Sentir les printemps

Sentir le printemps


Il arrive bientôt celui qu’on attend
Depuis déjà un bon moment,
Son air a changé aussi,
Le temps est un peu moins gris
Un peu plus doux, un peu plus fleuri
Parfois on le sent jusque dans notre lit.
laisse la fenêtre ouverte
Et qu’il s’invite d’un pas alerte
Chargé d’effluves de parfum
Surtout au petit matin.
Quand quelques timides rayons de soleil
Viennent hardiment nous dire bonjour,
Que même la grisaille n’est plus pareille
Car la nature chante l’amour
Les premières fleurs pointent le bout du nez
On a envie de les respirer
Et de mélanger leurs belles couleurs chatoyantes
Avec ces bonnes odeurs enivrantes.
Dans mon jardin , un peu sauvage
Le Printemps laisse un sillage
Il y a déjà des crocus qui se hissent,
Des perce-neige qui persistent
Puis ,quelques narcisses et des primevères,
Égayent des coins un peu sévères.
Et dans leurs mauves éclatants,
Les violettes, que j’aime tant
Et les timides pâquerettes
Qui semblent vouloir faire la quête...
Un peu, beaucoup, pas du tout
Les amoureux leur tordront le cou.
Quant aux jolis coquelicots, Mesdames
C’est encore un peu trop tôt, Messieurs
Mais admirez, de ceux -ci, la belle âme
Ils seront bientôt là, sous vos yeux.

caressedesyeux
Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux sur Mille choses

La colombe ou la liberté, en destinée

L’amour en vrac? c’est le mot clé de ce texte, l’amour, notre amour est en vrac.
On vit dans un monde de putes, je suis bien d’accord avec ce concept.
Et car on vit dans un monde de putes, l’argent régit le cœur de plus vils d’entre nous.
Pauvre riche, l’argent nous a séparé.
c’est ce qui m’a fait pleurer.
je n’ai pas pleuré de te perdre ou de déception, ça j’en ai l’habitude et je ne pleure plus pour personne car je me suis fortifiée.
Ce fut une obligation dans mon cursus, et mon parcours me l’a permis.
J’ai donc un cœur tendre, sensible, ouvert, tout le temps amoureux, mais désormais bien accroché.
J’ai été programmée pour aimer, programmée pour ne plus sombrer.
Je ne ferais aucune polémique ni aucun débat sur le sujet, ni sur nous deux.
Si je t’écris ce soir je ne sais pas vraiment pourquoi ni ce que j’en attends, ou si je sais, juste me soulager de ces douleurs qui nous ont gagnées.
des malentendus, des discordes, tout ce qui tue l’amour.
Tout ce qui a tué mes sentiments.
Maintenant la haine a remplacé mon amour pour toi, et ce n’est plus de l’amour mais du mépris, de la colère, de la rancune aussi.
Me venger n’est pas au programme, mais combien tu vas payer, ça je sais que tu vas le regretter, tandis que je n’aurais aucun regret.
Un jour tu te diras "ah oui elle avait raison, je réagis trop tard et ne comprends que maintenant, et je regrette: elle me manque etc."
et tu ne seras pas le premier, car dans le genre talent précurseur, j’ai le premier prix et j’ai de l’avance sur toi.
je sais avant toi, ce qui advient, sans ne savoir l’avenir pour autant.
quand je te lis, je n’y comprends rien, ton style est dépareillé, tes mots sont dé-variés, ton cœur avarié...
tu parles d’amour comme on parle du malheur et ça me donne la nausée avant même d’avoir goûté au plat...
tu pourras me rendre tout l’argent que tu me dois ça n’achètera jamais l’effacement de ma peine.
de la peine oui que du matériel nous sépare mais pas étonnant quand je vois que tu me prends pour ton objet.
moi je n’ai qu’un objet c’est les droits de l’homme, les droits de la femme, le droit des enfants, le droit des victimes, et le droit des malades à la dignité.
je me rassemble à quelques bénévoles pour venir en aide à des pauvres gens que cette société a voulu réduire à néant et au silence des plus humiliants.
Humiliation oui, quand au silence se réduit la peur, et quant à la peur se substitue l’angoisse aux tripes.
Trop de salopes courent les rues, font les trottoirs à la recherche du malheur perdu.
Stérile est ce désir suspendu au fil des désillusions.
Puérile est le caprice de l’enfant sous couvert de souffrance donne l’illusion à l’adulte devenu grand qu’il existe.
Je déteste ce que tu fais de moi: je t’insulte à tout va, je t’en veux ou pas, plus ou moins, peu importe il est trop tard pour discuter.
Raccrocher au mieux, parler à un répondeur, pour se déverser des ses non-dits.
Quelle arme brise l’indifférence?
à l’indifférence répondre par l’indifférence et surtout ne jamais verser une larme.
si je pleure ce sera pour la juste cause, pour la noble cause, pour ce monde pourri, qui donne le dégoût, même les rats n’aiment plus cette vie.
avant on parlait d’avenir, pour cette terre, ce jour on ne parle plus que de la sauver...
notre planète, ô terre-mère, pardonne les humains de leur débilité.
pardonne l’humanité d’être aussi stupide que la stupidité.
pardonne nous d’être si petits, si fragiles, si insolents et pour les pires si ingrats.
pardonne nous, car nous sommes foutus.
nous ne sommes plus de ce monde, nous errons, nous traversons notre temps, nous tuons le temps, nous bouffons la vie, nous sombrons...lentement dans ce noir...
dans cette guerre qui nous assaillit, dans la haine, non dans l’erreur mais dans la faute.
la faute de ne plus être solidaires, la faute aux égoïstes, à l’égocentrisme, qui laisse l’autre crever pour ne pas l’aider.
volontairement, certains nuisent à autrui, juste par méchanceté gratuite, et ça, c’est encore pire que la malhonnêteté.
C’est lâche et sournois.
voilà tout ce que tu m’inspires, du noir, et du noir, et encore du noir.
un peu de rouge mais juste pour le sang.
la sang du christ, le sang de ces enfants assassinés au nom d’une religion, le sang dans ton assiette, quand ta viande est saignante...
le sang, voilà ta seule couleur.

