Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur limite - Page 2 sur 4
Amoureux et perplexe ( 2 )...
L’amour, c’est l’absolu, c’est l’infini ; la vie, c’est le relatif et le limité. De là tous les secrets et profonds déchirements de l’homme quand l’amour s’introduit dans la vie. Elle n’est pas assez grande pour le contenir.
Mar 05 Août 2008, 22:39 par
Satine sur Histoires d'amour
Douceur
Nous ne nous connaissions pas, et nous nous sommes trouvés au milieu d’une immensité planétaire. Tout pouvait nous séparer, nous différencier, nous éloigner. Mais très vite, ce fut le contraire. Complicité. Tendre amitié.
Nous rencontrant, j’ai voulut te faire découvrir de nouvelles saveurs marines, de nouveaux lieux (cap près d’une ville, sentier entre mer et vent, fraîche cascade, désert de maquis ) , de nouvelles et fortes odeurs ( lavandin, cistes, lentisque, piquant genévrier oxycèdre, ) et, un soir, juste les senteurs du maquis réveillées par la rosée nocturne, dans un très beau cadre, pleine nature dominant un panorama de grand golfe ourlé au loin d’une seule rangée de lumières ..
Juste cela.
Nous y avons gouté une voûte étoilée, des constellations que tu me montrais.
Nous échangions, depuis ton arrivée, des petits coups d’épées de petits scorpions qui se cherchent intellectuellement. Et nous y prenions goût.
Là, soudain, sous ces étoiles, dans le noir profond qui gommait nos visages, c’est ton corps qui m’ a défié , qui m’a cherché.
Et ma main , timidement, a trouvé ton cou. N’osant y croire.
A découvert une texture de peau étonnante, là, à la base du cou, entre cheveux et encolure de t-shirt. Puis, vite, une odeur, ton odeur.
Pensant à tout moment interrompre, ou être interromput.
Les cheveux très courts sur la nuque, la forme de la nuque. Cet arrondit si particulier de la nuque encore un peu raide, me forçant à un minuscule baiser.
Le dos interdit, tabou. Alors le creux de l’omoplate …puis les courbes et contre courbes de tes flancs, tes côtes une par une, chaque centimètre découvrant de nouvelles textures de peau, subtilement variées, des concavités, des convexités se succédant.
Chaque fois différentes, chaque fois pouvant, devant être la dernière.
Un temps suspendu, infini, illimité, comme le ciel noir.
Des creux, du tendre, du très ferme, selon les muscles. Et à chaque centimètre, ce sentiment que ce serait le dernier. Jamais envisagé. Jamais imaginé.
Limite entre ceinture et élastique. La dureté des pointes de tes hanches, de tes muscles sur les pointes de tes hanches.
Moi glissant perpendiculairement à toi, pouvant englober l’avant et l’arrière, mais n’englobant pas, ou à peine.
Une main glissant pour découvrir le minuscule nombril, et l’autre le début de tes rotondités , durement défendues par le jean.
Et , soudain, un moment exquis, d’infinité, te tenant entre deux doigts, l’un juste sur la minuscule convexité , petit ventre, l’autre sur l’amorce de ton sillon. La sensation de ne te retenir que par là, toi flottant, t’envolant dans l’air . Un moment exceptionnel, à la fois d’équilibre et de vertige. D’une durée non mesurable. Un point d’équilibre entre deux vibrations .Un moment d’éternité. Difficilement explicable.
Le reste, moi me noyant dans ton dos, sans visage, androgyne, te berçant, sentant et soutenant ton abandon, te serrant doucement de mes deux bras.
Tout, très doucement. Ta nuque renversée sur mon front, plusieurs fois mais brièvement . Mais là aussi pour des durées incommensurables.
Et toujours mon murmure, soulignant nos sensations. Et ta peau si variée, si prenante, et ton odeur, petit félin.
Une longue étreinte dans mes bras, ma bouche contre ta nuque. Une pluie de petits baisers voletants.
Puis notre lente redécouverte des étoiles, de la réalité autour de nous .
Le soir suivant n’en fut que la continuation.
Moi ne cherchant que tes sensations, me fondant dans tes vibrations, perdant la tête dans tes vibrations. Instant frôlant la folie, la perte de son propre control, car me fracassant contre cette limite ultime : ne pas pouvoir tout te donner … car n’étant pas toi, restant inexorablement à l’extérieur de toi.
Intellectualisation extrême , douceur extrême. Obscurité extrême.
Puis atterrir. Pour trouver un immense afflux de tendresse profonde, infinie.
Oublier l’inoubliable, l’effacer ?
Non, impossible, injuste, trop réducteur.
Ce serait nier la qualité extrême de ces moments. Les ravaler au rang de simple égarement des sens. En gommer tout le qualitatif, l’exceptionnel, la totale délicatesse, l’émerveillement qui toujours devait s’arrêter, et ne s’arrêtait pas.
Une sensation de virginité, de découverte et celle de réveiller ta peau, toute ta peau, à une sensualité raffinée, délicate .
Quelque chose doit en subsister. Quelque chose peut en subsister.
Sans jamais empiéter sur tes amours. Passées , futures.
Car hors de contexte, hors normes, hors critères. De l’exceptionnel dans l’exception.
Simplement …..une grande tendresse sensuelle, et non pas sexuelle.
Des douceurs …………………..
Tendre lionceau, petits scorpions.
Nous rencontrant, j’ai voulut te faire découvrir de nouvelles saveurs marines, de nouveaux lieux (cap près d’une ville, sentier entre mer et vent, fraîche cascade, désert de maquis ) , de nouvelles et fortes odeurs ( lavandin, cistes, lentisque, piquant genévrier oxycèdre, ) et, un soir, juste les senteurs du maquis réveillées par la rosée nocturne, dans un très beau cadre, pleine nature dominant un panorama de grand golfe ourlé au loin d’une seule rangée de lumières ..
