Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur êtres - Page 5 sur 6
Pauvre Don Juan...
Lasse, j’avais pris ma voiture, une fois de plus, pour échapper aux sanglots qui m’étouffaient, besoin d’espace, besoin de respirer : Pourquoi ? Pourquoi jouent-ils donc à m’aimer ? Piètre comédie de funestes pantins qui plagient la mélodie de l’amour sans savoir la jouer. Pourquoi ce désir fou d’aimer et d’être aimée en vérité, à la folie, sans règles ni loi, juste dans la soif d’un amour que je sens brûler au plus profond de moi. Avec tristesse, force m’est de reconnaître que je les trouve vains malgré eux, malgré moi... Qu’ont-ils fait de la tendresse ? Aimant le tennis, les femmes, le chocolat... Consommant de l’amour pour une heure de folie, calculant bénéfice, intérêt et tout ça. Ils me donneraient envie de vomir, ces petits gars ! Si j’appelle l’amour ce n’est non par commodité ou pour combler un vide, c’est bien pour t’aimer. Ils viennent me séduire parfois et puis, me parlent d’elles, de leur cœur tout là-bas : mortel ennui. Je les écoute en soupirant, martelant mon bureau au rythme de mes rêveries distraites. Et s’ils ont un cœur qu’ils ont laissé près d’elles, que font-ils donc ici ? ! Et que croient-ils trouver ? L’aumône d’un sourire ou celle d’un baiser ? Tel autre qui en parlant d’amour évalue le profit que saurait lui procurer notre commerce... De l’amour je ne veux que l’amour et rien d’autre. Cette relation privilégiée entre deux êtres, dans une tendre complicité, par nos différences enflammée. Et pourtant, comme une enfant blessée, le cœur déchiré par la meute rugissante et futile, je m’en vais quand je voudrais recevoir et donner tout l’amour qu’en mon cœur le Dieu qui m’a créée a pu verser.
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
Jeu 16 Fév 2006, 11:54 par
dolce vita sur La séduction
Revivre
Tu as pris dans tes mains ma tête avec tendresse
Et dans mes yeux plongé les tiens baignés d’ivresse
Je me suis laissée faire tremblant sous tes caresses
Et mon cœur et le tien se rejoignant sans cesse.
Pourquoi ce doux émoi qui nous ravit tous deux
Qui vient de toi à moi, de nos êtres, amoureux.
Longtemps je t’ai cherché n’y croyant plus enfin
Renonçant à la quête qui marquait mon destin.
Oui, j’ai baissé les bras, ayant perdu la foi
Refusant d’insister ; ne croyant plus en toi.
C’est alors qu’en ce jour, jour béni entre tous,
C’est toi qui es venu dont l’amour éclabousse !
Au début, je l’avoue, je ne te voyais pas
Et je te disais « vous » quand tu me tutoyas.
C’est alors que ravie, ouvrant enfin les yeux,
Et du corps et du cœur, dès lors nous étions deux.
Non, non, je n’ai pas peur ; avec toi je suis bien
Tu m’as livré ton cœur, sans qu’il y ait de bataille,
Je t’ai laissé le mien. Et couchés dans la paille
Ou dans le lit d’un roi, il ne nous manque rien.
Et dans mes yeux plongé les tiens baignés d’ivresse
Je me suis laissée faire tremblant sous tes caresses
Et mon cœur et le tien se rejoignant sans cesse.
Pourquoi ce doux émoi qui nous ravit tous deux
Qui vient de toi à moi, de nos êtres, amoureux.
Longtemps je t’ai cherché n’y croyant plus enfin
Renonçant à la quête qui marquait mon destin.
Oui, j’ai baissé les bras, ayant perdu la foi
Refusant d’insister ; ne croyant plus en toi.
C’est alors qu’en ce jour, jour béni entre tous,
C’est toi qui es venu dont l’amour éclabousse !
Au début, je l’avoue, je ne te voyais pas
Et je te disais « vous » quand tu me tutoyas.
C’est alors que ravie, ouvrant enfin les yeux,
Et du corps et du cœur, dès lors nous étions deux.
Non, non, je n’ai pas peur ; avec toi je suis bien
Tu m’as livré ton cœur, sans qu’il y ait de bataille,
Je t’ai laissé le mien. Et couchés dans la paille
Ou dans le lit d’un roi, il ne nous manque rien.
Jeu 09 Fév 2006, 18:37 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Il avait été une fois…
Il avait été une fois…
Au commencement était l’ « énergie ». Ce n’est que bien plus tard qu’ils l’appelleraient « lumière », ou « esprit », ou « divinités ».
Elle n’avait pas conscience d’elle-même, vu qu’elle était tout et tout était elle. N’ayant pas de limite, elle n’éprouvait pas le besoin de se définir en tant qu’entité, en tant qu’unicité, puisqu’elle était tout.
Mais un jour, vint l’ennui. Il se matérialisa par un effondrement de son tout sur lui même. Se condensant à l’extrême, une nouvelle forme en sortit. « Ils » devraient encore plus tard l’appeler « matière ».
La matière, inconsciente, devrait quand même toujours garder le souvenir instinctif de son état inconscient précédent. Elle devint à certains endroits des monde-entités. Chacun différent, mais chacun une lueur des autres, un reflet dans un miroir déformé de ce que les autres auraient put être.
Contigus mais sans contacts, ils étaient des échos infinis quasi-conscients les uns des autres.
Et la matière s’organisa, se complexifia. Elle devint vies. Ces vies développèrent chacune un don. Pour certaines, c’était l’altruisme, découlant de l’air, l’eau, le feu et la douceur dont avaient besoin d’autres.
Pour d’autres, la communication afin de pouvoir se développer à un rythme raisonnable, car « ils » n’avaient pas les capacités des premiers. Les sons se firent mots, les mots se firent idées et les idées devinrent poètes pour les moins matérielles de ces formes de vies. Mais elles s’enfuirent bientôt dans les hauteurs pour devenir une légende oubliée : le peuple du ciel. « Ils » les appelleraient, pour les plus inquiets d’entre eux, Anges.
Enfin, l’énergie n’ayant pas totalement disparu, elle fit ce qu’elle savait faire, être la synthèse de son état précédent, ne retenant que le meilleur de chacun.
La forme sensible, tactile, sensuelle des seconds lui permis de s’ancrer. Elle retint les aptitudes des premiers, qu’elle trouvait plus en adéquation avec ce qu’elle avait été auparavant.
Ainsi naquirent les salamandres, les ondines, les gnomes et les sylphides.
Les salamandres réchauffaient le monde-entité, lui donnant la chaleur nécessaire à son épanouissement affectif. Sentant que cette chaleur était voulue par « eux », elles devinrent des entités indistinctes, à la lisière de ce qui est palpable. Mais parfois, elles se mêlaient à eux, afin de comprendre…
Les sylphides lui apportaient leurs souffles, permettant au peuple du ciel de rester en suspend, éloigné d’ « eux ». Ne sachant que choisir entre les différentes formes d’eux, elles convinrent que choisir, c’est renoncer, et mêlèrent tous leurs attributs. « Ils » les auraient qualifiés d’ « androgynes » s’ils avaient vraiment compris le sens caché de ce terme…
Les ondines intuitives, aimèrent la source de vie et ne cesseraient jamais de caresser leur ancêtre-créateur de leurs mains liquides. Le berçant dans leurs bras liquides afin d’effacer toute blessure, toute souillures. Elles seraient aussi à l’occasion ses larmes.
Enfin, le gnomes, sans cesse cajolés par « eux » finirent par leur ressembler. Ils étaient le berceau d’ « eux » dans certaines croyances, affirmant que ceux qui se baptisèrent « hommes » avaient étés pétris en eux. Au sens figuré, ce n’était pas totalement inexact. On pourrait donc dire qu’ « ils » étaient en partie un prolongement de la Terre. Certaines finirent même par se mêler à eux, perdant en partie leurs dons particulier de créateurs, mais partageant les balbutiement de ce don perdu, envolé avec le peuple du ciel : l’empathie. Certaines ondines et salamandres inquiètes les suivirent, faisant pour eux ce que les sylphides avaient fait pour le peuple du ciel. Ils furent protégés et s’installèrent définitivement sur leurs monde-entités.
Mais un jour, un « ange » finit, lui aussi, par s’ennuyer. L’état de béatitude perpétuel de son peuple, immobile dans les bras soyeux des sylphides, loin des autres parties de ce qu’il sentait être une partie distincte mais intégrante de ce qu’il avait été lui devint second.