Les larmes elles n’ont pas de couleur, elles sont transparentes.
Elles sont translucides, on y voit à travers.
On y voit quoi, du cinéma ou ce qu’on a dans les veines.
Pleure un bon coup, une bonne fois pour toutes, une bonne dépression et après ça ira mieux, crois moi tu ne pleureras plus pour rien.
ah oui, pourquoi pleurais-tu déjà?
car selon toi je te devais quelque chose?
ah bon depuis quand l’amour se doit?
on peut devoir de l’argent mais devoir de l’amour, j’ai jamais vu ça.
à part dans un mariage ou à la limite dans un couple et encore, l’amour n’est pas un devoir mais un état incontrôlable et jamais acquis oui je sais tu n’aimes pas quand je dis ça mais c’est vrai.
oui je sais tu n’aimes pas la vérité.
alors tu veux que je t’en balance un peu de réalité? histoire de réveiller tes neurones qui sont fatiguées mais tiennent des nerfs?
la réalité c’est que j’étais en train de tomber amoureuse de toi, je t’ai aimé, puis après ça me passait un peu tel un coup d’amour éphémère car cela ne marchait pas.
Puis tu revenais, donc à nouveau j’espérais.
à chaque fois je t’aimais un peu plus, je te découvrais, et tu me surprenais.
tu étais comme j’attendais, tu faisais ce que je voulais, enfin à peu près car comme je viens de le souligner du début de notre rencontre à la fin il y a eu des hauts et des bas.
et ce n’est pas parce que je me suis libérée que deux mois après non, c’est car, cela n’allait pas.
tu ne faisais pas ce que je souhaitais, alors je me dispersais j’allais voir ailleurs sans vraiment aller voir ailleurs, mais comprends que mon ressenti partait dans tous les sens.
j’étais perdue et déstabilisée et tu sais pourquoi?
parce que tu n’étais pas là près de moi.
tu étais là, tu me montrais indirectement ton attention et intérêt mais pas vraiment.
tu attendais tout de moi, que je fasse tout, tu me laissais tout te donner, sans lâcher ne serait-ce qu’un aveu.
Tu ne me disais pas que tu m’aimais, tu ne me montrais pas tes sentiments et je souffrais.
tu me laissais seule, le soir, la nuit, le jour, aux repas.
tu me laissais tout faire toute seule, faisant mine de me soutenir mais me laissant bien galérer.
tu te foutais de si j’avais à manger, si j’arrivais à manger, tu te foutais de moi.
tu ne te rendais pas compte de mon mal-être avec toi, du malaise, et du manquement.
je n’étais pas heureuse, et dans la durée.
tu voulais limite que je dorme par terre, tu te moquais que je dorme dans un lit ou dans un canapé comme une pauvre fille.
tu te foutais de m’envoyer au bagne, de me rabaisser car tu te sens toi même dans l’infériorité intellectuelle et que tu peines à comprendre mes collègues et moi.
tu voulais que je supporte tes enfants alors que déjà toi je ne te supporte pas.
je t’ai dit de rester avec tes gosses, et ce n’est pas méchant, mais je ne me vois pas avec tes gosses et toi vu les conflits entre nous deux.
déjà qu’à deux on se dispute alors former une famille harmonieuse est carrément impossible.
il n’y a aucune crédibilité à notre union et pourtant si je t’écris là encore c’est bien que j’étais sincère et que je t’aimais
car pourquoi écrire autant à quelqu’un dont on se fiche?
à ce point, tous ces mots là, ils veulent bien dire quelque chose même si ce n’est pas la quantité qui signifie tout?
pourquoi autant, de choses à te dire et toujours rien à te dire.
car te dire c’est parler à un mur, et ne rien dire, c’est impossible après tout ce qui s’est passé
mes potes me disent de ne pas me prendre la tête, mais c’est dur, de ne pas se prendre la tête, avec tout ce que tu me fais subir
tu m’as martyrisé et je le maintiens encore devant témoins.
tu voudrais que j’oublie que je pardonne et te laisse une seconde chance
que je te dise que tu es prêt.
je sais que ton père t’a manqué enfant et que tu as eu des remontées de souvenirs à ce sujet quant on s’est connus mais ce n’est pas une excuse à tes mauvais gestes à mon égard
le pardon n’a pas de prix, le pardon n’a pas de prix
pour te pardonner il me faudrait des milliers de mots doux réparateurs dont tu es bien incapable
tu ne comprends même pas mon rejet
tu crois que je me suis foutue de toi, que j’ai juste voulu profiter ou du moins me moquer de toi sans rien partager de réciproque alors que c’est totalement faux et c’est pourquoi je te dis que tu te trompes
j’étais vraiment prête à m’investir et à construire
à aller jusqu’au bout des choses avec toi
j’avais envie de toi
j’étais dans mon lit allongée vulnérable à tes formes, à tes lèvres et à tes mains
j’étais sous ton emprise et je t’attendais
j’étais heureuse de t’avoir trouvé
je te pensais mature, et avenant, attentionné, sensible, gentils...
je te pensais quelqu’un de bien.
je n’attendais qu’une chose que tu me rejoignes que je te donne la clé, de chez moi, ou bien que tu me la demandes donnée par avance
je n’attendais qu’une chose, que tu viennes, que tu me prennes dans tes bras
que tu me parles, avec ton corps si ta voix avait un bug
avec tes lèvres pour me dire je t’aime
je voulais que tu viennes là me rassurer, me sentir en sécurité contre toi quand je m’endors
je voulais me mettre en boule sous nos draps et ne plus jamais te quitter
je voulais faire un monde autour de toi, telle une protection, un bonheur entretenu, je me voulais parfaite pour toi, je voulais tout faire et tout le temps pour toi
je me levais le matin j’allais travailler pour toi
je voulais gagner beaucoup d’argent et toujours plus pour que tu sois heureuse car même si l’argent ne fait pas le bonheur je voulais pas que tu te soucies pour tes enfants et les nôtres ( j’en voulais avec toi ) de l’aspect financier
je voulais que si l’on ne travaille pas pour la gloire, qu’on travaille pour être riches, et la gloire viendra avec ou inversement
je voulais te couvrir d’or, et surtout d’amour, pour ne jamais que tu pleures
j’ai sans doute voulu trop te gâter mais je ne peux m’en vouloir si tu en as fait un caprice
je voulais que tu sois fier de moi, que nos enfants soient fiers de leurs parents, de leurs métiers, car comment me sentir une bonne mère si mes enfants ne sont pas fiers de moi?
je ne voulais pas d’un père ou d’une mère ni pauvres ni malheureux
je voulais le bonheur, tout simplement apprendre à s’aimer au fil du temps un peu plus chaque jour
une vie simple, sans préjugés, sans jugements, sans jalousies, sans envies déplacées...
et au lieu de ça la vulgarité a remplacé la douceur, et le langage soutenu
on n’a plus que le mot pute à la bouche quant on a les boules
on sent la violence nous envahir et on a envie de tout casser
de prendre un objet et de le briser
et ça, c’est bien le signe de la fin d’une relation selon moi
quand on a envie de prendre un objet et de l’exploser
puis qu’on se dit pour se rassurer jamais je ne te toucherai toi.
certes jamais je ne te toucherai mais c’est pas l’envie qui m’a manqué donc je préfère tout arrêter oui
je ne suis pas de celle qui reste dans ces conditions.
tu me rends mauvaise, mais vraiment quoi et encore je me retiens et heureusement que d’une part ça ne me fait pas ça sans causalité, d’autre part je sais que je ne suis pas comme ça quand je suis amoureuse
je ne suis plus amoureuse par malheur
je ressens encore des restes
des restes néfastes
une pilule mal digérée...
