Impatience

J’aime ton style d’écriture et j’ai pour habitude de finir ce que je commence juste pour te dire que j’apprécie ta plume et que je suis impatient de lire la suite Merci d’avance au plaisir de te relire
Ven 22 Jan 2016, 18:38 par Sad sur Mille choses

Charlotte et les fraises ( modification)

[size=12]Charlotte et les fraises.



Comme tous les matins Charlotte se lève, en sachant déjà que des fraises l’attendent. Elle ne se pose même plus la question de savoir qui lui apporte ce bol devant le palier de sa porte. Elle ouvre rapidement celle-ci, jette un coup d’œil, à droite, puis à gauche et se dépêche de le prendre tout en refermant la porte à double tour. Elle s’empresse de s’assoir à la cuisine de peur que celui-ci lui soit dérobé. Elle le saupoudre légèrement de sucre cannelle et d’une touche de chantilly... Tout en les dégustant, elle en arrive tout de même à se poser des questions, car Charlotte est un peu curieuse. Cette situation commence à l’intriguer sérieusement. , elle ne se prend jamais la tête. Mais là, elle gamberge, au point de sentir la peur, la submerger ! N’y aurait-il pas du poison, afin de venir l’enlever par la suite. « Pfffffffffff ». Elle en deviendrait presque parano ! Bon, elle a bien un voisin qui habite à proximité... mais celui-ci pourrait être son grand-père. Et franchement, elle le voit mal, lui déposer un bol de fraise... En fait, elle le connait très mal ce voisin. Elle sait tout juste que cet homme a la passion des fleurs, mais aussi des fraises. Il possède un merveilleux jardin à cultiver. Il n’est d’ailleurs pas resté indifférent à cette gamine. Mais pour lui c’est surtout affectif... N’ayant pas eu la chance d’avoir une petite fille... Bien qu’il ait un petit fils étudiant en médecine, ne venant jamais le voir. Les jours passaient avec son petit bol de fraise déposé chaque matin devant sa porte... elle menait sa petite vie bien tranquille Charlotte... Puis comme à son habitude matinale, toujours enthousiaste, elle se précipita à sa porte... mais là, soudainement elle resta perplexe ! Le bol de fraise n’était pas au rendez-vous. Le lendemain et les jours suivants, il en fut de même. Elle n’avait plus l’entrain habituel pour ce lever et resta souvent au fond de son lit, devenant paresseuse. Un beau jour, on frappa à sa porte. Elle se demanda qui pouvait être cette personne. Elle enfila son peignoir, regarda à travers le judas. Planté là devant son perron, un homme tenait dans ses mains un bol de fraise. Elle ouvrit, très suspicieusement en se demandant de quelle planète arrivait-il ? Avec ces mèches vertes, dressées, sur la tête grâce au gel d’une texture extra forte, il ressemblait plus à Sangoku, une bande dessinée manga qu’a un étudiant en médecine... Les jours passèrent, et beaucoup d’eau se mit à couler... Charlotte qui a eu beaucoup de peine après la perte de ce grand-père avec lequel elle avait finalement tissé des liens particuliers s’éprit de Tristan qui était devenu médecin. Sa coiffure ne ressemblait plus à ce qu’elle avait été... mais sa plus grande joie était qu’ils vivaient dorénavant ensemble. Charlotte quant à elle, prenait soin du jardin, en cultivant de belles fraises. Tristan quant à lui avait installé son cabinet dans la maison de son grand-père. À chaque fois qu’il le pouvait, il posait un regard plein d’amour pour sa femme Charlotte qui s’attelait à sa passion...
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Dim 08 Fév 2015, 09:26 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

L'amour c'est...

Qu’est-ce que l’amour?

Aimer est un mélange de l’ego et du don. Donner de l’amour mais pourquoi? Pour le recevoir? Pour assouvir nos besoins propres? Il est dit, dans la définition de l’amour dans Wikipedia, qu’il existe l’amour égoïste qui est de prendre ainsi que l’amour de Dieu, celui inconditionnel qui lui a pour but de donner. Aimer peut être aussi d’aimer des friandises ainsi que des choses.

Alors nous aimons nos enfants, notre conjoint, notre famille, nos ami(e)s et aussi nous aimons les choses. Les êtres humains ont une grande tendance à l’amour pour s’approprier en retour une compensation. On aime les friandises parce qu’elles nous rapportent une sensation de plaisir... c’est donc un acte d’ego.

L’amour de Dieu lui est altruiste. Il est grand et transforme les gens. D’aimer avec un amour détaché, pourvu d’écoute, d’empathie, de compassion qui s’en résume à l’altruisme est une source de chaleur infinie.

Aussi, il y a une différence entre aimer quelqu’un et aimer ce qu’il fait de sa vie ou ce qu’il fait aux autres. Il est possible d’aimer même ceux et celles qui nous blessent, car dans les faits, nous avons le droit de ne pas aimer ce qu’ils font mais nous avons aussi le droit de les aimer indépendamment de leurs actions. Et aimer inconditionnellement ne veut pas nécessairement dire d’aimer à proximité; il est possible d’aimer de loin...

Ce genre d’amour engendre la possibilité du pardon, ce pardon qui nous libère nous-même. Tous avons nos forces et faiblesses. Souvent, nos actions sont maladroites mais nos intentions elles, sont bonnes. Nous pouvons donc aimer sans aimer les actes des autres... Ce qui s’appelle l’amour inconditionnel.

L’amour, celui du don, s’apprend... Ce n’est pas inné sauf pour ceux et celles qui l’ont reçu étant jeune. Il se doit d’être compris, assimilé pour mieux le donner. Il y a de multiples approches pour aimer sans condition. Il est possible de s’éduquer.

C’est souvent aussi dans la souffrance que l’on apprend à vraiment aimer... Car ceux qui souffrent et qui continuent d’avoir la foi comprennent que seul l’amour importe à la toute fin. Aimer les choses donne du plaisir momentané mais aimer les gens, les proches, les démunis comme les nantis donnent au bout du compte un sentiment qui croisse avec le temps. L’amour est une grande source de bonheur...

Si l’ego aime, c’est pour en retirer quelque chose. Si le cœur par la foi aime, c’est un don de propagande qui allège la vie, qui la rend plus belle. Rien de plus beau et d’apaisant de recevoir un amour inconditionnel... Rien n’est plus beau que l’amour altruiste, rien.

