Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur l’esprit - Page 7 sur 8
Chronique d'un Sinagot annoncé...
A ma grande soeur d’écriture....
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Et comme tous les matins ensoleillés , à une nuance près : la nuance des saisons, la belle de blanc vêtue, couvrait son cou du petit tissu rouge qu’il avait déposé sur la branche d’un olivier égaré à l’entrée de la maison.
La jolie partait dans les terres de Gioia Del Col s’occuper des vignes….Elle aussi avait quelque chose de tanné, les pieds car les chaussures étaient forgées non pas dans un métal brut mais dans un bois dont le mérite était sa résistance aux sols asséchés du Gioia.
Elle devait donc remonter un naïf petit chantier qui la menait sur les hauteurs d’une colline.
Arrivée au lieu du labeur, la jeune italienne n’était plus que sirène dans l’âme amoureuse du marin.
Régulièrement, elle déposait son regard sur le reflet bleuté d’une Adriatique si calme. Un calme apparent car les marins la connaissent cette Adriatique, plus femme qu’une femme, on ne lui compte plus ses caprices et ses colères.
Le soir venu, la jolie chantante devait redescendre pour regagner l’ancestrale demeure. Les vents devaient l’accompagner sur le sentier et la vision d’horreur d’une tempête arrivante. Le ciel devait se maquiller d’étranges couleurs, des nuances de pourpre, de crème, de noir et de moins noir. Le son d’un grondement faisait écho au village. Les eaux s’agitaient dans tous les sens guidées par le vent, et affirmées par les tourbillons de la mer.
La belle était comme toutes les femmes du village, jeunes ou vielles, toutes cachées par les murs de leur maison, observaient l’horizon. Elles étaient dans l’espoir de voir un bateau regagner dans l’urgence et la prudence, le petit port de Gioia Del Col. Mais en vain. Et la douce paysanne, fille de pécheur meurtri, se rendait sur la plage pour une prière.
Avait-il entendu ces mots ? Avait-il senti l’espoir de la belle ? Il était fort et rusé; et savait conduire le Sinagot. Mais le petit navire de pêche n’était pas un bateau du Nord, il ne savait défier les glaciers, savait-il contourner les vents et les tumultes de la Mer ?
Les jours passèrent et certains bateaux rentrèrent à bon port,. Certains bateaux mais, ce jour là, pas le Sinagot….
La belle italienne allait dans sa vigne accomplir la tache quotidienne quand elle entendait sonner les cloches de l’Eglise.
Elle était prise d’un sentiment : c’était l’inquiétude des dernier temps multipliée par une dizaines d’idées tantôt sombres et aux couleurs de la tempête, tantôt rayonnantes comme le soleil qui transperce un ciel accablé de nuages épais. Elle regardait du haut de sa colline au vingt milles arbustes de vin, l’étendue d’un calme apparent de l’Adriatique. Aucune tache noire, aucun point blanc, elle était d’un bleu azur de part et d’autre et à n’en plus finir.
D’une foulée athlétique, la belle se rendait au village qui devait se dissimuler sous de étoffes noires. D’étranges murmures raisonnaient aux oreilles de la belle, autant de chuchotement que les vielles du village offraient comme les pleureuses du Portugal et d’Espagne. Leurs têtes étaient couvertes de longs et épais foulards noirs, seuls quelques cheveux échappaient à la coiffe des vielles femmes. Leurs corps étaient tout autant cacher des tissus endeuillés, car tous les jours elles étaient en deuil depuis qu’elles avaient perdu leur jeunesse. Le murmure des vielles devaient envahir l’esprit de la jolie italienne amoureuse d’un marin volé par la plus mortelle des voleuses; C’en était devenue une certitude dans la bouche des vielles qui, dans un patois du sud de l’Italie, tentaient de convaincre celui qui s’appelait Dieu, afin qu’il accueille les marins disparus. Quant au Sinagot, il devait être perdu dans les abysses de l’Adriatique.
