La rencontre tchat

la rencontre Tchat
Parfois la vie nous permet de croiser le chemin de personnes formidables, mais moi j’ai croisé le chemin de Magalie, voilà je sais que cela ne vous regarde pas mais je peux pas rester sans rien dire de Magalie Duquenne.

Il était une fois une Femme sans joie.
Qui se prit au jeu d’aller tchater un peu sur camfrog est msn le 9 août 2009 , je dialogue avec Magalie c’eté parle d’elle et de moi, de ses enfants de pépé et mémé .
Tu voulai une nouvelle vie, et pas une vie de merde que tu avais avec un homme ki été alcoolique et qui ne pense qu’à lui et fait rien pour change jamais a la maison toujour cher ses ami au sa mére .
Nous avions gardé le contact tous les jours apré avoire coucher les petit on se retouvé sur msn en cam, et semaine après semaine une relation amoure arrive, comme à chacun de nos rendez-vous, j’avais reçu ton petit message : « suis à arrive»...un délicieux compte à rebours pour aller te rejoindre,Jusqu’à a se déplacer pour venire me voir toutes les semains sans que son mari le sache et ce durant 3 ans.
Elle m’a présentait sa petit famille ( Lily Ludo Oliver et biensur mon poto Tom )et moi à tout mon entourage.
Elle me disait vouloir vivre avec moi, trouve un logement je veu vivre avec toi et les petite et me l’a promis.
J’ai fait ma demande de divorce pépé ma comduit cher mon avocate je passe au tribunal passe au le 25 septembre pour son divorce.
Je lui demande tu lui a di quoi Avocate qu’il arrete pas de boire et qu’il pense qu’a lui est ses pigeons je lui est di aussi je suis parti de la maison est vit chez ses grands-parents avec ses enfants.
Et la de cette nouvelle, je décide d’allai sur mon jeux, avec des personnes de sa région qui joeux avec moi, je deside de parle d’elle est la le choc de ma vie quand il .
Elle divorce pas elle est toujour avec son homme Nikale, et de la elle envoi un message pour me di d’elle est bien rente oui care lundi elle été avec moi.
Elle avais laisseé son petit Tom chez grands-parents pendant que ( Lily Ludovic et Olivier sont a l’ecole )
Lendemain Je lui envoi un message je lui demande des explications alore qu’elle été parti pour son tatouage avec sa cousine.
Voila la reponse ( oui je suis toujour avec est alore ) je lui di c’etait que des mensonges tout se que tu ma dit?
Aujourdh’ui elle est toujours avec lui.
Elle se permet d’être sur plusieurs sites pour rencontrer des homme à qui il dit des mensonges et fait croire qu’elle veut vivre avec.
Cette femme ne peut s’empêcher de mentir et de trahir. Personnage dangereux sans état d’âme qui fait déplacer les personnes de n’importe quelle distance et surtout qui fait souffrir gratuitement.


Voila se que voullais dire de Magalie Tu es venu dans mon petit monde à moi t’incruster, laisser une trace de ton passage.
j’ai eu le choc de ma vie quand tu un soir qu’il est tjrs avec ton ex, alors qu’on avait des projet normalement koi est tu m’a quitté comme un chien enragé
j’en peux plus le coup etait tres dur pour moi car je l’aime tant


faite attention a vous marié qui la connai merci desole desole desole tonnere
Lun 24 Oct 2011, 14:27 par ludovic sur Amour internet

Journal du néant

En espérant que ça vous plaise. =) Je ne poste qu’un petit peu du début, parce que je sais que les pavés ne donnent pas forcément envie de lire, mais j’en ai beaucoup plus si ça vous plait. Sinon, bah tant pis pour moi =)


PARTIE I : HIVER

"Just break the silence cause I’m drifting away, away from you."
(MUSENew Born)

Chapitre 1 : Décembre

Je m’appelle Maël, j’ai 22 ans et je vais mourir. Je sais, je ne devrais pas commencer par vous parler de ça. Sois parce que je ruine tout le suspens, sois parce que vous n’avez aucune envie de vous taper les délires dépressifs d’un cancéreux, et quelque part je vous comprends. Mais le fait est que je vais mourir, alors je préfères le dire tout de suite. Je ne sais pas encore quand, peut-être très bientôt, peut-être pas, mais la menace est là, plane au dessus de ma tête et noircie encore un peu plus le ciel déjà gris de Paris. Je vais mourir à cause d’un mot qui ne me disait rien avant. C’est dingue comme un seul mot devient menaçant alors que vous ne l’aviez jamais entendu auparavant. Et ce mot que vous ne connaissez pas, il vous parait pourtant déjà si familier, comme si vous aviez toujours su qu’il était là au fond de vous à attendre qu’on le révèle. Non, je n’ai pas été plus surpris que ça. Je ne saurais pas vous expliquer comme ça mais c’est comme si avant que ce mec chauve son diagnostic, je savais que j’allais mourir comme ça. Un pauvre mec que je ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam mais que j’ai hais au premier regard. Et encore plus quand il m’a annoncé que j’étais malade. "Ce que j’ai a vous dire n’est pas facile". Arrête ton cirque, mec, la raison pour laquelle je dois t’appeler "docteur" est que tu annonce une mort certaine dans les six mois à venir à vingt personnes par jour. Je n’ai jamais trop compris cet aspect là de notre société. Comme le reste d’ailleurs....
J’ai appelé Andréas. Il a décroché en quelques secondes et l’imaginer pendu à son téléphone m’arracha un sourire malgré moi.

