Histoire d'eaux ( 2 )...

J’ai rêvé que...

J’ai rêvé cette nuit que nous retrouvions, par une belle nuit étoilée, à Rome
sur la place où se trouve la célèbre fontaine de Trevi, théatre d’une scène inoubliable
où Marcello Mastroianni marche dans l’eau pour aller embrasser Anita Ekberg.
Cette fontaine d’une splendeur unique se trouvait éclairée d’une lumière qui semblait mystérieuse...
Il faisait chaud et nous sommes assis au bord de la fontaine pour écouter le bruit
de l’eau déchaînée.
Pour nous rafraîchir, nous avons trempé nos pieds dans l’eau...elle nous paraissait si agréable...
La place nous semblait vide à part quelques étrangers qui tournaient le dos à la fontaine tout en lançant un sou afin que leur voeu se réalise...
Nous étions blottis l’un contre l’autre et par inadvertance, nous avons basculé dans l’eau...
Nous nous sommes retrouvés trempés, mais la situation semblait nous plaire...
Un parfum d’érotisme planait entre nous...
Nous savions que la situation était quelque peu indécente..mais peu importe
On se retrouvait seuls au monde.
Doucement tu t’es allongé sur mon corps baignant dans cette eau qui semblait avoir des vertus aphrodisiaques...
Nos corps n’étaient que désir...tu soulevais ma robe pour glisser ta main vers ce tissu de dentelle qui cachait mon intimité.
Au bout de tes doigts tu sentais mon envie, l’humidité de mon sexe qui se mélangeait à l’eau de la fontaine.
Ton sexe se durcissait...
Notre désir se de plus en plus pressant et nous pouvant plus attendre,
nous décidions de faire l’amour au milieu de cette fontaine d’où se dégageait une sensualité inouie.
L’eau faisait des remous au rythme de notre corps à corps, de petites vagues naissaient...
Au paroxysme de notre jouissance, tu a pris ton sexe dans ta main pour inonder mon visage du fruit de ta jouissance...notre plaisir mutuel s’est retrouvé mélangé à cette eau miraculeuse propice à l’érotisme et que pour une nuit , nous avons retenu que nous avions vécu " La Dolce vita "...


Marie

P.S Je n’ai pas le talent de Cyr mais je continuerais à écrire pour parfaire mon écriture...
Mer 18 Juil 2007, 16:48 par Satine sur Les liaisons sulfureuses

Perdu...

Je ne sais pas
Je suis perdu
Phrase tellement répétitive chez moi
Ai-je peur de m avouer la verité
Ou bien ne suis pas capable de la voir.
Je n arrive pas à mettre une raison derriere mes sentiments
Je veux croire au grand amour
Et en meme temps je ne sais pas si je suis capable de le reconnaître.
Où même qu’il existe
Qu’est il vraiment ?
Je cherche a l’identifier
Afin de faire le bon choix.
J’oppose raisons et sentiments
Est-ce peut être la le problème
Mais alors comment fait on ?
On vit dans le passé
De ce que l’on a cru être le grand amour
Sans croire que l on puisse retrouver le même
Alors que l’esprit se joue de nous.
Nous plus beaux les souvenirs que ce qu’ils n’étaient
Car enfin, ce n’était que le temps et l’habitude
Qui ont fait que nous étions si proches
Alors le temps est il le facteur clé de l’amour ?
On rencontre de nouvelles personnes
Toutes aussi bien les unes que les autres
Chacune ayant ses qualités
Et évidemment ses defauts
Et puis le temps passe
Mais quand il s’agit de faire le pas
Est-ce le grand Amour ?
Celui a qui je vais tout donner
Ou bien suis-je trop vieux
Ou trop réfléchi
Idealiste sûrement
Rêveur a coup sur
Réaliste aussi
Paradoxal…
Mais sans reponses !
Jeu 03 Mai 2007, 22:30 par Loyd sur Parler d'amour

Morphine [Yaoi]

