L'effet texto...

En regardant par la fenêtre, elle pouvait voir la paleur de la lune se meler aux néons de la ville. Les lumières s’éclataient comme un kaléidoscope au travers de la pluie qui ruisselait sur la vitre au-dessus de son lit.

Elle le tenait entre ses bras, passait lentement ses doigts sur lui. Il s’etait endormi juste après lui avoir dit : J’aimerais tant pouvoir rattrapper mes absences. Tes mots, ta voix, tes rires, tes soupirs me manquent...

Elle frissonait, elle attendait qu’à nouveau il vibre, qu’une nouvelle fois, il la fasse fermer les yeux et quitter la réalité. Une fois encore le sentir vibrer contre sa peau nue, le sentir bouger entre ses mains, ressentir toujours cet emoi, monter ce désir.

Son attente l’avait plongé dans ses pensées, elle était ailleurs et ne s’était pas aperçue que les qui parcouraient son corps à cet instant étaient provoqués par la douceur de ses mains glissant sur sa peau. Elle n’avait pas remarqué qu’elle l’avait laissé descendre entre ses seins, jusque sur son ventre. Elle n’avait pas senti que ses doigts caressaient l’intérieur de ses cuisses. Elle ne s’était pas rendue compte qu’insonsciemment sa bouche s’était entrouverte à la recherche d’un baiser. Elle n’avait pas vu son corps se cambrer dans l’attente d’une étreinte.

Elle attendait une nouvelle fois qu’il vibre, à la réception de son texto, que sur son ventre son téléphone descende, comme sa langue l’aurait fait, que les mouvements saccadés de l’appareil la fasse jouir.
Qu’encore une fois, il l’apella.



La marquise... standardiste timide
Lun 10 Mai 2004, 09:39 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

Ces petits mots...

Avec tous ces petits mots,
Qui s’alignent sur ta peau,
Avec tous ces grands ,
Dis, on se pose pas de questions.

Une soirée dans un pré, éclairés d’une bougie,
Les rossignols martèlent de leurs chants,
Sifflent goulûment à la vie, déchirent la nuit.
Le temps, de s’arrêter, fait semblant.

Puis, le début, d’une valse lente,
Un mot, des rires, les caresses,
Il y a une complicité presque offensante,
Sous ces instants de tourmente.

Tu me prends la main, car ce soir,
Oui, tu vas me faire découvrir ton endroit à toi,
Ile secrète, ta cabane au fond des bois,
Ton lieu de solitude, ta cathédrale de désespoirs.

Nous marchons dans les herbes, les obstacles évitons,
Ta voix est calme, déterminée, tu me tiens fort la main,
Nous arrivons dans ton antre, ton boudoir à toi,
Les rais de lune auréolent cet endroit.

Cette clairière, au milieu des bois, isolée,
Et cette cabane, fière d’y trôner.
Nous escaladons, arrivons sur le foin, cela sent bon,
Il fait presque tiède, et pourtant, nous tremblons.

Sur ma tempe ta main, tendre, étonnée,
N’a cesse de m’arracher
A cette douce torpeur,
A cette envie de cocon tendrement enlacés.

Avec beaucoup de douceur et de fermeté
Ta main parcourt sur moi, la nuque, le cou,
Je sens ta chaleur, je te sens me convoiter,
J’aime ces mots, leur force, ils sont doux…

Ta main se fait de plus en plus expérimentée,
Sur mon dos, dessine des cercles entrelacés,
Je savoure, me laisse séduire par tant de talent,
Mon corps, hypnotisé, répond à tes douceurs tendrement.

Ces minutes semblent durer à jamais,
Rien ne bouge, pas un bruit, la nuit est comme arrêtée
Ces montent , prennent leur temps,
Comme sous ta main, mon corps se fait docile, captivé.

Je t’encourage par des soupirs impossibles à réfréner,
Et, lentement, nous nous laissons glisser,
Vers les sulfureux délices
Et de leurs formidables abysses….

(Ce qu’il s’est passé ensuite, la question vous vous posez !
Ces instants trop intenses ne vous seront pas contés !
Ils sont gardés, en secret,
Tout au fond de mon jardinet….!)