Au désespoir de son amour, la belle n’écoutait plus que les sordides présages des Mamas, et quand fatiguée et trop lasse, elle se rendit dans sa maison, laissant la porte ouverte au Diable pour qu’il l’emporta. Elle s’allongeait sur son matelas de paille serrant du plus fort qu’elle pu ses mains . Des mains qui n’avaient jamais été baguées par le petit marin du Sinagot.
Portée par le chagrin, elle pleurait jusqu’à ne plus avoir suffisamment d’eau pour verser encore une dernière larmes. Elle voulait mourir de tristesse, c’était sa décision, sa résignation à la disparition du marin auquel elle s’était promise.
Elle ne pensait pas qu’il pu défier vent et marée pour ramener le Sinagot, elle n’imaginait pas qu’il aurait nagé à travers toutes les mers et les océans pour la retrouver….Car aux yeux du matelot, la belle était sa promise d’amour….
Plongée dans un profond sommeil, la belle n’entendait pas le pas lourd de la vielle boiteuse. La vielle boiteuse était la sorcière du village mi songe mi inconscience de tout à chacun, elle avait révélé plus d’une vérité. En fait, la vielle boiteuse était une prémonition.
Elle s’installait au chevet de l’endormie et devait d’une voix pénétrante introduire dans son esprit un écho d’espoir, une lumière au pays des ténèbres.
Mais sans effet car la jeune italienne se sentait veuve avant même d’être mariée au petit marin qui était son " petit prince".
Les jours passaient, les nuits aussi et la porte grande ouverte de la demeure devenait deuil, petit cimetière d’un amour envolé.
Quand, on ne sait ni d’où, ni comment; le marin de Gioia arriva , fièrement tenu par ses deux jambes, le pantalon à la mode des robinsons. D’un regard fatigué, il observait l’olivier de la demeure sans paix. La maison répercutait les fracas des volets ouverts sous le jeu du vent de saison. Pas d’autre bruit, aucune vie dans le village. Il était là comme dans une songe, comme dans un rêve. D’instinct, il entrait dans la maison sans feu de cheminé, pour découvrir sa paysanne de blanc vêtue. Il s’avançait timidement mais certainement et s’assit au coin du lit. des heures, il resta là à l’observer ne sachant si elle respirait ou non. Tant de jours, de semaines s’étaient écoulées qu’il n’étais plus sur de rien, si ce n’est qu’elle étais là morte ou vive.
Le Beau marin d’un matin se reprit, et déposa d’un geste léger, sa main sur le front dégagé de l’amoureuse meurtrie....Il voulait expirer son souffle en elle comme on peut expier une faute d’absence. Il n’y a avait qu’un souffle tel un vent, tel l’espoir de donner vie dans le désespoir des retrouvailles…
Deux âmes se sont croisées, deux âmes se sont trouvées, deux âmes se sont aimées…
Ven 11 Juin 2004, 13:14 par
Imaginative sur Le grimoire d'amour
tic tac
Tic tac, tic tac, le manège incessant des aiguilles du réveil, ne fait que me rappeler qu’une nuit de plus je ne dors encore pas. Que fait-il ?
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :
- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !
Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :
- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !
Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Lun 07 Juin 2004, 13:03 par
alhana sur L'amour en vrac
car rapace (pour Yves)
Carapace de glace
Tu erres tel le rapace
Carapace dans le coeur
A la recherche constante du bonheur
Carapace dans les yeux
Tu quêtes le mieux ?
Carapace invincible
Et tellement invisible.
Tu empiles les boucliers
Toujours ce besoin de te protéger.
Carapace cristalline irisée
Ta coquille est fragilisée
Par cette hésitation :
Briser ce mur du son…,
Exploser au soleil ses rayons
Monter en puissance cette passion
Déchiffrer les étoiles, capter leurs pulsions
Dans le ciel jouer à saute-moutons.
Tu ne dois pas hésiter
Arrête de te tourmenter
Laisse ton esprit reposer
Et ta tête tu vas relever.
Essuie sur ton front
Ce manque, ce doute,
Nettoie leurs gouttes.
