Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur étincelant
Amour et haine
La lune brillait dans le ciel comme jamais. Telles des ombres chinoises, je voyais sa silhouette par la fenêtre. Je n’avais jamais ressenti ça avant. J’avais tellement de haine à lui donner, tellement de colère, de mépris, mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir un pincement au coeur à chaque regard, je sentais ma gorge se resserrer à chaque mot, mon âme s’égarer à chaque pas. Mais je la haïssais parce que j’éprouvais ce sentiment appelé "amour" et que personne n’arrivait à toucher mon coeur comme ça. Elle, elle le pressait dans sa main et le balançait de toutes ses forces. Tout m’énervait en elle : ses formes parfaites, sa bouche rose glossée, ses grands yeux verts émeraude, son sourire étincelant. Sa façon de me narguer, de me dire bonjour.
Tous les jours, à 8H15 du matin, elle ouvre ses rideaux et tous les jours je la vois.
Ce fut de trop. Elle vint me demander du sel, je l’ai vue quitter son appartement.
Je connais tout d’elle, ses aventures, ses chagrins, oui, je la regarde tous les jours par la fenêtre. Viens donc me voir, jouer avec moi. Viens que je t’égorge, viens que je touche, viens que je t’embrasse. La sonnette retentit. Je lui ouvre, elle est vêtue d’une longue robe rouge profond, avec son décolleté jusqu’au nombril, la robe laissait sous entendre des formes généreuses, mais seules ses chevilles étaient visibles. Elle voulait me demander de l’aide, parce que son colocataire venait d’emménager. Tu n’auras plus de colocataires, sauf dans les cieux. Viens que tu partages ton appartement avec moi. Viens que je te coupe la gorge. Elle est si belle, si pure. J’ouvre le tiroir de mon meuble de cuisine et en extirpe un couteau. Je le lève, son regard me transperse en plein coeur.
_"Je..."
_"Je, quoi ? Salope !"
_"Je..."
Elle est désormais par terre. Elle baigne dans le sang, ses paupières sont delicatement fermées. Elle ne voulait pas finir sa phrase. Elle n’avait qu’à la finir après tout. Maintenant elle ne pourra plus. Je l’ai tuée, j’ai mis fin à sa vie. Et je pourrais recommencer. Personne n’a le droit de jouer avec mes sentiments, personne n’a le droit de me traiter de la sorte. Qui que tu sois, éloigne-toi de mon chemin.
Je prends le couteau avec quoi je l’ai tailladée. Je le brandis haut.
"Personne n’a le droit de faire de moi un faible."
Je l’approche de mon coeur, je la regarde, étendue au sol, le sel à la main, elle a le sourire aux lèvres. Elle n’avait pas le droit de sourire. Je voulais qu’elle souffre. Dans un cri de douleur, je ferme les yeux. Je me plante en plein coeur le même couteau, pour que son sang soit mêlé au mien.
Je voulais comprendre pourquoi elle souriait de la sorte. Je sens mon souffle se couper, je sens mes yeux incapables de se rouvrir, je sens... un sourire se dessiner sur mon visage.
Je t’aime.
Tous les jours, à 8H15 du matin, elle ouvre ses rideaux et tous les jours je la vois.
Ce fut de trop. Elle vint me demander du sel, je l’ai vue quitter son appartement.
Je connais tout d’elle, ses aventures, ses chagrins, oui, je la regarde tous les jours par la fenêtre. Viens donc me voir, jouer avec moi. Viens que je t’égorge, viens que je touche, viens que je t’embrasse. La sonnette retentit. Je lui ouvre, elle est vêtue d’une longue robe rouge profond, avec son décolleté jusqu’au nombril, la robe laissait sous entendre des formes généreuses, mais seules ses chevilles étaient visibles. Elle voulait me demander de l’aide, parce que son colocataire venait d’emménager. Tu n’auras plus de colocataires, sauf dans les cieux. Viens que tu partages ton appartement avec moi. Viens que je te coupe la gorge. Elle est si belle, si pure. J’ouvre le tiroir de mon meuble de cuisine et en extirpe un couteau. Je le lève, son regard me transperse en plein coeur.
_"Je..."
_"Je, quoi ? Salope !"
_"Je..."
Elle est désormais par terre. Elle baigne dans le sang, ses paupières sont delicatement fermées. Elle ne voulait pas finir sa phrase. Elle n’avait qu’à la finir après tout. Maintenant elle ne pourra plus. Je l’ai tuée, j’ai mis fin à sa vie. Et je pourrais recommencer. Personne n’a le droit de jouer avec mes sentiments, personne n’a le droit de me traiter de la sorte. Qui que tu sois, éloigne-toi de mon chemin.
Je prends le couteau avec quoi je l’ai tailladée. Je le brandis haut.
"Personne n’a le droit de faire de moi un faible."
