Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur frisson - Page 3 sur 3
Sur ma peau...
je garde cette sensation sur ma peau...
La chaleur de ton regard qui en dit long...un frisson qui me prend lorsque ton sourire se pose sur le mien...un sursaut dès que ta main dessine mes courbes...mon corps qui se cambre brusquement, qui cherche tes lèvres...mon désir de toi, mon plaisir qui n’attend que toi...
La chaleur de ton regard qui en dit long...un frisson qui me prend lorsque ton sourire se pose sur le mien...un sursaut dès que ta main dessine mes courbes...mon corps qui se cambre brusquement, qui cherche tes lèvres...mon désir de toi, mon plaisir qui n’attend que toi...
Jeu 04 Août 2005, 23:53 par
danslalune sur Mille choses
Nous rejoindre...
...et attendre le plein soleil, intense; le laisser nous baigner de sa lumière crue, se laisser surprendre par sa caresse chaude, enlacées-embrassées au plus doux de notre désir.
Prendre le temps, être à l’écoute l’une de l’autre; glisser mes yeux au plus profond des tiens...te lire, te ressentir déjà...nos regards qui se troublent.
Recevoir tes mots, tes soupirs...les miens en réponses; nos lèvres se frôlent...notre baiser entre caresse et frisson...nos souffles qui se mêlent.
Goûter la pression de tes mains sur mes hanches, mes fesses, de mes seins sur tes seins...peser un peu plus sur ton corps...nous laisser porter au plus haut de notre désir.
Onduler doucement, aller au même rythme, gémir un peu plus à chacune de nos impulsions...nous éprouver sensuellement jusqu’à faire de ta jouissance la mienne et faire de mon plaisir le tien.
...en prendre plein nos sens et jouir...mon amour...
Prendre le temps, être à l’écoute l’une de l’autre; glisser mes yeux au plus profond des tiens...te lire, te ressentir déjà...nos regards qui se troublent.
Recevoir tes mots, tes soupirs...les miens en réponses; nos lèvres se frôlent...notre baiser entre caresse et frisson...nos souffles qui se mêlent.
Goûter la pression de tes mains sur mes hanches, mes fesses, de mes seins sur tes seins...peser un peu plus sur ton corps...nous laisser porter au plus haut de notre désir.
Onduler doucement, aller au même rythme, gémir un peu plus à chacune de nos impulsions...nous éprouver sensuellement jusqu’à faire de ta jouissance la mienne et faire de mon plaisir le tien.
...en prendre plein nos sens et jouir...mon amour...
Mer 03 Août 2005, 06:21 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
Le baiser du sel.
L’eau fraîche les réveilla avec ce petit frisson qui prend naissance dans le creux du dos et hérisse les poils de la nuque. Délaissant la petite plage de sable fin Katy et Luc se tenaient les pieds dans l’eau face à la mer et prenaient le temps de s’accoutumer au changement de température. Katy s’avança la première et pénétra dans l’eau jusqu’en haut des cuisses, ce qui lui arracha un cri amusé et un nouveau frisson la secoua. Dans le creux de ses mains, elle pris de l’eau qu’elle étala sur ses bras, sa nuque et les épaules. Virevoltant sur elle-même, elle se retourna vers son homme occupé par les mêmes ablutions, puis le regarda en faisant une grimace comique alors qu’elle se laissait tomber doucement dans le bain d’eau fraîche. Il rejoignit dans un plongeon courageux.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Ces deux là n’avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ils étaient contents de leur sort, prenant les choses comme elles viennent, s’aimant simplement. La déclinaison douce du sable leur permis d’avancer loin du bord jusqu’à ce que l’eau atteigne le haut du corps de Katy. Alanguis par le soleil qui les avait léché toute l’après-midi, fatigués de leurs jeux dans les vagues ils ne prirent pas la peine de nager vers la petite bouée comme ils aimaient le faire, mais s’allongèrent sur l’eau et firent la planche. Le nez dans les nuages, et les yeux fermés, ils se laissèrent ainsi ballotter légèrement par les vagues, s’échangeant de brèves paroles pour décrire ce qu’ils éprouvaient dans cette expérience commune. Qu’il est bon d’être insouciant, loin des tracas des hommes, des bêtises du monde se disait Luc.
- Je voudrais t’aimer ici, Katy dit-il soudain, toujours sur le dos.
Elle tourna la tête vers lui, amusée par les mots toujours inattendus de celui avec qui elle partageait sa vie depuis plusieurs mois.
- Je n’y vois pas d’inconvénient répondit-elle espiègle, sans changer de position.
