Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur impatience
Amour trouble
En ce temps des moissons, mon cœur souffre de vous.
Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.
Ma conscience se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.
Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.
Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.
Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.
Ma conscience se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.
Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.
Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.
Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Lun 11 Nov 2013, 19:22 par
laloutre sur La déclaration d'amour
Amour trouble
En ce temps des moissons, mon cœur souffre de vous.
Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.
Ma conscience se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.
Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.
Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.
Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Quelle est donc cette émotion où prend racine cette douce torture ? Ou cette impatience qui me supplie à vous avouer mes plus sombres tourments.
Ma conscience se déplace tel un funambule sur une ligne imprécise, entre deux mondes, dans l’antichambre de mes intimes pensées. Un monde, ni noir ni blanc. Sans rimes, ni raisons. Mais comment des sentiments si doux peuvent-ils être mauvais et honteux ? Mon esprit, torturé par la peur d’un implacable rejet, cause aussi mes tourments.
Je vous hais, comme je vous aime. Je vous attends, je vous espère, dans cette voluptueuse et oppressante souffrance. Que votre fantôme cesse de hanter mes songes éveillés et mes nuits esseulées qui célèbrent, vos yeux tantôt enjoués et rieurs, tantôt conjugués à un regard vif et ténébreux. Ou bien la délicieuse courbe de la nuque que révèle votre chevelure de jais.
Intrigante et douce sorcière. Impulsive et fougueuse ensorceleuse. Derrière vos apparences parfois frivoles, votre esprit rebelle couve une tendre vulnérabilité. Mes pensées abritent le désir, l’accès à votre mystère, et l’énigme de vos secrets.
Deviendrez-vous le bourreau de mon cœur, ou l’ange qui apaisera ce feu ardent ?
Lun 11 Nov 2013, 19:22 par
laloutre sur La déclaration d'amour
Une suite s'attend!
jamais deux sans trois!
j’attends le quatrième et enfin le cinquième chapitre alors!!! avec impatience!
j’attends le quatrième et enfin le cinquième chapitre alors!!! avec impatience!
Sam 19 Oct 2013, 15:31 par
inlove sur Histoires d'amour
Musique à deux
Musique à deux
Quelques petites notes d’une douce musique,
S’envolent légères et mélodieuses de ton piano,
J’étais assis, effacé derrière ton dos..
j’attendais que tu finisses avec impatience
Que le rideau tombe sur ton concerto
Tu t’es enfin levée et avancée dignement
Puis après une révérence face à la foule
Tu as rejoins rapidement ta loge
Je me suis précipité tel un gamin tout excité
Avec mon bouquet de roses blanches..
Nous avons échangé quelques mots,
Des mots les plus simples mais tellement beaux
Dans ce couloir aux couleurs pastel
Tous cela me semblait bien irréel
Que je pris peur de me réveiller,
Au risque de ne plus te trouver
Mais tu as mis ta main dans la mienne
Et dans ton regard, cette tendresse
J’ai lu tant de promesses
Qui m’ont donné l’espoir
Et la force d’y croire
Quelques petites notes d’une douce musique,
S’envolent légères et mélodieuses de ton piano,
J’étais assis, effacé derrière ton dos..
j’attendais que tu finisses avec impatience
Que le rideau tombe sur ton concerto
Tu t’es enfin levée et avancée dignement
Puis après une révérence face à la foule
Tu as rejoins rapidement ta loge
Je me suis précipité tel un gamin tout excité
Avec mon bouquet de roses blanches..
Nous avons échangé quelques mots,
Des mots les plus simples mais tellement beaux
Dans ce couloir aux couleurs pastel
Tous cela me semblait bien irréel
Que je pris peur de me réveiller,
Au risque de ne plus te trouver
Mais tu as mis ta main dans la mienne
Et dans ton regard, cette tendresse
J’ai lu tant de promesses
Qui m’ont donné l’espoir
Et la force d’y croire
Ven 29 Mars 2013, 19:47 par
caressedesyeux sur L'amour en vrac
Remonter le temps
Je voudrais pouvoir remonter
Le temps qu’on a passé tous les deux
Dans cette insouciance,
Où j’ai oublié tout;
Me délecter encore de tes écrits
Entendre le doux son de ta voix
De nos éclats de joie
Comme des gosses
Et entendre ton rire cristallin
Raisonner à mes oreilles
Car il suffit que je ferme les yeux
Et que je tende l’oreille
Pour m’en rappeler..
De cette douce complicité
De cette confiance qui nous unissaient
Et mon amertume a fait place
Comme tu le dis si bien
Encore une cicatrice face à ce chagrin
Même si je le cache,
Et que je fais comme si rien ne s’était passé
Tu as encore hanté mes rêves
Qui sont devenus cauchemars
Et que je mérite certainement...
Parfois il me fait comprendre qu’il est là
Et je me retrouve en nage,
Insomniaque torturée
De cette blessure que je t’ai infligé
Coupable de ne pas avoir compris
Coupable de mon impatience
J’avance,
J’avance péniblement
Pour essayer de sortir du noir
Et pour retrouver cette lumière que tu es.
Jeu 19 Jan 2012, 18:37 par
caressedesyeux sur Mille choses
Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire - i
Le mythe amoureux
Un jour de l’an 1992 dans une colonie, un enfant de 10 ans se fit transpercer par une flèche de Cupidon. Ce gamin ailé plongea notre héros dans un amour platonique pour une fille de sa campagne natale durant 15 ans.
Le regard de cette fille lui parlait, il lui semblait qu’il la connaissait dans une autre vie. Il aimait son sourire et souvent son regard croisait le sien tendrement lorsqu’ils avaient l’occasion d’être ensemble. Ces occasions n’étaient jamais créées par lui mais par d’autres facteurs qui faisaient qu’obligatoirement, ils devaient se retrouver au même endroit. Notre héros les a interprétés pendant longtemps comme des signes de l’univers infini. Il essaya bien quelque fois de l’aborder mais maladroitement,
Dès lors, il construisit un mythe autour de cette fille. C’était elle ou rien. Il repoussa plusieurs avances d’autres filles ne voulant pas trahir celle qu’il aimait. Il l’aima secrètement sans jamais rien lui dire, hormis quelques lettres et quelques paroles. Parfois, il l’oubliait mais dès qu’il la revoyait son cœur se mettait à accélérer, des malaises l’envahissaient, il voulait se cacher. Elle lui faisait un effet incroyable. Elle a été pendant de très longues années son seul modelé féminin, elle était présente jusque dans ses rêves même si ce n’était pas d’elle qu’il s’agissait.
Un beau jour, sous conseil d’un ami, il lui déclara son amour dans une grande lettre.
Voici un extrait de cette lettre :
Juin 2004
"Chère X,
J’ai enfin trouvé le courage de t’écrire. C’est grâce aussi à notre ami en commun avec qui j’ai fait un magnifique voyage. Durant ce voyage, lors d’une nuit à la belle étoile, nous avons eu une riche discussion sur le sens de la vie, les grandes questions et l’Amour. Sur ce troisième sujet, nous en sommes venus tout naturellement à toi et je lui ai dit ce que j’éprouvais pour toi. En entendant cela, il m’a dit comme d’autre avant lui : "Tente Ta Chance". Ces mots venant de la bouche d’une personne te connaissant bien m’ont donné la force de t’écrire ces mots.
Tu sais bien, enfin je l’espère, que tu ne m’as jamais été indifférente,
Le jour ou Cupidon m’a transpercé le cœur , je n’ai jamais cessé de penser à toi. Chaque semaine, j’attendais avec impatience nos activités communes pour te voir. Je t’aime X, ma timidité envers toi m’a toujours empêché de t’aborder face à face voilà que maintenant c’est fait par écrit. Je voudrais partager de grandes soirées en tête à tête avec toi, tout connaître de toi, tout partager avec toi. Si j’ai envoyé cette lettre manuscrite par la poste au temps de l’internet, ce que je me suis dit qu’elle serait plus personnelle qu’un e-mail.
Cela m’a fait plaisir de pouvoir enfin te dévoiler mon amour pour toi et de passer un moment avec toi.
"Loin des yeux, près du cœur"
Dans l’attente de te lire, je te souhaite un agréable séjour à l’autre bout du monde et que tout se passe le mieux pour toi." Notre héros qui t’aime !