5. Aiguille

Ils se levèrent sans se lâcher et retournèrent à deux dans la cuisine. Ils ouvrirent le frigidaire une seconde fois. Ils prirent alors tout l’alcool qu’ils purent y trouver. Bière, vodka, whisky, passoa, smirnoff. Tout. Ils débouchèrent toutes les bouteilles, pataugeant dans la flaque de lait qui trempait toujours le carrelage. Puis, les bouteilles dans les bras, ils retournèrent au salon. Là allait commencer la dernière partie. La plus dangereuse. Mais seul Bill savait. Il savait ce qu’il ferait, car après ça, il savait comment ils réagiraient tout les deux. Il avait soigneusement caché le couteau sous les coussins du canapé.
Tom prit une première bouteille, sans regarder ce que c’était, et la fit boire à Bill, presque d’une traite. Celui-ci toussa car l’alcool lui brûlait la gorge: whisky, le plus fort. Il prit à son tour n’importe quelle bouteille et soumit Tom à la boire. Ça pétillait et c’était sucrée: smirnoff, le plus léger. Puis Tom s’aggripa à Bill et le fit s’allonger de force. Celui-ci gémissait déjà. Tom lécha son sexe, le mordilla, le suça, fit comme s’il aspirait une paille. Bill griffait les coussins du canapé et soupirait très fort, si fort que ça ressemblait à des cris. Il se griffait même tout seul jusqu’au sang. Tom s’arrêta un instant pour boire, puis cloua le goulot de la bouteille dans la bouche de son petit frère, qui étouffait à moitié, toujours allongé. Il y avait de la boisson partout. Tom reversa le reste de la bouteille sur tout le corps de Bill et le lécha. Puis il reprit son affaire. Bill s’arrêta de respirer au moment de l’orgasme, fermant les yeux, serrant les dents, enfonçant ses ongles dans sa peau. Tom avala la semence de son frère avait de remonter à ses lèvres qu’il mordit, les faisait saigner. Bill faisait de même en mordant sa langue et en griffant son dos.
Puis Tom passa à la vitesse supérieur, car le temps les pressait. Après avoir vider une autre bouteille avec son frère, il le retourna et lui fit écarter les jambes jusqu’à ce qu’il est mal. Puis il mordit ses petites fesses, tout en passant son doigt sur l’orifice. Bill gémissait de plaisir, il croulait. Malgré tout, il pleurait, car l’aiguille s’approchait de la fin à une vitesse trop alarmante. Sans prévenir, Tom enfonça son index, Bill tressaillit. Il remua son doigt, le faisait aller et venir, le tournant puis ajouta son majeur. Le petit frère n’en pouvait plus de soupirer, il attrapa une nouvelle bouteille, qu’il tendit à Tom à moitié vide. Tom retira ses doigts et pénétra son frère avec son sexe. Bill avait mal, c’était sa première fois. Le grand frère ne bougea pas vraiment au début, laissant le petit frère s’habituer à son intrusion tout en caressant ses côtes. Puis il se mit en route, allant et venant, partant et revenant, accélérant et ralentissant, tournant à gauche ou à droite. Bill… se mordait tellement c’était intense. Puis il sentit les violentes pulsions du sexe de Tom qui venait d’atteindre le septième ciel. Lequel se retira.
Puis ils finirent les bouteilles, devenant vraiment ivres. Mais ils restaient étonnement maître d’eux. Bill, par pure volonté, se jeta sur Tom, le tomber et le claquant sur le sol. Il le mordait sauvagement, enfonçant ses dents, sur sa poitrine, dans son cou, sur ses joues. Tom saignait beaucoup et commençait à se demander pourquoi Bill faisait ça. Ce dernier se rattrapa en s’introduisant en lui, le jouir et couiner, tout en jouant avec son sexe en même temps. Tom ne se rendait pas compte une seule seconde que la fin approchait, et Bill cachait soigneusement ses larmes. Le sent se mêlait à l’alcool par terre et Tom baignait dedans. Il ne voyait pas Bill sangloter. Il le sentait juste s’activer en lui, jusqu’à ce qu’il s’arrête, épuisé. Lui aussi saignait. Il embrassa follement son frère. Tous les deux avaient du sang sur les lèvres. Bill plantait ses ongles partout sur le torse du pauvre Tom qui commençait à se débattre. Il ne voulait plus, Bill était fou, trop ivre. Mais en fait non, Bill n’était pas si ivre que ça et, assit à califourchon sur le bassin de son frère, il le coinçait entre la table de salon et le canapé. Tom commença à avoir peur et repoussa son frère. Mais celui-ci résista. Il continua de l’embrasser, de morde ses lèvres et sa langue. Tom criait et s’agitait.
Bill s’arrêta soudainement se redressant un peu. Il regardait Tom en souriant. Lui il ne souriait pas du tout. Il souffrait, mais Bill aussi avait mal. Mais c’était fait exprès. Bill ne prit pa le temps de lui expliquait, l’heure redoutée sonnait. Il prit le couteau caché entre les coussins tout en restant assit sur Tom. Ce dernier s’apeura à sa vue. Mais Bill ne lui laissa pas le temps de paniquer. Il enfonça résolument la lame dans la poitrine de son frère, lequel le regardait sans vraiment comprendre. Là, il fallait faire vite pour qu’il voit que Bill ne le trahit pas. L’androgyne retira le lame du corps encore vivant de son frère puis l’enfonça dans sa propre poitrine. Tom comprit, il sourit. Bill retira la lame et s’allongea sur lui. Ils eurent simplement le temps de s’enlacer et de se serrer ensemble avant que leurs deux cœurs de s’arrêtent exactement au même moment. Ils étaient partit tout les deux vers un autre monde pour une nouvelle aventure qui pourrait durer.
Dans le salon, l’aiguille était arrêtée. Elle sonnait toute seule, ça faisait des années que sa sonnerie ne marchait plus. Elle pleurait, la petite aiguille, elle se serrait en bas du cadran avec sa grande sœur.
Les âmes habitant le corps des jumeaux s’extirpèrent, enlacées, des ailes dans le dos, voguant pour une autre vie, quelque part, à deux, rien qu’à deux. Leur amour continuerait là haut, que les anges le veuillent ou non.
Le temps s’était arrêté, mais pour eux, tout allait continuer…