Le même point tu dois garder
Cet horizon va changer.
Arrête de te retourner
Tu ne dois pas t’inquiéter.
Tout se met en place autour de toi
Regarde, tu es le Roi.
Que de soleils éclairés font une ronde,
Ils t encerclent en formidable farandole farfelue,
De leur lumière ils t’inondent,
Te souhaitant à l’infini, bienvenue.
Prends cette main tendue
Accepte, fais un pas vers l’inconnu…
Essaie, tu ne seras pas déçu !
Prends dans ta main
Entends ce refrain…
Captivante mélodie
Que celle de la vie.
Amour achevé
Amour enchaîné….
Mais sors de cette geôle,
Avant que la mort ne te frôle.
Mort de l’esprit
Torturé et meurtri…
Délicate et violente mélancolie
Qui cloisonne ton « autre lui » .
Sain de corps te voici
Tu oses relever le défi,
Tu es là, nimbé de lumière
Tu remontes le cours de ta rivière…
Tu erres tel le rapace
Carapace dans le coeur
A la recherche constante du bonheur
Carapace dans les yeux
Tu quêtes le mieux ?
Carapace invincible
Et tellement invisible.
Tu empiles les boucliers
Toujours ce besoin de te protéger.
Carapace cristalline irisée
Ta coquille est fragilisée
Par cette hésitation :
Briser ce mur du son…,
Exploser au soleil ses rayons
Monter en puissance cette passion
Déchiffrer les étoiles, capter leurs pulsions
Dans le ciel jouer à saute-moutons.
Tu ne dois pas hésiter
Arrête de te tourmenter
Laisse ton esprit reposer
Et ta tête tu vas relever.
Essuie sur ton front
Ce manque, ce doute,
Nettoie leurs gouttes.
Le même point tu dois garder
Cet horizon va changer.
Arrête de te retourner
Tu ne dois pas t’inquiéter.
Tout se met en place autour de toi
Regarde, tu es le Roi.
Que de soleils éclairés font une ronde,
Ils t encerclent en formidable farandole farfelue,
De leur lumière ils t’inondent,
Te souhaitant à l’infini, bienvenue.
Prends cette main tendue
Accepte, fais un pas vers l’inconnu…
Essaie, tu ne seras pas déçu !
Prends dans ta main
Entends ce refrain…
Captivante mélodie
Que celle de la vie.
Amour achevé
Amour enchaîné….
Mais sors de cette geôle,
Avant que la mort ne te frôle.
Mort de l’esprit
Torturé et meurtri…
Délicate et violente mélancolie
Qui cloisonne ton « autre lui » .
Sain de corps te voici
Tu oses relever le défi,
Tu es là, nimbé de lumière
Tu remontes le cours de ta rivière…
Ven 14 Mai 2004, 01:35 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Jeu de milles je...
Saviez-vous... Que...
Osons donc... Prendre appui sur la Lumière des philosophes de l’ère de Montesquieu, pour qui... Il n’y a de bonheur durable sans vertu.
Prenons donc les dispositions à faire le bien et à éviter le mal à travers les joutes corporelles...
Emmanuel Boundzéki Dongala a écrit: |
L’érotisme, c’est quand l’imagination fait l’amour avec le corps. |
Osons donc... Prendre appui sur la Lumière des philosophes de l’ère de Montesquieu, pour qui... Il n’y a de bonheur durable sans vertu.
Prenons donc les dispositions à faire le bien et à éviter le mal à travers les joutes corporelles...
Emmanuelle Arsan a écrit: |
L’érotisme, ce triomphe du rêve sur la nature, est le haut refuge de l’esprit de poésie, parce qu’il nie l’impossible. |
Des larmes de bonheur sur vos joues...
Joseph Joubert a écrit: |
Les mouvements de l’esprit, quand ils sont seuls, ne mesurent rien. Les battements du pouls mesurent le temps, les battements du coeur mesurent la vie ; mais la paix seule et les mouvements de notre âme mesurent le bonheur. |
Qu’il est bien désagréable quant on lit Karr... Le malheur veille et cherche ; cachez votre bonheur, soyez heureux tout bas .