Juste cela.
Nous y avons gouté une voûte étoilée, des constellations que tu me montrais.
Nous échangions, depuis ton arrivée, des petits coups d’épées de petits scorpions qui se cherchent intellectuellement. Et nous y prenions goût.
Là, soudain, sous ces étoiles, dans le noir profond qui gommait nos visages, c’est ton corps qui m’ a défié , qui m’a cherché.
Et ma main , timidement, a trouvé ton cou. N’osant y croire.
A découvert une texture de peau étonnante, là, à la base du cou, entre cheveux et encolure de t-shirt. Puis, vite, une odeur, ton odeur.
Pensant à tout moment interrompre, ou être interromput.
Les cheveux très courts sur la nuque, la forme de la nuque. Cet arrondit si particulier de la nuque encore un peu raide, me forçant à un minuscule baiser.
Le dos interdit, tabou. Alors le creux de l’omoplate …puis les courbes et contre courbes de tes flancs, tes côtes une par une, chaque centimètre découvrant de nouvelles textures de peau, subtilement variées, des concavités, des convexités se succédant.
Chaque fois différentes, chaque fois pouvant, devant être la dernière.
Un temps suspendu, infini, illimité, comme le ciel noir.
Des creux, du tendre, du très ferme, selon les muscles. Et à chaque centimètre, ce sentiment que ce serait le dernier. Jamais envisagé. Jamais imaginé.
Limite entre ceinture et élastique. La dureté des pointes de tes hanches, de tes muscles sur les pointes de tes hanches.
Moi glissant perpendiculairement à toi, pouvant englober l’avant et l’arrière, mais n’englobant pas, ou à peine.
Une main glissant pour découvrir le minuscule nombril, et l’autre le début de tes rotondités , durement défendues par le jean.
Et , soudain, un moment exquis, d’infinité, te tenant entre deux doigts, l’un juste sur la minuscule convexité , petit ventre, l’autre sur l’amorce de ton sillon. La sensation de ne te retenir que par là, toi flottant, t’envolant dans l’air . Un moment exceptionnel, à la fois d’équilibre et de vertige. D’une durée non mesurable. Un point d’équilibre entre deux vibrations .Un moment d’éternité. Difficilement explicable.
Le reste, moi me noyant dans ton dos, sans visage, androgyne, te berçant, sentant et soutenant ton abandon, te serrant doucement de mes deux bras.
Tout, très doucement. Ta nuque renversée sur mon front, plusieurs fois mais brièvement . Mais là aussi pour des durées incommensurables.
Et toujours mon murmure, soulignant nos sensations. Et ta peau si variée, si prenante, et ton odeur, petit félin.
Une longue étreinte dans mes bras, ma bouche contre ta nuque. Une pluie de petits baisers voletants.
Puis notre lente redécouverte des étoiles, de la réalité autour de nous .
Le soir suivant n’en fut que la continuation.
Moi ne cherchant que tes sensations, me fondant dans tes vibrations, perdant la tête dans tes vibrations. Instant frôlant la folie, la perte de son propre control, car me fracassant contre cette limite ultime : ne pas pouvoir tout te donner … car n’étant pas toi, restant inexorablement à l’extérieur de toi.
Intellectualisation extrême , douceur extrême. Obscurité extrême.
Puis atterrir. Pour trouver un immense afflux de tendresse profonde, infinie.
Oublier l’inoubliable, l’effacer ?
Non, impossible, injuste, trop réducteur.
Ce serait nier la qualité extrême de ces moments. Les ravaler au rang de simple égarement des sens. En gommer tout le qualitatif, l’exceptionnel, la totale délicatesse, l’émerveillement qui toujours devait s’arrêter, et ne s’arrêtait pas.
Une sensation de virginité, de découverte et celle de réveiller ta peau, toute ta peau, à une sensualité raffinée, délicate .
Quelque chose doit en subsister. Quelque chose peut en subsister.
Sans jamais empiéter sur tes amours. Passées , futures.
Car hors de contexte, hors normes, hors critères. De l’exceptionnel dans l’exception.
Simplement …..une grande tendresse sensuelle, et non pas sexuelle.
Des douceurs …………………..
Tendre lionceau, petits scorpions.
Lun 10 Sep 2007, 17:08 par
BlackCat sur Les liaisons sulfureuses
Pluie
L’aube inonde à peine les prairies que déjà je laissse vagabonder mes pensées. Dans un souffle, comme une brise légère, je pousse un soupir. Je rêve de toi, celui que je ne connais même pas. Je t’imagine au travers d’une morale, je te sculpte un visage, je t’invente un regard. Je fouille dans ma mémoire pour éviter des pièges qu’un coup de foudre sans réflexion peut cacher.
J’entends même ton rire malgré le chant des crapauds qui ce matin ressemblait à un glas triste et froid. Appel à la pluie
Je perçois la douceur de tes mots silencieux. Je t’invente sans retenu, pareil à un poème d’une midinette de quinze ans que seul l’âge peut excuser cette naïveté. Indolence d’une jeunesse qui s’étire sur le verbe aimer. Je perçois le son grave de tes paroles tandis que le vent s’offusque de la tiédeur de ce matin.
Un peu comme le pas lourd des chevaux galopants sur les pages d’un cahier de l’écolier furieux d’être là plutôt que dehors pour siffler dans une herbe verte et fraîche de ce printemps.
