Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur jime
De l'immeuble d'en face
Angela se déshabillait, lentement,
Comme tous les soirs devant sa glace, s’effeuillant.
Seule devant le miroir, il lui venait parfois
Quelques tendres pensées de ses dix doigts
Qui s’agitaient sur le long de ses parcours.
Commençait alors un petit compte à rebours
Qui partait doucement du tour de ses deux pointes
Jusqu’au doux rainurage de sa toison restreinte.
D’un majeur averti, s’attardant sur les monts,
Elle sentait d’entrecuisses les appels du démon,
L’une et l’autre des galeries réclamant une visite.
Elle aimait ce moment où son cœur battait vite,
Affolement maîtrisé qui livrait dynamite
Dans chacun de ses gestes dédiés à l’explicite.
Contentée de se voir offerte sous ses mains
Elle quittait le miroir pour un lit de coussins
Posés à même le sol sur un épais tapis.
Elle y avait tout loisir de jouer sa symphonie.
Ondulante couleuvre elle montait d’une octave
A chaque entrée subtile d’un doigt dans l’une des caves.
Elle s’ouvrait désormais du plus facilement,
Son pli et ses tunnels huilés par l’excitant.
Tous ses gémissements attisaient leur accueil.
Elle ouvrait donc un tiroir ayant atteint le seuil
Qui ne suffisait plus à éteindre la rage
Prestement en experte saisissait l’outillage
Qui par forme étudiée comblait ses orifices.
Le cylindre invité, dans chacun s’y glissait
Dans un rythme effréné alternant la coulisse.
La belle se convulsait alors en s’enfonçant le pal
S’explosant de plaisir au fond de chaque canal.
Et comme à chaque fois d’une main agitée
Dans l’immeuble d’en face un voisin la lorgnait
Achevant son plaisir sur la vitre embuée
La donzelle savait elle ? à vous de deviner…
JIME
Comme tous les soirs devant sa glace, s’effeuillant.
Seule devant le miroir, il lui venait parfois
Quelques tendres pensées de ses dix doigts
Qui s’agitaient sur le long de ses parcours.
Commençait alors un petit compte à rebours
Qui partait doucement du tour de ses deux pointes
Jusqu’au doux rainurage de sa toison restreinte.
D’un majeur averti, s’attardant sur les monts,
Elle sentait d’entrecuisses les appels du démon,
L’une et l’autre des galeries réclamant une visite.
Elle aimait ce moment où son cœur battait vite,
Affolement maîtrisé qui livrait dynamite
Dans chacun de ses gestes dédiés à l’explicite.
Contentée de se voir offerte sous ses mains
Elle quittait le miroir pour un lit de coussins
Posés à même le sol sur un épais tapis.
Elle y avait tout loisir de jouer sa symphonie.
Ondulante couleuvre elle montait d’une octave
A chaque entrée subtile d’un doigt dans l’une des caves.
Elle s’ouvrait désormais du plus facilement,
Son pli et ses tunnels huilés par l’excitant.
Tous ses gémissements attisaient leur accueil.
Elle ouvrait donc un tiroir ayant atteint le seuil
Qui ne suffisait plus à éteindre la rage
Prestement en experte saisissait l’outillage
Qui par forme étudiée comblait ses orifices.
Le cylindre invité, dans chacun s’y glissait
Dans un rythme effréné alternant la coulisse.
La belle se convulsait alors en s’enfonçant le pal
S’explosant de plaisir au fond de chaque canal.
Et comme à chaque fois d’une main agitée
Dans l’immeuble d’en face un voisin la lorgnait
Achevant son plaisir sur la vitre embuée
La donzelle savait elle ? à vous de deviner…
JIME
Mar 03 Fév 2015, 15:11 par
Jime sur Les liaisons sulfureuses
De lune à l’autre
De lune à l’autre
Ce soir la lune me toque
Tendrement, elle se moque
Elle dispense ses rayons
D’une chevelure nylon
J’entends ses cils battre et
Son cœur murmurer
Ses lèvres sèches ou mouillées
A moi de deviner.
Un silence de soie
Revêt nos corps aux abois.
Nul ne saurait bouger
L’attente perle en secret.
