Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur l’homme - Page 3 sur 11
"il n'est pas là"
C’est fini,
il n’y a plus d’espoir entre eux ,
Elle le sait .
Quand on aime une personne qui est
hantée par son passé,
L’avenir est risqué.
Elle s’est déjà attachée,
Elle lui a donné plusieurs années.
Elle n’arrive pas à le laisser.
Pour elle, il est l’homme de sa vie.
Il voit bien qu’elle est unique,
Et qu’elle serait une épouse fantastique,
Mais c’est avec une autre femme,
qu’autrefois il y a eu l’alchimie.
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il n’est pas là (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là ! (x2)
Son cœur est déjà occupé
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il N’Est Pas Là (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là (x2)
Y’a pas de moyens pour le ramener
Tout ce qu’elle fait est inutile .
Tous ses échecs l’ont rendu fragile.
Elle se dit qu’elle doit être incapable
de focaliser un homme sur elle ,
Vu qu’elle n’est plus toute jeune
Elle Flippe !
Mais c’est à une liane cassée qu’elle s’agrippe
Dès qu’il l’a regarde, elle kiffe .
Elle prend ce qu’il y a à prendre,
elle profite de l’instant.
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il n’est pas la (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là ! (x2)
Son cœur est déjà occupé
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il N’Est Pas Là (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là (x2)
Y’a pas de moyens pour le ramener
Les rôles seront inversés,
Qui pourra la supporter.
A son tour elle aura trop de passé,
Son cœur est infecté.
Elle pense être coupable d’avoir tout fait foirer,
Elle se met dans des états minables,
Elle se sent indésirable.
Et la terre tourne petite ,
Et ton prince arrivera très vite .
Donc n’aies crainte, ne panique pas,
Cette histoire, beaucoup la pratique.
Oh ! Tu mérites ta part de bonheur
Et il se trouve ailleurs...
Ta vie sera meilleure.
Si tu vaincs tes peurs.
Si tu vaincs tes peurs ...
SINGUILA
il n’y a plus d’espoir entre eux ,
Elle le sait .
Quand on aime une personne qui est
hantée par son passé,
L’avenir est risqué.
Elle s’est déjà attachée,
Elle lui a donné plusieurs années.
Elle n’arrive pas à le laisser.
Pour elle, il est l’homme de sa vie.
Il voit bien qu’elle est unique,
Et qu’elle serait une épouse fantastique,
Mais c’est avec une autre femme,
qu’autrefois il y a eu l’alchimie.
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il n’est pas là (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là ! (x2)
Son cœur est déjà occupé
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il N’Est Pas Là (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là (x2)
Y’a pas de moyens pour le ramener
Tout ce qu’elle fait est inutile .
Tous ses échecs l’ont rendu fragile.
Elle se dit qu’elle doit être incapable
de focaliser un homme sur elle ,
Vu qu’elle n’est plus toute jeune
Elle Flippe !
Mais c’est à une liane cassée qu’elle s’agrippe
Dès qu’il l’a regarde, elle kiffe .
Elle prend ce qu’il y a à prendre,
elle profite de l’instant.
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il n’est pas la (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là ! (x2)
Son cœur est déjà occupé
Elle devrait abandonner
Il ne faut pas forcer
Il N’Est Pas Là (x2)
Son cœur est déjà occupé
C’est vrai que c’est dur d’aimer sans réciprocité
Il N’Est Pas Là (x2)
Y’a pas de moyens pour le ramener
Les rôles seront inversés,
Qui pourra la supporter.
A son tour elle aura trop de passé,
Son cœur est infecté.
Elle pense être coupable d’avoir tout fait foirer,
Elle se met dans des états minables,
Elle se sent indésirable.
Et la terre tourne petite ,
Et ton prince arrivera très vite .
Donc n’aies crainte, ne panique pas,
Cette histoire, beaucoup la pratique.
Oh ! Tu mérites ta part de bonheur
Et il se trouve ailleurs...
Ta vie sera meilleure.
Si tu vaincs tes peurs.
Si tu vaincs tes peurs ...
SINGUILA
Un sourire ...
En effet, la définition de chacun de nos sourires dépend du contexte.
Mais comment aimer ? Nos sourires sont toujours interprétés. Dans la détresse, il devient un soutien, une lueur de vie. Dans la joie, il est la symphonie de deux coeurs qui s’estiment, qui vivent l’instant présent. Pourquoi l’Amour doit-il être si exclusif ? Ne peut-on aimer tout simplement ? Sa complexité lui donne sa richesse et crée le malheur des hommes. L’homme simple voit sa vie se transformer en enfer dans l’incertitude de l’opinion de l’autre qu’il ne peut contrôler. C’est notre représentation de l’autre qui "tue" notre amour sincère. L’adulte qui garde un amour simple passe pour un naïf.
Une fois passé dans le monde des êtres pensants, notre amour simple d’enfant se mue en des amours perverties de fins stratèges. Nous créons des sourires pour rattraper d’autres animaux. Pourquoi ne pas sourire pour sourire, pour manisfester notre Amour pour la Vie ? Si nous finissons par partager une même couche, ne serait-ce pas un prolongement de notre Amour pour la Vie ? Cet Amour pour la Vie, nous la trouvons dans les sourires d’enfants. Ils sourient car ils aiment vivre.
Pourquoi ne savons-nous plus sourire et rire entre nous ? L’adulte qui oublie qu’il a été enfant est un être bien triste.
Pourquoi être candide n’est pas une qualité humaine dans un monde où le faux est monnaie courant dans les relations ? Nous savons parler à nos enfants de sincérité mais nous nous conduisons souvent bien plus mal dans notre vie.
Mais qui devrait faire la leçon à qui ?
Mais comment aimer ? Nos sourires sont toujours interprétés. Dans la détresse, il devient un soutien, une lueur de vie. Dans la joie, il est la symphonie de deux coeurs qui s’estiment, qui vivent l’instant présent. Pourquoi l’Amour doit-il être si exclusif ? Ne peut-on aimer tout simplement ? Sa complexité lui donne sa richesse et crée le malheur des hommes. L’homme simple voit sa vie se transformer en enfer dans l’incertitude de l’opinion de l’autre qu’il ne peut contrôler. C’est notre représentation de l’autre qui "tue" notre amour sincère. L’adulte qui garde un amour simple passe pour un naïf.
Une fois passé dans le monde des êtres pensants, notre amour simple d’enfant se mue en des amours perverties de fins stratèges. Nous créons des sourires pour rattraper d’autres animaux. Pourquoi ne pas sourire pour sourire, pour manisfester notre Amour pour la Vie ? Si nous finissons par partager une même couche, ne serait-ce pas un prolongement de notre Amour pour la Vie ? Cet Amour pour la Vie, nous la trouvons dans les sourires d’enfants. Ils sourient car ils aiment vivre.
Pourquoi ne savons-nous plus sourire et rire entre nous ? L’adulte qui oublie qu’il a été enfant est un être bien triste.
Pourquoi être candide n’est pas une qualité humaine dans un monde où le faux est monnaie courant dans les relations ? Nous savons parler à nos enfants de sincérité mais nous nous conduisons souvent bien plus mal dans notre vie.
Mais qui devrait faire la leçon à qui ?