Je désaltére mes pensées dans un puits de fantasmes imaginaires dont je connais la fantaisie. Imagination avide sans limite que je lâche sans bride. Je peux respirer le parfum de ta peau, le deviner, le saisir pour le laisser rouler sur mes pensées. Indolente, insouciante de cette léthargie charnue de tendresse je pose autour de toi une lumière pleine de clarté, de saveur, d’appétit.
Ciel violacé, ambiance jaunâtre qui annonce un orage.
L’odeur même de la pluie se fait sentir lorsque coléreuse elle tombe sur la terre battue pour agglutiner la poussière sur le sol.. Climat lourd qui colle à la peau pour transpirer un instant dans l’attente d’une émotion qui va éclater
Une hirondelle rase la terre, un vol parfait avant que la pluie vienne éternuer sa mélodie sur l’étang du champ voisin.
Perdue dans mes pensées je continue à t’écouter, plus présent mais si imaginaire. Je sens ta main dans mes cheveux, je sens ta bouche sur la mienne. Je ferme les yeux pour ressentir cet imaginaire.
La pluie s’abat brutale sur le bitume de la rue, ricoche, rebondit pour s’affaler et ruisseler dans le caniveau. Les crapauds se sont tus, ravis de ce déluge.
J’ai dessiné tes cheveux, j’ai façonné ton buste sans entendre la pluie chanter sur les vitres de ma maison. Je laisse ta main courir sur mon visage, parcourir les courbes de mon corps. Chaque caresse est silencieuse, muette d’encore. Je te raconte, tu te livres sans parole.
Le tonnerre gronde, pour sans doute me réveiller.
Je suis sourde à son appel
. Je m’invente un monde de couleurs, de miel, de douceur où le salé se mêle au sucré. Sueur entrelace le charnel. Parfum boisé se mêle avec l’arôme de la menthe. Tout devient confus, tout monte en puissance. Accélération. Souffle. Endiguée.
Après la pluie, le calme revient. Les rayons du soleil envahissent les prairies, les crapauds redoublent d’allégresse, toi tu t’évanouies comme la vapeur de l’eau sur le bitume.
Reste….
J’entends même ton rire malgré le chant des crapauds qui ce matin ressemblait à un glas triste et froid. Appel à la pluie
Je perçois la douceur de tes mots silencieux. Je t’invente sans retenu, pareil à un poème d’une midinette de quinze ans que seul l’âge peut excuser cette naïveté. Indolence d’une jeunesse qui s’étire sur le verbe aimer. Je perçois le son grave de tes paroles tandis que le vent s’offusque de la tiédeur de ce matin.
Un peu comme le pas lourd des chevaux galopants sur les pages d’un cahier de l’écolier furieux d’être là plutôt que dehors pour siffler dans une herbe verte et fraîche de ce printemps.
Je désaltére mes pensées dans un puits de fantasmes imaginaires dont je connais la fantaisie. Imagination avide sans limite que je lâche sans bride. Je peux respirer le parfum de ta peau, le deviner, le saisir pour le laisser rouler sur mes pensées. Indolente, insouciante de cette léthargie charnue de tendresse je pose autour de toi une lumière pleine de clarté, de saveur, d’appétit.
Ciel violacé, ambiance jaunâtre qui annonce un orage.
L’odeur même de la pluie se fait sentir lorsque coléreuse elle tombe sur la terre battue pour agglutiner la poussière sur le sol.. Climat lourd qui colle à la peau pour transpirer un instant dans l’attente d’une émotion qui va éclater
Une hirondelle rase la terre, un vol parfait avant que la pluie vienne éternuer sa mélodie sur l’étang du champ voisin.
Perdue dans mes pensées je continue à t’écouter, plus présent mais si imaginaire. Je sens ta main dans mes cheveux, je sens ta bouche sur la mienne. Je ferme les yeux pour ressentir cet imaginaire.
La pluie s’abat brutale sur le bitume de la rue, ricoche, rebondit pour s’affaler et ruisseler dans le caniveau. Les crapauds se sont tus, ravis de ce déluge.
J’ai dessiné tes cheveux, j’ai façonné ton buste sans entendre la pluie chanter sur les vitres de ma maison. Je laisse ta main courir sur mon visage, parcourir les courbes de mon corps. Chaque caresse est silencieuse, muette d’encore. Je te raconte, tu te livres sans parole.
Le tonnerre gronde, pour sans doute me réveiller.
Je suis sourde à son appel
. Je m’invente un monde de couleurs, de miel, de douceur où le salé se mêle au sucré. Sueur entrelace le charnel. Parfum boisé se mêle avec l’arôme de la menthe. Tout devient confus, tout monte en puissance. Accélération. Souffle. Endiguée.
Après la pluie, le calme revient. Les rayons du soleil envahissent les prairies, les crapauds redoublent d’allégresse, toi tu t’évanouies comme la vapeur de l’eau sur le bitume.
Reste….
Mer 02 Mai 2007, 22:00 par
Fille du peuple sur L'amour en vrac
Hommage
Elle s’était déshabillée pour le bain… Bain moussant, huiles essentielles. Elle avait relevé ses cheveux. Sa peau, lisse, renvoyait doucement la lumière… Elle se laissa couler dans l’eau odorante, les cheveux calés contre la faïence. Contact de la peau tendre et chaude contre le matériau froid et dur… Contraste avec l’eau chaude à la limite du supportable mais tout en restant délicieuse. Soupir d’aise, ample, généreux… Ses lèvres s’entrouvrirent, les paupières lourdes, les cils en étoile couvrant l’iris de l’œil.