Proverbe chinois - Le coeur et la tête
Marquise, ne tinquiete pas d’un tel voyage car :
Un chinois a écrit: |
L’esprit a beau faire plus de chemin que le coeur, il ne va jamais si loin. |
Jeu 04 Mars 2004, 16:01 par
PetitPrince sur Citations
médecin de l'âme
Des mois que nous n’avions plus de contacts. Inattendue mais tant attendue, tu reviens vers moi. Comme si tu avais senti mon malaise et deviné que ton retour me ferait un bien fou.
La consultation a démarré sur un SMS surprise, une piqure de rappel de nos moments partagés. Quelques messages sans ordonnances échangés ainsi et on se dit qu’on est fou, qu’on devrait s’appeller.
La sonnerie du téléphone comme une porte qui s’ouvre sur la salle de mes attentes. Ta voix, un massage cérébral. Tu as l’air plus sereine que jamais, heureuse, épanouie. Cela suffit à me redonner le sourire. Ta tendresse, anti-douleur au compte-gouttes, paracétamol en phrases génériques. Tes paroles en anti-stress, soulagement de l’esprit, Prozac de mes tourments. Tes mots-compresses qui calment les brûlures, ta douceur qui panse les plus profondes blessures.
Médecin de mon âme, médecin malgré elle.
La consultation a démarré sur un SMS surprise, une piqure de rappel de nos moments partagés. Quelques messages sans ordonnances échangés ainsi et on se dit qu’on est fou, qu’on devrait s’appeller.
La sonnerie du téléphone comme une porte qui s’ouvre sur la salle de mes attentes. Ta voix, un massage cérébral. Tu as l’air plus sereine que jamais, heureuse, épanouie. Cela suffit à me redonner le sourire. Ta tendresse, anti-douleur au compte-gouttes, paracétamol en phrases génériques. Tes paroles en anti-stress, soulagement de l’esprit, Prozac de mes tourments. Tes mots-compresses qui calment les brûlures, ta douceur qui panse les plus profondes blessures.
Médecin de mon âme, médecin malgré elle.
Mer 03 Mars 2004, 19:33 par
la_tulipe_noire sur Un monde parfait
le grand cirque
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs
Bienvenue au spectacle dont vous êtes les acteurs !...
Acrobate, passer les obstacles en souplesse
En toute occasion faire preuve d’adresse
En contorsions de l’esprit, dépasser ses faiblesses
Plier ses malheurs en 4, se pencher vers la tendresse
Troubadour, avoir dans son sac suffisamment de tours
Pour se jouer de la vie comme d’un mauvais public
Jongler avec des coeurs épris, aimer sans détours
Sentir dans sa main que viendra bientôt le déclic
Clown , sourire rayonnant sur la piste aux étoiles
Seul dans les coulisses, la souffrance se dévoile
Derrière un nez rouge cacher aux autres son intérieur
Ce monde dont ils ne soupçonnent pas la lourdeur
Dompteur, de pensées agressives, d’envies carnassières
Maîtriser ses passions, résister à la folie meurtrière
Dominer sa peur et cet instinct de tueur
Pour ne voir dans ces yeux qu’une douce lueur
Trapéziste de l’amour, s’envoyer en l’air, s’effleurer
S’envoler, se lacher pour mieux se rattraper
Se faire peur en défiant le vide ...ô misère !
Parfois se rater...s’écraser, chagrin contre terre
Equilibriste des sentiments, jouant sur la corde raide
Maudire son âme, à son coeur demander de l’aide
Aux vertiges des sens, opposer les lois de la gravité
Mais nous finirons plus bas que nous avons commencé...
La tulipe noire ...9 juin 2003
Bienvenue au spectacle dont vous êtes les acteurs !...