Luc se rétablit dans l’eau et alla vers sa compagne, toujours allongée, les yeux grands ouverts, dardant avec excitation celui qui savait lui arracher des cris de plaisir. Il se tint debout un moment prés d’elle, puis posa doucement sa main sur son ventre. Il voulait la caresser sans qu’elle ne s’enfonce dans l’eau, que le poids de sa main soit suffisamment fort pour qu’elle le goûte sans briser l’ équilibre de la flottaison. C’était un jeu qui demandait une délicatesse infinie, une complicité sans faille. Elle comprit la manœuvre et se détendit pour ne goûter que les mains agiles de Luc sur sa peau. Elle sentit l’index de celui-ci glisser sous la lisière de son petit slip orange, se promener sur la lisière de son ventre, glisser vers une hanche, revenir vers le centre pour partir conquérir l’autre hanche. La caresse était aux frontières de l’érotisme, s’en approchant si prés, mais sans jamais la franchir. C’était bon, doux, simple.
Elle sentit le doigt se retirer de sous l’élastique, aussitôt remplacé par la main entière posée sur son maillot. Un petit frisson naquit au fond de son ventre tandis que les doigts de Luc survolaient au travers de son maillot la petite toison taillée pour l’été. La main descendit vers l’aine en l’effleurant, quitta la surface lisse du maillot pour se plaquer doucement sur l’intérieur de sa cuisse. Inconsciemment, ses jambes s’étaient entrouvertes, invitant ainsi son homme à continuer sa progression. La main descendit dans l’intérieur de la cuisse jusque sous le genou, puis remonta en passant sous la cuisse. Dans un frôlement les doigts remontèrent de la base des fesses vers l’entrejambe, insistant imperceptiblement sur l’entrée de son temple sacré.
Le petit séisme chaud qui la tarauda fit battre son cœur plus vite, créant un flot de désir venu du fond de son être. Elle se redressa vivement et se jeta au cou de Luc, la bouche avide de ses lèvres. Le goût du sel l’électrisa un instant, la chaleur et le goût plus sucré de la langue accueillante provoqua une autre bouffé intense de désir. Son ventre vide réclamait avec insistance qu’il fut comblé par de la chair dure et puissante. Elle se colla contre le torse de Luc, écrasant ses seins lourds et durs avec insistance. Leurs bouches tourbillonnaient avec fièvre, prises dans une valse folle et gourmande. Elle sentit une main s’emparer avidement d’un sein, passer sous le soutien-gorge pour coller sa paume contre le téton et pétrir à pleine main la forme compacte et généreuse. Autre frisson, ses yeux se voilèrent. Elle glissa prestement une main dans le maillot du jeune homme et s’empara vivement de l’objet de son désir. La chaleur de la main vint contraster avec le milieu liquide et augmenta l’intensité de l’érection. Les cœurs tambourinaient.
Un instant, ils s’arrêtèrent. La main de Katy entourait le sexe rigide de Luc, le flattant avec respect dans une caresse douce, lente, experte. Les yeux fermés, Luc goûtait ce moment de tout son corps. Il ouvrit les yeux et les planta dans ceux de Katy. Sans la quitter du regard, il posa les mains sur ses hanches et les fit descendre avec une lenteur calculée dans ses reins, et continua de la sorte jusque dans le maillot. Elles quittèrent la rondeur de ses fesses pour glisser sur les hanches, et, l’élastique du slip bloqué par ses poignets, il descendit les mains sur ses cuisses pour la libérer de cette ultime entrave à leur étreinte. Katy se plaqua contre lui, la main toujours nichée dans le caleçon qu’elle écarta. Elle se laissa glisser, et guidant le sexe du jeune homme, se planta doucement sur lui.
Elle sentit d’abord le froid envahir son ventre, et lui sentir le chaud envelopper son membre. Ce contraste de température les projeta tout les deux aux frontières du plaisir. Dans un râle il résista, et dans un cri elle se cambra pour elle aussi repousser l’issue. Lentement, au rythme des vagues, ils entamèrent ce va et vient magique. Luc sortait presque entièrement du ventre, marquant un petit temps d’arrêt pour sentir le contact froid de la mer sur son sexe, puis rentrait lentement pour renouer avec la chaleur brûlante du ventre en émoi. Ils renouvelèrent cette sensation sans se presser, leurs mains fébriles courant sur le corps de l’autre. Au paroxysme, les jambes de Katy enlacèrent la taille du Luc, ses bras enserrant fermement le torse de Luc. Les bras puissants de celui-ci s’étaient noués dans les reins de sa partenaire, l’écrasant contre lui avec force. Ils se figèrent au plus profond de l’étreinte, chacun cherchant à s’enfoncer encore plus loin dans le corps de l’autre, chaque infime petit mouvement dans les chairs les rapprochant de l’explosion.
Elle fut fulgurante. Katy sentit le flot chaud de la semence de Luc se déverser en spasmes puissant dans son ventre tandis qu’un point chaud et intense grossissait et se propageait au plus profond de son être. L’intensité augmenta sans répit, parcouru ses jambes, son dos, ses bras pour se planter avec force dans sa nuque. Elle se cambra, transpercée par ces pieux de jouvence, inondée par cette vague de plaisir chaud, terrassée par l’effort.