Jeu 04 Fév 2010, 01:42 par
Solina sur Un monde parfait
Sourire
Mes cher(e)s ami(e)s,
Pourquoi aime-je tant les sourires ? Parce que nous aimons les attentions sincères et que nous vivons mal l’hypocrisie. Quand je parle des sourires,je parle de ceux qui sont nécessaires pour toute relation, amicale ou amoureuse. J’aime voir les hommes sourire. Nous sourions pour manifester notre soutien à une idée, à une personne. Le sourire marque le début d’une complicité qu’il faut définir. Mais est-il facile de définir une amitié ou un amour ? Ce n’est pas facile pour un coeur. On croit savoir aimer mais on finit confus. On accompagne nos sourires par des gestes d’affection. J’aime me laisser caresser par mes ami(e)s, j’aime jouer avec leurs doigts, masser leur corps pour les découvrir un peu plus leur intimité. Parfois, il m’arrive d’être si bien avec un(e) ami(e) que j’ai envie de caresses plus poétiques, encore plus douces sans pour autant vouloir construire une relation amoureuse unique. Combien ai-je rencontré de personnes qui se sont mépris de mes caresses ! Cette méprise en a blessé plus d’un(e).
Récemment, j’ai un bon copain à qui j’ai laissé me prendre dans ses bras car je sais qu’un contact physique lui manque. Il m’a longtemps tenu dans ses bras, cherché le contact de mes mains lorsque nous jouions ensemble à un jeu vidéo,et il a posé longtemps sa tête sur mon épaule. C’est quelqu’un de craintif. Il a tellement peur d’être rejeté, de blesser qu’il n’a aucune assurance. Quand j’ai vu qu’il voulait m’enlacer,je me suis laissée faire pour lui témoigner mon affection et confiance. J’ai accompagné mes gestes de sourires. Mais que signifiaient mes sourires et mes caresses à ses yeux ? Comme il n’a jamais fait l’amour et qu’il n’a pas beaucoup eu d’affection gratuite, j’ai bien peur qu’il tombe dans une forte méprise.
L’homme ne peut dissocier amour et sexe, amour et le contact physique. N’aimer qu’une personne n’est qu’un leurre. Nous aimons des corps, des personnes. Voir un ami sourire me donne envie de sourire et de tout faire pour garder ce sourire, véritable trésor du coeur. Mais jusqu’à quel prix ?
Pourquoi aime-je tant les sourires ? Parce que nous aimons les attentions sincères et que nous vivons mal l’hypocrisie. Quand je parle des sourires,je parle de ceux qui sont nécessaires pour toute relation, amicale ou amoureuse. J’aime voir les hommes sourire. Nous sourions pour manifester notre soutien à une idée, à une personne. Le sourire marque le début d’une complicité qu’il faut définir. Mais est-il facile de définir une amitié ou un amour ? Ce n’est pas facile pour un coeur. On croit savoir aimer mais on finit confus. On accompagne nos sourires par des gestes d’affection. J’aime me laisser caresser par mes ami(e)s, j’aime jouer avec leurs doigts, masser leur corps pour les découvrir un peu plus leur intimité. Parfois, il m’arrive d’être si bien avec un(e) ami(e) que j’ai envie de caresses plus poétiques, encore plus douces sans pour autant vouloir construire une relation amoureuse unique. Combien ai-je rencontré de personnes qui se sont mépris de mes caresses ! Cette méprise en a blessé plus d’un(e).
Récemment, j’ai un bon copain à qui j’ai laissé me prendre dans ses bras car je sais qu’un contact physique lui manque. Il m’a longtemps tenu dans ses bras, cherché le contact de mes mains lorsque nous jouions ensemble à un jeu vidéo,et il a posé longtemps sa tête sur mon épaule. C’est quelqu’un de craintif. Il a tellement peur d’être rejeté, de blesser qu’il n’a aucune assurance. Quand j’ai vu qu’il voulait m’enlacer,je me suis laissée faire pour lui témoigner mon affection et confiance. J’ai accompagné mes gestes de sourires. Mais que signifiaient mes sourires et mes caresses à ses yeux ? Comme il n’a jamais fait l’amour et qu’il n’a pas beaucoup eu d’affection gratuite, j’ai bien peur qu’il tombe dans une forte méprise.
L’homme ne peut dissocier amour et sexe, amour et le contact physique. N’aimer qu’une personne n’est qu’un leurre. Nous aimons des corps, des personnes. Voir un ami sourire me donne envie de sourire et de tout faire pour garder ce sourire, véritable trésor du coeur. Mais jusqu’à quel prix ?
Mer 03 Fév 2010, 03:27 par
Solina sur Un monde parfait
Pas de calais - fiction amoureuse 1 à 5
1 – La mer
La mer est une mère qui accueuille dans ses bras qu’importe le nom, la race, l’origine ethnique. La mer ouvre ses bras et accueuille les cœurs désamparés et blessés. La mer est généreuse et donne son amour inconditionnel, qu’importe qui la demande et comment.
Je me suis jettée de plein fouet dans ls bras accueuillants de la mer du nord de la Bretagne, espérant et souhaitant que les eaux froides rafraichiraient les brûlures de mon cœur.
Les vagues roulaient comme pour mieux m’accueuillir, elles grondaient un genre de bienvenue rauque et à demi étouffé, mais mon cœur lui, comprenait le doux chant des sirènes.
« Viens, viens à nous cœur éplorée et déplorée, viens que nous te berçions dans nos bras. Nous te ferons oublier tes soucis et tes chagrins. Nous sommes tes sœurs, ta mère, ta confidente. Nous sommes là pour toi, pour appaiser ta peine. »
J’écoutai ces paroles enchanteresses et mes pas, comme guidés par une force indépendante de ma volonté, dirigeaient bon gré malgré le reste de mon corps vers les vagues qui écumaient de passion dévorante. Elles aussi ont aimé. Elles aussi ont un éternel amour déçu.
L’eau était froide. Presque glaciale contre la chaleur intime de mon corps, mais plus j’avançai, plus un bien être indescriptible me prenait et plus l’envie d’avancer plus loin devenait intensément forte.
Il me sembla que la première vague voulait me repousser vers la plage, mais c’était une petite vague immature, et la seconde, plus grande, plus autoritaire et beaucoup plus forte m’attira avec une telle puissance qu’il me fut impossible à ce moment là de reculer, de faire demi tour. La vague suivante confirma les efforts de la seconde et m’entraîna encore plus loin dans la mer houleuse. Soudain, la plage était loin, et la réalisation des efforts qu’il me faudrait pour nager vers la terre sainte et ferme de mes anciens espoirs me fit paniquer. J’étais en enfer et je ne le réalisai qu’à moitié.
Or, la seule et unique chose à ne pas faire en mer est bel et bien de ne pas paniquer. Le corps reprend le contrôle sur les désespérances du cœur et s’agite comme un poisson dans un fillet … ou plutôt comme un triste poulet jetté à la mer. La peur sauvage s’empare des sens, les bras gesticulent, les yeux se ferment, ils refusent de regarder la triste réalitée en face. Les pieds, comme dans un espace aérien liquide, perdent de leur utilité, habitude de milliers d’années acquises chèrement à marchant sur la terre solide gouvernée par une loie gravitationnelle très différente de celle de la mer.
La bouche s’ouvre, avale de l’eau salée, la recrache aussitôt, trop salée, trop froide. Trop.
Là haut, dans le ciel azur, le soleil brille et aveugle, témoin silencieux, caméraman sans équipe de plateau.
Là en bas, l’actrice principale se noie, les éléments sont contre elle, les vagues l’avalent tout rond et elle est presque foutue.
« Est-ce que tu es folle ? »
Il avait hurlé ça à qulques reprises avant que je ne l’entende.
Au début, il y avait à peine la voix lointaine, à demi étouffé par le grondement des vagues. Puis la voix devint de plus en plus présente et claire.