Il se projeta dans un humain à naître avant que ses compagnons ne puissent lui expliquer. Le seul don qu’il reçu, nouvelle forme d’existence au milieu des autres formes fût l’oubli. Oubli de ce qu’il avait été, ne gardant que la nostalgie des bras des sylphides.
Ni homme, ni ange, il avait tout à découvrir, de même que ceux issus des autres éléments et des hommes. Il proliféra néanmoins, toujours à la recherche de cette douceur perdue, de la joie des idées, du plaisir des mots, égaré au milieux d’une réalité pas tout à fait sienne.
Les humains comprirent quand même que quelque chose n’allait pas dans ce qui était. Ils inventèrent de nouvelles religions et leur donnèrent le nom de sciences.
L’un d’eux, Heisenberg, le seul à saisir le langage du peuple du ciel, intuita que tout ne saurait être lié. Il devait exister d’autres « ailleurs », d’autres « ici ». Il fût l’origine de ce qu’on formula pompeusement « ailleurs quantiques ». C’était juste l’explication du fait que tous les monde-entités étaient uns, mais liés. Qu’ils étaient chacun des possibilités des autres.
Les descendants des anges comprirent pour certains qu’ils n’avaient pas leur place céans. Que ces extrapolations de ce qui pourraient être ne suffisaient pas par rapport à ce qui aurait dû dans l’Absolu. Ne sachant pas comment partir, le « où » étant exclus par sa théorie, ils disparurent.
L’un d’eux, ne comprenant pas trop pourquoi restât. Il fût considéré comme la sentinelle. Il est la mémoire de ce que l’on oublie. Cette mémoire le fait souffrir mais c’est son « rôle ». Il comprend certaines choses intuitivement, car il conserve une partie de l’empathie, mais n’est pas assez humain pour savoir la communiquer vraiment.
Il rencontre parfois des êtres dans lesquels il retrouve la douceur des sylphides, leur complicité, leurs traits, mais…
Ces êtres vivant dans un des monde-entités ne sauraient se mêler au descendant des anges même s’ils lui font recouvrir une partie de ce qu’il a oublié. Qu’il leur fait intuiter des choses qu’il ne savait pas vouloir soupçonner. Touchant l’héritage des élémentaires, il réalise sa forme d’énergie. Ses premiers pas.
Il commence à déplier ses ailes.
Et puis, il comprend à la longue. Il doit partir lui aussi, comme les demi-anges, ses compagnons. Il comprend que ce ne sont pas des anges déchus, comme les « eux » les ont nommés. Il comprend. Il comprend qu’il ne peut pas expliquer car ça ferait mal aux habitants du monde-entité qu’il a approché. Il comprend que rien n’est gravé dans la pierre, tout est écrit dans le sable, un jour de vent.
L’histoire, la fin de l’histoire, elle ne s’écrit pas. Alors qu’il comprend ça, il retrouve des pans de mémoire.
Cette mémoire d’un château dans le ciel, d’un château où il vole, où il saisit ce qu’est l’énergie, où, de même que les humains réalisent des biens, des actions, des choses, il pourra même réaliser l’énergie.
Et puis, à l’aube d’un matin, il quitte son enveloppe, la laissant derrière lui, finissant de déplier ses ailes, redevenant un vrai descendant d’« ange », il s’élance pour retrouver, à mi chemin entre les anges et les hommes l’endroit qui est le sien. Suffisamment homme pour avoir besoin d’un « où ». Ils se retourne, voit les visages des humains qu’il a aimé, parmi la foule innombrable de tous ceux des monde-entités et sort de ce qui est matière pour retourner à l’état de non-souffrance. Hors du temps, il flotte.
Il nomme son univers de béatitude Uchronia. Et pour la deuxième fois, à l’envers, il oublie. Il oublie jusqu’au souvenir de tout ce qui a suivi, de tout ce qui précèdera.
Au commencement était l’ « énergie ». Ce n’est que bien plus tard qu’ils l’appelleraient « lumière », ou « esprit », ou « divinités ».
Elle n’avait pas conscience d’elle-même, vu qu’elle était tout et tout était elle. N’ayant pas de limite, elle n’éprouvait pas le besoin de se définir en tant qu’entité, en tant qu’unicité, puisqu’elle était tout.
Mais un jour, vint l’ennui. Il se matérialisa par un effondrement de son tout sur lui même. Se condensant à l’extrême, une nouvelle forme en sortit. « Ils » devraient encore plus tard l’appeler « matière ».
La matière, inconsciente, devrait quand même toujours garder le souvenir instinctif de son état inconscient précédent. Elle devint à certains endroits des monde-entités. Chacun différent, mais chacun une lueur des autres, un reflet dans un miroir déformé de ce que les autres auraient put être.
Contigus mais sans contacts, ils étaient des échos infinis quasi-conscients les uns des autres.
Et la matière s’organisa, se complexifia. Elle devint vies. Ces vies développèrent chacune un don. Pour certaines, c’était l’altruisme, découlant de l’air, l’eau, le feu et la douceur dont avaient besoin d’autres.
Pour d’autres, la communication afin de pouvoir se développer à un rythme raisonnable, car « ils » n’avaient pas les capacités des premiers. Les sons se firent mots, les mots se firent idées et les idées devinrent poètes pour les moins matérielles de ces formes de vies. Mais elles s’enfuirent bientôt dans les hauteurs pour devenir une légende oubliée : le peuple du ciel. « Ils » les appelleraient, pour les plus inquiets d’entre eux, Anges.
Enfin, l’énergie n’ayant pas totalement disparu, elle fit ce qu’elle savait faire, être la synthèse de son état précédent, ne retenant que le meilleur de chacun.
La forme sensible, tactile, sensuelle des seconds lui permis de s’ancrer. Elle retint les aptitudes des premiers, qu’elle trouvait plus en adéquation avec ce qu’elle avait été auparavant.
Ainsi naquirent les salamandres, les ondines, les gnomes et les sylphides.
Les salamandres réchauffaient le monde-entité, lui donnant la chaleur nécessaire à son épanouissement affectif. Sentant que cette chaleur était voulue par « eux », elles devinrent des entités indistinctes, à la lisière de ce qui est palpable. Mais parfois, elles se mêlaient à eux, afin de comprendre…
Les sylphides lui apportaient leurs souffles, permettant au peuple du ciel de rester en suspend, éloigné d’ « eux ». Ne sachant que choisir entre les différentes formes d’eux, elles convinrent que choisir, c’est renoncer, et mêlèrent tous leurs attributs. « Ils » les auraient qualifiés d’ « androgynes » s’ils avaient vraiment compris le sens caché de ce terme…
Les ondines intuitives, aimèrent la source de vie et ne cesseraient jamais de caresser leur ancêtre-créateur de leurs mains liquides. Le berçant dans leurs bras liquides afin d’effacer toute blessure, toute souillures. Elles seraient aussi à l’occasion ses larmes.
Enfin, le gnomes, sans cesse cajolés par « eux » finirent par leur ressembler. Ils étaient le berceau d’ « eux » dans certaines croyances, affirmant que ceux qui se baptisèrent « hommes » avaient étés pétris en eux. Au sens figuré, ce n’était pas totalement inexact. On pourrait donc dire qu’ « ils » étaient en partie un prolongement de la Terre. Certaines finirent même par se mêler à eux, perdant en partie leurs dons particulier de créateurs, mais partageant les balbutiement de ce don perdu, envolé avec le peuple du ciel : l’empathie. Certaines ondines et salamandres inquiètes les suivirent, faisant pour eux ce que les sylphides avaient fait pour le peuple du ciel. Ils furent protégés et s’installèrent définitivement sur leurs monde-entités.
Mais un jour, un « ange » finit, lui aussi, par s’ennuyer. L’état de béatitude perpétuel de son peuple, immobile dans les bras soyeux des sylphides, loin des autres parties de ce qu’il sentait être une partie distincte mais intégrante de ce qu’il avait été lui devint second.
Il se projeta dans un humain à naître avant que ses compagnons ne puissent lui expliquer. Le seul don qu’il reçu, nouvelle forme d’existence au milieu des autres formes fût l’oubli. Oubli de ce qu’il avait été, ne gardant que la nostalgie des bras des sylphides.
Ni homme, ni ange, il avait tout à découvrir, de même que ceux issus des autres éléments et des hommes. Il proliféra néanmoins, toujours à la recherche de cette douceur perdue, de la joie des idées, du plaisir des mots, égaré au milieux d’une réalité pas tout à fait sienne.
Les humains comprirent quand même que quelque chose n’allait pas dans ce qui était. Ils inventèrent de nouvelles religions et leur donnèrent le nom de sciences.