De cette union, la mer complice s’en souvient encore.
Sam 04 Juin 2005, 17:25 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
La fuite d'eau
Il y a une chose qu’une femme seule met en panique, c’est une fuite d’eau dans la salle de bain. Et celle qui venait de se déclarer dans la mienne avait vraiment toutes les raisons de m’inquiéter. Elle avait du commencer au milieu de la nuit, et lorsque je me rendis dans la salle de bain pour prendre ma douche, je pataugeais dans trois bons centimètres d’eau. Je me ruais dans le salon et décrochais le téléphone tout en cherchant fébrilement dans mon carnet le numéro du plombier de l’immeuble.
« J’arrive dans cinq minutes me dit-il, coupez l’arrivée d’eau centrale, le robinet est dans le placard du cabinet »
Je n’avais pas la force de tourner ce fichu robinet, je dus me résoudre à attendre mon sauveur, assise dans l’entrée à fumer une cigarette censée me calmer.
J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.
Sans attendre que la sonnette retentisse, j’ouvris la porte. Il tenait une lourde caisse à outils dans sa main droite, et dans sa main gauche une rose. Jaune avec un liseré carmin.
« Je l’ai coupée dans mon jardin en partant, ça vous consolera peut-être de votre fuite d’eau» me dit-il en me la tendant gentiment.
Surprise, je le remerciai. Sa rose était splendide, fraîche comme la rosée du matin. Son parfum emplit aussitôt l’entrée, et j’oubliais en un instant tous mes soucis. Cette attention était tellement inattendue, tellement délicate. J’arrêtais de contempler cette fleur pour voir mon plombier sortir des cabinets.
« La vache, il était vraiment dur à tourner ce robinet, mais je l’ai gagné » me dit il en souriant amusé.
Et en plus, ce type était charmant. Non seulement il était délicat, mais il était charmant. Mes yeux s’attardèrent un instant sur son corps, que le travail de force avait rendu puissant tout en restant fin.
Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute. Je le précédai pour lui indiquer le chemin de la salle de bain, profitant de ce que je lui tournai le dos pour resserrer le bas de mon peignoir, et entrouvrir le haut. Je sentais ses yeux sur mes hanches, et lorsque je le laissai passer pour contempler le désastre dans la salle de bain, je détournai un instant les yeux afin que les siens plongent sans embarras dans mon décolleté amène.
« Houlà, effectivement ! » s’ecria-t-il.
Il se démena comme un diable pour trouver finalement le joint fautif, entrepris de le changer et écopa l’eau dans la baignoire. Lorsqu’il eut finit, il était trempé, et je lui proposa de faire sécher ses affaires dans mon séchoir électrique, et que si il voulait il pouvait prendre une douche.
« Et vous, vous voulez ? » me demanda t il en me fixant droit dans les yeux.
Alors que je murmurai un « oui » courageux en fermant les yeux, je sentis ses mains faire tomber mon peignoir. Nous fîmes l’amour dans cette salle de bain, passant de la douche sur le séchoir, en faisant une petite incursion dans un énorme tas de serviettes propres.
Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas raisonnable de se laisser aller avec un inconnu, mais c’était bon, oh que c’était bon.
«Tu vois» me dit il en finissant de réajuster son pantalon à présent sec, «tu ressembles à la rose que j’ai cueillie pour toi. Cette rose n’a pas d’épines, tu verras. Tu as son parfum enivrant, sa fraîcheur gourmande, et surtout tu ne te caches pas derrière d’illusoires épines.»
Je restai un peu interloquée, ne sachant pas si je devais prendre ces mots pour de la goujaterie de mauvais dragueur. Mais il s’approcha de moi, et m’embrassa avec tant de tendresse qu’il dissipa ces doutes.
« Ca fait des mois que je prie pour que tu m’appelles. Ca fait des mois que je te regarde et que je te désire. Je voudrais, enfin, si tu veux bien, je voudrais te revoir, être avec toi, essayer quelque chose quoi, enfin tu vois ». Ma bouche s’ouvrit de surprise et mes yeux ne purent contenir l’émotion provoquée par cette révélation. Je me blottis dans ses bras, comme un dernier recours, dans un merci muet.
Lorsque je le raccompagnai enfin dans l’entrée, j’observai attentivement sa rose. Effectivement, à la place des épines, elle avait des petites touffes de duvet soyeux, qui donnaient aussitôt l’envie de caresser. Je levai mes yeux et surprit les siens me contemplant avec tendresse. Il ouvrit la porte d’entrée sans un autre mot, et s’engouffra dans l’ascenseur qui semblait l’avoir attendu.
Je me précipitai sur le palier et le retint par l’épaule. Je lui pris un dernier baiser gourmand avant de le rendre à son travail. La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
« J’arrive dans cinq minutes me dit-il, coupez l’arrivée d’eau centrale, le robinet est dans le placard du cabinet »
Je n’avais pas la force de tourner ce fichu robinet, je dus me résoudre à attendre mon sauveur, assise dans l’entrée à fumer une cigarette censée me calmer.