Il la savourait. Il savait qu’elle ne serait jamais sienne… Jamais. Il la connaissait dans sa presque nudité, presque. Il restait ce "presque" comme un tourment. Toutes ses terres à découvrir, tous ces oasis, ses rivières souterraines, tous ces mystères qu’il n’explorerait pas. Jamais. Elle resterait cette terra incognita comme une aventure qu’il n’avait pas eu le goût ou l’audace de conquérir. Du reste, aurait-il pu ? Ne savait-il pas bien que si elle s’était donnée avec fougue, avec volupté, elle serait restée malgré tout sauvage, entière, farouche… En un mot, libre.
Elle jouait avec la surface de l’eau, lissant de ses doigts fins l’onde blanchie d’écume parfumée… Elle avait relevé les jambes, cuisses légèrement écartées, les pieds de part et d’autre de la robinetterie. Et puis, lassée de la pose, elle s’était tournée, le bas du visage couvert d’eau, elle jouait avec l’onde qui la caressait en vagues molles…
Il voyait très bien son dos cambré et ses fesses, rondes et dures, relevées vers le ciel… Il en voulait à l’eau d’oser ses caresses intimes, elle posait ses doigts là où tout pour lui resterait mystère. Elle posait ses doigts où il aurait voulu avidement poser les lèvres… Où il aurait voulu se poser, la couvrir, la découvrir, la conquérir. Tout se troubla, Il tenta de regarder à nouveau la baigneuse, mais il ne vit plus rien qu’un écran. Noir.
Il la savourait. Il savait qu’elle ne serait jamais sienne… Jamais. Il la connaissait dans sa presque nudité, presque. Il restait ce "presque" comme un tourment. Toutes ses terres à découvrir, tous ces oasis, ses rivières souterraines, tous ces mystères qu’il n’explorerait pas. Jamais. Elle resterait cette terra incognita comme une aventure qu’il n’avait pas eu le goût ou l’audace de conquérir. Du reste, aurait-il pu ? Ne savait-il pas bien que si elle s’était donnée avec fougue, avec volupté, elle serait restée malgré tout sauvage, entière, farouche… En un mot, libre.
Elle jouait avec la surface de l’eau, lissant de ses doigts fins l’onde blanchie d’écume parfumée… Elle avait relevé les jambes, cuisses légèrement écartées, les pieds de part et d’autre de la robinetterie. Et puis, lassée de la pose, elle s’était tournée, le bas du visage couvert d’eau, elle jouait avec l’onde qui la caressait en vagues molles…
Il voyait très bien son dos cambré et ses fesses, rondes et dures, relevées vers le ciel… Il en voulait à l’eau d’oser ses caresses intimes, elle posait ses doigts là où tout pour lui resterait mystère. Elle posait ses doigts où il aurait voulu avidement poser les lèvres… Où il aurait voulu se poser, la couvrir, la découvrir, la conquérir. Tout se troubla, Il tenta de regarder à nouveau la baigneuse, mais il ne vit plus rien qu’un écran. Noir.
Jeu 21 Déc 2006, 16:36 par
dolce vita sur Les liaisons sulfureuses
Elle et Lui
Il est silence
Elle est faconde
Il est noir
Elle est blanche
Il est nuit
Elle est jour
Il est la glace
Elle la lave
Il est distant
Elle est proche
Elle est venue
Il est départ
Elle est "oui"
Il est "non"
Elle est action
Il est contemplation
Elle est don
Il est rejet
Elle est folie
Il est raison
Elle est montée
Il est descente
Elle est infini
Il est limite
Elle.
Lui.
Elle est faconde
Il est noir
Elle est blanche
Il est nuit
Elle est jour
Il est la glace
Elle la lave
Il est distant
Elle est proche
Elle est venue
Il est départ
Elle est "oui"
Il est "non"
Elle est action
Il est contemplation
Elle est don
Il est rejet
Elle est folie
Il est raison
Elle est montée
Il est descente
Elle est infini
Il est limite
Elle.
Lui.
Jeu 21 Déc 2006, 12:53 par
dolce vita sur La vie à deux
Vous rêvez d'être édité? concours de nouvelles gem lire
Concours de nouvelles GEM LIRE : c’est parti !
Vous rêvez d’être édités ???
Cette année le concours de nouvelle Gem Lire, organisé par X’pression, l’association journalistique de l’Ecole Supérieure de Commerce a pour thème :
MONTAGNES : Vertiges et Sensations. Le style est libre : nouvelles policières, littéraires, récits de voyage, ou histoire d’amour, a vous de choisir.
Les meilleures nouvelles seront publiées par la maison d’édition Glénat, dans la collection « Hommes et montagnes ». Les gagnants seront également récompensés par de nombreux lots.
Comme l’année passée, la date limite de remise des nouvelles est le 1er mars. La soirée de remise des prix aura lieu fin avril.
Pour plus d’information consulter le site www.gemlire.info et n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante gemlire@yahoo.frpour tous renseignements complémentaires.
Nous comptons sur votre imagination pour soulever des montagnes !
A vos claviers,
L’équipe Gem Lire
Vous rêvez d’être édités ???
Cette année le concours de nouvelle Gem Lire, organisé par X’pression, l’association journalistique de l’Ecole Supérieure de Commerce a pour thème :
MONTAGNES : Vertiges et Sensations. Le style est libre : nouvelles policières, littéraires, récits de voyage, ou histoire d’amour, a vous de choisir.
Les meilleures nouvelles seront publiées par la maison d’édition Glénat, dans la collection « Hommes et montagnes ». Les gagnants seront également récompensés par de nombreux lots.
Comme l’année passée, la date limite de remise des nouvelles est le 1er mars. La soirée de remise des prix aura lieu fin avril.
Pour plus d’information consulter le site www.gemlire.info et n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante gemlire@yahoo.frpour tous renseignements complémentaires.