L’un d’eux, Heisenberg, le seul à saisir le langage du peuple du ciel, intuita que tout ne saurait être lié. Il devait exister d’autres « ailleurs », d’autres « ici ». Il fût l’origine de ce qu’on formula pompeusement « ailleurs quantiques ». C’était juste l’explication du fait que tous les monde-entités étaient uns, mais liés. Qu’ils étaient chacun des possibilités des autres.
Les descendants des anges comprirent pour certains qu’ils n’avaient pas leur place céans. Que ces extrapolations de ce qui pourraient être ne suffisaient pas par rapport à ce qui aurait dû dans l’Absolu. Ne sachant pas comment partir, le « où » étant exclus par sa théorie, ils disparurent.
L’un d’eux, ne comprenant pas trop pourquoi restât. Il fût considéré comme la sentinelle. Il est la mémoire de ce que l’on oublie. Cette mémoire le fait souffrir mais c’est son « rôle ». Il comprend certaines choses intuitivement, car il conserve une partie de l’empathie, mais n’est pas assez humain pour savoir la communiquer vraiment.
Il rencontre parfois des êtres dans lesquels il retrouve la douceur des sylphides, leur complicité, leurs traits, mais…
Ces êtres vivant dans un des monde-entités ne sauraient se mêler au descendant des anges même s’ils lui font recouvrir une partie de ce qu’il a oublié. Qu’il leur fait intuiter des choses qu’il ne savait pas vouloir soupçonner. Touchant l’héritage des élémentaires, il réalise sa forme d’énergie. Ses premiers pas.
Il commence à déplier ses ailes.
Et puis, il comprend à la longue. Il doit partir lui aussi, comme les demi-anges, ses compagnons. Il comprend que ce ne sont pas des anges déchus, comme les « eux » les ont nommés. Il comprend. Il comprend qu’il ne peut pas expliquer car ça ferait mal aux habitants du monde-entité qu’il a approché. Il comprend que rien n’est gravé dans la pierre, tout est écrit dans le sable, un jour de vent.
L’histoire, la fin de l’histoire, elle ne s’écrit pas. Alors qu’il comprend ça, il retrouve des pans de mémoire.
Cette mémoire d’un château dans le ciel, d’un château où il vole, où il saisit ce qu’est l’énergie, où, de même que les humains réalisent des biens, des actions, des choses, il pourra même réaliser l’énergie.
Et puis, à l’aube d’un matin, il quitte son enveloppe, la laissant derrière lui, finissant de déplier ses ailes, redevenant un vrai descendant d’« ange », il s’élance pour retrouver, à mi chemin entre les anges et les hommes l’endroit qui est le sien. Suffisamment homme pour avoir besoin d’un « où ». Ils se retourne, voit les visages des humains qu’il a aimé, parmi la foule innombrable de tous ceux des monde-entités et sort de ce qui est matière pour retourner à l’état de non-souffrance. Hors du temps, il flotte.
Il nomme son univers de béatitude Uchronia. Et pour la deuxième fois, à l’envers, il oublie. Il oublie jusqu’au souvenir de tout ce qui a suivi, de tout ce qui précèdera.
Lun 23 Jan 2006, 20:17 par
Ambriel sur Un monde parfait
Tu ne m'as pas appris...
J’étais trop pressée...
Tu m’as appris l’attente, quelques fois, angoissée.
J’avais soif de proximité...
Tu m’a appris l’espace du désert, sans arrêt.
J’aimais boire la douceur de tes mots...
Tu m’as appris à entendre le silence.
J’aimais l’azur de tes yeux...
Tu m’as appris à plonger dans les cieux mouillés.
J’aimais tous ces hazards où l’on se retrouvait...
Tu m’as appris à ne plus t’espérer.
J’aimais cette union de nos êtres...
Tu ne m’as pas appris à m’en passer.
Tu m’as appris l’attente, quelques fois, angoissée.
J’avais soif de proximité...
Tu m’a appris l’espace du désert, sans arrêt.
J’aimais boire la douceur de tes mots...
Tu m’as appris à entendre le silence.
J’aimais l’azur de tes yeux...
Tu m’as appris à plonger dans les cieux mouillés.
J’aimais tous ces hazards où l’on se retrouvait...
Tu m’as appris à ne plus t’espérer.
J’aimais cette union de nos êtres...
Tu ne m’as pas appris à m’en passer.
Jeu 08 Déc 2005, 14:00 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Faites moi rêver
C’est ainsi que débuta réellement ma petite aventure. Les premiers jours, je parlais seul, palabrant sur mes sentiments envers l’atmosphère morose de notre société, tout en tentant de ponctuer mes monologues par quelques plaisanteries qui déridaient les visages (en fait je pense que mes propos étaient plus tournés vers l’ironie et le cynisme que vers le discours politique !) . J’étais heureux de voir que mes « interlocuteurs » étaient assez fidèles et que d’autres voyageurs même venaient faire le trajet dans notre wagon. Ils devaient certainement me considérer comme un phénomène, mais le principal était que chaque matin, j’avais le privilège de recevoir de nombreux sourires, accompagnés de ces « bonjour » qui manquaient tant. A la fin de la première semaine, quelques passagers se joignirent à moi dans la discussion, désireux de parler de leurs démêlés avec l’administration (l’un des sujets que j’avais abordé la veille, comparant une fois de plus les fonctionnaires d’aujourd’hui avec les ordinateurs de demain ou d’hier d’ailleurs…).
Au fur et à mesure des matinées, les débats s’animaient peu à peu et on pouvait alors commencer à cerner quelques principaux traits de caractère.
Mais je constatais peu à peu que les gens commençaient à se lasser de tous ces propos qui ressemblaient de plus en plus aux disputes politiques des repas de famille. En toute franchise, je les comprenais vraiment. Il fallait changer de terrain. Un jour, j’entendis parler deux « nouvelles » dames, persuadées d’avoir affaire à un coup de pub de la part de la S.N.C.F. Les détrompant vivement, je répétais sans me lasser les raisons de mes discussions, en m’attachant cette fois-ci au manque de romance des transports en commun :
« N’avez-vous jamais remarqué, chaque matin, cette sorte de tristesse qui s’empare de nous dès qu’on pénètre dans le train ? C’est comme si chacun oubliait toutes ces belles paroles qu’ils ont prononcées un jour, sur la morosité générale, sur la lente agonie de la communication entre nous tous. Ceci est dû, et c’est mon intime conviction, à la décrépitude du romantisme. Parce que le romantisme, c’est être à l’écoute, continuellement. A l’écoute de tout son environnement, incluant les êtres humains au même titre que la nature. Et c’est justement de ça dont nous manquons actuellement. On n’ose plus s’ouvrir aux autres, craignant le ridicule ou trop fier pour accepter sa solitude. Ce qu’il faudrait en fait, c’est qu’on se ressaisisse, nous tous, ensemble, les habitants du train, que l’on regagne du terrain sur la grisaille qui nous entoure. Qui n’a jamais écrit quelques lignes, au hasard de ses pensées ? Qui n’a jamais tenu l’espoir ne serait-ce qu’un seul instant, d’être le héros d’une fabuleuse histoire, se laissant emporter dans un monde de fées ?
Ce monde auquel on rêve, ce monde dans lequel chacun est ce qu’il veut être, tous ces mondes que l’on crée, détruit puis recrée, on les porte en soi. On a tous notre côté romantique ! Vous, moi, on ne peut s’empêcher de rêver ! Et nous tous, ici, dans ce train, imaginez le nombre de mondes qu’on pourrait créer tous les jours ! ».
C’était venu comme ça, sans prévenir et ces chères dames en parurent enchantées. En cet instant, j’avais tout à fait oublié que le romantisme était sempiternellement lié à la mort et aux amours impossibles, mais c’était comme ça : le ‘romantisme’, tel qu’il est perçu de nos jours, prit donc le pas sur la politique, recevant plus de succès que celle-ci. Les habitants du train ne désiraient en fait qu’une chose, l’évasion par le rêve et le lyrisme.
Bientôt, les plus enhardis apportèrent des recueils de poèmes, les lisant aux autres passagers, avant de discuter sur leurs choix, leurs sentiments, leurs idées. Ceci me permit de comprendre que l’on apprend beaucoup plus d’une personne en lui parlant de poésie qu’en l’écoutant discourir sur tel ou tel sujet d’actualité. Même ceux qui ne parlaient pas montraient leurs sentiments : un petit sourire quand il faut, un regard pétillant, ou simplement plus brillant que d’habitude parfois ; tant de petites choses qui vous renseignent sur les pensées d’une personne. Ensemble, nous démolissions le mur que chaque personne, au fil des années, avait construit autour de son monde, désireuse de cacher ses rêves aux étrangers.
