Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur longue - Page 5 sur 6
Texte à jalons, mode d'emploi
Un texte à jalons propose un série de moments d’une histoire entre lesquels vous devez écrire vous même des paragraphes rendant l’ensemble cohérent et interressant.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
Pour lancer un scénario, il suffit de créer un nouveau sujet dans la Rubrique Jeux d’écriture. Le titre du scénario, doit être précédé de la mention TJ, car nous aurons d’autres jeux que l’exercice de style dans cette rubrique.
Pour rédiger une version du scénario, il suffit de faire « Répondre ». Toutes les réponses au sujet, les textes donc, doivent avoir un titre explicite sur la façon dont il est écrit. Le titre est la clef de lecture. La version que vous rédigerez ne doit pas être trop longue.
Le scénario comporte certes l’explication de la situation, mais aussi d’éventuelles contraintes d’écriture, et d’éventuelles pistes pour démarrer. Une piste n’est restrictive, par exemple on peut vous suggerer que le narrateur est un curé, mais il existe bien entendu mille façon de faire parler un curé! Les idées et les contraintes sont juste là pour vous aider à démarrer.
Vous pouvez poster autant de versions qu’il vous plait.
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
Pour lancer un scénario, il suffit de créer un nouveau sujet dans la Rubrique Jeux d’écriture. Le titre du scénario, doit être précédé de la mention TJ, car nous aurons d’autres jeux que l’exercice de style dans cette rubrique.
Pour rédiger une version du scénario, il suffit de faire « Répondre ». Toutes les réponses au sujet, les textes donc, doivent avoir un titre explicite sur la façon dont il est écrit. Le titre est la clef de lecture. La version que vous rédigerez ne doit pas être trop longue.
Le scénario comporte certes l’explication de la situation, mais aussi d’éventuelles contraintes d’écriture, et d’éventuelles pistes pour démarrer. Une piste n’est restrictive, par exemple on peut vous suggerer que le narrateur est un curé, mais il existe bien entendu mille façon de faire parler un curé! Les idées et les contraintes sont juste là pour vous aider à démarrer.
Vous pouvez poster autant de versions qu’il vous plait.
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Mer 13 Avril 2005, 22:40 par
PetitPrince sur Textes à jalons
Au bord du canal
La nuit a été longue
et maintenant par les rues sourdes
rien ne vient éclairer
les belles heures languissantes
je peux à peine distinguer
les vieilles choses éteintes du passé
les blessures de ce coeur
se voulant impassible
et ces jeux de miroirs dont je trouvais
les formes dans une crevasse au mur
la vie rugissante d’écume
au souffle bouillonnant du printemps
la mort si rouge
enrubannée de blanc...
ce que je dois faire aujourd’hui
tient en quelques frissons de phrases :
marcher près du canal et laisser aller
mon regard au hasard
de la lisière de l’eau à la surface
l’un dans l’autre et inversement
brouillard et volupté cruelle
ce voile vaporeux où crèvent les regrets
je vois un peu ces lieux
comme des ombres errantes
lassées de tout et venues mourir
dans leur solitude si précieuse
portées par le convoi du matin
à travers les vallons
je sens bien que mon coeur est mort
il ne sent plus ce signe avant-coureur
de la sérénité
bercée par une douceur lente
que faisons-nous de ce qui meurt en nous
ces extases qui ne franchissent
jamais la rive et ces heures
dont les échos nous parviennent
à travers les orages ?
je rase aussi parfois l’autre rive
embrumée et ceinte d’un panache
qui voit la fumée de la brume
se mêler aux cyprès et aux champs
aux nefs tout en haut des érables
courbés dans le vent et la poussière
et marchant des heures et des heures
toujours seul et volontaire
fuyant les grappes humaines
et l’agitation vaine des soirs de liesse
je parcours toutes ces éternités
accrochées à mes basques
dix mille années d’humanité
sans un seul jour majestueux et calme
ou soulevant la poussière
inscrites dans ces rides
qu’ont creusées patiemment les siècles
dans leur obstination
je suis celui dont le désir unique
est de se découvrir
et toi n’as-tu rien vu
dans les eaux grises du canal ?
et maintenant par les rues sourdes
rien ne vient éclairer
les belles heures languissantes
je peux à peine distinguer
les vieilles choses éteintes du passé
les blessures de ce coeur
se voulant impassible
et ces jeux de miroirs dont je trouvais
les formes dans une crevasse au mur
la vie rugissante d’écume
au souffle bouillonnant du printemps
la mort si rouge
enrubannée de blanc...
ce que je dois faire aujourd’hui
tient en quelques frissons de phrases :
marcher près du canal et laisser aller
mon regard au hasard
de la lisière de l’eau à la surface
l’un dans l’autre et inversement
brouillard et volupté cruelle
ce voile vaporeux où crèvent les regrets
je vois un peu ces lieux
comme des ombres errantes
lassées de tout et venues mourir
dans leur solitude si précieuse
portées par le convoi du matin
à travers les vallons
je sens bien que mon coeur est mort
il ne sent plus ce signe avant-coureur
de la sérénité
bercée par une douceur lente
que faisons-nous de ce qui meurt en nous
ces extases qui ne franchissent
jamais la rive et ces heures
dont les échos nous parviennent
à travers les orages ?
je rase aussi parfois l’autre rive
embrumée et ceinte d’un panache
qui voit la fumée de la brume
se mêler aux cyprès et aux champs
aux nefs tout en haut des érables
courbés dans le vent et la poussière
et marchant des heures et des heures
toujours seul et volontaire
fuyant les grappes humaines
et l’agitation vaine des soirs de liesse
je parcours toutes ces éternités
accrochées à mes basques
dix mille années d’humanité
sans un seul jour majestueux et calme
ou soulevant la poussière
inscrites dans ces rides
qu’ont creusées patiemment les siècles
dans leur obstination
je suis celui dont le désir unique
est de se découvrir
et toi n’as-tu rien vu
dans les eaux grises du canal ?