La différence entre la passion et l’amour

La passion est d’ordre de l’ego aussi. Car lorsque nous sommes en amour avec une autre personne et que l’on vit la passion, c’est dans les fait, tomber en amour avec notre état d’être, d’aimer la sensation qui nous habite; car comment vraiment aimer l’autre personne si dans les faits, nous ignorons qui elle est? Nous tombons en amour avec l’illusion que l’on se fait de l’autre lorsque la passion existe dans une relation, rien de plus.

La passion, ceux et celles qui la recherche, fait preuve dans les faits, d’un manque d’amour de soi. Celui qui s’aime vraiment est beaucoup moins propice à tomber dans l’illusion de la passion. Généralement, ceux et celles qui s’aiment vraiment sont ceux et celles qui ont reçu un amour inconditionnel dès les premiers moments de leur vie. Il est possible de vivre l’amour propre même si l’enfance fut dépourvu de l’amour du don. Pour ça, il suffit d’y travailler et de comprendre que de s’aimer soi-même permet de le redonner... Pour ceux qui ont la foi en Dieu, ça l’aide aussi pour l’amour-propre; car Dieu nous aime inconditionnellement et nous pardonne. Pourquoi donc ne pas s’aimer soi-même et se pardonner si lui le fait pour nous?

La passion, nous la recherchons, nous les gens en manque d’amour, surtout en manque d’amour-propre. Mais la passion de dure pas... Car au fil du temps, l’illusion que l’on se fait de l’autre personne et surtout de ce qu’elle peut nous rapporter, se dissipe. On fini par voir chez l’autre les failles et l’illusion tombe; c’est pourquoi, après un certain temps, la passion s’effrite. La passion n’est donc pas de l’amour...

Les couples qui perdurent dans une relation développent souvent l’amour du don aussi. C’est en recherchant le bonheur des deux parties que se développe la complicité, la confiance, le désir de faire plaisir. La flamme de l’amour peut perdurer, à condition d’aimer sans condition aussi.

Voici donc un bref résumé de ce que je pense de l’amour. Je pense l’avoir reçu cet amour inconditionnel dans ma vie; je suis entourée d’amour présentement et il me fortifie. Sans cet amour, ma vie n’aurait pas de sens. Merci à ceux qui m’aiment inconditionnellement; vous êtes ma force et ma joie.
Lun 16 Sep 2013, 00:37 par Peacefulminding sur Articles

Rêver de toi

J’ai fait un doux rêve j’avoue.
Un rêve diurne et fier, comme un soleil.
C’est peut être à force de viser la lune qu’on peut atterrir dans les étoiles!
Entre rêve et réalité, non tu n’as pas rêvé lorsque le désir est entré en toi.
Je t’imagine jalouse comme toutes les filles, cruelle comme toutes les femmes, et je te vois belle comme tes prunelles.
Je suis timide oui lorsque je te vois d’autant plus.
Je ne pensais pas te plaire non plus, mais je sais à présent que c’est pas une question que l’on se pose jusqu’à ce qu’elle nous tombe dessus ( ).
Tu joues si bien la comédie, que tu devrais changer de métier, non là je rigole, mais tu peux en faire une passion, tout simplement.
La passion où tu habilles tes peurs d’un manteau, puis la même celle qui te déshabille l’âme ( évidemment restons pudiques! ).
Et puis celle qui fait vibrer ton corps.
Tiens comment se nomme ce symptôme, où le corps a des frissons, où les caresses s’entremêlent à des baisers dans le cou, remontant jusqu’à tes cheveux avec ses mains?

hihi
Jeu 09 Fév 2012, 03:47 par volcanique sur L'amour en vrac

Charlotte et les fraises



Comme tous les matins, Charlotte se lève, en sachant déjà que des fraises l’attendent. Elle ne se pose même plus la question de savoir qui met un bol sur le palier devant sa porte. Elle ouvre rapidement celle-ci, jette un coup d’œil à droite, puis à gauche et se dépêche de prendre le petit récipient tout en refermant la porte à double tour.
Elle vient vite s’assoir à la cuisine de peur que l’on ne lui vole, saupoudre légèrement de sucre cannelle et d’une touche de chantilly...
Tout en les dégustant, elle en arrive tout de même à se poser la question car Charlotte est curieuse. Et cela commence à l’intriguer sérieusement, même si , elle ne se prend pas la tête.
Mais là, elle gamberge au point de se demander, s’ il n’y aurait pas du poison et qu’on vienne l’enlever "Pfffffffffff ! ma pauvre fille, tu deviens parano"!
Bon elle a bien un voisin qui habite à coté de chez elle, mais il pourrait être son grand-père. Et franchement, elle le voit mal déposer un bol de fraise à son intention.
En fait, elle le connait très mal son voisin, car cet homme a la passion de cultiver un beau jardin de fleur mais aussi de fraises. Il n’est pas resté indiffèrent à cette gamine. Pour lui c’est surtout affectif, car il n’a pas de petite fille. Bien qu’il ai un petit fils qui ne vient jamais, car il est étudiant en médecine.
Les jours passaient, son bol de fraise chaque matin, elle menait sa petite vie bien tranquille, Charlotte...
Puis, un matin, comme d’habitude, toujours enthousiaste, elle se précipita à sa porte, mais resta perplexe soudainement : il n’y avait pas de bol de fraises.
Le lendemain et les jours suivants, il en fut de même.
Elle ne se leva plus aussi vite, resta au fond de son lit, devenant paresseuse.
Un beau jour, on frappa à sa porte, elle se demanda qui cela pouvait être. Elle enfila son peignoir, regarda à travers le judas.
Planté là, devant son perron, un homme tenait dans ses mains un bol de fraises.
Elle ouvrit, très suspicieusement, en se demandant de quelle planète il venait ? avec ces mèches vertes, dressés sur la tête grâce au gel d’une texture extra forte il ressemblait plus au San Goku d’une bande dessinée manga qu’à un étudiant en médecine...
Les jours ont passé et beaucoup d’eau a coulé. D’une part, finalement, Charlotte a eu beaucoup de peine en perdant un grand-père avec qui elle avait tissé ces liens si particuliers, et d’autre part, Tristan, était devenu médecin et sa coiffure ne ressemblait plus à ce qu’elle avait été. Sa plus belle joie était qu’ils vivaient ensemble et que Charlotte prenait soin du jardin, en cultivant de belles fraises, tandis qu’il avait installé son cabinet dans la maison de son grand-père. Il portait un regard plein d’amour à sa femme Charlotte qui s’attelait a sa passion.
Ven 09 Sep 2011, 13:59 par caressedesyeux sur Histoires d'amour