Et l’autre, en qui l’oser
Celui d’escarmouche sage
Tendre élan de passage,
Ou celui gladiateur
Du glaive et de sueur.
A un souffle de la rixe
Nos intérieurs prolixes
Retiennent pour peu de temps
Les courants de ce vent.
Nos murs suintent le désir
Le frêle côtoie le pire.
Au porte du durcir
Mon âme veut s’assouvir
Dans le feu de son antre.
Elle m’incite dans son ventre
De miel et de ferveur.
Primes soubresauts, candeur
Pour s’offrir comme une proie,
Laissent place à l’électrique
Des envolées lyriques.
De deux en un, émois en toi
Le chant des corps que l’on s’octroie,
Me voici m’injectant en fontaine lactée
Dans l’ultime furie de nos corps emmêlés.
Ouverte à cette offrande, banderilles dorsales,
Elle me quitte un instant pour des sphères verticales.
jime
Ce soir la lune me toque
Tendrement, elle se moque
Elle dispense ses rayons
D’une chevelure nylon
J’entends ses cils battre et
Son cœur murmurer
Ses lèvres sèches ou mouillées
A moi de deviner.
Un silence de soie
Revêt nos corps aux abois.
Nul ne saurait bouger
L’attente perle en secret.
Et l’autre, en qui l’oser
Celui d’escarmouche sage
Tendre élan de passage,
Ou celui gladiateur
Du glaive et de sueur.
A un souffle de la rixe
Nos intérieurs prolixes
Retiennent pour peu de temps
Les courants de ce vent.
Nos murs suintent le désir
Le frêle côtoie le pire.
Au porte du durcir
Mon âme veut s’assouvir
Dans le feu de son antre.
Elle m’incite dans son ventre
De miel et de ferveur.
Primes soubresauts, candeur
Pour s’offrir comme une proie,
Laissent place à l’électrique
Des envolées lyriques.
De deux en un, émois en toi
Le chant des corps que l’on s’octroie,
Me voici m’injectant en fontaine lactée
Dans l’ultime furie de nos corps emmêlés.
Ouverte à cette offrande, banderilles dorsales,
Elle me quitte un instant pour des sphères verticales.
jime
Ven 30 Jan 2015, 15:54 par
Jime sur Les liaisons sulfureuses
Que ne ferais-je pour un baiser de vous ?
Chère Diane,
Que ne ferais-je pour un baiser de vous ?
N’avez vous donc jamais lu dans mes regards
Les lueurs vastes et rondes telles au sommet d’un phare ?
Confesserai-je ici mes émois les plus doux
Ou pourrai-je à loisir les couler à vos pieds
De verbes inventés pour mieux les habiller
Sans risquer dissonances auprès de votre cœur ?
Vous tenir dans mes bras, et tout devient lueur
Hélas j’en suis loin, n’en prends aucun chemin
J’évite au quotidien de vous frôler la main.
Quand je vous lis poème, le soir à ma chandelle
le mot est sage, celui d’un cœur épris.
J’ose incliner de vous pourtant, quand se pose ma nuit
Un corps à mes côtés dansant dans la dentelle
Des doigts qui vous pianotent ces mois désespérés
Des vents contraires au temps et pour tout emporter
De nos chairs qui se mêlent à nos sueurs perlées.
Au matin qui dessine votre vide journalier
Je crache mes fumées sur l’astre du lever
Il n’est d’étoile que vous, pour lustrer mes journées,
Le reste n’est que dédain impropre a consommer.
Je dessine au cadran l’esquisse de vos lèvres
Qui rejoindraient les miennes même d’une brève aiguille
Et ainsi le temps passe dans la ferveur des fièvres
Jusqu’à l’heure des bougies dont les flammes vacillent.
Diane, vous dirais-je encore vous êtes caresse des yeux
Quand sur moi en valet vous vous poser un peu
Que cela me suffit, tant que vivra l’espoir
Qu’au bout léger d’une plume me rejoindrez le soir
Qu’il m’est permis dans l’ombre de me couler en vous
Vous écrire des billets les uns aux autres plus fous
Jime
Que ne ferais-je pour un baiser de vous ?
N’avez vous donc jamais lu dans mes regards
Les lueurs vastes et rondes telles au sommet d’un phare ?