De notre coma idyllique peu à peu,
Nous reprenons nos esprits,
Étonnés quelque peu,
De nous trouver ici….

Le silence, puis, peu à peu les bruits de la nuit,
Du foin dans les cheveux, tu souris,
Pas un mot, dans ce silence quasi-absolu,
Nos muscles engourdis, nos corps repus.

C’est un soir de plein lune,
De question aucune….
Un moment d’intense tendresse,
Et de terribles confesses…

Balade nocturne, entremêlée de ….
Avec tous ces petits mots
Ainsi que cette ponctuation,
Qui peu à peu… s’éteignent sur ta peau…
Lun 26 Avril 2004, 23:52 par à mon étoile sur Les liaisons sulfureuses

Désirs...

Désirs
J’aurais voulu, avec mes mains,
Nous composer un long demain ;
J’aurais aimé, avec mon cœur,
Nous offrir une constellation de bonheur ;
J’aurais osé, avec ma conviction,
Nous octroyer une longue et belle Passion.

Passion.
Faire frémir ton corps,
D’interminables .
Te jeter un sort
Et que ton âme, j’en prenne Possession.

Possession.
Te tenir par mon cœur,
A bout de souffle, rire.
Te choyer, te chérir,
Te porter en Vainqueur.

Vainqueur.
Te déclarer toi, le Seul et l’Unique,
En musique, symphonie fantastique.
Nous, les meilleurs accords du monde,
Puis, épuisés, les pires ennemis, Immondes.

Immonde.
Symphonie dramatique se consumant peu à peu,
Doucement remplacée… puis viennent des larmes de feu.
Petit à petit, ce goût amer, presque insipide et pathétique,
Laisse place à une mort lente, belle et Sarcastique….

Sarcastique.
Triste constat,
Je m’étais offerte à toi,
Entière soumise et puissante,
Regarde moi, ose ! Je suis incandescente.
J’ai brûlé dans ton âme,
J’ai crié, supplié, une seule arme,
Afin que cette douleur puisse cesser,
Enfin, taire en moi cet incendie ravageur,
Oublier mon âme meurtrie, blessée
L’abandonner à tous ces carnassiers du cœur.
J’ai vainement tenté,
Essayé de réconcilier,
Nos sentiments égarés,
Puis, dans ton long silence aux griffes acérées,
Tu m’as enfermée,
Murée vivante,
Non consentante.
Pourtant, j’ai imploré,
Que sur moi s’abatte ton jugement,
Pourtant, j’avoue, du verbe aimer,
Personne autour de nous n’était conscient,
De sa fougue, de sa puissance,
De son éloquence à la limite de l’impertinence…
Je croyais avoir trouvé mon reflet,
J’avais espéré qu’il nous conviendrait…
Ses contours fébrilement dessinés,
Nos deux mains ne semblaient qu’une à les tracer….

Maintenant, une longue tâche je dois exécuter,
De tous tes envoûtements, avec acharnement, méticuleusement :
Ton image, ta voix, ta chaleur, je dois les exorciser.

J’effleure le pire,
J’effeuille tes rires,
Ta voix je prends,
Ta chaleur, j’entends.
Tes délires, un moment… j’attends.
Puis, doucement,
Les range consciencieusement
Dans mon tiroir secrètement,
Tout au fond, bien gardés,
Ils resteront à jamais gravés...
Mar 20 Avril 2004, 14:33 par à mon étoile sur L'amour en vrac

Sulfure...

J’ai des fourmis dans les mains,
Je me languis de demain…
J’ai des idées par milliers,
Des envies de prendre mon pied…

J’ai des dans le dos,
Et des rêves de grands sauts…
J’ai des attentes de princesse,
Jamais la peur que cela cesse…

J’ai des jeux de langues,
Pour qu’tout cela tangue…
J’ai des espoirs de paradis,
Que tu assouviras, pardi !