Un matin, dans la logique de ce que j’avais instauré, je me décidais à apporter mes propres poèmes. Ceux que j’avais accumulés, un à un, depuis quelques années déjà. Lorsque mon tour arriva, je ne savais toujours pas par lequel j’allais commencer. Et puis je me lançais :
« Sombre comme son âme, elle s’approchait de lui ;
Sans l’ombre d’un remord, il lui offrit sa vie.
Depuis ce jour lointain, où il s’était épris
De cette tendre personne, qu’il avait tant chérie,
Jamais il n’avait pu la chasser dans l’oubli.
Elle occupait ses rêves, son cœur et son esprit,
Le hantait tous ces jours, jusque tard dans ses nuits.
Quand sur lui se posaient ses doux yeux de velours,
De son coeur jaillissaient les plus purs sentiments.
Enfouis au fond de lui comme l’était son amour,
Ils lui donnaient la vie, le tiraient en avant
Dans ce monde que pourtant il avait tant haï.
Mais silencieusement, il souffrait de la voir,
Ne pouvant la toucher, n’osant la décevoir,
Conservant ses caresses, ses baisers les plus doux,
Espérant bien qu’un jour, il lui avouerait tout.
Mais ce jour ne vint pas et la folie le prit,
L’amour se transformant en une lente agonie.
Et son dernier baiser fut pour cet ange noir :
Il lui donna sa vie, son cœur et ses espoirs. »
Je lus encore deux autres poèmes, puis me tins silencieux quelques instants. J’étais dans une sorte d’état second. Je ne sais pas comment vous transcrire le trouble dans lequel je demeurais mais si j’avais pu me regarder alors, je pense que j’aurais vu le petit garçon que j’avais été et que j’étais à nouveau. C’était comme si j’étais perdu dans la foule et que je n’osais pas demander aux gens s’ils avaient vu mes parents. Durant ces deux ou trois secondes, qui me parurent durer le temps d’une enfance, j’aurais aussi bien pu fondre en larmes ou rire à en mouiller mes chaussures tellement mes sentiments échappaient à tout contrôle. Mais au lieu de cela (et fort heureusement d’ailleurs) je remarquais le silence interrogateur des passagers. Après quelques instants, une jeune femme m’en fit comprendre la raison :
« No, dis moi si j’ai rêvé mais les trois poèmes que tu viens de nous lire se terminent par la mort ?
- Ben non, t’as pas rêvé. C’est plutôt glauque non ?
- Un peu qu’c’est glauque ! ».
Là, c’était Eric qui avait pris la parole.
« Mais c’est bizarre, t’as pas l’air d’un mec triste pourtant. Tous les jours t’es là, à nous raconter des trucs pour nous faire marrer et aujourd’hui tu nous sors que t’es un mec glauque ? Là j’te suis plus. »
Je restais un moment sans voix, n’ayant pas prévu l’effet que feraient ces poèmes. Après tout, les poèmes que j’avais entendus jusque là n’étaient pas toujours d’une gaîté à vous faire sauter la vessie ! J’avais même eu l’extrême privilège d’écouter une ode funèbre à deux poissons rouges (bon je vous l’accorde, l’exemple est mal choisi, redevenons sérieux...). Pour mes amis du train, j’étais en fait devenu un vrai clown et un clown ne doit jamais dévoiler ses conflits internes à son public. Un clown doit combattre ses pleurs par les rires de son public et faire couler ses larmes par leurs yeux pleins de joie.
Mais moi je n’étais qu’une sorte de clown par intérimaire et j’avais besoin de redevenir un passager parmi les autres, lisant ses poèmes pour crever tous mes maux, comme eux le faisaient ! Ils semblaient ne pas comprendre la situation :
« Attends Eric. Il y a trois semaines maintenant que je me suis levé pour vous parler. Au début c’est vrai, je devais faire un peu le clown, même carrément d’ailleurs. Il fallait commencer par ça, sinon, vous n’auriez jamais osé prendre la parole. Mais maintenant regarde autour de toi, tout le monde se parle, tout le monde se dit bonjour le matin. Moi, je suis redevenu comme vous, je ne veux plus être le meneur de la conversation. On la fait tous ensemble maintenant. Et sinon, pour ce qui est de mes poèmes, ben, ... l’avantage avec un clown, c’est qu’il peut toujours cacher sa tristesse derrière son maquillage. Et finalement je ne dois pas échapper à la règle.
- Et nous, on te racontait tous nos petits malheurs, ... Alors que les tiens te font penser à... Enfin, ils sont tristes, quoi !
- Mais qu’est ce qui te fait penser à la mort comme ça ?
Les rôles commençaient à s’inverser, comme je leur avais dit, mais beaucoup plus que je ne le pensais alors. Pour les faire parler, je les avais poussés à dévoiler quelques uns de leurs petits malheurs, comme disait Sylvie. Ce n’était donc que justice s’ils m’interrogeaient sur les miens.
« Si je vous dis seulement que je suis amoureux, ce sera un peu trop banal pour expliquer la mort. Alors comme il ne reste pas beaucoup de temps avant l’arrivée à la fac, je ne vous dis rien aujourd’hui, mais je vous promets que demain vous aurez droit à une jolie petite histoire... »
Au fur et à mesure des matinées, les débats s’animaient peu à peu et on pouvait alors commencer à cerner quelques principaux traits de caractère.
Mais je constatais peu à peu que les gens commençaient à se lasser de tous ces propos qui ressemblaient de plus en plus aux disputes politiques des repas de famille. En toute franchise, je les comprenais vraiment. Il fallait changer de terrain. Un jour, j’entendis parler deux « nouvelles » dames, persuadées d’avoir affaire à un coup de pub de la part de la S.N.C.F. Les détrompant vivement, je répétais sans me lasser les raisons de mes discussions, en m’attachant cette fois-ci au manque de romance des transports en commun :
« N’avez-vous jamais remarqué, chaque matin, cette sorte de tristesse qui s’empare de nous dès qu’on pénètre dans le train ? C’est comme si chacun oubliait toutes ces belles paroles qu’ils ont prononcées un jour, sur la morosité générale, sur la lente agonie de la communication entre nous tous. Ceci est dû, et c’est mon intime conviction, à la décrépitude du romantisme. Parce que le romantisme, c’est être à l’écoute, continuellement. A l’écoute de tout son environnement, incluant les êtres humains au même titre que la nature. Et c’est justement de ça dont nous manquons actuellement. On n’ose plus s’ouvrir aux autres, craignant le ridicule ou trop fier pour accepter sa solitude. Ce qu’il faudrait en fait, c’est qu’on se ressaisisse, nous tous, ensemble, les habitants du train, que l’on regagne du terrain sur la grisaille qui nous entoure. Qui n’a jamais écrit quelques lignes, au hasard de ses pensées ? Qui n’a jamais tenu l’espoir ne serait-ce qu’un seul instant, d’être le héros d’une fabuleuse histoire, se laissant emporter dans un monde de fées ?
Ce monde auquel on rêve, ce monde dans lequel chacun est ce qu’il veut être, tous ces mondes que l’on crée, détruit puis recrée, on les porte en soi. On a tous notre côté romantique ! Vous, moi, on ne peut s’empêcher de rêver ! Et nous tous, ici, dans ce train, imaginez le nombre de mondes qu’on pourrait créer tous les jours ! ».
C’était venu comme ça, sans prévenir et ces chères dames en parurent enchantées. En cet instant, j’avais tout à fait oublié que le romantisme était sempiternellement lié à la mort et aux amours impossibles, mais c’était comme ça : le ‘romantisme’, tel qu’il est perçu de nos jours, prit donc le pas sur la politique, recevant plus de succès que celle-ci. Les habitants du train ne désiraient en fait qu’une chose, l’évasion par le rêve et le lyrisme.
Bientôt, les plus enhardis apportèrent des recueils de poèmes, les lisant aux autres passagers, avant de discuter sur leurs choix, leurs sentiments, leurs idées. Ceci me permit de comprendre que l’on apprend beaucoup plus d’une personne en lui parlant de poésie qu’en l’écoutant discourir sur tel ou tel sujet d’actualité. Même ceux qui ne parlaient pas montraient leurs sentiments : un petit sourire quand il faut, un regard pétillant, ou simplement plus brillant que d’habitude parfois ; tant de petites choses qui vous renseignent sur les pensées d’une personne. Ensemble, nous démolissions le mur que chaque personne, au fil des années, avait construit autour de son monde, désireuse de cacher ses rêves aux étrangers.