Fin


Lyra
Sam 24 Mars 2007, 14:14 par Lyra sur Les liaisons sulfureuses

Morphine [Yaoi]

3. Dans le bain, Second Rituel

Bill dégoulinait toujours de lait et en répandait un peu partout pendant que lui et Tom montaient à l’étage.
Ils allèrent à la salle de bain, où Bill mit l’eau à couler dans la baignoire. Tom l’enlaça dans le dos et passait ses mains sur son étoile. Bill avait relevé la tête et l’avait fait basculé sur l’épaule de son grand frère, les yeux vers le plafond. Puis il se mit à lécher les joues de Tom, qui lui faisait tourner son index dans le nombril de Bill. Bill pouvait sentir dans le bas de son dos la légère excitation que ressentait Tom.
Soudain, un peu plus violemment que tous ses autres gestes, Tom retourna son petit frère vers lui, prit son visage dans ses mains puis l’embrassa. Les mains du petit frère se perdaient dans les dreadlocks attachées de Tom. Puis ils s’arrêtèrent et se regardèrent dans le miroir. Chacun regardait le reflet de l’autre et se souriaient, se tenant la main. Ils étaient si beaux qu’on aurait pu leur attacher de longues ailes de plumes blanches dans le dos. Mais leurs intentions s’apparentaient plus à une tendance démoniaque qu’angélique.
Quand le bain fût près, ils y entrèrent en même temps. Puis ils s’assirent chacun d’un côté. Bill avait ramené ses jambes contre son torse et Tom s’était installé en tailleur. Celui-ci sourit et Bill comprit ce qu’il allait lui faire. Il allait tout simplement le laver.
Tom s’empara du flacon de shampoing et en fit couler sur les longs cheveux plein de lait de son petit frère. Bill ferma les yeux et laissa couler le liquide épais et parfumé sur son visage. Il souriait, il se sentait lavé de tous ses péchés. Il s’allongea dans l’eau tiède et Tom, maintenant penché à califourchon sur lui, commença à le frotter et à le masser. Il lava ses cheveux, puis son torse. Il joua un peu avec son sexe, mais pas trop, il laissait Bill le désirer encore un peu. Celui-ci se redressa et repoussa doucement Tom de son corps, le glisser à l’autre bout de la baignoire. Puis il disparut sous la mousse. Quelques secondes plus tard, Tom poussa un petit cri. Il s’adossa sur la baignoire, se retenant aux rebords de celle-ci. Il écarta un peu les jambes et, sous l’effet du plaisir, poussa les côtés de la baignoire, comme s’il voulait les enlever. Il se mordait la lèvre. Il allait jouir quand Bill refit surface, tout essoufflé, et s’allongea sur lui. Mais celui-ci continua de caresser le sexe de son frère, et Tom finit par lâcher un long soupire remplit de plaisirs. Bill lâcha enfin le membre de son jumeau et lécha l’eau qui faisait briller sa poitrine. Puis, un peu fatigués même s’il était tout juste midi, ils somnolèrent ainsi, Bill sur Tom, Tom entourant Bill de ses bras dans son rôle de grand frère.
Ils étaient comme des rois, agissants comme ils le souhaitaient. Ils savaient qu’à la fin de la journée, ça serait terminé et qu’ils devraient se dire la pire des choses qu’on pourrait prononcer à son jumeau. Mais, ils iront jusqu’à bout, ne pouvant revenir en arrière. La fin, Bill la connaissait déjà, mais il n’en parlerait pas à son frère. Ça gâcherait cette journée, cette unique journée tant attendu. Cette dernière journée à passer à deux dans la plus profonde et scellé des intimités.
Sam 24 Mars 2007, 14:12 par Lyra sur Les liaisons sulfureuses

En confidence

Je me disais, tantôt, se blottir sous la couette
Et que les jeux d’Eros provoquent la tempête :
Réchauffant notre sang, allumant notre peau,
Faisant trembler le lit de désir noble et beau !

Que nous fassions s’enfuir l’hiver qui nous étreint,
Qui fait geler nos coeurs et qui glace nos reins ;
Je t’entends murmurer et tu me fais sourire
Dans tes accents chantants c’est l’été qui s’étire...