J’ai des intentions pour mes doigts,
Bien sur, que je suis sans foi ni loi…
J’ai des rires de petite fille,
Encore des attentes d’idylle…

J’ai la peau qui se tend,
Au repos, elle t’attend…
J’ai la technique de l’enfer,
Que je pratique en toutes terres…

J’ai une croupe qui désire caresses,
Un corps qui crie tendresse…
J’ai un lit qui se déplie,
A volonté, si tu me dis…

Si tu me susurres
Pour que cela dure…

Viens par ici humain,
Je te ferais goûter mes gestes,
N’ai pas peur, ce n’est qu’un test,
Pour savoir si…


Je peux t’appeler tous les matins…
Ven 16 Avril 2004, 01:10 par Rose sur Les liaisons sulfureuses

Mythe ou réalité ....

La musique emplissait la salle d’une ambiance festive et chaude. Par les fenêtres, on pouvait voir danser les flocons qui recouvraient peu à peu le sol d’une couche blanche et froide. C’est l’hiver. La température avoisine les -5°. Une langueur m’avait envahie et pour ne pas sombrer seule chez moi dans la morosité, j’avais décidé d’aller prendre quelques verres. Il était derrière le bar. Sa peau foncée contrastait avec son tee-shirt d’un blanc immaculé. On pouvait y deviner le dessin de ses pectoraux lorsqu’il s’étirait pour prendre un verre à bière spéciale perchée au dessus du bar. Il avait une coupe à la Bartez. Je l’observais, me demandant si son crâne était doux ou rugueux, si j’apprécierais d’y poser mes lèvres, si sur mon ventre elle laisserait de petites lignes rouges quand son visage s’enfouirait entre mes cuisses, si … je me surpris à sourire devant ces quelques pensées ..
Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ce bistrot. Il devait être nouveau. J’étais installée au bar, perchée sur un tabouret, une vodka citron à la main. Des amis à lui se tenaient juste à côté de moi. De temps à autre, il les retrouvait pour quelques déhanchements suggestifs, de temps à autre son regard croisait le mien, de temps à autre un sourire s’esquissait… La musique latino avait envoûté les serveurs du bar. Ils étaient cinq à se déhancher, à frapper dans leurs mains, à lancer bouteilles et verres à la " Tom Cruise ". Ils étaient souriants, enjoués, mon moral était au plus haut. Les voir ainsi s’amuser me donnait envie de faire la fête avec eux, de danser, de rire, de boire, de …. aussi , un peu… la sensualité des musiques latines m’envahissait … Mon verre était vide, je lui touchai l’épaule :
- Tu peux me resservir une vodka ?
Il me sourit, plongea ses yeux dans les miens. Je baissai le regard. Il était grand, plus d’1.85m. Un verre plein se posa devant moi, je lui tendis 5euros, il fit un clin d’œil.
- C’est pour moi. Tu es seule ?
- Oui.
- Toute seule ?
- Oui.
Son sourire s’élargit.
- Je ne t’ai jamais vu ici. C’est la première fois que tu viens ?
- C’est bizarre. Je me suis dit la même chose de toi. Je venais souvent avant… Tu travailles ici depuis longtemps ?
- Depuis 3ans. Mais je viens de partir 1 mois en Martinique. Je suis rentré depuis quelques jours.
Un client l’appela, il partit, ses doigts frôlèrent ma main posée sur le bar…