Un matin, dans la logique de ce que j’avais instauré, je me décidais à apporter mes propres poèmes. Ceux que j’avais accumulés, un à un, depuis quelques années déjà. Lorsque mon tour arriva, je ne savais toujours pas par lequel j’allais commencer. Et puis je me lançais :
« Sombre comme son âme, elle s’approchait de lui ;
Sans l’ombre d’un remord, il lui offrit sa vie.
Depuis ce jour lointain, où il s’était épris
De cette tendre personne, qu’il avait tant chérie,
Jamais il n’avait pu la chasser dans l’oubli.
Elle occupait ses rêves, son cœur et son esprit,
Le hantait tous ces jours, jusque tard dans ses nuits.
Quand sur lui se posaient ses doux yeux de velours,
De son coeur jaillissaient les plus purs sentiments.
Enfouis au fond de lui comme l’était son amour,
Ils lui donnaient la vie, le tiraient en avant
Dans ce monde que pourtant il avait tant haï.
Mais silencieusement, il souffrait de la voir,
Ne pouvant la toucher, n’osant la décevoir,
Conservant ses caresses, ses baisers les plus doux,
Espérant bien qu’un jour, il lui avouerait tout.
Mais ce jour ne vint pas et la folie le prit,
L’amour se transformant en une lente agonie.
Et son dernier baiser fut pour cet ange noir :
Il lui donna sa vie, son cœur et ses espoirs. »
Je lus encore deux autres poèmes, puis me tins silencieux quelques instants. J’étais dans une sorte d’état second. Je ne sais pas comment vous transcrire le trouble dans lequel je demeurais mais si j’avais pu me regarder alors, je pense que j’aurais vu le petit garçon que j’avais été et que j’étais à nouveau. C’était comme si j’étais perdu dans la foule et que je n’osais pas demander aux gens s’ils avaient vu mes parents. Durant ces deux ou trois secondes, qui me parurent durer le temps d’une enfance, j’aurais aussi bien pu fondre en larmes ou rire à en mouiller mes chaussures tellement mes sentiments échappaient à tout contrôle. Mais au lieu de cela (et fort heureusement d’ailleurs) je remarquais le silence interrogateur des passagers. Après quelques instants, une jeune femme m’en fit comprendre la raison :
« No, dis moi si j’ai rêvé mais les trois poèmes que tu viens de nous lire se terminent par la mort ?
- Ben non, t’as pas rêvé. C’est plutôt glauque non ?
- Un peu qu’c’est glauque ! ».
Là, c’était Eric qui avait pris la parole.
« Mais c’est bizarre, t’as pas l’air d’un mec triste pourtant. Tous les jours t’es là, à nous raconter des trucs pour nous faire marrer et aujourd’hui tu nous sors que t’es un mec glauque ? Là j’te suis plus. »
Je restais un moment sans voix, n’ayant pas prévu l’effet que feraient ces poèmes. Après tout, les poèmes que j’avais entendus jusque là n’étaient pas toujours d’une gaîté à vous faire sauter la vessie ! J’avais même eu l’extrême privilège d’écouter une ode funèbre à deux poissons rouges (bon je vous l’accorde, l’exemple est mal choisi, redevenons sérieux...). Pour mes amis du train, j’étais en fait devenu un vrai clown et un clown ne doit jamais dévoiler ses conflits internes à son public. Un clown doit combattre ses pleurs par les rires de son public et faire couler ses larmes par leurs yeux pleins de joie.
Mais moi je n’étais qu’une sorte de clown par intérimaire et j’avais besoin de redevenir un passager parmi les autres, lisant ses poèmes pour crever tous mes maux, comme eux le faisaient ! Ils semblaient ne pas comprendre la situation :
« Attends Eric. Il y a trois semaines maintenant que je me suis levé pour vous parler. Au début c’est vrai, je devais faire un peu le clown, même carrément d’ailleurs. Il fallait commencer par ça, sinon, vous n’auriez jamais osé prendre la parole. Mais maintenant regarde autour de toi, tout le monde se parle, tout le monde se dit bonjour le matin. Moi, je suis redevenu comme vous, je ne veux plus être le meneur de la conversation. On la fait tous ensemble maintenant. Et sinon, pour ce qui est de mes poèmes, ben, ... l’avantage avec un clown, c’est qu’il peut toujours cacher sa tristesse derrière son maquillage. Et finalement je ne dois pas échapper à la règle.
- Et nous, on te racontait tous nos petits malheurs, ... Alors que les tiens te font penser à... Enfin, ils sont tristes, quoi !
- Mais qu’est ce qui te fait penser à la mort comme ça ?
Les rôles commençaient à s’inverser, comme je leur avais dit, mais beaucoup plus que je ne le pensais alors. Pour les faire parler, je les avais poussés à dévoiler quelques uns de leurs petits malheurs, comme disait Sylvie. Ce n’était donc que justice s’ils m’interrogeaient sur les miens.
« Si je vous dis seulement que je suis amoureux, ce sera un peu trop banal pour expliquer la mort. Alors comme il ne reste pas beaucoup de temps avant l’arrivée à la fac, je ne vous dis rien aujourd’hui, mais je vous promets que demain vous aurez droit à une jolie petite histoire... »
Ven 02 Déc 2005, 15:46 par
l'homme de sable sur Un monde parfait
Nuit noire...
Je suis lasse de t’attendre. Lasse de l’inconsistance de nos deux solitudes. Je suis lasse de ne plus rien savoir de toi, de cette trop grande distance entre nos deux êtres... J’ai soif de cette communion si intense entre nous, de ce pont de lumière qui nous envahit et nous rejoint, cette joie si profonde et qui éclaire tout. Je suis lasse de ces ténèbres contre lesquelles je ne puis lutter lorsque le doute vient, me faisant grelotter au plus chaud de l’été. J’ai mal à toi. J’ai mal en moi. J’ai mal à nous. Pourquoi, dis, pourquoi ton silence ? Je suis lasse de lutter. D’où vient que je ne puisse guérir du mal que j’ai nommé et si bien reconnu ? Le vent emporte mes cris et seule l’immensité répond à mes questions... Seule fasse à la mer. Seule face aux montagnes. Viens en moi la vie, j’ai soif de toi et j’ai soif d’amour ! Viens en moi la vie, je t’appelle, pourquoi me fuis-tu ? Partout je te cherche et crois te reconnaître mais, de pardon en méprises, ma recherche me brise : je ne fais qu’entrevoir que tu es parti. Toi que je cherche dans un inconnu qui creuse en moi le manque de toi, en croyant t’oublier je te guette comme on attend l’aurore... Quand viendra le repos et la paix ? Quand de guerre lasse mon coeur va abandonner sa recherche insensée ? Quand les larmes et la tourmente vont-ils s’éloigner de ma vie ? Quand vais-je enfin me retrouver au rivage infini que rien ne trouble plus. J’ai gravi la montagne et mes forces s’épuisent... Je ne puis plus rien faire que m’abandonner à l’infini qui déjà me relève et je ne le vois pas. Non pas pour disparaître mais pour mieux rencontrer l’immensité qui m’a fait naître... Où te caches-tu, toi que mon coeur aime ? Où te caches-tu même dans la nuit noire mon coeur saura encore te reconnaître...
Ven 02 Déc 2005, 12:38 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Un monde parfait
Dans ce monde là, il y a...
L’amour plus fort que tout,
L’amour qui désarme tous les combats,
L’amour qui triomphe de toutes les haines,
L’amour qui ne tolère aucune souffrance,
L’amour qui régènère et renouvelle chacun,
L’amour qui rend libre et relève,
L’amour qui réchauffe et inonde,
L’amour qui donne et reçoit,
L’amour qui fait atteindre à l’infini...
Dans ce monde là, il y Dieu, il y a toi que je ne serais jamais,
Il y a moi que tu ne seras jamais,
Dans l’innocence d’aimer,
Dans la grâce des premiers âges,
Dans l’abandon de nos regards,
Dans la plénitude de notre union,
Dans la vérité de nos êtres,
Dans la profondeur de ce lien que rien
Ni personne ne saurait détruire...
L’amour plus fort que tout,
L’amour qui désarme tous les combats,
L’amour qui triomphe de toutes les haines,
L’amour qui ne tolère aucune souffrance,
L’amour qui régènère et renouvelle chacun,
L’amour qui rend libre et relève,
L’amour qui réchauffe et inonde,
L’amour qui donne et reçoit,
L’amour qui fait atteindre à l’infini...