Je l’approche de mon coeur, je la regarde, étendue au sol, le sel à la main, elle a le sourire aux lèvres. Elle n’avait pas le droit de sourire. Je voulais qu’elle souffre. Dans un cri de douleur, je ferme les yeux. Je me plante en plein coeur le même couteau, pour que son sang soit mêlé au mien.
Je voulais comprendre pourquoi elle souriait de la sorte. Je sens mon souffle se couper, je sens mes yeux incapables de se rouvrir, je sens... un sourire se dessiner sur mon visage.
Je t’aime.
Dim 05 Juin 2011, 22:14 par
chamotte sur La séduction
Tableau
Les flocons surfent sur les vagues d’air froid.
Mon jardin tout doucement s’endort dans un concert de lumière, de blanc ouateux à blanc poudreux, de blanc cotonneux à blanc étincelant... Mon jardin s’endort prudemment.
Le soleil, frileux, s’enveloppe de nuages doux, si doux... Et rêve au coeur d’un sourire tendre. Ses bras ce sont faits duveteux.
Les oiseaux qui gouaillaient ces jours derniers : « avez-vous vu le prunier en fleur, avez-vous vu ? » ce sont tus. Ils sont invisibles dans l’univers blanc.... On les voyait, tournoyant, inquiets, par bandes éparses dans le ciel serein :
« Part-on au Sud cette année ?
Ne craignez-vous pas que le froid nous surprenne ?
Par mes ailes, que fait-on ?! »
Qui aura eu le dernier mot ? Le ciel est vide de leur présence.
Le vent chante à son tour et son refrain devient rengaine :
« Place, je suis le vent,
Je glace l’imprudent,
Qui fait face sans prendre de gants.
Place je suis le vent... »
Les voitures avancent, avec peine, n’osant troubler ce décor lourd de toute une féerie aérienne, de l’hiver, fêtant les amours.
Sa semence, blanche, si fine et légère, il dépose au creux de celle qu’il aime de parfaite amour. La terre, qui retient son souffle, soupire sous ses caresses de glace et jouit du jour...
Mon jardin tout doucement s’endort dans un concert de lumière, de blanc ouateux à blanc poudreux, de blanc cotonneux à blanc étincelant... Mon jardin s’endort prudemment.
Le soleil, frileux, s’enveloppe de nuages doux, si doux... Et rêve au coeur d’un sourire tendre. Ses bras ce sont faits duveteux.
Les oiseaux qui gouaillaient ces jours derniers : « avez-vous vu le prunier en fleur, avez-vous vu ? » ce sont tus. Ils sont invisibles dans l’univers blanc.... On les voyait, tournoyant, inquiets, par bandes éparses dans le ciel serein :
« Part-on au Sud cette année ?
Ne craignez-vous pas que le froid nous surprenne ?
Par mes ailes, que fait-on ?! »
Qui aura eu le dernier mot ? Le ciel est vide de leur présence.
Le vent chante à son tour et son refrain devient rengaine :
« Place, je suis le vent,
Je glace l’imprudent,
Qui fait face sans prendre de gants.
Place je suis le vent... »
Les voitures avancent, avec peine, n’osant troubler ce décor lourd de toute une féerie aérienne, de l’hiver, fêtant les amours.
Sa semence, blanche, si fine et légère, il dépose au creux de celle qu’il aime de parfaite amour. La terre, qui retient son souffle, soupire sous ses caresses de glace et jouit du jour...
Mer 24 Jan 2007, 09:16 par
dolce vita sur Mille choses
De toi à moi...
J’ai envie d’horizons aux cieux toujours ouverts,
J’ai envie d’envolées pas seulement littéraires,
J’ai envie d’inconnu au rire étincelant,
J’ai envie de beauté à conter savamment...
J’ai soif de ta tendresse, j’ai soif de volupté,
J’ai soif de fantaisie et de tendres baisers,
Je veux que tu me cueilles comme l’on cueille un fruit,
Je veux que ton amour enivre toutes mes nuits...
Hier, je me suis enfuie, aujourd’hui il est tard,
Demain n’existe pas encore, c’est illusoire
De vouloir y songer et hâter sa venue
Mais comme aux temps anciens m’endormir nue à nu...
J’ai envie d’envolées pas seulement littéraires,
J’ai envie d’inconnu au rire étincelant,
J’ai envie de beauté à conter savamment...
J’ai soif de ta tendresse, j’ai soif de volupté,
J’ai soif de fantaisie et de tendres baisers,
Je veux que tu me cueilles comme l’on cueille un fruit,
Je veux que ton amour enivre toutes mes nuits...
Hier, je me suis enfuie, aujourd’hui il est tard,
Demain n’existe pas encore, c’est illusoire
De vouloir y songer et hâter sa venue
Mais comme aux temps anciens m’endormir nue à nu...
Jeu 08 Déc 2005, 18:43 par
dolce vita sur Parler d'amour
Ecrire sur étincelant
Amour et haine, Tableau, De toi à moi...,Il y a 3 textes utilisant le mot étincelant. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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