Contact visuel : c’était un homme, un jeune homme, blond, avec des soupçons de rouille tons pastel, délavé. Tout devient délavé après un contact aussi passioné avec la mer. Il nageait vers moi, comme s’il fonçait sur moi. Il répétait sa question, mais je ne répondais pas. De toute façon c’était clairement une évidence : oui j’étais folle. Est-ce qu’une personne saine d’esprit irait s’offrir une petite trempette dans les eaux furieuses et glaciales de la mer ?
2 – L’homme
Un bras solide et déterminé, pour ne pas dire socialement archarné, s’enroula autour de ma poitrine et une force tout aussi déterminée m’attira contre son corps. Une main d’homme solide trouva position sur ma gorge, sous mon menton et comme d’instinc ou d’expérience, poussa mon visage pour le haut – pour m’empêcher d’avaler trop d’eau salée, ce qui par le fait même me força a recracher la dernière gorgée.
Une jolie quinte de toux digne d’une bonne pneumonie me prit et sur le coup je pensais que mon bon Sammaritain avait fait sa part, féliciations, mais que peut-être il était trop tard de toute façon.
« Respire, gamine! Respire ! »
Gamine ? C’était moi qu’il appelait gamine ? Et de quel droit, Monsieur ? Je n’ai eue qu’une dizaine de seconde pour le regarder mais il n’était pas si vieux, pas plus de quelques années de plus que moi … ou plus jeune avec une maturité et une force tranquille ancienne ancrée dans son être, comme un héritage très ancien et très solide.
Son autre bras, celui qui ne s’archarnait pas à me maintenir à la surface de l’eau, faisait des mouvements rotatifs pour aider le reste de son corps à nager vers la plage. Je pouvais sentir la puissance de ses jambes qui poussaient son corps et un poids presque mort à contre courant, contre les vagues déchaînées, furieuses, froides, pour nous ramener à la terre ferme. Je me sentais totalement idiote.
Le grondement des vagues devint de plus en plus lointain, distant, presque comme un souvenir qu’on perd, qu’importent les efforts pour le garder vif. Et mon corps redevint d’une lourdeur insuportable quand mon sauveur me déposa sur le sable humide et frais, mais bien moins froid quel’eau.
Il s’était penché sur moi, son ombre me protégeait du soleil et sans le dire, j’en étais reconnaissante.
Une main derrière ma nuque me fit lever le menton, et pendant que deux doigts me pinçaient sans ménagement le nez, deux autres doigts tout aussi forts me pinceaient la bouche pour forcer mes lèvres à s’ouvrir.
Mes yeux s’ouvrirent d’un coup, comme sous une impulse électrique.
« Je vais bien. J’en ai pas besoin. »
Une quinte de toux me vint encore et il m’aida à me tourner sur le côté pour recracher le restant d’eau salée que j’avais au fond de la gorge.
« Tu n’en as pas besoin, mais tu ne vas pas bien non plus ! »
Il avait ce genre de voix mi profonde, mi tendre, très rassurant pour un homme, dont les subtilités de la variation dépendaient uniquement du ton et du contenu. Et à ce moment là, je n’étais pas en position de marchander ou de remettre son autorité en question.
Et quand on ne peut remettre en question les paroles d’un homme, on peut encore moins remettre en question ses actions.
Il se releva comme si de rien n’était et me prit avec la même souplesse et force que si je n’étais qu’une enfant en bas age et commença à marcher.
3 – L’eau brûlante
Après les aux froides de la mer, la tropicalité quasi brûlante de sa douche coulait sur ma peau comme une onction bénite. Sa voix résonnait agréablement dans ma tête; « Ne me force à venir te rejoindre. » Sur le coup j’en souris comme une adolescente qui se serait fait draguer par un garçon plus âgé, mais je savais que c’était une menace plaisantine sans fondement, ce n’était pas le genre d’homme à abuser de son statut, de l’autorité et des points d’avance juste parceque l’occasion était lui était donné sur un plateau d’argent.
Le fait qu’il cogna pour s’enquérir de l’eau, de mon état moral et physique ne me surprit donc pas.
« Je t’ai apportée des serviettes et des fringues. Je n’ai que des chemises et des pantalons d’homme … »
Je glissai la porte de verre pour le regarder, mais il me tournait le dos, regardant la porte avec une dévotion digne d’une apparition de la Sainte Vierge. Les vêtements en question étaient posés sur le couvercle descendu de la cuvette de toilette : une chemise à carraux bleu, un pantalon bleu marine sombre, des chaussettes. Pas de sous vêtements.
« Je peux te prêter un de mes caleçons si tu y tiens. »
« J’apprécirais … beaucoup. »
Petit bruit discret de la porte qui s’ouvre et se referme.
L’eau qui coulait sur ma nuque et mon dos, glissait sur les courbes de ma féminité et me fit soudain réaliser, comme une épiphanie : c’était un homme et il était beau.
Je le revoyais dans la mer, sous le soleil, les cheveux qui brillaient, même s’ils étaient mouillés, sa barbe de deux semaines … je me demandais comment ça aurait été de ne pas refuser le bouche à bouche ?
Je me laissai aller contre les tuilles de la douche. Non, c’était idiot tout ça. De toute façon, folie passagère passée, l’embassade me trouvera un hôtel confortable, mes problèmes seront vite reglés et je partirai et je l’oublierai.
C’est fou comme la vie peut vous donner des claques sur la gueule quand on se laisse aller.
4 – L’eau réconfortante
« Je me suis presque suicidée et tu me donnes du sirop contre la toux ? »
« Avec la quantité d’eau froide que tu as avalée, ca ne peut pas te faire de tort. »
Une voix posée, calme, mais autoritaire et bienveillante.
J’ouvrai la bouche, pris le contenu de la cuillière et sitôt la bouche refermée, je sentais la force de sa main contre ma bouche. Le goût était fort, atroce, dégoûtant, piquant, mais avec cette main qui pressait avec une telle fermeté, impossible de recracher. Et ses yeux me regardaient si tendrement … pourquoi ? Pourquoi ses yeux m’encourageaient-ils à aller de l’avant, même si dans le présent très concret c’était vraiment difficile pour ne pas dire épouvantable.
J’avalai finalement, pris une grande respiration par le nez et serrai l’édredon du lit comme si forcer les muscles de mes mains allaient me faire oublier ce goût de rat alcolisé dans ma bouche.
Une autre respiration. Les yeux me piquaient et j’avais envie de pleurer. Il retira doucement sa main mais ne me quitta pas des yeux quand j’eus la grande idée de prendre une goulée d’air frais qui me fait tousser d’avantage. J’avalais encore, ma salive était pourtant plus que teintée de ce goût huileux et pestinentiel.
« C’est quoi cette vacherie que tu m’as donné ? »
« Syrop contre la toux de marin. Tu auras envie de courir un marathon demain. »
Je me laissais aller contre l’oreiller. Demain, c’est demain.
Aujourd’hui j’ai envie de mourir.
« Je vais aller te faire du café ou du thé, ça va alléger le goût. »
Mais il ne bougea pas d’un pouce.
« Thé, s’il te plaît. »
Il sourit et se leva.
La chambre était typiquement cette chambre qui hantait ma mémoire et mon imaginaire depuis toujours : la fenêtre à ma gauche, la porte à quelques pas au bout du pied du lit, le mur de droite couvert comme une mosaique tout en relief de textures et de matériaux différents.
La fenêtre en bois, style ancien, avec des rideaux sombres et lourds en velours bleu fond de mer, presque noir, et les rideaux blancs légers, en dentelle travaillée – sûrement faite par des mains patientes et entrainées. J’aurais voulue savoir comment c’était de se réveiller dans ce lit, et regarder vers la fenêtre, comment ce serait d’entendre l’orage au travers de cette fenêtre, comment ce serait d’ouvrir la fenêtre en été pour laisser l’air marin rentrer dans la pièce ?
