Le plus secret de tes reves

[size=18]


Parfois, quand un soupçon de mélancolie
Vient envahir le cours de ma vie,
Je voudrais pouvoir m’envoler
Comme ces grands oiseaux migrateurs,
Qui parcourent la planète entière
Et me poser là où il fait bon vivre
Respirer Ton parfum à m’en rendre ivre
Et me reposer à de ces palmiers,
Qui entendent les vagues déferler jusqu’au petit matin...
Me laissant bercer par le chant des sirènes
De ces immenses océans azurés
Me poser, comme un léger vent des tropiques
Délicatement sur le pistil d’une fleur exotique
Et m’abreuver de son nectar si doux
Plus doux que le miel,
Plus enivrant, que l’arôme..
Qui s’en dégage...
M’endormir paisiblement ,
Sur une feuille dont la rosée perle
De fines gouttelettes fraiches,
Qui étancheront pour toujours ma soif...

Parfois, quand un vent de nostalgie
Vient faire frissonner ma peau, la nuit
Ton image vient hanter ma rêverie
Et mon âme s’envole vers le paradis
J’entends alors comme une musique divine
Un chant au doux rythme soyeux
J’entends ta belle voix cristalline
Chanter des accords mélodieux
Je vois dés lors dans voisine
La silhouette de ton corps merveilleux
Et sous mes yeux la scène s’anime
Je nous vois ensemble et heureux
Puis soudain la chambre s’illumine
D’un rayon de lune malicieux
Et le rêve ainsi se termine
Et tout redevient triste et silencieux
Alors, à nouveau, je m’imagine
Que je m’envole vers les cieux
Allant rejoindre ma divine
Auprès de qui je suis heureux[/size]
Lun 25 Juil 2011, 15:17 par caressedesyeux sur Mille choses

Encore, ou quand l'amitié évolue.

Tembrasser encore. Ne jamais s’arrêter. Menfoncer sur tes lèvres tendres et douces. Membarquer avec toi dans ces moments privilégies. Sentir ta bienveillante main dans ma nuque. Qui fouille mes cheveux. Être au cœur de ta générosité. Encore. Longtemps. Notre espace temps a nous. Un jardin qui fleurit toujours un peu plus mes nuits. Un jardin qui bénéficie de la beauté du secret, de du qu’en dira t on. La fluidité , la pudeur dans laquelle nous nous prions de nous aimer manque au plus grand nombre. A tâtons nous effleurons l’envie de l’autre. Nos tâtonnements saffirment. S’unissent. Le contact de ma peau avec la tienne. La plus banale parcelle de peau devient une promesse. Un chant. Une alliée. Une amie. Une amante. Tes soupirs se fondent au rythme de nos corps. Tandis que sur ton cou je dépose le souffle de lerotisme. Encore.  
Dim 03 Juil 2011, 15:27 par Colombine sur Les liaisons sulfureuses

Le monument des levres closes

Elle éprouve une grande joie à n’être pas seule.

Cette femme de la nuit, cherchant a toute heure la compagnie d’hommes maladroits, offrant son corps a de riches inconnus, se voie offrir bijoux et merveilles, contre les plaisir de sa chair.

Mais en dépit de tout ses amants, la solitude ronge son âme.

Elle est la plus belle comédienne du théâtre des illusions.

Le reflet de son corps nu provoque frissons et désir dans les cœurs, mais dans , la noirceur de son regard fait frémir les plus courageux.

Vivre de sa beauté comme d’un crime, tenter de combler l’immense vide qui l’habite.

Elle tente en vain de retrouver son chemin dans le labyrinthe où elle s’est enfermée.

En voulant se prendre au jeu, elle s’est piégée, et se retrouve emprisonné dans les bras de nuisibles profiteurs.

Ce n’est plus qu’un appel au secours.

Ses gémissements ne font plus taire les scrupules des mal intentionnés.

Son corps nu et froid gisant dans les draps d’un inconnu, elle se réveille encore, honteuse, et revêt ses habits de soie. Sa silhouette errante dans les rues mal éclairées.

Un sanglot déchirant s’échappant de sa gorge, "l’esclave oubliée".

Elle disparait, criant son nom, que personne n’a jamais voulu connaitre.