J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.
Sans attendre que la sonnette retentisse, j’ouvris la porte. Il tenait une lourde caisse à outils dans sa main droite, et dans sa main gauche une rose. Jaune avec un liseré carmin.
« Je l’ai coupée dans mon jardin en partant, ça vous consolera peut-être de votre fuite d’eau» me dit-il en me la tendant gentiment.
Surprise, je le remerciai. Sa rose était splendide, fraîche comme la rosée du matin. Son parfum emplit aussitôt l’entrée, et j’oubliais en un instant tous mes soucis. Cette attention était tellement inattendue, tellement délicate. J’arrêtais de contempler cette fleur pour voir mon plombier sortir des cabinets.
« La vache, il était vraiment dur à tourner ce robinet, mais je l’ai gagné » me dit il en souriant amusé.
Et en plus, ce type était charmant. Non seulement il était délicat, mais il était charmant. Mes yeux s’attardèrent un instant sur son corps, que le travail de force avait rendu puissant tout en restant fin.
Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute. Je le précédai pour lui indiquer le chemin de la salle de bain, profitant de ce que je lui tournai le dos pour resserrer le bas de mon peignoir, et entrouvrir le haut. Je sentais ses yeux sur mes hanches, et lorsque je le laissai passer pour contempler le désastre dans la salle de bain, je détournai un instant les yeux afin que les siens plongent sans embarras dans mon décolleté amène.
« Houlà, effectivement ! » s’ecria-t-il.
Il se démena comme un diable pour trouver finalement le joint fautif, entrepris de le changer et écopa l’eau dans la baignoire. Lorsqu’il eut finit, il était trempé, et je lui proposa de faire sécher ses affaires dans mon séchoir électrique, et que si il voulait il pouvait prendre une douche.
« Et vous, vous voulez ? » me demanda t il en me fixant droit dans les yeux.
Alors que je murmurai un « oui » courageux en fermant les yeux, je sentis ses mains faire tomber mon peignoir. Nous fîmes l’amour dans cette salle de bain, passant de la douche sur le séchoir, en faisant une petite incursion dans un énorme tas de serviettes propres.
Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas raisonnable de se laisser aller avec un inconnu, mais c’était bon, oh que c’était bon.
«Tu vois» me dit il en finissant de réajuster son pantalon à présent sec, «tu ressembles à la rose que j’ai cueillie pour toi. Cette rose n’a pas d’épines, tu verras. Tu as son parfum enivrant, sa fraîcheur gourmande, et surtout tu ne te caches pas derrière d’illusoires épines.»
Je restai un peu interloquée, ne sachant pas si je devais prendre ces mots pour de la goujaterie de mauvais dragueur. Mais il s’approcha de moi, et m’embrassa avec tant de tendresse qu’il dissipa ces doutes.
« Ca fait des mois que je prie pour que tu m’appelles. Ca fait des mois que je te regarde et que je te désire. Je voudrais, enfin, si tu veux bien, je voudrais te revoir, être avec toi, essayer quelque chose quoi, enfin tu vois ». Ma bouche s’ouvrit de surprise et mes yeux ne purent contenir l’émotion provoquée par cette révélation. Je me blottis dans ses bras, comme un dernier recours, dans un merci muet.
Lorsque je le raccompagnai enfin dans l’entrée, j’observai attentivement sa rose. Effectivement, à la place des épines, elle avait des petites touffes de duvet soyeux, qui donnaient aussitôt l’envie de caresser. Je levai mes yeux et surprit les siens me contemplant avec tendresse. Il ouvrit la porte d’entrée sans un autre mot, et s’engouffra dans l’ascenseur qui semblait l’avoir attendu.
Je me précipitai sur le palier et le retint par l’épaule. Je lui pris un dernier baiser gourmand avant de le rendre à son travail. La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
Jeu 14 Avril 2005, 09:41 par
PetitPrince sur Textes à jalons
Urgence
Mettez ici une introduction
J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.
Mettez ici votre paragraphe 1
Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute.
Mettez ici votre paragraphe 2
Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable.
Mettez ici votre paragraphe 3
La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.
Mettez ici votre paragraphe 1
Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute.
Mettez ici votre paragraphe 2
Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable.
Mettez ici votre paragraphe 3
La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
Mer 13 Avril 2005, 22:47 par
PetitPrince sur Textes à jalons
A la mauvaise nouvelle
Ma poitrine se mit a battre trop fort et trop vite, ma tête s’agita sans savoir ou aller, un frisson parcouru mon corps électrocutant mon coeur déjà fragile. Ma pâleur apparente ne faisait que cacher un esprit sombre et perdu, hanté par une colère muette.