Dans ce monde là, il y Dieu, il y a toi que je ne serais jamais,
Il y a moi que tu ne seras jamais,
Dans l’innocence d’aimer,
Dans la grâce des premiers âges,
Dans l’abandon de nos regards,
Dans la plénitude de notre union,
Dans la vérité de nos êtres,
Dans la profondeur de ce lien que rien
Ni personne ne saurait détruire...
Mer 30 Nov 2005, 09:19 par
dolce vita sur Un monde parfait
nous étrendre ...
notre amour est doux tendre et j’aime m’y étendre
j’aime y nager comme au milieu de ces herbiers de posidonies
retenir mon souffle et plonger
glisser dans les herbes, découvrir les êtres qui nous font vivre
qui font que nous sommes nous
qui font que nous nous aimons
notre amour est doux tendre et j’aime m’y étendre
j’aime le suivre comme ce chemin de montagne
marcher sur les mousses, les aiguilles des pins et les alpages
au tournant, découvrir la vue, un lac, notre paysage
nous ..
nous découvrir, toi et moi à chaque fois
à chaque fois que nous nous aimons
tendrement … nous étendre .. nous étrendre ..
j’aime y nager comme au milieu de ces herbiers de posidonies
retenir mon souffle et plonger
glisser dans les herbes, découvrir les êtres qui nous font vivre
qui font que nous sommes nous
qui font que nous nous aimons
notre amour est doux tendre et j’aime m’y étendre
j’aime le suivre comme ce chemin de montagne
marcher sur les mousses, les aiguilles des pins et les alpages
au tournant, découvrir la vue, un lac, notre paysage
nous ..
nous découvrir, toi et moi à chaque fois
à chaque fois que nous nous aimons
tendrement … nous étendre .. nous étrendre ..
Mar 08 Nov 2005, 11:13 par
treets sur Parler d'amour
Sensualité
Les caresses sont le langage de communication de deux êtres qui se sentent attirés l’un vers l’autre. Là où les mots se transforment en caresses , nous entrons dans un univers dont le mode d’expression est la Sensualité.
La Sensualité pourrait se définir par cette phrase; on aime goûter, toucher, voir, sentir., écouter..
Les caresses que l’on donne et que l’on reçoit, laissent libre cours à tous nos sens, de s’éveiller, d’être attentifs à la moindre émotion que nous procurons à l’Autre, cet " obscur objet du Désir ".
La Sensualité, c’est aussi vivre pleinement en son corps et de prendre du plaisir au travers de nos cinq sens: le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue.La capacité de se laisser aller au plaisir de toucher et d’être touché, de caresser ou d’être caressé fait partie de la Sensualité puisque le toucher est un Sens...
La Sensualité pourrait se définir par cette phrase; on aime goûter, toucher, voir, sentir., écouter..
Les caresses que l’on donne et que l’on reçoit, laissent libre cours à tous nos sens, de s’éveiller, d’être attentifs à la moindre émotion que nous procurons à l’Autre, cet " obscur objet du Désir ".
La Sensualité, c’est aussi vivre pleinement en son corps et de prendre du plaisir au travers de nos cinq sens: le toucher, l’odorat, le goût, l’ouïe et la vue.La capacité de se laisser aller au plaisir de toucher et d’être touché, de caresser ou d’être caressé fait partie de la Sensualité puisque le toucher est un Sens...
Ven 23 Sep 2005, 16:55 par
Satine sur Parler d'amour
Complicité...
Toi Homme tu as ta part de féminité
Moi Femme j’ai ma part de masculinité
Nous sommes faits pour la complémentarité
Nos effleurements tentés
Nos gestes hasardés
Nos caresses osées
Nous font vivre la Complicité
De Deux Etres désirés....
Moi Femme j’ai ma part de masculinité
Nous sommes faits pour la complémentarité
Nos effleurements tentés
Nos gestes hasardés
Nos caresses osées
Nous font vivre la Complicité
De Deux Etres désirés....
Jeu 08 Sep 2005, 15:53 par
Satine sur Parler d'amour
L'amour est vie...
L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.
L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.
Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.
Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.
Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.
Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.
Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.
Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous même aux autres, on en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, des grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.
Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.
La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.
C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.
Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...
Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.
Qu’y a t’il de plus beau, je pense qu’il n’y a rien d’autre...
Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits enfants et se dire que la vie nous a gâtés et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.
L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.
Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.
Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.
Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.
Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.
Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.
Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous même aux autres, on en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, des grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.
Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.
La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.
C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.
Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...
Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.
Qu’y a t’il de plus beau, je pense qu’il n’y a rien d’autre...
Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits enfants et se dire que la vie nous a gâtés et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.
Sam 02 Juil 2005, 08:51 par
Dauphinor sur Parler d'amour
Inertie
Inertie
L’esprit traversait un muret imaginaire d’ancolies.
Le doux temps virevoltait des colibris farouches sur les fleurs…
Le sentier dallé de sables et de galets
Comme un poème japonais
Marchait dans un pays insoupçonné.
On pénétrait du côté de la petite véranda.
Elle déconcertait d’accords secrets, de poésies et de musiques…
Les chaises restaient belles et silencieuses maintenant.
La grande entrée, l’indispensable passage
Baillait souvent grande ouverte près du bureau.
Une petite note parfumait l’âme d’antan :
« Le cœur de cette maison est libre et généreux,
riche de l’humanité qui l’habite et forme sa toile,
l’amitié s’est toujours trouvée à sa porte…
C’est vous qui l’habitez…
C’est vous qui bâtissez son âme…
Vivante en dedans,
rien d’autres n’a d’importance pour elle ! »
Attrapant de rares ombres au passage.
Le miroir se tenait tranquille, sans attente…
Du ventre des grandes baies et des portes carrelées…
Les planchers de forêts restaient souvent au soleil.
Ils s’imprégnaient de nonchalances tranquilles
sous un petit animal moucheté.
Il gardait la pénate de sa maîtresse,
son manteau calme, dans le ronronnement tigré,
étiré de tout son long dans un giron de lumière.
La pièce principale observait l’océan,
Étayait les lumières marines qui louvoyaient.
Il y avait au temps torride des aventures
Des aubades intentionnellement
Adaptée aux instants qu’ils faisaient;
Celles des agressivités de grands froids insoutenables
Instrumentaient les plus bienfaisantes, les plus chaudes.
Crémeux, le papier éclaboussait partout la salle d’eau…
Des roses lisses et géantes sur les murs…
Imaginées des brosses poétiques
D’une artiste à la vie affinée des Chagall.
Le bain laiteux parfaitement callé dans le plancher comme une cuve,
Des candélabres de cristaux colorés, des petits et des grands
Très occupés à enluminer les porcelaines,
Et la haute douche, vitrée,
Qui regardait ses multiples averses dans le miroir du coin,
Celui qui dérobait les larmes discrètes, les béguins et les sourires des yeux amis.
La fenêtre choyait le temps qui passait par la maison…
Rêvassait des nuits, au destin et aux résurgences nordiques des glaciers,
Connaissait des comètes et les astres.
Dans la mansarde, les aurores du matin en flammes
Enviait l’aube sur les lits en bataille.
L’air orangé, sain, pétillait le sel,
Repartait par les fenêtres et les portes
ouvertes sur l’étendue du bassin voûté.
L’influence des nuages d’eau subsistait salubre et
Tant propice aux rapports au monde et à la terre nautique…
Autre part, du fait tout beau, des œuvres éclectiques, rustiques, des diadèmes de fleurs et de fruits, des cacophonies d’oiseaux de bois et des plumes, du brun au blanc laiteux, des carreaux verts, écarlates grisés de sables, des céramiques, des bois vernis, de la broderie exagérée, des coussins joyeux, énervés, colorés de batailles amusées, du velours quadrillé lustré par les tamponnements de mains, des pierres insolites, des coquillages complexes qui sentaient encore l’origine maternelle, des plantes satisfaites, des livres curieux d’histoires, des livres ensorceleurs, des livres prenants, des écrits pensants, partout en évidence; cosmogonies, affaires, vie sociale des plantes, langues, familles, mémoire mondiale, économies du local au planétaire, des grands boums humains et des petits boums initiatiques, Vinci et milles saintes folies, l’évolution, terres autochtones, fondation, des rayonnages garnies d’artéfacts de peuples depuis longtemps, depuis toujours décimés par la mesquinerie des êtres. Et la grande horloge de gare, des objets grandeurs géants, disproportionnés et l’horloge démesurée silencieuse… l’horloge de gare… muette… taciturne…
Tant, tant d’hilarités et de larmes dans le sable,
Tant de beaux jours et d’adieux dans les yeux,
Tant de billets doux et de discours arrosés de rêves,
Tant d’hommes, de femmes et d’enfants brûlants…
Tant de fêtes bruyantes, tant de cris heureux…
Tant de tristesses et tant de douleurs…
Tant de douceurs… tant de douceurs…
… condensées…
…mais la chambre non, la chambre était distincte
La concordance furtive d’un autre entrave, une autre épave,
Un autre temps, une autre vie...