Une petite porte discrète, presque cachée par le peignoire accroché en soin coin, et que l’œil ne repérait qu’après s’être longuement perdue à regarder par la fenêtre, donnait sur une petite salle de bains privée mais pratique. Presque collé à la porte de cette fameuse salle de bains, la commode, en bois sombre et verni, d’allure officiellement européenne et ancienne, peut-être même un rescapé du siècle dernier, se tenait devant moi, l’allure fière et austère. Sur le sommet de sa tête, une petite télé moderne, à écran plat, lecteur DVD et une chaîne stéréo, les hauts parleurs se dressaient fièrement sur le sol, de chaque côté de la commode, comme des guardes encores plus fiers. Je souris à la vue d’une cravate cloué aux deux extremités du second tiroir et qui servait de corde à linge pour hameçons de différentes tailles et couleurs.
Le mur, de l’autre coté de la porte qui donnait sur le corridor, qui ensuite donnait sur le salon ou la cuisine, était le plus chargé, pour ne pas dire surchargé de décorations. Un énorme poisson verni et empaillé tenait dans sa gueule une chainette en avec un pendentif de croix en fleur de lys, tandis qu’à son aileron dorsale était accrochée une autre chaîne dont le pendentif représentait un petit petit bateau de pêcheur.
« Moi je suis pêcheur d’hommes »
L’homme qui m’avait sauvé de moi même l’était aussi.
Il revenait avec un plateau sur lequel deux tasses à thé et un pot formaient comme la petite communauté du social.
Il s’installa en face de moi, comme pour mieux me garder à l’oeil d’une nouvelle éventuelle bêtise et me tendit l’une des tasses.
5 – Mon Histoire
Il prit une grande cuillière du contenu du pot et la glissa dans ma tasse – du miel. Ohhh, comme la douceur de cet onctueux délice me donnait envie !
Il s’adossa contre la pièce de bois qui formait la tête du lit, se croisa les jambes et demande, de la même manière qu’un HR vous demanderait de lui résumer les points forts de votre carrière, il me demanda les circonstances qui m’ont pour ainsi dire, jetté dans les filets de ses bras.
« Ça va être long. Et ennuyant et très touristique.»
« J’ai pas entendue une bonne histoire depuis la mort de mon père. Éblouis-moi. »
Une première gorgée de thé, comme tout bon conteur se le doit de faire, et j’essayai de trouver le bon moment où commencer mes mésaventures.
Soupir.
« Eh bien, ça a commencé par un voyage de groupe. Nous partageons la photographie comme point commun, et sur un des nombreux forums sur lequel je m’étais éparpillée, un des membres a proposé de faire un voyage en Europe.
L’Europe en tant que tel … est bien merveilleux mais immense et ca m’a pas follement tentée. Et puis une autre femme a proposée de faire plusieurs voyages, par pays. Le processus a commencé par un vote : quelle région de l’Europe, puis quel pays. Le premier voyage était évidement en Italie. Vingt personnes ont formé le premier groupe. Succès total et incontestable. Trois mois plus tard, la Pologne a conquis un second groupe.
Et finalement, au septième tour, la Bretagne. »
« Old Lucky Seven. Et tu crois que ça t’a portée chance ? »
Un professeur d’université n’aurait pas mieux formulé la phrase, mieux modulé sa voix que lui, entre deux gorgées silencieuses.
Je souris avant de reprendre.
« J’ai assistée à un concert d’un groupe local dans un pub, j’ai mangée plus de poisson en une semaine que durant la totalité de ma vie – et ça c’est un miracle en soi – j’ai vue la mer ! »
Ton extatique malgré moi, les vagues, le bruit, la force de l’eau en mouvement, le ciel, les oiseaux. Je fermai les yeux pour mieux savourer le souvenir de cette première rencontre. C’est comme rencontrer une idole, on se sent en pamoîson, prêt à déclarer n’importe quelle imbécibilité romantique mais soudain, là, devant l’idole, on est à bout de mots. Rien ne sort. Que l’air salin qui rentre à plein régime par les narines, la bouche, par tous les pores de la peau.
Il but plus de thé. Je me demandai s’il avait envie de rajouter un commentaire, mais il ne dit rien. Pas la peine de tourner le couteau dans la plaie.
« Et puis vendredi après-midi est venu, comme un traître. La fin du rêve. Le voyage du retour. L’adieu. L’avion partait … il est parti ce matin, vers les 6 heures. Et je n’y étais pas.
« Et ton groupe ? »
« La majorité, si. Il y avait un groupuscule de moutons noirs dans le groupe. Deux autres Québecois, un Berbère, et moi. »
Commentaire tue, j’en étais certaine. Il but trois longues gorgées de thé.
« Nous avons décidé de passer la soirée dans un pub du coin, pour ne pas gâcher ces quelques heures dans notre hôtel. Nous voulions profiter au maximum de cette opportunité. »
À mon tour de prendre une longue gorgée de thé, pour mieux revivre les évenements
à suivre ;)
La mer est une mère qui accueuille dans ses bras qu’importe le nom, la race, l’origine ethnique. La mer ouvre ses bras et accueuille les cœurs désamparés et blessés. La mer est généreuse et donne son amour inconditionnel, qu’importe qui la demande et comment.
Je me suis jettée de plein fouet dans ls bras accueuillants de la mer du nord de la Bretagne, espérant et souhaitant que les eaux froides rafraichiraient les brûlures de mon cœur.
Les vagues roulaient comme pour mieux m’accueuillir, elles grondaient un genre de bienvenue rauque et à demi étouffé, mais mon cœur lui, comprenait le doux chant des sirènes.
« Viens, viens à nous cœur éplorée et déplorée, viens que nous te berçions dans nos bras. Nous te ferons oublier tes soucis et tes chagrins. Nous sommes tes sœurs, ta mère, ta confidente. Nous sommes là pour toi, pour appaiser ta peine. »
J’écoutai ces paroles enchanteresses et mes pas, comme guidés par une force indépendante de ma volonté, dirigeaient bon gré malgré le reste de mon corps vers les vagues qui écumaient de passion dévorante. Elles aussi ont aimé. Elles aussi ont un éternel amour déçu.
L’eau était froide. Presque glaciale contre la chaleur intime de mon corps, mais plus j’avançai, plus un bien être indescriptible me prenait et plus l’envie d’avancer plus loin devenait intensément forte.
Il me sembla que la première vague voulait me repousser vers la plage, mais c’était une petite vague immature, et la seconde, plus grande, plus autoritaire et beaucoup plus forte m’attira avec une telle puissance qu’il me fut impossible à ce moment là de reculer, de faire demi tour. La vague suivante confirma les efforts de la seconde et m’entraîna encore plus loin dans la mer houleuse. Soudain, la plage était loin, et la réalisation des efforts qu’il me faudrait pour nager vers la terre sainte et ferme de mes anciens espoirs me fit paniquer. J’étais en enfer et je ne le réalisai qu’à moitié.
Or, la seule et unique chose à ne pas faire en mer est bel et bien de ne pas paniquer. Le corps reprend le contrôle sur les désespérances du cœur et s’agite comme un poisson dans un fillet … ou plutôt comme un triste poulet jetté à la mer. La peur sauvage s’empare des sens, les bras gesticulent, les yeux se ferment, ils refusent de regarder la triste réalitée en face. Les pieds, comme dans un espace aérien liquide, perdent de leur utilité, habitude de milliers d’années acquises chèrement à marchant sur la terre solide gouvernée par une loie gravitationnelle très différente de celle de la mer.
La bouche s’ouvre, avale de l’eau salée, la recrache aussitôt, trop salée, trop froide. Trop.