Ven 21 Jan 2005, 13:23 par
Ady sur L'amour en vrac
Le bal des muses
Pour nos silences... fd
Le bal des muses
Clic… clic, brasse camarades
Les mains dans les poches
La musica partout joueuse
File sur les murs en écho
L’envoûtement dans les cheveux
Pépites de couleurs dans les yeux
Magie Magie pour habits
Mignonneries à chaque nuit
Au ciel des lampes taffetas
Vivat le monde ! Vivat !!!
La fortuna les mains pleines
Je roule ma vie
Mille et une nuits dans la soie
C’est la caverne d’Alice Baba
Musiques de baisers Aznavour
Tables de rois à rendre
Emotions fortes garanties
Mise sur toi mon amour
Le casino de mon âme
It’s wontherfull
Tsssutut tututsssz
En haut d’une foule Gypsy
Guirlandes multicolores
Les codes qui cliquent
Honey Honey
Une joie d’homme tambourine
Mise tous ses gages en orbites
Brouhaha dans les poches
Le vent Black Jack dans le dos
En mode bonus organza
Des coeurs clignotent
Double diamond
Langues séduisantes
Sourires sur des fleurs
Je t’aime mon coeur
Sur le vert des enchères
Clans de papiers en flamme
Des bouches pleines de feux
C’est la chance de jouer
Son grain de soleil
Au jeu des amoureux
Un doigt pointé
Un éclair blues affairé
Mon coeur je suis touchée
Nœud papillon dans le cou
Des lèvres comme du velours
La caverne d’Ali Baba
Trésors en musiques
Avant-scènes de charmes
Abusent de vœux exquis
Belly danseuse divine
L’or soleille sur les ventres
C’est trop charmant
Des bras qui ondulent
Comme une fée dans le vent
Tourne dans le sens du bonheur
Souche de bras baisés
Tourne Tourne la jolie
Le sourire sur ses reins
Les hanches joueuses
Claquements de mains
Croise les doigts
Dandine les pieds
Saute les épaules
Couche la musique
La belle est sensuelle
Gracieux serpent femelle
Qui fait gl’amour
Aux anges dans ce tempo
Des sirènes sex-symbol
Shaktis rouges endiablés
Aux aurores de lumières
Dessins de broderie
L’homme sourit au signe
En kimonos tendresses
Les têtes qui tournent
Tiens moi la main
Sommes nous-demain
Un souffle dans mon cou
Je te reviens
Papyrus mon sourcier
Les gestes mauves
L’or qui coule
Des lèvres qui te boivent
Au petit jour
Un autre vent
Un grand frisson
C’est la saison
Des grandes amours.
mOTSaRT
Le bal des muses
Clic… clic, brasse camarades
Les mains dans les poches
La musica partout joueuse
File sur les murs en écho
L’envoûtement dans les cheveux
Pépites de couleurs dans les yeux
Magie Magie pour habits
Mignonneries à chaque nuit
Au ciel des lampes taffetas
Vivat le monde ! Vivat !!!
La fortuna les mains pleines
Je roule ma vie
Mille et une nuits dans la soie
C’est la caverne d’Alice Baba
Musiques de baisers Aznavour
Tables de rois à rendre
Emotions fortes garanties
Mise sur toi mon amour
Le casino de mon âme
It’s wontherfull
Tsssutut tututsssz
En haut d’une foule Gypsy
Guirlandes multicolores
Les codes qui cliquent
Honey Honey
Une joie d’homme tambourine
Mise tous ses gages en orbites
Brouhaha dans les poches
Le vent Black Jack dans le dos
En mode bonus organza
Des coeurs clignotent
Double diamond
Langues séduisantes
Sourires sur des fleurs
Je t’aime mon coeur
Sur le vert des enchères
Clans de papiers en flamme
Des bouches pleines de feux
C’est la chance de jouer
Son grain de soleil
Au jeu des amoureux
Un doigt pointé
Un éclair blues affairé
Mon coeur je suis touchée
Nœud papillon dans le cou
Des lèvres comme du velours
La caverne d’Ali Baba
Trésors en musiques
Avant-scènes de charmes
Abusent de vœux exquis
Belly danseuse divine
L’or soleille sur les ventres
C’est trop charmant
Des bras qui ondulent
Comme une fée dans le vent
Tourne dans le sens du bonheur
Souche de bras baisés
Tourne Tourne la jolie
Le sourire sur ses reins
Les hanches joueuses
Claquements de mains
Croise les doigts
Dandine les pieds
Saute les épaules
Couche la musique
La belle est sensuelle
Gracieux serpent femelle
Qui fait gl’amour
Aux anges dans ce tempo
Des sirènes sex-symbol
Shaktis rouges endiablés
Aux aurores de lumières
Dessins de broderie
L’homme sourit au signe
En kimonos tendresses
Les têtes qui tournent
Tiens moi la main
Sommes nous-demain
Un souffle dans mon cou
Je te reviens
Papyrus mon sourcier
Les gestes mauves
L’or qui coule
Des lèvres qui te boivent
Au petit jour
Un autre vent
Un grand frisson
C’est la saison
Des grandes amours.
mOTSaRT
Mar 08 Juin 2004, 11:37 par
mOTSaRT sur L'amour en vrac
Un aurevoir
Deux ans de confidences pour dans un dernier sursaut
Porter le coup de grâce, tirer ta révérence.