je ne me sens pas en sécurité avec toi, ni dans une relation avec toi.
tu me fais peur car tu as peur et c’est contagieux la peur.
tu as peur donc j’ai peur.
( face à toi pas les autres c’est pour ça que je vais voir ailleurs enfin que j’aimerais aller voir ailleurs car je ne cherche pas non plus )
j’aurais pu choisir n’importe qui pour te faire mourir de jalousie et je ne l’ai pas fait mais la maladie s’en est chargée et t’as fait mourir de jalousie sans que j’ai besoin d’agir
je pourrais me venger sur plein de points et facilement mais ce n’est pas mes méthodes, j’ai des techniques bien plus au point; je veux juste que justice soit faite, et surtout la paix, que tu me fiches la paix
je ne sais même pas pourquoi on se sépare ni pourquoi tu t’es énervé ainsi quand c’est parti en live entre nous, en premier lieu, car depuis je suis énervée aussi dans une certaine mesure que je tempère beaucoup malgré tout, car je sais que malgré ma colère à toute épreuve et mes forces, je suis plus calme que toi
je suis une fausse calme et toi un faux nerveux
tu t’énerves là mais c’est du cinéma ça aussi comme tes larmes.
c’est pas de la colère mais de l’hystérie
et pas de l’hystérie de conversion et l’hystérie tout court.
c’est pourquoi je n’ai plus aucune compassion envers toi
tu ne souffres pas, tu n’es pas malade physiquement, tu es juste pervers et malade sans doute oui, mais pas d’une maladie qui fait souffrir
tu es bien comme ça dans ta vie, tu te relèves aussi vite que tu tombes car tu voles bien bas...
la voilà la vérité!
je deviendrais cynique si je continue trop à dire ce que je pense de toi et sans vouloir te vexer encore une fois je ne dis que ce que je pense en bien comme en mal
toi tu me crois quand je dis du mal mais pas quand je dis du bien.
c’est ça qui est fou.
non?
moi je voulais sortir avec toi, voilà faut être clair, enfin je ne disais pas non car je ne savais pas clairement si un partage était possible tu sais maintenant que ce qui compte n’est pas le désir mais le partage donc l’amour, et que l’amour sans partage n’en est pas, enfin j’espère qu’au moins tu as compris ça.
si je t’ai appris au moins une chose, j’en suis ravie.
voilà je t’ai écrit un roman qui ne changera rien à notre sort désespéré;
je voulais sortir avec toi et au dernier moment tu m’as dégagé mais tu prétends que tu avais une bonne raison ou que c’est moi qui me suis défilée ou je ne sais pas quoi
je ne t’ai jamais dit que tu étais qu’un ami pour moi, jamais, ça aussi tu l’as inventé
j’ai peut être employé ce terme une fois à ton égard car je ne pouvais pas te dire mieux que ça sur ta ligne professionnelle comme ça.
je voulais te dire mon amour en face et en tête à tête donc seule à seul.
je ne voulais pas de tous ces gens dont tu nous entourais
je ne comprenais pas pourquoi tu avais besoin de parler de moi à tout le monde alors que je suis la première et seule concernée
et tout le monde sait mieux que moi ce que tu ressens pour moi car à moi tu ne dis jamais rien
tu es ce silence qui m’exaspère, pas celui des églises, pas celui des églises...
tu ne dis rien ou que de la merde, tu ne fais rien ou que de la merde, je ne sais même plus quand tu as fait un truc bien pour moi, ça doit faire si longtemps.
j’ai mal de voir à quel point je ne te comprends pas, de a à z, et sans parler de normal, je ne trouve pas ça bien
je sais pas tu as cru que je voulais aller voir quelqu’un d’autre alors que je n’ai eu personne d’autre depuis toute cette histoire
je ne sais pas ce que tu croyais
que je pensais qu’à mon travail, mais il me faut bien travailler pour te satisfaire, voudrais tu d’une femme sans profession?
c’est ça pour mère de tes enfants que tu veux? ou tu veux que nos enfants soient fiers de moi et de mon travail?
c’est pas pour moi et t’oublier que je faisais tout ça c’était pour nous et notre avenir
pour que notre couple soit stable comme nos emplois
je ne voulais pas faire passer le travail avant ni le reste avant mais tout passait comme priorités pour moi
car si je suis mal dans mon travail comment je pourrais être bien avec toi ou dans ma vie?
c’est mon épanouissement.
je voulais travailler avec toi en couple en plus donc bon je pense justement que je sacrifiais une partie de mon travail pour toi et pour tout partager et travailler avec toi
qui a fait des efforts et sacrifices pour me rapprocher de toi
qui a renoncé à une partie presque majeure de son emploi du temps
qui s’est rendue libre et sans jamais te faire sentir que tu étais de trop dans ma vie
qui a fait une place pour toi à mes côtés
qui bordel qui?
je ne trouve plus les mots non avec toi, et je n’y capte rien et vu que tu ne t’expliques cela restera un malentendu dans ce bas monde où l’on n’a plus de facilités à détruire qu’à construire...
c’est ce qui est triste, je suis en vrac, comme notre amour, tout part en vrille, ça part en couille, mes textes donnent la gerbe car c’est la merde....
comment te dire hein que toi sans moi ça veut dire quoi?
putain pourquoi on complique toujours tout dans cette putain de vie de merde, hein pourquoi?
ce serait si simple de se boire un petit café, de se dire ce qu’on pense et de se réconcilier, même si l’on doit en venir aux faits et donc soit se mettre ensemble soit oublier cette idée.
je n’arrive plus à aimer, enfin, je n’arrive plus à t’aimer
tu dis que tu m’aimes mais tu me maltraites alors je me dis que ta vision n’est pas la mienne
que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes
un jour d’ailleurs le jour où tout s’est effondré, tu m’as dit nous n’avons pas les mêmes attentes et je n’ai pas compris pourquoi
maintenant je me dis que tu pensais que je ne voulais pas de toi
et je ne sais pas pourquoi tu pensais ça
ensuite concernant la fidélité, il y a bien longtemps que je suis fidèle, et ça aussi j’ai appris à gérer une situation sans tomber dans ce panneau, dans lequel on peut facilement s’adonner quant on n’a pas eu le bon coach à un moment dans sa vie.
c’est pour ça que je suis célibataire, entre autres, car je ne me vois pas encore fidèle à quelqu’un alors que je n’ai personne forcément comment pourrais-je être fidèle célibataire?
je ne trompe personne forcément car je n’ai personne
je suis seule et par choix, j’ai quitté mon conjoint car ça n’allait plus et je n’ai aucun regret
vaut mieux être seule que mal accompagnée, je dis non merci à la banalité
je dis non merci aux mensonges
je dis non merci aux enfers, et aux cauchemars, je dis non merci à tout ça
alors je suis seule oui, seule pour être libre de m’ouvrir enfin à la bonne personne un jour ou l’autre
demain, ou un peu plus loin, devant, l’horizon n’est pas tracé, l’horizon nous attend vierge et disposé à nous combler
je suis amnésique du futur, car je ne me souviendrai que du bon, que de celui que je garderai pour toujours.
ce ne fut pas toi, dommage, j’aurais bien aimé ne pas me tromper, ne pas nous tromper, ne pas se tromper, en ce sens là oui je te l’accorde nous nous sommes bien trompés.
nous avons cru changer le monde, nous avons cru trouver en l’autre ce qu’on cherchait, et en revanche nous avons souffert...
si dieu existait, il ne laisserait pas ça se passer, ou bien alors il existe et forme le destin.
tu n’es donc peut être pas destiné.
la liberté, je la concède contre un mari,