Merci d’avoir osé, d’avoir su patienter,
Cultivant la confiance quand mes mots tergiversent
J’ai pu, sans le savoir, faire tomber la herse.

Merci d’avoir crû fort qu’on se rencontrerait.
Mon voeu, lors, est ceci et que tu t’en souviennes
Quand tu viendras ici : que le désir nous prenne.

chut
Jeu 25 Jan 2007, 12:03 par dolce vita sur L'amour en vrac

La chambre d' enfant à jamais rénovée

La commode

La commode en noyer, dans ma chambre d’enfant.

Ma chambre d’enfant.

Une grande pièce dans la maison des champs, la fenêtre sur RU qui file le long du chemin, la baignoire que Pa Steph a posée et cueillie avant tout dans un champ,

… la commode qui m’a limite cassé le nez de par un impact d’une gifle énorme, précise, cogner mon visage contre mon meuble de chambre.

…. Le résultat, instant T est que j’ai mal, que je me sais petite, que le sang coule de mes narines, et que mon Père n’est pas là pour me protéger.

Si vous saviez à quel point il a fait des efforts, à Gueuler sur ma mère en lui disant « laisse les se réveiller en douceur » plutôt que de leur bêler «  DEBOUT ! », Non ! mouton de panurge !

Et je le dis à Toi, j’ai après le choc, et mon sentir du sang qui coulait de mes narines regardé ma mère droit dans les yeux, avenir.

hmpf
Dim 08 Oct 2006, 20:12 par Chogokinette sur Mille choses

A la Genèse...

Ma référence    
Le Mar 05 Avr 2005  
     
Un regard s’ouvre, un jour à un homme. Il s’agit de la première fois; et l’homme en question vaut la peine d’un amour, quel qu’il soit. Le regard qui s’ ouvre vient de mon être, de mon âme, et l’ homme est ...

Pendant les vingt quatre premières années de ma petite vie, il m’ a fait grandir en ne qu’ une chose : protéger mes ailes tout en continuant de les fuseler de par ce qu’ il pressentait en moi, me protéger car, à la base, j’ étais petite et lui grand, faire danser ma voix sur ses lignes de basse et ses blues guitare, me laisser le voir s’ émouvoir de la vie, qu’ elle ai ses faces nocturnes sans lune, ou ses débuts de soirées baignées d’un soleil rougissant. Petits matins à nous deux avant le lever de l’ astre en regardant les étoiles à travers la lunette alors que les potes dorment partout dans la maison et le jardin après une nuit magique de big boeuf musical ; moments où je m’ expose au piano autodidacte que je suis, et où il écoute, sans rien dire ... je sens son sourire; après midi dans la chambre noire pour faire de belles choses qui sont, à la genèse sur la pellicule ... car il faut aller plus loin que le film pour sublimer l’ art de la photo... Je regrette, quelques fois notre partage de stairway to heaven dans son bon gros land rover à travers la campagne ... il était mon père, je pense à lui souvent.

Amour, amour... Oedipe ne peut effleurer cette petite histoire, car, sinon, je ne serai pas une femme! Et ce qu’il m’a laissé en héritage continue à me façonner, dans un but ultime, qui est d’être comme lui, à savoir un être capable de Bien Aimer.
Dim 08 Oct 2006, 13:27 par Chogokinette sur Un monde parfait

Rappel à Karim.

L’insoutenable


Le savoir incapable de me croire le pardonner
De par ce qu’il est vraiment, et que je savais.
Parce que je l’ai su dés le début,
Et ne l’en ai pas moins aimé pour autant…

J’aimerai qu’il apprenne de ma plume que nombre d’ entre nous ne sont pas
aveuglés par l’amour au point de taire des instincts qui sont encrés en nous
depuis la nuit des temps, comme la crainte non vaine.

Se plier au jeu de la séduction tout en gardant un œil discrètement ouvert est la force de l’adulte plus que de l’être humain, là est l’un des prismes de tout être intelligent et complet.

Je te regarde droit dans les yeux, maintenant :

La fractale, je connais et suis capable de la faire mienne en quelques
semaines … mais, pas envie, …, je préfère l’Amour.

L’écriture, je m’y plonge sans envoyer des textes écrits par d’autres tout
en croire qu’ils sont miens pour me faire aimer au regard
respectueux et alerte de lecteurs potentiels. De toutes façons, je n’aimerai
piller le trésor artistique que tout autre recèle et que je n’ai pas en moi,
c’est une offense à l’Art lui-même, et saches qu’il est histoire de notre
vie à tous depuis des millénaires !

Le reste, on le connaît tous deux …

Ah là là, repose toi un peu dedans ton tête, et fais vibrer ton cœur, en
toute humilité.

Fin de l’histoire : il n’y a rien à pardonner. Seulement l’aimer tel qu’il
est, et ce n’ est plus le cas.