Nous comptons sur votre imagination pour soulever des montagnes !
A vos claviers,
L’équipe Gem Lire
La chambre d' enfant à jamais rénovée
La commode
La commode en noyer, dans ma chambre d’enfant.
Ma chambre d’enfant.
Une grande pièce dans la maison des champs, la fenêtre sur RU qui file le long du chemin, la baignoire que Pa Steph a posée et cueillie avant tout dans un champ,
… la commode qui m’a limite cassé le nez de par un impact d’une gifle énorme, précise, faisant cogner mon visage contre mon meuble de chambre.
…. Le résultat, instant T est que j’ai mal, que je me sais petite, que le sang coule de mes narines, et que mon Père n’est pas là pour me protéger.
Si vous saviez à quel point il a fait des efforts, à Gueuler sur ma mère en lui disant « laisse les se réveiller en douceur » plutôt que de leur bêler « DEBOUT ! », Non ! mouton de panurge !
Et je le dis à Toi, j’ai après le choc, et mon sentir du sang qui coulait de mes narines regardé ma mère droit dans les yeux, avenir.
La commode en noyer, dans ma chambre d’enfant.
Ma chambre d’enfant.
Une grande pièce dans la maison des champs, la fenêtre sur RU qui file le long du chemin, la baignoire que Pa Steph a posée et cueillie avant tout dans un champ,
… la commode qui m’a limite cassé le nez de par un impact d’une gifle énorme, précise, faisant cogner mon visage contre mon meuble de chambre.
…. Le résultat, instant T est que j’ai mal, que je me sais petite, que le sang coule de mes narines, et que mon Père n’est pas là pour me protéger.
Si vous saviez à quel point il a fait des efforts, à Gueuler sur ma mère en lui disant « laisse les se réveiller en douceur » plutôt que de leur bêler « DEBOUT ! », Non ! mouton de panurge !
Et je le dis à Toi, j’ai après le choc, et mon sentir du sang qui coulait de mes narines regardé ma mère droit dans les yeux, avenir.
Dim 08 Oct 2006, 20:12 par
Chogokinette sur Mille choses
Il fait beau pour un Dimanche d' Octobre
Petit chemin de terre et d’altruisme
Le Dim 10 Avr 2005, 22:28
Dans mon rêve d’être, … je porte des ailes…
Ces ailes sont translucides, fibreuses, à la limite du blanc, mais pas le blanc !
Quand je me réveille, je me dis qu’avant tout, mes pieds doivent être sur terre…
Cela permettra peut être à mes ailes, un jour, de m’emmener où mon rêve a décidé de me poser.
Alors, vers luisants, en effet, s’allument autour de moi, dans ma promenade nocturne et solitaire, j’attends qu’ils se posent, et qu’ils scintillent à mon regard, je les prends dans ma main, les réchauffe un peu, après quoi, je m’accroupie et les repose délicatement sur un brin d’herbe…
un autre brin d’herbe…
Le Dim 10 Avr 2005, 22:28
Dans mon rêve d’être, … je porte des ailes…
Ces ailes sont translucides, fibreuses, à la limite du blanc, mais pas le blanc !
Quand je me réveille, je me dis qu’avant tout, mes pieds doivent être sur terre…
Cela permettra peut être à mes ailes, un jour, de m’emmener où mon rêve a décidé de me poser.
Alors, vers luisants, en effet, s’allument autour de moi, dans ma promenade nocturne et solitaire, j’attends qu’ils se posent, et qu’ils scintillent à mon regard, je les prends dans ma main, les réchauffe un peu, après quoi, je m’accroupie et les repose délicatement sur un brin d’herbe…
un autre brin d’herbe…
Dim 08 Oct 2006, 13:33 par
Chogokinette sur Un monde parfait
Briséis le retour
J’ ai toujours la clé.
Dans deux mois, je pars définitivement de ce marasme qu’ est Juvisy sur Orge.
En l’ espace de soixante douze heures non chrono en main car il vient de mon coeur, j’ ai protégé une gamine de 20 ans dans mon appartement, au 12 rue de Draveil.
Cette fille, je l’ ai trouvée en pleurs, les lunettes pas cassées, mais il y avait dommage.
A toi, connard ac un petit c puisque t’ es définitivement un invertébré du bocal :
Si, à 24 ans, tu es capable de jurer sur n’ importe quelle bible en cognant ta p’ tite copine, que tu l’ aime, alors que t’ es bourré, rempli de tunes à donf de ses pôches à Elle, et je ne te parle pas des deux cocards que j’ ai soigné Moi Même, tu fais retour, sans case départ, à Fleury Meringis.
Eh oui.... En suisse normande, si tu connais Thury Harcourt, tu ne connais pas Fleury.
PS : la fille de son père, qui a toujours fait gaffe à ce qu’ on ne dépasse pas la limite de vitesse, parce que, sinon, on tue un enfant, comme une mère, et la plupart du temps, les plus vieux trinquent, parce qu’ ils marchent lentement.
En traversant la route, on continue chemin!
Dans deux mois, je pars définitivement de ce marasme qu’ est Juvisy sur Orge.
En l’ espace de soixante douze heures non chrono en main car il vient de mon coeur, j’ ai protégé une gamine de 20 ans dans mon appartement, au 12 rue de Draveil.
Cette fille, je l’ ai trouvée en pleurs, les lunettes pas cassées, mais il y avait dommage.
