Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur marquise - Page 7 sur 11
le jeu de la vérité : question 4 ...
Avant de passer à la question 4, peut-être peut-il être interessant de rapeller les 3 premières questions de ce jeu... au cas où certains fainéants ne voudraient pas relire tous les posts pour les retrouver...
Les nouveaux pourront ainsi nous raconter eux aussi :
1 ) Leurs lieux de rendez-vous les plus inhabituels
2) Ce qui les séduit le plus chez l’autre
3) Leur endroit d’ébats amoureux le plus inattendu
et 4) ....
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! )
La marquise ... Julienne Lepers d’appoint..
Les nouveaux pourront ainsi nous raconter eux aussi :
1 ) Leurs lieux de rendez-vous les plus inhabituels
2) Ce qui les séduit le plus chez l’autre
3) Leur endroit d’ébats amoureux le plus inattendu
et 4) ....
"Qu’est-ce qui chez vous peut déclencher un élan de tendresse que vous ne pouvez réfreiner?" (dans un contexte amoureux ou ailleurs! )
La marquise ... Julienne Lepers d’appoint..
Sam 07 Fév 2004, 15:48 par
la marquise de sade sur La séduction
Re: leo ferre - citation sur le bonheur
MaStErGrAhAm a écrit: | ||
|
Le bonheur est effectivement fragile. Il tient à peu de choses, et peut disparaitre aussi vite qu’il a surgi un jour dans notre vie. Au détour d’un geste, d’un regard, d’une rencontre, d’une parole, d’une lecture, un bien-être nous envahit, sans qu’on sache pourquoi, ni comment, même sans qu’on s’en rende compte, sans qu’on puisse l’expliquer... On est juste bien, et c’est tout.
La chagrin succède au bonheur c’est vrai. Un petit chagrin pour un petit bonheur, un grand chagrin pour un grand bonheur. Il arrivera lui aussi comme ça, au détour d’un regard ou d’un geste, d’une parole ou d’une lecture, d’une rencontre ou d’une perte. Un sentiment de manque, de lassitude, de frustration qui s’agrandit. Un envie de s’endormir pour se réveiller en ayant tout oublié. De faire reculer le temps, de ne jamais avoir connu le bonheur, ce bonheur qu’à present on peut identifier, ce bien être que l’on comprend, cet état jusqu’alors inexplicable qui nous parait maintenant si evident...
Mais si le chagrin nous fait souvent dire, qu’on ne se laissera plus jamais prendre, que c’est la dernière fois que l’on souffre ou pleure pour ces raisons, nous savons pertinemment qu’un jour, au détour d’un geste, d’un regard, d’une rencontre, d’une parole, d’une lecture, un bien-être à nouveau nous envahira...
La marquise ... en quête constante de bonheur ... et bien heureuse de l’être
Sam 07 Fév 2004, 15:37 par
la marquise de sade sur Citations
Massages
merci marquise pour ce merveilleux recit
je viens de faire la difference entre une chaussette et un bas nylon
que ferais je sans tes merveilleuses leçons
mais est ce du reel ou juste de l’imagination
laisse moi le decouvrir
je viens de faire la difference entre une chaussette et un bas nylon
que ferais je sans tes merveilleuses leçons
mais est ce du reel ou juste de l’imagination
laisse moi le decouvrir
Lun 02 Fév 2004, 23:22 par
soleye sur Le grimoire d'amour
ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle ?
Bonsoir Marquise, merci de l’info sur l’abrutissage
Pour ce que j’en ai vu, certaines nanas répondent positivement.. après reste à savoir si c’est pour délirer ou si c’est sérieux (là, je m’inquiète )...
Pour ce que j’en ai vu, certaines nanas répondent positivement.. après reste à savoir si c’est pour délirer ou si c’est sérieux (là, je m’inquiète )...
Lun 02 Fév 2004, 19:32 par
MaStErGrAhAm sur Le grimoire d'amour
Alfred de Musset - On ne badine pas avec l'amour - Extra
On risque de ne pas être trop de deux pour le relever le niveau
Perfide : ben non je dis jamais de mal sur personne A la limite je suis la seule que je critique! Mais faut avouer que je le mérite bien! Je ne fais que des bêtises!
Artificieuse : je n’use d’aucun artifice moi m’ssieur! C’est que du naturel! J’ai ici l’attestation de mon chirurgien esthétique qui vous dira lui-même qu’il n’a touché à rien... Le bon dieu a été doux avec moi dans sa grande générosité... un peu de fard par-ci, un peu de rimel par-là et c’est tout, c’est quand meme pas un délit ça! Pour les bigoudis, ça fait longtemps que j’ai abandonné! A 18h, j’ai toujours la même tignasse que celle du matin au réveil
Vaniteuse : que celui qui n’a jamais eu la moindre vanité me pousse la première sur le bucher!
Curieuse : oui là, j’avoue, curieuse de tout! toujours avide d’en savoir plus, jamais repue de connaissances et de découvertes!
Dépravée : euh.... c’est un défaut ça?
La marquise ... <== egocentrique, prétentieuse, nymphomane et mystificatrice, et fiere de l’être
Alfred a écrit: |
(...)toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées |
Perfide : ben non je dis jamais de mal sur personne A la limite je suis la seule que je critique! Mais faut avouer que je le mérite bien! Je ne fais que des bêtises!
Artificieuse : je n’use d’aucun artifice moi m’ssieur! C’est que du naturel! J’ai ici l’attestation de mon chirurgien esthétique qui vous dira lui-même qu’il n’a touché à rien... Le bon dieu a été doux avec moi dans sa grande générosité... un peu de fard par-ci, un peu de rimel par-là et c’est tout, c’est quand meme pas un délit ça! Pour les bigoudis, ça fait longtemps que j’ai abandonné! A 18h, j’ai toujours la même tignasse que celle du matin au réveil
Vaniteuse : que celui qui n’a jamais eu la moindre vanité me pousse la première sur le bucher!
Curieuse : oui là, j’avoue, curieuse de tout! toujours avide d’en savoir plus, jamais repue de connaissances et de découvertes!
Dépravée : euh.... c’est un défaut ça?
La marquise ... <== egocentrique, prétentieuse, nymphomane et mystificatrice, et fiere de l’être
Lun 02 Fév 2004, 18:12 par
la marquise de sade sur Citations
ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle ?
