Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur l’aube - Page 3 sur 5
Chut !
Chut...Ne dit plus rien
Ecoute moi attentivement...
Les courbes de ton corps developpe en moi.
Le désir incompreansible de m’élancer contre toi.
Tes lèvres si delicate me donne le goût de t’embrasser,
D’une façon si toride jamais ateinte jusqu’a present.
Tes yeux petillant, d’un Air charmeur me fais chaviré de pulsions.
Je ne peu plus les contrôlés...
Ton doux regard me donne des chaleurs et des envies folles.
Si je pourrai arrêté le temps de la vie, je le ferai,
Pour t’admirer et te cherire comme aucune femme ne la jamais fait.
Dans le nuit noir, même si je suis aveugle...je te sens,
Et je ne peu pas m’empêché de chanté ton prenom.
J’ai teriblement envie de me perdre dans les etoiles de tes yeux.
De sentir la chaleur petillante de ton corps m’envahir toridement.
J’ai envie d’entendre tes tendres soupires dans cette vague de silence.
De sentir ta douce main tremblante me caressé le visage aprés l’extase.
Je pourrais faire tout ce que tu désir,
Les yeux fermés dans la nuit jusqu’à ce que l’aube se lève.
J’ai seulement envie de toi....de t’aimé
Ecoute moi attentivement...
Les courbes de ton corps developpe en moi.
Le désir incompreansible de m’élancer contre toi.
Tes lèvres si delicate me donne le goût de t’embrasser,
D’une façon si toride jamais ateinte jusqu’a present.
Tes yeux petillant, d’un Air charmeur me fais chaviré de pulsions.
Je ne peu plus les contrôlés...
Ton doux regard me donne des chaleurs et des envies folles.
Si je pourrai arrêté le temps de la vie, je le ferai,
Pour t’admirer et te cherire comme aucune femme ne la jamais fait.
Dans le nuit noir, même si je suis aveugle...je te sens,
Et je ne peu pas m’empêché de chanté ton prenom.
J’ai teriblement envie de me perdre dans les etoiles de tes yeux.
De sentir la chaleur petillante de ton corps m’envahir toridement.
J’ai envie d’entendre tes tendres soupires dans cette vague de silence.
De sentir ta douce main tremblante me caressé le visage aprés l’extase.
Je pourrais faire tout ce que tu désir,
Les yeux fermés dans la nuit jusqu’à ce que l’aube se lève.
J’ai seulement envie de toi....de t’aimé
Mer 25 Oct 2006, 21:53 par
joullia sur Parler d'amour
Complémentaire ou opposé ... mais pas ennemis
Le Toi du Moi
Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse
Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T’es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l’aorte et moi le coeur
Toi t’es l’instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l’herbe et moi le joint
Tu es le vent j’suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T’es le jouet et moi l’enfant
T’es le vieillard et moi le temps
Je suis l’iris tu es la pupille
Je suis l’épice toi la papille
Toi l’eau qui vient et moi la bouche
Toi l’aube et moi le ciel qui s’couche
T’es le vicaire et moi l’ivresse
T’es le mensonge moi la paresse
T’es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l’enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l’oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T’es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l’allumette
T’es la chaleur j’suis la paresse
T’es la torpeur et moi la sieste
T’es la fraîcheur et moi l’averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j’suis dièse
T’es le Laurel de mon Hardy
T’es le plaisir de mon soupir
T’es la moustache de mon Trotski
T’es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
T’es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l’épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l’élégance et moi la grâce
Tu es l’effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l’épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T’es le sérieux moi l’insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l’ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l’éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C’est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Carla Bruni
Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse
Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T’es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l’aorte et moi le coeur
Toi t’es l’instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l’herbe et moi le joint
Tu es le vent j’suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T’es le jouet et moi l’enfant
T’es le vieillard et moi le temps
Je suis l’iris tu es la pupille
Je suis l’épice toi la papille
Toi l’eau qui vient et moi la bouche
Toi l’aube et moi le ciel qui s’couche
T’es le vicaire et moi l’ivresse
T’es le mensonge moi la paresse
T’es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l’enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l’oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T’es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l’allumette
T’es la chaleur j’suis la paresse
T’es la torpeur et moi la sieste
T’es la fraîcheur et moi l’averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j’suis dièse
T’es le Laurel de mon Hardy
T’es le plaisir de mon soupir
T’es la moustache de mon Trotski
T’es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
T’es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l’épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l’élégance et moi la grâce
Tu es l’effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l’épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T’es le sérieux moi l’insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l’ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l’éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C’est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Carla Bruni
Dim 15 Oct 2006, 17:45 par
coeur lourd sur Histoires d'amour
Complémentaire ou opposé ... reste le "Nous"
Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse
Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T’es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l’aorte et moi le coeur
Toi t’es l’instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l’herbe et moi le joint
Tu es le vent j’suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T’es le jouet et moi l’enfant
T’es le vieillard et moi le temps
Je suis l’iris tu es la pupille
Je suis l’épice toi la papille
Toi l’eau qui vient et moi la bouche
Toi l’aube et moi le ciel qui s’couche
T’es le vicaire et moi l’ivresse
T’es le mensonge moi la paresse
T’es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l’enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l’oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T’es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l’allumette
T’es la chaleur j’suis la paresse
T’es la torpeur et moi la sieste
T’es la fraîcheur et moi l’averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j’suis dièse
T’es le Laurel de mon Hardy
T’es le plaisir de mon soupir
T’es la moustache de mon Trotski
T’es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
T’es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l’épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l’élégance et moi la grâce
Tu es l’effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l’épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T’es le sérieux moi l’insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l’ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l’éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C’est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Carla Bruni
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse
Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T’es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l’aorte et moi le coeur
Toi t’es l’instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l’herbe et moi le joint
Tu es le vent j’suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T’es le jouet et moi l’enfant
T’es le vieillard et moi le temps
Je suis l’iris tu es la pupille
Je suis l’épice toi la papille
Toi l’eau qui vient et moi la bouche
Toi l’aube et moi le ciel qui s’couche
T’es le vicaire et moi l’ivresse
T’es le mensonge moi la paresse
T’es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l’enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l’oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T’es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l’allumette
T’es la chaleur j’suis la paresse
T’es la torpeur et moi la sieste
T’es la fraîcheur et moi l’averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j’suis dièse
T’es le Laurel de mon Hardy
T’es le plaisir de mon soupir
T’es la moustache de mon Trotski
T’es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
T’es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l’épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l’élégance et moi la grâce
Tu es l’effet et moi la cause
Toi le divan moi la névrose
Toi l’épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T’es le sérieux moi l’insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l’ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l’éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C’est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour
Carla Bruni
Dim 15 Oct 2006, 17:41 par
coeur lourd sur Histoires d'amour
Vérités ou mensonges (c’est pas une question ce sont des dou
La vérité est une lumière
Elle peut éclairer le monde entier
Ou n’éclairer que celui qui veut la voir
La lumière de la vérité n’a pas de taille
Elle peut illuminer votre vie
Etre multicolore et joyeuses
Ou au contraire être pâle et froide.