Et, pour information, Le site mondial protecteur des textes de soufisme est déjà au courant depuis deux ans déjà, Ducon.
Dim 08 Oct 2006, 02:39 par Chogokinette sur Un monde parfait

Chercher

Mystère de la vie
Mystère de l’amour
Mystère de la souffrance
La vie coule dans notre être
Nous remplissant ou nous vidant
Sens que l’on cherche
Sens que l’on donne
Rester en éveil
Sans tout comprendre
En confiance
Paix dans la soif
Cet instant est unique
A tous ceux que j’aime
Sam 30 Sep 2006, 20:51 par coupdecoeur sur Mille choses

Juste un instant dans tes bras

Je te regarde et te devine,
Tous les jours, en silence,
Et j’attends toujours ton amour,
Mais mes espoirs sont vains ce soir.
Il faut laisser faire le dure destin,
Pourtant je rêve de tes mains si douce,
C’est de toi que j’ai faim,
Je te mangerais comme une délicieuse mignardise,
Aux douce saveur aguichante et subtile de ta peau.

J’ai peur,
J’ai brisé l’amitié,
En te entendre la vérité,
A present j’ai plus rien,
Autant toujours espérer…

Alors ouvre les yeux,
Fais de ton mieux,
Contente-toi d’être amoureux…
Je peux oublier toutes les lois,
Braver tout les interdits,
Suis la bonne voie,
Elle mène vers moi,
Je n’aime que toi,
Viens jusqu’a moi…

Ce que j’attends de toi,
Juste un instant dans tes bras,
Un geste courtois juste comme ça,
Sois mon démon de feu,
Sur un nuage doux et vaporeux,
Deviens mon ange,
Dès les premières occasions,
Je serai sage dans l’ombre,
Je crois savoir,
Que je n’ai que toi à croire,
Alors fais moi encore rêver,
Et dis moi que tu t’es amouraché,
Pour l’éternité,
Es-tu décidé à m’aimer ?
Je ne veux pas abandonner,
Même si l’espoire est mince,
Et que ton coeur regarde un autre coeur,
Mon coeur est deja rejouis de te voir heureux.
Dim 03 Sep 2006, 15:15 par joullia sur Histoires d'amour

Dulcinée, ô amour d'une nuit éternelle

Dulcinée, ô amour d’une nuit éternelle
Je passe mon temps à rêver de ton âme fusionnelle
D’un amour passif je jouis de ton parfum étrange
Et je me nourris de toi dans cette chambre, toi mon ange

Ma vertu et ma joie qui comblent mon trépas
Et qui me fait vivre une vie
Illuminée, illuminante et magique
La douceur de l’espoir me réveille ces nuits

De charme et d’amour je pense, la fusion passionnelle
De nos deux corps dans l’entrain d’un joyeux moulin

Quelle importance à tant d’ironie, à tant d’ignorance
Tu ne sais pas à quel point je tiens à toi
Et par delà les obstacles je te rejoindrai toi
Mon âme et ma foi

Mon ange, ma déesse je ne veux qu’être ton toi
Me nicher dans le creux de ton sein
Parcourir du regard, les formes qui ondulent ton corps
Me nourrir de ton parfum

Me sentir près de toi, en toi, partie de toi
Maladie éternelle, souffrance immortelle
Succombe en moi toi et elle
Je ne peux quérir aucune aide que celle apportée par un seul de tes baisers

aime
Lun 24 Juil 2006, 08:59 par kick sur L'amour en vrac

La Chapelle de la "Renaissance"