MaStErGrAhAm a écrit: |
Question de ca, en me trimballant sur le chat j’y ait vu des phenomenes d abruticité (ca se dit ca? pas sur ) notoire qui m’ont valus quelques moments de fou rire.... La stupidité masculine vue sous son meilleur angle... |
On dit "abrutissement" Mais vu le haut grade que certains ont acquis, je crois que tu peux employer "abruticité" ils ne verront pas que ça n’existe pas
Quant aux moyens de séduction utilisés sur les rooms par ces messieurs, une question subsiste...
Pourquoi continuent-ils dans cette voie, s’ils ne récoltent que des rateaux... à moins que... certaines de mes congénères répondent positivement à leurs méthodes
La marquise... euh.... en quête de réponse??
Lun 02 Fév 2004, 17:53 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
Re: question suivante ...
la marquise de sade a écrit: |
euh............... Voyons voir.... " Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? " A vos plumes La marquise .. Julienne Lepers provisoire |
Les yeux
Une nana qui a les yeux noirs je resiste pas... j’engage la conversation.
Quand j ai dit ça à mon pote, il s’est marré il voulait me presenter son chien qui lui aussi a les yeux noirs
Lun 02 Fév 2004, 13:53 par
MaStErGrAhAm sur La séduction
Re: un regard,un sourire,une expression...
soleye a écrit: |
Mais j’oubliais l’essentiel, elle parle et là! Merveille ou déconvenue... Mais à être trop sélectif, voire trop difficile, peut-être ne devrais-je pas être étonné d’être toujours célibataire ... Euh! n’allez pas croire Mesdames que je livre mon coeur à vos appétits voraces, quoique... :content: A vous lire. Je vous adresse un immensse sourire, Gente Féminine Soleye |
Mais biensûr qu’elle parle et heureusement ! Depuis longtemps d’ailleurs...
Nous sommes nombreuses à avoir le don de la parole et je le reconnais, il n’est malheureusement pas toujours utilisé à bon escient, tout comme chez tes congénères soleye Combien de jolies femmes séduisent par leur physique mais font fuir une fois la bouche ouverte ( n’y voyez aucune allusion sexuelle! pffffffff ) ou restent dans le tableau de chasse pour parader et frimer devant les copains... il en est de même pour nous, soyons honnêtes, il est toujours plus avantageux de se promener au bras d’un joli garçon stupide mais beau, que d’un affreux intelligent! Par contre, les soirées en tête à tête deviennent vite mornes et tristes avec un bellâtre ou un top model sans conversation!
Je ne sais pas si c’est se montrer difficile que de chercher celle ou celui qui peut vous apporter des choses ... ou alors je dois être très difficile aussi...
Quoique .. ???? On est ptete fait l’un pour l’autre Soleye Ca y est !! Encore un amour internet qui nait sous vos yeux ébahis! :timide:
La marquise ... meuuuu si je peux aligner deux mots sans faire de faute!
Lun 02 Fév 2004, 01:47 par
la marquise de sade sur La séduction
Re: le jeu de la verité ... question 3 ??
la marquise de sade a écrit: |
.... Quel endroit inattendu a été le théâtre de vos ébats amoureux? La marquise ... Dupont d’occas ... |
- Madame la "Maîtresse" on est obligé d’avoir UN endroit uniquement?
- Il suffit, élève Ri1keneke!!! n’essayez pas de vous rendre interressante plus qu’il ne faut!
- Mais M’dame "Dupond", ca n’est pas ma faute, du moins ça n’était pas ma faute, mais celle de l’occasion qui a fait le larron, comme qui dirait.
- On ne vous demande pas de vous étaler, juste de nous raconter UNE FOIS, celle qui est sur la plus haute marche, celle qui vous fait encore frissonner aujourd’hui lorsque vous y pensez, celle qui vous fait rougir parce que si audacieuse.
- Cela va être dur alors de choisir Marquise, si j’étais aujourd’hui encore toute jeune, ces souvenirs qui s’appelleraient peut être alors fantasmes, me feraient, en bon nombre ROUGIR, tant je ne me serais crue capable... de tant d’audace... mais qui n’a d’audace ne sait ce qu’il perd...
Au coeur de ce bouquet d’arbrisseaux, sur ce rond point de centre ville, jamais je n’aurais cru un jour me retrouver, aux heures de pointe, à aller au delà d’un seul baiser...
Nos pas n’auraient pu nous dire qu’ils nous auraient menés ce jour en ce lieu parisien ou aucun indigeant n’aurait idée de s’introduire. Beau quartier et digicode, fous d’amour en errance que nous étions, ce lieu pétillant du 16ème arrondissement nous a vu nous aimer...
Dans les silences de la nuit, sous les ronflements ambiants d’une pièces hébergeant des provinciaux sans lieux d’arrivage, qu’il est difficile de faire faire silence à ses plaisirs...
En ce lieu qui était géole et qui éveilla l’insurrection de notre révolution mère, au rythme infernal des machines d’un bateau lavoir, les murs en retrait donnent de l’audace à l’attente et à l’impatience.
Géole dans le temps, quais d’arrivées et de départs dans d’autres temps, théatre de spectacle que ces lieux sont devenus, d’un opéra dans ses préparatifs nos ébats ont vécus le rythme...
Si haut dans cette montagne, devant ce spectacle "carte postale", bien au dessus du niveau de cette eau, nous nous sommes électrisés...
De navigation nos ébats sont devenus houleux,
de kilomètrages autoroutiers nous aurions pu cumuler les miles,
sur les rails les trains de nuit nous ont inspirés bien plus qu’endormis,
les parking, et les asenceurs, nous n’avons pas oublié de saluer de nos plaisirs,
occupés à nous aimer que nous étions, nous n’avons pas pour autant oubliés les films et les salles obscures qui nous ont acceuillis alors.
...
Audace, jeu, tentation, envie, risque, danger, besoin, désir,
des ingrédients en nombre, qui peuvent alors composer une recette si fine qu’il aurait été stupide de ne pas céder à la tentation d’y gouter.
Passée cette jeunesse où j’aurais pu rougir de tant d’audace,
les ans étant, des doux souvenirs demeureront toujours la force et le bonheur d’avoir vécu ces instant de grands plaisirs.