- Au fait, moi, c’est Luc.
Il avait surgit derrière moi, m’avait glissé ça au creux de l’oreille. Il avait frôlé ma joue de ses lèvres et avait disparu un plateau à la main, sans que j’ai le temps de lui répondre. Mes yeux était fixé sur Luc, je ne regardais plus ce qui se passait autour de moi, je n’entendais plus la musique, il m’avait hypnotisée. Il m’adressait quelques sourires, se rapprochaient de ses amis, ses cuisses frottant contre mes genoux… il aurait suffit que je les bouge un peu et ils auraient glisser le long de sa jambe, se rapprochant de son sexe … Non, je ne pouvais pas l’allumer comme ça… pas en public, pas devant tout le monde… quoique…
Le café était plein à craquer, tout le monde était compressé, qui l’aurait vu… Lentement j’écartai un peu mes jambes, mon genou arriva à quelques centimètres de son sexe… Comme d’un accord tacite, il se rapprocha de moi, continuant sa discussion avec ses amis. Un client lui passa une commande, il avança pour mieux l’entendre, mon genou glissa largement entre ses cuisses, sa main se posa sur ma jambe, il la caressa lentement, remontant un peu. Il partit derrière le bar et revient les mains chargés de verre. Il en déposa un plein pour moi, tendit le reste au jeune homme, encaissa. Je regardais ses longs doigts pianoter sur les touches de la caisse, il me regardait en glissant les billets dans le tiroir, je ne m’en aperçus pas de suite. Quand je croisai son regard, je rougis. Il vint près de moi. Me demanda mon prénom.
Ce petit jeu continua pendant une heure environ. Une heure de sourires, de regards, de mains qui frôlent, de genoux qui touchent, de cuisses qui s’entrouvrent. Finalement, il s’approcha de moi. Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma joue, elles étaient tendres, larges, chaudes. Il voulut partir derrière le bar, mais ma main le retint. Son visage s’approcha du mien, je l’embrassai.

Il avait beaucoup de travail, les commandes se succédaient, les garçons continuaient leur danse, les verres s’entrechoquaient, le tout entrecoupé de baisers, de plus en plus profonds, de plus en plus tendres, ses mains peu à peu touchaient ma peau, se glissaient sous mon chemisier, touchaient mes cuisses, mes fesses, ses bras passaient autour de ma taille, ses dents mordaient mes épaules dénudées, sa langue passait dans mon cou, sous mes cheveux…

5h du mat, la musique s’arrête. Le café est toujours aussi bondé, mais il faut fermer. Les garçons ne servent plus, les clients terminent leur verre puis partent peu à peu. Il me rejoint, prend ma main.
- Je fais une petite pause. Viens, on va s’asseoir là-bas.
Je le suis, il prend deux tabourets, m’en offre un, mais je me glisse entre ses jambes et me rapproche de lui. Nous nous embrassons longuement.
- Je dois encore aider les autres. Il faut remplir les frigos, ramasser les verres et les laver et compter la caisse. J’en ai pour une heure. Tu m’attends ?
- Non, il est tard, je vais rentrer. Tu veux me rejoindre quand tu as fini ?
Je lui donne mon adresse, l’embrasse et quitte l’établissement.
Rentrée chez moi, je ne sais pas s’il viendra. Je suis fatiguée, j’ai pas envie de l’attendre, j’ouvre le clic clac, ôte mes souliers, mon jeans et m’endors.
6h … je décroche le parlophone.
- C’est moi. Je peux monter ?
Je suis un peu surprise… nous n’avons pas du partager plus d’une heure de conversation au total sur la soirée, je ne sais que son nom, qu’il est métis et qu’il habite à 100km de chez moi. Pourtant, je lui ai proposé de me rejoindre, je lui ai donné mon adresse, et je me retrouve en chemisier devant lui à 6h du mat… la situation m’étonne et m’excite.