Acrobate, passer les obstacles en souplesse
En toute occasion faire preuve d’adresse
En contorsions de l’esprit, dépasser ses faiblesses
Plier ses malheurs en 4, se pencher vers la tendresse
Troubadour, avoir dans son sac suffisamment de tours
Pour se jouer de la vie comme d’un mauvais public
Jongler avec des coeurs épris, aimer sans détours
Sentir dans sa main que viendra bientôt le déclic
Clown , sourire rayonnant sur la piste aux étoiles
Seul dans les coulisses, la souffrance se dévoile
Derrière un nez rouge cacher aux autres son intérieur
Ce monde dont ils ne soupçonnent pas la lourdeur
Dompteur, de pensées agressives, d’envies carnassières
Maîtriser ses passions, résister à la folie meurtrière
Dominer sa peur et cet instinct de tueur
Pour ne voir dans ces yeux qu’une douce lueur
Trapéziste de l’amour, s’envoyer en l’air, s’effleurer
S’envoler, se lacher pour mieux se rattraper
Se faire peur en défiant le vide ...ô misère !
Parfois se rater...s’écraser, chagrin contre terre
Equilibriste des sentiments, jouant sur la corde raide
Maudire son âme, à son coeur demander de l’aide
Aux vertiges des sens, opposer les lois de la gravité
Mais nous finirons plus bas que nous avons commencé...
La tulipe noire ...9 juin 2003
Dim 29 Fév 2004, 14:22 par
la_tulipe_noire sur L'amour en vrac
Du choix de l'un et de la prise de l'autre ...
la marquise de sade a écrit: |
Il ne vous a pas effleuré l’esprit qu’une femme jolie, bonne, intelligente et riche choisirait elle-même son mari?? Et que ce n’est pas vous qui seriez maitre de ce choix là ? |
- Ben en fait
Marcel Prevost a écrit: |
Les femmes préfèrent les hommes qui les prennent sans les comprendre, aux hommes qui les comprennent sans les prendre. |
- et
Sacha Guitry a écrit: |
Il y a deux sortes de femmes : celles qui sont jeunes et jolies, et celles qui me trouvent bien. |
Mer 25 Fév 2004, 13:11 par
PetitPrince sur Citations
la prétention... pas joli ça messieurs...
Que faire??
Il ne vous a pas effleuré l’esprit qu’une femme jolie, bonne, intelligente et riche choisirait elle-même son mari?? Et que ce n’est pas vous qui seriez maitre de ce choix là ?
La marquise... libre de ses choix
Il ne vous a pas effleuré l’esprit qu’une femme jolie, bonne, intelligente et riche choisirait elle-même son mari?? Et que ce n’est pas vous qui seriez maitre de ce choix là ?
Citation: |
M. Achard : Les idiotes ne sont jamais aussi idiotes qu’on le croit; les idiots, si.... |
La marquise... libre de ses choix
Mer 25 Fév 2004, 12:51 par
la marquise de sade sur Citations
En route pour le doute
Samsonite va me faire un procès pour le modèle que j’exhibe sous mes yeux et qu’ils n’ont pas à leur catalogue !
Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.
Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.
J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.
J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.
Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.
Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.
Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.
Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.
Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.
J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.
J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.
Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.
Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.
Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.
Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Mer 04 Fév 2004, 13:02 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
La Folie du Papillon
Ces textes sont tirés d’une histoire vraie, d’une descente aux Enfers de l’amour lorsque celui-ci vous taraude les trippes et vous vrille le cerveau. Torture de l’esprit qui s’interroge, qui tourne en rond et qui finalement s’égare, me laissant ( les yeux hagards), effondré et pantelant (sur le sol du hangar).
Aujourd’hui j’en ris, mais à l’époque, lorsque je commençai à tomber éperdument amoureux d’une femme avec laquelle je travaillais, je n’en menais pas large …
Aujourd’hui j’en ris, mais à l’époque, lorsque je commençai à tomber éperdument amoureux d’une femme avec laquelle je travaillais, je n’en menais pas large …
Mer 04 Fév 2004, 10:54 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Avec les dents...mais si c'est possible !