Mais elle est la vérité et ne permet
Pas aux doutes de vous envahir
A travers cette, éclairage la vie
Est des fois cruelle et douloureuse
Mais elle est authentique et vrai.
Le mensonge, quant à lui
Vous plonges dans l’ombre
Il nous permet le doute
Vous envahi l’esprit d’idées
Vous guide vers des actes désespérés
Il est une réaction en chaîne
Plus on s’enfonce plus on croit
Qu’il sera le salut … plus on mentira
Le mensonge nous permet
Néanmoins d’espérer, de croire
Que demain tout sera oublié
Dans le doute l’espoir devient possible …
Alors moi qui suis dans le noir, ce soir
Je me mets à espérer…
Sans certitudes tout devient plus léger
Et si avec un mensonge on pouvait recommencer
Mais voilà la nuit aura une fin
Le matin viendra et la lueur de ma vie ressurgira
Et avec la lueur de l’aube la vérité des choses reprendra ses droits …
Philippe.
Elle peut éclairer le monde entier
Ou n’éclairer que celui qui veut la voir
La lumière de la vérité n’a pas de taille
Elle peut illuminer votre vie
Etre multicolore et joyeuses
Ou au contraire être pâle et froide.
Mais elle est la vérité et ne permet
Pas aux doutes de vous envahir
A travers cette, éclairage la vie
Est des fois cruelle et douloureuse
Mais elle est authentique et vrai.
Le mensonge, quant à lui
Vous plonges dans l’ombre
Il nous permet le doute
Vous envahi l’esprit d’idées
Vous guide vers des actes désespérés
Il est une réaction en chaîne
Plus on s’enfonce plus on croit
Qu’il sera le salut … plus on mentira
Le mensonge nous permet
Néanmoins d’espérer, de croire
Que demain tout sera oublié
Dans le doute l’espoir devient possible …
Alors moi qui suis dans le noir, ce soir
Je me mets à espérer…
Sans certitudes tout devient plus léger
Et si avec un mensonge on pouvait recommencer
Mais voilà la nuit aura une fin
Le matin viendra et la lueur de ma vie ressurgira
Et avec la lueur de l’aube la vérité des choses reprendra ses droits …
Philippe.
Mar 10 Oct 2006, 00:47 par
coeur lourd sur Mille choses
L'amour, c'est quoi ? grande interrogation ...
Mes amours passagères,
N’ont pas toujours étaient d’enfer ...
( poème passéiste sur mes conquêtes et le sexe ... sniff! )
Je dois être d’un autre âge,
Où les femmes étaient soumises et sauvages.
D’une époque aussi lointaine que l’âge de fer.
Où il suffisait de s’aimer pour le faire ...
Cet âge, aujourd’hui me rend amère.
Où est passée cette époque éphémère.
Toutes autour, sont devenues sages.
Où son mes jolies conquête de passages.
Sont elles devenues responsables et austères ?
Ont elles peur à ce point de la misère ?
Qu’il faille leur montrer notre bien être
Et bien paraître, tout cela m’exaspère ...
Au risque de ne pas paraître très sage,
Je rêve de conquêtes de mon âge.
Où les femmes infidèles et légères,
S’offriraient tous les plaisirs en pleine la lumière !
Sans tabou ni retenue, que celle de la chair.
Sortant de l’ombre et des valeurs monétaires !
Je suis prêt à offrir du plaisir de mes mains
De ma bouche et de mes reins
Plutôt séduire, quitte à déplaire,
Que se battre et croiser le fer.
Sans mensonges, à qui lira ce message
Je propose mes talents aux massages
Sans contrepartie financières,
Et sans arrière pensée grossière,
Juste comme il se doit, avec les manières.
Surtout ne me classer pas anthropophage
Moi qui suis à l’aube d’un grands âge
Je suis encore vert et prêt à le faire
Et malgré mes envies passagères
Me voilà condamner à battre le fer ...
Sans amour, dans un monde froid et austère ...
N’ont pas toujours étaient d’enfer ...
( poème passéiste sur mes conquêtes et le sexe ... sniff! )
Je dois être d’un autre âge,
Où les femmes étaient soumises et sauvages.
D’une époque aussi lointaine que l’âge de fer.
Où il suffisait de s’aimer pour le faire ...
Cet âge, aujourd’hui me rend amère.
Où est passée cette époque éphémère.
Toutes autour, sont devenues sages.
Où son mes jolies conquête de passages.
Sont elles devenues responsables et austères ?
Ont elles peur à ce point de la misère ?
Qu’il faille leur montrer notre bien être
Et bien paraître, tout cela m’exaspère ...
Au risque de ne pas paraître très sage,
Je rêve de conquêtes de mon âge.
Où les femmes infidèles et légères,
S’offriraient tous les plaisirs en pleine la lumière !
Sans tabou ni retenue, que celle de la chair.
Sortant de l’ombre et des valeurs monétaires !
Je suis prêt à offrir du plaisir de mes mains
De ma bouche et de mes reins
Plutôt séduire, quitte à déplaire,
Que se battre et croiser le fer.
Sans mensonges, à qui lira ce message
Je propose mes talents aux massages
Sans contrepartie financières,
Et sans arrière pensée grossière,
Juste comme il se doit, avec les manières.
Surtout ne me classer pas anthropophage
Moi qui suis à l’aube d’un grands âge
Je suis encore vert et prêt à le faire
Et malgré mes envies passagères
Me voilà condamner à battre le fer ...