Ses bras sont autour de moi, ses doigts parcourent mon dos, sa langue se perd entre mes lèvres, son torse comprime mes seins.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Tu as du café ?
- C’est parti ! Assieds-toi.
Nous échangeons quelques mots, il me parle de son travail la semaine. Il ne vient ici que le week-end, autrement il travaille dans un bureau. Il me dit que sa mère est Martiniquaise, son père, Belge. Il est divorcé, deux enfants.
Je dépose une tasse de café brûlant devant lui, m’assieds sur ses genoux, face à lui, ôte ma chemise. Ses doigts dégrafent mon soutien gorge. Il plonge son visage entre mes seins libérés, en lèche le bout, les mordille légèrement, je me penche en arrière sa langue descend sur mon ventre, ses mains enserrent mes hanches, il me soulève et me porte jusque sur le sofa déplié. Il s’allonge sur moi. Son corps est lourd, ferme, musclé. Sa bouche s’attarde sur mon cou, sa langue passe sur les lobes de mes oreilles, m’arrachant un petit gémissement et m’inondant de . Je passe ma main sur son crâne… Je souris… Il se relève, défait les lacets de ses chaussures, ôte son tee-shirt. Son corps est parfaitement dessiné, sa peau café au lait. Il défait sa ceinture. Je m’assieds sur le bord du lit et mes mains prennent la place des siennes. Elles frôlent les boutons fermant son jeans, je peux sentir son excitation, il reste debout devant moi, me regardant, ses doigts passent dans mes cheveux, je dégrafe lentement son pantalon, dégageant son sexe déjà gonflé. Mes mains le parcourent… le mythe du black au sexe énorme… Il n’est pas énorme… pas encore…
Je fais glisser son pantalon sur ses pieds, il est nu devant moi, son sexe à quelques centimètres de mon visage, la pointe de ma langue le parcourt, mes lèvres le caressent, ses doigts se crispent dans mes cheveux. Je le regarde, il ferme les yeux, se mord la lèvre, je l’avale lentement… profondément… savourant chaque centimètre de son anatomie … Mes dents passent doucement sur lui, je le sens frémir, il surveille les opérations, étonné, peut-être même inquiet. Ma bouche se fait plus douce, mes lèvres plus gourmande, ma langue plus précise, mes mains plus actives.
Ce n’est pas qu’un mythe…
Il me renverse sur le lit, ma main continue de le caresser, la sienne joue sur mes seins en éruption. Sa langue passe sur ma bouche puis descend lentement. Je me cambre, j’entrouvre les cuisses, l’invitant à me goûter à son tour. Sa langue est insolente, ses dents aussi dévoreuses que les miennes, sa bouche se repaît de mon intimité avant de revenir près de moi et de glisser entre mes cuisses cet " obscur objet " du désir. Il m’arrache un long et profond soupir. Il est violent, brusque, sauvage. Son corps puissant me déchire, ses coups de rein sont à la limite du supportable, pourtant je le pousse à continuer, plus fort, encore, inlassablement, plus loin… jusqu’à l’épuisement total.
Son corps s’affaisse sur le mien… Ses mains se font plus douces, plus caressantes. Sa langue vient apaiser la violence de ses pénétrations. Ses baisers prolongent mon orgasme, ses doigts calment les soubresauts qui parcourent mon corps.

Il est 8h… il m’a enveloppé dans ma couette, s’est rhabillé, m’embrasse dans le cou …

- Dors bien Isa…

Je lui souris, ferme les yeux. La porte se referme…



La marquise …. Affirmant que ce n’est pas un mythe !!! timide
Mar 20 Jan 2004, 10:44 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

J'irai au bout de ce rêve - Partie 3

Elle se leva, fit le tour du bureau et vint se placer derrière moi. Ses mains vinrent courir dans mes cheveux. Ceci réveilla en moi un vieux souvenir d’adolescent. Une jolie coiffeuse qui éveilla mes premiers émois lors de sensuels massages capillaires, la tête coincée entre deux seins généreux.
Pour la première fois madame l’avocate m’appella par mon prénom :

-« Vous ne trouvez pas que nous avons bien travaillé Vincent ? Que diriez vous d’un peu de détente ? » me susurra-t-elle à l’oreille