Mar 01 Mars 2005, 09:57 par
avedekian sur Un monde parfait
Passion dévorante, petit manque de toi.
Oh ma mortelle!!!
Marbre vivant qui se promène dans mes nuits
Te cacher ma solitude
Ce palais de cendre froide où se cache mon deuil
Plus de visage à aimer
Plus de nom à prononcer
Plus d’écho de nos voix
Plus de corps emmêlés
Depuis j’ai bramé sur des femmes
En haute jouissance
Je souquais ferme et fort
Sur des corps d’un autre âge
Si longue déchéance
Si bréve fulgurance
Quand l’aube de ces linceuls
Me retrouva les joues en feu
Je n’irais pas jusqu’à dire
Que ma main sur ta hanche
Serait un espoir
Que mes cuisses contre tes fesses
Abordent au désir
Je suis seul à le penser
Sachant bien que mon naufrage
Ne te réveillera pas
Finalement à échouer au fond d’un port
Comme une ancre rouillée
Avant d’aller pourrir
Dans un de nos charniers...
...Je meurs d’envie
De creuser tes flancs
D’haleter comme un chien
A te reprendre encore
A écarter de rondes cuisses d’ambre
A t’aimer
Je n’ai pas de remords
Je n’ai pas de dégoût
Pas de regret
Seulement un lent réquisitoire
Une si râpeuse mémoire
Futilité
Didier
Marbre vivant qui se promène dans mes nuits
Te cacher ma solitude
Ce palais de cendre froide où se cache mon deuil
Plus de visage à aimer
Plus de nom à prononcer
Plus d’écho de nos voix
Plus de corps emmêlés
Depuis j’ai bramé sur des femmes
En haute jouissance
Je souquais ferme et fort
Sur des corps d’un autre âge
Si longue déchéance
Si bréve fulgurance
Quand l’aube de ces linceuls
Me retrouva les joues en feu
Je n’irais pas jusqu’à dire
Que ma main sur ta hanche
Serait un espoir
Que mes cuisses contre tes fesses
Abordent au désir
Je suis seul à le penser
Sachant bien que mon naufrage
Ne te réveillera pas
Finalement à échouer au fond d’un port
Comme une ancre rouillée
Avant d’aller pourrir
Dans un de nos charniers...
...Je meurs d’envie
De creuser tes flancs
D’haleter comme un chien
A te reprendre encore
A écarter de rondes cuisses d’ambre
A t’aimer
Je n’ai pas de remords
Je n’ai pas de dégoût
Pas de regret
Seulement un lent réquisitoire
Une si râpeuse mémoire
Futilité
Didier
Mer 24 Nov 2004, 01:48 par
dcd sur Amour internet
La première fois
Il travaillait au service contentieux d’une importante compagnie d’assurance. Il s’était installé dans une routine aussi confortable qu’ennuyeuse tant professionnellement qu’affectivement. Sans que sa vie conjuguale soit catastrophique, il n’y trouvait plus toujours le sel du plaisir. Son épouse, au demeurant modèle, lui avait donné un merveilleux enfant. Et leur attention se focalisait sur ce bambin. Sans le moindre effort, il se savait lancé sur le rail du confort affectif et matériel. Sa tendre moitié lui avait apporté cette stabilité à laquelle il aspirait après de trop nombreuses années d’égarement. Pourtant, depuis peu, il s’en lassait quelque peu de cette routine. Sa soif de vie reprenait peu à peu consistance dans l’esprit de cet épicurien un peu artiste. Il éprouvait de plus en plus l’envie de séduire. Comme pour se prouver qu’il était encore capable de plaire. Mais sa conscience lui interdisait le moindre faux pas.
Sa vie bascula le jour où elle fit éruption dans son environnement. Elle venait de décrocher un contrat temporaire dans la boîte d’assurance. Elle n’était pas grande mais son corps était sculpté divinement. Une poitrine généreuse sans excès, une taille séduisante laissant apparaître une chute de reins finement modelée et une paire de jambes bien galbées. Paradoxalement ce n’est pas tant ce physique alerte qui le mit en émoi mais plutôt ce visage doux et souriant d’où émergeaient de beaux yeux d’un bleu perçant et d’où fusaient d’incomparables éclats de rires. Elle avait tout pour plaire.En plus d’être jolie, elle avait un charme fou. Elle le savait et visiblement, elle aimait la vie et savait y faire pour attirer les regards, masculins de préférence. Son arrivée dans la boîte ne passa pas inaperçue. Lui était tombé sous le charme de cette créature. Cette indescriptible attirance le troublait profondément. « Celle-là, elle doit être sagittaire », pensait-il lui qui était du premier décan de ce signe. Ce n’est que bien plus tard qu’il apprit qu’il ne s’était pas trompé.
Ce petit bout de femme bouillonnant avait littéralement transformé son quotidien. Il ne tenait plus en place. Toutes les occasions étaient bonnes pour descendre à l’accueil y réceptionner un courrier, y entendre un client mécontent. Toutes ces tâches qu’ils réfutaient depuis bien longtemps étaient devenues prétexte pour croiser son regard, attirer son attention. En attendant la venue de l’ascenseur, ses yeux pouvaient mieux mirer celle qu’il trouvait si énergique. Parfois, elle ne le voyait même pas. En d’autres occasions elle lui décrochait un large sourire qu’il emportait avec lui après avoir répondu sur le même ton. En grand maladroit qu’il était, il n’osait pas trop l’aborder. Quand bien même il l’aurait fait. Comment aurait-elle réagi? Il ne connaissait rien d’elle. Que cherchait-elle ? Une belle et longue histoire ou une passion secrète? Il était déchiré entre l’envie de la séduire et la crainte des conséquences que cela aurait pu avoir sur sa vie de famille qu’il ne tenait aucunement briser. Ces atermoiements prirent fin le jour où il eut confirmation des rumeurs circulant dans l’entreprise. « La petite nouvelle avait trouvé chaussure à son pied », disait-on. Elle passait son temps de midi avec un collègue de bureau qui finit par la préférer à sa femme. En cherchant une place de parking, il tomba par hasard sur ces deux amants. Leur position était sans équivoque et ils ne l’aperçurent même pas, trop occupés à goûter aux joies du plaisir.