Confesserai-je ici mes émois les plus doux
Ou pourrai-je à loisir les couler à vos pieds
De verbes inventés pour mieux les habiller
Sans risquer dissonances auprès de votre cœur ?
Vous tenir dans mes bras, et tout devient lueur
Hélas j’en suis loin, n’en prends aucun chemin
J’évite au quotidien de vous frôler la main.
Quand je vous lis poème, le soir à ma chandelle
le mot est sage, celui d’un cœur épris.
J’ose incliner de vous pourtant, quand se pose ma nuit
Un corps à mes côtés dansant dans la dentelle
Des doigts qui vous pianotent ces mois désespérés
Des vents contraires au temps et pour tout emporter
De nos chairs qui se mêlent à nos sueurs perlées.
Au matin qui dessine votre vide journalier
Je crache mes fumées sur l’astre du lever
Il n’est d’étoile que vous, pour lustrer mes journées,
Le reste n’est que dédain impropre a consommer.
Je dessine au cadran l’esquisse de vos lèvres
Qui rejoindraient les miennes même d’une brève aiguille
Et ainsi le temps passe dans la ferveur des fièvres
Jusqu’à l’heure des bougies dont les flammes vacillent.
Diane, vous dirais-je encore vous êtes caresse des yeux
Quand sur moi en valet vous vous poser un peu
Que cela me suffit, tant que vivra l’espoir
Qu’au bout léger d’une plume me rejoindrez le soir
Qu’il m’est permis dans l’ombre de me couler en vous
Vous écrire des billets les uns aux autres plus fous
Jime
Lun 19 Jan 2015, 16:38 par
Jime sur L'amour en vrac
Chant de croix
Seul de malfaçons
Je rêve ricoches, là sur le béton
Seul à cette fenêtre
Je rêve la chute de tout mon mal être
Nul et cent raisons
Le saut pour seul obsession
Permettez moi le tout en bas
D’atterrir là pour finir de moi
Car dans un champs de croix ce ne sera plus moi
Desintimez moi allongé et froid
Vous les heures de rien
Qui fuient entre mes mains
Que naître rien je meurs de tout
Seul Smith et Wesson
Poli son, et me frisonne
Seul face à mon mal
Un cendrillon invité aux balles
De cette fulmination
Me tire, fais sauter le caisson
Remettez moi le tout en tas
Sang élixir, sans retour de moi
Seuls la corde et on
Me donnent quitus pour la pendaison
Seul je suis beau cou
Plus ça me serre et plus je m’en fout
Et jeu me vend de l’évasion
Ce qui est prix n’est plus à pendre
Je m’en balance morte saison
Et rien de pire que de redescendre
Seule la lame de fond
Sur mes poignées me joue du violon
Seul face à l’archer
La clé du sol est à ma portée
Et je me rends au diapason
d’une baignoire et d’un rasoir
Je me découpe dans l’isoloir
Des rancœurs diurnes de l’horizon.
jime
Je rêve ricoches, là sur le béton
Seul à cette fenêtre
Je rêve la chute de tout mon mal être
Nul et cent raisons
Le saut pour seul obsession
Permettez moi le tout en bas
D’atterrir là pour finir de moi
Car dans un champs de croix ce ne sera plus moi
Desintimez moi allongé et froid
Vous les heures de rien
Qui fuient entre mes mains
Que naître rien je meurs de tout
Seul Smith et Wesson
Poli son, et me frisonne
Seul face à mon mal
Un cendrillon invité aux balles
De cette fulmination
Me tire, fais sauter le caisson
Remettez moi le tout en tas
Sang élixir, sans retour de moi
Seuls la corde et on
Me donnent quitus pour la pendaison
Seul je suis beau cou
Plus ça me serre et plus je m’en fout
Et jeu me vend de l’évasion
Ce qui est prix n’est plus à pendre
Je m’en balance morte saison
Et rien de pire que de redescendre
Seule la lame de fond
Sur mes poignées me joue du violon
Seul face à l’archer
La clé du sol est à ma portée
Et je me rends au diapason
d’une baignoire et d’un rasoir
Je me découpe dans l’isoloir
Des rancœurs diurnes de l’horizon.
jime
Mar 13 Jan 2015, 17:27 par
Jime sur Mille choses
Nouvelle version pour isabelle adjani ...?
a mettre en chanson maintenant ! joli texte en tout cas jime
Mar 23 Déc 2014, 16:59 par
Jime sur Mille choses
Joli texte caressedesyeux
je réponds à votre ode à l’hiver
de l’hiver à des cendres
Branches immobiles,
Terres infertiles,
Triste des cendres,
Tout meurt d’attendre
Tout s’éteint et se crève,
Du long froid de l’hiver
S’endorment jusqu’à nos rêves,
La nuit dort sur nos pierres
Disparus nos ciels de bleu
D’un vent froid irrespectueux
Qui glace nos cœurs qui s’aiment
Nos yeux qui brillent et s’éteignent
Frissonique est le songe
Du blanc sur un mensonge
Du grand manteau étrange
De l’incolore qui nous dérange
Laconiques silences
De la mort des mésanges,
Plus de couleurs n’arrangent
Les mots des cœurs vides de sens.
Lancinants chants de mort
Dans la plaine qui s’endort
Où dansent et se parsèment
Les premiers matins blêmes
Qui souffrent au pied des cinq lettres
Des pleurs de l’hiver aux fenêtres
Nos cahiers sont de glace
Nos plumes y glissent et cassent,
De rage maudissent l’orfèvre
De l’hiver à mes lèvres,
Grand blanc sans je t’aime
Jime
de l’hiver à des cendres
Branches immobiles,
Terres infertiles,
Triste des cendres,
Tout meurt d’attendre
Tout s’éteint et se crève,
Du long froid de l’hiver
S’endorment jusqu’à nos rêves,
La nuit dort sur nos pierres
Disparus nos ciels de bleu
D’un vent froid irrespectueux
Qui glace nos cœurs qui s’aiment
Nos yeux qui brillent et s’éteignent
Frissonique est le songe
Du blanc sur un mensonge
Du grand manteau étrange
De l’incolore qui nous dérange
Laconiques silences
De la mort des mésanges,
Plus de couleurs n’arrangent
Les mots des cœurs vides de sens.
Lancinants chants de mort
Dans la plaine qui s’endort
Où dansent et se parsèment
Les premiers matins blêmes
Qui souffrent au pied des cinq lettres
Des pleurs de l’hiver aux fenêtres
Nos cahiers sont de glace
Nos plumes y glissent et cassent,
De rage maudissent l’orfèvre
De l’hiver à mes lèvres,
Grand blanc sans je t’aime
Jime
Mar 16 Déc 2014, 08:56 par
Jime sur L'amour en vrac
Merci caressedesyeux
vos textes m’inspirent souvent à vous répondre de cette manière (je veux dire par un poème à mon tour sur le même thème)
je ne prends pas toujours le temps de le faire
écriturement votre
jime
Mar 09 Déc 2014, 08:53 par
Jime sur L'amour en vrac
Beau
c’est très beau jime, je pense qu’elle saura l’entendre, et qui sait, si les mots touchent autant ils peuvent changer les choses...j’y crois moi...
Jeu 04 Déc 2014, 15:36 par
inlove sur Mille choses
Chaque feuille qui tombe me rapproche de toi
Oui, chaque feuille qui tombe me rapproche de toi
Elle signifie la mort qui rôde autour de moi
Je cherche au dehors ce que je n’attends plus
J’écoute le ciel qui pleure de sa nouvelle mue
Les pétales en brouillons jalonnent la terre grasse
Offrant peu résistance à ce vent qui les chasse
Les arbres plient et ploient dans quelques rebuffades
Et gémissent aux tortures de ce marquis de Sade
Ce tableau gris vêtu hante mes heures solitaires
Passées en revisite d’un été de chimères
Où nos corps enlacés ne sentaient rien venir
De cet morne automne et son triste élixir
il fut quelques orages comme pour nous prévenir
Mais n’en avions que faire sous le poids du désir
Et lentement la feuille à guetter le moment
De choir sans un bruit, inéluctable instant.
Et l’horizon n’est plus qu’un long trait de déclin
Forçant la colline lointaine à s’aplatir en vain
Sous le poids d’un manteau aux fibres cotonneuses
Pour disparaître enfin dans quelques heures brumeuses.
Drapé dans les effluves qui émanent de toi
Je dance avec les feuilles qui quittent les sous bois
Derrière cette fenêtre, ce rempart si fragile,
Qui t’a vu hier éclore au prime soleil d’Avril.
Alors dans un sourire pour accueillir la larme
J’effiloche la veine d’un geste vif comme la lame
J’entrevoie le filet qui libère la couleur
Pour l’amour que j’avais et pour lequel je meurs.
Jime
Elle signifie la mort qui rôde autour de moi
Je cherche au dehors ce que je n’attends plus
J’écoute le ciel qui pleure de sa nouvelle mue
Les pétales en brouillons jalonnent la terre grasse
Offrant peu résistance à ce vent qui les chasse
Les arbres plient et ploient dans quelques rebuffades
Et gémissent aux tortures de ce marquis de Sade
Ce tableau gris vêtu hante mes heures solitaires
Passées en revisite d’un été de chimères
Où nos corps enlacés ne sentaient rien venir
De cet morne automne et son triste élixir
il fut quelques orages comme pour nous prévenir
Mais n’en avions que faire sous le poids du désir
Et lentement la feuille à guetter le moment
De choir sans un bruit, inéluctable instant.
Et l’horizon n’est plus qu’un long trait de déclin
Forçant la colline lointaine à s’aplatir en vain
Sous le poids d’un manteau aux fibres cotonneuses
Pour disparaître enfin dans quelques heures brumeuses.
Drapé dans les effluves qui émanent de toi
Je dance avec les feuilles qui quittent les sous bois
Derrière cette fenêtre, ce rempart si fragile,
Qui t’a vu hier éclore au prime soleil d’Avril.
Alors dans un sourire pour accueillir la larme
J’effiloche la veine d’un geste vif comme la lame
J’entrevoie le filet qui libère la couleur
Pour l’amour que j’avais et pour lequel je meurs.
Jime
Mar 02 Déc 2014, 16:47 par
Jime sur L'amour en vrac
A chaque virgule
A l’ombre de chaque mot je me posais un peu plus
A l’ordre de chaque virgule je m’opposais un peu plus
J’avais mis sur la feuille ce qu’il restait de l’autre
Que je n’avais vomi durant tout ce temps
Celui qui attendait dans l’encre patiemment,
Qui me faisait du mal, pas sciemment.
J’entrais en majuscule dans l’instant ridicule
Où toutes ces minuscules reflétaient le recul
De acharnement à cacher l’évidence de l’être.
Du mal être. De mes lettres.
Par pile et malhabile je les avais laissées encartonnées
Au gré de mes plumes d’un soir sous la houlette obscure
D’un règlement de compte avec le calendrier.
Je rompais le silence de mes propres questions
Assidûment devant cette évidence
Assis dûment derrière ma pointe noire
Ainsi dû ment sur la feuille blanche.
Mon cœur y gisait là. Décrit plus qu’il ne faut.
Sous toutes les coutures de mes tournures
S’embrasant par endroit, s’étiolant par moment
Selon l’heure de la nuit, le soleil d’un automne
Où la froideur d’un jour.
L’abstrait abscons y côtoyait la clairvoyance
Les certitudes se nattaient dans les doutes
L’échevelé du style y bordait le posé
Moi, résumé ainsi dans sa désinvolture.
Illisible à l’œil nu, la plainte du sang
Celui qui coule en étranger au fond de moi.
L’impression fertile d’avoir des veines en déveines.
Et cette date qui martèle mes tempes
intemporellement, un temps pour elle, et tant pour moi
Combien de fois barrée de ma verve farouche
Combien de fois embuée à la fin d’une ligne.
La poésie de ma peau hésite me disais-je
Et la musique que moi seul fais-je
S’éteint lentement dans la discordance des notes
Jeux des croches. Je me rattrape.
A chaque virgule, expiatrice.
JIME
A l’ordre de chaque virgule je m’opposais un peu plus
J’avais mis sur la feuille ce qu’il restait de l’autre
Que je n’avais vomi durant tout ce temps
Celui qui attendait dans l’encre patiemment,
Qui me faisait du mal, pas sciemment.
J’entrais en majuscule dans l’instant ridicule
Où toutes ces minuscules reflétaient le recul
De acharnement à cacher l’évidence de l’être.
Du mal être. De mes lettres.
Par pile et malhabile je les avais laissées encartonnées
Au gré de mes plumes d’un soir sous la houlette obscure
D’un règlement de compte avec le calendrier.
Je rompais le silence de mes propres questions
Assidûment devant cette évidence
Assis dûment derrière ma pointe noire
Ainsi dû ment sur la feuille blanche.
Mon cœur y gisait là. Décrit plus qu’il ne faut.
Sous toutes les coutures de mes tournures
S’embrasant par endroit, s’étiolant par moment
Selon l’heure de la nuit, le soleil d’un automne
Où la froideur d’un jour.
L’abstrait abscons y côtoyait la clairvoyance
Les certitudes se nattaient dans les doutes
L’échevelé du style y bordait le posé
Moi, résumé ainsi dans sa désinvolture.
Illisible à l’œil nu, la plainte du sang
Celui qui coule en étranger au fond de moi.
L’impression fertile d’avoir des veines en déveines.
Et cette date qui martèle mes tempes
intemporellement, un temps pour elle, et tant pour moi
Combien de fois barrée de ma verve farouche
Combien de fois embuée à la fin d’une ligne.
La poésie de ma peau hésite me disais-je
Et la musique que moi seul fais-je
S’éteint lentement dans la discordance des notes
Jeux des croches. Je me rattrape.
A chaque virgule, expiatrice.
JIME
Jeu 30 Oct 2014, 16:02 par
Jime sur Mille choses
Amusant
ça ressemble par moment à du Boris Vian ... jime
Mar 18 Mars 2014, 15:58 par
Jime sur Mille choses
Le silence des idiots
J’aurais pu écouter ma mère
Celle que j’avais ou la manquante
Mais l’une comme l’autre était absente
Elles avaient appris à se taire
Et à ignorer qui j’étais
De n’avoir bu que leurs silences,
Marché des jours dans leur désert
Hydraté de leur transparence
A l’ombre de mon âme prisonnière
Marcheur sur des chemins de sables
D’avoir suivi leurs pas furtifs
Qui m’amenaient au bout du rien
Je naufrageais sur des récifs
Mes bateaux voilés du chagrin,
Marin sur les mers de mes larmes
Emballées dans des verbes sages
Je les ai posées tristement
Dans quelques rimes sans la rage
Peintes à l’égard du à leur rang
La rancœur n’excuse pas les armes
J’aurais pu écouter les autres
Me louanger la vie qui passe
Je n’ai que faire de ces apôtres
Dont les paroles coulent et s’effacent
Sur les entailles de mon cœur
Moi je voulais écouter ma mère
Me dire des choses qu’on attend pas
Cachées dans des mots ordinaires
Mais planté à mille lieux de là
Qui je suis, je ne sais toujours pas
JIME
Celle que j’avais ou la manquante
Mais l’une comme l’autre était absente
Elles avaient appris à se taire
Et à ignorer qui j’étais
De n’avoir bu que leurs silences,
Marché des jours dans leur désert
Hydraté de leur transparence
A l’ombre de mon âme prisonnière
Marcheur sur des chemins de sables
D’avoir suivi leurs pas furtifs
Qui m’amenaient au bout du rien
Je naufrageais sur des récifs
Mes bateaux voilés du chagrin,
Marin sur les mers de mes larmes
Emballées dans des verbes sages
Je les ai posées tristement
Dans quelques rimes sans la rage
Peintes à l’égard du à leur rang
La rancœur n’excuse pas les armes
J’aurais pu écouter les autres
Me louanger la vie qui passe
Je n’ai que faire de ces apôtres
Dont les paroles coulent et s’effacent
Sur les entailles de mon cœur
Moi je voulais écouter ma mère
Me dire des choses qu’on attend pas
Cachées dans des mots ordinaires
Mais planté à mille lieux de là
Qui je suis, je ne sais toujours pas
JIME
Ven 07 Mars 2014, 16:59 par
Jime sur Mille choses
De rien
Mes semaines de fleurs de sel
Et son absence en ribambelle
Me torturent et m’enficellent
j’ai les heures qui sonnent creux
et les contours de mes yeux
bordé d’un rêve tout au mieux
Mes mots sont fragiles
ils s’effacent ou pilent facile
de mes raisons malhabiles
Mais jamais endormie
l’inexorable envie
Savoir pourquoi, mais surtout qui
Je ne me souviens de rien
seulement d’une date, le reste en vain
Ce qui maintient le flou
Acquittée du vide entre nous
c’est elle , quelque part entre nous
compter les pétales
de ce manque abyssal
tout au fond d’un journal
ça ne me donne qu’a pleurer
sans cesse m’interroger
la question est qui tuer
Mes doutes qui réveillent
Mes envies que je raye
ou ton visage que j’essaye
mais le mur devant moi
de colères ou calmes plats
c’est bien moi que ça tuera
Je ne me souviens de rien
Seulement d’une larme le reste en vain
seulement je sais de nous
toutes ces phrases que j’ai dit partout
ces beaux mensonges , sang éphémère
Jime
Et son absence en ribambelle
Me torturent et m’enficellent
j’ai les heures qui sonnent creux
et les contours de mes yeux
bordé d’un rêve tout au mieux
Mes mots sont fragiles
ils s’effacent ou pilent facile
de mes raisons malhabiles
Mais jamais endormie
l’inexorable envie
Savoir pourquoi, mais surtout qui
Je ne me souviens de rien
seulement d’une date, le reste en vain
Ce qui maintient le flou
Acquittée du vide entre nous
c’est elle , quelque part entre nous
compter les pétales
de ce manque abyssal
tout au fond d’un journal
ça ne me donne qu’a pleurer
sans cesse m’interroger
la question est qui tuer
Mes doutes qui réveillent
Mes envies que je raye
ou ton visage que j’essaye
mais le mur devant moi
de colères ou calmes plats
c’est bien moi que ça tuera
Je ne me souviens de rien
Seulement d’une larme le reste en vain
seulement je sais de nous
toutes ces phrases que j’ai dit partout
ces beaux mensonges , sang éphémère
Jime
Lun 10 Fév 2014, 17:04 par
Jime sur Mille choses
Reponse a jime pour mon ecrit ma muse (au masculin)
QUEL PLAISIR DE VOUS LIRE et surtout de vous avoir donné l’envie de faire une suite a votre manière j’ai beaucoup aimé A bientot Jime amitié poétique caressedesyeux
Mer 05 Juin 2013, 13:17 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Dériver reponse à jime
merci Jime d’avoir aimé mon texte on le retrouve egalement sur sky blog mais en blog secret sous le pseudo duvetdeplume agrementée d’une image je protege mes ecrits bien que ici on peut aussi me les pirater au plaisir des partages poétiques a bientot amicalement caressedesyeux/motschuchotes/lesmotions/et duvetdeplume
Lun 20 Mai 2013, 16:52 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Ecrire sur jime
De l'immeuble d'en face, De lune à l’autre, Que ne ferais-je pour un baiser de vous ?, Chant de croix, Nouvelle version pour isabelle adjani ...?, Joli texte caressedesyeux, Merci caressedesyeux, Beau, Chaque feuille qui tombe me rapproche de toi, A chaque virgule, Amusant, Le silence des idiots, De rien, Reponse a jime pour mon ecrit ma muse (au masculin), Dériver reponse à jime,Il y a 50 textes utilisant le mot jime. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
Les thèmes
- La séduction
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Dans les nuages
- aime
- aimer
- amour
- beau
- belle
- besoin
- bonheur
- bouche
- bout
- bras
- coeur
- corps
- cœur
- devant
- douce
- doux
- d’amour
- d’être
- désir
- envie
- femme
- fort
- homme
- jours
- larmes
- loin
- l’amour
- l’autre
- lèvres
- main
- mains
- monde
- mots
- nuit
- parfois
- peau
- peur
- plaisir
- porte
- pourtant
- regard
- rêve
- sens
- soleil
- sourire
- tête
- visage
- vivre
- yeux
- âme
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Tes désirs sont des ordres J'ai lu | |
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Libérer son écriture et enrichir son style Editions Victoires | |
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La citation d'amour
Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
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