Elle ne me laissa même pas le temps de répondre. Ma cravate déjà enlevée, elle commençait à détacher un à un les boutons de ma chemise. Toujours derrière moi, elle se penchait de plus en plus pour atteindre les boutons les plus éloignés d’elle. Elle venait en même temps me mordre doucement la nuque. Je me laissais faire, n’esquissant pas le moindre mouvement. Sa langue venait glisser le long de mon cou, jusqu’à mon oreille qui semblait l’endroit préféré de ses caresses humides.
Ses mains voyageaient adroitement sur mon torse. Le brûlant va et vient qu’elle imprimait de mes pectoraux vers mon bas-ventre provoquait chez moi une excitation grandissante. Par jeu, je continuais à ne pas bouger et à feindre l’indifférence, espérant par-là la pousser à user d’artifices encore plus torrides.
Ce qu’elle fit sans attendre …sa main venait maintenant caresser mon sexe dont elle pouvait sentir la vigueur chaude à travers mon pantalon. Encore plus penchée vers moi, ses cheveux flottaient maintenant sous mon nez, distillant un parfum sucré de noix de coco fraîchement ouverte. En même temps sa langue atteignait mes tétons qu’elle léchait avec gourmandise, ce qui finit par entraîner chez moi des de plaisir chatouilleux.
Avec une adresse telle que je me rendais à peine compte de ce j’étais en train de vivre, elle détacha ma ceinture et descendit ma braguette. Sa main, déjà, tentait une incursion tranquille sous mon boxer. Cette reconnaissance finie, elle fit le tour du fauteuil et vint s’agenouiller devant moi.
Elle fit glisser ses doigts sur mes cuisses et mes fesses, alors que ses yeux fixaient mon regard, cherchant là le signe de ma capitulation face à ses élans enflammés. A travers le tissu elle honorait mon sexe de petits baisers mordants. Je m’agrippais au fauteuil, je me cambrais pour ne pas laisser échapper des râles de plaisir qui auraient pu éveiller l’attention de la secrétaire de l’autre côté de la porte.
Ses mains accédaient maintenant à leur but. L’une jouait habilement de ma verge pendant que l’autre allait et venait sur mes abdominaux durcis par le plaisir. Sa bouche douce et pulpeuse avalait tout entière mon phallus fièrement dressé, et venait par instants croquer goulûment un de mes testicules. Ma respiration se faisait de plus en plus saccadée, je laissais échapper des soupirs de bonheur incandescent….j’avais abdiqué. Le sourire coquin qui éclairait maintenant son visage ne laissait aucun doute sur ce point.

Elle savait alors que je n’avais plus envie de lui résister. Elle se releva et recula jusqu’à son bureau, ses yeux ne quittant pas les miens. Je me levais et me dirigeais lentement vers elle. Mes mains posées sur ses hanches, je l’embrassais fougueusement. J’ouvrais son pantalon et le laissais glisser le long de ses jambes. La douce fermeté de ses cuisses s’offrait alors à mes doigts électrisés par l’excitation. Elle portait un string écru aux bordures finement dentelées. Je décidais de garder ce trésor pour plus tard et préférais lui enlever son pull. Docilement elle leva ses bras pour me faciliter la tâche. Suite à mes assauts elle était maintenant assise sur le bord de son bureau. Ses jambes enroulées autour de ma taille, je continuais à l’embrasser, aimanté par le goût vanillé de sa bouche.
Mar 13 Jan 2004, 22:29 par la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses

De l'amour, de l'art ou du cochon...

Il y a quelques années, je n’étais encore qu’une adolescente, j’ai expérimenté un massage un peu particulier... Il était mon meilleur ami, mes parents étaient partis pour le week-end, la maison était vide et je l’ai invité à dormir chez moi...
Nous avons partagé le même lit, le désir était là, mais l’amitié aussi, une profonde amitié, qui nous freinait un peu... Nos mains étaient moins timides que nous, nos caresses étaient très complices, nous avons voulu agrémenter nos jeux par quelques petits "accessoires" ... j’étais étudiante en art, ma chambre était remplie de crayons, pastels, pinceaux, gouaches, fusains... Un matériel simple à notre portée ...

Le corps devenait une toile où nous pouvions libérer notre âme d’artiste. La peau se marbrait sous la poussière des pastels, les lèvres se coloraient sous les aquarels, nos doigts laissaient de larges sillons dans la gouache. Une jungle se joignait à celle qui parcourait nos esprits, un tag ornait une gorge, un papillon décorait le nombril, le pinceau fin et froid remplissait nos corps de , nos bouches de sourires tendres... Une larme s’écoulait de long de la joue ... Une larme de couleur... Et une vraie larme...


la Marquise ... Jeune Marie Laurencin
Mer 26 Nov 2003, 15:47 par la marquise de sade sur Le grimoire d'amour
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