De la fenêtre de son bureau, il les aperçut un peu plus tard revenant hilares de leur « heure de table ». Visiblement, elle rayonnait de l’amour qu’elle venait de recevoir de ce compagnon. Il demeura contemplatif devant ce tableau, partagé entre l’image de cette fille ravissante que lui désirait tant et le dédain pour ce collègue qu’il appréciait pourtant. Ce sentiment de jalousie s’estompa très vite en se disant que cette fille n’était pas faite pour lui. Au fil du temps, il devint même admiratif de ce garçon qui la rendait si heureuse. Cette fille transpirait l’amour de plus en plus, sa beauté et son charme n’en étaient que plus appréciables.
Sa vie bascula le jour où elle fit éruption dans son environnement. Elle venait de décrocher un contrat temporaire dans la boîte d’assurance. Elle n’était pas grande mais son corps était sculpté divinement. Une poitrine généreuse sans excès, une taille séduisante laissant apparaître une chute de reins finement modelée et une paire de jambes bien galbées. Paradoxalement ce n’est pas tant ce physique alerte qui le mit en émoi mais plutôt ce visage doux et souriant d’où émergeaient de beaux yeux d’un bleu perçant et d’où fusaient d’incomparables éclats de rires. Elle avait tout pour plaire.En plus d’être jolie, elle avait un charme fou. Elle le savait et visiblement, elle aimait la vie et savait y faire pour attirer les regards, masculins de préférence. Son arrivée dans la boîte ne passa pas inaperçue. Lui était tombé sous le charme de cette créature. Cette indescriptible attirance le troublait profondément. « Celle-là, elle doit être sagittaire », pensait-il lui qui était du premier décan de ce signe. Ce n’est que bien plus tard qu’il apprit qu’il ne s’était pas trompé.
Ce petit bout de femme bouillonnant avait littéralement transformé son quotidien. Il ne tenait plus en place. Toutes les occasions étaient bonnes pour descendre à l’accueil y réceptionner un courrier, y entendre un client mécontent. Toutes ces tâches qu’ils réfutaient depuis bien longtemps étaient devenues prétexte pour croiser son regard, attirer son attention. En attendant la venue de l’ascenseur, ses yeux pouvaient mieux mirer celle qu’il trouvait si énergique. Parfois, elle ne le voyait même pas. En d’autres occasions elle lui décrochait un large sourire qu’il emportait avec lui après avoir répondu sur le même ton. En grand maladroit qu’il était, il n’osait pas trop l’aborder. Quand bien même il l’aurait fait. Comment aurait-elle réagi? Il ne connaissait rien d’elle. Que cherchait-elle ? Une belle et longue histoire ou une passion secrète? Il était déchiré entre l’envie de la séduire et la crainte des conséquences que cela aurait pu avoir sur sa vie de famille qu’il ne tenait aucunement briser. Ces atermoiements prirent fin le jour où il eut confirmation des rumeurs circulant dans l’entreprise. « La petite nouvelle avait trouvé chaussure à son pied », disait-on. Elle passait son temps de midi avec un collègue de bureau qui finit par la préférer à sa femme. En cherchant une place de parking, il tomba par hasard sur ces deux amants. Leur position était sans équivoque et ils ne l’aperçurent même pas, trop occupés à goûter aux joies du plaisir.
De la fenêtre de son bureau, il les aperçut un peu plus tard revenant hilares de leur « heure de table ». Visiblement, elle rayonnait de l’amour qu’elle venait de recevoir de ce compagnon. Il demeura contemplatif devant ce tableau, partagé entre l’image de cette fille ravissante que lui désirait tant et le dédain pour ce collègue qu’il appréciait pourtant. Ce sentiment de jalousie s’estompa très vite en se disant que cette fille n’était pas faite pour lui. Au fil du temps, il devint même admiratif de ce garçon qui la rendait si heureuse. Cette fille transpirait l’amour de plus en plus, sa beauté et son charme n’en étaient que plus appréciables.
Mar 07 Sep 2004, 16:01 par
robinson sur La première fois
Promenade.
Quel délice de l’accompagner dans ses balades estivales chaque matin. Un vrai régal. Elle ne marche pas, elle vole. Son corps si menu, ses mains si fines, ses lèvres fraîches et tendres sont la representation même de la perfection.
Aujourd’hui, elle a envie de parcourir les rues pavées de l’ancienne ville. Elle s’est vêtue d’une petite robe légère qui lui fait une seconde peau quand le vent frippon la colle contre son corps. Par une de ses courbes, pas un seul de ses muscles ne peut échapper au regard. En cette fin de matinée, une bise légère nous accompagne. De temps à autre, elle se glisse entre ses cuisses, remonte doucement et soulève un pan de sa robe, décachant ses jambes café au lait. A d’autres instants, c’est à son décolleté qu’elle s’attaque, écartant le tissu qui repose sur ses petits seins en pomme.
J’aimerais tant qu’elle me serre dans ses bras, qu’elle me tienne au chaud contre ses seins ronds et moelleux, qu’elle me laisse humer son parfum, gouter son cou... parfois elle se laisse faire. Quand ma langue passe sous son menton, ça la fait sourire, je la chatouille me dit-elle.
