Panne de coeur

Panne de cœur

Tous les matins je me rends à mon travail et immanquablement,je croise la même voiture avec à son bord,un homme jeune et assez mignon pour ce que j’ai pu en voir en roulant.
Je m’amuse à imaginer où il peut aller,ce qu’il fait dans la vie et parfois je fantasme une rencontre(oui je sais c’est pathétique mais on s’amuse comme on peut).
Or un jour,je me retrouve sur le bas côté avec eu pneu crevé,pestant de tous les diables en cherchant mon cric dans le coffre,quand j’entends une voiture s’arrêter,une portière qui claque,des bruits de pas,et,à ma grande surprise ou plutôt devrais je dire à ma grande stupeur...mon inconnu,là en chair et en os.
Plus beau que tout ce que j’ai pu imaginer... grand,blond,de magnifiques yeux verts,océan de douceur dans lesquels on pourrait se noyer,un corps mince et musclé et un de ces sourires à faire avaler son chapelet à une nonne.
Il s’approche et me lance:
– alors on est en panne!
- non,vous voyez bien que je fais un pique nique!
- Je vois que vous gardez votre humour même dans les moments
critiques,par contre pour la sang froid on repassera
- na,na,na,na!
- Un pneu crevé c’est pas la mort,on va arranger ça!

Il enleva sa veste me laissant admirer son torse et ses bras superbement sculptés,moulés dans un tee shirt blanc qui accentuait le hâle de sa peau et se mit au travail sans se départir de son sourire. Tout cela semblait l’amuser follement.

- Mon dieu! Me dis je, rentre la langue Bridget tu te comportes comme un homme en rut!
- Arrêtez de me reluquer ça devient gênant!
- Je ne vous reluque pas m’indignais je!
- Ah bon,dommage car si les rôles étaient inversés,moi je ne pourrais pas détacher mes yeux de votre charmante personne dit il avec un regard lourd de sous entendus.

La température était montée de dix degrés d’un coup,j’avais les joues en feu et un délicieux frisson me parcourait l’échine.
Tellement troublée,je n’avais pas remarqué qu’il avait fini et s’était approché de moi. Il planta son superbe regard dans le mien,mon cœur battait la chamade. DU bout des doigts il me caressa le visage et de son pouce suivit les contours de ma bouche en un geste sensuel et tendre à la fois,son souffle était rauque,ses lèvres se posèrent sur les miennes et notre baiser fut doux d’abord,puis,se fit plus avide et passionné. Me prenant par la main,il me fit entrer dans sa voiture,se mit au volant et nous entrâmes dans la forêt toute proche.
Nous passâmes à l’arrière et sans nous quitter des yeux,nous fîmes l’amour. C’était un délice,ses mains chaudes qui parcouraient mon corps,sa bouche qui déposait des baisers sur ma peau qui frissonnait. Il se un amant doux et attentionné avec un brin de fougue et nous atteignirent l’extase en même temps.
Nous nous séparâmes dans un état second,pressés par nos obligations professionnelles(je ne peux pas leur faire croire qu’il me faut deux heures pour changer une roue,d’accord je suis blonde mais quand même).

- Au fait tu t’appelles comment ?
Bridget !
- Comme Bridget Fonda !
- Moi je serai plutôt Bridget Jones
- Enchanté,moi c’est Marc dit il en éclatant de rire.

Ce délicieux intermède s’était passé le vendredi et toute la semaine suivante je ne croisais pas la voiture de mon bel inconnu et j’en ressenti un pincement au cœur.
Mais le lundi suivant,je vis un véhicule garé sur le bas côté,c’était le sien et je m’arrêtais pour aller à sa rencontre.
- Alors on est en panne !
- Non je fais un pique nique !
Mer 11 Mai 2016, 20:32 par Bridget sur Les liaisons sulfureuses

Je t’ai rencontré

C’est un mois d’octobre qu’on s’est rencontré
Et que ma vie tu as émerveillé
On a fait connaissance
J’ai pris confiance
Et aussi conscience
Conscience que j’étais attiré par toi
Que cette histoire, la nôtre, je voulais la vivre avec toi
Un 13 juillet on s’est rencontré
Cette fois en vrai
Et ce moment je l’ai aimé…
Dans mon cœur il est à jamais conservé

Le 7 novembre
Tu t’es décidé
Tu m’as embrassé
Et moi je n’ai pas résisté

On se disait qu’on s’aimait « bien »
On se le
On se l’écrivait

Et Je suis tombée amoureuse de toi
(Appelons un chat un chat)
Voilà je laisse trois petits points
Il faudra inventer une fin …
Sam 25 Déc 2010, 20:38 par Djinn sur Amour internet

Le cockpit d'un airbus...