Sans amour, dans un monde froid et austère ...
Jeu 05 Oct 2006, 20:13 par
coeur lourd sur Histoires d'amour
Viens cueillir ma perle de passion
Plaire à ton cœur, flatte mes sens,
Sans nul effort doucement j’instruis,
La saveur jamais inassouvie,
Et je comble ce retour d’encens.
Que tes sens parfument ma vie,
Souffle l’aube sur mon regard
En un éveil soumis sans fards,
Aurore de mon corps qui envie.
De ta beauté, de ton amour,
Toi ! Mon prince de suavité,
Frémissant au corps écartelé,
Mon Apolon, je te parcours.
Viens cueillir ma perle de passion,
Toi ! Mon amant à la peau dorée,
Susurre-moi des aveux parfumés,
Offre-moi ton feulement de lion.
J’aspire tout entier à ce rugissement,
Aujourd’hui, demain, n’est-il encore,
Ce cri d’amour offert dès l’aurore,
Renaître à l’orée de ton désir ?
Mourir d’amour sous ton rugissement,
L’aurore de l’ultime cri enfin délivré,
Domine mon abandon, royal aimé,
Ma jouissance est ton couronnement.
Sans nul effort doucement j’instruis,
La saveur jamais inassouvie,
Et je comble ce retour d’encens.
Que tes sens parfument ma vie,
Souffle l’aube sur mon regard
En un éveil soumis sans fards,
Aurore de mon corps qui envie.
De ta beauté, de ton amour,
Toi ! Mon prince de suavité,
Frémissant au corps écartelé,
Mon Apolon, je te parcours.
Viens cueillir ma perle de passion,
Toi ! Mon amant à la peau dorée,
Susurre-moi des aveux parfumés,
Offre-moi ton feulement de lion.
J’aspire tout entier à ce rugissement,
Aujourd’hui, demain, n’est-il encore,
Ce cri d’amour offert dès l’aurore,
Renaître à l’orée de ton désir ?
Mourir d’amour sous ton rugissement,
L’aurore de l’ultime cri enfin délivré,
Domine mon abandon, royal aimé,
Ma jouissance est ton couronnement.
Sam 16 Sep 2006, 01:00 par
joullia sur Les liaisons sulfureuses
LA LIBELLULE DE SOIE AMOUREUSE
Tout commença a l’aube d’une matinée brumeuse au ciel de rouille, dans l’atmosphère malsaine d’un bois sombre
Derrière un grand champignon de laine se cachait une petite libellule aux ailes de soie
Elle ne pouvait se promenée sur le tapis de fleur ornée de diamants par peur d’une attaque de l’abeille.
Cette abeille se nourrissait de fleurs et d’insectes, pour nourrir sa colonie qui coloniser un vieux fus remplis de miel qu’elle protege,
On entendait au loin le bourdonnement de l’abeille,elle venait cherché son repas quotidien.
Une coccinelle aussi douce qu’un flocon de coton était resté sur le tapis de fleur à se baladé,
Ne voyant pas l ’abeille se dirigé vers elle.
La libellule sortie de sa cachette et chanta pour apporté une diversion, pour que la coccinelle puisse se sauver.
Elle prie la fuite quand l’abeille se jeta sur le champignon détricotant son chapeau.
La petite libellule se prit dans une toile de tissu tissé d’une araignée couturière .......
La libellule s’acrifit sa vie pour sauver la belle coccinelle dont elle ai amoureuse.
julia
Derrière un grand champignon de laine se cachait une petite libellule aux ailes de soie
Elle ne pouvait se promenée sur le tapis de fleur ornée de diamants par peur d’une attaque de l’abeille.
Cette abeille se nourrissait de fleurs et d’insectes, pour nourrir sa colonie qui coloniser un vieux fus remplis de miel qu’elle protege,
On entendait au loin le bourdonnement de l’abeille,elle venait cherché son repas quotidien.
Une coccinelle aussi douce qu’un flocon de coton était resté sur le tapis de fleur à se baladé,
Ne voyant pas l ’abeille se dirigé vers elle.
La libellule sortie de sa cachette et chanta pour apporté une diversion, pour que la coccinelle puisse se sauver.
Elle prie la fuite quand l’abeille se jeta sur le champignon détricotant son chapeau.
La petite libellule se prit dans une toile de tissu tissé d’une araignée couturière .......
La libellule s’acrifit sa vie pour sauver la belle coccinelle dont elle ai amoureuse.
julia
Mer 13 Sep 2006, 21:34 par
joullia sur Histoires d'amour
LA BEAUTE N'A PAS DE DEMEURE
Ma vierge indécente ce soir, quelle importance que tu sois invisible comme le Saint Esprit du ciel ?
L’Amour que je Te porte est comme la Perle enfermée dans un coquillage
Pur, discret et a l’abri des êtres a la jalousie immense.
La Beauté n’a pas de visage, je T’aime d’un Amour sans ombrage
Et Vers Toi seule mon esprit jette son cri.
Ecoute, ô bien-aimé !
je suis plus prés de toi que de toi-même, que ton âme, que ton soufle
je marche vers mon extérieu, est recherche dans les feuilles d’été, ton sein! fenêtre qui s’ouvre et dessine le ciel de nos nuits blanches et nues.
Et dans ce qui reste de l’aube, je marche vers mon intérieur, ou se cache dans mes rêves le feux de ton flambeau.
karim B
L’Amour que je Te porte est comme la Perle enfermée dans un coquillage
Pur, discret et a l’abri des êtres a la jalousie immense.
La Beauté n’a pas de visage, je T’aime d’un Amour sans ombrage
Et Vers Toi seule mon esprit jette son cri.
Ecoute, ô bien-aimé !
je suis plus prés de toi que de toi-même, que ton âme, que ton soufle
je marche vers mon extérieu, est recherche dans les feuilles d’été, ton sein! fenêtre qui s’ouvre et dessine le ciel de nos nuits blanches et nues.
Et dans ce qui reste de l’aube, je marche vers mon intérieur, ou se cache dans mes rêves le feux de ton flambeau.
karim B
Jeu 17 Août 2006, 21:48 par
ricko sur Histoires d'amour
Signature d'un corbeau demoniaque en dédicace
A l’ombre de ma peine s’adosse le mal
Et ma vie que je traîne boulet de mes nuits
Lorsqu’au clocher sonne inlassablement minuit
S’égrainent les heures en cauchemar infernal
Doux sommeil sais tu au combien je te redoute ?