je marie ma liberté à mon futur mari.
que j’aime par avance forcément.
comment pourrais-je ne pas l’aimer?
on ne se marie pas pour se marier, enfin pas de nos jours, et pas est normalement constitué
on se marie par amour, par engagement, car on pense avoir trouvé la bonne personne, et surtout car on se sent prêt
voilà la vérité
je n’ai pas d’enfants et que dieu m’en préserve tant que l’amour ne sera pas au rendez-vous et tant que la haine avortera mes enfants.
Ven 20 Juil 2012, 23:53 par inlove sur L'amour en vrac

Lasse, je t'aimais.

Je ne voudrais faire preuve de rancune pour rien au monde mais comment oublier le mal fait, je te le demande?
Toi qui sait ô combien oublier est un mot, biaisé, un mot qui nous a tous baisé.
Il te suffit d’une musique pour te souvenir, il me suffit d’une chanson pour que ma mémoire opère le passé.
Tant de fois on se voulait du bien et on se faisait du mal, le monde tournait à l’envers.
L’univers entier s’inversait sous nos pieds.
Je ne veux pas et je n’ai jamais voulu être celle qui dresse la liste des reproches et des remontrances.
Je n’ai jamais voulu souffrir ni nuire à autrui.
La seule nourriture affective je la voulais pure et diététique, je la voulais esthétique mais non chimique.
Bref, je n’ai pas les dons pour faire un roman, mais la poésie l’emporterait tout de même sur les paroles si je me dois de te répondre et de t’écrire.

Je ne peux plus être brève.
Trop de choses sont dans la longueur et le quantitatif et en oublient le qualitatif.
Trop peu de lumière: les gens vivent pour la durée et non l’intensité.
Trop de matériel dans les regards.
Si peu d’arbres.
Le béton a remplacé le vert de nos prairies.
Les amoureux ne savent plus ce que c’est qu’être deux.
On vit une époque d’enfer.
Alors on cherche le bonheur.
Et le trouve, on a la foi.
La foi en l’amour et en la magie du destin.
En la destinée.
Je pourrais te parler, et bercer tout ton monde, mais devrais-je te parler d’amour?
Doit-on parler d’amour?
Je ne peux rien effacer du passé.
Tu as fait, et tu fais, qu’y puis-je?
Je ne sais plus qui est qui, qui est quoi, qui fait qui, qui fait quoi,
je ne sais même plus pourquoi.
Je sais juste que tu m’as planté à maintes reprises à coup de couteau dans le dos, et que j’ai mis du temps à m’en remettre.
Je sais juste que tu étais là à me laisser agoniser pour morte ensanglantée sur le sol.
La bouche ouverte dégoulinant le sang comme le Christ.
Ce monde est crucifié, je n’y peux rien.
On a les médicaments mais on laisse crever les gens.
Tout ça pour que des requins portent des dents en or à se les casser sur le corail.
Je ne suis plus de ce monde.
Je ne pleure plus, seules les larmes qui lavent ou qui montent aux yeux me révoltent.
Je ne suis plus peinée mais touchée comme je l’ai toujours été.
Je ne suis plus peinée car j’ai appris que la peine nourrissait les requins.
J’ai appris que le malheur des uns faisait le bonheur de certains.
Je ne veux pas manger de ce pain.
Je ne souhaite de mal à personne, ni à toi, ni à quiconque.
Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas qui vous êtes, je suis là seule derrière mon écran en aveugle, mais je n’oublie jamais qui je suis.
Je ne perds jamais de vue que je suis dans un aquarium virtuel ici où certains s’y sont noyés même.
Je ne perds jamais de vue le brouillard de ce port avec ses bateaux et ses fameux poissons.
Je ne perds jamais de vue la mer.
Quoi te dire, j’en ai tellement bavé que j’ai puisé la force dans l’indifférence.
Leur morale, ils peuvent se la garder, j’en ai trop vu, et j’en sais trop pour me taire.
Si en Afrique ils meurent faute d’un doliprane, ici on meurt faute de soutien.
C’est à peu de choses près la même chose: on laisse crever les gens.
Pas mourir, crever.
Pour faire un test, criez au suicide vous verrez, nul ne vous répondra.
Ce ferait écho, vallée, ce ferait au mieux augmenter l’audience.
Et à qui reviendra les bénéfices? à personne qui me lit sans doute.
Ici, en Occident, on préfère ( on exclusif non inclusif ) vendre un poison qui rapporte que commercialiser et rendre accessible l’antidote.
Ce n’est pas l’amour qui tue mais l’usage qu’on en fait.
Je ne regrette pas de t’avoir aimé.
Je déplore l’usage que tu en as fait.
Mais je ne t’en veux plus.
Qui que tu sois.
Je suis fatiguée du succès mal placé, ça ne vient plus me flatter.
Tu ne sais plus ce que je vis.
Je ne parle pas de ce qui me tient le plus à coeur en ce moment là par exemple.
Mes rêves ils sont simples et basiques.
Marre des papillons sur les fleurs, marre de tes problèmes sans solutions.
Quant à l’amitié, je ne pense pas que le mot soit assez adapté au contexte car je sais encore qui sont mes amis.
A trop vouloir forcer, les portes restent fermées.
Il y a une délicatesse à ouvrir une porte.
Si on vole la clé, faut pas s’étonner que la serrure soit changée.
J’en ai simplement marre, même si je voudrais bien te consoler, marre d’être la sauveuse tant attendue que je ne suis pas.
Je ne peux pas t’aider si tu ne t’aides pas toi même.
Lasse, je suis lasse.
Sèche tes larmes, ça n’en vaut pas la peine.
Cherche dans ton présent ou futur comment tu peux inverser la tendance, et changer,
car moi je ne peux plus rien changer.
Je suis bien, du moins je fais aller, et j’ai tiré un trait pour avancer.
J’ai toujours le coeur sur la main, mais j’ai de moins en moins la main sur l’ordi.
J’espère en un meilleur lendemain, encore et toujours, mais je ne cherche plus dans le passé.
Je préfère la nouveauté, le frais, ce qui ne m’a jamais blessé.
Je sais qu’on peut vite être déçu donc je n’y crois plus, mais j’espère encore trouver un trésor.
Quelqu’un qui simplement prendrait ma main sans l’abîmer.
Il n’y a pas de mots pour raconter tout le mal que tu m’as fait, ça ne s’écrit même pas tellement c’est violent.
C’est inommable, impensable.
Inimaginable. Et l’on se moque des excuses virtuelles sans vive voix.
Tu vois beaucoup de mots, trop de maux.
Mes amis ils répondent au moindre appel et ils ne me parlent pas via un pseudo virtuel.
Mes amis n’ont jamais été ma plaie.Même imparfaits.
Ni chaud, ni froid, je n’ai malheureusement plus rien à te dire, ni à toi ni à un écran quelqu’il soit.
J’en perdrais mon humanité.
Ce que j’attendrais de toi? ou plûtôt ce que j’attendais? un trésor de simplicité qui simplement sait me prendre sans m’abîmer.
Sam 21 Jan 2012, 01:44 par maisonverte sur Parler d'amour