Quelques mois, plus tard, en même temps que la lettre d’une monitrice, il recevait une réponse à sa déclaration d’amour qu’il interpréta comme une promesse de mariage. Le mythe reprit de plus belle et en plus qu’elle était à l’autre bout du monde et ne devait revenir que d’ici plusieurs mois. Il pensa tous les jours à elle. Il était dans un grand dilemme avec cet autre coup de foudre survenu suite à l’envoi de cette lettre à son amie d’enfance. Elle était sa raison de vivre, enfin de compte une copine imaginaire. Il croyait être en couple mais il était seul. Il se réjouissait de lui offrir sa virginité. Il avait déjà réfléchi au nom de leur premier enfant. Il avait fait des projets de vie mais tout seul, avec comme seule compagnie marie-jeanne et son imaginaire. Une relation à une seule personne. Elle ne savait rien de tout cela. Il ne connaissait pas la vie de couple. Il était amoureux de cette fille. Il remplira trois cahiers en attendant son retour à cause de cette fameuse lettre, parfois avec le recul, il se dira et si il l’avais jamais envoyée, est-ce qui il y aurait eu la rencontre avec la monitrice? puis tous ses signes et ces deux amours qui se sont croisés pendant six mois. Toutes ces prières, ces vœux aux étoiles filantes, ces vœux lors du jet d’une pièce dans un bassin d’eau, tout cet amour inconditionnel donné pour rien. Il était persuadé que ce jour d’octobre 92 , le dieu grec de l’amour avait choisi son destin et que rien ne pourrait y changer.
Quand elle revint au pays natal, ils se virent et il lui demanda : Alors nous sommes en couple? et elle lui répondit : ma réponse n’était pas claire? Nous sommes de véritables amis. Il lui répondit par un signe de tête et ils allèrent fumer un pétard. Ce soir là, il fut élu au conseil communal de son village natal. Le lendemain, il se prit une cuite magistrale. Il était au fond du trou...mais la lecture du Manuel du Guerrier de la Lumière l’a aidé à passer ce cap. Notre héros avait remplis trois cahier intimes de projection dans le futur avec son amour platonique.
Ovide était son Maître.
Quelques années passèrent et ils reprirent contact. Il la voyait souvent. Il avait de grandes discussions avec elle. Il a passé plusieurs soirées en sa compagnie. Tous ses actes amicaux n’ont fait que raviver cette vielle flamme qui brûlait encore secrètement en lui. Jusqu’au soir, ou il craqua en présence d’un témoin important à ses yeux dans cette histoire d’amour créée par notre héros. Il lui reprocha que c’était à cause d’elle qu’il n’avait jamais eu de copine ce dont elle n’était pas coupable. Et que tant qu’elle n’était pas mariée, il n’abandonnerait pas l’affaire. Il la blessa, la fit pleurer.
Le lendemain, il reçut une lettre d’elle. Il devait choisir entre son amitié ou plus rien du tout. Cette rencontre en tête à tête avec elle devait vraiment mettre fin à toute ambiguïté. Elle serait une amie et rien d’autre. Il choisit son amitié maintenant qu’ils avaient eu de grandes discussion ensemble, qu’il la connaissait mieux, plus intimement ,qu’il allaient voyager ensemble en terre inconnue. Il se fit une nouvelle raison qu’elle ne voulait pas de lui en tant que mari mais en tant que véritable ami. Il était trop petit.
Ces quinze années furent quand même traversées par quelques autres aventures amoureuses comme vous allez pouvoir le lire.
Première copine
A l’âge de 15 ans, il sortit pendant quatre jours avec une fille du pied de la montagne. Ils se rencontrèrent dans un bal de campagne. Ils se firent des sourires, dansèrent ensemble, se rapprochèrent, se tinrent par les mains, et puis ils s’embrassèrent. Il fit son premier baiser dans un giron de jeunesse. C’est durant cette soirée qu’il goûtât pour la première fois aux lèvres d’une autre personne. C’était bon ! Enfin son tour arrivait, en plus ce soir, il y avait beaucoup de monde que notre héros connaissait. C’était ses premières galoches, encore débutantes, bien baveuses. Ils s’embrassèrent toute la nuit. Elle devait rentrer plus tôt, alors il la raccompagna jusqu’à chez elle. Elle lui proposa d’aller dans les champs mais il pleuvait des cordes. Ils se revirent le lendemain. Elle l’avait invité chez elle. Ils allèrent dans sa chambre sur son lit et il toucha pour la première fois une poitrine, pellotta ses seins adolescent, elle avait un soutien-gorge noire, caressa un corps féminin et avec un arrière son de rap français, il l’embrassa encore, la caressa mais tout en laissant leurs habits. L’odeur de son parfum le rendait fou comme tous les futurs parfums de ses amantes. Quelques jours plus tard, ils avaient rendez-vous à la piscine. Ce jour là,elle arriva en pleurs vers lui et lui dit que c’était finis, sans aucune explication. Il était arabe.
Masturbation
Notre petit arabe ne connait aucune pratique sexuelle hormis celle de la masturbation. La première fois qu’il s’est branlé, c’était chez son meilleur pote d’enfance. Ils regardaient un film porno et son pote lui expliqua qu’il allait se branler. Il fit de même. Il éjacula pour la première fois et vis à quoi ressemblait du sperme. Il ne fit pas des jets comme son pote mais le sperme sorti en gros flots en coulant. Il avait 14 ans. Une autre fois, vers l’âge de 15 ans, il avait lu toute la soirée chez un pote des revues pornographique et il avait adoré. Son sexe avait été en érection toute la soirée. En rentrant chez lui, il s’était branlé avec comme seul outil sa main et son imaginaire. Il découvrit son premier orgasme. Ils se branlaient aussi entre potes en regardant un film de cul. Notre héros adorait la littérature érotique et pornographique plus que les films. Il se branlait parfois jusqu’à six fois par jour. Il s’eut branlé dans des lieux insolites comme dans un avion, dans le train, dans un dortoir façon ninja, et attendre près d’une demi-heure avant d’éjaculer, ou encore il a découvert d’autres zones érogènes comme ses tétons, ou l’anus, cela lui est arrivé parfois de se mettre l’index dans le cul. Il a jouit plusieurs fois comme cela. Il essaiera la branlette façon allume-feu, en tournant le sexe entre ses deux paumes. Il se blessa aussi plusieurs fois le sexe. Il se branlera aussi sous la douche, dans le bain. Tantôt avec une main, tantôt avec l’autre, parfois avec deux doigts, il suffisait d’être un peu imaginatif ! En utilisant des capotes, enfin quand vous n’avez pas de copine jusqu’à l’âge de 29 ans et que vous êtes attirés par la chose, vous pouvez toujours avoir recours à comme il l’appelait l’auto-sexe. Il n’est jamais arrivé à se faire une auto-fellation. Un plaisir solitaire mais un plaisir tout de même. C’est comme cela que chaque soir avant d’aller se coucher la branlette est chez lui un rituel. Cela lui permet de sortie l’énergie vitale de son sexe. Cet élixir de vie qui une fois sortis de son corps le plonge illico presto dans les bras de Morphée.
Lycée
La période du lycée fut pour lui la découverte de la ville, du cannabis, ainsi que des nouvelles technologies. Durant son lycée, il se lia d’amitié avec une fille de sa classe qui devint sa confidente et à qui il racontait tout. Durant ces quatre années, plusieurs filles traversèrent son esprit, mais il ne les invita jamais, ne leur proposa jamais rien à faire. Il était dans un lycée de bourgeois et fréquentait quasi que des personnes du milieux hiphop. Il y eut deux fille CE et CA. Notre héros et sa confidente avaient un langage secret afin de pouvoir parler normalement des gens les entourant sans avoir à les nommer. Elles étaient toutes les deux différentes, une noiraude et l’autre blonde. Durant cette période pleins de filles, lui avaient tendu des perches mais il avait feint de ne pas les voir. Des filles de couleurs et des filles avec des formes généreuse se sont aussi intéressées à lui plusieurs fois. Elles ne lui plaisaient pas physiquement ou bien le pire elles devenaient belles une fois qu’un autre était avec. Notre héros était encore dans son délire d’amour platonique. Il fallait vraiment un phénomène pour le faire passer à l’action.