Quand le jour s’éteint et que naît l’obscurité
Je sens au fond de moi le soleil s’effriter
Quand déjà s’insinue au clair de lune le doute.
Derrière les paupières closes l’angoisse rit
Sournoisement elle pénètre mon être
Manipule habilement psyché en maître
M’oubliant endolorie
Et à l’aube reste des traces
De mes yeux ensablés de pleurs
Une joue blanchie,
Et le souvenir de cette jambe bleuie
De cette fracture qui m’a immobilisée
Indélébile marque de l’atroce nuit
Signature d’un corbeau démoniaque en dédicace
Et ma vie que je traîne boulet de mes nuits
Lorsqu’au clocher sonne inlassablement minuit
S’égrainent les heures en cauchemar infernal
Doux sommeil sais tu au combien je te redoute ?
Quand le jour s’éteint et que naît l’obscurité
Je sens au fond de moi le soleil s’effriter
Quand déjà s’insinue au clair de lune le doute.
Derrière les paupières closes l’angoisse rit
Sournoisement elle pénètre mon être
Manipule habilement psyché en maître
M’oubliant endolorie
Et à l’aube reste des traces
De mes yeux ensablés de pleurs
Une joue blanchie,
Et le souvenir de cette jambe bleuie
De cette fracture qui m’a immobilisée
Indélébile marque de l’atroce nuit
Signature d’un corbeau démoniaque en dédicace
Lun 14 Août 2006, 16:05 par
joullia sur Mille choses
De la terre et du ciel
Ma pensée court vers toi qui m’aime comme je suis et respecte le fragile. Toi l’homme fort si doux. Toi l’ami. Tu as le temps. Toile tendre posée sur ma vie. Toi qui dévoile mes nuits. Toi qui vient rire dans mes jours. Partager l’instant, l’unique. Je sais que tes mots vont venir me bercer encore et encore. Rien que des mots, légers, vulnérables. Ils ne cherchent rien d’autre qu’à être et se poser. Là. Le ressac. L’aube. La montagne. Mes doigts filent dans le courant fluide qui coule des monts, portés par le flux qui glisse subtil. Je n’attends rien. Mes doigts courent sur ton visage. Veulent-ils te voir ? Sont-ils curieux ? Ils t’espèrent déjà. Une feuille sur ma peau. Ton prénom ils le façonnent dans la glaise. A quatre temps, nous avons dessiné l’amour, déjà, sans un mot. Les mots mentent, ils trahissent et font pleurer. Nos rires ! Toi tu as dessiné sur mon coeur un sourire comme l’oiseau, tu lui a mis des ailes. Tu as effacé les pleurs. La liberté ne te fait pas peur. Toi, dans toute ta beauté transparence. J’aime la pureté qui habite ton coeur. Une fleur a poussé qui n’existait pas hier encore. Mes doigts s’en souviennent. La pointe du jour ne nous a pas blessés. Tes doigts mêlés aux miens, endormis.
Ven 11 Août 2006, 19:10 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Mont des brumes (6)
Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Leurs appels. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée engourdie... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Aux Halles, des amoncellements de couleurs jusqu’à la nausée... Toine sait bien ce qu’on murmure dans le dos de Job.
Un beau jour, celle qui tenait salon a exposé des toiles partout, comme les indices d’une chasse au trésor menant... à Frédéric. Deux mois, pendant plus de deux mois elle les a tenu en haleine. Avec dans chaque tableau un symbole, un rien qui permettait de déchiffrer l’énigme et le comble c’est que tout Paris s’est évertué - en vain - à identifier le plaisantin qui passait d’un académisme à faire hurler Zola aux oeuvres les plus révolutionnaires : impressions fugaces de l’instant, expression d’un ressenti sublimé par la couleur, encore la couleur et toujours la couleur... Et puis, au bout de deux longs mois, la révélation. Frédéric était montré comme un singe savant de salon en vernissage. On se l’arrachait. Jusqu’au jour du drame. Ils s’étaient disputés. Il lui avait crié sa révolte, il était devenu ce qu’il haïssait le plus au monde : une valeur sûre. Elle l’avait regardé une dernière fois sans un mot, les yeux froids de colère, et puis elle avait claqué la porte derrière elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de courir après elle, il était trop tard. Elle gisait, là, dans la boue parisienne du petit matin, arrêtée dans son élan par le sabot d’un cheval reçu en pleine poitrine, les roses rouges de l’amour épanouie sur son sein...
Toine a fini son café et il s’apprête à regagner son bout de place enfin baigné de soleil lorsque le sourire triste de Job se pose sur lui.
Un beau jour, celle qui tenait salon a exposé des toiles partout, comme les indices d’une chasse au trésor menant... à Frédéric. Deux mois, pendant plus de deux mois elle les a tenu en haleine. Avec dans chaque tableau un symbole, un rien qui permettait de déchiffrer l’énigme et le comble c’est que tout Paris s’est évertué - en vain - à identifier le plaisantin qui passait d’un académisme à faire hurler Zola aux oeuvres les plus révolutionnaires : impressions fugaces de l’instant, expression d’un ressenti sublimé par la couleur, encore la couleur et toujours la couleur... Et puis, au bout de deux longs mois, la révélation. Frédéric était montré comme un singe savant de salon en vernissage. On se l’arrachait. Jusqu’au jour du drame. Ils s’étaient disputés. Il lui avait crié sa révolte, il était devenu ce qu’il haïssait le plus au monde : une valeur sûre. Elle l’avait regardé une dernière fois sans un mot, les yeux froids de colère, et puis elle avait claqué la porte derrière elle. Avant qu’il n’ait eu le temps de courir après elle, il était trop tard. Elle gisait, là, dans la boue parisienne du petit matin, arrêtée dans son élan par le sabot d’un cheval reçu en pleine poitrine, les roses rouges de l’amour épanouie sur son sein...
Toine a fini son café et il s’apprête à regagner son bout de place enfin baigné de soleil lorsque le sourire triste de Job se pose sur lui.