Je marche seule dans la rue et soudain il se met à pleuvoir fortement. Je cherche un endroit pour m’abriter.
Au loin, j’aperçois une chapelle dont la porte est entrouverte. Je me dis que moi, athée que je suis, je ne vais pas y aller, mais la pluie se insistante, je vais m’y abriter.
J’ouvre doucement la porte et marche lentement jusqu’à l’autel comme un chemin que je fais avec moi-même. Des cierges allumés scintillent comme des lueurs d’espoir. Je m’agenouille devant l’autel, comme si je ne pouvais pas descendre plus bas. Malgré la luminosité des cierges, la pénombre reste dominante. Je baisse la tête pour me recueillir et joins mes mains comme pour prier. Je n’ai pas cette foi chrétienne mais j’ai la foi en la vie avec ses joies et ses peines. Ce n’est pas un hasard si j’ai osé entrer dans cette chapelle : je viens m’y ressourcer. J’en ai tant besoin dans cette période si difficile de ma vie. Tout d’un coup, la pluie semble avoir cessé et un rayon de soleil traverse les vitraux de cette chapelle. Soudainement, une lueur m’attire. Je lève la tête et je remarque les magnifiques vitraux. J’y vois comme le "signe" que je quitterais bientôt la pénombre pour entrer dans la "lumière".
Soudain, j’entends le grincement de la porte de la chapelle que j’avais pris soin de refermer. Le bruit de pas m’interpelle et me sort de ma solitude. Je devine que ce sont les pas d’un homme. Je me demande si je dois me retourner mais non je le fais pas. A tes pas, je t’ai reconnu, je sais que c’est toi, oui, toi. Je sens ta présence derrière moi. J’écoute ta respiration qui se fait haletante, elle remplace ce silence si pesant qui règne dans cette chapelle. La Vie est entrée, enfin. J’entends à nouveau tes pas. Je sais que tu vas sortir de cette chapelle où nos âmes sont entrées en communion. Je ne veux toujours pas me retourner. J’entends la porte se claquer. Tu es sorti. Mais tu es toujours avec moi dans mes pensées.
Je lève une dernière fois la tête comme pour implorer le ciel de me donner la force de continuer ce que l’on m’a donné, la vie. Je me relève, je me retourne et je marche en direction de la porte de la chapelle. La pluie se met à tomber à nouveau mais je n’ai pas le choix, je dois l’affronter comme je dois affronter ma vie. Je ne connais pas le nom de cette chapelle, alors je lui en donne un, je la nomme "la Chapelle de la Renaissance" et je me dis que la prochaine fois que j’y entrerais, à tes pas, je me retournerais...

Satine
Jeu 08 Juin 2006, 13:14 par Satine sur Mille choses

Frère indien...

Université du Colorado. Années 90. Peuple Jemes Pueblo. Peuple des Indiens du Nord, près d’Albuquerque, Nouveau Mexique. Un jeune étudiant. Très droit dans son cœur, dans tout ce qui se dégage de lui. Une douceur un peu enfantine. Mais décidé, très fier. Un souvenir, douloureux mais digne, celui des Wounded Knees ; un massacre, celui causé par le mensonge, la trahison, une parole que les blancs n’ont pas su tenir... L’université du Colorado a refusé le droit aux étudiants indiens de faire une représentation de danse sacrée le jour du match très prisé des Buffalo, jugeant que « ce n’est pas le lieu pour ce genre de « chose » ", pas le lieu pour commémorer la tragédie - trop de monde. Les genoux ensanglantés. L’horreur. Les plus grands chefs indiens se massacrer avec leur peuple. Sur leur visage, dans leurs yeux, l’incompréhension de s’être fait trahir par ces hommes, ces grands chefs de guerre blancs qui avaient donné leur parole. Giono les aurait appelés des radis creux : « la parole fait l’homme ou l’homme ne vaut rien »... Oui, les blancs avaient usé de leur force de persuasion et puis, s’étaient comportés comme des lâches, comme des traites, ils avaient encerclé les indiens sans arme comme du bétail mené à la boucherie... Félonie. Le souvenir cuisant dans la mémoire de l’homme blanc, de sa faute. Le rouge de la honte à son front. Oui, j’ai eu honte avec mes frères blancs. J’ai pleuré de découragement et de dégoût : comment peut-on agir ainsi, c’est indigne de l’homme ?! Oui, j’ai pleuré avec mes frères indiens. A genoux...