L’écho raisonne dans la nuit, un dernier souvenir de son absence.

Sa douleur, qu’ils refusent tous de voir.

Un adieu, silencieux.
Sam 02 Avril 2011, 14:00 par lighty sur L'amour en vrac

Les roseaux

La nature a toujours eu ses hosties
Les roseaux sont du nombre
Souffre-douleur de ces pies
Auxquelles ils font de .
Elles sont tellement bavardes
Ces péronnelles qui n’arrêtent de jacasser
Qu’on souhaiterait qu’on les canarde
Pour entendre un silence planer.
Malgré leurs beaux plumages
Du noir ténébreux d’un corbeau
Elles accablent de leurs bavardages
Ces pauvres roseaux ont bon dos.

Voleuses de tout objet qui brille,
Elles survolent constamment le décor
Un éclat, les voilà plongeant en vrille
Récupérer le précieux trésor.
Sous le soleil qui caresse leur ventre
Elles vont , viennent et agacent
Mais jamais ne pensent rendre
Tous les bijoux qu’elles amassent.
Ces pies ramassent tout ce qui leur plaît
Ces petites chipies sont si mauvaises
Que être la plus belle est leur seul sujet
Dont elles se délectent et se plaisent.

Leur vie ne serait que paresse et agrément
S’il n’y avait, pour leur barrer le passage,
Ces grandes tiges se balançant mollement
Et qui font, à leur vol, un véritable barrage
Chargées de tous ces bibelots clinquants.
Des verres colorés aux pièces argentées
Des chaînettes dorées aux cailloux brillants
Ces chapardeuses sont lourdement chargées.
Elles doivent ainsi changer de direction
Plouf ! Voilà les bijoux tombant à l’eau
Alors, menteuses, elles vous diront : Que c’est la faute aux roseaux
Ven 18 Mars 2011, 18:06 par caressedesyeux sur Mille choses

Longtemps j’ai rêvé…

Longtemps j’ai cru en toi et en ta vision de la chose, le silence de ta beauté insolente, tes cries de désobéissance, ton parfait sourire, ton impatiente, je me suis longtemps noyé dans tes rêves et ta folie grandissante et chacun de tes gestes que j’ai voulu apprivoiser, des mots écrits dans , ont vu naitre des phrases brulantes, noir sur noir qu’à peine on pouvait comprendre, souvent j’ai voulu partir, demeurer sans ta présence, ne plus croire en ton existence, traverser des terres désemplis de ton odeur, retrouver le chemin du bonheur, je délire, je devrais me remettre à écrire, sur les sables de la plage abandonnée, j’ai laissé quelques larmes éparpillées, l’amour mentionné, pur mais affamé, je devrais revenir, te dire à travers quelques paroles, que la vie sans toi est loin d’être drôle, attends moi, j’arrive, je cours, je traverse le parcours, entends-tu les pas, mon cœur qui bat, près de ta résidence j’ai oublié la souffrance, je revois ton visage, je tremble, je t’écoute me dire des mots étranges, je songe, la ou tu te trouve, la haut dans le ciel, dessine moi des ailes et laisse moi t’offrir l’amour éternel.
Jeu 17 Fév 2011, 13:55 par Radski sur La déclaration d'amour

Une rousse


A d’un figuier,
Je prenais mon petit-déjeuner
Quand soudain,
Tu m’as demandé si tu pouvais t’asseoir à cote de moi
Et partager mon repas.
Belle rousse, aux taches de rousseur,
Tu as fais battre mon cœur.
Tes jolies mains menues et si fines
Tenant cette porcelaine si fragile....
Gracile comme un cygne.
J ’étais tellement ébloui
Par tant de gentillesse
Que par maladresse je renversais mon café
Sur ta jolie robe d’été.
J’étais confus et me suis excusé, tout en bafouillant,
Mais tu as souri, en me disant que ce n’était pas bien grave.
Pourtant le lendemain, tu es revenue comme si rien ne c’était passé belle Alizé.


caressedesyeux
Sam 29 Jan 2011, 14:02 par caressedesyeux sur Mille choses

Même joueur joue encore...