"Alors ?
- Bonjour, ça va merci et toi ?
- Déconne pas Maël, qu’est-ce qu’il t’a dit ?
- Myélome.
- ...
- Commence pas à faire le mec triste, tu sais même pas ce que ça veut dire.
- Je fais pas le mec triste, je fais le mec qui a pas compris.
- Un cancer des os.
- ...
- ...
- Là, je fais le mec triste, tu sais...
- ...
- Maël ?
- Hum ?
- Qu’est-ce qui va t’arriver ?
- Chimio et autres traitements qui vont bousiller mon corps et mon cerveau.
- Maël ?...
- ...
- Tu vas mourir ?
- ...
- Tu... tu vas mourir ?
- Les taux de guérison sont faibles, Andréas.
- ...
- Je ne rentrerais pas ce soir, j’ai besoin de faire le point. Seul.
- Maël..."

J’avais déjà raccroché. Je savais que si je l’écoutais encore, je serais rentré, et je ne pouvais pas le voir maintenant, vraiment pas. J’ai marché. Je voulais attendre la nuit. J’ai toujours préféré pleurer la nuit. Question de pudeur peut-être. J’ai marché dans Paris et je redécouvrais la ville. Des bâtiments immenses, hostiles, froid. Des gens ternes, le visage fermé, les yeux vides et la tête rentrée dans les épaules pour échapper à la morsure du froid.
J’avais envie de hurler après eux. Une envie viscérale, dévastatrice, qui m’arrachait les boyaux alors que je la contenais, les mains serrées en poings dans mes poches. Je voulais leur hurler de vivre, d’ouvrir les yeux et de regarder autour. Le monde n’est pas si dégueulasse qu’il voudrait nous faire croire, vraiment, alors regardez, vous trouverez peut-être quelque chose pour éclairer votre quotidien et afficher un sourire sur vos tronches, mais non, vous faites la gueule parce que vous avez raté votre bus et que le RER A est encore en grève. Vous avez passé une sale journée alors le monde entier va ramasser ce soir pour ce que votre patron vous a fait endurer. Vous faites la gueule, vous marchez sur les pieds de votre voisin sans vous excuser et vous vous en moquez. Vous lui cracheriez à la gueule si vous pouviez. Mais votre vie ne s’arrête pas pour ça, non, je vous jure que non. Vous pourriez ne pas avoir de travail, pas de patron pour vous ennuyer, et Kévin et Vanessa n’aurait pas leur téléphone portable dernier cri. D’ailleurs, ils n’auraient probablement pas à manger et vous vivriez tous dans un appartement minuscule. Vous pourriez aussi avoir 22 ans et apprendre que vous avez un cancer.
La nuit tombait enfin et j’arrivais presque. Quand j’arriverais, tout serait parfait. J’allumais une autre cigarette et tournait sur le quai des Grands Augustins. La lumière du soleil laissait doucement place à celles de la ville et une idée à traversé mon esprit. "Je suis un presque-réverbère." Quel poète, me direz-vous. Les réverbères sont des papillons de nuit recyclables, vous savez. Ils meurent chaque matins et renaissent chaque soir. Ils sont les espoirs futiles des paumés de mon espèce, l’espoir mort-né que demain sera plus beau qu’aujourd’hui. Ce soir, ils ne veulent plus rien dire pour moi, et ça ne sera plus jamais le cas. Je suis un presque-réverbère qui ne renaitra pas demain. Je suis un papillon qui ne finira pas la nuit. Demain aurait été plus beau qu’aujourd’hui. Peut-être pas.
Quelque taches sur les poumons plus tard, j’arrivais. Le Pont Neuf me faisait les yeux doux et les passants me regardaient d’un sale œil. Qui était donc ce type mal rasé avec ses yeux rouges et son écharpe ridicule qui venait leur gâcher la vue ? Surement un alcoolique de plus qui pleure parce qu’il a l’alcool triste. Quoi que, regarde ces cernes, c’est peut-être un héroïnomane en manque. Tu crois qu’on devrait partir avant qu’il nous agresse ? Je n’agresserais personne messieurs dames, ne vous inquiétez pas pour ça. Par contre je vais rester un peu vous ruiner la vue, mais je me moque de ce que vous en pensez. Et puis mon écharpe n’est pas ridicule, elle est orange, et elle est à Andréas. Elle sent la vanille et l’après-rasage, et si vous saviez comme elle sent bon. Si j’avais du choisir une seule chose à cet instant, ça aurait été ses bras autour de moi, ses lèvres dans mon cou, son odeur partout. Son souffle qui me rend dingue sur ma peau glacée.
Au milieu du pont, j’enjambais la pierre et m’asseyais les jambes dans le vide. Non, personne ne vint me dire de m’enlever de là, que c’était dangereux. Vous savez, les gens voient ce qu’ils veulent voir ici, et on a d’autre choses à faire un jeudi soir de décembre que de jouer les psy avec les suicidaires du Pont Neuf. L’eau froide courait en silence sous mes pieds. Une autre cigarette, la dernière. Le vide glacé. De la fumée brûlante. Et puis plus rien.
Mar 23 Fév 2010, 02:15 par June sur Histoires d'amour
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