Mer 28 Jan 2004, 02:34 par
Ri1kedesBêtises sur La séduction
ZE QUESTION
dench a écrit: |
J’aimerais savoir quels sont les sujets que les filles aiment aborder quand on les rencontre pour la première fois.
Est-ce que vous préférez un mec qui se livre ou plutot -comme moi- un peu mystérieux. J’en ai marre des "kestufaisdanslavie?", des eventuels "blancs" dans la discussion. Ca peut gacher une belle rencontre. J’ai plein de choses à raconter mais j’ai peur d’ennuyer mon interlocutrice ALORS,REPONDEZ TOUTES ! DONNEZ MOI LA LISTE DES SUJETS QUE VOUS AIMEZ QU’ON ABORDE, OU TOUT SIMPLEMENT QUI VOUS INTERESSENT. MERCI POUR VOS REPONSES |
Donnez une liste des sujets intéressants il est bien plus facile de donner la liste des sujets à "éviter" ... en tout cas, avec moi !
Par exemple :
1) le sport :
- évitez les commentaires sur le match de l’OM de la veille! D’instinct la vision du mec entouré de ses copains vociférant contre l’arbitre devant la télé va surgir dans mon esprit!
- passez nous les souvenirs avec les copains dans les douches après le match de rugby
- ne nous racontez surtout pas comment vous avez dragué plus d’une minette quand vous étiez capitaine de l’équipe de basket
2) les voitures :
- on sait que vous avez acheté le dernier modèle turbo, pas la peine de triturer votre porte clé comme ça...
- on n’est pas trop moteur, échappement, jante alu, et autres tuning... à la limite, montrez-la nous en nous raccompagnant, faites-nous écouter son moteur en nous emmenant en ballade, mais pas de fiches techniques siouplé!
3) vos conquêtes :
sujet sensible s’il en est! Evitez de nous faire partager vos plus belles croupes, vos plus gros châssis, vos "bonnes" copines ou vos "thons" On est pas là pour savoir comment vous êtes avec les autres, mais comment vous seriez avec nous...
4) vous :
vous êtes mignon, vous êtes sympa, on a accepté le rendez-vous, alors soyez vous... juste vous, avec vos faiblesses et vos forces, vos envies et vos peurs, vos passions et vos ennuis ...
ne nous lassez pas, soyez doux et fort, soyez attentif mais pas envahissant, soyez mystérieux mais pas secret, soyez simple ... c’est souvent là que vous nous touchez ... avec pour moi personnellement une petite touche d’humour et de second degré ...
La marquise ... où qu’il est mon doux, fort, attentif, mystérieux et spirituel à moi??
Mar 27 Jan 2004, 02:17 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
Se refuser pour mieux se donner...
Entrez. Prenez place… un peu de silence siouplé !! Allons, allons messieurs, calmez-vous que le cours puisse commencer !
Puisque certains d’entre vous semblent intéressés par ce que nous aimons, nous les femmes, ou sur ce qui éveille en nous certains désirs ou nous donne beaucoup de plaisir, le cours d’aujourd’hui portera sur les jeux érotiques, et plus précisément sur « comment se refuser pour mieux s’offrir » … ( le petit prince là bas, près du radiateur, avancez au premier banc et arrêtez de rire bêtement ! )
Avant de commencer, je vous prierai de noter que les techniques qui vont suivre n’engagent que moi, pour la simple et bonne raison, que je ne les ai jamais testées avec mes congénères de même sexe … (notez également mesdemoiselles, que je serais ravie d’avoir vos commentaires ou impressions sur mes techniques … ).
Donc, commençons…
Se refuser pour mieux s’offrir… chacun a en soi une part de dominant et une part de dominé qu’il aime, tour à tour, selon son humeur mettre plus ou moins en avant. Malgré le nom que j’ai choisi, je ne suis en rien pratiquante des théories de mon prédécesseur, Donatien pour le citer, mais certaines douleurs peuvent apporter tant de plaisir… Je vous démontre cela de suite.
Imaginer : un sujet femme, soit Moi ( ben, oui, pourquoi allez chercher ailleurs quand on a quelqu’un sous la main ! ) et un sujet homme … vous là, à gauche, oui, oui, vous avec vos cheveux foncés, et votre sweat vert, approchez … Votre nom ? Tulipe … Allongez vous sur ce lit… (tu vas voir les aventures trépiDANTES )
1) Commencez par attacher solidement votre partenaire, avec un lien doux, tendre, qui lui fera comprendre de suite que vos intentions sont pures et tout à fait honnêtes : un bas ( non Soleye, rangez cette chaussette, je parlais d’un bas « nylon » ! ) , un ruban, un foulard, un morceau de dentelle, … ( évitez mesdames le fil barbelé et les élastiques qui rendraient le jeu beaucoup moins sensuel ! ) Vous noterez le regard intrigué de la Tulipe, qui commence déjà à se faire un scénario de la mort !
2) Déshabillez-le, en n’oubliant pas de passer la pointe de votre langue sur sa peau au fur et à mesure de l’effeuillage. Plus vous serez lentes, plus l’excitation montera, grandira, euh… enfin.. mieux c’est, quoi !! Les ongles passés délicatement, quelques morsures légères, les cheveux qui chatouillent, etc, n’agrémenteront que plus le supplice votre partenaire !
3) Le voilà nu devant vous, vous qui êtes encore vêtue, debout devant lui, conquérante devant votre « objet » … asseyez-vous sur lui, laisser la chaleur de votre corps se diffuser sur le sien, imbibez-vous de son odeur, de ses frémissements, de ses formes. Penchez vous vers lui… regardez-le tendre les lèvres, prêt à dévorer votre bouche… refusez-lui ! Ne lui accordez pas ce baiser, ne le laissez pas partager votre langue, mais passez-la sur sa joue, frôlez son oreille, avant de revenir près de ses lèvres pour les caresser à peine de votre langue… Regardez-le tenter de relever la tête pour se rapprocher de vous, tenter de desserrer un peu ses liens pour que son corps soit plus libre ! Reculez un peu, juste assez pour que votre bouche arrive à quelques millimètres de la sienne…
4) Déboutonnez votre chemisier, les premiers boutons seulement, juste assez pour glisser VOTRE main sur vos seins. Laisse-le deviner les caresses que vous vous prodiguez sans qu’il puisse y participer. Cambrez-vous, laissez glisser votre bassin, faites monter son excitation par quelques déhanchements, puis poursuivez le déboutonnage. Laissez malencontreusement tomber votre vêtement sur son visage.. cachez lui encore quelques secondes ses seins fermes et durs qu’il espère tant palper… laissez-les lui deviner en passant votre buste contre son torse, partez à la recherche de ses lèvres camouflées par ce morceau de tissu. Dégagez son visage peu à peu… et redressez vous.