CE était dans sa classe, mais il la remarqua qu’avec l’arrivée du printemps. Elle portait une jupe de tennis avec des baskets. La vue de ses jambes et de son corps lui avait fait découvrir une magnifique plante qui était assise juste derrière lui en classe. Elle avait de la classe. Elle sentait bon. Elle avait un regard qui lui parlait. Elle aimait un tube de rap, ce qui fit que notre b.boys puis lui prêter le skeud de ce groupe. Ils se fréquentèrent en classe.Puis lors de leur voyage d’études. notre petit arabe tenta une approche. Ils dansèrent ensemble chaudement. Ce soir là, il aurait du conclure mais au moment où ils se retrouvèrent tous les deux seuls dans la chambre. On vint les appeler pour aller aider à chercher une camarde de classe qui avait disparu. Et puis, ils échangèrent leurs numéros, ils se revirent plusieurs fois en boîte mais notre héros n’osa jamais la rapprocher comme il l’avait fait dans ce pays étranger.
Il rencontra CA sur un chat. Elle était blonde- Elle avait de magnifique yeux bleus. Elle venait de l’île de cuba et avait une touche scandinave. Une magnifique beauté sortie d’un fjord norvégien. Elle représentait son idéal féminin en chaire et en os. La première fois qu’il la vit s’était de dos, elle était en train de se servir un verre d’eau quand elle s’est retournée pour le boire. La vue de son visage l’avait marqué. Le soir même en chattant, il tomba sur elle et le plus surprenant et qu’ils étaient dans le même cours de gymnastique. Le hasard faisait bien les choses, elle lui donna plusieurs fois rendez-vous mais il n y alla pas et puis un beau jour à une pause. Il la vit embrasser un autre type...elle le remarqua, elle le regarda avec gêne en lui faisant comprendre d’être moins timide et plus rapide. La vue de ce baiser et ce regard lui firent effet d’un coup de poignard. Il était fils d’ouvrier.
La colonie
Une autre rencontre traversa ces quinze années, il s’agissait d’une jolie monitrice lors d’un camp de break-dance. Il croyait de nouveau que Cupidon l’avait touché sur le quai de la gare en récupérant les gosses. Quelques jours avant la rencontre avec la monitrice, il avait envoyé la lettre dont vous trouvez l’extrait plus haut.
Elle était jolie. Elle sentait bon. Elle était bronzée. Elle avait des yeux verts et des cheveux courts. Elle portait un pendentif en forme de cœur. Elle jouait de la musique. Elle pratiquait un sport. Elle dansait. Elle prenait soin d’elle. Elle avait un doux regard et avait le rôle d’infirmière durant le camp. La joie et la surprise quand il apprit qu’ils devraient partager la même chambre. Il devint son colocataire préféré. Il la respecta. Elle le motiva à commencer la politique. Il venait de fonder une association.
Ils partagèrent beaucoup d’affection ensemble. C’était la première fois qu’il recevait autant de câlins, de caresses, de massages, des bisous et d’attention d’une femme. Elle croisait ses jambes autour de lui. Il découvrit toutes ces douceurs. Il était aux anges. Le soir, il espérait qu’elle n’arriva pas à dormir afin qu’ils puissent parler ensemble. Ils discutérent et partagèrent beaucoup de choses personnelles et intimes concernant leurs familles respectives. Elle l avait motivé à aretter de fumer la clope, et aussi de se raser plus souvent, de prendre plus soin de lui. Il lui fit une petite déclaration d’amour un matin avant de partir pour les activités. Elle refusa sa demande. Il n’était pas le b-boy dominant du camp.
Après ce camp, en même temps que la réponse de son amour mythique, il reçut aussi une lettre de la monitrice qui lui disait qu’elle pensait qu’ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre. C’était incroyable ! Il n y avait jamais rien eu, et il recevait tout d’un coup, le même jour, deux lettres en même temps. Il commença une correspondance manuscrite avec la monitrice. Son affection lui manquait beaucoup. Ces échanges de lettres lui procuraient du plaisir. Il avait l’impression d’avoir une copine. Un échange avait lieu. Ils gardèrent contact durant une année jusqu’à ce qu’ils refassent ensemble une colonie. Cette expérience fut toute différente de celle de l’année précédente. Il voulut tomber amoureux d’une autre monitrice. Il n’eut plus de nouvelle de sa colocatrice adorée.
Rapport avec le sexe opposé.
Notre héros avait peur des femmes. Une peur qui se traduisait par un estomac noué, une incapacité de manger, des malaises, des vomissements, des angoisses, une paralysie. Il était extrêmement timide. Des souvenirs enfouis dans son enfance quand il avait reçu des claques, des refus pour sa taille, un coup de pied dans l’œil, un coup de ciseaux, des refus pour sa couleur de peaux en provenance de petites filles. Il préférait demander l’heure à un voyou avec un pit-bull qu’à une jolie demoiselle. Il était incapable de téléphoner à une fille sans avoir fait tout un rituel avant de s’y décider. Il avait une peur totale de la femme. Il avait un manque de confiance face à la gent féminine. Son inconscient criait danger. Cette peur de l’inconnu le clouait sur le port et il n’osait pas prendre le large
Il avait eu parfois des discussions avec des filles. Il les écoutait mais il ne parlait pas de lui. De ce fait, elles n’avaient aucune raison de s’intéresser à notre héros et il restait le gentil ami. Il communiquait très peu de choses sur sa personne. Il était réservé et froid. Il était un homme d’écoute.
De plus, n’ayant jamais eu de sœurs ou de copine très proche. Il n’avait pas la connaissance de l’âme féminine. Il n’avait côtoyé que sa maman mais elle devait s’occuper de trois autres hommes aussi.
Son style.
Il était un mélange de deux continents. Les chromosomes de son père africain avaient pris le dessus. Il ressemblait à un arabe. Il mesurait un mètre cinquante-neuf, pour une cinquantaine de kilos.
Il était un partisan de la culture hip-hop. Il ne s’était jamais trop préoccupé de son style. Il transpirait le hip hop. Sa tenue vestimentaire préférée était un haut de training, un jeans, des baskets et une casquette. Il avait plus le style d’un gars d’en bas que celui d’un gars d’en haut. Il était porteur de lunettes. Il avait les cheveux noirs bouclés. Il portait souvent une barbe de trois jours et mettait parfois quelques gouttes de parfums. Il ferait un effort quand il serait en couple.
Il aimait les belle femmes, plus grandes que lui, avec une préférence pour les blondes, aux yeux clairs mais il pouvait tomber passionnément amoureux pour n’importe quelle femme. Il aimait ce qu’il choisissait.
Son sourire est son plus bel atout, il en a fait craquer plus d’une !
Conclusion de la première partie
Ces femmes lui avaient donné force d’entrer dans l’arène politique. Elles avaient donné à notre héros le courage de continuer à se battre pour son association. Elles lui avaient permis d’apprendre à donner de sa personne avec passion sans s’attendre à quelque chose d’elles en retour. Il avait appris le sens du sacrifice et de l’abstinence.
Elles étaient mises sur un piédestal. Il les avait aimées. Ces femmes lui avaient permis de créer des discours et d’organiser des évènements réunissant jusqu’à trois cents personnes par amour pour tous les êtres humains et de continuer à dévoiler ses messages de Paix, d’Amour et d’Unité. Elles lui avaient donné le courage de traverser des terrains inconnus, de rencontrer des gens d’autres cultures et d’exercer son écriture dans ses innombrables cahiers. Il croyait trop à la mythologie grecque.
Ces quinze ans de vie écrites sur papier lui permettait maintenant de faire une croix sur ce passé et d’aller de l’avant, de découvrir le Sexe et de ne plus s’en priver même sans Amour.
Un jour de l’an 1992 dans une colonie, un enfant de 10 ans se fit transpercer par une flèche de Cupidon. Ce gamin ailé plongea notre héros dans un amour platonique pour une fille de sa campagne natale durant 15 ans.