Là haut, dans le ciel azur, le soleil brille et aveugle, témoin silencieux, caméraman sans équipe de plateau.
Là en bas, l’actrice principale se noie, les éléments sont contre elle, les vagues l’avalent tout rond et elle est presque foutue.
« Est-ce que tu es folle ? »
Il avait hurlé ça à qulques reprises avant que je ne l’entende.
Au début, il y avait à peine la voix lointaine, à demi étouffé par le grondement des vagues. Puis la voix devint de plus en plus présente et claire.
Contact visuel : c’était un homme, un jeune homme, blond, avec des soupçons de rouille tons pastel, délavé. Tout devient délavé après un contact aussi passioné avec la mer. Il nageait vers moi, comme s’il fonçait sur moi. Il répétait sa question, mais je ne répondais pas. De toute façon c’était clairement une évidence : oui j’étais folle. Est-ce qu’une personne saine d’esprit irait s’offrir une petite trempette dans les eaux furieuses et glaciales de la mer ?
2 – L’homme
Un bras solide et déterminé, pour ne pas dire socialement archarné, s’enroula autour de ma poitrine et une force tout aussi déterminée m’attira contre son corps. Une main d’homme solide trouva position sur ma gorge, sous mon menton et comme d’instinc ou d’expérience, poussa mon visage pour le haut – pour m’empêcher d’avaler trop d’eau salée, ce qui par le fait même me força a recracher la dernière gorgée.
Une jolie quinte de toux digne d’une bonne pneumonie me prit et sur le coup je pensais que mon bon Sammaritain avait fait sa part, féliciations, mais que peut-être il était trop tard de toute façon.
« Respire, gamine! Respire ! »
Gamine ? C’était moi qu’il appelait gamine ? Et de quel droit, Monsieur ? Je n’ai eue qu’une dizaine de seconde pour le regarder mais il n’était pas si vieux, pas plus de quelques années de plus que moi … ou plus jeune avec une maturité et une force tranquille ancienne ancrée dans son être, comme un héritage très ancien et très solide.
Son autre bras, celui qui ne s’archarnait pas à me maintenir à la surface de l’eau, faisait des mouvements rotatifs pour aider le reste de son corps à nager vers la plage. Je pouvais sentir la puissance de ses jambes qui poussaient son corps et un poids presque mort à contre courant, contre les vagues déchaînées, furieuses, froides, pour nous ramener à la terre ferme. Je me sentais totalement idiote.
Le grondement des vagues devint de plus en plus lointain, distant, presque comme un souvenir qu’on perd, qu’importent les efforts pour le garder vif. Et mon corps redevint d’une lourdeur insuportable quand mon sauveur me déposa sur le sable humide et frais, mais bien moins froid quel’eau.
Il s’était penché sur moi, son ombre me protégeait du soleil et sans le dire, j’en étais reconnaissante.
Une main derrière ma nuque me fit lever le menton, et pendant que deux doigts me pinçaient sans ménagement le nez, deux autres doigts tout aussi forts me pinceaient la bouche pour forcer mes lèvres à s’ouvrir.
Mes yeux s’ouvrirent d’un coup, comme sous une impulse électrique.
« Je vais bien. J’en ai pas besoin. »
Une quinte de toux me vint encore et il m’aida à me tourner sur le côté pour recracher le restant d’eau salée que j’avais au fond de la gorge.
« Tu n’en as pas besoin, mais tu ne vas pas bien non plus ! »
Il avait ce genre de voix mi profonde, mi tendre, très rassurant pour un homme, dont les subtilités de la variation dépendaient uniquement du ton et du contenu. Et à ce moment là, je n’étais pas en position de marchander ou de remettre son autorité en question.
Et quand on ne peut remettre en question les paroles d’un homme, on peut encore moins remettre en question ses actions.
Il se releva comme si de rien n’était et me prit avec la même souplesse et force que si je n’étais qu’une enfant en bas age et commença à marcher.
3 – L’eau brûlante
Après les aux froides de la mer, la tropicalité quasi brûlante de sa douche coulait sur ma peau comme une onction bénite. Sa voix résonnait agréablement dans ma tête; « Ne me force à venir te rejoindre. » Sur le coup j’en souris comme une adolescente qui se serait fait draguer par un garçon plus âgé, mais je savais que c’était une menace plaisantine sans fondement, ce n’était pas le genre d’homme à abuser de son statut, de l’autorité et des points d’avance juste parceque l’occasion était lui était donné sur un plateau d’argent.
Le fait qu’il cogna pour s’enquérir de l’eau, de mon état moral et physique ne me surprit donc pas.
« Je t’ai apportée des serviettes et des fringues. Je n’ai que des chemises et des pantalons d’homme … »
Je glissai la porte de verre pour le regarder, mais il me tournait le dos, regardant la porte avec une dévotion digne d’une apparition de la Sainte Vierge. Les vêtements en question étaient posés sur le couvercle descendu de la cuvette de toilette : une chemise à carraux bleu, un pantalon bleu marine sombre, des chaussettes. Pas de sous vêtements.
« Je peux te prêter un de mes caleçons si tu y tiens. »
« J’apprécirais … beaucoup. »
Petit bruit discret de la porte qui s’ouvre et se referme.
L’eau qui coulait sur ma nuque et mon dos, glissait sur les courbes de ma féminité et me fit soudain réaliser, comme une épiphanie : c’était un homme et il était beau.
Je le revoyais dans la mer, sous le soleil, les cheveux qui brillaient, même s’ils étaient mouillés, sa barbe de deux semaines … je me demandais comment ça aurait été de ne pas refuser le bouche à bouche ?
Je me laissai aller contre les tuilles de la douche. Non, c’était idiot tout ça. De toute façon, folie passagère passée, l’embassade me trouvera un hôtel confortable, mes problèmes seront vite reglés et je partirai et je l’oublierai.
C’est fou comme la vie peut vous donner des claques sur la gueule quand on se laisse aller.
4 – L’eau réconfortante
« Je me suis presque suicidée et tu me donnes du sirop contre la toux ? »
« Avec la quantité d’eau froide que tu as avalée, ca ne peut pas te faire de tort. »
Une voix posée, calme, mais autoritaire et bienveillante.
J’ouvrai la bouche, pris le contenu de la cuillière et sitôt la bouche refermée, je sentais la force de sa main contre ma bouche. Le goût était fort, atroce, dégoûtant, piquant, mais avec cette main qui pressait avec une telle fermeté, impossible de recracher. Et ses yeux me regardaient si tendrement … pourquoi ? Pourquoi ses yeux m’encourageaient-ils à aller de l’avant, même si dans le présent très concret c’était vraiment difficile pour ne pas dire épouvantable.
J’avalai finalement, pris une grande respiration par le nez et serrai l’édredon du lit comme si forcer les muscles de mes mains allaient me faire oublier ce goût de rat alcolisé dans ma bouche.
Une autre respiration. Les yeux me piquaient et j’avais envie de pleurer. Il retira doucement sa main mais ne me quitta pas des yeux quand j’eus la grande idée de prendre une goulée d’air frais qui me fait tousser d’avantage. J’avalais encore, ma salive était pourtant plus que teintée de ce goût huileux et pestinentiel.
« C’est quoi cette vacherie que tu m’as donné ? »
« Syrop contre la toux de marin. Tu auras envie de courir un marathon demain. »
Je me laissais aller contre l’oreiller. Demain, c’est demain.
Aujourd’hui j’ai envie de mourir.
« Je vais aller te faire du café ou du thé, ça va alléger le goût. »
Mais il ne bougea pas d’un pouce.
« Thé, s’il te plaît. »
Il sourit et se leva.