5) Relevez-vous, glisser votre main le long de votre ventre, plus bas encore, voilà… faites les gestes qu’il aurait aimé faire. Dégrafez votre pantalon, laissez-le glisser le long de vos cuisses, et n’hésitez pas à frôler cet endroit qu’il n’aurait pas hésité à caresser s’il vous avait déshabillée…
6) Vous êtes en sous-vêtements, vous vous agenouillez au-dessus de lui, au-dessus de son cou, à proximité de sa bouche… pas trop près, attention, il ne doit pas pouvoir vous toucher … ( euh.. Tulipe ? ça va ? tu dis rien là … ) glissez votre main entre vos cuisses, osez vous caresser devant lui, osez lui donner ce que chaque homme aime regarder. Laissez-le s’imprégner de vos effluves, laisse-le espérer goûter votre sexe, laisse-le vous désirer, envier vos mains, laisse-le.. et ne lui donnez rien… pas encore… Approchez-vous suffisamment de sa bouche pour que sa langue puisse toucher la dentelle de vos dessous, laissez-le espérer avant de vous reculez, de redescendre sur son corps, de vous caresser avec sa peau, avec ses muscles, avec son sexe, de le frôler, le caresser, le lécher, le griffer, le mordre,.. Faites-le tressaillir, gémir, frissonner, agoniser de ne pas encore avoir pu goûter une seule parcelle de vous, utilisez votre bouche, votre langue, vos mains pour que son excitation devienne insupportable puis…
7) Donnez-vous.. lentement, par petits morceaux… d’abord un baiser tendre, puis un peu plus profond. Offrez-lui vos seins à portée de sa bouche, votre peau à découvrir, votre sexe pour qu’il se repaisse. Profitez du plaisir qu’il vous offre et de celui qu’il se donne, et détachez-le, laissez-le à son tour profiter de vous, laissez-le vous utiliser, laissez-le combler les frustrations que vous venez de lui imposer..
Variante : vous pouvez aussi décider de ne pas le détacher et continuer ainsi jusqu’à la fin…
Voilà… il est l’heure, rangez vos stylos, essuyez le filet de bave au coin de vos lèvres et interro au prochain cours… !!
La marquise … pro fesseuse …
Puisque certains d’entre vous semblent intéressés par ce que nous aimons, nous les femmes, ou sur ce qui éveille en nous certains désirs ou nous donne beaucoup de plaisir, le cours d’aujourd’hui portera sur les jeux érotiques, et plus précisément sur « comment se refuser pour mieux s’offrir » … ( le petit prince là bas, près du radiateur, avancez au premier banc et arrêtez de rire bêtement ! )
Avant de commencer, je vous prierai de noter que les techniques qui vont suivre n’engagent que moi, pour la simple et bonne raison, que je ne les ai jamais testées avec mes congénères de même sexe … (notez également mesdemoiselles, que je serais ravie d’avoir vos commentaires ou impressions sur mes techniques … ).
Donc, commençons…
Se refuser pour mieux s’offrir… chacun a en soi une part de dominant et une part de dominé qu’il aime, tour à tour, selon son humeur mettre plus ou moins en avant. Malgré le nom que j’ai choisi, je ne suis en rien pratiquante des théories de mon prédécesseur, Donatien pour le citer, mais certaines douleurs peuvent apporter tant de plaisir… Je vous démontre cela de suite.
Imaginer : un sujet femme, soit Moi ( ben, oui, pourquoi allez chercher ailleurs quand on a quelqu’un sous la main ! ) et un sujet homme … vous là, à gauche, oui, oui, vous avec vos cheveux foncés, et votre sweat vert, approchez … Votre nom ? Tulipe … Allongez vous sur ce lit… (tu vas voir les aventures trépiDANTES )
1) Commencez par attacher solidement votre partenaire, avec un lien doux, tendre, qui lui fera comprendre de suite que vos intentions sont pures et tout à fait honnêtes : un bas ( non Soleye, rangez cette chaussette, je parlais d’un bas « nylon » ! ) , un ruban, un foulard, un morceau de dentelle, … ( évitez mesdames le fil barbelé et les élastiques qui rendraient le jeu beaucoup moins sensuel ! ) Vous noterez le regard intrigué de la Tulipe, qui commence déjà à se faire un scénario de la mort !
2) Déshabillez-le, en n’oubliant pas de passer la pointe de votre langue sur sa peau au fur et à mesure de l’effeuillage. Plus vous serez lentes, plus l’excitation montera, grandira, euh… enfin.. mieux c’est, quoi !! Les ongles passés délicatement, quelques morsures légères, les cheveux qui chatouillent, etc, n’agrémenteront que plus le supplice votre partenaire !
3) Le voilà nu devant vous, vous qui êtes encore vêtue, debout devant lui, conquérante devant votre « objet » … asseyez-vous sur lui, laisser la chaleur de votre corps se diffuser sur le sien, imbibez-vous de son odeur, de ses frémissements, de ses formes. Penchez vous vers lui… regardez-le tendre les lèvres, prêt à dévorer votre bouche… refusez-lui ! Ne lui accordez pas ce baiser, ne le laissez pas partager votre langue, mais passez-la sur sa joue, frôlez son oreille, avant de revenir près de ses lèvres pour les caresser à peine de votre langue… Regardez-le tenter de relever la tête pour se rapprocher de vous, tenter de desserrer un peu ses liens pour que son corps soit plus libre ! Reculez un peu, juste assez pour que votre bouche arrive à quelques millimètres de la sienne…
4) Déboutonnez votre chemisier, les premiers boutons seulement, juste assez pour glisser VOTRE main sur vos seins. Laisse-le deviner les caresses que vous vous prodiguez sans qu’il puisse y participer. Cambrez-vous, laissez glisser votre bassin, faites monter son excitation par quelques déhanchements, puis poursuivez le déboutonnage. Laissez malencontreusement tomber votre vêtement sur son visage.. cachez lui encore quelques secondes ses seins fermes et durs qu’il espère tant palper… laissez-les lui deviner en passant votre buste contre son torse, partez à la recherche de ses lèvres camouflées par ce morceau de tissu. Dégagez son visage peu à peu… et redressez vous.