Allez, j’utilise les grands moyens! Je me fige, je ne veux plus avancer, pas tant que je n’aurais pas senti la chaleur de ses mains sur moi!
Elle se baisse, passe ses doigts entre mes oreilles, me sourit, elle a compris.
"Petit polisson, tu ne veux plus te promener? Je vais devoir te porter jusqu’à la maison? Aurais-tu envie de te faire cajoler ?"
Elle comprend toujours ce que je veux, elle a du être chien dans une autre vie.
Ils ont tous la langue aussi longue que la mienne... il faut dire que penchée sur moi pour me caresser, le spectacle de la naissance de ses seins n’étaient pas qu’un plaisir pour moi! Aucun passant n’avait manqué ce délice, ni les clients du bistrot face à nous d’ailleurs. Aucun des clients du bar derrière non plus. Tous avaient vu le temps s’arreter quelques secondes, contemplant ce morceau d’eden qui se déployait devant eux.
Elle me prit à bout de bras, me serra contre sa poitrine parfumée à la rose, j’y passai ma langue légèrement, elle rigola. Elle était heureuse, j’étais au paradis, ils étaient sans voix.
Aujourd’hui, elle a envie de parcourir les rues pavées de l’ancienne ville. Elle s’est vêtue d’une petite robe légère qui lui fait une seconde peau quand le vent frippon la colle contre son corps. Par une de ses courbes, pas un seul de ses muscles ne peut échapper au regard. En cette fin de matinée, une bise légère nous accompagne. De temps à autre, elle se glisse entre ses cuisses, remonte doucement et soulève un pan de sa robe, décachant ses jambes café au lait. A d’autres instants, c’est à son décolleté qu’elle s’attaque, écartant le tissu qui repose sur ses petits seins en pomme.
J’aimerais tant qu’elle me serre dans ses bras, qu’elle me tienne au chaud contre ses seins ronds et moelleux, qu’elle me laisse humer son parfum, gouter son cou... parfois elle se laisse faire. Quand ma langue passe sous son menton, ça la fait sourire, je la chatouille me dit-elle.
Allez, j’utilise les grands moyens! Je me fige, je ne veux plus avancer, pas tant que je n’aurais pas senti la chaleur de ses mains sur moi!
Elle se baisse, passe ses doigts entre mes oreilles, me sourit, elle a compris.
"Petit polisson, tu ne veux plus te promener? Je vais devoir te porter jusqu’à la maison? Aurais-tu envie de te faire cajoler ?"
Elle comprend toujours ce que je veux, elle a du être chien dans une autre vie.
Ils ont tous la langue aussi longue que la mienne... il faut dire que penchée sur moi pour me caresser, le spectacle de la naissance de ses seins n’étaient pas qu’un plaisir pour moi! Aucun passant n’avait manqué ce délice, ni les clients du bistrot face à nous d’ailleurs. Aucun des clients du bar derrière non plus. Tous avaient vu le temps s’arreter quelques secondes, contemplant ce morceau d’eden qui se déployait devant eux.
Elle me prit à bout de bras, me serra contre sa poitrine parfumée à la rose, j’y passai ma langue légèrement, elle rigola. Elle était heureuse, j’étais au paradis, ils étaient sans voix.
Jeu 26 Août 2004, 20:49 par
la marquise de sade sur Exercices de style
Exercices de styles, mode d'emploi !
Dans "Exercices de style", Raymond Queneau décide d’écrire la même histoire de 99 façons différentes : rêve, noms propres, botanique, injurieux, télégraphique, litotes... L’histoire est fort simple, pour ainsi dire banale.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Afin d’exercer notre plume, je vous propose de faire pareil sur les âmes tendres.
Quelques règles de fonctionnement :
- Pour lancer un scénario, il suffit de créer un nouveau sujet dans la Rubrique Jeux d’écriture. Le titre du scénario, doit être précédé de la mention ES, car nous aurons d’autres jeux que l’exercice de style dans cette rubrique.
Pour rédiger une version du scénario, il suffit de faire « Répondre ». Toutes les réponses au sujet, les textes donc, doivent avoir un titre explicite sur la façon dont il est écrit. Le titre est la clef de lecture. La version que vous rédigerez ne doit pas être trop longue.
Le scénario comporte certes l’explication de la situation, mais aussi d’éventuelles contraintes d’écriture, et d’éventuelles pistes pour démarrer. Une piste n’est restrictive, par exemple on peut vous suggerer que le narrateur est un curé, mais il existe bien entendu mille façon de faire parler un curé! Les idées et les contraintes sont juste là pour vous aider à démarrer.
Vous pouvez poster autant de versions qu’il vous plait.
Dans un premier temps, seuls les modérateurs, les fameux "Maitres du jeu" créeront les scenarii.
Mar 24 Août 2004, 15:13 par
PetitPrince sur Exercices de style
J'étais quelque part
J’aimerais que quelqu’un m’attende quelque part.
La vie est longue sans toi, on t’a attendu, tu nous manquais.
On aurait pu, si tu avais été là, partager ensemble tant d’instants
On aurait pu, si tu avais été là, partager tellement de moments
On aurait pu, si tu avais été là, partager autant de sourires
Prends ma main et accompagne-moi sur cette colline
Assieds-toi et raconte-moi ces mois d’absence
Parle-moi, dévoile-moi tous tes silences
Profitons de ce jour avant qu’il ne se termine
J’étais quelque part et je t’attendais...
La vie est longue sans toi, on t’a attendu, tu nous manquais.