Le regard de cette fille lui parlait, il lui semblait qu’il la connaissait dans une autre vie. Il aimait son sourire et souvent son regard croisait le sien tendrement lorsqu’ils avaient l’occasion d’être ensemble. Ces occasions n’étaient jamais créées par lui mais par d’autres facteurs qui faisaient qu’obligatoirement, ils devaient se retrouver au même endroit. Notre héros les a interprétés pendant longtemps comme des signes de l’univers infini. Il essaya bien quelque fois de l’aborder mais maladroitement,
Dès lors, il construisit un mythe autour de cette fille. C’était elle ou rien. Il repoussa plusieurs avances d’autres filles ne voulant pas trahir celle qu’il aimait. Il l’aima secrètement sans jamais rien lui dire, hormis quelques lettres et quelques paroles. Parfois, il l’oubliait mais dès qu’il la revoyait son cœur se mettait à accélérer, des malaises l’envahissaient, il voulait se cacher. Elle lui faisait un effet incroyable. Elle a été pendant de très longues années son seul modelé féminin, elle était présente jusque dans ses rêves même si ce n’était pas d’elle qu’il s’agissait.
Un beau jour, sous conseil d’un ami, il lui déclara son amour dans une grande lettre.
Voici un extrait de cette lettre :
Juin 2004
"Chère X,
J’ai enfin trouvé le courage de t’écrire. C’est grâce aussi à notre ami en commun avec qui j’ai fait un magnifique voyage. Durant ce voyage, lors d’une nuit à la belle étoile, nous avons eu une riche discussion sur le sens de la vie, les grandes questions et l’Amour. Sur ce troisième sujet, nous en sommes venus tout naturellement à toi et je lui ai dit ce que j’éprouvais pour toi. En entendant cela, il m’a dit comme d’autre avant lui : "Tente Ta Chance". Ces mots venant de la bouche d’une personne te connaissant bien m’ont donné la force de t’écrire ces mots.
Tu sais bien, enfin je l’espère, que tu ne m’as jamais été indifférente,
Le jour ou Cupidon m’a transpercé le cœur , je n’ai jamais cessé de penser à toi. Chaque semaine, j’attendais avec impatience nos activités communes pour te voir. Je t’aime X, ma timidité envers toi m’a toujours empêché de t’aborder face à face voilà que maintenant c’est fait par écrit. Je voudrais partager de grandes soirées en tête à tête avec toi, tout connaître de toi, tout partager avec toi. Si j’ai envoyé cette lettre manuscrite par la poste au temps de l’internet, ce que je me suis dit qu’elle serait plus personnelle qu’un e-mail.
Cela m’a fait plaisir de pouvoir enfin te dévoiler mon amour pour toi et de passer un moment avec toi.
"Loin des yeux, près du cœur"
Dans l’attente de te lire, je te souhaite un agréable séjour à l’autre bout du monde et que tout se passe le mieux pour toi." Notre héros qui t’aime !
Quelques mois, plus tard, en même temps que la lettre d’une monitrice, il recevait une réponse à sa déclaration d’amour qu’il interpréta comme une promesse de mariage. Le mythe reprit de plus belle et en plus qu’elle était à l’autre bout du monde et ne devait revenir que d’ici plusieurs mois. Il pensa tous les jours à elle. Il était dans un grand dilemme avec cet autre coup de foudre survenu suite à l’envoi de cette lettre à son amie d’enfance. Elle était sa raison de vivre, enfin de compte une copine imaginaire. Il croyait être en couple mais il était seul. Il se réjouissait de lui offrir sa virginité. Il avait déjà réfléchi au nom de leur premier enfant. Il avait fait des projets de vie mais tout seul, avec comme seule compagnie marie-jeanne et son imaginaire. Une relation à une seule personne. Elle ne savait rien de tout cela. Il ne connaissait pas la vie de couple. Il était amoureux de cette fille. Il remplira trois cahiers en attendant son retour à cause de cette fameuse lettre, parfois avec le recul, il se dira et si il l’avais jamais envoyée, est-ce qui il y aurait eu la rencontre avec la monitrice? puis tous ses signes et ces deux amours qui se sont croisés pendant six mois. Toutes ces prières, ces vœux aux étoiles filantes, ces vœux lors du jet d’une pièce dans un bassin d’eau, tout cet amour inconditionnel donné pour rien. Il était persuadé que ce jour d’octobre 92 , le dieu grec de l’amour avait choisi son destin et que rien ne pourrait y changer.
Quand elle revint au pays natal, ils se virent et il lui demanda : Alors nous sommes en couple? et elle lui répondit : ma réponse n’était pas claire? Nous sommes de véritables amis. Il lui répondit par un signe de tête et ils allèrent fumer un pétard. Ce soir là, il fut élu au conseil communal de son village natal. Le lendemain, il se prit une cuite magistrale. Il était au fond du trou...mais la lecture du Manuel du Guerrier de la Lumière l’a aidé à passer ce cap. Notre héros avait remplis trois cahier intimes de projection dans le futur avec son amour platonique.
Ovide était son Maître.
Quelques années passèrent et ils reprirent contact. Il la voyait souvent. Il avait de grandes discussions avec elle. Il a passé plusieurs soirées en sa compagnie. Tous ses actes amicaux n’ont fait que raviver cette vielle flamme qui brûlait encore secrètement en lui. Jusqu’au soir, ou il craqua en présence d’un témoin important à ses yeux dans cette histoire d’amour créée par notre héros. Il lui reprocha que c’était à cause d’elle qu’il n’avait jamais eu de copine ce dont elle n’était pas coupable. Et que tant qu’elle n’était pas mariée, il n’abandonnerait pas l’affaire. Il la blessa, la fit pleurer.
Le lendemain, il reçut une lettre d’elle. Il devait choisir entre son amitié ou plus rien du tout. Cette rencontre en tête à tête avec elle devait vraiment mettre fin à toute ambiguïté. Elle serait une amie et rien d’autre. Il choisit son amitié maintenant qu’ils avaient eu de grandes discussion ensemble, qu’il la connaissait mieux, plus intimement ,qu’il allaient voyager ensemble en terre inconnue. Il se fit une nouvelle raison qu’elle ne voulait pas de lui en tant que mari mais en tant que véritable ami. Il était trop petit.
Ces quinze années furent quand même traversées par quelques autres aventures amoureuses comme vous allez pouvoir le lire.
Première copine
A l’âge de 15 ans, il sortit pendant quatre jours avec une fille du pied de la montagne. Ils se rencontrèrent dans un bal de campagne. Ils se firent des sourires, dansèrent ensemble, se rapprochèrent, se tinrent par les mains, et puis ils s’embrassèrent. Il fit son premier baiser dans un giron de jeunesse. C’est durant cette soirée qu’il goûtât pour la première fois aux lèvres d’une autre personne. C’était bon ! Enfin son tour arrivait, en plus ce soir, il y avait beaucoup de monde que notre héros connaissait. C’était ses premières galoches, encore débutantes, bien baveuses. Ils s’embrassèrent toute la nuit. Elle devait rentrer plus tôt, alors il la raccompagna jusqu’à chez elle. Elle lui proposa d’aller dans les champs mais il pleuvait des cordes. Ils se revirent le lendemain. Elle l’avait invité chez elle. Ils allèrent dans sa chambre sur son lit et il toucha pour la première fois une poitrine, pellotta ses seins adolescent, elle avait un soutien-gorge noire, caressa un corps féminin et avec un arrière son de rap français, il l’embrassa encore, la caressa mais tout en laissant leurs habits. L’odeur de son parfum le rendait fou comme tous les futurs parfums de ses amantes. Quelques jours plus tard, ils avaient rendez-vous à la piscine. Ce jour là,elle arriva en pleurs vers lui et lui dit que c’était finis, sans aucune explication. Il était arabe.