Dans la petite salle où notre locuteur Towa venait, nous étions généralement en face l’un de l’autre, un micro entre les deux. J’avais un profond respect pour lui. Il le savait sans que je n’en dise rien. Ces longues heures de répétition sur cette langue à tons à la mélodie si pure : "haut-bas-haut », etc. ; les tons changeant le sens des mots, les tons dont la valeur est distinctive. Ces phrases répétées lentement, patiemment, jusqu’à ce que nos oreilles perçoivent les différentes intonations. Et au delà du langage, j’intègre ce qui est propre à la culture de mon frère, k. Sh., frère indien, qui protège son peuple de l’homme blanc, qui sait entourer de silence les questions indiscrêtes, hélas, non sans raison. Parfois je lui souris pour le réconforter, lorsque mes confrères vont trop loin. Il sait. Il me sourit en retour. Nous sommes solidaires. Cela, même le chairman du Département de Linguistique l’a compris. J’ai droit du même coup à des traitements de faveur de la part de Kevin. Il ne s’impatiente jamais lorsque la Française passant du towa à l’anglais et parfois au français pour fluidifier sa pensée, prend son temps. Bien sûr, le nom indien de Kévin, je ne le connais pas, seuls ceux de son peuple ont accès à ce savoir. Et puis, ce nom change avec les divers états d’homme : bébé, garçon, adolescent... Tout un rituel autour de cela. Des rites initiatiques qui font défaut dans notre société industrielle où la machine et la pensée froide et cartésienne ont pris le pas sur l’humanisme. On nous somme d’être productifs, déplaçables, jetables ; nous produisons, le travail n’est plus à notre service nous sommes au service du travail. On ne fait plus grandir le cœur de l’homme mais un outil. Des numéros, des matricules, des corps sans âme. Je repense à cette vie simple parce que recherchant l’unité et cette philosophie cosmologique, ce respect universel des êtres et de l’univers qui transpirait dans toute l’attitude simple, digne et si noble du jeune étudiant. Cet amour enfin que je ne retrouve pas chez l’homme blanc qui cultive les paradoxes et se méfie de la simplicité du cœur, l’homme blanc qui est passé maître en matière de duplicité. Ce il se perd, mais le sait-il ? Pour Kevin et son peuple, la place de l’homme est juste ; non pas considéré comme un tout puissant, ou placé sur une échelle sociale, mais comme un vivant parmi les vivants. Un choyé dans un monde merveilleux qui lui procure toutes choses utiles à la vie, à son accomplissement de fils d’homme. Mais pour y avoir droit, pour le mériter il faut être intègre, en prendre soin, être respectueux de soi et de l’autre, un dans tout ce qu’on est, un dans le tout. A terme, il en va de même de chacun - où qu’il soit - même si on n’en a pas conscience ; ainsi, par exemple, le manque de respect de la nature ne cesse de revenir sur nous comme un boomerang. Mon ami, mon frère, qui m’avais testée au fil des rencontres et qui m’avais offert de venir assister aux fêtes de fin d’années chez ton peuple. Un privilège auquel je fus sensible au plus haut point. Combien de blancs avaient eu cet honneur ? C’était le cadeau le plus merveilleux je crois que l’on ait pu me faire. M’accueillir en profondeur. Kevin, je n’ai pas pû venir, hélas, tu le sais, la vie, l’amour en a décidé autrement ; mais dans mon cœur, je continue de penser à vous, d’être auprès de vous, solidaire de votre lutte, afin que l’homme blanc ne vous écrase pas avec sa grosse machine à uniformiser. Afin que votre langue et votre culture survivent, elles qui furent les seules à ne pas subir l’influence de l’anglais ou de l’espagnol, ces langues dominantes et tout ce qu’elles véhiculent. Et ce, grâce à votre pugnacité. Votre refus de renoncer à ce qui vous habite. Votre force intérieure. Je n’ai jamais pu mettre en mots tout ce que mon coeur contenait pour ton peuple et pour toi. Je sais que je n’en avais pas besoin, tu me comprenais au delà de toute parole. Mais aujourd’hui, j’ai envie de témoigner et d’autant plus fort que votre valeur humaine est, hélas, menacée : oui, vous êtes à mon cœur parmi les plus beaux enfants de l’homme que je n’ai jamais eu la joie d’approcher ; peut-être parce que les plus vrais. Je suis fière de vous avoir connus, je suis fière du défenseur farouche et pourtant si humble et doux que tu étais et, je l’espère, que tu es encore. Puisse l’Esprit te guider et t’accompagner tout au long de ton « indien path » avec tes frères et soeurs. Dans mon cœur, il y a toujours cet enfant qui montre du doigt l’écureuil et qui dit d’une voix claire : « i-ini, i-ini, i-ini, i-ini » ! !
Kevin, je t’ai rendu hommage pour tout ce que tu es et que je ne serais jamais, pour tout votre mystère, pour toute votre beauté, toute votre unicité, afin que vous ne mouriez pas...
Mar 30 Mai 2006, 22:17 par dolce vita sur Un monde parfait

Coïncidence ou causalité ?