La chambre était typiquement cette chambre qui hantait ma mémoire et mon imaginaire depuis toujours : la fenêtre à ma gauche, la porte à quelques pas au bout du pied du lit, le mur de droite couvert comme une mosaique tout en relief de textures et de matériaux différents.
La fenêtre en bois, style ancien, avec des rideaux sombres et lourds en velours bleu fond de mer, presque noir, et les rideaux blancs légers, en dentelle travaillée – sûrement faite par des mains patientes et entrainées. J’aurais voulue savoir comment c’était de se réveiller dans ce lit, et regarder vers la fenêtre, comment ce serait d’entendre l’orage au travers de cette fenêtre, comment ce serait d’ouvrir la fenêtre en été pour laisser l’air marin rentrer dans la pièce ?
Une petite porte discrète, presque cachée par le peignoire accroché en soin coin, et que l’œil ne repérait qu’après s’être longuement perdue à regarder par la fenêtre, donnait sur une petite salle de bains privée mais pratique. Presque collé à la porte de cette fameuse salle de bains, la commode, en bois sombre et verni, d’allure officiellement européenne et ancienne, peut-être même un rescapé du siècle dernier, se tenait devant moi, l’allure fière et austère. Sur le sommet de sa tête, une petite télé moderne, à écran plat, lecteur DVD et une chaîne stéréo, les hauts parleurs se dressaient fièrement sur le sol, de chaque côté de la commode, comme des guardes encores plus fiers. Je souris à la vue d’une cravate cloué aux deux extremités du second tiroir et qui servait de corde à linge pour hameçons de différentes tailles et couleurs.
Le mur, de l’autre coté de la porte qui donnait sur le corridor, qui ensuite donnait sur le salon ou la cuisine, était le plus chargé, pour ne pas dire surchargé de décorations. Un énorme poisson verni et empaillé tenait dans sa gueule une chainette en avec un pendentif de croix en fleur de lys, tandis qu’à son aileron dorsale était accrochée une autre chaîne dont le pendentif représentait un petit petit bateau de pêcheur.
« Moi je suis pêcheur d’hommes »
L’homme qui m’avait sauvé de moi même l’était aussi.
Il revenait avec un plateau sur lequel deux tasses à thé et un pot formaient comme la petite communauté du social.
Il s’installa en face de moi, comme pour mieux me garder à l’oeil d’une nouvelle éventuelle bêtise et me tendit l’une des tasses.
5 – Mon Histoire
Il prit une grande cuillière du contenu du pot et la glissa dans ma tasse – du miel. Ohhh, comme la douceur de cet onctueux délice me donnait envie !
Il s’adossa contre la pièce de bois qui formait la tête du lit, se croisa les jambes et demande, de la même manière qu’un HR vous demanderait de lui résumer les points forts de votre carrière, il me demanda les circonstances qui m’ont pour ainsi dire, jetté dans les filets de ses bras.
« Ça va être long. Et ennuyant et très touristique.»
« J’ai pas entendue une bonne histoire depuis la mort de mon père. Éblouis-moi. »
Une première gorgée de thé, comme tout bon conteur se le doit de faire, et j’essayai de trouver le bon moment où commencer mes mésaventures.
Soupir.
« Eh bien, ça a commencé par un voyage de groupe. Nous partageons la photographie comme point commun, et sur un des nombreux forums sur lequel je m’étais éparpillée, un des membres a proposé de faire un voyage en Europe.
L’Europe en tant que tel … est bien merveilleux mais immense et ca m’a pas follement tentée. Et puis une autre femme a proposée de faire plusieurs voyages, par pays. Le processus a commencé par un vote : quelle région de l’Europe, puis quel pays. Le premier voyage était évidement en Italie. Vingt personnes ont formé le premier groupe. Succès total et incontestable. Trois mois plus tard, la Pologne a conquis un second groupe.
Et finalement, au septième tour, la Bretagne. »
« Old Lucky Seven. Et tu crois que ça t’a portée chance ? »
Un professeur d’université n’aurait pas mieux formulé la phrase, mieux modulé sa voix que lui, entre deux gorgées silencieuses.
Je souris avant de reprendre.
« J’ai assistée à un concert d’un groupe local dans un pub, j’ai mangée plus de poisson en une semaine que durant la totalité de ma vie – et ça c’est un miracle en soi – j’ai vue la mer ! »
Ton extatique malgré moi, les vagues, le bruit, la force de l’eau en mouvement, le ciel, les oiseaux. Je fermai les yeux pour mieux savourer le souvenir de cette première rencontre. C’est comme rencontrer une idole, on se sent en pamoîson, prêt à déclarer n’importe quelle imbécibilité romantique mais soudain, là, devant l’idole, on est à bout de mots. Rien ne sort. Que l’air salin qui rentre à plein régime par les narines, la bouche, par tous les pores de la peau.
Il but plus de thé. Je me demandai s’il avait envie de rajouter un commentaire, mais il ne dit rien. Pas la peine de tourner le couteau dans la plaie.
« Et puis vendredi après-midi est venu, comme un traître. La fin du rêve. Le voyage du retour. L’adieu. L’avion partait … il est parti ce matin, vers les 6 heures. Et je n’y étais pas.
« Et ton groupe ? »
« La majorité, si. Il y avait un groupuscule de moutons noirs dans le groupe. Deux autres Québecois, un Berbère, et moi. »
Commentaire tue, j’en étais certaine. Il but trois longues gorgées de thé.
« Nous avons décidé de passer la soirée dans un pub du coin, pour ne pas gâcher ces quelques heures dans notre hôtel. Nous voulions profiter au maximum de cette opportunité. »
À mon tour de prendre une longue gorgée de thé, pour mieux revivre les évenements
à suivre ;)
Dim 31 Jan 2010, 00:32 par
Ailime sur La vie à deux
Une espèce de vent idiot...
Cette lettre est un pur produit de mon imaginaire, toute ressemblance avec des personnages vivant ou ayant existés, serait pure coïncidence...
Voilà, c’est l’un des derniers jours de janvier et j’attendais les voeux d’un pilote de ligne. Ben, oui, voyez-vous, on ne choisit pas de tomber amoureuse et l’homme qui a fait battre mon coeur sans aucune raison est un courant d’air et comme tous les courants d’air, il n’a pas de place dans son coeur et dans sa vie pour une femme : normal un courant d’air ça n’a pas de coeur (enfin c’est à peu près ce qu’il a voulu que je comprenne, comme je suis sage et que je tiens à la joie de vivre, je m’applique à le croire ! ). Le plus chiant c’est qu’à priori il n’avait pas de bras à offrir non plus que des regards d’un bleu intense dans lesquels j’ai plongé sans retenue et je me suis perdue (je cherche encore la sortie).
Adieu mon cher courant d’air que je ne reverrai sans doute plus jamais et c’est tant mieux : tout ce que cela sait donner, un courant d’air, c’est du vent ! A moins qu’il ne réaparaisse au détour d’un chemin au moment où je m’y attendrai le moins (j’ai intérêt de me couvrir, les courants d’air cela glace le coeur). Les champignons aussi : ils sont tout enflés de leur amour propre au point de ne plus avoir de place pour autre chose dans leur coeur que pour eux-même... C’est triste.
C’était une espèce de Saint qui n’en était pas un. C’est encore un truc de St Ex, cette lecture m’a marquée ou c’est un signe de naissance. Quoiqu’il en soit, un conseil. Si vous voyez un pilote de ligne perdu en plein désert de glace et de neige et que vous êtes une petite princesse paumée sur la terre, venue d’une autre planête, si vous cherchez des amis, surtout ne vous approchez pas vous risqueriez de vous laisser apprivoiser...