Je dis que le temps passe et que les jours ne se ressemblent pas, les expériences elles, restent toujours les mêmes.
Je me dis que je ne reproduirais pas les mêmes erreurs, que cela servira de leçon pour ne plus m’y faire prendre. Malgré de bonnes résolutions prises en plein cours de l’année, il me semble tout de même qu’il est difficile d’échapper réellement à la malveillance de certains prédateurs.
Sans vouloir dénigrer la gente masculine, ni stigmatiser, le 21ème siècle a vu naître une toute autre forme de relations amoureuses. Peut on d’ailleurs parler d’Amour ? N’est ce pas plutôt une forme d’attachement passionnel menant deux personnes (souvent plusieurs), le temps d’un instant, vers un "nulle part" déconcertant de bétises et ne choquant plus personne.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit : le couple des temps modernes n’est plus le fruit d’un réel désir d’être ensemble mais un choix stratégique vécu comme un passe temps, pour combler l’ennui et ce, même avec une personne complètement inintéressante mais néanmois sympathique.
Nous sommes passés maître dans l’art de la manipulation sentimentale, faisant croire à l’autre et ce sans aucune conviction, qu’il est celui que l’on a attendu toute une vie, alors qu’il n’est que le "n" ième sur une liste digne de celle de Schindler.
Ce que j’entends par ces plaintes revendicatives et un brin féministe je vous l’accorde, c’est que nous vivons dans un monde où l’Amour n’a plus sa place.
Aimer n’est plus qu’un mot préhistorique, désuet de sens, que l’on balance à qui veut l’entendre au bout de quelques heures passées ensemble. L’autre, n’est jamais celui que l’on croit, il n’est même pas de l’être aimé que l’on désire tant et derrière lequel on court veinement.
Tout le monde se mèle et se démèle, ne faisant plus qu’un, mais non un couple, plutôt un groupe d’ex et de futur.
Parlons maintenant de ce concept utopique nommé fidélité, qui lui non plus, n’est plus présent dans les relations dites amoureuses. Il n’est que poussière jetée aux yeux de l’autre afin de pouvoir mieux l’aveugler. Sombre tragédie que je vous conte aujourd’hui, cependant nul n’est dupe de cette triste réalité. A voir les couples qui vous entourent, se faire et se défaire, vous accorderez sans doute du crédit à ma théorie.
Notre société de consommation à fait de nous des êtres jetables, que l’on évince à la moindre contrariété. Nous sommes devenus des instruments inaccordables, à la mélodie éphémère pleine de fausses notes.
Sans pour autant renoncer à mes rêves de mariage et de maternité, j’envisage avec beaucoup moins de naïveté, une future relation de partage.
Mes déceptions de plus en plus grandes au fil du temps ne m’ont rendues ni aigrie ni frigide, bien au contraire, elles m’ont apportées une force et une perception bien plus lucide et objective du monde qui m’entoure.
J’ai pris conscience de cette dimension humaine si hypocrite, que certains hommes et femmes d’aujourd’hui ont su créer sans aucun scrupule, instaurant des relations fondées sur le mensonge et la tromperie et faisant foi de loi inébranlable.
L’Amour est devenu virtuel et n’est que le paraître de ce que l’on devrait être.
J’écris ce texte sans aucune amertume et le coeur léger afin de tourner une page sur laquelle repose toute ma vie.
Mes malheurs amoureux passés font mon bonheur d’aujourd’hui et m’ont permis de prendre soin de moi, pour mieux prendre soin des autres. S’aimer soi même n’est il pas un début à l’amour de l’autre ? L’autre reste pour l’instant sur le banc de touche, estropié par la tempête d’un coeur qui a cessé d’aimer.
Sam 08 Jan 2011, 23:24 par Atina sur L'amour en vrac

Me garder aupres de toi

Je serai petit rat, où tu pourras m’emmener de partout
Me coller, contre toi, à te regarder réfléchir devant ton bureau
Où bien souvent, tu as trop chaud.
Alors je serai ton ventilateur
Pour rafraichir ta sueur
je serai ton doux poison
Où tu en perdras la raison
Déboucher ce flacon, pour en respirer des odeurs qui te séduiront...
Point de gamelle, ou de sandwich
Chandelle, Cerdon,
Cordon bleu je le serai pour toi...
Prends ma main, et allons donc nous promener
De ces jambes fatiguées,
Tu t’allongeras au bord de l’eau
Et je te masserai de doux touchers...
Je te dirai, ce que tu aimes entendre
Je serai de ton ombre
Je t’aimerai comme tu le mérites.
Je serai la discrètement à" jouir" de ces doux instants
Auprès de toi.