Masturbation
Notre petit arabe ne connait aucune pratique sexuelle hormis celle de la masturbation. La première fois qu’il s’est branlé, c’était chez son meilleur pote d’enfance. Ils regardaient un film porno et son pote lui expliqua qu’il allait se branler. Il fit de même. Il éjacula pour la première fois et vis à quoi ressemblait du sperme. Il ne fit pas des jets comme son pote mais le sperme sorti en gros flots en coulant. Il avait 14 ans. Une autre fois, vers l’âge de 15 ans, il avait lu toute la soirée chez un pote des revues pornographique et il avait adoré. Son sexe avait été en érection toute la soirée. En rentrant chez lui, il s’était branlé avec comme seul outil sa main et son imaginaire. Il découvrit son premier orgasme. Ils se branlaient aussi entre potes en regardant un film de cul. Notre héros adorait la littérature érotique et pornographique plus que les films. Il se branlait parfois jusqu’à six fois par jour. Il s’eut branlé dans des lieux insolites comme dans un avion, dans le train, dans un dortoir façon ninja, et attendre près d’une demi-heure avant d’éjaculer, ou encore il a découvert d’autres zones érogènes comme ses tétons, ou l’anus, cela lui est arrivé parfois de se mettre l’index dans le cul. Il a jouit plusieurs fois comme cela. Il essaiera la branlette façon allume-feu, en tournant le sexe entre ses deux paumes. Il se blessa aussi plusieurs fois le sexe. Il se branlera aussi sous la douche, dans le bain. Tantôt avec une main, tantôt avec l’autre, parfois avec deux doigts, il suffisait d’être un peu imaginatif ! En utilisant des capotes, enfin quand vous n’avez pas de copine jusqu’à l’âge de 29 ans et que vous êtes attirés par la chose, vous pouvez toujours avoir recours à comme il l’appelait l’auto-sexe. Il n’est jamais arrivé à se faire une auto-fellation. Un plaisir solitaire mais un plaisir tout de même. C’est comme cela que chaque soir avant d’aller se coucher la branlette est chez lui un rituel. Cela lui permet de sortie l’énergie vitale de son sexe. Cet élixir de vie qui une fois sortis de son corps le plonge illico presto dans les bras de Morphée.
Lycée
La période du lycée fut pour lui la découverte de la ville, du cannabis, ainsi que des nouvelles technologies. Durant son lycée, il se lia d’amitié avec une fille de sa classe qui devint sa confidente et à qui il racontait tout. Durant ces quatre années, plusieurs filles traversèrent son esprit, mais il ne les invita jamais, ne leur proposa jamais rien à faire. Il était dans un lycée de bourgeois et fréquentait quasi que des personnes du milieux hiphop. Il y eut deux fille CE et CA. Notre héros et sa confidente avaient un langage secret afin de pouvoir parler normalement des gens les entourant sans avoir à les nommer. Elles étaient toutes les deux différentes, une noiraude et l’autre blonde. Durant cette période pleins de filles, lui avaient tendu des perches mais il avait feint de ne pas les voir. Des filles de couleurs et des filles avec des formes généreuse se sont aussi intéressées à lui plusieurs fois. Elles ne lui plaisaient pas physiquement ou bien le pire elles devenaient belles une fois qu’un autre était avec. Notre héros était encore dans son délire d’amour platonique. Il fallait vraiment un phénomène pour le faire passer à l’action.
CE était dans sa classe, mais il la remarqua qu’avec l’arrivée du printemps. Elle portait une jupe de tennis avec des baskets. La vue de ses jambes et de son corps lui avait fait découvrir une magnifique plante qui était assise juste derrière lui en classe. Elle avait de la classe. Elle sentait bon. Elle avait un regard qui lui parlait. Elle aimait un tube de rap, ce qui fit que notre b.boys puis lui prêter le skeud de ce groupe. Ils se fréquentèrent en classe.Puis lors de leur voyage d’études. notre petit arabe tenta une approche. Ils dansèrent ensemble chaudement. Ce soir là, il aurait du conclure mais au moment où ils se retrouvèrent tous les deux seuls dans la chambre. On vint les appeler pour aller aider à chercher une camarde de classe qui avait disparu. Et puis, ils échangèrent leurs numéros, ils se revirent plusieurs fois en boîte mais notre héros n’osa jamais la rapprocher comme il l’avait fait dans ce pays étranger.
Il rencontra CA sur un chat. Elle était blonde- Elle avait de magnifique yeux bleus. Elle venait de l’île de cuba et avait une touche scandinave. Une magnifique beauté sortie d’un fjord norvégien. Elle représentait son idéal féminin en chaire et en os. La première fois qu’il la vit s’était de dos, elle était en train de se servir un verre d’eau quand elle s’est retournée pour le boire. La vue de son visage l’avait marqué. Le soir même en chattant, il tomba sur elle et le plus surprenant et qu’ils étaient dans le même cours de gymnastique. Le hasard faisait bien les choses, elle lui donna plusieurs fois rendez-vous mais il n y alla pas et puis un beau jour à une pause. Il la vit embrasser un autre type...elle le remarqua, elle le regarda avec gêne en lui faisant comprendre d’être moins timide et plus rapide. La vue de ce baiser et ce regard lui firent effet d’un coup de poignard. Il était fils d’ouvrier.
La colonie
Une autre rencontre traversa ces quinze années, il s’agissait d’une jolie monitrice lors d’un camp de break-dance. Il croyait de nouveau que Cupidon l’avait touché sur le quai de la gare en récupérant les gosses. Quelques jours avant la rencontre avec la monitrice, il avait envoyé la lettre dont vous trouvez l’extrait plus haut.
Elle était jolie. Elle sentait bon. Elle était bronzée. Elle avait des yeux verts et des cheveux courts. Elle portait un pendentif en forme de cœur. Elle jouait de la musique. Elle pratiquait un sport. Elle dansait. Elle prenait soin d’elle. Elle avait un doux regard et avait le rôle d’infirmière durant le camp. La joie et la surprise quand il apprit qu’ils devraient partager la même chambre. Il devint son colocataire préféré. Il la respecta. Elle le motiva à commencer la politique. Il venait de fonder une association.
Ils partagèrent beaucoup d’affection ensemble. C’était la première fois qu’il recevait autant de câlins, de caresses, de massages, des bisous et d’attention d’une femme. Elle croisait ses jambes autour de lui. Il découvrit toutes ces douceurs. Il était aux anges. Le soir, il espérait qu’elle n’arriva pas à dormir afin qu’ils puissent parler ensemble. Ils discutérent et partagèrent beaucoup de choses personnelles et intimes concernant leurs familles respectives. Elle l avait motivé à aretter de fumer la clope, et aussi de se raser plus souvent, de prendre plus soin de lui. Il lui fit une petite déclaration d’amour un matin avant de partir pour les activités. Elle refusa sa demande. Il n’était pas le b-boy dominant du camp.
Après ce camp, en même temps que la réponse de son amour mythique, il reçut aussi une lettre de la monitrice qui lui disait qu’elle pensait qu’ils ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre. C’était incroyable ! Il n y avait jamais rien eu, et il recevait tout d’un coup, le même jour, deux lettres en même temps. Il commença une correspondance manuscrite avec la monitrice. Son affection lui manquait beaucoup. Ces échanges de lettres lui procuraient du plaisir. Il avait l’impression d’avoir une copine. Un échange avait lieu. Ils gardèrent contact durant une année jusqu’à ce qu’ils refassent ensemble une colonie. Cette expérience fut toute différente de celle de l’année précédente. Il voulut tomber amoureux d’une autre monitrice. Il n’eut plus de nouvelle de sa colocatrice adorée.
Rapport avec le sexe opposé.
Notre héros avait peur des femmes. Une peur qui se traduisait par un estomac noué, une incapacité de manger, des malaises, des vomissements, des angoisses, une paralysie. Il était extrêmement timide. Des souvenirs enfouis dans son enfance quand il avait reçu des claques, des refus pour sa taille, un coup de pied dans l’œil, un coup de ciseaux, des refus pour sa couleur de peaux en provenance de petites filles. Il préférait demander l’heure à un voyou avec un pit-bull qu’à une jolie demoiselle. Il était incapable de téléphoner à une fille sans avoir fait tout un rituel avant de s’y décider. Il avait une peur totale de la femme. Il avait un manque de confiance face à la gent féminine. Son inconscient criait danger. Cette peur de l’inconnu le clouait sur le port et il n’osait pas prendre le large
Il avait eu parfois des discussions avec des filles. Il les écoutait mais il ne parlait pas de lui. De ce fait, elles n’avaient aucune raison de s’intéresser à notre héros et il restait le gentil ami. Il communiquait très peu de choses sur sa personne. Il était réservé et froid. Il était un homme d’écoute.