5) Relevez-vous, glisser votre main le long de votre ventre, plus bas encore, voilà… faites les gestes qu’il aurait aimé faire. Dégrafez votre pantalon, laissez-le glisser le long de vos cuisses, et n’hésitez pas à frôler cet endroit qu’il n’aurait pas hésité à caresser s’il vous avait déshabillée…
6) Vous êtes en sous-vêtements, vous vous agenouillez au-dessus de lui, au-dessus de son cou, à proximité de sa bouche… pas trop près, attention, il ne doit pas pouvoir vous toucher … ( euh.. Tulipe ? ça va ? tu dis rien là … ) glissez votre main entre vos cuisses, osez vous caresser devant lui, osez lui donner ce que chaque homme aime regarder. Laissez-le s’imprégner de vos effluves, laisse-le espérer goûter votre sexe, laisse-le vous désirer, envier vos mains, laisse-le.. et ne lui donnez rien… pas encore… Approchez-vous suffisamment de sa bouche pour que sa langue puisse toucher la dentelle de vos dessous, laissez-le espérer avant de vous reculez, de redescendre sur son corps, de vous caresser avec sa peau, avec ses muscles, avec son sexe, de le frôler, le caresser, le lécher, le griffer, le mordre,.. Faites-le tressaillir, gémir, frissonner, agoniser de ne pas encore avoir pu goûter une seule parcelle de vous, utilisez votre bouche, votre langue, vos mains pour que son excitation devienne insupportable puis…
7) Donnez-vous.. lentement, par petits morceaux… d’abord un baiser tendre, puis un peu plus profond. Offrez-lui vos seins à portée de sa bouche, votre peau à découvrir, votre sexe pour qu’il se repaisse. Profitez du plaisir qu’il vous offre et de celui qu’il se donne, et détachez-le, laissez-le à son tour profiter de vous, laissez-le vous utiliser, laissez-le combler les frustrations que vous venez de lui imposer..
Variante : vous pouvez aussi décider de ne pas le détacher et continuer ainsi jusqu’à la fin…
Voilà… il est l’heure, rangez vos stylos, essuyez le filet de bave au coin de vos lèvres et interro au prochain cours… !!
La marquise … pro fesseuse …
Mer 21 Jan 2004, 15:21 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
Mythe ou réalité ....
La musique emplissait la salle d’une ambiance festive et chaude. Par les fenêtres, on pouvait voir danser les flocons qui recouvraient peu à peu le sol d’une couche blanche et froide. C’est l’hiver. La température avoisine les -5°. Une langueur m’avait envahie et pour ne pas sombrer seule chez moi dans la morosité, j’avais décidé d’aller prendre quelques verres. Il était derrière le bar. Sa peau foncée contrastait avec son tee-shirt d’un blanc immaculé. On pouvait y deviner le dessin de ses pectoraux lorsqu’il s’étirait pour prendre un verre à bière spéciale perchée au dessus du bar. Il avait une coupe à la Bartez. Je l’observais, me demandant si son crâne était doux ou rugueux, si j’apprécierais d’y poser mes lèvres, si sur mon ventre elle laisserait de petites lignes rouges quand son visage s’enfouirait entre mes cuisses, si … je me surpris à sourire devant ces quelques pensées ..
Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ce bistrot. Il devait être nouveau. J’étais installée au bar, perchée sur un tabouret, une vodka citron à la main. Des amis à lui se tenaient juste à côté de moi. De temps à autre, il les retrouvait pour quelques déhanchements suggestifs, de temps à autre son regard croisait le mien, de temps à autre un sourire s’esquissait… La musique latino avait envoûté les serveurs du bar. Ils étaient cinq à se déhancher, à frapper dans leurs mains, à lancer bouteilles et verres à la " Tom Cruise ". Ils étaient souriants, enjoués, mon moral était au plus haut. Les voir ainsi s’amuser me donnait envie de faire la fête avec eux, de danser, de rire, de boire, de …. aussi , un peu… la sensualité des musiques latines m’envahissait … Mon verre était vide, je lui touchai l’épaule :
- Tu peux me resservir une vodka ?
Il me sourit, plongea ses yeux dans les miens. Je baissai le regard. Il était grand, plus d’1.85m. Un verre plein se posa devant moi, je lui tendis 5euros, il fit un clin d’œil.
- C’est pour moi. Tu es seule ?
- Oui.
- Toute seule ?
- Oui.
Son sourire s’élargit.
- Je ne t’ai jamais vu ici. C’est la première fois que tu viens ?
- C’est bizarre. Je me suis dit la même chose de toi. Je venais souvent avant… Tu travailles ici depuis longtemps ?
- Depuis 3ans. Mais je viens de partir 1 mois en Martinique. Je suis rentré depuis quelques jours.
Un client l’appela, il partit, ses doigts frôlèrent ma main posée sur le bar…
- Au fait, moi, c’est Luc.
Il avait surgit derrière moi, m’avait glissé ça au creux de l’oreille. Il avait frôlé ma joue de ses lèvres et avait disparu un plateau à la main, sans que j’ai le temps de lui répondre. Mes yeux était fixé sur Luc, je ne regardais plus ce qui se passait autour de moi, je n’entendais plus la musique, il m’avait hypnotisée. Il m’adressait quelques sourires, se rapprochaient de ses amis, ses cuisses frottant contre mes genoux… il aurait suffit que je les bouge un peu et ils auraient glisser le long de sa jambe, se rapprochant de son sexe … Non, je ne pouvais pas l’allumer comme ça… pas en public, pas devant tout le monde… quoique…
Le café était plein à craquer, tout le monde était compressé, qui l’aurait vu… Lentement j’écartai un peu mes jambes, mon genou arriva à quelques centimètres de son sexe… Comme d’un accord tacite, il se rapprocha de moi, continuant sa discussion avec ses amis. Un client lui passa une commande, il avança pour mieux l’entendre, mon genou glissa largement entre ses cuisses, sa main se posa sur ma jambe, il la caressa lentement, remontant un peu. Il partit derrière le bar et revient les mains chargés de verre. Il en déposa un plein pour moi, tendit le reste au jeune homme, encaissa. Je regardais ses longs doigts pianoter sur les touches de la caisse, il me regardait en glissant les billets dans le tiroir, je ne m’en aperçus pas de suite. Quand je croisai son regard, je rougis. Il vint près de moi. Me demanda mon prénom.
Ce petit jeu continua pendant une heure environ. Une heure de sourires, de regards, de mains qui frôlent, de genoux qui touchent, de cuisses qui s’entrouvrent. Finalement, il s’approcha de moi. Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma joue, elles étaient tendres, larges, chaudes. Il voulut partir derrière le bar, mais ma main le retint. Son visage s’approcha du mien, je l’embrassai.
Il avait beaucoup de travail, les commandes se succédaient, les garçons continuaient leur danse, les verres s’entrechoquaient, le tout entrecoupé de baisers, de plus en plus profonds, de plus en plus tendres, ses mains peu à peu touchaient ma peau, se glissaient sous mon chemisier, touchaient mes cuisses, mes fesses, ses bras passaient autour de ma taille, ses dents mordaient mes épaules dénudées, sa langue passait dans mon cou, sous mes cheveux…
5h du mat, la musique s’arrête. Le café est toujours aussi bondé, mais il faut fermer. Les garçons ne servent plus, les clients terminent leur verre puis partent peu à peu. Il me rejoint, prend ma main.
- Je fais une petite pause. Viens, on va s’asseoir là-bas.
Je le suis, il prend deux tabourets, m’en offre un, mais je me glisse entre ses jambes et me rapproche de lui. Nous nous embrassons longuement.
- Je dois encore aider les autres. Il faut remplir les frigos, ramasser les verres et les laver et compter la caisse. J’en ai pour une heure. Tu m’attends ?
- Non, il est tard, je vais rentrer. Tu veux me rejoindre quand tu as fini ?
Je lui donne mon adresse, l’embrasse et quitte l’établissement.
Rentrée chez moi, je ne sais pas s’il viendra. Je suis fatiguée, j’ai pas envie de l’attendre, j’ouvre le clic clac, ôte mes souliers, mon jeans et m’endors.
6h … je décroche le parlophone.
- C’est moi. Je peux monter ?
Je suis un peu surprise… nous n’avons pas du partager plus d’une heure de conversation au total sur la soirée, je ne sais que son nom, qu’il est métis et qu’il habite à 100km de chez moi. Pourtant, je lui ai proposé de me rejoindre, je lui ai donné mon adresse, et je me retrouve en chemisier devant lui à 6h du mat… la situation m’étonne et m’excite.
Ses bras sont autour de moi, ses doigts parcourent mon dos, sa langue se perd entre mes lèvres, son torse comprime mes seins.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Tu as du café ?
- C’est parti ! Assieds-toi.
Nous échangeons quelques mots, il me parle de son travail la semaine. Il ne vient ici que le week-end, autrement il travaille dans un bureau. Il me dit que sa mère est Martiniquaise, son père, Belge. Il est divorcé, deux enfants.
Je dépose une tasse de café brûlant devant lui, m’assieds sur ses genoux, face à lui, ôte ma chemise. Ses doigts dégrafent mon soutien gorge. Il plonge son visage entre mes seins libérés, en lèche le bout, les mordille légèrement, je me penche en arrière sa langue descend sur mon ventre, ses mains enserrent mes hanches, il me soulève et me porte jusque sur le sofa déplié. Il s’allonge sur moi. Son corps est lourd, ferme, musclé. Sa bouche s’attarde sur mon cou, sa langue passe sur les lobes de mes oreilles, m’arrachant un petit gémissement et m’inondant de frissons. Je passe ma main sur son crâne… Je souris… Il se relève, défait les lacets de ses chaussures, ôte son tee-shirt. Son corps est parfaitement dessiné, sa peau café au lait. Il défait sa ceinture. Je m’assieds sur le bord du lit et mes mains prennent la place des siennes. Elles frôlent les boutons fermant son jeans, je peux sentir son excitation, il reste debout devant moi, me regardant, ses doigts passent dans mes cheveux, je dégrafe lentement son pantalon, dégageant son sexe déjà gonflé. Mes mains le parcourent… le mythe du black au sexe énorme… Il n’est pas énorme… pas encore…
Je fais glisser son pantalon sur ses pieds, il est nu devant moi, son sexe à quelques centimètres de mon visage, la pointe de ma langue le parcourt, mes lèvres le caressent, ses doigts se crispent dans mes cheveux. Je le regarde, il ferme les yeux, se mord la lèvre, je l’avale lentement… profondément… savourant chaque centimètre de son anatomie … Mes dents passent doucement sur lui, je le sens frémir, il surveille les opérations, étonné, peut-être même inquiet. Ma bouche se fait plus douce, mes lèvres plus gourmande, ma langue plus précise, mes mains plus actives.
Ce n’est pas qu’un mythe…
Il me renverse sur le lit, ma main continue de le caresser, la sienne joue sur mes seins en éruption. Sa langue passe sur ma bouche puis descend lentement. Je me cambre, j’entrouvre les cuisses, l’invitant à me goûter à son tour. Sa langue est insolente, ses dents aussi dévoreuses que les miennes, sa bouche se repaît de mon intimité avant de revenir près de moi et de glisser entre mes cuisses cet " obscur objet " du désir. Il m’arrache un long et profond soupir. Il est violent, brusque, sauvage. Son corps puissant me déchire, ses coups de rein sont à la limite du supportable, pourtant je le pousse à continuer, plus fort, encore, inlassablement, plus loin… jusqu’à l’épuisement total.
Son corps s’affaisse sur le mien… Ses mains se font plus douces, plus caressantes. Sa langue vient apaiser la violence de ses pénétrations. Ses baisers prolongent mon orgasme, ses doigts calment les soubresauts qui parcourent mon corps.
Il est 8h… il m’a enveloppé dans ma couette, s’est rhabillé, m’embrasse dans le cou …
- Dors bien Isa…
Je lui souris, ferme les yeux. La porte se referme…
La marquise …. Affirmant que ce n’est pas un mythe !!!
Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ce bistrot. Il devait être nouveau. J’étais installée au bar, perchée sur un tabouret, une vodka citron à la main. Des amis à lui se tenaient juste à côté de moi. De temps à autre, il les retrouvait pour quelques déhanchements suggestifs, de temps à autre son regard croisait le mien, de temps à autre un sourire s’esquissait… La musique latino avait envoûté les serveurs du bar. Ils étaient cinq à se déhancher, à frapper dans leurs mains, à lancer bouteilles et verres à la " Tom Cruise ". Ils étaient souriants, enjoués, mon moral était au plus haut. Les voir ainsi s’amuser me donnait envie de faire la fête avec eux, de danser, de rire, de boire, de …. aussi , un peu… la sensualité des musiques latines m’envahissait … Mon verre était vide, je lui touchai l’épaule :
- Tu peux me resservir une vodka ?
Il me sourit, plongea ses yeux dans les miens. Je baissai le regard. Il était grand, plus d’1.85m. Un verre plein se posa devant moi, je lui tendis 5euros, il fit un clin d’œil.
- C’est pour moi. Tu es seule ?
- Oui.
- Toute seule ?
- Oui.
Son sourire s’élargit.
- Je ne t’ai jamais vu ici. C’est la première fois que tu viens ?
- C’est bizarre. Je me suis dit la même chose de toi. Je venais souvent avant… Tu travailles ici depuis longtemps ?
- Depuis 3ans. Mais je viens de partir 1 mois en Martinique. Je suis rentré depuis quelques jours.
Un client l’appela, il partit, ses doigts frôlèrent ma main posée sur le bar…
- Au fait, moi, c’est Luc.
Il avait surgit derrière moi, m’avait glissé ça au creux de l’oreille. Il avait frôlé ma joue de ses lèvres et avait disparu un plateau à la main, sans que j’ai le temps de lui répondre. Mes yeux était fixé sur Luc, je ne regardais plus ce qui se passait autour de moi, je n’entendais plus la musique, il m’avait hypnotisée. Il m’adressait quelques sourires, se rapprochaient de ses amis, ses cuisses frottant contre mes genoux… il aurait suffit que je les bouge un peu et ils auraient glisser le long de sa jambe, se rapprochant de son sexe … Non, je ne pouvais pas l’allumer comme ça… pas en public, pas devant tout le monde… quoique…
Le café était plein à craquer, tout le monde était compressé, qui l’aurait vu… Lentement j’écartai un peu mes jambes, mon genou arriva à quelques centimètres de son sexe… Comme d’un accord tacite, il se rapprocha de moi, continuant sa discussion avec ses amis. Un client lui passa une commande, il avança pour mieux l’entendre, mon genou glissa largement entre ses cuisses, sa main se posa sur ma jambe, il la caressa lentement, remontant un peu. Il partit derrière le bar et revient les mains chargés de verre. Il en déposa un plein pour moi, tendit le reste au jeune homme, encaissa. Je regardais ses longs doigts pianoter sur les touches de la caisse, il me regardait en glissant les billets dans le tiroir, je ne m’en aperçus pas de suite. Quand je croisai son regard, je rougis. Il vint près de moi. Me demanda mon prénom.
Ce petit jeu continua pendant une heure environ. Une heure de sourires, de regards, de mains qui frôlent, de genoux qui touchent, de cuisses qui s’entrouvrent. Finalement, il s’approcha de moi. Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma joue, elles étaient tendres, larges, chaudes. Il voulut partir derrière le bar, mais ma main le retint. Son visage s’approcha du mien, je l’embrassai.
Il avait beaucoup de travail, les commandes se succédaient, les garçons continuaient leur danse, les verres s’entrechoquaient, le tout entrecoupé de baisers, de plus en plus profonds, de plus en plus tendres, ses mains peu à peu touchaient ma peau, se glissaient sous mon chemisier, touchaient mes cuisses, mes fesses, ses bras passaient autour de ma taille, ses dents mordaient mes épaules dénudées, sa langue passait dans mon cou, sous mes cheveux…
5h du mat, la musique s’arrête. Le café est toujours aussi bondé, mais il faut fermer. Les garçons ne servent plus, les clients terminent leur verre puis partent peu à peu. Il me rejoint, prend ma main.
- Je fais une petite pause. Viens, on va s’asseoir là-bas.
Je le suis, il prend deux tabourets, m’en offre un, mais je me glisse entre ses jambes et me rapproche de lui. Nous nous embrassons longuement.
- Je dois encore aider les autres. Il faut remplir les frigos, ramasser les verres et les laver et compter la caisse. J’en ai pour une heure. Tu m’attends ?
- Non, il est tard, je vais rentrer. Tu veux me rejoindre quand tu as fini ?
Je lui donne mon adresse, l’embrasse et quitte l’établissement.
Rentrée chez moi, je ne sais pas s’il viendra. Je suis fatiguée, j’ai pas envie de l’attendre, j’ouvre le clic clac, ôte mes souliers, mon jeans et m’endors.
6h … je décroche le parlophone.
- C’est moi. Je peux monter ?
Je suis un peu surprise… nous n’avons pas du partager plus d’une heure de conversation au total sur la soirée, je ne sais que son nom, qu’il est métis et qu’il habite à 100km de chez moi. Pourtant, je lui ai proposé de me rejoindre, je lui ai donné mon adresse, et je me retrouve en chemisier devant lui à 6h du mat… la situation m’étonne et m’excite.
Ses bras sont autour de moi, ses doigts parcourent mon dos, sa langue se perd entre mes lèvres, son torse comprime mes seins.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Tu as du café ?
- C’est parti ! Assieds-toi.
Nous échangeons quelques mots, il me parle de son travail la semaine. Il ne vient ici que le week-end, autrement il travaille dans un bureau. Il me dit que sa mère est Martiniquaise, son père, Belge. Il est divorcé, deux enfants.