CARESSEDESYEUX
Mer 20 Oct 2010, 11:08 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Moi sans toi

Une lancinante douleur étreint inlassablement mon cœur d’un soleil à l’autre; d’une étoile à l’autre; elle me presse comme un citron, m’affaiblit physiquement et moralement, me laissant le souffle court, le regard perdu, l’âme éteinte face à tous ces lendemains que je n’arrive pas à imaginer sans toi depuis que tu es parti vers une autre. Je ne l’ai pas vraiment vu venir. Ou si, peut-être un peu, mais sans doute que je refusais de l’admettre qu’un jour tu puisses te lasser de moi et quitter ton amante pour en prendre une autre.

Nos routes virtuelles se sont croisées par un jour qui fut béni pour moi. Au fil de quelques échanges, un lien s’est tissé entre nous et nous avons un jour ressenti le besoin de nous « deviner » après une journée de travail. Je n’oublierai jamais ton souffle essoufflé par-dessus mon épaule; je n’oublierai jamais que tu portais une magnifique chemise blanche. Petit à petit, tu m’as apprivoisée; tu m’as tendu la main, ouvert grand tes bras, prêté tes lèvres et ouvert la porte de ton sanctuaire au Palais à une période de ma vie où j’errais et me perdais chaque jour un peu plus dans la jungle du virtuel. Le vide qui m’habitait était immense. Un abyme sans fin. Le volcan en moi s’était éteint. Et puis tu es arrivé dans ma vie. Grâce à toi, ce volcan endormi est sorti de son long sommeil. Une fougueuse passion venait de naître et me ramenait à la vie. Voilà qu’enfin, je sentais battre de nouveau mon cœur. À chacune de nos rencontres, il se mettait à battre comme le gros tambour d’une fanfare qui fait bondir notre intérieur sur son passage.

Tu as été bon pour moi. Tu as été généreux avec moi. Tu as été doux, tendre, drôle. Tu as été l’amant le plus sensuel qui soit. Il n’est pas étonnant que j’aie autant de peine de t’avoir perdu et de pleurer sur moi-même tout ce que je n’obtiendrai plus de si doux, de si chaud, de si voluptueux émanant de l’homme exceptionnellement sensuel et fougueux que tu es.

Plus jamais je ne revivrai une telle passion. Celle-ci était unique. Elle n’était que pour toi. Elle n’appartenait qu’à toi. Ma passion, c’était TOI. Tu es parti et je reste là à pleurer ce qui n’est plus. Ce qui ne sera plus. Je suis incapable de me consoler avec mes souvenirs. Je n’y arrive pas. La douleur prend toute la place. Le chagrin m’a envahie de part en part.

Tes silences de plus en plus longs, tes absences de message téléphonique ou écrit se faisant de plus en plus rares, me disaient bien que tu t’éloignais déjà de moi. Mais je croyais aux raisons que tu me donnais. Je faisais tout en mon possible pour y croire; je t’ avais demandé tant et tant de fois de me le dire si un jour tu te lassais de moi; j’avais si peur que tu t’en ailles même si je savais qu’un jour où l’autre, notre vie prendrait un autre tournant. J’aurais souhaité, j’avais follement espéré que ce soit après mon départ à la retraite et que d’ici là, nous deux, ce serait « éternel » . Et puis, un jour j’ai découvert qu’il y en avait effectivement une autre, et ce dernier jour où je t’ai demandé de me dire enfin la vérité, ce jour où tu m’as confirmé en déployant ce courriel d’elle devant mes yeux affolés n’ayant plus qu’une hâte : s’enfuir pour pouvoir pleurer. Fermer une dernière fois la porte de ton bureau que je ne franchirai plus jamais. Partir sans me retourner. T’oublier.

T’oublier. Comment t’oublier? Mission impossible! Je t’aime trop, je t’ai trop aimé pour espérer pouvoir t’oublier un jour. Parce que tu as fait partie de ma vie. Tu as pris mon cœur et t’y es fait une place toute chaude.