A toi, connard ac un petit c puisque t’ es définitivement un invertébré du bocal :
Si, à 24 ans, tu es capable de jurer sur n’ importe quelle bible en cognant ta p’ tite copine, que tu l’ aime, alors que t’ es bourré, rempli de tunes à donf de ses pôches à Elle, et je ne te parle pas des deux cocards que j’ ai soigné Moi Même, tu fais retour, sans case départ, à Fleury Meringis.
Eh oui.... En suisse normande, si tu connais Thury Harcourt, tu ne connais pas Fleury.
PS : la fille de son père, qui a toujours fait gaffe à ce qu’ on ne dépasse pas la limite de vitesse, parce que, sinon, on tue un enfant, comme une mère, et la plupart du temps, les plus vieux trinquent, parce qu’ ils marchent lentement.
En traversant la route, on continue chemin!
Dim 08 Oct 2006, 02:37 par
Chogokinette sur Un monde parfait
Volare... 7
La crique déserte. Y aller. Ne pas réfléchir. Ne pas penser. Ni au temps. Ni à lui. Ni à rien. Simplement y aller. Répondre à son envie. Kms parcourus. Vite, très vite. Vitre ouverte. Respirer. En guettant le moment où elle inhalerait ce parfum de liberté. La mer. Enfin. Trouver un lieu pour se garer, entre les pins. Libre, comme toujours. Et s’extraire de la voiture, ne pas sentir la fatigue de la route. Poser bien à plat les paumes sur ses cuisses, le buste penché et exhaler un soupir, se libérer. Laisser la joie l’habiter. De la falaise, elle pouvait déjà voir son coin de plage en contrebas qui l’attendait... Fidèle. L’infini de la mer était seul à pouvoir combler ses infinis. Calmes ou en colère, les flots lui tendaient les bras. Encore. Ils ne voulaient pas qu’elle soit leur prisonnière, ils aimaient trop sa liberté, cet amour qui seul décidait qu’elle rejoindrait son creux de ciel, à volonté... Elle sourit à la mer, à l’azur, à la plage dorée. A eux elle pouvait en confiance tout abandonner et oublier. S’étendre à même le sol. Leur beauté toujours offerte. Encore une fois fermer les yeux, laisser aller... Elle repensait à ceux qui voulaient la prendre comme on capture le temps qui ne vous appartient pas. Mais avaient-ils conscience de ce qu’ils faisaient ? C’est eux-mêmes qu’ils emprisonnaient dans les rets de leurs calculs. Elle s’ébroua pour chasser cette idée de ses pensées. Elle ouvrait encore des yeux tout ronds d’étonnement : pourquoi ? Pourquoi faire ? Mais que recherchent-ils donc ? Elle laissa là ses réflexions sur le monde et ses pairs pas si semblables finalement. Les humains et tout leur mystère... Elle ne voulait emporter d’eux dans son cœur que les bons moments, les beaux gestes, les sourires et les roses et oublier toutes leurs intrigues et ce pusillanime offensant. « Mademoiselle Liberté », elle l’était résolument. Jugée trop entière et trop fière, bref, elle... Elle se tourna sur le dos et regarda la mer, se laissant bercer par le ressac... C’était si simple le bonheur pourquoi chercher à tout compliquer ? Il y avait combien de temps qu’elle n’était pas venue ? Elle n’aurait su le dire, ici rien n’avait changé. Qu’était-il devenu ? Avec lui, elle n’avait rien bâti. Tout et rien. Tout ce qu’elle partageait c’était ces moments de liberté, où ils goûtaient pleinement la joie d’être ensemble, alors ils se donnaient à l’autre sans réserve, mais ils avaient compris l’un comme l’autre que l’amour ne dure que s’il n’est pas enfermé dans des habitudes, des contraintes, quand on ne veut le domestiquer, le réduire... « Mademoiselle liberté » qui ne voulait pas marchander. On ne limite pas l’éternité. « Mademoiselle Liberté » qui pensait que l’amour est un cadeau et qu’il devait le rester...
- « Je te dérange ? »... C’était demandé si doucement, qu’elle se demanda si elle n’avait pas rêvé mais non... « J’ai eu envie de venir. Pourquoi ? Dieu seul le sait... ».
Il était là. Dans son éternel pull col roulé, ses yeux délavés, ses cheveux en bataille comme des épis de blé... Son sourire était doux comme sa voix, comme son cœur... Ils n’attendaient rien de l’autre que cela, s’accueillir en vérité. « Je suis venu plusieurs fois ces jours derniers. Cela faisait longtemps, la mer me parlait de toi... Et tu es là. »
Elle n’avait rien à lui dire ou plutôt elle parla au delà des mots. Dans son sourire. Dans ses larmes aussi. Il accueillit toute chose dans la tendresse de ses bras. S’ils firent l’amour ? Demandez à l’immensité, comme les mouettes sont indiscrètes, allez donc le leur demander...
- « Je te dérange ? »... C’était demandé si doucement, qu’elle se demanda si elle n’avait pas rêvé mais non... « J’ai eu envie de venir. Pourquoi ? Dieu seul le sait... ».
Il était là. Dans son éternel pull col roulé, ses yeux délavés, ses cheveux en bataille comme des épis de blé... Son sourire était doux comme sa voix, comme son cœur... Ils n’attendaient rien de l’autre que cela, s’accueillir en vérité. « Je suis venu plusieurs fois ces jours derniers. Cela faisait longtemps, la mer me parlait de toi... Et tu es là. »
Elle n’avait rien à lui dire ou plutôt elle parla au delà des mots. Dans son sourire. Dans ses larmes aussi. Il accueillit toute chose dans la tendresse de ses bras. S’ils firent l’amour ? Demandez à l’immensité, comme les mouettes sont indiscrètes, allez donc le leur demander...