Mar 27 Juin 2006, 09:21 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Mont des brumes (5)
Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin, le bruit des bateliers. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer qui sort de son sommeil, immobile... Frédéric n’hésita pas à frapper à la porte de la maison, se sachant attendu. Il avait ajusté sa tenue, resserré son noeud de cravate, lissé sa mèche rebelle, respiré un bon coup comme avant la plongée. La porte s’ouvrit sur une ombre menue qui lui fit signe de la suivre. La pénombre des lieux ne lui permettait pas de voir qui l’invitait de la sorte. Il fut conduit ainsi jusqu’à l’atelier baigné, à cette heure, d’une lueur rosâtre qui venait de la baie vitrée, surplombante. « Je n’ai pas pu dormir », lui dit l’ombre qu’il reconnut pour l’étrange jeune femme qui l’avait reçu, il y avait moins d’une semaine. Elle portait un déshabillé et ses traits tirés prouvaient qu’elle disait vrai. Elle le regarda avec attention et à brûle-pourpoint, lança :
- « Qui a fait cette toile, ce n’est pas lui n’est-ce pas ? ».
Il la regarda à son tour, ne sachant que faire, que dire, où poser les yeux...
- « Je ne puis pas vous répondre », murmura-t-il...
- « Bien, votre silence est un aveu. Je ne sais pas encore qui a fait cette toile, ce chef-d’œuvre.. Mais croyez bien, Monsieur, qu’un jour je le saurais et... »
Elle ne pût poursuivre, mû par une énergie soudaine, il lui avait pris les mains et l’implora :
- « De grâce, Madame, quoique vous découvriez, faites-moi la promesse de n’en rien dire. »
- « Votre supplique est charmante, or, elle me prouve une fois de plus, combien le monde se trompera en adressant à l’un les éloges revenant à un autre... ». Elle ne s’était pas dégagé de l’étreinte qui les troublait tous deux. Il précisa à voix douce :
- « Oh, mais, peut-être est-ce que le peintre a d’autres motivations en peignant que la gloire... »
- « Sans doute, il s’agit d’un peintre immatériel et qui se nourrit de lumière, de beauté et de grâce », se moqua-t-elle gentiment.
Elle le regarda plus attentivement encore, essayant de deviner dans l’ombre évanescente l’homme qui lui faisait face. Ils restaient là tous deux, proches à sentir leur souffle...
- « Vous peignez, vous même n’est-ce pas ?" , chuchota-t-elle sur un ton qui se voulait anodin.
- « Oui, certes.... » souffla-t-il, soudain troublé. Malgré sa carrure impressionnante, elle le sentit rougir comme un petit enfant pris en faute. Elle n’hésita pas :
- « Ecoutez, j’ai une proposition à vous faire.... », ses yeux brillèrent avec intensité, alors qu’elle lançait sa bombe. Il resta sans voix.
Elle lui fit prendre place sur un fauteuil auprès d’elle en s’enveloppant de son mieux du long châle qui recouvrait sa nudité. Elle sentait encore ses mains toutes brûlantes de leur étreinte...
Elle allait argumenter près d’une heure avant qu’il n’accepte. Elle allait l’introduire, malgré lui, dans le tout Paris. Son idée, elle le savait, ne pouvait échouer.
Elle le raccompagna sur le pas de la porte sans qu’Augustine ne sorte de sa cuisine, trop occupée à plumer une volaille et à discuter avec Jean, l’homme de main... Ainsi, leur rencontre resterait secrête. Tant mieux. Lorsqu’il fut sorti, elle s’adossa à la porte et mit une main sur son cœur, qu’elle ne maîtrisait plus. Un sourire très doux inonda son visage.
Dehors, le jour avait pris de l’assurance. Frédéric, la toile sous le bras, ne sentait rien d’autre que la chaleur qui, de ses mains, inondait son corps, son coeur, son âme...
- « Qui a fait cette toile, ce n’est pas lui n’est-ce pas ? ».
Il la regarda à son tour, ne sachant que faire, que dire, où poser les yeux...
- « Je ne puis pas vous répondre », murmura-t-il...
- « Bien, votre silence est un aveu. Je ne sais pas encore qui a fait cette toile, ce chef-d’œuvre.. Mais croyez bien, Monsieur, qu’un jour je le saurais et... »
Elle ne pût poursuivre, mû par une énergie soudaine, il lui avait pris les mains et l’implora :
- « De grâce, Madame, quoique vous découvriez, faites-moi la promesse de n’en rien dire. »
- « Votre supplique est charmante, or, elle me prouve une fois de plus, combien le monde se trompera en adressant à l’un les éloges revenant à un autre... ». Elle ne s’était pas dégagé de l’étreinte qui les troublait tous deux. Il précisa à voix douce :
- « Oh, mais, peut-être est-ce que le peintre a d’autres motivations en peignant que la gloire... »
- « Sans doute, il s’agit d’un peintre immatériel et qui se nourrit de lumière, de beauté et de grâce », se moqua-t-elle gentiment.
Elle le regarda plus attentivement encore, essayant de deviner dans l’ombre évanescente l’homme qui lui faisait face. Ils restaient là tous deux, proches à sentir leur souffle...
- « Vous peignez, vous même n’est-ce pas ?" , chuchota-t-elle sur un ton qui se voulait anodin.
- « Oui, certes.... » souffla-t-il, soudain troublé. Malgré sa carrure impressionnante, elle le sentit rougir comme un petit enfant pris en faute. Elle n’hésita pas :
- « Ecoutez, j’ai une proposition à vous faire.... », ses yeux brillèrent avec intensité, alors qu’elle lançait sa bombe. Il resta sans voix.
Elle lui fit prendre place sur un fauteuil auprès d’elle en s’enveloppant de son mieux du long châle qui recouvrait sa nudité. Elle sentait encore ses mains toutes brûlantes de leur étreinte...
Elle allait argumenter près d’une heure avant qu’il n’accepte. Elle allait l’introduire, malgré lui, dans le tout Paris. Son idée, elle le savait, ne pouvait échouer.
Elle le raccompagna sur le pas de la porte sans qu’Augustine ne sorte de sa cuisine, trop occupée à plumer une volaille et à discuter avec Jean, l’homme de main... Ainsi, leur rencontre resterait secrête. Tant mieux. Lorsqu’il fut sorti, elle s’adossa à la porte et mit une main sur son cœur, qu’elle ne maîtrisait plus. Un sourire très doux inonda son visage.