Et tu m’as quittée, et je me suis effondrée.

Six mois déjà que tu en caresses une autre. Six mois déjà que tu vibres pour elle. Que tu ne cherches plus qu’elle et qu’il n’y a plus qu’elle dans ton cœur, dans ton corps et dans ton esprit. Je n’y suis plus. Je n’occupe plus tes pensées les plus folles, je ne suis plus rien qu’un souvenir; je ne suis plus que le passé.

Ma douleur est bien là, toujours là, aussi vive qu’au premier jour. Malgré toute raison, mon cœur entretient l’espoir fou qu’un jour tu me reviennes. J’implore le ciel pour que tu me reviennes. Mon état intérieur est pitoyable. J’ai perdu ma joie de vivre. Je suis de mon ombre. Mon rire est faux et derrière mon sourire se cache un torrent de larmes; l’étoile qui illuminait mon regard s’est éteinte avec ton départ vers une autre. C’est dur. C’est très dur. Je suis désormais privée de tes envies de moi; privée de tes désirs sexuels que tu venais déposer dans la boîte vocale de mon cellulaire et de qui je me délectais en ton absence, en attendant la prochaine rencontre.

Aucune lutte; aucun combat; aucune stratégie dans le but de te séduire je ne peux ni n’ai le droit de mener à présent pour tenter de te ramener à moi. Mon immense désolation va trouver son remède dans le temps. Le Temps ! Le fameux Temps dont tout le monde parle. La pilule miracle susceptible de guérir les plus grands maux de la terre.

Mes yeux s’embrument et mes idées s’embrouillent. J’ai le sentiment que je ne m’en remettrai jamais. Je ne savais pas ce que c’était que de vivre la fin d’une liaison passionnelle. C’est inouï comme souffrance. Ça nous transperce jusqu’à la moelle. Comme un cancer nous gruge jusqu’à l’os. Aucun répit ne m’est permis. Ton souvenir me poursuit jour et nuit. Toujours de plus en plus perdue dans mes pensées, dans mes souvenirs, dans mes « Pourquoi ??? », dans mes « J’aurais dû… » , dans mes « Si j’avais … », dans mes « Plus jamais… » de jour en jour s’enfoncent et m’enfoncent dans un délire émotionnel insupportable.

Je me suis réveillée un certain lendemain envahie par l’immensité de ma peine. Peine qui ne me quitte plus. Je vis dans le passé de toi; mes souvenirs heureux me font désormais pleurer. Plongée dans l’immensité du plus grand bouleversement émotionnel que j’ai été appelée à vivre depuis ma « Fin du monde de 1997 » après l’insupportable mort de mon fils. Moi qui croyais avoir déversé toutes les larmes que pouvait contenir et produire mon corps, mon âme. Voilà que je me retrouve en haute mer, tentant désespérément d’apprendre à nager. Mon chagrin est sans fin. Mon cœur, mon âme, comme une bouteille à la mer cherche désespérément un rivage où s’échouer en espérant que la lumière du soleil les ramène à la vie.

J’ai mal de toi;
J’ai le grand mal de Toi, mon Trésor. Mon Amour.
Et j’ai mal à moi.
Mal à cet être profondément malheureux que je suis redevenue.
Ven 27 Août 2010, 21:31 par Elle sur Les liaisons sulfureuses

Etre ton ombre

Me "saouler" de tes odeurs de peinture
Tes mélanges, acryliques, huiles,et eau
Passent à travers ma peau.
Je disparais à mon tour
Une touche noire se profilant au grès du temps
Qui passent discrètement....
j’ai pas oublié qu’un jour je t’ai aimé
Aimé comme il se doit.
Sans regret, sans remord , je t’aime encore...
Honneur, d’être un coup de cœur
Qui ne demande rien
Et c’est finalement très bien
Me fondre, parmi tes exquises
Et n’en ressortir que lorsque tu viendra à moi
Et me chuchotant ce qu’il te plaira
Je serai de ton ombre
Ma caresse des yeux près de toi
Ma main sur ton épaule
Mon souffle contre tes cheveux
La muse, qui s’en amuse
Et s’envole en fumée
Pour que tu puisses m’enfermer à clef...


caressedesyeux
Sam 31 Juil 2010, 21:06 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

La passion

Il m’a été donné de découvrir une fois dans ma vie, les âffres mortelles de la passion amoureuse. Il a fallu attendre 28 ans, pour qu’un jour sans que je m’y attende, l’amour croise ma route et se charge de tout dévaster.

