Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur gelé
Gelée matinale
J’ai marché tout droit sans savoir
Sur le fil amant du hasard.
La chance à donné à mon cœur
La portée d’une aube mutine
Auprès d’une jeune nature en fleur
Que mes yeux avaient lu divine.
et je me lis m’abandonnant
Aux courts regrets quelques instants,
D’avoir en ce matin gelé
A laisser filer, nouvelle fois,
Rien ne m’attache je ne sais pourquoi,
Cette belle parure dans son écrin.
S’évanouissant dans le refrain
Qu’ il me complais à siroter
J’assiste cruel dans ce ruisseau
A la noyade du jeune oiseau.
Finement encore parfumé
Des scintillements de l’escapade
Je retourne aux diurnes fumiers
Dont je me poudre dans l’agape
Pour faire à l’autre croire d’oublier
La parenthèse maquillée.
Les trottoirs sont sales à pleurer
J’y vois miroirs qui me diffuse
Me renvoient le tain du passé
Dans une lumière qui s’en amuse
Ces longues nuits à l’arme blanche
Tailladant mon corps enfiévré
D’autant de plaies qu’il en calanche.
Je ne suis pas fait pour aimer.
Sur le fil amant du hasard.
La chance à donné à mon cœur
La portée d’une aube mutine
Auprès d’une jeune nature en fleur
Que mes yeux avaient lu divine.
et je me lis m’abandonnant
Aux courts regrets quelques instants,
D’avoir en ce matin gelé
A laisser filer, nouvelle fois,
Rien ne m’attache je ne sais pourquoi,
Cette belle parure dans son écrin.
S’évanouissant dans le refrain
Qu’ il me complais à siroter
J’assiste cruel dans ce ruisseau
A la noyade du jeune oiseau.
Finement encore parfumé
Des scintillements de l’escapade
Je retourne aux diurnes fumiers
Dont je me poudre dans l’agape
Pour faire à l’autre croire d’oublier
La parenthèse maquillée.
Les trottoirs sont sales à pleurer
J’y vois miroirs qui me diffuse
Me renvoient le tain du passé
Dans une lumière qui s’en amuse
Ces longues nuits à l’arme blanche
Tailladant mon corps enfiévré
D’autant de plaies qu’il en calanche.
Je ne suis pas fait pour aimer.
Mar 18 Mars 2014, 17:18 par
Jime sur Mille choses
Cet hiver...
Cet hiver il fait plus froid
Je ne dormirai pas dans tes bras
Je suis seule à la maison
Et il fait froid
Je me sens étouffée
Dans cet appart étroit
Il gèle dehors
Est ce qu’il fait froid chez toi
Mais tu es mort toi
Je pense à toi
Il fait certainement chaud chez toi
Il ne fait pas beau chez moi
Je dois faire le deuil de toi et moi
Mais de nous je ne pourrais pas
J’essaye de me rappeler ta voix
Lorsque tu m’appelleras
Je ne te reconnaîtrai pas
Tu peux passer devant moi
Je ne te reconnais pas
J’ai certainement un trou de mémoire
Mais dans cet appart étroit
Tout me rappelle de toi
Dans tes moindre détailles
je me souviens de toi
Tu ne me manque pas
J’ai seulement froid
Cet hiver il fait plus froid
Et je n’ai personne pour dormir dans ses bras
Tu me serrais fort dans tes bras
J’avoue que je m’ennuie un peu sans toi
Tu me faisais rire toi...et j’ai passé 5ans avec toi
BEAUDLAIRIENNE
Je ne dormirai pas dans tes bras
Je suis seule à la maison
Et il fait froid
Je me sens étouffée
Dans cet appart étroit
Il gèle dehors
Est ce qu’il fait froid chez toi
Mais tu es mort toi
Je pense à toi
Il fait certainement chaud chez toi
Il ne fait pas beau chez moi
Je dois faire le deuil de toi et moi
Mais de nous je ne pourrais pas
J’essaye de me rappeler ta voix
Lorsque tu m’appelleras
Je ne te reconnaîtrai pas
Tu peux passer devant moi
Je ne te reconnais pas
J’ai certainement un trou de mémoire
Mais dans cet appart étroit
Tout me rappelle de toi
Dans tes moindre détailles
je me souviens de toi
Tu ne me manque pas
J’ai seulement froid
Cet hiver il fait plus froid
Et je n’ai personne pour dormir dans ses bras
Tu me serrais fort dans tes bras
J’avoue que je m’ennuie un peu sans toi
Tu me faisais rire toi...et j’ai passé 5ans avec toi
BEAUDLAIRIENNE
Jeu 07 Oct 2010, 20:08 par
assouma23 sur L'amour en vrac
La première neige
La première neige
Surprise totale par un matin grisâtre.
Flocons légers tapissant le sol verdâtre.
Toits endormis, un constat surprenant.
Octobre gelé, froide bise sifflant.
La beauté de l’innocence, nature coagulée.
Couverture emmitouflée, image miroitée.
Sapinage figé, un pinceau téméraire
Dessinant un spectacle non arbitraire.
Hivernache, la relâche de nos corps frileux.
S’accoutumer, triste froidure, l’homme gueux.
Douceur primitive, un ciel morose.
Arbres gélifs, l’absence absolue d’une rose.
Neige enneigée, esprit froidureux, peu gracieux.
Malgré tout, la froideur de la vieillesse, le malheureux.
Passe le temps, froidir ses émotions agitées.
Vent froid, complaintes troublées.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Surprise totale par un matin grisâtre.
Flocons légers tapissant le sol verdâtre.
Toits endormis, un constat surprenant.
Octobre gelé, froide bise sifflant.
La beauté de l’innocence, nature coagulée.
Couverture emmitouflée, image miroitée.
Sapinage figé, un pinceau téméraire
Dessinant un spectacle non arbitraire.
Hivernache, la relâche de nos corps frileux.
S’accoutumer, triste froidure, l’homme gueux.
Douceur primitive, un ciel morose.
Arbres gélifs, l’absence absolue d’une rose.
Neige enneigée, esprit froidureux, peu gracieux.
Malgré tout, la froideur de la vieillesse, le malheureux.
Passe le temps, froidir ses émotions agitées.
Vent froid, complaintes troublées.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Ven 30 Oct 2009, 00:01 par
epervier sur Mille choses
À la nuit tombante
À la nuit tombante.-
Allumer une loupiote, turne misérable.
Ce pauvre moutard, bouche édentée.
Un sourire désagréable, timidité minable.
Corps loqueteux enfance éprouvée.
Soudainement, un farfadet, triste consolation,
Lutine cette ambiance peu scintillante.
Dehors, des flocons paresseux, l’indécision.
Un froid mensonger, brise sifflante.
Nul sapin émerveillé, l’attente sournoise.
Silence gelé espérant des sourires volés.
Symphonie désaccordée, notes grivoises.
Mélopée lugubre, des regards séchés.
Paupières désespérées, décor d’une grande pâleur.
Agenouillé, l’absence d’amour, froidure.
Des menottes fragiles, esprit rêvasseur.
L’incontinence d’espérer, faible ossature.
La ruelle d’un lit, s’affaisser lourdement.
Dormir pour effacer la magie d’une nativité.
Pleureur calmement, la sagesse d’encens.
Oublier les joies, dénouement rêvé.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Allumer une loupiote, turne misérable.
Ce pauvre moutard, bouche édentée.
Un sourire désagréable, timidité minable.
Corps loqueteux enfance éprouvée.
Soudainement, un farfadet, triste consolation,
Lutine cette ambiance peu scintillante.
Dehors, des flocons paresseux, l’indécision.
Un froid mensonger, brise sifflante.
Nul sapin émerveillé, l’attente sournoise.
Silence gelé espérant des sourires volés.
Symphonie désaccordée, notes grivoises.
Mélopée lugubre, des regards séchés.
Paupières désespérées, décor d’une grande pâleur.
Agenouillé, l’absence d’amour, froidure.
Des menottes fragiles, esprit rêvasseur.
L’incontinence d’espérer, faible ossature.
La ruelle d’un lit, s’affaisser lourdement.
Dormir pour effacer la magie d’une nativité.
Pleureur calmement, la sagesse d’encens.
Oublier les joies, dénouement rêvé.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Jeu 27 Nov 2008, 23:26 par
epervier sur Mille choses
Cocaïne
Cocaïne
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Sam 08 Déc 2007, 22:52 par
epervier60 sur Mille choses
Une larme
Elle est là mais pas vraiment
Elle existe mais très vaguement
On la voit mais vraiment que rarement
Elle broie du noir assez souvent
Elle vous suit sans un bruit
Ressent toutes les souffrances
Elle partage tout et rien
Elle emboîte ses pas …. Les siens
Elle n’est pas une priorité
Elle ne l’a pas été
Elle vit dans l’ombre
Là où il fait froid et sombre
Elle ira sous le marbre gelé
Se souviendra du passé
Et de l’ombre qu’elle a été
La rose de grenade verse ses larmes salées.
Elle existe mais très vaguement
On la voit mais vraiment que rarement
Elle broie du noir assez souvent
Elle vous suit sans un bruit
Ressent toutes les souffrances
Elle partage tout et rien
Elle emboîte ses pas …. Les siens
Elle n’est pas une priorité
Elle ne l’a pas été
Elle vit dans l’ombre
Là où il fait froid et sombre
Elle ira sous le marbre gelé
Se souviendra du passé
Et de l’ombre qu’elle a été
La rose de grenade verse ses larmes salées.
Sam 23 Sep 2006, 03:25 par
joullia sur Mille choses
Lundi soir, quelque part sur terre...
L’appartement est froid, la pièce est sombre. Un vaisseau de lumière provenant de la rue ouvre un couloir sur le carrelage. Le sapin a perdu ses milles reflets dorés, les lumières se sont tues, la neige plastifiée a gelé la magie de ses rêves de petite fille.
Luna, la petite chatte espiègle, est assise sur le sol chaud. Elle la regarde. Un curieux scintillement glisse le long de sa joue pour mourir dans son cou.
Quel étrange phénomène que ses reflets humides qui jaillissent de ses yeux.
Sa respiration est courte, sa poitrine se soulève bizarrement, secouée de spasmes. Elle s’est recroquevillée sur elle-même, ses mains serrent un petit morceau de papier cotonné...
Ses yeux fixent la fumée frivole d’une cigarette qui se consumme seule dans le cendrier...
Une cigarette qui part en fumée...
Un rêve qui se consumme ...
Son visage est de cire, ses traits sont figés. Où est-elle?
Luna bondit sur le divan, glisse son museau entre ses doigts. Elle ne réagit pas... Elle s’installe sur sa hanche, attendant un mouvement, une caresse, un regard, ...
Sa peau est froide, ses mains inertes, elle est absente ... lui aussi.
Il n’est plus là.
Sa chaise est restée vide au diner. Elle n’a pas allumé la bougie sur la table ce soir. Son assiette est toujours là aussi, vide. Le plat est intact. Un verre de vin blanc porte la trace rosée de ses lèvres.
Il n’est pas là.
Ses joues ressemblent aux fenêtres lorsqu’il pleut ; de petites rivières les parcourent...
Il ne viendra plus.
La marquise... (janvier 2004)
Luna, la petite chatte espiègle, est assise sur le sol chaud. Elle la regarde. Un curieux scintillement glisse le long de sa joue pour mourir dans son cou.
Quel étrange phénomène que ses reflets humides qui jaillissent de ses yeux.
Sa respiration est courte, sa poitrine se soulève bizarrement, secouée de spasmes. Elle s’est recroquevillée sur elle-même, ses mains serrent un petit morceau de papier cotonné...
Ses yeux fixent la fumée frivole d’une cigarette qui se consumme seule dans le cendrier...
Une cigarette qui part en fumée...
Un rêve qui se consumme ...
Son visage est de cire, ses traits sont figés. Où est-elle?
Luna bondit sur le divan, glisse son museau entre ses doigts. Elle ne réagit pas... Elle s’installe sur sa hanche, attendant un mouvement, une caresse, un regard, ...
Sa peau est froide, ses mains inertes, elle est absente ... lui aussi.
Il n’est plus là.
Sa chaise est restée vide au diner. Elle n’a pas allumé la bougie sur la table ce soir. Son assiette est toujours là aussi, vide. Le plat est intact. Un verre de vin blanc porte la trace rosée de ses lèvres.
Il n’est pas là.
Ses joues ressemblent aux fenêtres lorsqu’il pleut ; de petites rivières les parcourent...
Il ne viendra plus.
La marquise... (janvier 2004)
Jeu 06 Mai 2004, 12:05 par
la marquise de sade sur La vie à deux
Ecrire sur gelé
Gelée matinale, Cet hiver..., La première neige, À la nuit tombante, Cocaïne, Une larme, Lundi soir, quelque part sur terre...,Il y a 7 textes utilisant le mot gelé. Ces pages présentent les textes correspondant.
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