De plus, n’ayant jamais eu de sœurs ou de copine très proche. Il n’avait pas la connaissance de l’âme féminine. Il n’avait côtoyé que sa maman mais elle devait s’occuper de trois autres hommes aussi.
Son style.
Il était un mélange de deux continents. Les chromosomes de son père africain avaient pris le dessus. Il ressemblait à un arabe. Il mesurait un mètre cinquante-neuf, pour une cinquantaine de kilos.
Il était un partisan de la culture hip-hop. Il ne s’était jamais trop préoccupé de son style. Il transpirait le hip hop. Sa tenue vestimentaire préférée était un haut de training, un jeans, des baskets et une casquette. Il avait plus le style d’un gars d’en bas que celui d’un gars d’en haut. Il était porteur de lunettes. Il avait les cheveux noirs bouclés. Il portait souvent une barbe de trois jours et mettait parfois quelques gouttes de parfums. Il ferait un effort quand il serait en couple.
Il aimait les belle femmes, plus grandes que lui, avec une préférence pour les blondes, aux yeux clairs mais il pouvait tomber passionnément amoureux pour n’importe quelle femme. Il aimait ce qu’il choisissait.
Son sourire est son plus bel atout, il en a fait craquer plus d’une !
Conclusion de la première partie
Ces femmes lui avaient donné force d’entrer dans l’arène politique. Elles avaient donné à notre héros le courage de continuer à se battre pour son association. Elles lui avaient permis d’apprendre à donner de sa personne avec passion sans s’attendre à quelque chose d’elles en retour. Il avait appris le sens du sacrifice et de l’abstinence.
Elles étaient mises sur un piédestal. Il les avait aimées. Ces femmes lui avaient permis de créer des discours et d’organiser des évènements réunissant jusqu’à trois cents personnes par amour pour tous les êtres humains et de continuer à dévoiler ses messages de Paix, d’Amour et d’Unité. Elles lui avaient donné le courage de traverser des terrains inconnus, de rencontrer des gens d’autres cultures et d’exercer son écriture dans ses innombrables cahiers. Il croyait trop à la mythologie grecque.
Ces quinze ans de vie écrites sur papier lui permettait maintenant de faire une croix sur ce passé et d’aller de l’avant, de découvrir le Sexe et de ne plus s’en priver même sans Amour.
Mar 17 Mai 2011, 14:32 par
Jeaneck sur La vie à deux
Comme une drogue
Une drogue, c’est ce que tu es pour moi !
Chaque jour, j’attends avec impatience d’avoir ma dose de toi !
Dose virtuelle, trop rarement réelle,
Dose sous forme de textes et de mots ; d’images et de photos…
Quelques fois j’essaye de me sevrer de toi
Mais l’envie est trop forte !
L’envie de toi
Est comme une drogue, je sens que tu me détruits !
Mais je m’y brûle les ailes en toute conscience et impuissance !
Je joue ma vie, je joue mon cœur.
Quelques fois mon dealer est cruel
Il ne vient pas… ou me plante là sans que j’aie reçu ma dose vitale
Ainsi, je repars frustrée et en manque, en me disant que peut-être une nouvelle cure de sevrage s’impose…
Chaque jour, j’attends avec impatience d’avoir ma dose de toi !
Dose virtuelle, trop rarement réelle,
Dose sous forme de textes et de mots ; d’images et de photos…
Quelques fois j’essaye de me sevrer de toi
Mais l’envie est trop forte !
L’envie de toi
Est comme une drogue, je sens que tu me détruits !
Mais je m’y brûle les ailes en toute conscience et impuissance !
Je joue ma vie, je joue mon cœur.
Quelques fois mon dealer est cruel
Il ne vient pas… ou me plante là sans que j’aie reçu ma dose vitale
Ainsi, je repars frustrée et en manque, en me disant que peut-être une nouvelle cure de sevrage s’impose…
Lun 02 Mai 2011, 20:17 par
Djinn sur Amour internet
Un espoir
Je voudrais pouvoir remonter
Le temps qu’on a passe tout les deux
Dans cette insouciance, ou j’ai oublie tout;
Me délecter encore de tes écrits
Entendre le doux son de ta voix
De nos éclats de joie
Comme des gosses
Et entendre ton rire cristallin
Raisonner à mes oreilles
Car il suffit que je ferme les yeux et que je tende l’oreille
Pour m’en rappeler..
De cette complicité et confiance qui nous unissaient
Et mon amertume a fait place
Comme tu le dis si bien
Encore une cicatrice face à ce chagrin
Même si je le cache, et que je fais comme si rien ne s’était passé
Tuas encore hanté mes rêves qui sont devenus cauchemar
Et que je mérite certainement..........
Parfois il me fait comprendre qu’il est la
Et je me retrouve en nage, insomnieuse, en me torturant
De cette blessure que je t’ai infligé
Coupable de ne pas avoir compris
Coupable de mon impatience
j’avance , j’avance péniblement
Pour essayer de sortir du noir
Et pour retrouver cette lumière que tu es..
CARESSEDESYEUX
Mer 31 Mars 2010, 13:35 par
caressedesyeux sur Mille choses
à tous ceux qui me ressemble
Pour celles qui, comme moi, cherchent dans ce brouillard le visage de celui qu’elles aiment,
Pour celles qui, comme moi, attendent leurs courriers avec impatience, par peur de passer à coté de celui de leurs amours,
Pour celles qui, comme moi, rêvent de leurs étreintes passées,
Pour celles qui, comme moi , espèrent et attendent le retour de l’être aimé,
Pour celles qui, comme moi, ont fait le vœu d’être heureuse cette année,
Pour celles dont, comme moi, l’espoir rime parfois avec désespoir,
Pour celles qui, comme moi, recherchont la paix intérieure,
Pour celles qui, comme moi, portont dans leurs cœur une pensée secrète de l’être aimé et qui se disent : "quand reviendra-t-il ?"
Pour celles qui, comme moi, sont fatiguées d’être seules et veulent juste retomber amoureuse
Pour celles que, comme moi, la vie n’a pas gâtées
Pour vous qui lirez ces vers, je vous souhaite d’être les plus heureux et les plus heureuses!
Pour nous qui restons, tournons la page et soyons heureuses!
Car le cœur du prince charmant est déjà pris, il est venu chercher sa belle, alors que nous toutes nous l’attendions !
C’est ici la fin d’une histoire tendre et heureuse, c’est ici la fin et le début,
Tout commence.
Pour celles qui, comme moi, attendent leurs courriers avec impatience, par peur de passer à coté de celui de leurs amours,
Pour celles qui, comme moi, rêvent de leurs étreintes passées,
Pour celles qui, comme moi , espèrent et attendent le retour de l’être aimé,
Pour celles qui, comme moi, ont fait le vœu d’être heureuse cette année,
Pour celles dont, comme moi, l’espoir rime parfois avec désespoir,
Pour celles qui, comme moi, recherchont la paix intérieure,
Pour celles qui, comme moi, portont dans leurs cœur une pensée secrète de l’être aimé et qui se disent : "quand reviendra-t-il ?"
Pour celles qui, comme moi, sont fatiguées d’être seules et veulent juste retomber amoureuse
Pour celles que, comme moi, la vie n’a pas gâtées
Pour vous qui lirez ces vers, je vous souhaite d’être les plus heureux et les plus heureuses!
Pour nous qui restons, tournons la page et soyons heureuses!
Car le cœur du prince charmant est déjà pris, il est venu chercher sa belle, alors que nous toutes nous l’attendions !
C’est ici la fin d’une histoire tendre et heureuse, c’est ici la fin et le début,
Tout commence.
Sam 30 Mai 2009, 22:17 par
coeur perdu sur Histoires d'amour
Le sexe peut tuer! ( 6 )...
On dit que c’est une petite mort
Mais on souhaiterait qu’elle dure des heures
Perdre le contrôle de son corps
Ne plus maitriser son esprit
Se laisser noyer dans des vagues de plaisir
Pour enfin à bout de souffle s’allonger
Et sans forces respirer notre douce mort
En attendant avec impatience la prochaine...