Sam 27 Mai 2006, 17:08 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Des coeurs et des miroirs
Il y a près de 20 ans, un homme l’avait remarquée. Il voyait en elle une flamme à laquelle se réchauffer. Il s’y arrêta dare-dare et y passa bien du bon temps, mais le plus triste de l’histoire, c’est qu’elle ne fit pas d’histoires et dans son cœur il fut content... Mais alors que la belle était sienne, qu’il lui avait fait trois enfants, il se souvint, l’infidèle, que de partir il était temps, lui dit « ciao », se fit la belle, sans un seul mot d’explication.
Il y a quelques années, un homme s’était arrêté auprès d’elle et son regard se fit insistant. Il la regardait c’était clair, l’approchait, lui fit mille façons. Il était libre dans ses manières, leur proximité les lia doucement. Il lui parlait de désir, d’amour, de tendresse, du Ciel où elle se baignait souvent. Jusqu’au moment où elle ouvrit tout son cœur au cruel, qui tourna le dos à la belle, se souvenant de son serment. Il s’éloigna, à tire d’ailes, de cet amour par trop troublant, se souvenant qu’il était prêtre et qu’elle était femme vraiment.
Le temps passa. Un homme s’arrêta dans son sillage. Voulant s’étendre à ses côtés et trouva la flamme si belle qu’il voyait en elle briller, eut envie de s’y ressourcer... Leur proximité les fit bientôt réaliser qu’ils étaient bien faits pour s’aimer. Elle ne mit aucune limite et dans son cœur il fut logé. C’est alors qu’il réalisa qu’il était déjà engagé, que son cœur n’était pas là et qu’il devait s’en aller...
La morale de cette histoire, ami, n’est pas bien compliquée, certains hommes aiment être aimés et dans un coeur se contempler. Hélas, leur amour est illusoire, s’ils prennent, ils ne peuvent donner. Offrez-leur donc un miroir c’est moins douloureux il est vrai, qu’un cœur, cela fait moins d’histoire, lorsqu’ils se plaisent à le briser...
Il y a quelques années, un homme s’était arrêté auprès d’elle et son regard se fit insistant. Il la regardait c’était clair, l’approchait, lui fit mille façons. Il était libre dans ses manières, leur proximité les lia doucement. Il lui parlait de désir, d’amour, de tendresse, du Ciel où elle se baignait souvent. Jusqu’au moment où elle ouvrit tout son cœur au cruel, qui tourna le dos à la belle, se souvenant de son serment. Il s’éloigna, à tire d’ailes, de cet amour par trop troublant, se souvenant qu’il était prêtre et qu’elle était femme vraiment.
Le temps passa. Un homme s’arrêta dans son sillage. Voulant s’étendre à ses côtés et trouva la flamme si belle qu’il voyait en elle briller, eut envie de s’y ressourcer... Leur proximité les fit bientôt réaliser qu’ils étaient bien faits pour s’aimer. Elle ne mit aucune limite et dans son cœur il fut logé. C’est alors qu’il réalisa qu’il était déjà engagé, que son cœur n’était pas là et qu’il devait s’en aller...
La morale de cette histoire, ami, n’est pas bien compliquée, certains hommes aiment être aimés et dans un coeur se contempler. Hélas, leur amour est illusoire, s’ils prennent, ils ne peuvent donner. Offrez-leur donc un miroir c’est moins douloureux il est vrai, qu’un cœur, cela fait moins d’histoire, lorsqu’ils se plaisent à le briser...
Ven 26 Mai 2006, 20:40 par
dolce vita sur La séduction
A tous les SDF de l'amour...
Tu t’étais promis de ne pas te laisser apprivoiser... Tu te sens si triste, si seul, encore plus seul qu’hier, dupe de toi-même. Le désir d’amour est si grand en toi, la confiance sans limite, la capacité d’aimer au delà de toute mesure... Et l’instinct de survie quasi nul... « Same script different cast ». Tu es offert à la souffrance en holocauste sur la table d’amour : pourquoi certains trouvent l’âme sœur et la félicité alors que d’autres vont de mirages en illusions, toujours assoiffés, en quête de l’oasis salutaire, en quête de l’âme soeur ? "Père, je suis fatigué, la route est trop longue, combien de matins encore à devoir reprendre la route seul "? Voilà ton cri devenu un refrain que se renvoient les cimes baignées de soleil. Combien de nuits sans sommeil ? Combien de rêves éventrés par des mains assassines ? "Je ne veux plus aimer, je ne veux plus y croire, prends mon cœur Seigneur, prends ma vie, elle m’est à charge"... Certains sont faits pour vivre l’amour et d’autres pour en mourir, éternels vagabonds, importuns, va-nu-pieds, mal chaussés de l’amour... Ils passent leur chemin. Et sont déjà des ombres...
Lun 08 Mai 2006, 10:12 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Grandeur et petitesse
Pourquoi mentir ? Souvent je me rends compte que l’autre se croit obligé de mentir et cela je ne le supporte pas. Voilà ma limite (enfin, une de plus). Au lieu de dire les choses comme elles sont, voilà qu’on feint, on prend des prétextes, on s’emmêle dans des mensonges qui tôt ou tard se dévoilent... Quelle tristesse ! Et moi, je prends la fuite ! ! ! Et qui prétend-on protéger ? L’autre ? Ou soi-même ? Quand on ne sait pas exprimer ses désirs, ses limites, ses craintes aussi... Le mensonge vient dare-dare s’écraser dans la bouche de sa victime... Paf ! Et on s’embourbe et on s’emmêle et en prime, on se sent petit, miteux et coupable et on en veut à l’autre de nous amener à ce genre de compromis vaseux... Ah ! Mais avoir le cran de dire : « stop », de savoir exprimer ses désirs et ses craintes sans détour, enfin, de savoir laisser parler son âme ! Voilà un homme ! Celui qui ose se montrer tel qu’il est ! Voilà l’humilité ! Et voilà la grandeur ! Poser à bas les masques de convenance et se montrer soi sans centimètres en plus ni centimètres en moins, tel que l’on est. Et quel bonheur : car si tel que vous êtes vous êtes aimé, vous avez tout gagné en vous gagnant vous-même...