Devant l’insistance de certains et la promesse faite de donner une leçon de plaisir buccal, je ne les ferai pas plus attendre et enfilerai ( pfffffffffff comment vous avez l’esprit mal tourné ! ) ma tenue de « professeuse » (ou pro fesseuse ) pour une petite leçon de fellation ..mordante …
Je les vois déjà tressaillir à l’idée de pouvoir sentir la morsure douloureuse sur leur phallus, symbole de leur toute puissance… et pourtant, là entre nos lèvres, à notre merci, impatient de sentir la chaleur de notre langue les caresser et de nous contempler les dévorant, un petit coup de dent pourrait très vite réduire la puissance… C’est un jeu à jouer, une tentation à leur faire partager, une sensation à la fois excitante et perverse…
La manœuvre , mesdames, demande beaucoup de douceur, de lenteur et de précision, sous peine de voir l’instrument si beau, si vigoureux, si prometteur, prendre la forme d’une saucisse de francfort tombée en bas d’une assiette de choucroute d’un beauf allemand à 5h du mat et piétinée par la foule en liesse à la fête de la bière de Munich, et de vous prendre le regard furieux de votre partenaire !
L’utilisation des dents doit se faire comme une domination que vous exercez sur l’homme… même si les caresses buccales donnent plutôt l’impression de la soumission de la femme, nous savons toutes qu’aucun du sexe fort ne peut résister à ces douces caresses … La femme agenouillée devant son partenaire, en position inférieure, est pourtant seule maître (et maîtresse) du plaisir de son partenaire… La langue qui frôle, la bouche qui hésite à laisser glisser le sexe contre son palais, et suprême délice, les dents qui menacent… brillantes, aiguisées, dévastatrices… sans oublier le regard… noir, planté dans les yeux de son partenaire attendant le moment délicieux où il sentira cette bouche rosée le parcourir, un regard le défiant, le menaçant, le narguant. Les dents frôlent à leur tour, vous le sentez se dérober, effrayé par la douleur qu’il pourrait ressentir.. vous le retenez de votre main, l’obligez à subir … les dents le mordillent délicatement, suscitant contre toutes attentes quelques soubresauts phalliques, l’excitant beaucoup à sa plus grande surprise, couvrant son corps de frissons… la langue adoucit, les lèvres réchauffent, les dents excitent. Maniés à tour de rôle, délicatement, le plaisir monte petit à petit (ou de plus en plus longuement ), reste à avaler goulûment l’objet au bord de l’explosion, pour le satisfaire pleinement au bout de longues et douces puis de violentes et profondes succions… pour la suite… c’est selon les goûts de chacun… ou devrais-je dire… les goûts de chacune …
La marquise…. Professeur de langue… (véridique )
Je les vois déjà tressaillir à l’idée de pouvoir sentir la morsure douloureuse sur leur phallus, symbole de leur toute puissance… et pourtant, là entre nos lèvres, à notre merci, impatient de sentir la chaleur de notre langue les caresser et de nous contempler les dévorant, un petit coup de dent pourrait très vite réduire la puissance… C’est un jeu à jouer, une tentation à leur faire partager, une sensation à la fois excitante et perverse…
La manœuvre , mesdames, demande beaucoup de douceur, de lenteur et de précision, sous peine de voir l’instrument si beau, si vigoureux, si prometteur, prendre la forme d’une saucisse de francfort tombée en bas d’une assiette de choucroute d’un beauf allemand à 5h du mat et piétinée par la foule en liesse à la fête de la bière de Munich, et de vous prendre le regard furieux de votre partenaire !