Dehors, le jour avait pris de l’assurance. Frédéric, la toile sous le bras, ne sentait rien d’autre que la chaleur qui, de ses mains, inondait son corps, son coeur, son âme...
Ven 02 Juin 2006, 10:14 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Mont des brumes (4)
Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Au loin le bruit des bateliers. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Les volets de la chambre sont restés ouverts, la fenêtre aussi. Les rideaux volent et retombent sous le souffle léger du vent... La chambre est baignée d’une lumière nacrée. Le lit se prolonge doucement sur le sol recouvert des draps tendres et autre duvet... Elle dort. Sur le ventre. Il la regarde. Il parcourt ses courbes, il la sent abandonnée. Dans son sommeil, elle soupire. Il sourit. [...]
- « Ainsi, votre noble ami me soumet une énigme ? Cela tombe bien, j’adore jouer. » Il lui avait tendu le billet et elle avait usé de tout son temps pour en prendre connaissance : « Je me fie à ton talent d’expert pour identifier la paternité de cette œuvre... Merci de remettre au jeune homme qui t’apporte la toile la réponse. Bien à toi, Jean-François ».
Il l’avait suivie jusqu’à son atelier dont le désordre ne parvenait pas à occulter la divine lumière qu’il recevait... Frédéric en était resté bouche bée. Il se reprit en se disant qu’elle finirait par le prendre pour un sot s’il ne cessait de garder la bouche ouverte. Elle était surprenante. Fine certes, mais qui ne s’encombrait pas de manière pour dire son fait au gens et aux choses. Il la sentait entière, volontaire et passionnée. Discrètement, alors qu’elle usait de son œil comme d’un scalpel avec la toile, il la regardait avec une plus ample liberté. Oui, elle le surprenait, avec ses cheveux roux ramenés en grosses boucles à l’arrière du crâne. La tendresse de ses formes presque fragiles. Son air d’autorité et une sensibilité à fleur de peau qui faisait contraste avec un dynamisme félin... Et avec tout ça un rien sensuelle, un zeste de provocation qui lui aiguisait les nerfs. Quel drôle d’oiseau, se disait-il.
- « J’ai hésité, dit-elle enfin... Il y a bien des peintres qui envieraient le père d’un tel chef-d’œuvre, car assurément, on parlera de cette toile. Néanmoins... La technique, les couleurs, le geste, tout me fait penser à un Millet, un Millet si j’ose dire, plus Millet que Millet, car enfin, il y a bien un petit quelque chose dans cette toile d’indéfinissable. Oui, l’âme de ce tableau semble autre. Or, je ne vois pas d’autre peintre capable d’un tel génie ».
- « Votre verdict ? »
- « Oh, oh ? Un verdict ? Y aurait-il un coupable ? Monsieur, vous m’effrayez ! ! ! Et bien, soit, s’il vous faut un nom, ce sera, en désespoir de cause, Millet. Vous pouvez transmettre, Monsieur, ma réponse à qui la demande... Hélas, vous pouvez reprendre cette merveille, cependant, si son auteur était présent je saurais bien le contraindre à me la laisser quelques jours. »
- « Oseriez-vous user de la force ? , demanda avec amusement Frédéric.
- « Qui sait ? », soupira-t-elle, « Il émane une telle grâce de cette toile, une telle beauté, une délicatesse si rare chez un homme que l’on ne saurait y demeurer insensible... Oui, voilà qui me surprend fort de Jean-François. Il peint avec son sang, avec ses émotions mais pas avec une telle âme... Enfin... , se reprit-elle, j’avoue que je ne l’en aurais pas cru capable. Ne lui en dites rien n’est-ce pas ? Ainsi cette toile est bien de lui ? Votre silence semble le confirmer. Vous lui en ferez mes compliments» [...]
Il était revenu chercher la toile quelques jours plus tard. Il s’était bien gardé de tout commentaire lorsqu’il avait donné à Millet la réponse tant attendue. Ainsi, il avait en moins de trois heures réalisé un chef d’oeuvre que tous attribueraient à son ami. Il avait réussi son pari. Chacun des protagonistes avait juré de garder le secret. En sonnant à la porte de l’oiselle - comme il l’appelait -, il sentit un trouble, une sorte de rougeur s’emparer de lui. Allons, donc, voilà qu’en revenant ici je redeviens idiot, songea-t-il...
- « Ainsi, votre noble ami me soumet une énigme ? Cela tombe bien, j’adore jouer. » Il lui avait tendu le billet et elle avait usé de tout son temps pour en prendre connaissance : « Je me fie à ton talent d’expert pour identifier la paternité de cette œuvre... Merci de remettre au jeune homme qui t’apporte la toile la réponse. Bien à toi, Jean-François ».
Il l’avait suivie jusqu’à son atelier dont le désordre ne parvenait pas à occulter la divine lumière qu’il recevait... Frédéric en était resté bouche bée. Il se reprit en se disant qu’elle finirait par le prendre pour un sot s’il ne cessait de garder la bouche ouverte. Elle était surprenante. Fine certes, mais qui ne s’encombrait pas de manière pour dire son fait au gens et aux choses. Il la sentait entière, volontaire et passionnée. Discrètement, alors qu’elle usait de son œil comme d’un scalpel avec la toile, il la regardait avec une plus ample liberté. Oui, elle le surprenait, avec ses cheveux roux ramenés en grosses boucles à l’arrière du crâne. La tendresse de ses formes presque fragiles. Son air d’autorité et une sensibilité à fleur de peau qui faisait contraste avec un dynamisme félin... Et avec tout ça un rien sensuelle, un zeste de provocation qui lui aiguisait les nerfs. Quel drôle d’oiseau, se disait-il.
- « J’ai hésité, dit-elle enfin... Il y a bien des peintres qui envieraient le père d’un tel chef-d’œuvre, car assurément, on parlera de cette toile. Néanmoins... La technique, les couleurs, le geste, tout me fait penser à un Millet, un Millet si j’ose dire, plus Millet que Millet, car enfin, il y a bien un petit quelque chose dans cette toile d’indéfinissable. Oui, l’âme de ce tableau semble autre. Or, je ne vois pas d’autre peintre capable d’un tel génie ».