Petit traité de vulgairisation scientifesse 2 ( fessebook)

1. La politique mon cul !
Ben oui! Qu’on le veuille ou non, ce n’est jamais qu’une histoire de fesses. Intéressons-nous d’abord à notre Président de la république. Pour que sa majorité de droite décolle, il faut bien qu’il joue un peu de la fesse. Aussi il caresse doucement la partie de gauche (dans le sens du poil) puis la soulève et " allume un pet "(à l’UMP), les idées n’étant pas que du vent, on sait comment polluer l’entendement de ses adversaires! En politique il est bon de protéger ses arrières. Un cul n’est jamais posé lourdement sur deux fesses quand il trône sur son siège. Un coup tu reposes sur la fesse de droite et demain prout!...le vent tourne à gauche. De ce fait, Il en va des idées qui fusent sur les deux bords de droite comme de gauche et il faut composer pour garder sa place bien au chaud. La démocratie en politique est un exutoire: c’est la chasse d’eau dans les toilettes pour montrer que l’on est propret sur soi. On fait mine de chasser les mauvaises odeurs mais " des mots crasses y " s’en balancent dans l’hémicycle de la cuvette. Les faux-culs sont nombreux, on en voit serrer les fesses, bien " centrés " assis sur leur banc. Pourtant ils ne sont jamais que des trous du cul qui viennent foutre la merde, pour parler poliment. D’autres faux-culs n’ont pas le courage de leur politique et ils font dans leur froc car pour aller de droite à gauche, tu passes irrémédiablement par le centre...
Mais regardons plus loin jusqu’en Europe maintenant. On constatera que l’air n’est guère mieux respirable: les " tire au cul " sont nombreux parmi les députés européens. Comme ils siègent à Bruxelles ils font choux gras et chacun apporte alors... sa petite commission!!!
Et le président du FMI, encore une histoire de fesse puisqu’il a fourré sa main au panier!
Mais alors me direz-vous une idée saine en politique c’est quoi? Ben, de fesse sûre c’est beau comme un clair de pleine lune. Une vérité qui luit et ne " nuit " à personne en faisant tache à l’obscurantisme!

2. Septembre c’est la saison des vendages. En " nœud-ô-lofesse " (on parle aussi de nœud-au-logis) ]on sait qu’il faut des grappes bien mûres et un cep bien ferme pour tirer le bon jus. Pour cela il doit bien entendu pousser sur de jolis coteaux inclinés. L’excellence de " chattes’ eaux "qui plus est dans le " mille s’y met " requiert un savoir-faire et pour tester le produit, tout l’art est de rouler dans son palais le breuvage pour en apprécier au mieux ses saveurs. Il faut alors le garder un certain temps en bouche, jouer des papilles avec sa langue et inspirer par le nez pour évaluer son bouquet avant de le recracher ou l’avaler....
Ah! Que vivement novembre quand coulera à flot le " Beau jeune lait " nouveau. Je me demande bien quel petit goût il aura: sera-ce la framboise, la fraise ou la banane?

3. Et la lumière déchue!
Aujourd’hui je suis nostalgique. J’ai le nez au plafond où pendouille une ampoule basse consommation. Si j’en juge par son éclat, elle porte bien son nom!...ça ressemble à rien, pas même à une bite. Nos vieilles ampoules avaient l’avantage d’être profilées comme un cul et montraient fière allure. Tout y préfigurait, passant du gaz inerte jusqu’au petit filament qui dessinait l’entre cuisse en son delta fuyant. Quand le flux électrique le portait à incandescence, il chauffait le cul de l’ampoule. Alors comme une sainte divinité, on la voyait s’auréoler dans un halo de lumière. C’était de l’amour en poésie et en réminiscence à ce " Beau derrière en l’air " je clame haut ses " verres "....

" Mon ange, mon cœur! Songe de douceur,
Nous vibrerons plus ensemble.
Là! Tout n’est plus qu’ordre sans beauté,
Lux?...certes! Mais sans âme ni volupté! "

C’est ce qu’on appelle la versification ampoulée.

4. En entomolofesse (et non en entr’mollofesse qui en vertu de la fesse concède vous le conviendrez à la vulgarité et non à la vulgairistion) donc en entomolofesse dis-je, il est un spécimen remarquable et ô combien intéressant: la coccyxfesse appelée encore " la fesse à bon Dieu "; car plaise à Dieu, nulle fesse pareille est si joliment rosée et potelée. Et ce qui la caractérise en dehors de sa pigmentation surprenante c’est ses grains de beauté épars en gros points noirs. La coccyxfesse n’est pas nuisible à l’homme, bien au contraire, elle s’accommode à tous les biotypes, jouant même le rôle d’insecticide naturel. Capable à elle seule d’avaler tous les vilains morpions indésirables qui " la bite " en son séant. L’heureux chanceux qui approcherait la coccyxfesse, naturaliste mordu dans le bon sens du terme, ne pourra que s’émerveiller au froissement de ses rondes parties. Et, si peu qu’elle daigne s’ouvrir, alors il vivra le vol nuptial car foi de coccyxfesse on sait de source sûre que: le " col obtempère " si aux fesses tu portes " bon heurt "!....

5. En scientifesse, il est un phénomène remarquable l’acoufesse. Rien à voir avec l’acouphène qui est cette sensation désagréable quand ça vous siffle dans les oreilles. Ici, ce serait plutôt lorsque l’on vous siffle dans le cul que ça vous cogne dans les fesses!

6. En spéléofesse, dans les substructions intra-utérine, la concrétion clitoridienne est excitée par l’inoculation du corps caverneux qui n’est autre que la " staillabite ": nom scientifesse pour bien le différencier de la stalactite et de la stalagmite car un coup il monte et un coup il descend!

7. En soufflerie aérodynamique, la fesse réagit comme une voile en vent arrière. Elle est d’autant mieux rebondie si on y va " gréement " sur la mâture! Dans le cas contraire, la fesse est plate. Elle fasèye le long du mat. Résultat, la propulsion est poussive. Il faut alors jouer de la godille avec souplesse dans le poignet pour activer le train arrière!