Je te laisse t’envoler, va, va voir plus haut
Glisse vers d’autres âmes, vers d’autres peaux.
Je te laisse t’échapper, cherche, cherche la délivrance
Trouve ce qui te manque, fouille dans ton enfance.
Je te laisse m’oublier, fuis, fuis loin de mes eaux
Nage jusqu’au rivage, embarque sur un autre vaisseau.
J’ai voulu te garder,
Tu connais ma possessivité
J’ai voulu être le centre de ton monde
Avec cet egocentrisme immonde
J’ai allumé le feu telle une pyromane
Tu sais qu’on me dit nymphomane
Tu reconnaitras ces mots qu’on m’accolle
Je les arbore fièrement comme une corolle
Par fierté, tu ne me quittes pas, je te chasse
Pour ne pas souffrir, je ne pleure pas, je t’efface
Pour ne pas me perdre, avant de m’éteindre, comme un anathème
Dans un dernier soupir, un dernier frisson, je t’...
Isa ...
... Fin de l’inaccessible e_toile
Porter le coup de grâce, tirer ta révérence.
Je te laisse t’envoler, va, va voir plus haut
Glisse vers d’autres âmes, vers d’autres peaux.
Je te laisse t’échapper, cherche, cherche la délivrance
Trouve ce qui te manque, fouille dans ton enfance.
Je te laisse m’oublier, fuis, fuis loin de mes eaux
Nage jusqu’au rivage, embarque sur un autre vaisseau.
J’ai voulu te garder,
Tu connais ma possessivité
J’ai voulu être le centre de ton monde
Avec cet egocentrisme immonde
J’ai allumé le feu telle une pyromane
Tu sais qu’on me dit nymphomane
Tu reconnaitras ces mots qu’on m’accolle
Je les arbore fièrement comme une corolle
Par fierté, tu ne me quittes pas, je te chasse
Pour ne pas souffrir, je ne pleure pas, je t’efface
Pour ne pas me perdre, avant de m’éteindre, comme un anathème
Dans un dernier soupir, un dernier frisson, je t’...
Isa ...
... Fin de l’inaccessible e_toile
Mar 01 Juin 2004, 10:02 par
la marquise de sade sur Amour internet
Encore!
Un faible soupir qui déchire la nuit
Les doigts qui caressent l’oreiller, un cri
Le dos qui se creuse, la peau qui se hérisse
Une envie, un manque entre mes cuisses
Un vent léger qui se faufile par la fenêtre
Un rayon de lune qui entre et se dessine
Un frisson qui me parcourt, tes mains qui me pénètrent
Le poids de ton corps qui m’opprime
Ta langue chaude qui frôlent mes seins tendus
Tes mains voraces qui vallonnent mes hanches
Tes lèvres qui me torturent, je flanche
La douceur de ton sexe, de ton corps nu
Baise-moi encore...
Prends-moi plus fort...
N’attends pas mon accord...
Sers-toi sans remord...
Les doigts qui caressent l’oreiller, un cri
Le dos qui se creuse, la peau qui se hérisse
Une envie, un manque entre mes cuisses
Un vent léger qui se faufile par la fenêtre
Un rayon de lune qui entre et se dessine
Un frisson qui me parcourt, tes mains qui me pénètrent
Le poids de ton corps qui m’opprime
Ta langue chaude qui frôlent mes seins tendus
Tes mains voraces qui vallonnent mes hanches
Tes lèvres qui me torturent, je flanche
La douceur de ton sexe, de ton corps nu
Baise-moi encore...
Prends-moi plus fort...
N’attends pas mon accord...
Sers-toi sans remord...
Jeu 13 Mai 2004, 23:29 par
la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses
Pourquoi les oiseaux s arrêtent de chanter ?
Voyez mon port élancé,
Regardez mes feuilles danser,
En parasol, j’offre aux timides créatures,
J’étale fièrement mon ombre, mes branches, ma verdure.
Mes rameaux jouent avec le vent,
Caressent les nuages calmement,
Le soleil elles tentent d’accrocher,
Avec la lune, n’ont de cesse de jongler.
Une à une, je compte, j’effeuille,
Je fais l’inspection de mes feuilles,
Elles frissonnent, frétillent,
Du bout de leurs brindilles.
Soudain, se réveille l’enfer,
Un cri strident déchire la forêt,
Un cri métallique, ils assassinent mon frère
Ne pourrons-nous jamais trôner en paix ?