- « Votre verdict ? »
- « Oh, oh ? Un verdict ? Y aurait-il un coupable ? Monsieur, vous m’effrayez ! ! ! Et bien, soit, s’il vous faut un nom, ce sera, en désespoir de cause, Millet. Vous pouvez transmettre, Monsieur, ma réponse à qui la demande... Hélas, vous pouvez reprendre cette merveille, cependant, si son auteur était présent je saurais bien le contraindre à me la laisser quelques jours. »
- « Oseriez-vous user de la force ? , demanda avec amusement Frédéric.
- « Qui sait ? », soupira-t-elle, « Il émane une telle grâce de cette toile, une telle beauté, une délicatesse si rare chez un homme que l’on ne saurait y demeurer insensible... Oui, voilà qui me surprend fort de Jean-François. Il peint avec son sang, avec ses émotions mais pas avec une telle âme... Enfin... , se reprit-elle, j’avoue que je ne l’en aurais pas cru capable. Ne lui en dites rien n’est-ce pas ? Ainsi cette toile est bien de lui ? Votre silence semble le confirmer. Vous lui en ferez mes compliments» [...]
Il était revenu chercher la toile quelques jours plus tard. Il s’était bien gardé de tout commentaire lorsqu’il avait donné à Millet la réponse tant attendue. Ainsi, il avait en moins de trois heures réalisé un chef d’oeuvre que tous attribueraient à son ami. Il avait réussi son pari. Chacun des protagonistes avait juré de garder le secret. En sonnant à la porte de l’oiselle - comme il l’appelait -, il sentit un trouble, une sorte de rougeur s’emparer de lui. Allons, donc, voilà qu’en revenant ici je redeviens idiot, songea-t-il...
Mar 30 Mai 2006, 13:09 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Mont des brumes (3)
Un paysage urbain que l’on devine dans la brume du matin. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles à quatre étages, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Puis, peu à peu, le décor se transforme, de-ci de-là, par touches discrètes une tâche de lumière qui disparaît de la feuille naissante de platane et vient taper contre les volets de la chambre. La dormeuse entrevoit le soleil danser doucement par les fentes des persiennes. Un rayon vient ourler son oeil clair. Un luxe à Paris. Elle envoie voler draps et édredons et file dans son cabinet de toilette, semant au passage ses vêtements de nuit qu’elle ne prend pas la peine de ramasser. La vieille Augustine vient lui annoncer, les bras chargés des reliques, qu’elle a de la visite, un monsieur qui s’est installé dans le hall d’entrée et refuse de quitter les lieux sans avoir remis en mains propres, à Madame, un billet d’une extrême importance.
- « De quoi a-t-il l’air ?, s’enquit la voix enjouée par la porte entrouverte...
- « Ma foi, un de ces gueux précieux avec qui Madame à la bonté de perdre son temps »...
- « Augustine ! Je ne suis plus une petite fille ! Qui te permet de penser que je perds mon temps ? L’art n’est-il pas une belle chose et qui vaut que l’on s’y arrête ? N’est-ce pas toi qui m’a appris à ne pas juger sur le paraître ? »
- « Ah, ça , Madame, vous voilà à discourir et je sens que bientôt vous allez vous moquer de votre vieille Augustine, qui vous parle avec son cœur et... C’est moi qui vais perdre mon temps si je reste auprès de vous ; du reste je sais que j’aurais pas le dernier mot. Vous voilà prévenue. Quant-à moi, je n’entends plus rien, je retourne à mon ouvrage. »
Là-dessus, la vieille dame tourna les talons sans attendre de réponse, non sans un soupir d’inquiétude mêlé de fierté à l’encontre de sa maîtresse. Sûr, qu’elle ne manquait pas de caractère, sa petiote, mais où est-ce que cela la mènerait ? N’oubliait-elle pas un peu facilement qu’elle vivait dans une société d’hommes, faite pour les hommes, où les femmes étaient tenues en sujétion dans tous les domaines : politiques, économiques, sociaux y compris dans les choses de l’amour. Si un homme était admiré pour ses nombreuses conquêtes, une femme en pareil cas, était à proportion méprisée et montrée du doigt. Une injustice à laquelle leurs semblables n’étaient pas étrangères [...]
Frédéric attendait et trouvait le temps long dans ce sas d’entrée exagérément étroit en comparaison du volume que lui-même dégageait... Il se sentait gauche et embarrassé avec la toile qu’il serrait nerveusement sous son bras. Il lissa le reflet de ses cheveux rebelles aperçu le long du mur. Il attendait quelque dame à la tenue soignée et au négligé charmant, quelque muse discrète, digne de faire trembler le cœur de Millet... Une blonde raffinée, aux formes exquises et délicieusement féminines... Il ferma les yeux à demi à cette évocation.
- « Allons, Monsieur, de grâce, montrez donc l’important message qui vous fait demeurer séant et vous empêche de prendre congés ?" Et puis, amusée, devinant la mine déconfite, « vous attendiez quelqu’un » ?
Il avait devant les yeux la chose, la femme, la muse la moins muse qu’il aurait pu imaginer. Une femme... en pantalons !
- « C’est que, Monsieur, Madame... Je... Vous... » Il ne pût articuler autre chose.
- « Et bien quoi ? Ma tenue vous effarouche ? Allons bon ! Il sera dit, que ma complaisance à votre égard serait infinie : je vous ai reçu à l’heure où l’on ne saurait accepter de visite et voilà, Monsieur, que je vais à présent satisfaire à votre curiosité. Je peins, Monsieur, oui, oui, vous avez bien entendu. N’avez-vous jamais essayé vous-même de peindre en robe ? Non, n’est-ce pas ? Et bien voilà, si vous le souhaitez, essayez et après vous comprendrez à quel point une paire de pantalons peut-être commode !
Mais, voyons, si vous le voulez bien, l’objet de votre visite... »
- « De quoi a-t-il l’air ?, s’enquit la voix enjouée par la porte entrouverte...
- « Ma foi, un de ces gueux précieux avec qui Madame à la bonté de perdre son temps »...