On aurait pu, si tu avais été là, partager ensemble tant d’instants
On aurait pu, si tu avais été là, partager tellement de moments
On aurait pu, si tu avais été là, partager autant de sourires
Prends ma main et accompagne-moi sur cette colline
Assieds-toi et raconte-moi ces mois d’absence
Parle-moi, dévoile-moi tous tes silences
Profitons de ce jour avant qu’il ne se termine
J’étais quelque part et je t’attendais...
Mar 17 Août 2004, 21:44 par
la marquise de sade sur Citations
J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part.
J’aimerais que quelqu’un m’attende quelque part.
J’aimerais que l’on me dise: "Ca fait longtemps que l’on t’attend. La vie est longue sans toi. Tu me manquais."
J’aimerais être assis au sommet d’une colline, adossé à un arbre centenaire. On raconterait nos vies et tous les moments que l’on a pas pu partager ensemble. Une journée qui ne finirait pas.
Si on pouvait m’attendre quelque part.
Anna Gavalda - J’aimerais qu’on m’attende quelque part
J’aimerais que l’on me dise: "Ca fait longtemps que l’on t’attend. La vie est longue sans toi. Tu me manquais."
J’aimerais être assis au sommet d’une colline, adossé à un arbre centenaire. On raconterait nos vies et tous les moments que l’on a pas pu partager ensemble. Une journée qui ne finirait pas.
Si on pouvait m’attendre quelque part.
Anna Gavalda - J’aimerais qu’on m’attende quelque part
Solène
Elle était là, devant moi, en ce début de soirée et je ne me lassais pas de la regarder. J’aimais beaucoup la détailler : la rousseur de ses longs cheveux qui lui tombaient jusqu’au reins en une cascade luxuriante, faisait ressortir le bleu de ses yeux, ombragés de cils immenses. Ses lèvres, bien dessinées et si charnues avaient la couleur d’une fraise bien mûre.
J’adorais sa prestance, la façon qu’elle avait de s’imposer et d’attirer les regards, sans s’encombrer des mille et une fantaisies dites "typiquement féminines". La sobriété de sa mise, pourtant "classe", tranchait avec les toilettes excentriques des autres femmes de l’assemblée. Elle avait choisi une robe longue, bustier, droite et fendue haut sur la cuisse, en soie beige. Je remarquai qu’elle abandonnait peu à peu ses vêtements sombres de veuve.Elle faisait des progrès car elle s’appropriait à nouveau les couleurs. A chacun de ses gestes, je pouvais voir les tiraillements du tissu sur certains endroits de son corps...et je décidai de trouver cela ravissant! La seule originalité de sa tenue résidait dans des chaussures incroyables aux vertigineux talons dorés.
Maintenant elle ondulait entre les groupes d’invités, s’attardant auprès de certains, afin de cerner leurs conversations. Sa démarche chaloupée, sensuelle s’apparentait à celle d’un félin. Ses jambes fuselées, que j’imaginais douces, se révélaient sous la fente généreuse de sa robe. Aucun débat ne semblait la captiver, elle trouvait tout cela bien sérieux. Son regard planait au loin, je la sentais vraiment ailleurs...Un ailleurs où j’aurais tant aimé avoir ma place. Au fond, je savais qu’elle n’aimait pas ce genre de soirée mondaine, mais, puisqu’elle voulait sortir de la retraite, où son statut de veuve "précoce" l’avait poussé, elle s’était promis de ne refuser aucune invitation. Il serait encore temps de faire le tri après.
Soudain, je la vis fixer avec aplomb un homme grand et brun qui parlait trop fort : il tentait d’impressionner une charmantde demoiselle, tout de blanc vêtue, enveloppée savamment dans une étole d’hermine. Je ne sais pour quelles raisons, mais celui-là elle devait le détester. Elle le toisait d’une façon si singulière. Mais même son mépris, si visible, n’entamait pas la beauté de ses traits. Elle me plaisait, je la voulais.
Lasse du bruit et de ces gens qu’elle jugeait futiles, je la vis se diriger vers le balcon pour y trouver un peu de paix. Là, elle contempla le jardin, enclave de verdure et de fleurs dans cette immense propriété froide.
La brise fraîche de fin d’été s’intensifiait. Dans un geste icarien, elle ouvrit les bras comme pour prendre son envol, mais, je savais, c’était seulement pour mieux s’offrir à la caresse de l’air ambiant. Elle sentait le vent jouer dans ses cheveux, glisser sur ses bras nus, plaquer la soie de sa robe sur son corps. Elle s’émerveilla de la simplicité de ce plaisir et de la sensualité de l’instant. Je me demandais si un tel abandon lui était encore possible dans les bras d’un homme.
C’est là que nos regards ce sont croisés, qu’elle m’a regardé, vraiment pour la première fois.
C’est là que nous avons déclaré la soirée réussie...
Syolann
J’adorais sa prestance, la façon qu’elle avait de s’imposer et d’attirer les regards, sans s’encombrer des mille et une fantaisies dites "typiquement féminines". La sobriété de sa mise, pourtant "classe", tranchait avec les toilettes excentriques des autres femmes de l’assemblée. Elle avait choisi une robe longue, bustier, droite et fendue haut sur la cuisse, en soie beige. Je remarquai qu’elle abandonnait peu à peu ses vêtements sombres de veuve.Elle faisait des progrès car elle s’appropriait à nouveau les couleurs. A chacun de ses gestes, je pouvais voir les tiraillements du tissu sur certains endroits de son corps...et je décidai de trouver cela ravissant! La seule originalité de sa tenue résidait dans des chaussures incroyables aux vertigineux talons dorés.