8. En électricité, la fesse produit deux sortes de courant:
- Le courant électrostatique: créer par frottement à l’aide d’un bâton sur le tissu plastico-fessier. Un frissonnement électro sensoriel se propage alors sur tout le corps.
- le courant électrochimique: créé par électrolyse, le bâton joue ici le rôle de cathode. Trempé dans le récipient fessier, en milieu " à-queue ", il fait naître par électrochoc un plaisir jouissif. Comme toujours quand lui fait le moins (il en n’a que foutre) la fesse fait le plus avec l’anode. Pas si anodine pour autant quand on pense que son côté pile lui permettra de recharger son « à-cul ».Quand la fesse est rebondie, on parle de pile « dure-à-selle » (l’effet de charge dure plus longtemps.

9. Parlons du programme scientifesse de " rase-muse ". C’est en quelque sorte l’idylle des jeunes pour vivre l’amour à " l’heure hop! ". Le jouvenceau ou jouvencelle en quête de cet amour sans frontière devra d’abord faire table rase de ses peurs sur le " pue-bien "; viendra ensuite l’enseignement de l’art au plaisir qui est de caresser sa " muse " sans avoir un poil dans la main!

10. Intéressons-nous un peu à l’airbag comme dispositif de sécurifesse. Au-delà de son incontestable effet pare-chocs, il serait prétentieux de croire que chez la femme il est plus développé seulement pour absorber les secousses du mâle en rut. Le malheureux, s’il savait, est bien souvent en-deçà de nos espérances et c’est à peine si la culbute nous ébranle! Plus sérieusement, il y a deux raisons essentielles à ce gonflement de l’airbag fessier. La première, c’est qu’il joue un rôle réparateur pour la future femme enceinte. Il rétablit son centre de gravité vers l’arrière pour une marche plus sûre et l’aide à compenser son balancement vers l’avant suite à son gros ventre. De plus, il sert d’amortisseur à d’éventuelles chutes. Mais la deuxième raison que l’on ignore c’est que toute femme, susceptible d’être un jour plaquée par son mec, si elle se relève non sans mal psychologiquement, sera toujours bien prémunie physiquement quand bien même la malheureuse en tomberait sur son cul. Comme quoi la nature est bien faîte !

11. le trou du cul se refermera-t-il un jour ?
Ici les gaz CFC (chlorofluorocarbone) ne sont pas les responsables du trou dont il est question qui, s’il doit se refermer un jour, se fera plutôt par absence de gaz. Oh ! Comme la vie sera moins « gay » pour certains. Triste aussi pour les autres, la vie de « fessoyeur »étant à proscrire par la perte du trou, ils devront se rabattre sur une vie plus « con-sensuelle ».Bien sûr, il y a du bon quand on pense que tous les « trou-balourds »ne seront plus à la fête. Reste un chant d’amour à réinventer pour autres poètes « trou-vers ». Une chose est certaine cependant, les petits trous du cul ne pulluleront plus à la surface de la terre et, par là même, ne pollueront plus notre existence. Il fera alors bon vivre le renouveau de la musique dans l’Art de faire du vent. Réentendre les violons des amours sous la main caressante de l’homme qui fait vibrer son âme. Car comme l’écrit Simon Leys en citant un personnage de Mario Vargas Llosa : « la vie n’est jamais qu’une tornade de merde dans laquelle l’Art demeure notre seul parapluie ! »

12. Du cerveau à la fesse et vice versa.
La fesse et le cerveau présentent des similitudes physiques. Deux lobes et un sillon qui les séparent. La tête contient le cerveau et le cul le muscle fessier, cependant les deux parties sont interchangeables. On connaît par exemple l’expression « avoir la tête dans le cul » ou « un cul à la place du cerveau ». Sans compter que l’on peut tomber sur le cul comme sur la tête et aussi se renverser le cul par-dessus tête. On voit alors comment ils sont complémentaires. De même quand il arrive à l’un de péter plus haut que son cul, il peut arriver à l’autre de péter un plomb. La complémentarité s’explique par le fait que si le premier ne manque pas d’air, le deuxième joint son « cervo-lant » pour tirer les ficelles.
Une chose établie, c’est que le cerveau reste en haut mais il est moins bien irrigué que les fesses situées en bas ; si tant que parfois se produit des fuites qui ne sont pas assimilables aux fuites de cerveaux. Toutefois une mauvaise irrigation du cerveau et c’est le trou noir qui se différencie de la fesse ; car si l’un induit l’AVC l’autre conduit aux WC… ce qui n’est pas tout à fait pareil !
Il existe aussi des zones du langage du cerveau, itou chez la fesse. Enfin, le cerveau est l’organe central de l’endocrinologie. Pour la fesse, c’est quand l’organe est centré dans le dos que l’on crie et l’on jouit.
Outre ces rapprochements, le cerveau et la fesse divergent aussi dans leur fonctionnalité.
Exemple : 1. Quand le cerveau se fait siège de la pensée. On dit parfois que l’on est dans la lune. C’est tout différent si aux fesses tu ressens un mal de « panse, et » hop ! Tu files au siège mais sur la lunette ! On comprend que l’approche métaphysique n’est pas la même.
2. On parle aussi du cerveau pour son effet placébo. Rien de tel pour la fesse qui, quand elle est plate, n’est jamais belle.

13. Vous avez tous entendu parler du pendule de « faux-cul ». Un brillant physicien a prouvé que le cul n’était pas une masse inerte mais bien un organe animé. Il vérifia ses dires en promenant un petit pendule au-dessus d’un faux-cul qui reproduisait un mouvement de vague en ondoyant sur deux belles fesses en gélatine. Il remarqua aussitôt l’oscillation du pendule. Conformément au principe d’inertie stipulant que le mouvement des objets est figé si aucune force s’exerce sur eux, l’expérimentation du pendule vérifia que la rotondité des fesses et ses fluctuations épidermiques exerçaient un réel pouvoir d’attraction, susceptibles de réveiller la flexion périodique d’un pendule. Attention ! Le pendule de « faux-cul » dont je vous parle ne se trouve pas au Panthéon mais bien dans le pantalon !

14. Un autre génie en physique, c’est Einstein avec sa célèbre équation sur la relativité E=mc2. Mais en vérité, cette formule lui fut inspirée par une belle paire de fesses. Eh oui !c’est dans un état de relativité somme toute foudroyante surgit par réaction de « fession »(le passage d’une beauté sculpturale et inattendue de fesses entraîne la réaction en chaîne atonique) que c’est manifesté sa torpeur soudaine, accompagnée d’une chaleur intense fusionnelle sur tout son corps et l’extinction soudaine de sa voix suivie d’une formidable envie de niquer : c’est l’action atonique ! Dans cette subite exaltation, le physicien balbutia alors son fameux E=mc2, qui décrypté dans sa formulation mathématique n’est autre qu’une élucubration astronomique signifiant. Einstein(E) aime(m) c’est deux(C2), en rapport bien sûr avec les voluptueuses fesses !...