Au bout d’une semaine d’échanges soutenus sur internet, je réalisais avec stupeur que cet inconnu, dont j’ignorais jusqu’à la couleur des yeux et le son de la voix, m’était tout à coup devenu indispensable, indéniablement vital.
La passion s’empara de moi tout entière et je ne pus la freiner, je n’en avais pas même l’envie.

Deux mois s’écoulèrent à se rêver, se plaire, se découvrir au fil des mails. Un jour de novembre 2009, il traversa la France pour me retrouver. C’était comme si nous nous étions toujours connus. Je tombais dans ses bras, d’épuisement et de bonheur mêlés. J’étais vidée, épuisée par la violence de mes sentiments pour cet homme. Et à la fois, mon coeur était léger, il me semblait sentir pousser des ailes, tout prenait la saveur des possibilités.

Je ne m’étais jamais sentie aussi importante aux yeux de quiconque. Je me sentais belle, désirée, aimée, estimée, attrayante. Il me tenait en vie, et me rendait forte.

Cet homme là est sorti de ma vie quelques mois après. J’avais tout quitté pour lui : ma relation d’avant, ma maison, peut-être même mon travail. Son arrivée dans ma vie a eu l’effet d’une bombe à retardement.

Nous nous aimions trop, mais mal .....
Notre amour n’a pris naissance et intensité que dans l’impossibilité de pouvoir nous aimer et nous réunir. Lui était esclave et prisonnier de sa vie. Je ne pouvais rien faire si ce n’est souffrir et l’aimer en silence. J’étais cette femme de , cette maitresse interdite.

Il était tout pour moi, et à ce jour mon coeur saigne et ne palpite plus.
Il a fallu se quitter, se taire, sourire et regarder vers l’avant. J’ai préféré qu’il sorte de ma vie, plutôt que de le lire, l’entendre encore sans pouvoir l’aimer et le rejoindre, sans pouvoir avoir une place dans sa vie.

Il me manque. Il me manquera toujours.
Lun 31 Mai 2010, 13:36 par scorpionne38 sur Amour internet

Elle


Pres chez moi,
il y a un étang, ou poussent des nénuphars,
Et dont les grenouilles raffolent de se poser dessus.
En coassant la parade de l’amour.
Je les entends et cela me fais sourire.
J’étais assis à d’un saule pleureur
Des roseaux s’étendaient à perte de vue
Je sirotais un verre.
Un bouquin , posé sur mes genoux
Et je pensais à toi
Qui etait si loin de moi.
Et même lorsque je suis dans ma piscine
Je me sens parfois seul,
Et cela me rend nostalgique...
Car tu es tellement "magnifique"
Et pourtant je ne te connais qu’à travers tes écrits, et nos échanges.
Et bien que j’ai déjà vu ton visage
je pense à toi...
J’aimerai entendre seulement une fois ta voix
J’essaye de l’imaginer.
Douce, et cristalline.
Mais je sais qu’un jour
Cela arrivera.
Et j’attendrai le temps qu’il faudra.

caressedesyeux
Mar 13 Avril 2010, 12:12 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Pastiche d'un extrait de la comédie humaine de balzac

Je vais vous raconter l’histoire d’un personnage que vous ne pouvez pas imaginer. Il s’agit d’un Maître. Saisirez-vous bien ce visage rayonnant et souriant, à laquelle je me permets de donner le nom de face hors-norme, il ressemblait un œil de tigre truffé? Les cheveux de ce Maître étaient bouclés, aucunement brossés et d’un noir roussi. Les courbes de son visage, sérieux autant que celui d’un révolutionnaire, paraissaient avoir été coulé en cuivre.

Bruns Foncés comme ceux d’une chouette, ses yeux en amande avaient de fins cils et étaient habitués aux différences nuances de la lumière ; mais de son béret d’Angleterre le protégeait du soleil. Son nez arrondi était si brillants que vous l’eussiez comparé à une pépite. Il avait les lèvres fines de ces savants arabes et scribes égyptiens sculptés par des chercheurs de vérité. Cet homme articulait extrêmement bien, d’un ton enchanteur et savait relativement gérer le stress.