La chambre… se racontait… volubile à tous les temps…
- Notre histoire est celle pétrifiée
Qui se cherche dans la terre et dans l’eau
Et se perd à chaque courbe des écrits éloignés.
La crainte de te déposséder ou de te reprendre sous les pierres
À me mettre le vent et la pluie sur les joues creuses du souvenir.
Mon âme qui dérive dans la terre, au sein de tes pensées
Ton âme qui peut tout l’amour du sanglot des étoiles et
Les traits des plaisirs jamais oubliés dans les flots.
Tes pas dans la déroute de mes prunelles absentes.
La vie qui revient avec les vagues de tant de…
Toi dans l’air pourtant aimer…
Le ciel qui patiente à te dire
Là…
Las de nous aimer.
J’ai façonné la tendresse et ta douceur, la force et ta raison,
Ta volonté et tes larmes dans les yeux et tes plaisirs dans les passions des minuits
Des blessures vives de désespoirs, de brûlures de colère et
Tes milliards de retour de nos mains retenues.
J’ai façonné ton âme et l’ai mis dans la mienne pour ne pas être séparée de toi.
Je l’ai espéré de tous et de ma vie, de mes pensées de toi
Dans l’air des visages et des cheveux au vent.
Je l’ai vécu certains jours plus que d’autres.
Beaucoup de nuits, je l’ai aimé, tant, tant…
Secrète, silencieuse…
Je peux le dire, tout dire, je t’ai aimé imparfait, probable.
Je n’ai façonné que ton âme… pas ton visage…
Là dans la cendre de ma vie, je l’ai marié à la mienne
Mouillée par le temps des pluies, le temps qui lave les souvenirs
Qu’on étend sur la corde du temps des grands vents…
Pour tarir les larmes qu’on ne s’est pas offertes…
Celles qu’on aurait voulu assécher à la fin de notre amour…
L’amour certain que tu es, que tu existes nombreux, véritable parmi tous…
Poésie, c’est ton nom, tu es vivant, tu es vivant… maintenant…
Je t’ai dans le sang d’encre de mes mots qui vaguent mon âme
Dans les herbes fleuries qui viennent dans les mains du printemps
Dans les cristaux givrés qui se collent aux paupières des randonnées
Dans les eaux en gouttes qui glissent des nuages pour fleurer mes nostalgies
Dans les brouillards qui cachent l’expiration des rorquals et
Des cris d’oiseaux disparus…
Dans les lumières inattendues qui zèbrent le ciel de mes aubes et des nuits,
Je t’ai aimé encore sur cette terre, mon amour loin et si près de nous
Quand l’heure viendra chercher nos âmes pour nous redonner à ce sol, à cet air,
Sache que réfugiée près de toi, j’ai tant aimé celui que tu es…
Je ne suis que toi, séparer de nous…
Les mots partout dans les tiroirs, sur les bureaux racontaient
L’étrangeté amoureuse de cœurs inconnus qui ouvrait la confession…
Qui rêvait… et pourtant… toute cette ivresse…
Qui ne quittait pas des pages et des pages chiffonnées…
Une chambre… se racontait…
Se réfugiait dans la peau d’une femme…
À jamais… blottie dans un rêve…
L’esprit traversait un muret imaginaire d’ancolies.
Le doux temps virevoltait des colibris farouches sur les fleurs…
Le sentier dallé de sables et de galets
Comme un poème japonais
Marchait dans un pays insoupçonné.
On pénétrait du côté de la petite véranda.
Elle déconcertait d’accords secrets, de poésies et de musiques…
Les chaises restaient belles et silencieuses maintenant.
La grande entrée, l’indispensable passage
Baillait souvent grande ouverte près du bureau.
Une petite note parfumait l’âme d’antan :
« Le cœur de cette maison est libre et généreux,
riche de l’humanité qui l’habite et forme sa toile,
l’amitié s’est toujours trouvée à sa porte…
C’est vous qui l’habitez…
C’est vous qui bâtissez son âme…
Vivante en dedans,
rien d’autres n’a d’importance pour elle ! »
Attrapant de rares ombres au passage.
Le miroir se tenait tranquille, sans attente…
Du ventre des grandes baies et des portes carrelées…
Les planchers de forêts restaient souvent au soleil.
Ils s’imprégnaient de nonchalances tranquilles
sous un petit animal moucheté.
Il gardait la pénate de sa maîtresse,
son manteau calme, dans le ronronnement tigré,
étiré de tout son long dans un giron de lumière.
La pièce principale observait l’océan,
Étayait les lumières marines qui louvoyaient.
Il y avait au temps torride des aventures
Des aubades intentionnellement
Adaptée aux instants qu’ils faisaient;
Celles des agressivités de grands froids insoutenables
Instrumentaient les plus bienfaisantes, les plus chaudes.
Crémeux, le papier éclaboussait partout la salle d’eau…
Des roses lisses et géantes sur les murs…
Imaginées des brosses poétiques
D’une artiste à la vie affinée des Chagall.
Le bain laiteux parfaitement callé dans le plancher comme une cuve,
Des candélabres de cristaux colorés, des petits et des grands
Très occupés à enluminer les porcelaines,
Et la haute douche, vitrée,
Qui regardait ses multiples averses dans le miroir du coin,
Celui qui dérobait les larmes discrètes, les béguins et les sourires des yeux amis.
La fenêtre choyait le temps qui passait par la maison…
Rêvassait des nuits, au destin et aux résurgences nordiques des glaciers,
Connaissait des comètes et les astres.
Dans la mansarde, les aurores du matin en flammes
Enviait l’aube sur les lits en bataille.
L’air orangé, sain, pétillait le sel,
Repartait par les fenêtres et les portes
ouvertes sur l’étendue du bassin voûté.
L’influence des nuages d’eau subsistait salubre et
Tant propice aux rapports au monde et à la terre nautique…
Autre part, du fait tout beau, des œuvres éclectiques, rustiques, des diadèmes de fleurs et de fruits, des cacophonies d’oiseaux de bois et des plumes, du brun au blanc laiteux, des carreaux verts, écarlates grisés de sables, des céramiques, des bois vernis, de la broderie exagérée, des coussins joyeux, énervés, colorés de batailles amusées, du velours quadrillé lustré par les tamponnements de mains, des pierres insolites, des coquillages complexes qui sentaient encore l’origine maternelle, des plantes satisfaites, des livres curieux d’histoires, des livres ensorceleurs, des livres prenants, des écrits pensants, partout en évidence; cosmogonies, affaires, vie sociale des plantes, langues, familles, mémoire mondiale, économies du local au planétaire, des grands boums humains et des petits boums initiatiques, Vinci et milles saintes folies, l’évolution, terres autochtones, fondation, des rayonnages garnies d’artéfacts de peuples depuis longtemps, depuis toujours décimés par la mesquinerie des êtres. Et la grande horloge de gare, des objets grandeurs géants, disproportionnés et l’horloge démesurée silencieuse… l’horloge de gare… muette… taciturne…
Tant, tant d’hilarités et de larmes dans le sable,
Tant de beaux jours et d’adieux dans les yeux,
Tant de billets doux et de discours arrosés de rêves,
Tant d’hommes, de femmes et d’enfants brûlants…
Tant de fêtes bruyantes, tant de cris heureux…
Tant de tristesses et tant de douleurs…
Tant de douceurs… tant de douceurs…
… condensées…
…mais la chambre non, la chambre était distincte
La concordance furtive d’un autre entrave, une autre épave,
Un autre temps, une autre vie...
La chambre… se racontait… volubile à tous les temps…
- Notre histoire est celle pétrifiée
Qui se cherche dans la terre et dans l’eau
Et se perd à chaque courbe des écrits éloignés.
La crainte de te déposséder ou de te reprendre sous les pierres
À me mettre le vent et la pluie sur les joues creuses du souvenir.
Mon âme qui dérive dans la terre, au sein de tes pensées
Ton âme qui peut tout l’amour du sanglot des étoiles et
Les traits des plaisirs jamais oubliés dans les flots.
Tes pas dans la déroute de mes prunelles absentes.