J’ai remarqué, plus haut que mes racines,
Les funestes créatures ont apposé du chimique,
Je connais cette douleur, je la devine,
Ils vont arriver, d’un papillon à l’autre, avec leur mécanique.
Ne se rappellent-ils pas ?
Les entailles, cœurs gravés sur mon tronc,
Ne se remémorent-ils pas ?
Les baisers volés sous mon cocon ?
Les créatures approchent, je sens leurs vibrations,
Empruntes de beaucoup de détermination.
Me voici à happer quelques onces d’air frais,
Rassurant mon monde, que personne ne l’effraie…
Les bébés insectes jouent à saute-nervure,
S’amusent, me chatouillent, vibrent….
Ils ne savent rien du danger qui s’aventure….
Mes locataires se sentent protégés et libres….
Je sens leur présence, ils sont là,
Leur musique ne m atteint même pas,
Ils me touchent, avec leurs drôles de branches effeuillées,
C’est étrange, pourtant, cette chaleur constatée…
Je me gonfle une dernière fois
Je capte les vibrations de mes habitants
Et tente de rassurer, mais, je crois
Qu’ils ont compris, un peu tard, ce qui m’attend.
Mes plus grandes branches j’étire vers le haut
Vers les courants de ce souffle d’air,
Je lance au ciel mon impuissance et ma haine contre cette Terre,
La résignation est le plus terrible des mots…
Les dents métalliques m’arrachent l’écorce,
Pourtant j’avais abusé de la force,
Pour grandir, m’élever au plus haut chercher la lumière,
Cruelle Mère, qu’as-tu engendré, tu les laisses faire ?
Les créatures s acharnent, mon tronc est entamé,
Une blessure mortelle, je le sens, je le sais,
Et je ne puis rien tenter
Pour les arrêter.
Aux oiseaux : trouvez un autre Prince des Bois,
L’aube fraîche cogne sur mon désarroi.
Je ne sens plus mes racines, je vais tomber
Retrouver sur cette Terre, mes feuilles mortes par milliers…
J’envoie des signaux, dans une totale indifférence
Brouhaha mécanique, les créatures semblent en transe.
Je sens, non, je ne suis pas poussé par le vent
Je perds l équilibre… je… tombe sur le sol, violemment.........
Combien de tempêtes avais-je défiées ?
Le vieux saule pleureur caresse lentement mon tronc
Avec une infinie tendresse, de ses feuilles, mon dernier frisson,
Pourquoi… les oiseaux, à l’instant…, s’arrêtent de chanter….
Regardez mes feuilles danser,
En parasol, j’offre aux timides créatures,
J’étale fièrement mon ombre, mes branches, ma verdure.
Mes rameaux jouent avec le vent,
Caressent les nuages calmement,
Le soleil elles tentent d’accrocher,
Avec la lune, n’ont de cesse de jongler.
Une à une, je compte, j’effeuille,
Je fais l’inspection de mes feuilles,
Elles frissonnent, frétillent,
Du bout de leurs brindilles.
Soudain, se réveille l’enfer,
Un cri strident déchire la forêt,
Un cri métallique, ils assassinent mon frère
Ne pourrons-nous jamais trôner en paix ?
J’ai remarqué, plus haut que mes racines,
Les funestes créatures ont apposé du chimique,
Je connais cette douleur, je la devine,
Ils vont arriver, d’un papillon à l’autre, avec leur mécanique.
Ne se rappellent-ils pas ?
Les entailles, cœurs gravés sur mon tronc,
Ne se remémorent-ils pas ?
Les baisers volés sous mon cocon ?
Les créatures approchent, je sens leurs vibrations,
Empruntes de beaucoup de détermination.
Me voici à happer quelques onces d’air frais,
Rassurant mon monde, que personne ne l’effraie…
Les bébés insectes jouent à saute-nervure,
S’amusent, me chatouillent, vibrent….
Ils ne savent rien du danger qui s’aventure….
Mes locataires se sentent protégés et libres….
Je sens leur présence, ils sont là,
Leur musique ne m atteint même pas,
Ils me touchent, avec leurs drôles de branches effeuillées,
C’est étrange, pourtant, cette chaleur constatée…
Je me gonfle une dernière fois
Je capte les vibrations de mes habitants
Et tente de rassurer, mais, je crois
Qu’ils ont compris, un peu tard, ce qui m’attend.
Mes plus grandes branches j’étire vers le haut
Vers les courants de ce souffle d’air,
Je lance au ciel mon impuissance et ma haine contre cette Terre,
La résignation est le plus terrible des mots…
Les dents métalliques m’arrachent l’écorce,
Pourtant j’avais abusé de la force,
Pour grandir, m’élever au plus haut chercher la lumière,
Cruelle Mère, qu’as-tu engendré, tu les laisses faire ?
Les créatures s acharnent, mon tronc est entamé,
Une blessure mortelle, je le sens, je le sais,
Et je ne puis rien tenter
Pour les arrêter.