Notre première fois

Je voudrais qu’après notre première fois,
tu te sentes apaisé,
et que tu ne sois plus fatigué mais satisfait.

Tout à l’heure tu étais trop beau comme un coeur charmant et craquant.

Pourquoi notre timidité est-elle si violente?

En régie, c’est pas de la scène, c’est du vécu.
Et toi je te vis.

Je voulais que tu restes plus longtemps encore, je ne voulais plus que tu partes, je ne voulais pas que tu partes.
Je voulais tout te dire et en même temps ne plus parler pour te coller et t’avoir dans la peau autant que je t’ai dans le coeur.
Je voulais me baisser ramasser avec toi ce que tu fais tomber.
Comme je tombe d’amour pour toi.


Je suis en train de devenir folle d’amour de toi,
comment te dire je t’aime, mes yeux t’aiment, tu donnes des frissons à mon corps, je te ressens, tu rentres en moi et tu n’en sors plus.
Je te sens et je te veux heureux, près de moi, je veux rayer de notre dictionnaire le mot "fin".
Ta sensibilité, ton intérieur, enfin tout ce que tu dégages, ces valeurs qui ne s’achètent pas.
Tu es beau, de plus en plus, à chaque fois que mon regard se pose sur toi.
Je voudrais être tous les soirs avec toi.
Tous les jours comme le soleil est toujours là même invisible.
Le soleil n’existe pas que le voit, et pour moi tu existeras toujours.
Tu es là, sur cette feuille, sur mes lèvres, partout où je vais je te prends avec moi dans mon esprit.
DANS MON COEUR aime aime aime aime aime aime aime aime aime aime aime aime
Ven 18 Nov 2011, 03:00 par inlove sur La première fois