L’Airbus A 340 avait maintenant atteint depuis plus d’une heure son premier niveau de croisière. Sur ce Francfort – San Francisco nocturne, le personnel de cabine avait déjà desservi les plateaux repas et préparé la cabine pour cette longue nuit. L’Atlantique était au dessous, la lumière céleste s’y réfléchissait car le ciel était parfaitement dégagé. Il y avait bien longtemps que Karl, pilote aux commandes, avait enclenché le pilote automatique, réglé l’altitude de croisière et asservi la trajectoire sur le FMS, « Flight management System », qui calcule et optimise en permanence la route de l’avion. Sa clearance transocéanique affichée, il avait calculé qu’il y en avait encore pour au moins une heure avant qu’il puisse, par allègement de l’avion, demander au contrôle un niveau de croisière supérieur.

Pilote confirmé sur « court courrier », Karl avait depuis un an été qualifié sur cette belle machine destinée aux vols à grande distance, et appréciait ces moments de calme et de solitude. Les instruments réglés à leur luminosité minimale, il contemplait la double immensité qui lui faisait face : celle de l’océan au dessous, et la voute céleste au dessus. Ce spectacle lui procurait un plaisir dont il ne se lassait pas. Il se sentait à la fois tout petit face à cette immensité, et puissant car il avait entre les mains la vie de plusieurs centaines de passagers. Il se disait qu’il avait vraiment choisi le plus beau métier qui soit, il aimait d’ailleurs dire en plaisantant qu’il avait « le plus beau bureau du monde »…

Son commandant de bord, sur le siège à côté, s’était assoupi. Les règles de la compagnie étaient claires : sur ces vols « long range », trois pilotes étaient embarqués, l’un étant allongé sur une couchette séparée, les deux autres à leur poste de pilotage. Mais dans ces phases de croisières nocturnes longues, lorsque que la météo est excellente, il n’était pas si rare que l’un des deux pilotes aux commandes reculât son siège, en inclinât le dossier, pour s’assoupir quelques instants. Pas vraiment dans les règles, mais l’autre pilote sanglé sur son siège, le pilote automatique enclenché… Pour la circonstance, il avait même gardé son casque sur les oreilles pour limiter le bruit pourtant feutré qui régnait dans le cockpit
Les deux hommes se connaissaient bien, se respectaient et se faisaient une confiance absolue. Karl avait bien noté l’assoupissement profond de son compagnon, mais tout allait bien, la machine ronronnait de ses quatre réacteurs… Pour être sur de ne pas s’endormir, il avait demandé à une hôtesse de lui apporter un café, qui n’allait sans doute pas tarder. Il n’avait évidemment plus le droit d’ôter les sangles de son siège : en effet, une turbulence brusque pourrait alors mettre l’avion dans une situation difficile, si le seul pilote éveillé se retrouve collé au plafond…

Et effectivement, l’hôtesse se signala bientôt, car les portes blindées des cockpits ne s’ouvrent que sur validation de l’équipage. Après avoir préparé les cabines pour la nuit, les hôtesses aimaient à venir partager un instant l’atmosphère si particulière d’un cockpit en vol de nuit. La compagnie n’y voyait d’ailleurs pas d’inconvénient, car pendant ces phases de croisières, favorables à l’assoupissement des pilotes, la présence d’une autre personne permet une meilleure vigilance.
Karl avait déployé la tablette centrale (luxe suprême des Airbus qui, par leur mini-manche latéral, dégagent cette place en face du pilote…) et posé sa tasse devant lui. Elle était restée, assise sur la banquette latérale, à contempler le paysage extérieur, d’une beauté sublime malgré la monotonie de la mer. Il avait des notions d’astronomie, et commençait à lui expliquer les principales constellations visibles… Elle écoutait, autant sous le charme de sa voix, que sous celui de sa chevelure blonde à peine éclairée par les instruments de bord…