Maintenant elle ondulait entre les groupes d’invités, s’attardant auprès de certains, afin de cerner leurs conversations. Sa démarche chaloupée, sensuelle s’apparentait à celle d’un félin. Ses jambes fuselées, que j’imaginais douces, se révélaient sous la fente généreuse de sa robe. Aucun débat ne semblait la captiver, elle trouvait tout cela bien sérieux. Son regard planait au loin, je la sentais vraiment ailleurs...Un ailleurs où j’aurais tant aimé avoir ma place. Au fond, je savais qu’elle n’aimait pas ce genre de soirée mondaine, mais, puisqu’elle voulait sortir de la retraite, où son statut de veuve "précoce" l’avait poussé, elle s’était promis de ne refuser aucune invitation. Il serait encore temps de faire le tri après.
Soudain, je la vis fixer avec aplomb un homme grand et brun qui parlait trop fort : il tentait d’impressionner une charmantde demoiselle, tout de blanc vêtue, enveloppée savamment dans une étole d’hermine. Je ne sais pour quelles raisons, mais celui-là elle devait le détester. Elle le toisait d’une façon si singulière. Mais même son mépris, si visible, n’entamait pas la beauté de ses traits. Elle me plaisait, je la voulais.
Lasse du bruit et de ces gens qu’elle jugeait futiles, je la vis se diriger vers le balcon pour y trouver un peu de paix. Là, elle contempla le jardin, enclave de verdure et de fleurs dans cette immense propriété froide.
La brise fraîche de fin d’été s’intensifiait. Dans un geste icarien, elle ouvrit les bras comme pour prendre son envol, mais, je savais, c’était seulement pour mieux s’offrir à la caresse de l’air ambiant. Elle sentait le vent jouer dans ses cheveux, glisser sur ses bras nus, plaquer la soie de sa robe sur son corps. Elle s’émerveilla de la simplicité de ce plaisir et de la sensualité de l’instant. Je me demandais si un tel abandon lui était encore possible dans les bras d’un homme.
C’est là que nos regards ce sont croisés, qu’elle m’a regardé, vraiment pour la première fois.
C’est là que nous avons déclaré la soirée réussie...
Syolann
Mar 17 Août 2004, 17:20 par
syolann sur La séduction
Un sourire
Le jour se lève à peine. A travers les stores de bambou, un faisceau de lumière s’est infiltré, insolent, intrépide, il glisse sur tes épaules.
Tes yeux sont clos. Sur ton visage poupin, un sourire. Ta respiration est longue, à peine audible, appaisante. Quelques cheveux sur le sommet de ton crâne se lézardent voluptueusement sur l’oreiller. Ton menton et ton cou se sont ornés de quelques poils de barbe.
Ton cou... j’en approche mes lèvres, y dépose un baiser, un effleurement. Je te respire; tu sens bon, tu sens chaud, tu sens la douceur.
Une boucle s’est glissée jusqu’à ta bouche et te réveille. Tu ouvres les yeux, me regardes, ton sourire s’elargit encore. Ta main glisse sur mon ventre et m’attire contre toi. Tu m’embrasses, fais descendre le drap de coton blanc le long de mes seins et pose ta tête sur ma poitrine.
Le soleil s’insinue et nous observe. Il nous éclaire. Tu m’éclaires. Tes doigts dessinent les contours de mes hanches, des frissons me parcourent, des soupirs s’échappent. Ta langue lentement frôle ma peau, mon ventre que tu embrasses, mon nombril que tu effleures de tes doigts. Sans un mot, tu t’allonges sur moi. Ton regard me suffit, ton sourire me nourrit, ton envie me remplit. Tu te glisses en moi doucement, je me mords les lèvres involontairement. Ta langue appaise la morsure, ton sexe satisfait ma désinvolture.
Tes va-et-vient longs et puissants, tes yeux qui explorent les miens, observant chaque émotion qu’ils transcrivent, ta bouche qui sans même me toucher m’inonde de baisers, soumettent mon corps, le saturent de plaisir, le paralysent d’orgasmes. Seuls quelques soupirs arrivent à s’échapper d’entre mes lèvres, tu les attrapes bien vite pour t’en repaître.
Jouant de mon trouble, profitant de mon abandon total, tu gardes toujours ce même sourire divin qui me conquiert. Quand ton sexe se vide en moi, quand mon corps n’est plus qu’un torrent de feu, quand mes lèvres réclament le contact des tiennes, quand mes mains usées par l’étreinte se décrispent, quand mes yeux comptent plus d’étoiles que la galaxie, tu déposes un baiser sur ma bouche, passes ta main dans mes cheveux, caresses ma joue et souries.
Le soleil est déjà haut dans le ciel quand d’un baiser sur la joue nous nous séparons. Tu repars vers ta vie, ta famille, je rentre dans ma ville, réintègre mon domicile.
Demain peut-être, dans une semaine, un mois ou quelques années, autour d’un café, d’un verre ou d’un repas, comme deux amis, deux frères, deux enfants, nous nous souviendrons du temps où nous parcourions les mers, où nous défions les règles, où tu étais magicien. Je te dirai "tu es mon héros" et tu me souriras...
La marquise... illusionniste
Tes yeux sont clos. Sur ton visage poupin, un sourire. Ta respiration est longue, à peine audible, appaisante. Quelques cheveux sur le sommet de ton crâne se lézardent voluptueusement sur l’oreiller. Ton menton et ton cou se sont ornés de quelques poils de barbe.
Ton cou... j’en approche mes lèvres, y dépose un baiser, un effleurement. Je te respire; tu sens bon, tu sens chaud, tu sens la douceur.
Une boucle s’est glissée jusqu’à ta bouche et te réveille. Tu ouvres les yeux, me regardes, ton sourire s’elargit encore. Ta main glisse sur mon ventre et m’attire contre toi. Tu m’embrasses, fais descendre le drap de coton blanc le long de mes seins et pose ta tête sur ma poitrine.