Analepse

Tout a commencé, ici, il y a bien longtemps... Combien d’années déjà ? Je m’amusais à parcourir ce site d’écriture, oubliant les écrits insipides à mon goût pour me régaler de petites perles glanées ici et là. C’est ainsi que je l’ai découvert, caché entre des pétales bien refermés sur son coeur douloureux et sans doute, sans trop m’en apercevoir, j’ai appris à l’aimer.
Un ami. J’ai fait l’amour avec un ami, enfin, je le considérais comme mon ami. Je crois au fond qu’il le restera malgré tout, malgré nous. Je savais bien que cela ne pouvait rien nous amener de bon. De fait, comme pour me protéger, j’avais laissé courir des fils blancs dans mes cheveux et les lui montrais bien comme un trophée (ouf, si j’avais su je n’aurais pas fait cet effort dérisoire !), pas d’illusion sur nos âges respectifs : un rempart, une forteresse qui n’a pas eu l’effet escompté, en clair, ils ne m’ont pas protégée. N’ai-je donc tant vécu...
J’étais cependant terriblement attirée par lui - plus que je n’aurais imaginé la chose possible : son caractère de chien me semblait suffisant pour que je ne l’approche pas de près. Je croyais dur comme fer que de nous voir aurait suffi à refroidir nos éventuels désirs respectifs toujours renouvelés de déchirure en rupture en adieux éternels. Oui, je dois reconnaître que notre amitié a toujours été mâtinée de sentiments variés. Et deux natures fortes. Il m’attirait un peu comme en physique deux élèments inverses s’attirent, loi éternelle. Un exemple : je donnais et lui prenait. Pas très équilibrée comme relation ! Pas très adulte. Et je ne parle pas de ses dents grinçantes ! On pouvait rêver mieux ! Cynique. Calculateur. Froid. Et moi, prompte à corriger l’insolent à lui faire tâter du tranchant de mes mots. Lorsqu’on est femme, on aimerait être l’objet de soin et d’attentions avant que de prodiguer les nôtres ! Je ne peux m’empêcher de voir avec quelle rapidité pourtant il avait appris à donner au moins dans le jeu amoureux ! Sa bouche ouverte d’oisillon attendant la becquée qui m’avait fait mourir de rire (mais de mort lente) avait fini par se montrer savante et généreuse autant qu’il pouvait l’être !
Je pense qu’il avait tout calculé pour que l’affaire soit rentable. Rire ! Et avec ma façon de voir les choses il partait gagnant, il ne s’était pas trompé. Oh, il ne m’avait rien dit de particulier sauf son attirance et sa peur. Il n’a jamais été question d’amour, c’était, pour lui, un aller retour simple quelles qu’avaient été ses dénégations passées : - tu ne reviendras plus te balader avec moi en montagne, n’est-ce pas ? – Bien sûr, pourquoi dis-tu ça ? Je reviendrai… J’aimais son côté taciturne et introverti, cela me faisait rire ! A l’opposé, dis-je, de ce que je suis.
Alors, cette fois là, nous avons fait l’amour. Cela faisait des années que nous y avions pensé ensemble ou à tour de rôle. Toute une nuit, trop courte, dont je ne peux que me souvenir, et, comme je n’avais guère dormi déjà les nuits précédentes, je n’étais pas belle à voir au matin pour un homme sans amour ! Rire ! Mais, c’est égal. Il est des souvenirs que l’on n’oublie pas. Une complicité, une entente des corps qui ne s’invente pas. Il n’y avait, quoiqu’on en pense, pas d’autre issue. L’amour ne supporte pas les contrefaçons. C’était bien dans sa façon de faire. Et dans la mienne. La glace. Le volcan. Il n’y aurait pas d’avenir.
J’ai joué avec lui une dernière fois. Cette fois, c’est moi qui ai mené le jeu et qui ai gagné ! Juste pour le fun. Je m’étais imaginé son indifférence voire son silence mais pas sa colère ! Juste envie de le savoir vivant, là-bas, loin de mes montagnes. Juste envie de le faire râler une dernière fois. Ainsi ma sombre fleur demeurait-elle égale à elle-même ! Pleine de contradictions. Bah, il n’apprendra jamais que ce qu’il veut apprendre. A quoi bon ? Qui suis-je pour lui dire qu’il ne peut retirer aucun bien en n’étant pas intègre. Il calcule trop il en oublie de vivre. La vie est si courte… Elle donne à ceux qui sont généreux. Je l’espère heureux un jour ou l’autre, il le faudra bien qu’il avance, qu’il lâche ses chimères. Une femme saura bien faire changer ses couleurs un jour avant qu’il ne soit trop tard s’il ne se fait pas dévorer. Puisse-t-il se donner les moyens d’être heureux. Lâcher prise... et cesser d’avoir peur.
C’est si triste un corps sans âme.
Lun 25 Avril 2011, 08:12 par dolce vita sur Histoires d'amour

Jaloux d'un inconnu...

Maladie ou simple fait
Me voila victime de la jalousie
Un parfait inconnu pour moi
Mais un homme qui pour toi
A tant d’intérêt

Je ne sais quasiment rien de lui
Et pourtant je n’en sais que trop
Il a caressé ta peau
Tu lui as rendu ses baisers
Tu l’as aimé
Tu l’as désiré
Plusieurs années

Et il revient vers toi
Et toi vers lui
Pour un tête à tête
L’espace d’une soirée
Pour échanger sur vos vie actuelles
Vous qui avez partagé plus qu’une nuit

Je ne le connais pas
Ni ce à quoi il ressemble
Ni ce qu’il a dans la tête
Connaît tes ennemis mieux que tes amis
Ainsi ils ne pourront te faire souffrir
Et moi je ne suis que dans l’imagination
Source de ma plus grande affliction

Tu le caches
Comme un trésor précieux
Mais dissimule
C’est qu’il y a quelque chose
Dont on a peur
Que l’autre découvre

Alors comment veux tu
Que je me découvre
Lorsque tu te renfermes
Que je m’engage
Lorsque tu ne t’ouvres pas
Moi je ne peux pas

Cela me brûle
D’écrire ces mots
Mais comment te dire
Ce que j arrive à exprimer
Si ce n’est par ce biais

Tu me diras que c’est du passé
Selon ton humeur
Tu me réconforteras
Ou m’enverras balader
Car on ne touche pas
A ceux qui ceux important pour toi

Je ne t’en parle pas
Je ne sais pas
J’ai bien essayé
Mais tu m’as détourné
Encore une fois
Du sujet qui me tourmentais

Ce n’est pas un manque de confiance
Ni un souhait que tu arrêtes de le voir
C’est juste mon cœur qui crie
La peur incontrôlable de te perdre
Sans l’avoir vu venir
Et ça…
Cela ne se gère pas…
Lun 18 Avril 2011, 22:36 par Loyd sur La vie à deux

Ces mots qui auraient pu être les miens

« On la connaît tous, cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou pourrit nos petits matins. C’est la tristesse du premier jour d’école. C’est lorsqu’il embrasse une fille plus belle dans la cour du lycée. C’est Orly ou la gare de l’Est à la fin d’un amour. C’est l’enfant qu’on ne fera jamais ensemble. C’est quelque fois moi. C’est quelque fois vous. Mais il suffit parfois d’une rencontre ... »



"Certains disent qu’on reconnaît le grand amour s’aperçoit que le seul être au monde qui pourrait vous consoler est justement celui qui vous a fait mal. "


"Je ne guérirai pas de cet amour. Tu m’as pris ma lumière, ma sève, ma confiance. Mes jours sont vides, ma vie est morte. Je fais juste semblant. De sourire, d’écouter, de répondre aux questions. Tout les jours, j’attends un signe, un geste. Que tu me délivres de ce trou noir dans lequel tu m’as laissée et que tu me dises pourquoi. Pourquoi m’as tu abandonnée ? "

(Guillaume Musso )
Sam 15 Jan 2011, 10:10 par Djinn sur Citations

Tango

-pourquoi les hommes font la cour aux femmes, pourquoi un homme a besoin de conquérir une femme?

-c’est instinctif, le mâle depuis toujours doit conquérir une femelle

-mais pour quoi ?

-parce qu’un homme n’est pas un mâle fort sans une femelle

-et pour quoi un homme a-t-il besoin d’avoir plusieurs femmes?