Elle s’était maintenant placée derrière son siège, de manière à mieux voir la direction que lui son bras… Orion, Cassiopée : il avait du plaisir à les reconnaitre et les nommer… Mais elle pensait déjà à autre chose… Sa longue chevelure, qu’elle avait maintenant dénouée, frôla ainsi la joue du pilote qui se tût… Sans un seul mot, ils avaient tous deux compris l’attirance exercée chez l’autre, sans doute exacerbée par cette situation, presque seuls dans le cockpit, la porte blindée refermée derrière eux…

La situation était rendue encore plus particulière, car lui ne pouvait pas prendre le risque de se détacher son harnais… Et elle comprit vite qu’il était ainsi à sa merci, sans doute tout aussi excité de ne pouvoir, ni vouloir, bouger de son siège. Elle joua quelques minutes à frôler sa joue avec la sienne, puis déposa quelques baisers dans son cou. Sa main s’enhardit à ouvrir sa chemisette et caresser son torse, entre les deux sangles formant les bretelles de son harnais… Sans dire un mot, sans même vraiment se distinguer dans la pénombre du cockpit, ils s’étaient communiqué un désir farouche de faire l’amour… ce qui lui était déjà arrivé dans la couchette de repos, mais jamais encore dans un cockpit…

Leurs gestes suffirent à se comprendre sans un seul mot : elle desservit la tasse de la tablette, Karl replia cet accessoire sous le tableau de bord. Il recula très légèrement le siège, de manière à dégager un peu plus de place devant lui, tout en gardant un accès aux commandes… Elle sentit ce mouvement du siège et comprit immédiatement ses intentions. Un coup d’œil sur la silhouette du Commandant de bord qui dormait maintenant comme un nouveau-né… Et elle eu tôt fait de faire glisser sa jupe stricte d’hôtesse, dévoilant ainsi un string dont la blancheur, éclairée par les instruments de bord, accrocha le regard de Karl. Furtivement d’ailleurs, car ce dernier vêtement eut vite fait de rejoindre la jupe sur la banquette latérale. Souple comme une liane, elle fut en deux mouvements à califourchon sur ses genoux, ses mains habiles à ouvrir un pantalon bien qu’il fut sous le harnais… Il faut dire que Karl, sans se détacher, avait bien accompagné ce mouvement….
Jamais elle n’avait ressenti cette excitation… les circonstances, bien sur… mais finalement « dominer » ainsi un pilote, qui reste pour beaucoup d’hôtesses un homme d’un statut particulier…
Et lui-même se plaisait, dans ce rôle contraint à la passivité… avec le harnais comme bonne excuse, et toujours le magnifique spectacle de la voute céleste en toile de fond !

Leur excitation avait atteint un tel niveau qu’elle n’eut aucun mal à s’empaler sur sa chair tendue, lui ayant posé les mains sur ses reins pour mieux la guider dans ses mouvements… Elle se cambra, ce qui amena la froide boucle du harnais contre son pubis lisse… Curieusement, ce contact froid et métallique redoubla encore son plaisir. Leur excitation s’était tellement amplifiée pendant qu’ils se mettaient silencieusement en place, qu’ils partagèrent un orgasme presque simultané, violent… Après quoi elle se laissa retomber sur lui… reprenant ses esprits, il jeta rapidement un coup d’œil aux instruments : rien à signaler…

Après quelques petites minutes d’apaisement, l’hôtesse entreprit de quitter cette position qu’elle trouvait maintenant un peu dérangeante, une fois l’excitation retombée. Pendant qu’elle retrouvait ses vêtements dans la pénombre, lui rajusta rapidement son pantalon, puis la position du siège. Un autre coup d’œil aux instruments : il allait être temps de recontacter le contrôle pour demander le changement de niveau, et préférait réveiller son commandant de bord pour cela. Il attendit donc que l’hôtesse ait évacué le cockpit, avec la tasse vide.