15. Révélations symptomatiques inavouées sur la propagation du virus de la grippe A (grippe porcine) :
Les messages de prévention pour se prémunir contre le virus de la grippe A sont légions en ce moment. Il ne faut pas éternuer, se moucher de préférence dans un mouchoir en papier et veiller à bien le jeter à la poubelle en se lavant les mains après pour ne pas contracter le virus. Mais ce que l’on ne vous a pas dit, c’est que le virus est transmissible surtout par le pet ! Sans qu’il soit mentionné de rapports plus approfondis en scatolofesse, on a vérifié tout de même que, si un malade vous mitraille de la fesse, il lâche du « H1N1 ». C’est-à-dire en clair qu’il lâche une à une sa caisse. Sachant que le virus est très volatil, le port du masque à gaz homologué (voir mes phots pour plus de détails) est plus qu’indispensable : le porteur du virus étant malgré lui un vieux porc, le malheureux pète plus que de raison ! Alors un bon conseil, pour échapper à la pandémie porter le masque et tenez-vous à l’écart de toute pétarade intempestive. Défiez-vous aussi du partenaire un peu trop discret qui étoufferait son dégazage. Il y a un vieux truc pour le démasquer : le goret a forcément les fesses bien roses et comble de ridicule… il a la queue en tire-bouchon !

16. En historiofesse, on se doit de «comm’amore » la chute du « gland mûr » (prendre l’accent de Salvador Dali). Quand, de part et d’autre de la porte de « Branle-bourre », seul passage ouvert mais bien gardé, il s’érige toujours et encore sans jamais réussir à percer le « raie-dos »de deux fesses hystériques qui, « guère froides », n’en demeurent pas moins symboles d’ouverture et de pets !...

17. En économico-scientifesse, il faut se référer à l’illustre " Montes-coït " qui dans son livre " l’esprit de bon aloi " insistait sur les pratiques aux mœurs douces pour faciliter les échanges; insistant sur la valeur du billet doux ainsi que le côté " monnaie taire " pour jouer de la fesse et boursicoter malin.

18. En glaciolofesse, on note un phénomène qui est contraire à la glaciologie. En effet, si on prélève une carotte glaciaire, la plus vieille qui soit, un phénomène remarquable peut se produire si on ne prend pas toutes les précautions : à savoir qu’elle est susceptible de s’enflammer à l’air libre par la présence du méthane avec l’oxygène! Or, en glaciolofesse, c’est aussi une vulgaire affaire de carotte. Les femmes, on le sait, ont les pieds glacés ; les fesses moins. Mais le mécanisme de glaciologie est inversé ici en ce sens que c’est seulement si on vient à lui plonger une jolie carotte, qu’elle sentira monter le feu aux fesses ! A-postériori, on peut rapprocher à cette observation, la réaction de « cri-au-logis ». Elle intervient à chaud et, n’a rien de commun avec la cryologie qui elle se produit à froid.
Lun 04 Juil 2011, 19:25 par Fessue de Naz'arête sur Articles

Frère indien...

Université du Colorado. Années 90. Peuple Jemes Pueblo. Peuple des Indiens du Nord, près d’Albuquerque, Nouveau Mexique. Un jeune étudiant. Très droit dans son cœur, dans tout ce qui se dégage de lui. Une douceur un peu enfantine. Mais décidé, très fier. Un souvenir, douloureux mais digne, celui des Wounded Knees ; un massacre, celui causé par le mensonge, la trahison, une parole que les blancs n’ont pas su tenir... L’université du Colorado a refusé le droit aux étudiants indiens de faire une représentation de danse sacrée le jour du match très prisé des Buffalo, jugeant que « ce n’est pas le lieu pour ce genre de « chose » ", pas le lieu pour commémorer la tragédie - trop de monde. Les genoux ensanglantés. L’horreur. Les plus grands chefs indiens se faisant massacrer avec leur peuple. Sur leur visage, dans leurs yeux, l’incompréhension de s’être fait trahir par ces hommes, ces grands chefs de guerre blancs qui avaient donné leur parole. Giono les aurait appelés des radis creux : « la parole fait l’homme ou l’homme ne vaut rien »... Oui, les blancs avaient usé de leur force de persuasion et puis, s’étaient comportés comme des lâches, comme des traites, ils avaient encerclé les indiens sans arme comme du bétail mené à la boucherie... Félonie. Le souvenir cuisant dans la mémoire de l’homme blanc, de sa faute. Le rouge de la honte à son front. Oui, j’ai eu honte avec mes frères blancs. J’ai pleuré de découragement et de dégoût : comment peut-on agir ainsi, c’est indigne de l’homme ?! Oui, j’ai pleuré avec mes frères indiens. A genoux...

Dans la petite salle où notre locuteur Towa venait, nous étions en face l’un de l’autre, un micro entre les deux. J’avais un profond respect pour lui. Il le savait sans que je n’en dise rien. Ces longues heures de répétition sur cette langue à tons à la mélodie si pure : "haut-bas-haut », etc. ; les tons changeant le sens des mots, les tons dont la valeur est distinctive. Ces phrases répétées lentement, patiemment, jusqu’à ce que nos oreilles perçoivent les différentes intonations. Et au delà du langage, j’intègre ce qui est propre à la culture de mon frère, k. Sh., frère indien, qui protège son peuple de l’homme blanc, qui sait entourer de silence les questions indiscrêtes, hélas, non sans raison. Parfois je lui souris pour le réconforter, lorsque mes confrères vont trop loin. Il sait. Il me sourit en retour. Nous sommes solidaires. Cela, même le chairman du Département de Linguistique l’a compris. J’ai droit du même coup à des traitements de faveur de la part de Kevin. Il ne s’impatiente jamais lorsque la Française passant du towa à l’anglais et parfois au français pour fluidifier sa pensée, prend son temps. Bien sûr, le nom indien de Kévin, je ne le connais pas, seuls ceux de son peuple ont accès à ce savoir. Et puis, ce nom change avec les divers états d’homme : bébé, garçon, adolescent... Tout un rituel autour de cela. Des rites initiatiques qui font défaut dans notre société industrielle où la machine et la pensée froide et cartésienne ont pris le pas sur l’humanisme. On nous somme d’être productifs, déplaçables, jetables ; nous produisons, le travail n’est plus à notre service nous sommes au service du travail. On ne fait plus grandir le cœur de l’homme mais un outil. Des numéros, des matricules, des corps sans âme. Je repense à cette vie simple parce que recherchant l’unité et cette philosophie cosmologique, ce respect universel des êtres et de l’univers qui transpirait dans toute l’attitude simple, digne et si noble du jeune étudiant. Cet amour enfin que je ne retrouve pas chez l’homme blanc qui cultive les paradoxes et se méfie de la simplicité du cœur, l’homme blanc qui est passé maître en matière de duplicité. Ce faisant il se perd, mais le sait-il ? Pour Kevin et son peuple, la place de l’homme est juste ; non pas considéré comme un tout puissant, ou placé sur une échelle sociale, mais comme un vivant parmi les vivants. Un choyé dans un monde merveilleux qui lui procure toutes choses utiles à la vie, à son accomplissement de fils d’homme. Mais pour y avoir droit, pour le mériter il faut être intègre, en prendre soin, être respectueux de soi et de l’autre, un dans tout ce qu’on est, un dans le tout. A terme, il en va de même de chacun - où qu’il soit - même si on n’en a pas conscience ; ainsi, par exemple, le manque de respect de la nature ne cesse de revenir sur nous comme un boomerang. Mon ami, mon frère, qui m’avais testée au fil des rencontres et qui m’avais offert de venir assister aux fêtes de fin d’années chez ton peuple. Un privilège auquel je fus sensible au plus haut point. Combien de blancs avaient eu cet honneur ? C’était le cadeau le plus merveilleux je crois que l’on ait pu me faire. M’accueillir en profondeur. Kevin, je n’ai pas pû venir, hélas, tu le sais, la vie, l’amour en a décidé autrement ; mais dans mon cœur, je continue de penser à vous, d’être auprès de vous, solidaire de votre lutte, afin que l’homme blanc ne vous écrase pas avec sa grosse machine à uniformiser. Afin que votre langue et votre culture survivent, elles qui furent les seules à ne pas subir l’influence de l’anglais ou de l’espagnol, ces langues dominantes et tout ce qu’elles véhiculent. Et ce, grâce à votre pugnacité. Votre refus de renoncer à ce qui vous habite. Votre force intérieure. Je n’ai jamais pu mettre en mots tout ce que mon coeur contenait pour ton peuple et pour toi. Je sais que je n’en avais pas besoin, tu me comprenais au delà de toute parole. Mais aujourd’hui, j’ai envie de témoigner et d’autant plus fort que votre valeur humaine est, hélas, menacée : oui, vous êtes à mon cœur parmi les plus beaux enfants de l’homme que je n’ai jamais eu la joie d’approcher ; peut-être parce que les plus vrais. Je suis fière de vous avoir connus, je suis fière du défenseur farouche et pourtant si humble et doux que tu étais et, je l’espère, que tu es encore. Puisse l’Esprit te guider et t’accompagner tout au long de ton « indien path » avec tes frères et soeurs. Dans mon cœur, il y a toujours cet enfant qui montre du doigt l’écureuil et qui dit d’une voix claire : « i-ini, i-ini, i-ini, i-ini » ! !
Kevin, je t’ai rendu hommage pour tout ce que tu es et que je ne serais jamais, pour tout votre mystère, pour toute votre beauté, toute votre unicité, afin que vous ne mouriez pas...
Mar 30 Mai 2006, 22:17 par dolce vita sur Un monde parfait

L'amour, encore.

J’aimerais vous parler du tout autre cette essence dont j’ai parlé au départ, l’élan vers cette inaccessible étoile qui se trouve en chacun de nous, au coeur de chacun de nous, et vers laquelle, de façon consciente ou inconsciente, tout notre être aspire. Je mets l’accent sur l’inaccessibilité, sur la distance, sur le tout autre, parce que dans cette relation-là, la véritable unité ne peut se réaliser que dans la conscience d’une transcendance. Ecoutons, par exemple Rûmi, le saint de Konya, parler de ce passage de la dualité à l’unité. L’Amour s’exprime vraiment lorsque l’Amant, l’Aimé et l’Amour lui-même ne font plus qu’un : « Quand l’homme et la femme deviennent un, tu es cet un. Quand les unités sont effacées, tu es cette unité. Tu as façonné ce "je" et ce "nous" afin de pouvoir jouer au jeu de l’adoration avec toi-même, afin que tous les "je", les "tu" deviennent une seule âme, et soient à la fin submergés dans le Bien-Aimé ». Cet amour-là est déraison, cet amour-là est folie, cet amour-là va à l’encontre de tous les critères habituels par lesquels notre être individuel reconstitue autour de lui un univers, un environnement. Il s’inscrit en opposition ou en contrepoint, ou à contre-courant de ce qu’on appelle habituellement amour - et ce qui n’est en fait que l’une des multiples façons de s’aimer soi-même. On aime ceux qu’on aime parce que , ils nous renvoient une image de notre propre amour pour nous-mêmes. C’est par exemple l’amour pour les proches, pour les enfants qui nous perpétuent, tout ce qui nous renvoie à cet univers que nous avons tissé et qui nous fait exister. C’est là un amour raisonnable. Quant à l’amour de déraison, c’est un amour pour quelque chose qui ne renvoie plus à nous-mêmes, mais qui, de plus, nous révèle dans le miroir des autres, le miroir de l’altérité, une présence, une essence spirituelle.

Ecoutons cet autre poème de Rûmi : « Si je cherche mon coeur, je le trouve dans ton quartier. Si je cherche mon âme, je la trouve dans tes cheveux. Lorsque, assoiffé, je bois de l’eau, dans l’eau je vois l’image de ton visage ». Pour ne plus retrouver dans l’amour de l’autre le reflet de sa propre image, mais retrouver l’image de son essence spirituelle, il faut qu’il y ait cette distance, cette inaccessibilité. Il faut qu’il y ait cette soif, cette nostalgie. Il faut qu’il y ait cette maladie d’amour, cette douleur d’amour, ce désir intense qui devient ce qui nous nourrit. Il faut qu’il y ait ce que dans toutes les poésies amoureuses du monde, on appelle le chagrin d’amour. Ce chagrin dont aucun amoureux ne souhaiterait, pour tout l’or du monde, être délivré. Dans le Cantique des Cantiques, j’ai relevé ces quelques vers : « Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui déclarerez-vous ? Que je suis malade d’amour. » Il faut que s’allume dans notre coeur cette flamme sacrée. Il faut s’embraser, comme d’ailleurs Rûmi le dit lui-même de son cheminement, de toute sa vie. Il dit que cela se résume en trois choses : « J’ai été vert, j’ai été ensuite cuit, et maintenant je suis consumé »

C’est l’asservissement à cet amour, l’asservissement à ce mystère qui s’est exprimé dans des multiples poésies sur cet esclavage, sur ces malheurs de l’amour. Un poète dit : « Si le malheur doit être le prix de mon amour, je suis prêt à l’accepter. Eprouve-moi, éprouve-moi de toutes façons, que tu saches que je t’aime de toutes les façons ».

Voici cet homme, au faîte de sa réalisation, considéré de son vivant comme l’un des plus grands maîtres du soufisme pour certains, qui parle de cette femme en des termes absolument extraordinaires et brûlants d’amour. Il écrira d’ailleurs à son propos un recueil de poèmes magnifique, intitulé « L’interprète des désirs », où il parle de Nizhâm en des termes qui font à la fois l’éloge de sa beauté et de sa spiritualité. Ibn ’Arabi, devant le scandale suscité par ces textes, dut commenter ces poèmes, ce qui d’ailleurs ne résolut rien, le commentaire portant l’ambiguïté à son _expression ultime.

Il faut dire cependant que l’inaccessibilité, en l’occurrence, ne signifie pas irréalité, car ce qui est en jeu, ce qui s’exprime à travers cette dimension de l’amour, c’est le fait que même si nos relations sont les plus proches possible, même s’il s’agit de relations de proximité directe, il y a en chaque être avec lequel nous sommes en relation dans cette dimension-là, une dimension du mystère, une dimension de l’inaccessible divin qui constitue le secret qui nous lie à lui. La proximité extérieure la plus grande possible ne doit en aucune façon épuiser cette part d’inaccessibilité, cette part de secret divin qu’il y a en l’autre. D’où cette tradition qui s’est traduite par l’amour de la "dame de la tour", dans la culture occidentale, et par toutes les formes de la poésie courtoise spirituelle, dans la culture orientale. Dans cette tradition, l’Amant est soumis à des épreuves qui établissent clairement que ce qu’il aime chez l’autre, ce n’est pas simplement un reflet de lui-même, mais son essence spirituelle qui l’attire au-delà de lui-même. Ecoutons ce poème de ricko:«
J’ai atteint l’ivresse et nul de mes amis n’a perçu par quel vin je les ai distancés ? Mon ivresse n’était fruit d’aucun nectar Seules les vertus de l’Aimé m’enivrent le saviez-vous ? S’il en est qui au soir s’abreuvent de vin vieux, Je m’abreuve moi de vos attraits radieux. Ainsi les voyez-vous s’émouvoir un instant, Là où je m’émeus moi à longueur de temps. Lorsque le cri de l’âme, exprime en vers, rythmé et accordé, la poésie se fait chant. Et lorsque ce cri, élan nostalgique de l’âme, est accompagné par des instruments, on parle alors de musique. Vous êtes une invitation à cette écoute. C’est à travers le cœur que l’audition intérieure s’opère et c’est par la pratique du " Toi " et du " Moi " afin que tous les "Je", les "Tu" deviennent une seule âme, et que mon moi-même réalise que tout dans l’univers n’est que vous. Car n’est-il pas dit dans vos mots, que votre beauté d’âme chante les louanges du Bien Aimée ? »

Lorsque l’Amour s’adresse d’une façon spécifique, profonde, à celui qui la reçoit. Et il ne peut pas y avoir là de subterfuge. Tout se sait, tout se sent. Qu’importent les actes extérieurs, ce qui importe se sont les actes intérieurs et leur signification. Et c’est cette signification-là qui guide comme un souffle de sincérité nos pensées, nos sentiments et nos actes.
Mer 19 Jan 2005, 10:05 par ricko sur Parler d'amour

A l'aube

Il faut bien le dire, les premières fois c’est quand même pas une sinécure! Même si c’est avec un regard nostalgique et ému que l’on se souvient de ces moments, il n’en reste pas moins qu’on a tendance à omettre certains petits détails! grin

C’est qu’avant d’arriver à l’instant magique il faut se préparer! Si si parole de femme! amuse

Et oui il est dur le moment où avant le RDV galant il faut se raser, se maquiller, s’habiller, se coiffer, appeler ses amies pour nous aider, trouver ses chaussures... Et après des heures à courir on finit par s’asseoir sur le lit, désespérée, au bord de la crise de nerf parce qu’on ne sera jamais assez belle et que décidemment il faut se mettre régime parce que la raclette entre copines la veille c’était pas une bonne idée ouin

La semaine à été longue, très longue!

Etape.1: Il a fallu après des mois d’hibernation passer sous les mains expertes de notre esthéticienne adorée : " Mon Dieu et bien il était temps de venir nous voir, alors on commence par quelle jambe???", on s’en fout, même pas mal! snif
Et après des heures de conversation enrichissante sur le nouvel amant de madame Georgette, il est temps de penser à passer à l’étape suivante!

Etape.2 : Le matin en ouvrant le tiroir du bas le constat est dur mais il urgent de changer de lingerie, les culottes avec des petits nounours ça risque de casser l’ambiance. ahmoui Ca tombe bien il y a toujours un magasin de lingerie dans le coin. C’est à partir de là que votre vie de femme commence à se compliquer, et que de grandes questions existentielles se posent alors à vous... " Excusez moi mais ... ça se porte dans quel sens?" , " il est où le reste du tissu?", "mince ça existe?"," ça coûte combien?... ah...oui quand même", " je comprends pas d’habitude je rentre dans du 38!!"," votre miroir là! il grossit non?", " mouahaha! vous plaisantez! Vous m’avez vu?"
Et après quelques heures de débats on peut rentrer fièrement la récolte sous le bras. Mais quelques minutes plus tard et le portefeuille vide c’est la proie au doute, les sueurs froides et toujours la même conclusion " Mon Dieu, je suis sûr qu’il va me trouver grosse et moche!!" timide

Etape.3 : Sans doute une des plus longues. On se doute pas qu’une armoire peut contenir autant d’habits...et pourtant! A côté la caverne d’Ali baba ( au rhum debile ) c’est de la gnognote.
Parce qu’après avoir trouver le haut, il faut trouver la jupe qui va avec, puis les chaussures , le manteau, le pull, le collier, les boucles d’oreilles...raaaaaa atteint
Et après des heures de recherches dignes d’une fouille archéologique la sentence tombe : " oh m... je rentre plus dans la jupe...va falloir que je trouve autre chose!" Là les courageuse copines appelées à la rescousse quelques heures avant sont au bord de la syncope et ont commencé à entamer la bouteille de bordeaux que vous aviez soigneusement caché sous le lit.