L’utilisation des dents doit se faire comme une domination que vous exercez sur l’homme… même si les caresses buccales donnent plutôt l’impression de la soumission de la femme, nous savons toutes qu’aucun du sexe fort ne peut résister à ces douces caresses … La femme agenouillée devant son partenaire, en position inférieure, est pourtant seule maître (et maîtresse) du plaisir de son partenaire… La langue qui frôle, la bouche qui hésite à laisser glisser le sexe contre son palais, et suprême délice, les dents qui menacent… brillantes, aiguisées, dévastatrices… sans oublier le regard… noir, planté dans les yeux de son partenaire attendant le moment délicieux où il sentira cette bouche rosée le parcourir, un regard le défiant, le menaçant, le narguant. Les dents frôlent à leur tour, vous le sentez se dérober, effrayé par la douleur qu’il pourrait ressentir.. vous le retenez de votre main, l’obligez à subir … les dents le mordillent délicatement, suscitant contre toutes attentes quelques soubresauts phalliques, l’excitant beaucoup à sa plus grande surprise, couvrant son corps de frissons… la langue adoucit, les lèvres réchauffent, les dents excitent. Maniés à tour de rôle, délicatement, le plaisir monte petit à petit (ou de plus en plus longuement ), reste à avaler goulûment l’objet au bord de l’explosion, pour le satisfaire pleinement au bout de longues et douces puis de violentes et profondes succions… pour la suite… c’est selon les goûts de chacun… ou devrais-je dire… les goûts de chacune …
La marquise…. Professeur de langue… (véridique )
Mar 13 Jan 2004, 11:37 par
la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
Tiens, un peu de philosophie
soleye a écrit: |
La seduction n’est pas forcement un jeu,je crois que l’on essaye de charmer de facon consciente ou inconsciente son interlocuteur,c’est avoir l’esprit ouvert à mon sens et ca reste naturel,peux t’on forcer son talent à telle ou telle occasion, je n’en suis pas sur car on ne connait pas le ressenti de "l’autre",et etre "sur" de son talent n’est ce pas se considerer et etre un coq .De plus par definition si c’est un jeu,n’est ce pas une forme de mepris envers sa partenaire et chacun sait qu’il n’y a pas que des bons joueurs... |
Ah, c’était inévitable que les questions existentielles à caractère philosophique viennent, portées par le vent du doute dont nos cerveaux avides se repaissent, souffler sur les roses pâturages littéraires de ce site. Dur, dur, de philosopher et à la fois l’écrire en des termes qui plaisent, dont la seule vocation est d’exister pour leur naturelle beauté, leur prédisposition à flatter, inciter nos sentiments des plus tendres aux plus extatiques. Ca tombe bien, c’est la vocation de ce forum: la beauté des mots !
Tel le troubadour, qui plusieurs fois a été accusé de sorcellerie, tant ses mots portaient comme des traits précis dans le coeur des jouvencelles, je séduis par mes mots, ou du moins, soyons plus exact, tente de confectionner des plats de sonorités, dont le rythme quelque fois étudié, quelque fois naïf, vous séduit ... Séduire, nous y revoilà donc.
Séduire, d’après les gens de l’Académie, signifie "attirer", "plaire irrésistiblement", etc. Faire des pieds et des mains pour attirer le regard de la belle, jouer de ruse pour la faire vaciller ... dans mes bras !
Etre emporté par une tourmente sans fin parce qu’elle ne me regarde pas, faire de l’humour au lieu de l’amour, être chaud, être tendre, être froid, nu, bien habillé, ou cool, que d’attitudes, feintes ou non, pour attirer l’être aimé ... dans mes bras.
On y revient toujours, et si cette chasse plait, autant que sa prise, autant que sa proie, alors la pratiquer devient un plaisir, que je qualifie de ludique ... Un jeu, n’ayons pas peur des mots ...
Lun 22 Déc 2003, 17:23 par
PetitPrince sur La séduction
Ecrire sur l’esprit
Chronique d'un Sinagot annoncé..., tic tac, car rapace (pour Yves), Jeu de milles je..., Des larmes de bonheur sur vos joues..., Proverbe chinois - Le coeur et la tête, médecin de l'âme, le grand cirque, Du choix de l'un et de la prise de l'autre ..., la prétention... pas joli ça messieurs..., macho macho, En route pour le doute, La Folie du Papillon, Avec les dents...mais si c'est possible !, Tiens, un peu de philosophie,Il y a 109 textes utilisant le mot l’esprit. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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