Le soleil s’insinue et nous observe. Il nous éclaire. Tu m’éclaires. Tes doigts dessinent les contours de mes hanches, des frissons me parcourent, des soupirs s’échappent. Ta langue lentement frôle ma peau, mon ventre que tu embrasses, mon nombril que tu effleures de tes doigts. Sans un mot, tu t’allonges sur moi. Ton regard me suffit, ton sourire me nourrit, ton envie me remplit. Tu te glisses en moi doucement, je me mords les lèvres involontairement. Ta langue appaise la morsure, ton sexe satisfait ma désinvolture.
Tes va-et-vient longs et puissants, tes yeux qui explorent les miens, observant chaque émotion qu’ils transcrivent, ta bouche qui sans même me toucher m’inonde de baisers, soumettent mon corps, le saturent de plaisir, le paralysent d’orgasmes. Seuls quelques soupirs arrivent à s’échapper d’entre mes lèvres, tu les attrapes bien vite pour t’en repaître.
Jouant de mon trouble, profitant de mon abandon total, tu gardes toujours ce même sourire divin qui me conquiert. Quand ton sexe se vide en moi, quand mon corps n’est plus qu’un torrent de feu, quand mes lèvres réclament le contact des tiennes, quand mes mains usées par l’étreinte se décrispent, quand mes yeux comptent plus d’étoiles que la galaxie, tu déposes un baiser sur ma bouche, passes ta main dans mes cheveux, caresses ma joue et souries.
Le soleil est déjà haut dans le ciel quand d’un baiser sur la joue nous nous séparons. Tu repars vers ta vie, ta famille, je rentre dans ma ville, réintègre mon domicile.
Demain peut-être, dans une semaine, un mois ou quelques années, autour d’un café, d’un verre ou d’un repas, comme deux amis, deux frères, deux enfants, nous nous souviendrons du temps où nous parcourions les mers, où nous défions les règles, où tu étais magicien. Je te dirai "tu es mon héros" et tu me souriras...
La marquise... illusionniste
Dim 11 Juil 2004, 02:16 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Aimer
Au tout début déja, tu confondais
Tant tu le desirais, que tu croyais l’aimer
Mais le désir nait du manque, et tu l’avais oublié.
Ce qui est rare, est précieux,
Et quand vint la peur de le perdre,
Encore une fois, tu as cru l’aimer,
Que la route parait longue pour qui veut aimer
Tant qu’il n’admet pas qu’il ne fait que desirer,
Et qu’il ne voit pas qu’il a toujours su aimer.
Aimer une seconde, ou une eternité,
Etre soi, sans être à l’autre,
Et alors gouter l’infinie légèreté.
Tant tu le desirais, que tu croyais l’aimer
Mais le désir nait du manque, et tu l’avais oublié.
Ce qui est rare, est précieux,
Et quand vint la peur de le perdre,
Encore une fois, tu as cru l’aimer,
Que la route parait longue pour qui veut aimer
Tant qu’il n’admet pas qu’il ne fait que desirer,
Et qu’il ne voit pas qu’il a toujours su aimer.
Aimer une seconde, ou une eternité,
Etre soi, sans être à l’autre,
Et alors gouter l’infinie légèreté.
Jeu 10 Juin 2004, 19:14 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Désirs...
Désirs
J’aurais voulu, avec mes mains,
Nous composer un long demain ;
J’aurais aimé, avec mon cœur,
Nous offrir une constellation de bonheur ;
J’aurais osé, avec ma conviction,
Nous octroyer une longue et belle Passion.
Passion.
Faire frémir ton corps,
D’interminables frissons.
Te jeter un sort
Et que ton âme, j’en prenne Possession.
Possession.
Te tenir par mon cœur,
A bout de souffle, rire.
Te choyer, te chérir,
Te porter en Vainqueur.
Vainqueur.
Te déclarer toi, le Seul et l’Unique,
En musique, symphonie fantastique.
Nous, les meilleurs accords du monde,
Puis, épuisés, les pires ennemis, Immondes.
Immonde.
Symphonie dramatique se consumant peu à peu,
Doucement remplacée… puis viennent des larmes de feu.
Petit à petit, ce goût amer, presque insipide et pathétique,
Laisse place à une mort lente, belle et Sarcastique….
Sarcastique.
Triste constat,
Je m’étais offerte à toi,
Entière soumise et puissante,
Regarde moi, ose ! Je suis incandescente.
J’ai brûlé dans ton âme,
J’ai crié, supplié, une seule arme,
Afin que cette douleur puisse cesser,
Enfin, taire en moi cet incendie ravageur,
Oublier mon âme meurtrie, blessée
L’abandonner à tous ces carnassiers du cœur.
J’ai vainement tenté,
Essayé de réconcilier,
Nos sentiments égarés,
Puis, dans ton long silence aux griffes acérées,
Tu m’as enfermée,
Murée vivante,
Non consentante.
Pourtant, j’ai imploré,
Que sur moi s’abatte ton jugement,
Pourtant, j’avoue, du verbe aimer,
Personne autour de nous n’était conscient,
De sa fougue, de sa puissance,
De son éloquence à la limite de l’impertinence…
Je croyais avoir trouvé mon reflet,
J’avais espéré qu’il nous conviendrait…
Ses contours fébrilement dessinés,
Nos deux mains ne semblaient qu’une à les tracer….
Maintenant, une longue tâche je dois exécuter,
De tous tes envoûtements, avec acharnement, méticuleusement :
Ton image, ta voix, ta chaleur, je dois les exorciser.
J’effleure le pire,
J’effeuille tes rires,
Ta voix je prends,
Ta chaleur, j’entends.
Tes délires, un moment… j’attends.
Puis, doucement,
Les range consciencieusement
Dans mon tiroir secrètement,
Tout au fond, bien gardés,
Ils resteront à jamais gravés...