Ven 05 Mai 2006, 10:01 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Amour, union, symétrie...
Un individu est fait pour l’unité entre tous ses composants ; cœur corps esprit. Lorsque l’amour envahit sa vie alors cette unité cherche à se manifester en lui dans toutes les particules de son être. Alors il touche à la joie sans limite, il touche à l’éternité. Mais lorsque parties du tout sont laissées pour compte alors intervient la division et de fait, la souffrance. Aimer c’est être vulnérable. Puisqu’il recherche dans la communion à l’autre l’union de tout ce qui le constitue... cette soif et cette faim le poussent à l’action, la contemplation et le partage...
Merveille pour ceux qui peuvent vivre la réalisation de cette union des corps, des coeurs, des âmes. Pour y parvenir il faut que deux libertés se donnent l’une à l’autre, que deux libertés s’unissent. Il faut que deux volontés soient communes. Il ne peut y avoir d’amour pleinement réalisé et librement consenti que dans cette symétrie parfaite.
Merveille pour ceux qui peuvent vivre la réalisation de cette union des corps, des coeurs, des âmes. Pour y parvenir il faut que deux libertés se donnent l’une à l’autre, que deux libertés s’unissent. Il faut que deux volontés soient communes. Il ne peut y avoir d’amour pleinement réalisé et librement consenti que dans cette symétrie parfaite.
Jeu 20 Avril 2006, 07:00 par
dolce vita sur Mille choses
Sans .. non sens
À l’absurde de la vie
Bercée d’autant de doutes,
De tant de blessures,
De toutes ces déchirures...
Quand gorgée de cette orgie
De douleurs qui me shootent
Je m’inflige sans répit
Toute cette turbulence
Sans limite, sans conscience..
Puis les maux s’éteignent,
Prennent enfin de la distance,
Les brûlures doucement se pansent...
Autant que je me souvienne,
A l’absurde de la vie,
Bercée d’autant de doutes,
De tant de douceur,
De tous ces coups au coeur
Je m’inflige alors sans délit
Cette enivrante effluence
Qui m’envole à contresens
Je suis, donc je contredis ...
Bercée d’autant de doutes,
De tant de blessures,
De toutes ces déchirures...
Quand gorgée de cette orgie
De douleurs qui me shootent
Je m’inflige sans répit
Toute cette turbulence
Sans limite, sans conscience..
Puis les maux s’éteignent,
Prennent enfin de la distance,
Les brûlures doucement se pansent...
Autant que je me souvienne,
A l’absurde de la vie,
Bercée d’autant de doutes,
De tant de douceur,
De tous ces coups au coeur
Je m’inflige alors sans délit
Cette enivrante effluence
Qui m’envole à contresens
Je suis, donc je contredis ...
Dim 26 Fév 2006, 22:43 par
Luna_Lou sur Mille choses
Ecrire sur limite
Amoureux et perplexe ( 2 )..., Douceur, Pluie, Hommage, Elle et Lui, Vous rêvez d'être édité? concours de nouvelles gem lire, La chambre d' enfant à jamais rénovée, Il fait beau pour un Dimanche d' Octobre, Briséis le retour, Volare... 7, Des coeurs et des miroirs, A tous les SDF de l'amour..., Grandeur et petitesse, Amour, union, symétrie..., Sans .. non sens,Il y a 48 textes utilisant le mot limite. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
- Amour internet
- La ballade amoureuse
- La première fois
- Un monde parfait
- Citations
- Le grimoire d'amour
- Les liaisons sulfureuses
- L'amour en vrac
- Parutions
- La vie à deux
- Histoires d'amour
- Articles
- Parler d'amour
- Mille choses
- Annonces
- La déclaration d'amour
- L’amour fantastique
- Textes à jalons
- Exercices de style
Derniers textes
Le Dim 08 Août 2021, 15:15 par martin
Le Jeu 05 Août 2021, 14:40 par martin- A la poursuite de milou
Le Dim 01 Août 2021, 14:52 par martin - Noel
Le Sam 31 Juil 2021, 23:34 par martin - Sentir les printemps
Le Mar 17 Mars 2020, 13:45 par caressedesyeux - Haiku
Le Sam 08 Fév 2020, 15:10 par caressedesyeux - Délivrance( suite du texte je m'en vais)
Le Mer 11 Déc 2019, 14:29 par caressedesyeux - Les roseaux
Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
Livres recommandables
Tes désirs sont des ordres J'ai lu | |
Le bandeau J'ai lu | |
Homo erectus Gallimard | |
Récits coquins des plaisirs défendus J'ai lu | |
La femme de papier | |
Libérer son écriture et enrichir son style Editions Victoires | |
Proposition perverse | |
Le baton et la carotte La Musardine | |
Dictionnaire des idées suggérées par les mots : trouver le mot juste Le Livre de Poche | |
Exercices de style Gallimard |
Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres
La citation d'amour
Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
Qui est en ligne ?
- Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
- La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024, 20:54
- Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
Nous avons 1234 membres enregistrés
L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher - Il y a en tout 154 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 151 Invités et 3 Bots [ Administrateur ] [ Modérateur ]
- Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 357 le Jeu 21 Nov 2024, 19:25
- Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
Bots : Google (3) - Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes