Lettre ouverte au Père Noël

Cher Père Noël,

Tu sais - comme moi - que je ne suis plus une petite fille et ce depuis bien des années. Néanmoins, tellement dire que je suis restée enfant que je t’écris cette lettre... Oh, tu peux te moquer de moi, ce ne seront pas les premiers sarcasmes et puis, je suis comme je suis, n’est-ce pas, si cela te fait rire alors tant mieux, c’est un peu de joie que je t’aurais donnée.
L’amour ? C’est l’amour qui est au coeur de ma demande. Car tu l’as bien compris je viens vers toi avec un coeur implorant. Père Noël, voilà bien des années que je regarde l’amour et ne le vis pas, je le contemple le nez collé contre la vitre du bonheur. Enfant on m’avait appris que l’amour se méritait, mais non, non, je sais aujourd’hui qu’il est gratuit et que, de surcroît, on en a tous besoin pour vivre. Et oui, tous autant que nous sommes. Certains le ressentent mais il reste sans objet... D’autres ont perdu le chemin de leur coeur à force d’enfermement.
Ma vie m’est presque à charge : à quoi sert de vivre si l’on ne peut remplir sa vocation, à quoi sert de ressentir l’amour lorsqu’il demeure unilatéral et qu’en fin de compte on ne ressent sa morçure que pour savoir que l’on est privé de ses joies ? Ma vocation propre est dans l’amour. L’amour, je l’espère, j’y crois naïvement à chaque instant. Cependant, il ne me reste entre les doigts - sitôt mon coeur enflammé - que des cendres : l’être aimé/aimant où est-il ? Un petit génie m’avait demandé de faire un voeu, je l’ai fait mais hélas, le génie s’est enfui avec mon voeu sous le bras et mon coeur saigne... Je suis fatiguée.
J’ai besoin d’aimer et d’être aimée Père Noël, c’est le moteur de ma vie, c’est l’amour qui me donne la force de me battre, la force d’avancer, la force de me relever.
Nous sommes nombreux à connaître la solitude du coeur, alors je t’en prie pour Noël, puisses-tu apporter à toutes ces âmes la joie de l’amour partagé. Pas des tas d’amour de surconsommation à prendre et à jeter après usage, non, l’amour, tendre et vrai, l’amour propre à chacun, à chacune.
Je t’embrasse bien doucement de tout mon coeur d’enfant puisqu’enfant il y a.
Avec une pluie de tendresse,

Dolce
Mar 19 Déc 2006, 13:27 par dolce vita sur Mille choses

A la découvert des trésors cachés

Je t’attends dans la nuit, assise sur le banc,
De mes rivières de songes,
Rien ne peut me réchauffer le coeur autant,
Que mes rêveries de Toi,
De Nous,
Comme avant.

Dans le calme de la nuit,
Caressée par ces douces brises voluptueuses,
Les yeux fermés,
Je peux entendre tes pas et ressentir ton doux parfum,
Et tu arrives....

Tes douces et belles lèvres
Humidifie ma peau tout en émoi,
La douceur extrême de ta peau,
Réveille en moi, des passions et des désirs extrêmes,
Quand tes belles mains parcourent mon corps,
A la découvert des trésors cachés,
Qui n’appartiennent qu’à Toi.
J’entends alors ton doux coeur,
Battre dans des rythmes envoûtants,
Seule moi peux entendre cette douce mélodie.
Et mon âme se blottit contre ton âme,
Juste là, contre nos deux coeurs.

Ton sourire si beau,
Et tes yeux ! Ô tes yeux !
Je les perçois comme des étoiles,
Ils brillent tant que par mis,
Les constellations, les cieux,
Je ne peux pas me tromper.
Je savoure ce spectacle étoilé.

Et là, apaisée, heureuse, je m’endors,
Avec ton beau sourire en mémoire,
La dernière image,
Tes rires complices,
Le dernier son,
Dans ma nuit.


Ainsi enveloppée et protégée
Dans tes bras d’Amour,
Je m’endors en sécurité.

julia aime timide
Dim 27 Août 2006, 14:57 par joullia sur Parler d'amour

L’ardeur de tes flammes crépitantes

Je sens l’ardeur de tes flammes crépitantes
Et l’envie qui te brûle le bout des doigts,
aussi le désir que tu chuchotes au plus profond de toi
Et je vois ton corps qui grelotte de désir intense.
Il appelle timidement mes mains pour qu’elles le caressent.
Couine de plaisir et crie de rage.
Les mots de la passion ont un doux visage d’ange
Tes yeux langoureux et profonds !
Les mots du cœur ont une couleur rouge foudroyant
Des baisers tendres et une douce saveur subtile et délicate
D’un mélange de parfums et de sueurs
Où la douceur embrasse la douceur de nos corps.
Mes lèvres qui se penchent sur tes reins.
Je sens l’ardeur des flammes crépitantes
Et l’envie qui te brûle le corps,
Je te veux dans mes petit bras.
Je te veux dans mes draps.
Je te veux poème.
Je te veux poète.
Je te veux une tempête.
Que rien n’arrête.
Je te veux comme tu es.
Qu’on s’embrasse dans la différence, dans l’innocence
Et dans le silence de notre désir.
Qu’on s’embrasse à ne plus en finir,
Que la douce lueur du matin nous dévoile l’un à l’autre
Dans la plus merveilleuse lumière aux mille reflets de couleurs
Et qu’au petit matin nous formions plus qu’un Nous,
Et que ce Nous se transforme en Amour réel,
Celui dont même la mort ne peut défaire.

julia timide
Lun 21 Août 2006, 11:27 par joullia sur La séduction

La Chapelle de la "Renaissance"

Je marche seule dans la rue et soudain il se met à pleuvoir fortement. Je cherche un endroit pour m’abriter.
Au loin, j’aperçois une chapelle dont la porte est entrouverte. Je me dis que moi, athée que je suis, je ne vais pas y aller, mais la pluie se faisant insistante, je vais m’y abriter.
J’ouvre doucement la porte et marche lentement jusqu’à l’autel comme un chemin que je fais avec moi-même. Des cierges allumés scintillent comme des lueurs d’espoir. Je m’agenouille devant l’autel, comme si je ne pouvais pas descendre plus bas. Malgré la luminosité des cierges, la pénombre reste dominante. Je baisse la tête pour me recueillir et joins mes mains comme pour prier. Je n’ai pas cette foi chrétienne mais j’ai la foi en la vie avec ses joies et ses peines. Ce n’est pas un hasard si j’ai osé entrer dans cette chapelle : je viens m’y ressourcer. J’en ai tant besoin dans cette période si difficile de ma vie. Tout d’un coup, la pluie semble avoir cessé et un rayon de soleil traverse les vitraux de cette chapelle. Soudainement, une lueur m’attire. Je lève la tête et je remarque les magnifiques vitraux. J’y vois comme le "signe" que je quitterais bientôt la pénombre pour entrer dans la "lumière".
Soudain, le grincement de la porte de la chapelle que j’avais pris soin de refermer. Le bruit de pas m’interpelle et me sort de ma solitude. Je devine que ce sont les pas d’un homme. Je me demande si je dois me retourner mais non je le fais pas. A tes pas, je t’ai reconnu, je sais que c’est toi, oui, toi. Je sens ta présence derrière moi. J’écoute ta respiration qui se fait haletante, elle remplace ce silence si pesant qui règne dans cette chapelle. La Vie est entrée, enfin. à nouveau tes pas. Je sais que tu vas sortir de cette chapelle où nos âmes sont entrées en communion. Je ne veux toujours pas me retourner. la porte se claquer. Tu es sorti. Mais tu es toujours avec moi dans mes pensées.
Je lève une dernière fois la tête comme pour implorer le ciel de me donner la force de continuer ce que l’on m’a donné, la vie. Je me relève, je me retourne et je marche en direction de la porte de la chapelle. La pluie se met à tomber à nouveau mais je n’ai pas le choix, je dois l’affronter comme je dois affronter ma vie. Je ne connais pas le nom de cette chapelle, alors je lui en donne un, je la nomme "la Chapelle de la Renaissance" et je me dis que la prochaine fois que j’y entrerais, à tes pas, je me retournerais...

Satine
Jeu 08 Juin 2006, 13:14 par Satine sur Mille choses

En attendant de se trouver....

Seule….


Seule dans ce grand appartement je pense à toi.
J’entends le bruit de tes pas passant de la chambre à la salle d’eau en te ramenant à moi.
J’ai préparé un bon petit déjeuner et te le présente sur la terrasse, mais tes yeux gourmant me regardent comme pour me dévorer.
Je fonds comme neige au soleil et te suit dans un nouvel ébat.
Les murs tremblent de nos cris de joie et l’amour triomphe encore cette fois.
Nos regards amoureux plongent nourrir nos âmes et éclairer nos profondeurs inavouées
Enlacés, sous le drap humide de nos efforts passés, nous ne pensons qu’à recommencer.
Viens mon alter ego me susurrer mille mots.
Nos corps s’épousant merveilleusement n’en font qu’un, moulé pour le plaisir et l’abandon.
Quand viendras-tu remplir l’appartement de tes pas nerveux et faire courir tes mains douces sur mon corps abandonné ?
Nous partirons encore dans une chevauchée effrénée nous laissant pantois et vidés.
Vidés de trop d’énergie contenue en attendant de se trouver.
Je ne sais qui tu es ni quand tu viendras, mais je vit déjà avec toi. rose
Sam 06 Mai 2006, 09:40 par Hécate sur L'amour en vrac

S'il suffisait d'aimer

Je rêve son visage je décline son corps
Et puis je l’imagine habitant mon décor
J’aurais tant à lui dire si j’avais su parler
Comment lui faire lire au fond de mes pensées?

Mais comment font ces autres à qui tout réussit?
Qu’on me dise mes fautes mes chimères aussi
Moi j’offrirais mon âme, mon cœur et tout mon temps
Mais j’ai beau tout donner, tout n’est pas suffisant

S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer
Si l’on changeait les choses un peu, rien qu’en aimant donner
S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer
Je ferais de ce monde un rêve, une éternité

J’ai du sang dans mes songes, un pétale séché
Quand des larmes me rongent que d’autres ont versées
La vie n’est pas étanche, mon île est sous le vent
Les portes laissent entrer les cris même en fermant

Dans un jardin l’enfant, sur un balcon des fleurs
Ma vie paisible où battre tous les cœurs
Quand les nuages foncent, présages des malheurs
Quelles armes répondent aux pays de nos peurs?

S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer
Si l’on pouvait changer les choses et tout recommencer
S’il suffisait qu’on s’aime, s’il suffisait d’aimer
Nous ferions de ce rêve un monde
S’il suffisait d’aimer.

Céline Dion
Sam 08 Oct 2005, 22:22 par Satine sur Mille choses

mon amour pour elle...

l’impulsivité vous connaissez…cette envie irrépressible,
presque incontrôlable qui saisit soudainement,
qui fait agir presque inconsidérément…
parler sans que la raison s’en mêle…
s’échapper ce trop plein de sentiments…
s’exprimer ces émotions contenues,
comme une déferlante…
la vague d’Hokusaï…vous connaissez…
voilà…il est ainsi mon amour pour elle,
et je voudrais qu’elle s’y baigne…
qu’elle y fasse étape, qu’elle s’y pose...
qu’elle y apporte sa tendresse…
la douceur et le charme de ses mots…
son calme et ses rires…
son assurance, son « sang froid »,
ce sentiment de plénitude qui s’impose à moi
quand je pense à elle, quand sa voix…
ses humeurs gaies et souriantes…souvent..
maussades et tristes…parfois…
son manque de moi...ses envies de me voir…
de me téléphoner juste pour m’entendre sourire…
je voudrais que son amour et le mien se répondent,
s’équilibrent et se confondent…
je veux tout ça pour elle et moi…
Jeu 06 Oct 2005, 13:08 par danslalune sur L'amour en vrac

Rêve étrange

Ce matin, je me suis réveillée avec dans la tête ce rêve étrange que je venais de vivre. Toutes les images de ce rêve me sont restées.
Je vois un homme allongé près de moi qui ne cesse de me regarder dans les yeux.
Doucement il se met à caresser mon visage, ma bouche, mes lèvres. Il me dit qu’il me trouve belle, il passe ses mains dans mes cheveux, puis sa main descend doucement vers mes seins, il les caresse doucement, je me laisse faire, je sens le désir envahir doucement mon corps.
Il titille le bout de mes seins avec sa langue, puis je sens sa main qui descend pour me caresser plus intimement. Il embrasse l’intérieur de mes cuisses. J’entends résonner sa voix me demandant de m’allonger sur lui. Je vois mon corps sur lui, mes lèvres qui déposent de doux baisers sur son torse, ma main qui lui caresse le ventre, puis qui descend vers son sexe durci par le désir, je le caresse. Puis encore ses paroles me disant que son corps est tout à moi... Je me vois écarter doucement ses cuisses pour y déposer de tendres baisers.
Et encore et encore cette voix qui me dit que la jouissance est proche, qu’elle vient, qu’il sent le plaisir monter en lui, mais qu’il ne veut pas jouir tout de suite, qu’il veut faire durer le plaisir et à cet instant je me réveille troublée par ce rêve étrange qui a procuré tant de plaisir et d’excitation en moi.... Je ne connaîtrais jamais la fin de ce rêve interrompu par mon réveil mais j’en garde un souvenir mêlé d’excitation et de tendresse.
Mar 27 Sep 2005, 22:28 par Satine sur Parler d'amour

Le journal d'une séductrice

Le numéro d’envoi n’était pas le sien.
Il ne l’avait pas fait, mais j’avais reçu un courrier.
Déboussolée, j’ai enlevé le message, supprimé, effacé.
Le jeu avait été compris, les règles étaient établies, mais pas avec le bon partenaire. Je me faisais piéger.
Il avait lu le journal d’une séductrice et trouvé le jeu à son goût.

Je le regarde encore, j’essaye de reconnaître.
Le gland est découvert, brillant, rond, tentant. Son sexe droit, sans courbe, légèrement veiné.
J’essaye de me souvenir de cette description entre ma bouche, les images se reflètent sur ma langue.
Brillant, rond, tentant
Droit, sans courbe, légèrement veiné
Je le laisse descendre entre mes lèvres au fil de mes pensées.
Je zoome sur l’image
Un goût sucré, une légère amertume, il s’est parfumé.

Le pouce, l’index et le majeur tiennent l’ordre envoyé. Les ongles manucurés, la peau cuivrée, des mains jeunes encore, larges, des doigts moyens, pas très fins.
Les mains qui passent sur mes hanches, les frissons de l’image passent sur ma peau.
Des ongles manucurés, une peau cuivrée, jeune, une paume large. Quelques centimètres de chaleur qui caressent mon corps, lentement, j’hésite. Les mains sont trop grandes ou trop petites, trop longues ou trop courtes.
Son bracelet montre griffe mes seins quand il les palpe, je me contracte sous le métal froid, le tic tac à côté de mes tempes quand il se redresse en moi. 17h34 selon l’heure que je vois sur la photo.
A 17h34, un inconnu a bandé pour moi.

Je fouille dans ma mémoire, je retourne le passé, je laboure mon esprit, je pénètre mes souvenirs
Comme ce sexe qui s’offre à mes yeux, ce sexe passé qui revient entre mes reins me retourner.
Me faire trembler.
M’obéir. Par surprise.
Dim 25 Sep 2005, 12:47 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Une amitié parfaite.

Il ne reste rien autour de moi.
Autour de moi ne subsiste que la neige.
La Neige tombe, tombe, tombe.
Blanche et froide.
Totalement pure.
Son ombre bleue suit mes pas.
Et pourtant, je te sens près de moi.
Toi mon ami.
Pourquoi me suis-tu?
Pourquoi restes-tu avec moi?
Pourquoi m’aider?
Je tombe, je suis déjà tombé.
Je sombre dans les affres du désespoir.
Je ne pourrais plus jamais esquisser un sourire.
J’entends tes pas sourds dans la neige.
Je suis content de percevoir ce son.
J’ai peur en même temps.
La Neige tombe, tombe, tombe.
C’est fini pour moi.
Il me dit :
Pourquoi tu restes là? Prends ma main. Sortons d’ici, d’accord?
Et face à son sourire, je n’ai pu résister.
J’ai pris sa main.
J’ai pleuré et il m’a serré dans ses bras comme un frère.
Après ce jour, il est mort. Je ne l’ai plus jamais revu.
Mais son souvenir subsiste en moi quoi qu’il arrive.
Et quand je vois la neige tomber...
Je repense à son coeur pur.
Je me dis, s’il me voyait maintenant !
Je crois qu’il serait fier de moi.
La Neige tombe plus fort que jamais.
A ce moment, dans mon coeur, il me dit, c’est mon dernier cadeau pour toi.
Ne m’oublie jamais.
Adieu, et merci pour tout.

Je t’entends, mon ami, ta voix résonne en moi !
Ven 06 Mai 2005, 15:56 par Yoshitaka sur Un monde parfait

Toujours elle

A ta pensée,
Mon cœur se noue
Je te vois, t’imagine
Mais une tristesse persiste.

A ta vue,
Mon cœur ralentit
Je te regarde, te respecte
Mais il me reste un vide profond.

A ton écoute,
Mon cœur est fier
J’entends tes lèvres, pas tes paroles
Mais je reste sur ma fin.

A ton approche,
Mon cœur s’éveille
Je suis pressé, content
Mais j’en désire toujours plus.

A tes cotés,
Mon cœur s’emballe
Je profite, te languis
Et un certain bonheur émerge.

Ta présence me manque à chaque moment,
A chaque instant précieux de notre vie.
Lun 24 Jan 2005, 22:34 par Ady sur L'amour en vrac

Madame A.W

Une fois encore, mon corps,mon pauvre corps déambule dans cette rue. Une fois encore, les pulsations de mon coeur dépassent en intensité les tremblements de mes mains."Je vais la retrouver!"
Je sais déja tout: tout de nous, tout de ce temps que nous allons passer à me faire mal, à me déchirer, à me consumer! J’accélère le pas. Elle déteste que j’arrive en retard. Machinalement, je vérifie que j’ai dans la poche de mon pantalon assez d’argent. Je froisse avec nervosité ces billets et je souris:"tu les as encore mis au plus prés de ton sexe, à croire que tu le fais exprès!". Plus que cent mètres, et j’y suis. Ce sont maintenant tous mes membres qui se raidissent et ma tête qui prend le pas.
Malgré de terribles bourdonnements aux oreilles, sa voix me dire ces mots que j’appréhende:"Vous? Je vous ai déja dit que c’était terminé! Nous avons fait le tour de cette histoire... Je ne peux plus rien vous apporter, rien vous enlever! Vous êtes arrivé...".
En effet, j’arrive!!! Bientôt, je redeviendrai moi-même, calme, imperturbable, sûr d’une lucidité froide et presque méthodique. Je forcerai ses mots et son sourire désabusé. Je rentrerai dans ce couloir que je connais si bien, poserai mon blouson en guise de soumission ,mais avec une certaine nonchalance. La porte d’entrée claquera, signe que nos jeux peuvent commencer. Je pousserai la porte, la lumière sera tamisée et un parfum subtil d’huiles essentielles fera exploser mon cerveau. Une fois allongé, je l’attendrai, guettant ses pas toujours secs et cadencés; elle se prépare. C’est alors que je ferme à cet instant même, les paupières et toutes pensées. Depuis cinq ans aujourd’hui, je la sentirai s’approcher de moi, me dire quelques mots désagréables, humiliants, mais je me tairai! D’ailleurs, je suis ailleurs. Je l’attends, je devine sa robe, ses cheveux qui tombent sur sa poitrine lorsqu’elle se penche sur moi pour me vomir quelques phrases apprises je ne sais où, et ses jambes qui bougent sans cesse, ses longues jambes qu’elle allongera tôt ou tard...
Je sais qu’elle me fera mal, que je repartirai fourbu, honteux, malade de la vie, de notre vie, vidé de tout ce que je suis et de ce qu’elle n’est pas...Juste une dernière fois!!!
Je suis à l’heure. Je cherche le bouton de la sonnerie. Je sonne, au passage j’effleure sa plaque: Anne Werm PSYCHANALYSTE.
Jeu 18 Nov 2004, 18:52 par morgana sur Les liaisons sulfureuses

Désirs...

Désirs
J’aurais voulu, avec mes mains,
Nous composer un long demain ;
J’aurais aimé, avec mon cœur,
Nous offrir une constellation de bonheur ;
J’aurais osé, avec ma conviction,
Nous octroyer une longue et belle Passion.

Passion.
Faire frémir ton corps,
D’interminables frissons.
Te jeter un sort
Et que ton âme, j’en prenne Possession.

Possession.
Te tenir par mon cœur,
A bout de souffle, rire.
Te choyer, te chérir,
Te porter en Vainqueur.

Vainqueur.
Te déclarer toi, le Seul et l’Unique,
En musique, symphonie fantastique.
Nous, les meilleurs accords du monde,
Puis, épuisés, les pires ennemis, Immondes.

Immonde.
Symphonie dramatique se consumant peu à peu,
Doucement remplacée… puis viennent des larmes de feu.
Petit à petit, ce goût amer, presque insipide et pathétique,
Laisse place à une mort lente, belle et Sarcastique….

Sarcastique.
Triste constat,
Je m’étais offerte à toi,
Entière soumise et puissante,
Regarde moi, ose ! Je suis incandescente.
J’ai brûlé dans ton âme,
J’ai crié, supplié, une seule arme,
Afin que cette douleur puisse cesser,
Enfin, taire en moi cet incendie ravageur,
Oublier mon âme meurtrie, blessée
L’abandonner à tous ces carnassiers du cœur.
J’ai vainement tenté,
Essayé de réconcilier,
Nos sentiments égarés,
Puis, dans ton long silence aux griffes acérées,
Tu m’as enfermée,
Murée vivante,
Non consentante.
Pourtant, j’ai imploré,
Que sur moi s’abatte ton jugement,
Pourtant, j’avoue, du verbe aimer,
Personne autour de nous n’était conscient,
De sa fougue, de sa puissance,
De son éloquence à la limite de l’impertinence…
Je croyais avoir trouvé mon reflet,
J’avais espéré qu’il nous conviendrait…
Ses contours fébrilement dessinés,
Nos deux mains ne semblaient qu’une à les tracer….

Maintenant, une longue tâche je dois exécuter,
De tous tes envoûtements, avec acharnement, méticuleusement :
Ton image, ta voix, ta chaleur, je dois les exorciser.

J’effleure le pire,
J’effeuille tes rires,
Ta voix je prends,
Ta chaleur, .
Tes délires, un moment… j’attends.
Puis, doucement,
Les range consciencieusement
Dans mon tiroir secrètement,
Tout au fond, bien gardés,
Ils resteront à jamais gravés...
Mar 20 Avril 2004, 14:33 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Choix cornelien

PetitPrince a écrit:
...alors je suggere d’élargir le débat et te propose soit de devenir polygamme (ceci bien entendu a des fins uniquement scientifiques, destinées à verifier si l’adage reste vrai quand on est plus que deux en amour ) , soit de ne pas aimer ( déja la foule huer :ouhhhh le sale nihiliste, ouhhhhh Diable )


polygamme ?? ça signifie deux fois plus de chausettes à ramasser sous les lits? deux fois plus de bières à apporter le soir devant le match de foot? deux fois plus de copains à accueillir à la maison? deux fois plus de cuvettes de wc à rabaisser? euh.......... non, merci!!!

ne pas aimer?? mon dieu! je n’aime déjà pas le chocolat, la biere, le vin rouge, les chips au fromage, les moules frites, la bouillabaise, .. si en plus je dois ne plus aimer mes congénères... mais à quoi bon vivre!!
Et puis mes passions sont ravageuses et destructrices... mais au départ, elles sont toujours du bonheur à l’état pur...

(Me reste plus qu’à trouver comment passer par le début et me tirer avant la fin! pfffffffff )

Le marquise ... dilemme vivant ...
Ven 14 Nov 2003, 12:16 par la marquise de sade sur Citations

Si tant est qu’en amour on est toujours deux

Si tant est qu’en amour on est toujours deux, et que de ces deux tu dois être celle (oui, dans ton cas, je te rappelle qu’avec les merveilleux atouts Choqué que tu arbores fièrement, on peut considérer que tu es une femme ... ) qui s’emmerde, ou celle qui s’ennuie, alors je suggere d’élargir le débat et te propose soit de devenir polygamme (ceci bien entendu a des fins uniquement scientifiques, destinées à verifier si l’adage reste vrai quand on est plus que deux en amour ) , soit de ne pas aimer ( déja la foule huer :ouhhhh le sale nihiliste, ouhhhhh Diable )
Ven 07 Nov 2003, 19:19 par PetitPrince sur Citations
Page 3 sur 4 Aller à la page Précédente  1, 2, 3, 4  Suivante

Ecrire sur j’entends

Ecrire sur j’entends Lettre ouverte au Père Noël, A la découvert des trésors cachés, L’ardeur de tes flammes crépitantes, La Chapelle de la "Renaissance", En attendant de se trouver...., S'il suffisait d'aimer, mon amour pour elle..., Rêve étrange, Le journal d'une séductrice, Une amitié parfaite., Toujours elle, Madame A.W, Désirs..., Choix cornelien, Si tant est qu’en amour on est toujours deux,
Il y a 46 textes utilisant le mot j’entends. Ces pages présentent les textes correspondant.

Bonne lecture !

Derniers textes

Livres recommandables


Retrouvez toutes nos bonnes lectures sur : La boutique des âmes tendres

La citation d'amour

L'amour est un trésor de souvenirs.

Honoré de Balzac.

Qui est en ligne ?

  • Toutes les heures sont au format GMT + 1 Heure
  • La date/heure actuelle est Sam 15 Mars 2025, 01:24
  • Nos membres ont écrit un total de 4446 textes
    Nous avons 1234 membres enregistrés
    L'utilisateur enregistré le plus récent est brancher
  • Il y a en tout 29 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible, 29 Invités et 0 Bots   [ Administrateur ]   [ Modérateur ]
  • Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 483 le Mar 25 Fév 2025, 16:25
  • Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun
    Bots : Aucun
  • Ces données sont basées sur les utilisateurs actifs des cinq dernières minutes
  Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Se connecter automatiquement à chaque visite