La vie qui revient avec les vagues de tant de…
Toi dans l’air pourtant aimer…
Le ciel qui patiente à te dire
Là…
Las de nous aimer.
J’ai façonné la tendresse et ta douceur, la force et ta raison,
Ta volonté et tes larmes dans les yeux et tes plaisirs dans les passions des minuits
Des blessures vives de désespoirs, de brûlures de colère et
Tes milliards de retour de nos mains retenues.
J’ai façonné ton âme et l’ai mis dans la mienne pour ne pas être séparée de toi.
Je l’ai espéré de tous et de ma vie, de mes pensées de toi
Dans l’air des visages et des cheveux au vent.
Je l’ai vécu certains jours plus que d’autres.
Beaucoup de nuits, je l’ai aimé, tant, tant…
Secrète, silencieuse…
Je peux le dire, tout dire, je t’ai aimé imparfait, probable.
Je n’ai façonné que ton âme… pas ton visage…
Là dans la cendre de ma vie, je l’ai marié à la mienne
Mouillée par le temps des pluies, le temps qui lave les souvenirs
Qu’on étend sur la corde du temps des grands vents…
Pour tarir les larmes qu’on ne s’est pas offertes…
Celles qu’on aurait voulu assécher à la fin de notre amour…
L’amour certain que tu es, que tu existes nombreux, véritable parmi tous…
Poésie, c’est ton nom, tu es vivant, tu es vivant… maintenant…
Je t’ai dans le sang d’encre de mes mots qui vaguent mon âme
Dans les herbes fleuries qui viennent dans les mains du printemps
Dans les cristaux givrés qui se collent aux paupières des randonnées
Dans les eaux en gouttes qui glissent des nuages pour fleurer mes nostalgies
Dans les brouillards qui cachent l’expiration des rorquals et
Des cris d’oiseaux disparus…
Dans les lumières inattendues qui zèbrent le ciel de mes aubes et des nuits,
Je t’ai aimé encore sur cette terre, mon amour loin et si près de nous
Quand l’heure viendra chercher nos âmes pour nous redonner à ce sol, à cet air,
Sache que réfugiée près de toi, j’ai tant aimé celui que tu es…
Je ne suis que toi, séparer de nous…
Les mots partout dans les tiroirs, sur les bureaux racontaient
L’étrangeté amoureuse de cœurs inconnus qui ouvrait la confession…
Qui rêvait… et pourtant… toute cette ivresse…
Qui ne quittait pas des pages et des pages chiffonnées…
Une chambre… se racontait…
Se réfugiait dans la peau d’une femme…
À jamais… blottie dans un rêve…
Jeu 09 Juin 2005, 15:03 par
mOTSaRT sur La vie à deux
Ce jour là...
Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.
Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…
L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »
Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.
Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.
C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !
Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.
Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.
Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?
Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.
Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.
J’ai découvert d’autres parties de l’amour.
Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.
Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.
Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.
C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.
Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.
Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.
Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?
Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !
Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?
Dans la pomme peut-être ? !
Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.
Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.
Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.
Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…
L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.
Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?
Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.
Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.
Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.
Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.
Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.
Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.
On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.
On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.
Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.
Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…
C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.
Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.
C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.
Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.
Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.
C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.
Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.
La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.
Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.
Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.
Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.
Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.
Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.
Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…
L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »
Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.
Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.
C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !
Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.
Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.
Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?
Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.
Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.
J’ai découvert d’autres parties de l’amour.
Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.
Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.
Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.
C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.
Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.
Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.
Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?
Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !
Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?
Dans la pomme peut-être ? !
Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.
Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.
Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.
Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…
L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.
Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens crient ? se font tant de mal parfois ?
Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.
Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.
Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.
Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.
Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.
Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.
On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.
On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.
Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.
Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…
C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.
Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.
C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.
Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.
Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.
C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.
Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.
La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.
Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.
Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.
Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.
Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.
Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.
Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Dim 05 Juin 2005, 15:04 par
Dauphinor sur Parler d'amour
Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Savoir Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Se Sentir Aimé
Un Corps abandonné
Une Peau effleurée
Un Baiser donné
Une Caresse déposée
Un Désir affiché
Une Envie avouée
Un Plaisir partagé
Une Jouissance exprimée
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
Ce sont Deux Etres qui s‘Aiment......
C’est Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Savoir Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Se Sentir Aimé
Un Corps abandonné
Une Peau effleurée
Un Baiser donné
Une Caresse déposée
Un Désir affiché
Une Envie avouée
Un Plaisir partagé
Une Jouissance exprimée
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
Ce sont Deux Etres qui s‘Aiment......
Dim 17 Avril 2005, 14:22 par
Satine sur Parler d'amour
Le triste écrivain
Si nous parlons d’amour, chers lecteurs,
Alors je dois vous dire, que je ne suis pas sûr,
D’où je viens et où je vais…
Je m’y suis perdu si souvent
Je me suis réveillé tellement saoul,
Le visage écrasé sur le sol
Qui peut prétendre avoir raison ?
Qui peut savoir plus qu’un autre,
Ce qu’il convient pour réussir d’aimer ?
Qui peut oser croire qu’il sait,
Aimer mieux, plus et longtemps ?
Qui peut imaginer que des êtres si différents
Peuvent aimer de la même façon ?
Qui peut imaginer qu’on peut aimer pareil
Des corps et des esprits si différents ?
Qui peut prétendre qu’il aimera
Demain plus qu’aujourd’hui ?
…et pourquoi pas moins ?
Qui peut savoir dès l’aurore
Si l’émoi durera…
Un jour, un mois ou une vie ?
Qui peut savoir, dans dix ans
lequel des deux partira,
Moi le salaud, moi la victime ?
Qui peut oser croire que l’amour
Est histoire de méthodes ?
De recettes bien appliquées
Pour espérer trouver la clé ?
De tactiques longtemps étudiées
Pour forcer l’attrait ?
Qui peut affirmer que sa façon d’aimer
Convient à tous les hommes ?
Qui peut juger que le bonheur est atteint
Par un seul et même chemin ?
…Qui sait ce qu’est l’amour ?
En tout cas pas un jugement de valeur
Ou l’expression de sa rancœur.
Chers lecteurs, mes excuses
Je divague hors de mon sommeil
Les longs silences, les tragédies de l’amour,
Les seuls sujets sur lesquels on peut dire
Tout et n’importe quoi…
Sans avoir raison ni se tromper
Car chaque coeur est unique
Et chaque histoire sans réplique
Alors je dois vous dire, que je ne suis pas sûr,
D’où je viens et où je vais…
Je m’y suis perdu si souvent
Je me suis réveillé tellement saoul,
Le visage écrasé sur le sol
Qui peut prétendre avoir raison ?
Qui peut savoir plus qu’un autre,
Ce qu’il convient pour réussir d’aimer ?
Qui peut oser croire qu’il sait,
Aimer mieux, plus et longtemps ?
Qui peut imaginer que des êtres si différents
Peuvent aimer de la même façon ?
Qui peut imaginer qu’on peut aimer pareil
Des corps et des esprits si différents ?
Qui peut prétendre qu’il aimera
Demain plus qu’aujourd’hui ?
…et pourquoi pas moins ?
Qui peut savoir dès l’aurore
Si l’émoi durera…
Un jour, un mois ou une vie ?
Qui peut savoir, dans dix ans
lequel des deux partira,
Moi le salaud, moi la victime ?
Qui peut oser croire que l’amour
Est histoire de méthodes ?
De recettes bien appliquées
Pour espérer trouver la clé ?
De tactiques longtemps étudiées
Pour forcer l’attrait ?
Qui peut affirmer que sa façon d’aimer
Convient à tous les hommes ?
Qui peut juger que le bonheur est atteint
Par un seul et même chemin ?
…Qui sait ce qu’est l’amour ?
En tout cas pas un jugement de valeur
Ou l’expression de sa rancœur.
Chers lecteurs, mes excuses
Je divague hors de mon sommeil
Les longs silences, les tragédies de l’amour,
Les seuls sujets sur lesquels on peut dire
Tout et n’importe quoi…
Sans avoir raison ni se tromper
Car chaque coeur est unique
Et chaque histoire sans réplique
Mar 31 Août 2004, 21:39 par
la_tulipe_noire sur La séduction
Ecrire sur êtres
Pauvre Don Juan..., Revivre, Il avait été une fois…, Tu ne m'as pas appris..., Faites moi rêver, Nuit noire..., Un monde parfait, nous étrendre ..., Sensualité, Complicité..., L'amour est vie..., Inertie, Ce jour là..., Aimer, Le triste écrivain,Il y a 84 textes utilisant le mot êtres. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Il en est du véritable amour comme de l'apparition des esprits : tout le monde en parle, mais peu de gens en ont vu.
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