-c’est parce qu’il craint la mort

-quoi que tu fasse un jour tu vas mourir

-certainement mais on vit qu’une fois

-je suis sure tu mourras avant moi

-fort probable, je suis plus vieux que toi, et moins résistant que toi

-je viendrai à tes funérailles en robe rouge et des talons escarpins noirs

-j’adorerai te voir une dernière fois

-je ne danserai pas le tango à trois

-tu n’es pas obligée!!

-de quoi?

-de danser

-j’aime danser

-danse alors

-je ne veux pas à trois, avec toi

-c’est qui le 3ème

-je veux que tu arrêtes de la voir, je veux danser

-remets ta robe rouge,

-elle me va plus

-tu es capricieuse

-mets-la, mets tes talons noirs

-ils sont usés

-tu ne veux pas danser, alors laisse moi danser

-je t’ai appris à danser

-oui, à ta manière, je t’ai offert la robe rouge elle t’appartient

-et si je mettrais une autre robe, je n’aime plus le rouge

-peut être on danserait, quand l’homme réalise que sa vie est basée sur rien, c’est douloureux

-ta vie n’est pas basée sur rien , je t’aime et tu aimes danser

-je t’aime, j’adore danser

-pour quoi dit-on tomber amoureux? est ce parce que danse on risque de tomber?

-tu ne changeras jamais!

Ven 12 Nov 2010, 00:45 par assouma23 sur La vie à deux

Sérial lover?

Certains disent qu’ils sont amoureux
des mots. D’autres, peut-être
le sont-ils de la séduction...
mais pas d’un être...
Alors, ils laissent planer l’ambigüité,
et s’arrangent pour tisser des liens
qui n’en sont pas.
Ceux-là se délectent sans doute de
l’image magnifiée que l’autre leur
renvoie, mais nourrissent la "relation"
par le leurre...
Passionnée, je crois que aime,
on est capable de déplacer des montagnes...
de surmonter des choses qui paraissent
insensées. Et, oui elles le sont, car l’amour
fait perdre le sens et c’est justement ce
qui est si extra-ordinaire.
Je pense également que lorsque cet amour
n’est pas partagé, alors il est préférable d’être
honnête avec son/sa partenaire et de lui
rendre sa liberté. Celle de pouvoir être
disponible pour une nouvelle rencontre,
digne de ce nom.
Prétendre ne pas vouloir le/la blesser est
un prétexte que je trouve fallacieux,
parce que bercer d’illusions sur le long
terme me paraît pire et lâche.
Toutefois, je te remercie pour cette
expérience au long cours...
Sur ce point au moins, je salue ton courage.
Mar 03 Août 2010, 20:56 par évènement sur L'amour en vrac

Ma solitude


Je me sens bien si seul,
Et je ne demande qu’a aimer
Et être aimé.
Cette solitude qui ne me lâche jamais
Et je vis avec elle , à chaque instant
A chaque moment,
Que c’est éprouvant!
Mes nuits sont peuplées de rêves,
D’une inconnue
Qui serait à mes cotés pour la vie.
Dans ma couche
Je ne suis pas farouche,
Je sens son corps si doux, si chaud.
Je parais si froid me voit
Que coule en moi, la lave d’un volcan.
Et j’ai tellement d’amour à donner
Qui ne demande qu’a exploser.
Alors si il le faut attendre, et bien je t’attendrai encore.

caressedesyeux
Sam 08 Mai 2010, 12:42 par caressedesyeux sur Mille choses

Dernières précisions

Tu n’avais pas besoin d’aller voir mon profil, il suffisait de lire : l’écriture est une chose la lecture une autre : qu’est-ce que l’écriture sans le soin de la lecture ? Tu vois d’un point de vue grammatical Dolce Vita est féminin... Tu pouvais au moins le supposer. Lorsqu’on a un doute on peut aussi mettre le "e" entre parenthèses, c’est certes un usage américain mais qui a tendance à se généraliser en France justement pour que l’écriture soit moins sexiste...

Mais peut-être est-ce un geste de ta part, que l’écriture, purement narcissique ?! Tu veux bien être lu mais pas prendre le temps de la réciproque a priori. A propos, je t’ai déjà répondu. Inutile que je me répète. De fait, l’usage du masculin dans ta description était pour le moins source de quiproquo. L’être assexué ou plutôt virilisé tel qu’il est décrit ne laissait pas à penser qu’il s’agissait d’une femme... Et ce qui ressort de ton texte stricto sensu c’est que le narrateur aime plus un mec qu’une nana ; en clair, l’interprétation de lecture était plus que motivée, tu n’as pas à t’en plaindre...

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que tu n’auras pas aimé ma réponse amuse .

Qu’à cela ne tienne, je ne tiens pas à plaire, juste être intègre... Bonne écriture.
Sam 06 Fév 2010, 21:42 par dolce vita sur La déclaration d'amour

Et dans le domaine de l'asphixie?

Un sérieux manque d’humour. Logique. Tout ce qui ne regarde pas la joie est sérieux. Ici déjà premières échappées de mots nébuleux me confonds en maladresse.
Puis après pourquoi écrire? Parce qu’en moi les temps soudoient l’orage et celui ci demande le prix fort. Très patient. Le mien aura les yeux de Vulcain.
Ainsi donc me situe noctambule solitaire c’est ce qui définit au mieux le mec crasseux que je deviens lorsque le concept de séduction a porté trop de préjudices; ce n’est pas que je me fiche d’aimer suis fou éperdu de songes féminins elle frôle ma main baisse les yeux disparaît alors même qu’elle manque déjà à mon Ciel.
Un ami comme ça appelle il dit monsieur Souci évidemment tout un chacun estime ceci préjudiciable pour soi car il fait peur là où l’on sent naître la souffrance et quand bien même on n’en parle pas par soupçon d’être étranger au monde ou appréhension d’être simplement ridicule l’autre le pressent en lui comme une invitation mesquine ouverte sur le précipice.
Ton histoire à quand dis-tu? A quand on cessera de vouloir déterminer l’ambivalence des écritures par rapport à celui qui les conçoit son comportement est-il meilleur ou neutre crie-t-il au blâme à l’orgueil ou bien s’évertue t-il à susurrer "néant" quand il devrait aimer.
Accroche toi.
Tu serais à l’instant même avachi au rang subliminal du cancre ou bien à ton aise dans tes paumes oreillers je te dirai redresse toi on ne dort pas on apprend! Si seulement je daignais le permettre serais cramoisi de honte puisque je ne peux rien ordonner c’est ce qui perd.
D’ailleurs hors propos. Nous ne sommes pas à l’école l’effort dans lequel tu ponctionnes l’écriture la jugeant la mordant coeur ouvert ne me regarde pas.
Alors une nuit chaude estivale. Ne sais plus quoi faire de mes sens ai besoin de sortir oeuvrer au cercle des Téméraires ai bu bien bu puisqu’il n’y a rien d’autre à faire à voir à chérir Dieu ce que je me sens triste issu de ton flanc il n’y a rien de miraculeux où je traîne.
Le dirai constamment n’a pas d’amour à recevoir en vrai en absolu on est prisonnier de l’insignifiant.
A vau-l’eau ce n’est plus l’insouciance de naguère un jour je saurai dire pourquoi.
En attendant, fais de beaux rêves .
Ven 26 Juin 2009, 23:30 par cirrhus sur L'amour en vrac

Les alberts.