Je dépose une tasse de café brûlant devant lui, m’assieds sur ses genoux, face à lui, ôte ma chemise. Ses doigts dégrafent mon soutien gorge. Il plonge son visage entre mes seins libérés, en lèche le bout, les mordille légèrement, je me penche en arrière sa langue descend sur mon ventre, ses mains enserrent mes hanches, il me soulève et me porte jusque sur le sofa déplié. Il s’allonge sur moi. Son corps est lourd, ferme, musclé. Sa bouche s’attarde sur mon cou, sa langue passe sur les lobes de mes oreilles, m’arrachant un petit gémissement et m’inondant de frissons. Je passe ma main sur son crâne… Je souris… Il se relève, défait les lacets de ses chaussures, ôte son tee-shirt. Son corps est parfaitement dessiné, sa peau café au lait. Il défait sa ceinture. Je m’assieds sur le bord du lit et mes mains prennent la place des siennes. Elles frôlent les boutons fermant son jeans, je peux sentir son excitation, il reste debout devant moi, me regardant, ses doigts passent dans mes cheveux, je dégrafe lentement son pantalon, dégageant son sexe déjà gonflé. Mes mains le parcourent… le mythe du black au sexe énorme… Il n’est pas énorme… pas encore…
Je fais glisser son pantalon sur ses pieds, il est nu devant moi, son sexe à quelques centimètres de mon visage, la pointe de ma langue le parcourt, mes lèvres le caressent, ses doigts se crispent dans mes cheveux. Je le regarde, il ferme les yeux, se mord la lèvre, je l’avale lentement… profondément… savourant chaque centimètre de son anatomie … Mes dents passent doucement sur lui, je le sens frémir, il surveille les opérations, étonné, peut-être même inquiet. Ma bouche se fait plus douce, mes lèvres plus gourmande, ma langue plus précise, mes mains plus actives.
Ce n’est pas qu’un mythe…
Il me renverse sur le lit, ma main continue de le caresser, la sienne joue sur mes seins en éruption. Sa langue passe sur ma bouche puis descend lentement. Je me cambre, j’entrouvre les cuisses, l’invitant à me goûter à son tour. Sa langue est insolente, ses dents aussi dévoreuses que les miennes, sa bouche se repaît de mon intimité avant de revenir près de moi et de glisser entre mes cuisses cet " obscur objet " du désir. Il m’arrache un long et profond soupir. Il est violent, brusque, sauvage. Son corps puissant me déchire, ses coups de rein sont à la limite du supportable, pourtant je le pousse à continuer, plus fort, encore, inlassablement, plus loin… jusqu’à l’épuisement total.
Son corps s’affaisse sur le mien… Ses mains se font plus douces, plus caressantes. Sa langue vient apaiser la violence de ses pénétrations. Ses baisers prolongent mon orgasme, ses doigts calment les soubresauts qui parcourent mon corps.
Il est 8h… il m’a enveloppé dans ma couette, s’est rhabillé, m’embrasse dans le cou …
- Dors bien Isa…
Je lui souris, ferme les yeux. La porte se referme…
La marquise …. Affirmant que ce n’est pas un mythe !!!
Mar 20 Jan 2004, 10:44 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Massages et jeux érotiques
Hmmm, Marquise, je me joins à Soleye pour vous exprimer ma plus profonde gratitude pour la délicatesse de votre description. Oserais je avouer aussi, que je suis de ceux à qui vous aviez parlé de cette façon d’accommoder la partie mordante de votre anatomie, à cette caresse bucale dont tout les hommes rafollent, et qu’intrigué par ce comportement je vous ai supplié de satisfaire ma curiosité.
Me voici édifié donc sur une pratique qui me semble, telle que vous me la decrivez, fort délicieuse.
Vous parlez de "jeux érotiques" ... En appreciez vous d’autres, dont vous pourriez nous entretenir de la sorte ?
Me voici édifié donc sur une pratique qui me semble, telle que vous me la decrivez, fort délicieuse.
Vous parlez de "jeux érotiques" ... En appreciez vous d’autres, dont vous pourriez nous entretenir de la sorte ?
Lun 19 Jan 2004, 16:51 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Re: Massage
soleye a écrit: |
Ma chere marquise,j’ai trouvé sublime votre propos sur "avec les dents" Je me demande si je peux ajouter,qu’apres les dents ,il y a la gorge et que selon mes statistiques personnelles et sans aucune fanfaronnade(ne dit on pas qu’un homme qui se vante et un cochon qui se gratte sont deux sales betes! )que seulement 2% de vos congeneres pratiquent a merveille le maniage de la langue(qui n’est pas francaise, mais universelle). Je reconnais que mon modeste point de vue n’est pas dit avec l’elegance qui vous caracterise,mais il me semblait opportun de l’ajouter... |
Seraient-elles (je ne m’inclus pas dans les 2% car, moi, je pratique et j’y prends même beaucoup de plaisir ) 2% à ne pas pratiquer du tout les caresses linguistiques ou 2% à ne pas avoir trouver la combine pour transformer ce petit plaisir en véritable... festin à consommer sans modération??
La succion est un réflexe qui nous vient de la petite enfance .. chacun et chacune a quitté un jour sa tétine en larme .. mais le réflexe reste, et le plaisir de sucer aussi... même si l’objet est différent reste à présent à trouver comment rendre ce geste très sensuel ... et les deux y trouveront là un jeu erotique des plus plaisants :oops:
La marquise .. françoise dolto d’occasion ...
Lun 19 Jan 2004, 11:14 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
Massage
Ma chere marquise,j’ai trouvé sublime votre propos sur "avec les dents" Je me demande si je peux ajouter,qu’apres les dents ,il y a la gorge et que selon mes statistiques personnelles et sans aucune fanfaronnade(ne dit on pas qu’un homme qui se vante et un cochon qui se gratte sont deux sales betes! )que seulement 2% de vos congeneres pratiquent a merveille le maniage de la langue(qui n’est pas francaise, mais universelle).
Je reconnais que mon modeste point de vue n’est pas dit avec l’elegance qui vous caracterise,mais il me semblait opportun de l’ajouter...
Je reconnais que mon modeste point de vue n’est pas dit avec l’elegance qui vous caracterise,mais il me semblait opportun de l’ajouter...
Dim 18 Jan 2004, 14:12 par
soleye sur Le grimoire d'amour
Ecrire sur marquise
le jeu de la vérité : question 4 ..., Re: leo ferre - citation sur le bonheur, Massages, ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle ?, Alfred de Musset - On ne badine pas avec l'amour - Extra, ZE QUESTION : De quoi les filles veulent-elles qu'on parle ?, Re: question suivante ..., Re: un regard,un sourire,une expression..., Re: le jeu de la verité ... question 3 ??, ZE QUESTION, Se refuser pour mieux se donner..., Mythe ou réalité ...., Massages et jeux érotiques, Re: Massage, Massage,Il y a 151 textes utilisant le mot marquise. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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