- « Augustine ! Je ne suis plus une petite fille ! Qui te permet de penser que je perds mon temps ? L’art n’est-il pas une belle chose et qui vaut que l’on s’y arrête ? N’est-ce pas toi qui m’a appris à ne pas juger sur le paraître ? »
- « Ah, ça , Madame, vous voilà à discourir et je sens que bientôt vous allez vous moquer de votre vieille Augustine, qui vous parle avec son cœur et... C’est moi qui vais perdre mon temps si je reste auprès de vous ; du reste je sais que j’aurais pas le dernier mot. Vous voilà prévenue. Quant-à moi, je n’entends plus rien, je retourne à mon ouvrage. »
Là-dessus, la vieille dame tourna les talons sans attendre de réponse, non sans un soupir d’inquiétude mêlé de fierté à l’encontre de sa maîtresse. Sûr, qu’elle ne manquait pas de caractère, sa petiote, mais où est-ce que cela la mènerait ? N’oubliait-elle pas un peu facilement qu’elle vivait dans une société d’hommes, faite pour les hommes, où les femmes étaient tenues en sujétion dans tous les domaines : politiques, économiques, sociaux y compris dans les choses de l’amour. Si un homme était admiré pour ses nombreuses conquêtes, une femme en pareil cas, était à proportion méprisée et montrée du doigt. Une injustice à laquelle leurs semblables n’étaient pas étrangères [...]
Frédéric attendait et trouvait le temps long dans ce sas d’entrée exagérément étroit en comparaison du volume que lui-même dégageait... Il se sentait gauche et embarrassé avec la toile qu’il serrait nerveusement sous son bras. Il lissa le reflet de ses cheveux rebelles aperçu le long du mur. Il attendait quelque dame à la tenue soignée et au négligé charmant, quelque muse discrète, digne de faire trembler le cœur de Millet... Une blonde raffinée, aux formes exquises et délicieusement féminines... Il ferma les yeux à demi à cette évocation.
- « Allons, Monsieur, de grâce, montrez donc l’important message qui vous fait demeurer séant et vous empêche de prendre congés ?" Et puis, amusée, devinant la mine déconfite, « vous attendiez quelqu’un » ?
Il avait devant les yeux la chose, la femme, la muse la moins muse qu’il aurait pu imaginer. Une femme... en pantalons !
- « C’est que, Monsieur, Madame... Je... Vous... » Il ne pût articuler autre chose.
- « Et bien quoi ? Ma tenue vous effarouche ? Allons bon ! Il sera dit, que ma complaisance à votre égard serait infinie : je vous ai reçu à l’heure où l’on ne saurait accepter de visite et voilà, Monsieur, que je vais à présent satisfaire à votre curiosité. Je peins, Monsieur, oui, oui, vous avez bien entendu. N’avez-vous jamais essayé vous-même de peindre en robe ? Non, n’est-ce pas ? Et bien voilà, si vous le souhaitez, essayez et après vous comprendrez à quel point une paire de pantalons peut-être commode !
Mais, voyons, si vous le voulez bien, l’objet de votre visite... »
Mar 30 Mai 2006, 11:12 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Mont des brumes (2)
Un paysage que l’on devine dans la brume du matin. Il fait un froid humide, le soleil est loin de la ville, il ne peut percer la moiteur feutrée que l’on sent peser sur la citée... Dès l’aube, les bruits des voitures à chevaux se succèdent et envahissent la scène, se répercutent sur les immeubles, jusqu’au chapeau pointu de la dame de fer, immobile... Un homme, jeune, passe en chantant, sa voix forte est assurée. Son visage d’une joie réjouie qui se communique aux éboueurs et autres palefreniers qu’il rencontre. Il salue courtoisement les dames. Sur son dos un sac lourd, semble-t-il, mais qui à priori ne pese pas sur les robustes épaules ; de même au côté, porté sous le bras un paquet enveloppé de papier brun. Il est passé par le mont mais n’a pas dépassé le Chat Noir, enfin je ne sais plus, juste jeté un coup d’œil furtif ce me semble vers l’esplanade, trop occupé pour faire le détour. Plus tard... Machinalement, il serre plus fort son paquet. Il hâte le pas tandis que Notre Dame sonne Prime. C’est le printemps. Dans le cœur de Frédéric aussi. Il revient de Barbizon, où Camille l’a présenté à Millet et à Claude. C’est sous leur inspiration qu’il a peint. Un pari fou. Oui, oui, les paysans au champs... Un Millet plus Millet que Millet... Et ça a marché. Il faut dire qu’ils avaient drôlement bu. D’où est venu la gageure ? Il ne savait plus bien comment le ton avait monté mais il avait fini par dire que de rendre de l’impression lui il ferait ça en trois heures s’il voulait. « Pari tenu, il est fou, mais qu’il essaye seulement ». Oui, ils avaient vraiment bu. Mais même sous l’emprise de l’alcool, la technique du « jeune » était encore parfaite. Cela avait dessoûlé Jean-François qui n’arrêtait pas de répéter « c’est pas possible, on dirait que c’est moi qui l’ai peint »... Oui, c’était possible et la preuve il l’avait Frédéric, là, sous son bras. Maintenant, il devait aller sonner à cette maison de maître et donner à l’intention de la maîtresse des lieux le billet de Millet et « sa » toile. Et puis, attendre. Malgré l’heure matinale et sa tenue bohème, il fallait qu’il aille jusqu’au bout de ce pari stupide. Il n’allait pas reculer maintenant...
Lun 29 Mai 2006, 20:21 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Ecrire sur l’aube
Chut !, Complémentaire ou opposé ... mais pas ennemis, Complémentaire ou opposé ... reste le "Nous", Vérités ou mensonges (c’est pas une question ce sont des dou, L'amour, c'est quoi ? grande interrogation ..., Viens cueillir ma perle de passion, LA LIBELLULE DE SOIE AMOUREUSE, LA BEAUTE N'A PAS DE DEMEURE, Signature d'un corbeau demoniaque en dédicace, De la terre et du ciel, Mont des brumes (6), Mont des brumes (5), Mont des brumes (4), Mont des brumes (3), Mont des brumes (2),Il y a 71 textes utilisant le mot l’aube. Ces pages présentent les textes correspondant.
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Le Ven 05 Avril 2019, 18:24 par caressedesyeux
Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
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Tes désirs sont des ordres J'ai lu | |
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La citation d'amour
Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
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