Son âge était un mystère : on ne pouvait rien deviner s’il était âgé comme patriarche, ou s’il avait toujours vingt ans. Tout était authentique et précieux dans sa chambre, pareille depuis le globe de notre planète sur son bureau jusqu’à la peau de mouton au pied du lit, aux lumineuses clairières de ces vieux bois qui laissent le soleil éclairer la majestueuse végétation. En hiver, le vieux radiateur électrique, allumé seulement le soir, donnait un peu de chaleur suffisante à rejoindre Morphée. Ses activités journalières, depuis l’ouverture de ses yeux jusqu’à ces cônes de marie-jeanne le soir, étaient à la merci du hasard. C’était en quelque sorte un homme heureux que la terre guidait. Si vous souriez à un inconnu cheminant dans la rue, il vous sourit et continue sa route, cet homme souriait toujours à ses semblables et repartait à l’improviste de son instincts, afin de ne jamais trop s’attarder dans un endroit. A l’imitation, d’un guerrier de la lumière, il dégageait une chaleur humaine et avait des pensées positives pour tous ses frères terriens.

Aussi sa vie s’écoulait-elle sans faire plus de remoud qu’un ruisseau de campagne. Souvent ses sujets se repentaient au début, désapprouvaient puis après il se passait un moment unique, comme dans un confessionnal où le curé ordonne le nombre de prières à exécuter. Vers le soir le Maître devenait un philosophe et ses instruments de dressage se métamorphosaient en des pièces de collection. S’il avait bien fait respecter les contrats, il se lavait les mains en laissant apparaître par la bouche ovale de son visage toutes ses dents, car il est difficile d’exprimer autrement le joli sourire de ses lèvres, où se dessinait une sensation comparable au rire joyeux d’un moine tibétain. Enfin, dans ses mauvais jours, sa conversation restait très fluide, et sa contenance était toujours positive. Tel était le voisin que le hasard m’avait donné dans le manoir que j’habitais, rue des Bouchers, quand je n’étais encore qu’un apprenti bibliothécaire et que j’achevais ma dernière années en sciences de l’information documentaire.

Ce manoir, qui a un grand jardin, est sec et lumineux. Les pièces y tirent la lumière de Jean-Rosset. La construction archaïque qui divise le bâtiment en chambre d’inégale grandeur, en ne leur laissant d’autre issue qu’un grand hall polygone éclairé par des bougeoirs à cinq branches, annonce que le manoir a jadis appartenu à une société secrète. A ce joyeux aspect, la peur d’un futur esclave expirait avant qu’il n’entrât chez mon voisin : son manoir et ce qu’il dégageait de lui se ressemblaient. Le seul être avec qui il communiquait, socialement parlant était moi ; il venait me demander des renseignements, m’empruntait un disque, une revue, et me permettait le soir d’entrer dans sa chambre, où nous philosophions quand nous étions dans un état second. Ces marques de confiance étaient le fruit d’un voisinage de quatre années et de ma sage discrétion,. qui faute d’argent me permettait de loger ici. Était-il violent ou calme? Personne n’aurait pu répondre à ses questions. Je ne voyais jamais d’objet de soumission chez lui.

Son artillerie de Maître se trouvait sans doutes dans les catacombes du manoir. Il fabriquait lui-même ses équipements en courant dans Lausanne d’un pas sur comme ceux d’un mujadhins. Un jour par hasard, il transportait un lot d’objet acquis dans une brocante ; une cravache se fit jour, on ne sait comment, à travers son sac à dos militaire , un voisin qui le suivait dans la rue ramassa la cravache et la lui présenta. « Cela ne m’appartient pas, répondit-il avec un geste de surprise. A moi un objet pour dresser les bêtes. Vivrai-je ici si j’avais des chevaux? » Le matin, il préparait son thé noir sur la cuisinière de la salle commune du manoir ; une femme de l’habitation lui apportait à dîner. Une soubrette de l’étage du bas montait à heure fixe pour nettoyer sa chambre.