Une fois la manœuvre effectuée, les deux hommes maintenant réveillés entamèrent un dialogue paisible pendant une dizaine de minutes, quand le commandant dit à Karl sur un air entendu :
- Elle est bien, hein ?
- Euh.. je ne comprends pas…
- Ne te fatigue pas… Je dormais effectivement, et quand je me suis réveillé j’ai compris la situation…
- Euh…
- Tu vois, j’ai toujours rêvé que cela m’arrive un jour. Je pars en retraite dans un an, cela ne se produira sans doute jamais… Alors, j’ai jeté un coup d’œil aux instruments, vu que tout allait bien et continué de faire semblant de dormir… Au moins, toi, tu l’auras vécu, et moi un tout petit peu « par procuration »…

Les deux hommes éclatèrent de rire, simplement interrompus par un message radio qui leur demandait de changer d’organisme de contrôle : ils étaient presque au milieu de l’Atlantique.
Mer 23 Déc 2009, 05:58 par piertiteuf sur Les liaisons sulfureuses

L'amour en vrac, l'amour en miettes

Pourquoi l’aimait-il ? Aux yeux de tous, c’était une amitié de franche camaraderie. Mais aux yeux de son amant, qu’en était-il ? Il ne savait pas si ces caresses reflétait un amour sincère ou un simulacre. Dans les coulisses de la vie privée, il cherchait sa présence. Parfois, il se affectueux ; d’autres fois, il l’était moins. Sa violence, son dédain le blessaient. Sa froideur le faisait douter. Cependant, il demeurait auprès de lui.
"Comment l’aimer ?", se disait-il.
Comment aimer un autre qui le menait à sa guise dans les extrêmes ? Il le détestait autant qu’il l’aimait.
Mais entre l’amour et la haine, n’y a-t-il pas qu’un pas ? Oui, celui de la mort.
Ainsi, décida-t-il de mourir pour mieux renaître... en tuant son coeur par des mots.
Des mots. Un mort. Des morts. Une mort : la sienne.
Mar 08 Déc 2009, 03:10 par Solina sur L'amour en vrac

Les copains d'abord

A vous mes ami(e)s (Aline, Anne, Yan, Françoise et les autres), qui avez su partager jusqu’à ce jour de nombreux moments de ma vie, dans la joie ou dans la tristesse, qui avez su être présents sans condition, sans que je n’ai rien à demander ; vous dont l’amitié est demeurée fidèle au fil des années... A vous mes ami(e)s, que j’ai pu accompagner au fil de vos vies. Pour ce cadeau de l’amitié, je vous dédie ce qui suit...

Non, ce n’était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau,
Qu’on se le dis’ au fond des ports,
Dis’ au fond des ports,
Il naviguait en pèr’ peinard
Sur la grand’ mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.

Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas d’la litteratur’,
N’en déplaise aux jeteurs de sort,
Aux jeteurs de sort,
Son capitaine et ses mat’lots
N’étaient pas des enfants d’salauds,
Mais des amis franco de port,
Des copains d’abord.

C’étaient pas des amis de lux’,
Des petits Castor et Pollux,
Des gens de Sodome et Gomorrh’,
Sodome et Gomorrh’,
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boeti’,
Sur le ventre ils se tapaient fort,
Les copains d’abord.

C’étaient pas des anges non plus,
L’Évangile, ils l’avaient pas lu,
Mais ils s’aimaient tout’s voil’s dehors,
Tout’s voil’s dehors,
Jean, Pierre, Paul et compagnie,
C’était leur seule litanie
Leur Credo, leur Confiteor,
Aux copains d’abord.

Au moindre coup de Trafalgar,
C’est l’amitié qui prenait l’quart,
C’est elle qui leur le nord,
Leur le nord.
Et quand ils étaient en détresse,
Qu’leurs bras lancaient des S.O.S.,
On aurait dit les sémaphores,
Les copains d’abord.

Au rendez-vous des bons copains,
Y’avait pas souvent de lapins,
Quand l’un d’entre eux manquait à bord,
C’est qu’il était mort.
Oui, mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l’eau n’se refermait,
Cent ans après, coquin de sort !
Il manquait encor’.

Des bateaux j’en ai pris beaucoup,
Mais le seul qui ait tenu le coup,
Qui n’ai jamais viré de bord,
Mais viré de bord,
Naviguait en père peinard
Sur la grand’ mare des canards,
Et s’app’lait les Copains d’abord
Les Copains d’abord.


[i]Georges Brassens[/i]
Sam 27 Mai 2006, 12:05 par dolce vita sur Citations

Demain...

J’ai voulu t’oublier, j’ai cru pouvoir le faire, de multiples façons ; mais chacune m’a montré que c’était une erreur de vouloir y songer. A chaque tentative, quelque chose me que ce n’était que l’ombre de l’amour, le pâle reflet de ce que j’espérais... Une vision déformée de nous deux. Juste un fanfasme, un espoir de renouveau et de vie. Rien qu’une chimère...
Avec toi, tout était si simple, tu étais heureux et moi, remplie de joie. Nous n’avions pas besoin de grand chose ; tout contribuait à notre félicité ! Tout faisait nos délices et nos regards plongeant dans ceux de l’autre aimaient se rencontrer...
Mon bien-aimé est pour moi et je suis à mon bien-aimé !
A quoi sert donc d’essayer un nouveau départ, il n’y a qu’à poursuivre la route, pas à pas et demain, demain, on verra... Avec toi j’ai franchi les sommets escarpés et je ne puis me résoudre à ces faux semblants d’éternité...
Les roses sont sur la route autant que les épines, je sais qu’un beau jour, tu reviendras vers moi, oui, ce jour viendra où mon coeur aura fini de saigner et mon corps de languir après toi... Et te chercher en vain.
Tu es celui que mon coeur aime, qu’il espère, tu portes la grâce et la vie toujours renouvellée, le rire et le chant du ruisseau, l’aube légère et l’espoir et l’oiseau.
Demain...
Lun 19 Déc 2005, 16:07 par dolce vita sur Mille choses

Une histoire d'amour

Martin ferma la porte de sa boutique. La journée avait été longue et chaude. Il s’appuya le dos sur la porte. Il n’avait pas envie d’entrer chez lui. Depuis quelques mois, ça n’allait pas bien entre lui et sa femme. Elle était froide et distante envers lui. Il avait essayé de lui parlé mais elle lui répondait qu’il se trompait, elle l aimait tout comme avant. Qu’il s’en faisait pour rien. "Peut-être que c’est moi qui ne tourne pas rond ?" "Qu’est ce que je ressens envers elle ?" "Suis-je encore amoureux d’elle" "Peut-être ai-je peur de répondre a mes propres questions".

Les voitures passaient dans la rue soulevant la poussière. Des papiers virevoltaient ici et là. Il se sentait bien seul. Il n’arrêtait pas de chercher pourquoi il n’était plus heureux. Une petite voix au fond de lui savait pourquoi. Mais il refusait de l’écouter. Il finit par faire quelques pas. Il passa devant les autres boutiques qui fermaient. Le soleil déclinait à l’horizon. Même ce spectacle merveilleux ne réussissait a lui donner un sourire. Les gens passaient autour de lui si pressés d’entrer chez eux. Il vit un café au coin de la rue. Il décida d’y entrer.

Le café était sombre et enfumé. Les toiles avaient été tirées pour empêcher le soleil d’y entrer. Des ventilateurs projetaient avec peine une fraîcheur. Quelques clients étaient assit aux tables. Ils semblaient tous fatigués. Une chanson de Joe Dassin roulait dans le juke-box. Il reconnu le titre ! Et si tu n’existait pas" Il s’approcha du comptoir service pour commander.

Quand il leva les yeux et rencontra des yeux si verts et profond que son coeur se mit a battre.

- Que puis-je pour vous ?

Il était suspendu, comme si il était dans un autre monde. Incapable de répondre. Il elle regardait, ses cheveux châtain descendant sur ses épaules entourant son visage ovale. Sa petite bouche semblait attendre de nombreux baisers. Il la dévisageait comme un adolescent. Des frissons électriques lui parcouraient le corps. Il n’avait pas ressentit chose de pareil depuis, depuis....si longtemps qu’il ne savait quoi en faire sauf qu il ne pouvait détacher son regard de cette inconnue......