Tous les matins elle le voyait, ou le soir, en passant devant ses entrepôts, il était sur sa route. Parfois il lui souriait, d’autres fois, il lui adressait en plus du sourire un simple bonjour, un mot gentil, une plaisanterie sans trivilialité. Elle aimait le voir parce qu’il était d’humeur égale. Et témoignait comme elle la joie simple de ce contact. Un jour, en marchant, alors qu’elle réfléchissait à l’inconsistance de sa vie amoureuse, elle se dit qu’elle voudrait bien l’avoir là, sous les yeux, l’Amour qu’elle espérait, s’il existait ailleurs que dans ses constructions chimériques. Cette quête devenait même agaçante : pourquoi ne pas aimer cette solitude qui lui convenait fort bien en terme d’indépendance ? Comme d’autres fois, par magie sembla-t-il, la réponse ne se fit pas attendre. Le premier humain, le premier homme qu’elle eut sur sa route, ce fut lui... Oh, non, se disait-elle, non, non, j’ai trop fait confiance, j’ai trop souffert, je ne vais pas me faire d’idée, je ne vais plus y croire, finies les espérances sans lendemain. Les mirages, les illusions j’en ai fait le tour. C’est fini, on souffre trop, j’ai assez donné. Je ne veux que profiter de l’instant. De ce sourire et de cet échange furtif, il n’y a rien, il n’y aura rien d’autre. Je ne veux pas savoir ce qu’il y a derrière ce sourire. Ses intentions ? Il n’en a pas, ce sourire est gratuit. C’est le hasard, rien que le hasard qui l’a mis sur ma route, ce n’est pas une réponse, ce n’est pas LA réponse. Pourtant le hasard avait vraiment des yeux très doux et qui l’accompagnèrent une fois de plus un bout de route. Il était tout ce qu’elle aimait à priori : clair de cheveux et de regard, mince, avec une distinction naturelle, une gentillesse, une douceur, un charme tout masculin, une sensualité que l’on devinait présente, il était bien dans son corps, bien dans sa tête, bref, un homme auquel, au demeurant, on ne répugnait pas à sourire en retour. Il dégageait un je ne sais quoi de lumineux, limpide, clair, sans équivoque... Il restait simple dans ses façons, la véritable grâce empreinte d’humilité.
Elle n’était pas dupe d’elle-même elle avait soif d’amour comme on soupire après l’eau douce lorsqu’on a connu l’amertume de la sécheresse. Elle avait trop longtemps empéché la femme de parler en elle, et sa voix se faisait entendre... Comme les peuples du désert, elle voulait aller courir sous la pluie de l’amour, se laisser inonder par cette onde de grâce et avec lui boire la tête rejetée en arrière, les yeux clos, la bouche entrouverte, en respirant à plein poumons. Oui, se laisser imprégner de cette eau jusqu’à plus soif. Et en cette eau, l’accueillir... "Oh, non, l’inconséquente qui laisse son imagination et ses désirs s’enflammer sans même y prendre garde ! Allons, porte tes rêveries vers les cieux et garde les pieds sur terre ! si tu ne veux pas souffrir", se gourmanda-telle. Malgré ce, elle souriait en son coeur à une toute petite flamme, un sourire, qui la réchauffait agréablement et dont la douceur impalpable ronronnait, sêcher des pleurs et naître quelques fleurs...
Mar 23 Mai 2006, 11:57 par dolce vita sur La première fois

Re: Volare... 6

Encore une fois, leurs regards les attiraient l’un vers l’autre irrésistiblement. Leurs corps tremblaient tout autant que leurs âmes. C’était, de toutes, la première communion, union à l’autre. Dans ce regard on aurait pu lire la reconnaissance (ils renaissaient ensemble, dans ce regard d’amour), le désir, la tendresse, l’amour... indicibles. Comme les mots sont pauvres, ils semblent trop usés pour dépeindre ce qui dépasse la pensée... Il caressa sa joue et elle s’abandonna à la douceur de cette caresse qu’il prolongea. Il posa un doigt sur ses lèvres, délicatement, dessinant leur contour très lentement, puis, les bouches s’approchèrent en poursuivant des yeux le dialogue muet, tantôt mutin tantôt tendre, s’épousèrent, s’éloignèrent et se cherchèrent encore dans un jeu envoûtant né de leur envie, les mettant au supplice, augmentant leurs délices. Ses mains d’homme se faisaient velours sur le cou gracile, la poitrine, la taille, les hanches, les fesses, le ventre... Des vagues les léchaient dans des assauts répétés, sans qu’ils puissent savoir à quelles hauteurs ils seraient appelés. De sa bouche il parlait une langue sans mot à laquelle tout le corps murmuré répondait sans tarder... Il ouvrit la porte de son jardin secret et planta en ses lieux l’arbre aux beaux fruits dorés... Enfin. Leurs souffles se mêlaient. Debout, il la portait, les jambes fines croisées autour de la taille, les bouches enfiévrées, par l’amour transpercés. Allongés ou assis, agenouillés aussi, elle devenant la voile ou la figure de proue du vaisseau de l’amour, dont il portait le mat. Leurs deux corps de braise, leur fantaisie sans trêve, ils mettaient tout leur art à décupler chacun le plaisir de l’autre et voyageant ainsi, ils touchèrent à des ports pour beaucoup interdits, « félicité » , « extase » en voici quelques noms... On aurait dit du monde qu’il n’avait rien à faire de mieux que de former le plus doux des berceaux à cet amour naissant. Ils se moquaient bien de la futilité des humains et se donnaient la Vie, en se l’amour...
Dim 14 Mai 2006, 21:43 par dolce vita sur Histoires d'amour
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Ecrire sur faisant Histoire d'eaux ( 2 )..., Perdu..., Morphine [Yaoi], Morphine [Yaoi], En confidence, La chambre d' enfant à jamais rénovée, A la Genèse..., Rappel à Karim., Chercher, Juste un instant dans tes bras, Dulcinée, ô amour d'une nuit éternelle, La Chapelle de la "Renaissance", Frère indien..., Coïncidence ou causalité ?, Re: Volare... 6,
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Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

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