J’aurais voulu, avec mes mains,
Nous composer un long demain ;
J’aurais aimé, avec mon cœur,
Nous offrir une constellation de bonheur ;
J’aurais osé, avec ma conviction,
Nous octroyer une longue et belle Passion.
Passion.
Faire frémir ton corps,
D’interminables frissons.
Te jeter un sort
Et que ton âme, j’en prenne Possession.
Possession.
Te tenir par mon cœur,
A bout de souffle, rire.
Te choyer, te chérir,
Te porter en Vainqueur.
Vainqueur.
Te déclarer toi, le Seul et l’Unique,
En musique, symphonie fantastique.
Nous, les meilleurs accords du monde,
Puis, épuisés, les pires ennemis, Immondes.
Immonde.
Symphonie dramatique se consumant peu à peu,
Doucement remplacée… puis viennent des larmes de feu.
Petit à petit, ce goût amer, presque insipide et pathétique,
Laisse place à une mort lente, belle et Sarcastique….
Sarcastique.
Triste constat,
Je m’étais offerte à toi,
Entière soumise et puissante,
Regarde moi, ose ! Je suis incandescente.
J’ai brûlé dans ton âme,
J’ai crié, supplié, une seule arme,
Afin que cette douleur puisse cesser,
Enfin, taire en moi cet incendie ravageur,
Oublier mon âme meurtrie, blessée
L’abandonner à tous ces carnassiers du cœur.
J’ai vainement tenté,
Essayé de réconcilier,
Nos sentiments égarés,
Puis, dans ton long silence aux griffes acérées,
Tu m’as enfermée,
Murée vivante,
Non consentante.
Pourtant, j’ai imploré,
Que sur moi s’abatte ton jugement,
Pourtant, j’avoue, du verbe aimer,
Personne autour de nous n’était conscient,
De sa fougue, de sa puissance,
De son éloquence à la limite de l’impertinence…
Je croyais avoir trouvé mon reflet,
J’avais espéré qu’il nous conviendrait…
Ses contours fébrilement dessinés,
Nos deux mains ne semblaient qu’une à les tracer….
Maintenant, une longue tâche je dois exécuter,
De tous tes envoûtements, avec acharnement, méticuleusement :
Ton image, ta voix, ta chaleur, je dois les exorciser.
J’effleure le pire,
J’effeuille tes rires,
Ta voix je prends,
Ta chaleur, j’entends.
Tes délires, un moment… j’attends.
Puis, doucement,
Les range consciencieusement
Dans mon tiroir secrètement,
Tout au fond, bien gardés,
Ils resteront à jamais gravés...
Mar 20 Avril 2004, 14:33 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Rendez vous
Ce soir c’est le grand soir, notre premier rendez-vous
J’ai toujours fui au dernier moment tes avances
Je suis prêt maintenant à des instants de connivence
Ce soir c’est le grand soir, nous irons jusqu’au bout...
Depuis plusieurs jours je me prépare à la rencontre
Pour toi j’ai choisi mes plus beaux habits
Lissé ma peau de doux parfums de fruits
Depuis plusieurs jours je ne cesse de scruter ma montre...
Ce soir je prendrai la ligne droite la plus longue du monde
Je viendrais te rejoindre chez toi, tu m’y attends
Crucifions ensemble l’insincérité et tuons le temps
Donnons nous l’envie de nous offrir à la lune féconde
Je me jetterai sur toi, tu m’ouvriras grand tes bras
Je laisserai mon corps jouer entre tes mains
Serre moi fort pour une nuit sans lendemain
Prend moi, emmène moi au nirvana
La tulipe...dans la nuit...noire
J’ai toujours fui au dernier moment tes avances
Je suis prêt maintenant à des instants de connivence
Ce soir c’est le grand soir, nous irons jusqu’au bout...
Depuis plusieurs jours je me prépare à la rencontre
Pour toi j’ai choisi mes plus beaux habits
Lissé ma peau de doux parfums de fruits
Depuis plusieurs jours je ne cesse de scruter ma montre...
Ce soir je prendrai la ligne droite la plus longue du monde
Je viendrais te rejoindre chez toi, tu m’y attends
Crucifions ensemble l’insincérité et tuons le temps
Donnons nous l’envie de nous offrir à la lune féconde
Je me jetterai sur toi, tu m’ouvriras grand tes bras
Je laisserai mon corps jouer entre tes mains
Serre moi fort pour une nuit sans lendemain
Prend moi, emmène moi au nirvana
La tulipe...dans la nuit...noire
Sam 17 Avril 2004, 23:15 par
la_tulipe_noire sur La première fois
...Oublient simplement qu'on n'a qu'une vie
Une vie longue à bien remplir.
Voilà une difficulté qui peut faire sourire.
Son côté unique fait très peur.
Raison pour laquelle il faut user et abuser de son coeur.
Et surtout laisser parler les médisants
Qui à l’heure du dernier jugement
Se retrouveront comme des glands !
Voilà une difficulté qui peut faire sourire.
Son côté unique fait très peur.
Raison pour laquelle il faut user et abuser de son coeur.
Et surtout laisser parler les médisants
Qui à l’heure du dernier jugement
Se retrouveront comme des glands !
Jeu 15 Avril 2004, 11:24 par
leclub666 sur Les liaisons sulfureuses
Cas de concscience...
- " On ne peut pas aller chez moi", me dit elle.
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
Mer 25 Fév 2004, 17:53 par
Zeus sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur longue
Texte à jalons, mode d'emploi, Au bord du canal, Passion dévorante, petit manque de toi., La première fois, Promenade., Exercices de styles, mode d'emploi !, J'étais quelque part, J'aimerais que quelqu'un m'attende quelque part., Solène, Un sourire, Aimer, Désirs..., Rendez vous, ...Oublient simplement qu'on n'a qu'une vie, Cas de concscience...,Il y a 81 textes utilisant le mot longue. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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