-Monsieur ? Elle lui tendit une tasse de café.

-Oui ? finit-il par dire.

Pendant qu’elle lui versait le breuvage. Il se mit à rêver qu’il lui demandait à quelle heure elle finissait son travail et s’il elle pourrait envisagé d’aller marché avec lui ou prendre un verre quelque part.

-Dans 30 minutes monsieur et ca me ferait plaisir fit elle avec sourire.
-Quoi ? fit-il ne sachant de quoi elle parlait.
-Vous ne semblez pas être dans votre assiette. Je m appelle Sandra fit le jeune femme.
-Martin fit-il en attendant la main. Heu vous disiez ?
-Vous venez de me demandez si je voulais aller marcher avec vous et oui ça me plairait pourquoi pas !

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Il attendait à la sortie des employés se demandant qu’es qu il faisait là.
"Mais a quoi je pensais bordel " Il s’apprêtait a partir quand la porte s’ouvrit. Elle était la. Belle comme un lever de soleil. Son coeur battait à la folie. Il pouvait sentir son parfum qui lui enivrait le corps.
-Bonsoir fit-elle de sa voix chaude.

Il murmura un bonsoir. Il regardait ses lèvres avec un envie folle des les couvrir. Puis leva lentement les yeux pour se perdre dans l océan vert.

Elle fit un mouvement de tête ce qui le tira de sa stupeur.
-Un café où nous marchons fit il d’une voix mal assurée.
-Marchons un peu, ça va me faire du bien après une journée dans ce bar.

Ils marchèrent cote à cote. Dans un silence chacun dans ses pensées. "Elle est tellement belle Je me demande qui est-elle "
-Vous faites quoi dans la vie demande t-elle
Martin ce tourna vers elle
-Conseillé en orientation de la clientèle. "je ne peux quand même pas lui dire vendeur"
-Vous êtes marié ?
Martin détourna la tête et répondit
-Non et vous

-Non, j’ai pas rencontré celui qui fera battre mon coeur.
"Tant mieux" se dit-il
-Cela m’étonne vous êtes fort jolie Sandra. J’ai du mal a concevoir que vous n’ayez pas de petit ami.

-Les gens de mon age ne m intéresse pas. Il ne pense qu’à vous sauter en premier. Et vous Martin ?

-Moi, c’est une longue histoire qui n’est pas intéressante.

Ils arrivent à la marina. Quelques vagues remuaient sur le lac poussé par une brise chaude. Il regarda Sandra dont les cheveux volaient au vent. Elle avait fermé les yeux et semblait être presque en transe. Il n’osait faire de geste. Une pulsation lui montait à l’esprit. Il voulait l’embrasser. Il s approcha quand son téléphone cellulaire sonna. Tous les deux faillir mourir.

-Allo fit il avec une certaine rage.


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La soupe mijotait. Il préparait un boeuf a l ancien. Une recette qui venait de sa mère. La table était mise. Une jolie nappe de dentelle, des bougies. Il avait mise de la musique douce. Tout, lui paraissait parfait il ne manquait plus qu’elle.
"19h45 dans quelques minutes elle sera la. Juste le temps de prendre une douche." Il se dirigea vers la salle de bain quand le téléphone sonna. Une appréhension lui vint a l’esprit. Il secoua la tête en se disant qu’il devenait parano.

-Oui ? fit-il
-Chéri ! Je vais entrer tard, Nancy et moi, avons des petits problèmes à régler au bureau. Alors ne m’attend pas.
"Salope" pensa t-il
-Tu es là ? demanda t-elle
-Oui oui ok je vais lire un peu et me coucher fit-il
-Bye et elle raccrocha sans dire un seul mot d’amour ou autre chose.

"Putain de salope j’en ai rien a faire moi de ton crisss de bureau à la con, je t’emmerde puis tiens ton souper de merde" Il tira le boeuf et la soupe dans l’évier. Eteignit les chandelles et les foutu à la poubelle, prit la nappe la déchira. Quand il fut calmé il regarde la désastre.
"Qu’est qui m’arrive suis-je en train de devenir fou ?"

Il s’écrasa sur la chaise et pleura....

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Sandra prit son service à 20h00 comme d’habitude le café était bondé à cette heure la. Les filles étaient sur les genoux. Il avait fait très encore aujourd’hui. L’intérieur du café était confortable. Elle travaillait depuis 2 ans dans ce café enfin de payé ses études. Elle rêvait de devenir enseigne au primaire et de voyager a travers le monde. Les gens qui la côtoyait disait d’elle que c’était une bonne personne, aimable toujours prête a aider.

Depuis quelques jours Sandra avait l’esprit tourmenté par sa rencontre avec cet inconnu. Si bref fut-elle, avait éveillé une émotion en elle. Elle guettait chaque client qui entrait espérant secrètement que ce serait lui. Elle regarde par la grande vitrine qui donnait sur la rue principale. Des travailleurs étaient à finir l installation du terrain de volley-ball. Bientôt il y aurait une grande foule. Cette année la ville avait décidé de tenir un tournoi sur le boulevard principal de la municipalité. Du sable avait été déposé en grande quantité au centre de la place.

"Je ne connais que son nom. Je suis vraiment idiote d’attendre comme ça. Et j’attends quoi et qui ?"La petite clochette d’entrée la ramena de ses pensées. Elle se retourna pour voir qui venant d’entrer. Hélas, la déception ce n’est pas celui qu’elle attendait. Elle ragea un peu contre elle-même et reprit son travail avec plus de vigueur.

La clochette raisonna encore. Sandra leva la tête ne pouvant résisté. "Grrr" fit-elle dans un murmure.
Une femme venait d’entrer. En faits, on aurait pu dire des yeux venait d entrée tant le bleu était pur azur. Ses cheveux noirs et longs semblaient voler autour de son visage rond. Un petit nez retroussé deux petites pommettes et une bouche tout a fait exacte avec des lèvres pulpeuses. Cette femme devait faire des ravages sur son passage.

Elle se dirigea vers le coin le plus sombre du café. Sa démarche une certain classe. Elle faisait contraste avec les clients habituels. Si elle voulait passer inaperçu, elle avait très mal choisis l’endroit. Ce genre de femme sophistiquée n’était pas coutume. Elle s’assit et d un mouvement de la main nettoya la table. Déjà Sandra ne l aimait pas sans même la connaître. Elle s approcha d’elle.

-Vous désirez ! lui demanda Sandra

La femme prit tout son temps pour dévisager Sandra. C’était comme-ci elle la mettais à nue. Avec un haussement d épaule qui signifiait qu elle l avait mesuré pesé et jugé insignifiante.

-J’attends quelqu’un, alors je commanderai qu’a son arrivé. Mais avant serait-elle trop d’avoir un verre d’eau propre dit elle d’une voix sec et perché.

"Pétasse " pensa Sandra

-Bien sur madame fit Sandra en souriant de toutes ses dents.

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Mar 07 Juin 2005, 22:52 par JonPeters sur Histoires d'amour

Nuit de Décembre d'Alfred de Musset

Il est trés long mais prenez le temps de le decouvrir , il me fait toujours autant d’effet à chacune de mes lectures.
Je n’ai rien à ajouter : tout est dit ...


LE POÈTE

Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.

Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.

A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il était morne et soucieux ;
D’une main il les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.

A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.

Un an après, il était nuit ;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.

Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.

Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France ;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance ;

A Pise, au pied de l’Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;

A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l’Atlantique ;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;

Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie ;

Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;

Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;

Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.

Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l’Amitié.

Qui donc es-tu ? - Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes maux (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !

Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre ;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.

Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !

J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.

J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?

Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.

Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?

Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre ;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?

Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?

LA VISION

- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.

Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère ;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.

Le ciel m’a confié ton coeur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
Lun 19 Avril 2004, 20:21 par MelKaena sur Citations
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Ecrire sur montrait

Ecrire sur montrait Panne de coeur, Je t’ai rencontré, Le cockpit d'un airbus..., L'amour en vrac, l'amour en miettes, Les copains d'abord, Demain..., Une histoire d'amour, Nuit de Décembre d'Alfred de Musset,
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