La terre ensuite sans lui serait le plus beau et le plus triste paysage au monde... pour le coeur. Mais si vous le voyez, s’il vous semble que son coeur bat pour une drôle de petite princesse venue d’ailleurs, s’il pense à elle, dites-lui de revenir sur ma terre de glace et de neige pour faire refleurir la vie de son souffle chaud (oui, il y a certains vents coulis qui deviennent chauds aux abords du printemps voire brûlants en été, mais faut pas trop y songer, c’est plutôt rare).
Dolce
Voilà, c’est l’un des derniers jours de janvier et j’attendais les voeux d’un pilote de ligne. Ben, oui, voyez-vous, on ne choisit pas de tomber amoureuse et l’homme qui a fait battre mon coeur sans aucune raison est un courant d’air et comme tous les courants d’air, il n’a pas de place dans son coeur et dans sa vie pour une femme : normal un courant d’air ça n’a pas de coeur (enfin c’est à peu près ce qu’il a voulu que je comprenne, comme je suis sage et que je tiens à la joie de vivre, je m’applique à le croire ! ). Le plus chiant c’est qu’à priori il n’avait pas de bras à offrir non plus que des regards d’un bleu intense dans lesquels j’ai plongé sans retenue et je me suis perdue (je cherche encore la sortie).
Adieu mon cher courant d’air que je ne reverrai sans doute plus jamais et c’est tant mieux : tout ce que cela sait donner, un courant d’air, c’est du vent ! A moins qu’il ne réaparaisse au détour d’un chemin au moment où je m’y attendrai le moins (j’ai intérêt de me couvrir, les courants d’air cela glace le coeur). Les champignons aussi : ils sont tout enflés de leur amour propre au point de ne plus avoir de place pour autre chose dans leur coeur que pour eux-même... C’est triste.
C’était une espèce de Saint qui n’en était pas un. C’est encore un truc de St Ex, cette lecture m’a marquée ou c’est un signe de naissance. Quoiqu’il en soit, un conseil. Si vous voyez un pilote de ligne perdu en plein désert de glace et de neige et que vous êtes une petite princesse paumée sur la terre, venue d’une autre planête, si vous cherchez des amis, surtout ne vous approchez pas vous risqueriez de vous laisser apprivoiser...
La terre ensuite sans lui serait le plus beau et le plus triste paysage au monde... pour le coeur. Mais si vous le voyez, s’il vous semble que son coeur bat pour une drôle de petite princesse venue d’ailleurs, s’il pense à elle, dites-lui de revenir sur ma terre de glace et de neige pour faire refleurir la vie de son souffle chaud (oui, il y a certains vents coulis qui deviennent chauds aux abords du printemps voire brûlants en été, mais faut pas trop y songer, c’est plutôt rare).
Dolce
Jeu 28 Jan 2010, 20:46 par
dolce vita sur La déclaration d'amour
Sourire
Le rire n’est pas le propre de l’Homme. Dis-moi pourquoi tu tiens tellement à ce que l’homme soit supérieur aux autres espèces animales ? Nos moyens ne nous permettent pas encore de savoir comment fonctionne le cerveau des autres animaux, j’entends au niveau du subconscient, a priori, pour autant que je sache mais je ne suis cependant pas spécialiste du domaine : il faudrait poser la question à un cognitiviste. Quoiqu’il en soit, est-ce si important ? Les théories évolutionnistes et une étude diachronique de l’Homme permettent de voir qu’il fait partie d’un même tout y compris la fameuse molécule de Dieu (comme l’appellent certains scientifiques), l’ADN est là pour nous le rappeler, nous ne sommes pas différents du reste de l’univers, un être vivant parmi d’autres et qui a trop souvent tendance à voir ses droits et moins ses devoirs... Pourquoi vouloir se distinguer et refuser d’être ce que l’on est un animal pensant, un animal conscient, spirituel aussi parfois, mais un animal tout de même.
Jeu 28 Jan 2010, 18:08 par
dolce vita sur Un monde parfait
Sourire
Au fait, Evènement, le dauphin ayant lui aussi développé un code langagier qui lui est propre et possédant un cerveau bien développé à l’instar de l’Homme, se distingue-t-il donc de fait des animaux ? ! La réponse est "oui" si j’en suis ton assertion. Un peu d’humilité chez l’Homme ne nuit pas... Essayons d’avoir une vision un peu moins autocentrée et hyperbolique de notre espèce. Parce que parfois, quand on regarde ce que les animaux humains font à des tas de niveaux, ils devraient, nous devrions, adopter le profil bas... Pauvres animaux que nous sommes et qui n’avons pas fini d’apprendre des autres pour peu que nous nous en donnions les moyens : "ouvrez les yeux les loups".
Bien cordialement.
Dolce
ps : c’est un plaisir que de te répondre !!!
Bien cordialement.
Dolce
ps : c’est un plaisir que de te répondre !!!
Mer 27 Jan 2010, 16:37 par
dolce vita sur Un monde parfait
Sourire
L’Homme est un animal de l’espèce homo sapiens sapiens. Il n’est pas soumis à la parole il possède la faculté de parole ; c’est-à-dire, qu’il a la possibilité de mettre en code vocal et par suite écrit des éléments conceptuels de pensée plus ou moins abstraite : quel luxe ! La parole lui est soumise et non l’inverse sauf cas pathologiques, après ça allez vous plaindre ! Que serait la communication sans parole ? Il existe bien entendu un langage par geste pour les personnes souffrant de déficience auditive plus ou moins marquée mais ce langage (puisque langage il y a ) procède d’un code et dérive du langage humain même si la composante orale en est en général exclue... As-tu entendu parlé de Victor de l’Aveyron ? Cet enfant abandonné et qui a survécu à la forêt et ses rigueurs, il était privé de parole étant recueilli trop tard, ses effecteurs périphériques de même que les connections cérébrales vers le centre du langage n’ont pas pu être activées suffisamment tôt pour lui permettre de produire des sons articulés, même s’il avait acquis un rudiment de reconnaissance du langage écrit... Etait-il plus libre pour autant ?
Je ne partage pas ton point de vue sur l’incapacité de l’homme masculin à être tendre et éprouver du désir envers une seule et même personne... Ou alors, cela est aussi vrai des femmes. Tu ne trouves pas ton argument un peu surfait, Evènement ? C’est dommage d’obscurcir ainsi ton opinion de l’Autre.
Dolce
Je ne partage pas ton point de vue sur l’incapacité de l’homme masculin à être tendre et éprouver du désir envers une seule et même personne... Ou alors, cela est aussi vrai des femmes. Tu ne trouves pas ton argument un peu surfait, Evènement ? C’est dommage d’obscurcir ainsi ton opinion de l’Autre.
Dolce
Mer 27 Jan 2010, 16:24 par
dolce vita sur Un monde parfait
Sourire!
Il me semble que ce qui différencie l’Homme de l’animal, c’est bien que le premier soit un sujet parlant. En effet, selon cette acception, hommes et femmes sont soumis au langage. Bien entendu, ces deux êtres peuvent allier tendresse et sensualité, c’est pourquoi la question reste posée à celui qui les exclue. Cependant, du côté masculin, l’amour et le désir paraissent difficilement conciliables envers une seule et même personne. Peut-être est-ce pour cela que l’homme est un chasseur...