Etape.4 : Le maquillage. Un manque d’entraînement se fait sentir, normal le dernier RDV date d’un an. Heureusement les valeureuses copines sont toujours là au cas où. "Le maquillage est notre ami il faut l’aimer aussi!"
Pas toujours si évident quand après 5 tentatives on finit borgne et ressemblant à une star de film muet. Mais ça serait trop facile!!
La salle de bain c’est une chose, la lumière du jour c’en est une autre, et le regard incrédule de vos cheres et tendre amies (maintenant profondément imbibées de vin) sera là pour vous le rappeler! ohhh

Etape.5 : il ne reste plus que la coiffure et s’entraîner à porter des chaussures à talons. Enfin ça y est la ressemblance avec un femme, une vraie, approche!

Conclusion1: le grand moment tant attendu est là! Le travail du sourire et du regard n’aura pas été vain, le parfum semble avoir été à son goût, les précieux conseils des amies sur les 5 façons de séduire un homme (paru dans ELLE magasine la veille! ça c’est de la veine!) ont fonctionné, le maquillage n’a pas fait trop tâche, les habits c’était parfait, et les dessous sexy après un travail d’équipe ont finit par terre!
c’était parfait! ...

Conclusion2 : Le lendemain soirée entre copine pour une réunion de haute importance sur comment s’est déroulée la soirée ( avec les détails ça va de soit grin ) : " wouah!!! il est trop mignoooon!!!" , " la chaaaaaanceee!!!", " il a fait çaaaa???"

Après messieurs cela ne vous regarde pas! Nos conversations resteront à tout jamais un mystère pour le sexe masculin chut
Ven 12 Déc 2003, 15:21 par sobritish sur La première fois

Souvenirs inhabituels ...

Je suis sûre que tout le monde a lu le message, que chacun a compris la proposition, et que tout le monde attend que quelqu’un se jette à l’eau avec un premier message...
Malgré ma timidité légendaire (petit prince arrete de te marrer steuplé!!! ) , je vais faire le premier pas, enfin, je veux dire le premier message !

Les rendez-vous, je n’en ai pas fixés des dizaines ... Premièrement parce que je suis une fille et que les traditions veulent encore que ce soit l’homme qui prenne l’initiative des rdv, ensuite parce que bien souvent les choses se font à l’improviste, au détour d’une conversation anodine, d’un coin de rue, d’un sourire échangé ...

Mais je me souviens des traditionnels rdv aux restos ou dans un bar agréable. Des quelques promesses de se retrouver dans une fête diverse, et de quelques longues minutes à patienter aux arrets de bus ou sur le quai d’une gare...

Les plus surprenants ne furent pas tant par le lieu, mais pas les difficultés à affronter avant de pouvoir enfin s’échanger un baiser. Mes plus beaux souvenirs ne sont pas ceux des lieux, mais ceux des mots ou des regards échangés dans ce lieu. Les lieux où se déroulaient les moments plus tendres sont plus surprenants ou inattendus pour ma part.. je vous les conterai quand la question sur ce thème arrivera...
Je garde en tête toutefois, ce petit garçon qui a traversé toute la France pour venir me donner un petit collier de perles alors que j’étais en colonie de vacances ... nous avions une dizaine d’années ... et j’ai toujours le collier ...

La marquise ... une timide qui s’ignore ...
Ven 14 Nov 2003, 12:11 par la marquise de sade sur La séduction

une histoire exceptionelle... le meme rêve que tant d'autres

Des MP, j’en ai partagé des milliers, avec des gens de tout bord, de tout milieux, de toute profession, de tout âge, de tout pays. Au fil des conversations, des liens se lient, plus ou moins forts, plus ou moins intenses. Si mon humour les domine , arrive souvent un jour ou un soir, où les langues se délient. On est plus nostalgique, on se pose des questions, et on raconte une histoire, une aventure. Combien de fois ai-je entendu cette même histoire. La rencontre de l’être complémentaire! Celui ou celle qui pense comme vous, ressent les mêmes choses, au même moment. La complicité parfaite. Cette histoire on me l’a raconté mille fois, et je l’ai vécue aussi mille fois.
Comment expliquer que chacun notre tour nous avons eu cette impression? La magie du net? Pourquoi pensons-nous tous avoir rencontré à quelques centaines de kilomètres de nous, celui qui nous est destiné? Moi je dirais ...l’imagination...le fantasme... le désir d’y croire.. le rêve... Nous recevons des mots et nous les transcrivons, les adaptons à ce que nous attendons. Nous imaginons sa voix, ses sourires, ses émotions, ses envies... comme nous les aimerions...
Puis arrive l’appel téléphonique tant attendu, le rendez-vous tant désiré ... et là... l’imagination fait place à la réalité... les rêvent deviennent moins intenses, la complicité se perd, les sourires moins tendres ... le rapprochement nous éloigne... irrémédiablement.
Pierre, Paul, Jacques, Elise ou Carine, tous ont vécu cette histoire qu’ils pensaient unique ... mais il restera une chose... tous ces mails, tous ces mots, tous ces instants de bonheur n’auront pas été vain, ils nous auront fait croire au bonheur, sourire à la vie, ils nous auront fait croire en nos rêves...

La marquise de Sade qui continue de rêver...
Dim 02 Nov 2003, 23:38 par la marquise de sade sur Amour internet
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Ecrire sur généralement

Ecrire sur généralement Impatience, Charlotte et les fraises ( modification), L'amour c'est..., Rêver de toi, Charlotte et les fraises, Petit traité de vulgairisation scientifesse 2 ( fessebook), Frère indien..., L'amour, encore., A l'aube, Souvenirs inhabituels ..., une histoire exceptionelle... le meme rêve que tant d'autres,
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La citation d'amour

Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

La Rochefoucauld.

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