Mais on souhaiterait qu’elle dure des heures
Perdre le contrôle de son corps
Ne plus maitriser son esprit
Se laisser noyer dans des vagues de plaisir
Pour enfin à bout de souffle s’allonger
Et sans forces respirer notre douce mort
En attendant avec impatience la prochaine...
Rendez-vous
Jeanne enfila son manteau, prit les clefs sur la console et virevolta sur le palier. L’amour lui donnait des ailes.
Elle traversa le jardin innondé, enjambant les flaques d’eau qui creusaient l’allée. Près de l’appentis les roses hachées par la pluie pendaient lamentablement. Elle en fut attristée.
Jeanne ouvrit le portail et se retrouva sur le trottoir.
Montmartre était à ses pieds. Le spectre d’un arc-en-ciel offrait ses couleurs dans une arcade parfaite qui semblait naître de la terre.
Jeanne dévala les escaliers de la butte en se disant que c’était un bonheur de posséder un jardin dans la ville.
A dix neuf heures, elle traversait le Boulevard St Germain.
Depuis plusieurs mois, Louis lui donnait rendez-vous à l’hôtel St Charles, rue de la Huchette.
Ils s’étaient rencontrés en Normandie. Dès le premier regard, ils étaient tombés amoureux.
Elle arrivait toujours la première à l’hôtel, prenait la clef à la réception agacée par le sourire narquois de l’employé.
Elle attendait l’ascenceur, toujours avec la même impatience et trouvait çà interminable.
A peine entrée dans la chambre, elle faisait glisser sa robe sur le parquet et s’engouffrait dans la salle de bain.
Après sa douche, elle aimait sentir ses cheveux humides lui caresser les reins.
Le corps enveloppé d’un voile de talc parfumé, elle s’allongeait, espérant que son amant s’engloutirait dans cette subtilité évanescente répandue dans l’air.
Blanche et nue, elle attendait, abandonnant son corps à l’étreinte, la jambe gauche allongée et la droite repliée, dévoilant le sillon de son sexe humide.
Lorsque Louis entra dans la chambre, elle s’était assoupie.
Grand, mince, les cheveux bruns et les yeux noirs, il ressemblait à un prince arabe.
Il s’approcha pour chuchoter à son oreille des mots qu’elle ne comprenait pas, mais elle lui offrit son corps sans pudeur.
Louis caressa le sexe ouvert, prit entre ses doigts le petit bouton charnu, elle laissa son plaisir l’envahir.
Louis la satisfaisait toujours dans son étreinte et voulait s’endormir en elle, aprés avoir vu dans le miroir leurs corps parcourus d’ondes frémissantes.
Ils ne faisaient plus qu’un seul être, une seule âme, avant de sombrer dans cette petite mort qu’ils voulaient éternelle.
Elle traversa le jardin innondé, enjambant les flaques d’eau qui creusaient l’allée. Près de l’appentis les roses hachées par la pluie pendaient lamentablement. Elle en fut attristée.
Jeanne ouvrit le portail et se retrouva sur le trottoir.
Montmartre était à ses pieds. Le spectre d’un arc-en-ciel offrait ses couleurs dans une arcade parfaite qui semblait naître de la terre.
Jeanne dévala les escaliers de la butte en se disant que c’était un bonheur de posséder un jardin dans la ville.
A dix neuf heures, elle traversait le Boulevard St Germain.
Depuis plusieurs mois, Louis lui donnait rendez-vous à l’hôtel St Charles, rue de la Huchette.
Ils s’étaient rencontrés en Normandie. Dès le premier regard, ils étaient tombés amoureux.
Elle arrivait toujours la première à l’hôtel, prenait la clef à la réception agacée par le sourire narquois de l’employé.
Elle attendait l’ascenceur, toujours avec la même impatience et trouvait çà interminable.
A peine entrée dans la chambre, elle faisait glisser sa robe sur le parquet et s’engouffrait dans la salle de bain.
Après sa douche, elle aimait sentir ses cheveux humides lui caresser les reins.
Le corps enveloppé d’un voile de talc parfumé, elle s’allongeait, espérant que son amant s’engloutirait dans cette subtilité évanescente répandue dans l’air.
Blanche et nue, elle attendait, abandonnant son corps à l’étreinte, la jambe gauche allongée et la droite repliée, dévoilant le sillon de son sexe humide.
Lorsque Louis entra dans la chambre, elle s’était assoupie.
Grand, mince, les cheveux bruns et les yeux noirs, il ressemblait à un prince arabe.
Il s’approcha pour chuchoter à son oreille des mots qu’elle ne comprenait pas, mais elle lui offrit son corps sans pudeur.
Louis caressa le sexe ouvert, prit entre ses doigts le petit bouton charnu, elle laissa son plaisir l’envahir.
Louis la satisfaisait toujours dans son étreinte et voulait s’endormir en elle, aprés avoir vu dans le miroir leurs corps parcourus d’ondes frémissantes.
Ils ne faisaient plus qu’un seul être, une seule âme, avant de sombrer dans cette petite mort qu’ils voulaient éternelle.
Lun 12 Fév 2007, 19:31 par
lavinadiere sur Histoires d'amour
Une vie
Quelques mots échangés et l’histoire a commencé. Belle. Enfin un début. Pourtant dehors il pleuvait, pourtant dehors personne ne traînait. Quelques mots chiffonnées à la hâte ont suffit pour que de grandes phrases toutes belles s’écrivent jusqu’à tard dans la nuit. Et puis, on se raconte. Les vies. Nos vies. Des éclats de rire, des larmes tout vient. Quelques mots qui font une histoire. Des rêves pleins la tête, ont s’imagine. On se confie. Planqué derrière notre ordinateur, fil de survie, ont existent. On se raconte. Encore. On se trouve des points communs, on a peur du lendemain. On s’invente des excuses à notre vie. On se fait beaux dans nos discours. Quelques mots échangés et nous voilà engagés. Plus de saisons, ont s’en fou. On est en automne, on n’avait pas vu, pas le temps. On veut tout le temps pour nous. On oublie tout ce qu’il y a autour. Juste nous. On a peur. De nos émotions. On a peur, mais on échange encore trois mots. On s’imagine. On se dévoile. On attend avec impatience le message de l’autre. Il répond, je souris. Elle répond peut-être sourit-il. Deux enfants perdus dans le monde étrange des sentiments. Les confidences sont échangées. Les chagrins sont oubliés. On s’invente un monde à nous. On oublie tout. Plus de place pour rien. De toute façon, on n’avait rien. On se touche par des mots. On s’affole de nos émotions. On s’en fous. On est bien. Que du rêve dans notre vie. Mais on rit seul. On mange seul. On dort seul. Chacun de son côté. Les mots de l’autre nous harponnent dés le petit jour. On s’y retrouve. Les mots de l’autre nous séduisent. Entre nous un câble, rien de romantique. Entre nous un écran rien de dramatique. Des paroles qui nous laissent pas indifférents. Coquin-coquine on se révèle. Taquin-taquine on se livre. On échange des phrases séduisantes à rêver. On oublie la réalité. On s’enferme dans notre nouveau monde. Quelques mots de douceur, quelques sucreries, ont les prends avide de tendresse. Plus que nous. Rien que nous. On se fou du temps qui s’écoule on se raconte. Plus le temps pour rien. On transpire à se découvrir. Promesse d’un coup de fil. Bientôt quand on aura grandi. Belle histoire qui fait du bien, belle histoire qui dit que tout va bien. Belle histoire qui dit que j’existe. On oublie que le blanc et le noir existent. Nous, on a la couleur. Et les parfums. Sans véritable odeur. On reste figeait sur l’écran prêt à s’épanouir. La phrase tant attendue arrive, attise nos sens endormis. Pas de visage. Juste quelques détails pour percevoir une forme flou. Pas de promesse. Juste un amusement qui déroute par moment. Garder le mystère pour s’inventer. Les mots s’allongent les uns à côtés des autres. Pas de fausse pudeur entre nous, tout nous sépare. On se baigne dans des phrases pleins de vie. Les mots charnels nous font croire que derrière notre écran une vie peut jaillir.
fille du peuple.
fille du peuple.
Mar 02 Jan 2007, 15:22 par
Fille du peuple sur Histoires d'amour
Et tu me demandes qui je suis ?