Aux oiseaux : trouvez un autre Prince des Bois,
L’aube fraîche cogne sur mon désarroi.
Je ne sens plus mes racines, je vais tomber
Retrouver sur cette Terre, mes feuilles mortes par milliers…
J’envoie des signaux, dans une totale indifférence
Brouhaha mécanique, les créatures semblent en transe.
Je sens, non, je ne suis pas poussé par le vent
Je perds l équilibre… je… tombe sur le sol, violemment.........
Combien de tempêtes avais-je défiées ?
Le vieux saule pleureur caresse lentement mon tronc
Avec une infinie tendresse, de ses feuilles, mon dernier frisson,
Pourquoi… les oiseaux, à l’instant…, s’arrêtent de chanter….
Lun 10 Mai 2004, 00:17 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
De son côté à lui...
Les cheveux en bataille rejetés sur les épaules
ELLE est assise en tailleur sur le sol
Une feuille sur ses genoux, elle grifonne
Quelques phrases, quelques pardons, quelques je t’aime
Le coeur palpitant terré dans sa piaule
IL l’observe par dessus la rue, découvre son atoll
Suit le tracé de ses lettres, envie celui à qui elle se donne
Suit le tracé de ses lèvres, déteste cet être suprême.
Un mot qui se répète sans cesse, sans répit
ELLE voudrait qu’il le comprenne, le reprenne
Comme une même chanson, une promesse à jamais
Lui envoyer cette lettre, pour une fois, oser.
Une déchirure qui s’éternise, qui le ternit
IL voudrait qu’elle s’eprenne, le retienne
Comme une moitié, un toujours désormais
Lui avouer qu’il l’aime, pour une fois, traverser
Un soupir, encore, qui s’enfuit
ELLE n’en peut plus de celui qui vit
De l’autre coté de ses fenetres,
Qui jamais ne l’a vue, ignore l’emoi qui l’habite
Une envie, encore, qui l’envahit
IL n’en peut plus celle qui sourit
Tout au fond de son être
Qui jamais ne le voit, ne sait qu’il existe
ELLE a tourné son visage, IL l’a vue
ELLE a regardé ses fenêtres, l’a apercu
ELLE a fermé les yeux, l’a occulté
IL a espéré encore, rêvé...
Du bout des lèvres, IL lui: " Attendez..."
Un murmure dans le silence s’est fait entendre
Un frisson qui vient la pourfendre
Comme une vibration suave et tendre
Provenant d’un autre antre
Un dégoût monte de son ventre
Un revers qui lui donne envie de se pendre
Comme une brulure qui le réduit en cendres
Provenant de ce secret qu’elle doit apprendre ...
ELLE est assise en tailleur sur le sol
Une feuille sur ses genoux, elle grifonne
Quelques phrases, quelques pardons, quelques je t’aime
Le coeur palpitant terré dans sa piaule
IL l’observe par dessus la rue, découvre son atoll
Suit le tracé de ses lettres, envie celui à qui elle se donne
Suit le tracé de ses lèvres, déteste cet être suprême.
Un mot qui se répète sans cesse, sans répit
ELLE voudrait qu’il le comprenne, le reprenne
Comme une même chanson, une promesse à jamais
Lui envoyer cette lettre, pour une fois, oser.
Une déchirure qui s’éternise, qui le ternit
IL voudrait qu’elle s’eprenne, le retienne
Comme une moitié, un toujours désormais
Lui avouer qu’il l’aime, pour une fois, traverser
Un soupir, encore, qui s’enfuit
ELLE n’en peut plus de celui qui vit
De l’autre coté de ses fenetres,
Qui jamais ne l’a vue, ignore l’emoi qui l’habite
Une envie, encore, qui l’envahit
IL n’en peut plus celle qui sourit
Tout au fond de son être
Qui jamais ne le voit, ne sait qu’il existe
ELLE a tourné son visage, IL l’a vue
ELLE a regardé ses fenêtres, l’a apercu
ELLE a fermé les yeux, l’a occulté
IL a espéré encore, rêvé...
Du bout des lèvres, IL lui: " Attendez..."
Un murmure dans le silence s’est fait entendre
Un frisson qui vient la pourfendre
Comme une vibration suave et tendre
Provenant d’un autre antre
Un dégoût monte de son ventre
Un revers qui lui donne envie de se pendre
Comme une brulure qui le réduit en cendres
Provenant de ce secret qu’elle doit apprendre ...
Mer 05 Mai 2004, 17:20 par
la marquise de sade sur La séduction
Ecrire sur frisson
Sur ma peau..., Nous rejoindre..., Le baiser du sel., La fuite d'eau, Urgence, A la mauvaise nouvelle, Le bal des muses, Un aurevoir, Encore!, Pourquoi les oiseaux s arrêtent de chanter ?, De son côté à lui...,Il y a 41 textes utilisant le mot frisson. Ces pages présentent les textes correspondant.
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