Mer 27 Jan 2010, 15:14 par
évènement sur Un monde parfait
Sourire
Je ne savais pas que tendresse et sensualité étaient antinomiques. L’Homme adulte ne peut-il être tendre et sensuel à la fois ? C’est bien étrange De plus, je vois qu’on a glissé d’un terme générique qui distingue notre espèce à un terme plus réducteur référant à nos congénères sexués mâles. Bon. La question ne se pose par pour les femmes ? C’est vrai que nous sommes parfaites (mouais)... Et autre chose que je découvre et qui me chagrine, l’être humain ne sait pas ce qu’il veut dire ? C’est bien triste si seul le langage non verbal, la kinesthésique, est à même de dire... et de dire bien. D’autant que vous semblez fachée(s) avec ce qu’ils ont à exprimer vos corps ! C’est pourtant cool d’aimer aussi avec sa peau, ses mains, etc ! N’est-ce pas un formidable prolongement du coeur ? Ah, mais, j’insiste, ne peut-on aimer et désirer tout autant ?! Là encore faut-il être sectaire et privilégier l’un au détriment de l’autre ? Aimer sans désirer l’autre ou désirer sans aimer me semble, pour ma part, bien fade... Je ne parle bien entendu que de la relation amoureuse à proprement parlé puisque c’est sur ce type de sentiment que portent vos propos si j’ai bien compris.
Bien cordialement.
Dolce
Bien cordialement.
Dolce
Mer 27 Jan 2010, 08:19 par
dolce vita sur Un monde parfait
Sourire...
C’est bien parce que l’Homme est un être social qu’il est soumis au langage, alors il ne sait pas ce qu’il dit. Mais, l’homme sait bien qu’aimer n’est pas désirer. Le rapport sexuel? Il a surtout rapport avec le langage... La différence entre tendre et sensuel, n’est-elle pas ce qui distingue la position du garçon de celle de l’homme?
Mer 27 Jan 2010, 06:53 par
évènement sur Un monde parfait
Sourire
Parce que l’Homme est un être social. Il a besoin d’amour, de tendresse.
Pourquoi tout cela est perverti par le sexe et la possession d’un corps à un sexe ? Ne peut-on pas aimer un sourire ou un regard sincère, pleins de compassion ?
Pourquoi tout cela est perverti par le sexe et la possession d’un corps à un sexe ? Ne peut-on pas aimer un sourire ou un regard sincère, pleins de compassion ?
Mer 27 Jan 2010, 02:40 par
Solina sur Un monde parfait
Envie d'écrire, envie de sourire
Il écrit pour se souvenir d’un sourire, synonyme de tendresse. Comment était ce sourire ? Comment sentait-il autant de tendresse dans ce sourire ? Pourquoi un simple sourire signifie beaucoup ?
Parce que l’Homme ne peut grandir sans amour, sans regard, sans l’Autre.
Mais pourquoi ? Mais pourquoi ?
Parce que l’Homme ne peut grandir sans amour, sans regard, sans l’Autre.
Mais pourquoi ? Mais pourquoi ?
Sam 02 Jan 2010, 23:10 par
Solina sur Un monde parfait
Toute puissance...
Qu’est-ce que j’apprends là, Solina ? L’homme a créé la vie et par là même la mort et le tout pour enchaîner sa liberté ?! Et si je te suis bien l’amour, le sexe aussi !! Voyez-vous ça !!! Il était quand même super imaginatif l’ancêtre de l’Homo Sapiens Sapiens, si on n’y pense bien, parce que cela fait un bout de temps que l’homme joue avec sa sexualité avec ou sans reproduction à la clef, bien avant Internet !!
Ouah, quelle toute puissance !! Et moi qui croyais aux théories évolutionnistes, tu m’épates...
Finallement, on se demande pourquoi la nature existe mais peut-être que c’est l’homme qui l’a créée aussi pour mieux se divertir dans son enfer... de la grosse tête.
Ouah, quelle toute puissance !! Et moi qui croyais aux théories évolutionnistes, tu m’épates...
Finallement, on se demande pourquoi la nature existe mais peut-être que c’est l’homme qui l’a créée aussi pour mieux se divertir dans son enfer... de la grosse tête.
Jeu 03 Déc 2009, 08:41 par
dolce vita sur Mille choses
Un mot de coeur, des maux de pleurs
’Je serai toujours à tes côtés’ lui disait-elle. Elle avait gravé ces paroles dans son coeur. Elle croyait qu’elles avaient un sens. Elle s’y raccrochait comme une naufragée à une pauvre planche. Dans l’océan de la confusion sentimentale, ces mots la maintenaient en vie.
’Vous êtes toutes pareilles. Vous êtes des pleureuses. Vous êtes sans intérêt. Pleurer, de temps à autre, cela peut passer pour un moment de faiblesse. Les autres et toi avaient choisi votre malheur. Je ne peux pas vous aider. Restez dans vos couples maudits et vivez votre malheur’, lui dit-elle. Etait-elle en train de s’entretenir avec la même personne qu’elle avait connue quelques mois auparavant ? Ces mots la blessèrent. Elle connaissait sa situation. Elle souhaitait une pause dans sa relation mais n’avait pas les ressources financières pour réaliser son départ. Il la poussait à vivre sa liberté. Elle aimait cela. Pourquoi ces paroles firent naître ses larmes ? Elle a eu l’impression qu’il ne comprenait pas sa situation. Contrairement à lui, ses parents ne pouvaient subvenir à ses besoins. Elle voulait vivre ses rêves sans dépendre de ses parents. Quelle dure réalité ! Elle avait trouvé ces paroles d’une froideur si glaciale qu’elles lui brûlaient la tête. Comment un simple mot d’amour s’est-il mué en maux ?
Pourquoi l’homme a-t-il donné tant d’affect dans des mots ? Pour lui apprendre à vivre ou à mourir ?
Que pensez-vous qu’a-t-elle fait ? Vivre ou mourir. Moi, je pense qu’elle a choisi de vivre pour mourir un peu tous les jours.
’Vous êtes toutes pareilles. Vous êtes des pleureuses. Vous êtes sans intérêt. Pleurer, de temps à autre, cela peut passer pour un moment de faiblesse. Les autres et toi avaient choisi votre malheur. Je ne peux pas vous aider. Restez dans vos couples maudits et vivez votre malheur’, lui dit-elle. Etait-elle en train de s’entretenir avec la même personne qu’elle avait connue quelques mois auparavant ? Ces mots la blessèrent. Elle connaissait sa situation. Elle souhaitait une pause dans sa relation mais n’avait pas les ressources financières pour réaliser son départ. Il la poussait à vivre sa liberté. Elle aimait cela. Pourquoi ces paroles firent naître ses larmes ? Elle a eu l’impression qu’il ne comprenait pas sa situation. Contrairement à lui, ses parents ne pouvaient subvenir à ses besoins. Elle voulait vivre ses rêves sans dépendre de ses parents. Quelle dure réalité ! Elle avait trouvé ces paroles d’une froideur si glaciale qu’elles lui brûlaient la tête. Comment un simple mot d’amour s’est-il mué en maux ?
Pourquoi l’homme a-t-il donné tant d’affect dans des mots ? Pour lui apprendre à vivre ou à mourir ?
Que pensez-vous qu’a-t-elle fait ? Vivre ou mourir. Moi, je pense qu’elle a choisi de vivre pour mourir un peu tous les jours.
Jeu 03 Déc 2009, 01:55 par
Solina sur Mille choses
Ecrire sur l’homme
"il n'est pas là", Un sourire ..., Sourire, Pas de calais - fiction amoureuse 1 à 5, Une espèce de vent idiot..., Sourire, Sourire, Sourire, Sourire!, Sourire, Sourire..., Sourire, Envie d'écrire, envie de sourire, Toute puissance..., Un mot de coeur, des maux de pleurs,Il y a 161 textes utilisant le mot l’homme. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
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Tes désirs sont des ordres J'ai lu | |
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Libérer son écriture et enrichir son style Editions Victoires | |
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Dictionnaire des idées suggérées par les mots : trouver le mot juste Le Livre de Poche | |
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La citation d'amour
Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
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