Je suis cette flamme qui brûle et te consume
Le coeur des doigts
Je suis cette violence qui est ta déraison
Je suis cheval fougueux
Et le vent sur les crêtes
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis de tempête et éclats dans tes yeux
Je suis la lumière ronde
Et blanche de tes nuits
Je suis l’ouragan
Qui dévaste nos vies
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis la vie qui jaillit des cieux
De l’onde claire
La vague qui réveille tes cris
Et danse qui martèle le sol
Et épuise son agonie
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis cette impatience
La forêt qui se dresse
Des larmes de sève
Qui perlent sur ma peau
Le corps Lissé par les mains de l’amour.
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis l’insolence
Et l’insoumission
Je suis née du désert
Ce fruit de ta passion
Source du désir à ton front...
Le coeur des doigts
Je suis cette violence qui est ta déraison
Je suis cheval fougueux
Et le vent sur les crêtes
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis de tempête et éclats dans tes yeux
Je suis la lumière ronde
Et blanche de tes nuits
Je suis l’ouragan
Qui dévaste nos vies
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis la vie qui jaillit des cieux
De l’onde claire
La vague qui réveille tes cris
Et danse qui martèle le sol
Et épuise son agonie
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis cette impatience
La forêt qui se dresse
Des larmes de sève
Qui perlent sur ma peau
Le corps Lissé par les mains de l’amour.
Et tu me demandes
Qui je suis ?
Je suis l’insolence
Et l’insoumission
Je suis née du désert
Ce fruit de ta passion
Source du désir à ton front...
Dim 22 Oct 2006, 10:36 par
dolce vita sur La séduction
Un jour en juillet
La navette vient de stationner aux abords de l’aérogare; il est un peu plus de treize heures et, à moins d’un imprévu, il ne leur faudra pas plus d’un quart d’heure pour se présenter à la porte d’embarquement, traverser le couloir qui les mènera à bord de l’avion en partance pour L’Ile au Bout du Monde.
Ils croulent sous le poids des sacs à dos prêts à craquer et la chaleur étouffante de cet après-midi de juillet.
Lâchés dans le hall, les garçons hésitent entre excitation et flânerie, chacun à sa manière exprime son impatience du voyage...leurs parents n’ont pas trop de leurs deux voix réunies pour les rappeler à l’ordre.
Mon regard se pose sur elle, capte le sien l’espace d’un court instant, doux mais fatigué; trop de tensions sans doute, les départs en vacances sont redoutables, les enfants ne sont pas des anges et il y a leur histoire, à elle et lui, leur vie bousculée depuis l’automne dernier et qu’ils poursuivent avec toujours présente cette question: "et demain, nous deux ce sera quoi?"
Très vite, ses pensées se rattrapent au moment présent et vagabondent au-delà de l’étendue d’eau qui la sépare de cette escale de trois semaines, là-bas, là où le ciel est peut-être plus bleu.
"Là-bas, il fera bon...un peu froid peut-être; là-bas, il y aura la douceur des instants à vivre, la nuit partie en vacances, le jour sans cesse et son amour pour moi..."
Je l’imagine...et je la vois, encore ici mais tellement ailleurs déjà...le contour de son visage si net se détache en contre-jour sur l’éclat de la baie vitrée.
Moi, je me contente de fixer le dessin de ses traits, là, à l’abri de ma mémoire, derrière mes yeux...loin, profond, ancré, accroché pour ne rien oublier, pour que tout reste vivant, pour que chacune de ces minutes vécue sans elle rythme mon souffle, s’enroule autour de mon coeur comme se lovent ses boucles de cheveux autour de mes doigts en anneaux réguliers, m’apprenne cette cadence si particulière de l’amour vécu dans l’absence et dans le manque, occupe mon espace où elle n’est pas, se fonde dans mon esprit qui la pense si fort qu’un mot soupiré ici lui parviendrait avec l’intensité d’un cri, là-bas.
Alors oui, je l’imagine comme je la voudrais, simplement, à côté de moi...alors oui, je la vois comme je l’aimerais, vraiment, à la toucher du regard, de la main, de la voix.
Il n’y a pas eu d’imprévu...quelques mots banals échangés au téléphone pour nous dire au revoir...maintenant, l’avion met le cap au nord, bientôt il survolera la mer et se posera, là-bas, là où le ciel est plus bleu...peut-être.
Ils croulent sous le poids des sacs à dos prêts à craquer et la chaleur étouffante de cet après-midi de juillet.
Lâchés dans le hall, les garçons hésitent entre excitation et flânerie, chacun à sa manière exprime son impatience du voyage...leurs parents n’ont pas trop de leurs deux voix réunies pour les rappeler à l’ordre.
Mon regard se pose sur elle, capte le sien l’espace d’un court instant, doux mais fatigué; trop de tensions sans doute, les départs en vacances sont redoutables, les enfants ne sont pas des anges et il y a leur histoire, à elle et lui, leur vie bousculée depuis l’automne dernier et qu’ils poursuivent avec toujours présente cette question: "et demain, nous deux ce sera quoi?"
Très vite, ses pensées se rattrapent au moment présent et vagabondent au-delà de l’étendue d’eau qui la sépare de cette escale de trois semaines, là-bas, là où le ciel est peut-être plus bleu.
"Là-bas, il fera bon...un peu froid peut-être; là-bas, il y aura la douceur des instants à vivre, la nuit partie en vacances, le jour sans cesse et son amour pour moi..."
Je l’imagine...et je la vois, encore ici mais tellement ailleurs déjà...le contour de son visage si net se détache en contre-jour sur l’éclat de la baie vitrée.
Moi, je me contente de fixer le dessin de ses traits, là, à l’abri de ma mémoire, derrière mes yeux...loin, profond, ancré, accroché pour ne rien oublier, pour que tout reste vivant, pour que chacune de ces minutes vécue sans elle rythme mon souffle, s’enroule autour de mon coeur comme se lovent ses boucles de cheveux autour de mes doigts en anneaux réguliers, m’apprenne cette cadence si particulière de l’amour vécu dans l’absence et dans le manque, occupe mon espace où elle n’est pas, se fonde dans mon esprit qui la pense si fort qu’un mot soupiré ici lui parviendrait avec l’intensité d’un cri, là-bas.
Alors oui, je l’imagine comme je la voudrais, simplement, à côté de moi...alors oui, je la vois comme je l’aimerais, vraiment, à la toucher du regard, de la main, de la voix.
Il n’y a pas eu d’imprévu...quelques mots banals échangés au téléphone pour nous dire au revoir...maintenant, l’avion met le cap au nord, bientôt il survolera la mer et se posera, là-bas, là où le ciel est plus bleu...peut-être.
Mer 09 Août 2006, 14:16 par
danslalune sur Histoires d'amour
Correspondance...
Ah, tends tes beaux billets avec impatience
Mais point d ’ argent et de vile finance.
Entre nous , j ’ aime la connivence ,
L ’ évidence des mots de vie dense.
Christi ’ encore et âme panse
Tes maux dits bleus d ’ errance.
Christi ’ antre des mots pense...
Soleil après brume : délivrance .
Christi ’ entre nous des "livrances",
Point d’ histoires de lits rances
Mais tant de belles références
Te disent toute ma révérence.
Mais point d ’ argent et de vile finance.
Entre nous , j ’ aime la connivence ,
L ’ évidence des mots de vie dense.
Christi ’ encore et âme panse
Tes maux dits bleus d ’ errance.
Christi ’ antre des mots pense...
Soleil après brume : délivrance .
Christi ’ entre nous des "livrances",
Point d’ histoires de lits rances
Mais tant de belles références
Te disent toute ma révérence.
Mar 14 Mars 2006, 20:09 par
Christi'ange sur L'amour en vrac
Ecrire sur impatience
Amour trouble, Amour trouble, Une suite s'attend!, Musique à deux, Remonter le temps, Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire - i, Comme une drogue, Un espoir, à tous ceux qui me ressemble, Le sexe peut tuer! ( 6 )..., Rendez-vous, Une vie, Et tu me demandes qui je suis ?, Un jour en juillet, Correspondance...,Il y a 34 textes utilisant le mot impatience. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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