Enfin, par une idée qui me traverse l’esprit, cet homme se nommait Bambüsbar. Quand plus tard je lisais ses cahiers personnels, j’appris qu’au moment où nous nous connûmes, il avait environ cinquante ans. Il était né vers 1950, dans la campagne vaudoise, d’une espagnole d’origine arabe et d’un allemand de l’est, et se nommait Marco-Severino Von Bambüsbar. Vous savez combien la presse vaudoise s’occupa de l’opération d’un travesti nommé esclave odine? Quand j’en parlais, par hasard à mon ancien voisin, il me dit, dans un air triompheur et très fiers : « C’est ma première soumise. »

Cette parole fut tout ce que lui exprima le travestissement de son premier et fidèle soumis, un panaméen devenu femme. Ses notes m’apprirent qu’esclave odine était en effet une réfugiée qu’il avait recueillie. Lorsque je lui demandais par quelle bizarrerie son premier esclave portait ce nom : «  Étant le premier, je l’ai baptisé avec un nom féminin ancien » me répondit-il avec clarté. Ce Maître hors-norme avait toujours baptisé tous ses esclaves afin de leur offrir une nouvelle identité avec laquelle il n’appartenait plus qu’à Maître Bambüsbar. Il fabriquait des esclaves et ne pensait pas que sa domination pût être perfectionnée par d’autres que lui, même après son dressage.


Jeaneck, mars 2008
Ven 28 Août 2009, 19:04 par Jeaneck sur L'amour en vrac

Après l'amour...

Tout le jour au jardin tu as humé les fleurs

Et coupé la plus belle ouverte comme ton cœur

Tu as rêvé de lui qui se glisse dans

Te rejoint dans la nuit pourvu qu’elle soit sombre



Tout comme cette fleur trop lourde qui défaille

Tu t’es abandonnée quand j’ai ployé ta taille

J’ai enlevé ta robe aux larges plis flottants

Tout le reste a suivi sous mes doigts caressants



Dans de l’alcôve incliné sur tes yeux

Où je lis ton amour et mon désir s’enflamme

Je veux te posséder et t’emmener aux cieux

Dans une communion des corps, des cœurs, de l’âme



Il ne reste au matin que jolis draps froissés

Et toi qui rêve encore : corps à corps embrasés

Qu’importe ta journée, ce qu’il te faudra dire

Ce qu’il te faudra faire et supporter le pire…



Jan
Ven 03 Avril 2009, 16:18 par j.r.garou sur Les liaisons sulfureuses

Le bel amour

Quand je suis triste, je pense à vous, comme l’hiver on pense au soleil, et quand je suis gai, je pense à vous, comme en plein soleil on pense à .
Le bel amour, Victor Hugo
Mer 26 Mars 2008, 10:58 par leia sur Citations
Page 2 sur 6 Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4, 5, 6  Suivante

Ecrire sur l’ombre

Ecrire sur l’ombre Le plus secret de tes reves, Encore, ou quand l'amitié évolue., Le monument des levres closes, Les roseaux, Longtemps j’ai rêvé…, Une rousse, Même joueur joue encore..., Me garder aupres de toi, Moi sans toi, Etre ton ombre, La passion, Elle, Pastiche d'un extrait de la comédie humaine de balzac, Après l'amour..., Le bel amour,
Il y a 83 textes utilisant le mot l’ombre. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables

Tes désirs sont des ordres
Eric Mouzat
J'ai lu
Le bandeau
Jean-François Mopin
J'ai lu
Homo erectus
Tonino Benacquista
Gallimard
Récits coquins des plaisirs défendus
Elisabeth Vanasse
J'ai lu
La femme de papier
Françoise Rey
Pocket
Libérer son écriture et enrichir son style
Pascal Perrat
Editions Victoires
Proposition perverse
Guillaume Perrotte
Pocket
Le baton et la carotte
Esparbec
La Musardine
Dictionnaire des idées suggérées par les mots : trouver le mot juste
Paul Rouaix
Le Livre de Poche
Exercices de style
Raymond Queneau
Gallimard


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

La Rochefoucauld.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Jeu 21 Nov 2024, 20:05
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 321 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 320 Invités et 1 Bot   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 357 le Jeu 21 Nov 2024, 19:25
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Google
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite