fou ce qu’on croise alors comme radeaux avec un petit mousse pour seul équipage.
Si les courants le permettent, on s’accroche l’un à l’autre et on se raconte nos bouteilles à la mer : que de caps vers l’amer hic, de naufrages en vue des terres promises, de continents dépeuplès et d’amours en dérive laissées dans un port !
A deviser ainsi tout nu ballottés par la houle de nos sentiments passés, on évoque des paquebots de tendresse, des jet ski d’euphorie, la cabane qui serait un château, et ton sourire aussi. Comme il fait soif de confort alors.
Avec un canif sur le ponton mouillé on écrit : Naviguer sur une mer d’huile, pour que nos frêles esquifs ne se séparent jamais, mais avec des vagues, pour ne pas s’ennuyer. Du soleil comme aujourd’hui pour ne pas oublier, et de la pluie parfois pour se laver.
Sur un radeau, on se dit dans un souffle « Vogue petit bateau ».
Si les courants le permettent, on s’accroche l’un à l’autre et on se raconte nos bouteilles à la mer : que de caps vers l’amer hic, de naufrages en vue des terres promises, de continents dépeuplès et d’amours en dérive laissées dans un port !
A deviser ainsi tout nu ballottés par la houle de nos sentiments passés, on évoque des paquebots de tendresse, des jet ski d’euphorie, la cabane qui serait un château, et ton sourire aussi. Comme il fait soif de confort alors.
Avec un canif sur le ponton mouillé on écrit : Naviguer sur une mer d’huile, pour que nos frêles esquifs ne se séparent jamais, mais avec des vagues, pour ne pas s’ennuyer. Du soleil comme aujourd’hui pour ne pas oublier, et de la pluie parfois pour se laver.
Sur un radeau, on se dit dans un souffle « Vogue petit bateau ».
Lun 23 Jan 2006, 21:47 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Aux yeux du souvenir...
Les étoiles brillent au firmament
Ce qui m’émeut profondément
En cette heure élue entre toutes
Mon esprit est en pleine déroute
Harpe d’amour sur la nuit infinie
La mer, et ses vagues d’harmonie
Me fait vibrer d’un long frisson
Comme au temps de l’unisson
Amour sanctifié, c’est avec fièvre
Que j’ai bu à l’urne de tes lèvres
Quand nos corps se sont accolés
Ton visage était irradié…
Comme une fleur tu t’es ouverte
A mon étreinte tu t’es offerte
Tes yeux ont dardé des éclairs
J’aspirais l’odeur de ta chair
Tu fus alors ma tigresse lubrique
Mon vit devenu électrique
Ton corps a fait des vagues d’or
Mais ton cœur, lui, battait très fort
Mon sang brûlé par le feu de ta bouche
Emmêlés, corps à corps farouche
Ardents, passionnés, sans remords
Croyant détenir notre sort…
Embrasement de la jeunesse
Toi et moi, corps et âmes en liesse
Fusées de quatorze juillet
En ce qui fut un bel été
Nos corps enlacés dans la mousse
Et les caresses de tes mains douces
Des souvenirs… parfums séchés
Bien difficiles à oublier !
Jan :
Ce qui m’émeut profondément
En cette heure élue entre toutes
Mon esprit est en pleine déroute
Harpe d’amour sur la nuit infinie
La mer, et ses vagues d’harmonie
Me fait vibrer d’un long frisson
Comme au temps de l’unisson
Amour sanctifié, c’est avec fièvre
Que j’ai bu à l’urne de tes lèvres
Quand nos corps se sont accolés
Ton visage était irradié…
Comme une fleur tu t’es ouverte
A mon étreinte tu t’es offerte
Tes yeux ont dardé des éclairs
J’aspirais l’odeur de ta chair
Tu fus alors ma tigresse lubrique
Mon vit devenu électrique
Ton corps a fait des vagues d’or
Mais ton cœur, lui, battait très fort
Mon sang brûlé par le feu de ta bouche
Emmêlés, corps à corps farouche
Ardents, passionnés, sans remords
Croyant détenir notre sort…
Embrasement de la jeunesse
Toi et moi, corps et âmes en liesse
Fusées de quatorze juillet
En ce qui fut un bel été
Nos corps enlacés dans la mousse
Et les caresses de tes mains douces
Des souvenirs… parfums séchés
Bien difficiles à oublier !
Jan :
Lun 16 Jan 2006, 14:56 par
jan goure sur Histoires d'amour
Ecrire sur mousse
Îles vierges, Quand une femme se fait chatte, Une femme ,un homme, Seulement un reve, Prendre le temps, Une brune dans son bain, Qui suis-je donc ?, Une toilette, Anniversaire, Cocaïne, Ah si vous pouviez dire à Ying de rester Ying..., Morphine [Yaoi], Le jardin d'amour, Un petit bateau., Aux yeux du souvenir...,Il y a 18 textes utilisant le mot mousse. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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