Prairies grasses, fleurs des prés, ruisseaux silencieux que l’on devine à l’humidité des herbes sauvages. Elles répandent leurs parfums acres les froisse sous nos pieds maladroits et glacent nos mollets. Sur la gauche, un champ s’étire jusqu’au village bâti après le tournant de la route. De rares véhicules, timides, l’empruntent, honteux de troubler ainsi la paix des lieux, se sentant étrangers à un décor qu’ils ne feront que traverser, venant d’un point invisible pour disparaître vers un autre. Un homme fait voler en cercles réguliers un petit avion à moteur : trois paires d’yeux se portent vers le point rouge tantôt petit tantôt grandissant dont l’air apporte les grondements de tondeuse… L’homme n’a pas d’âge, trop loin pour être à même de distinguer quoique ce soit de lui, il joue sagement avec son engin téléguidé. Il s’applique. Il ne voit pas les conifères caressés par le vent derrière lui, il fait fuir les oiseaux effarouchés par le bruit qui tourbillonne au dessus de sa tête. Il ne voit pas la retenue d’eau ni les canards gracieux qui glissent à la surface : maman cane entourée de ses canetons se moque du point rouge qui volète. Il ne voit pas les yeux qui suivent du regard les acrobaties ni les jeunes bouches qui commentent. Doucement l’avion se pose comme à regret. Comme si l’homme avait conscience que son rêve d’enfant avait survécu au-delà de toute raison, refaisant encore et encore les gestes d’un apprentissage qui ne sera pas poussé plus avant. L’homme a pris sous son bras la grande aile rouge mais il ne parvient pas pourtant à prendre son envol. Il s’éloigne en rase motte pour disparaître tout à fait, fragile esquisse appartenant au passé. La terre ou les maisons l’ont englouti.
Découverte de la pinède, le sol est familier, tordu par les racines qui affleurent, une végétation pauvre, nous marchons jusqu’au point d’eau. Le ciel s’ouvre sur les montagnes alentour, le frissonnement de l’eau, des nuages de petits poissons viennent tenir compagnie à une baguette de pain qu’ils embrassent de toutes leurs petites bouches… J’ai l’impression d’une joie intense et en même temps une envie de pleurer trop longtemps contenue gonfle ma poitrine. Mêler mes larmes à la terre nourricière, reprendre mon souffle à la force de la nature qui ne ment pas, qui ne connaît ni la peur ni la haine en ces heures paresseuses, les prismes grimaçants de l’âme humaine. Une nature libre et belle au delà de toutes limites m’accueille, me reconnaît et en laquelle enfin, je me ressource. Douloureusement, je reprends vie, en silence.
La cane se tient au loin des nouveaux arrivants qui n’ont même pas un maillot de plumes à offrir aux regards… Des éclats de rire et voilà des pieds roses qui barbotent dans l’eau vaguement croupie, en quête d’aventures comme il sied à leur jeune âge. Mais, bientôt, la faim se fait sentir. Le soleil est haut dans le ciel. De nouveaux oiseaux déplumés, sautillant sur leurs longues jambes viennent s’ajouter aux premiers et tout en cancanant, couinant, pépiant, jouissent de ce déjeuner bucolique presqu’estival…
Animaux, végétaux, minéraux, tout reprend sa place dans un monde de merveilles, pareil à l’aube du premier jour...
Dim 31 Mai 2009, 14:03 par dolce vita sur Mille choses

Qu'il doit être doux...

Qu’il doit être doux d’aimer
Lorsqu’on se sait aimé,
De pouvoir partager
Les moments d’innocence ;
Quand plane la confiance.
Que l’on se sent léger
Lorsque l’on aime
Et que l’on est aimé !
Et tout ce que l’on fait
Prend de nouveaux attraits :
Le ciel est bien plus bleu,
La terre, le vent, la pluie,
Tout se pare soudain
de tendre poésie !
Savoir que nos caresses,
Nos pensées, nos sourires
Et toutes les actions
Que notre coeur inspire
Auront un réceptacle
Et aucun interdit,
Puisqu’un autre
Les espère
Et puisqu’ils lui sourient.
Quand l’autre vient à vous
Sans fard et sans mentir,
Avec ses douleurs, avec son passé,
Les plus grands des bonheurs
Et ses rêves avortés.
Sans vouloir dominer,
Sans être votre esclave,
Sans chercher à juger
Ni à rendre minable
Ce qui reste secret.
Main dans la main
Avancer sans entrave
Pour devancer demain
Rien qu’en aimant et en étant aimé.
Vraiment, qu’il doit être doux, l’amour,
Lorsque à deux il peut se conjuguer.
Dim 17 Mai 2009, 15:53 par dolce vita sur L'amour en vrac

Un monde parfait si...

Si on l’aime tel qu’il est.
C’est le début de la sagesse.
Il est bon de savoir apprécier
ce qui est à portée de main
Et faire fi des fantasmes... nuisibles.

Le monde est parfait
fait son possible
pour le rendre meilleur.
Après tout, mieux vaut être acteur
que détracteur.

cool
Jeu 07 Mai 2009, 18:48 par dolce vita sur Un monde parfait
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Ecrire sur lorsqu’on

Ecrire sur lorsqu’on Sentir les printemps, La colombe ou la liberté, en destinée, Lasse, je t'aimais., Notre première fois, Analepse, Jaloux d'un inconnu..., Ces mots qui auraient pu être les miens, Tango, Sérial lover?, Ma solitude, Dernières précisions, Et dans le domaine de l'asphixie?, Les alberts., Qu'il doit être doux..., Un monde parfait si...,
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