Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur étage
Re: la chambre de l'intendant ( duo )
La chambre de l’intendant
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
…
caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
…
caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )
Mar 25 Mars 2014, 18:14 par
caressedesyeux sur Mille choses
La chambre de l'intendant ( duo caressedesyeux/patrick)
[color=blue
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
…
caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )[/color]
C’est bien tentant
De rester dans l’alcôve de l’intendant
Quand il est absent.
Ailleurs il est appelé,
Et là, il doit s’ramener…
Située au dernier étage,
Il faut bien du courage
Pour grimper ses escaliers,
Pas d’ascenseur,
Un bon exercice pour le cœur
Deux fois par semaine, Suzette,
La jolie soubrette,
Vient chasser la poussière à coups de plumeau
Et lave à grandes eaux
Tous y passent, meubles, livres, feuilles
Ils en disent des choses tous ses recueils
Même quand Suzette n’est plus là
Pour critiquer les choses déplacées ici et là
Mais la soubrette est tenace
Les crayons n’ont qu’à retrouver leur place
Les bouquins plus dociles sont rangés
Et la poubelle est vidée
L’écran nettoyé, le sol désinfecté
Cette fois elle va pouvoir se reposer
Dans le sofa rapiécé
Après avoir préparé l’eau pour le thé
Bien qu’elle préfère le chocolat
Mais l’intendant n’en a pas
Après avoir sorti sa barre de nougat
Elle quitte ses chaussures
Une liberté qui rassure
Contemple le ciel tout bleu
Et ferme les yeux
Le tic-tac de l’obsolète pendule
En fond doucement ondule
Berceuse qui dans le sommeil va l’entraîner
Elle n’entend pas l’intendant inspiré
Tourner l’huis pour dans la pièce entrer
Et pour cause, par la porte il n’est pas passé
Du miroir il a surgi
Sans l’once d’un petit bruit
De retour d’un voyage en imaginaire
Pour y régler quelques affaires
Le voilà tout surpris
De trouver sur son sofa Suzette assoupie
Il découvre un souffle régulier
Et sous ses paupières beaucoup d’activité
C’est une rêveuse, pour lui ce n’est pas une surprise
Il l’avait deviné la première fois, lorsqu’elle était assise
Une idée lui traverse l’esprit
Non… Ce serait pure folie !
Et pourquoi pas partager ce secret finalement
Franchir à deux c’est peut-être cela l’aboutissement
Il s’assoit et doucement réveille la soubrette
Elle, surprise reste totalement muette
Anxieuse de la façon dont va réagir l’intendant
Lui s’adresse à elle dans l’instant
Vous aimez voyager par le rêve, je le sais
Je suis touché qu’en mon absence vous lisiez
On va dire que c’était une sorte de test ou d’épreuve
Maintenant vous allez devoir vous mettre à l’œuvre
Lisant dans son regard un quiproquo
Il lui saisit la main illico
Et la faisant se relever dans la lumière du soir
Il lui propose de s’approcher avec lui du miroir
Vous intéresse t il de savoir d’où je tire mes récits
Après un court silence résonne un timide… Oui !
Alors tenez fort ma main et suivez moi ce soir
Puis ils font un pas, puis deux vers le miroir
L’impression de tomber, de tournoyer
Pour finir par se retrouver
Debout au milieu d’un immense damier
Un ciel différent; de la couleur,
Partout, de la couleur !
Je sais que vous aimez le chocolat dit l’intendant
Et bien approchez vous de cet arbre là, devant.
Suzette découvre une plante géante
Vraiment fort appétissante
Ployant sous une multitude de fruits chocolatés
L’intendant s’assoit pour la contempler se sustenter
Lorsque votre désir de cacao sera assouvi
Je vous emmène visiter ce monde ci
Il devrait vous conquérir
Il accorde volontiers tous les désirs
Si ça vous tente… Je cherchais une belle âme
Pour y séjourner définitivement
Vous avez le temps pour me répondre Madame
Évidemment
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caressedesyeux et Patrick Arnoux 24.03.2014 ( Tous Droits Réservés )[/color]
Mar 25 Mars 2014, 18:13 par
caressedesyeux sur Mille choses
L'amour est-il un crime ? chapitre 2
Bonsoir ^^ je remercie inlove pour son commentaire qui ma fait très plaisir :) donc voila le chapitre 2.
Chapitre 2 : Accident et sentiment
Point de vue Michiru.
Brr, qu’es ce qu’il peut faire froid ce matin, je me réveille, et me redresse avec un mal de dos horrible, je me lève, et secou ma tenue qui était plein d’herbe. Je me cache afin que personne ne me voie, et m’habille en vitesse, il ne fallait pas que je soit en retard. Je prend mon sac, et une fois chaussée, je parti direction le lycée.
Ah... Mais qu’es ce qui m’arrive ? Je me sens bizarre d’un coup ma tête me fait atrocement mal, et ma vision se trouble, il faut que j’arrive à tenir sinon je....
Voix off.
Vite emmener la au bloc, il faut d’urgence l’opérer !
Très bien !!!!
Point de vue Haruka.
Alors que je m’installe à mon bureau, j’attends les élèves, tout en repensant à Michiru que j’ai vue hier sous ce pont, je comprend pourquoi elle n’a rien voulut me dire hier, mais tout de même cette histoire m’intrigue, comme il me resté encore quelques minutes je décide d’assouvir ce savoir que je voulais comprendre, je sort le dossier de Michiru que Betty ma passé hier. Je pose ce dernier sur la table, et l’ouvre.
Mes yeux commencent à longer le long des lignes buvant avec effroi les quelques phrases, concernant Michiru qui était assez sanglant.
Moi * Alors que Katsuke Kaio sort tout juste de prison, il revint à la charge chez lui menaçant sa femme de la tuer si elle ne lui remettait pas la petite Michiru qui n’a que 2 ans. La pauvre petite c’est vue aller dans plusieurs famille d’accueil, mais à chaque fois elle se faisait rejeter. Le 11 décembre Katsuke commis un second meurtre celui de Takana Kaio la mère de Michiru...
Tout au long de ma lecture, je sent soudainement les larmes me monter aux yeux, ma main se plaque sur ma bouche, et je continue de lire le cœur serrer.
Moi * Michiru vint voir la police municipal de la ville portant plainte contre son père qui la maltraiter lui offrant plusieurs coups de ceintures, et de gifle. Le 23 janvier : Katsuke fut arrêté pour avoir violé sa propre fille après l’avoir drogué *
Non... Sa... Sa ne peux pas être vraie... je ne peux pas y croir, la pauvre ... Mon cœur cogne violemment dans ma poitrine, j’ai mal à l’estomac, et mes larmes me menace de couler. Mon corps se met à trembler, pourquoi cacher un si lourd secret en soie ... Je savais qu’hier j’aurais dû aller la voir sous ce pont. Des images ou je la voie hurler de douleur sous les coups violent de ce monstre défile dans ma tête. Des voix se fait retentir, les élèves commencent à arriver.
J’essuie une petite larme, et repris mon sang froid. Je me lève, et commence à écrire sur le tableau. Écrivant des exercices sur cet immense rectangle blanc.
Moi : bon eh bien ... Veuillez me recopier ce que j’ai écrit en silence ... Aller au travail !
Je reprend place sur ma chaise, et je vint parcourir le dossier, je voulais en savoir plus sur elle, en savoir plus pour pouvoir l’aider et la soutenir du mieux que je peux même si je ne suis que son professeur et sa tutrice, je voulais à ce moment là être avec elle.
Soudain la porte s’ouvre, laissant place au directeur. Sous mon ordre, tous se lève afin de le saluer.
Directeur : merci, reprenait votre travaille !
Le directeur m’emmène dans le couloir, il ferme la porte gardant sa main sur la poignet, il avait un air grave et affolé à la fois, je me demande se qui se passe.
Directeur – Haruka, un terrible accident viens de se produir !
Moi – de quel accident parlez-vous ?
Il commence vraiment à m’inquiéter. Sa voix est tremblante, et ses yeux trahis toute ses émotions.
Directeur – l’hôpital ma appelé la petite Michiru c’est fait renverser par un camion, le conducteur apparemment ivre. Elle est entrée en bloc opératoire c’est ignoble, tout se qui lui est arrivé, je me demande si cette petite sera un jour heureuse.
Non ... Pas sa, je respire un grand coup et retiens mes larmes qui se font de plus en plus nombreuse et prenante. Je voie les mains du directeur prendre les miennes, et sa voix encore plus tremblante que tout à l’heure résonne.
Directeur – Haruka s’il vous plais, rendez moi cet immense service et allait la voir, Michiru a besoin dès à présent de soutien, et de personne qui l’aime. Je vous met en congé pendant quelques jours afin que vous puissiez vous occuper d’elle.
Je ne le laisse pas poursuivre, que je m’élance vers la sortie en courant. Sprintant à toute allure vers la sortie du lycée. Une fois dehors, je me dirige vers ma voiture, enfonce la clés dans la petite fente, m’attache, et après avoir fait une marche arrière rapide faisant crisper les roues, je parti direction l’hôpital. Pourquoi cela dois lui arriver ? Je ne la connais que depuis hier certe, mais j’ai cette envie de la protéger et l’aimer. L’amour, ce sentiment que j’avais banni pour des raisons personnelle a refait surface, me diriez-vous, mais c’est impossible de tomber amoureuse dès le premier jour, je suis tout à fait d’accord avec sa, mais je ne sais pas, il y a ce quelque chose en moi qui fait que je me sens attirer par Michiru. Serait-je en train de ... De tomber amoureuse ? Je ne sais pas et cela m’effraie un peu. Arrivé à l’hôpital, je me gare, me détache rapidement, et sort du bolide et enclenche l’alarme. Je me dirige donc et toujours en courant, vers l’entrée de l’établissement. Une fois à l’intérieur, je me dirige vers l’accueil et demande :
Moi – bonjour, seriez-vous où je pourrais trouver la chambre de Michiru Kaio s’il vous plais !
Secrétaire – vous êtes ?
Moi – son professeur ainsi que sa tutrice.
Secrétaire – euh... Oui vous monté au troisième étage, c’est la chambre 378 !
Moi – merci bien !
Et dans le calme cette fois ci je me dirige vers l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, je presse le bouton 3, et la machine se mit à monter. Rah bon sang, pourquoi aie-je cette peur qu’elle soit ... Je ne pensait pas tenir autant à elle alors que sa ne fait que deux jours seulement que nous nous connaissons, ce n’est pas logique. Quand enfin j’arrive au troisième étage, d’un pat rapide, je longe le couloir et cherche le numéro de chambre de Michiru.
Je la trouve enfin, je souffle un bon coup, et vint pénétrer dans la pièce. Je ferme la porte, et regarde autour de moi. La pièce est grande et vide, il y a juste un lit ou repose Michiru enveloppé dans des couvertures blanche. A sa droite il y a un tabouret et une commode avec un téléphone et un verre d’eau. En hauteur, il y a une télévision, et juste en face prêt de la fenêtre une armoire, et une porte à droite menant sûrement à la salle de bain.
Je m’avance doucement vers le lit, et la regarde quelques minutes. J’approche ma main de son visage, et écarte quelques mèches de ses yeux, laissant mon index descendre le long de sa joue. Sa tête se tourne et ses yeux bleu croisent les miens qui son triste. Un petit sourire naquis ses lèvres, comme si... Comme si elle était heureuse de me voir.
Je n’ose détourner mes yeux des siens, elle est tellement belle, mon cœur s’emporte violemment dans ma poitrine, je ne sais quoi dire, je continue juste de la regarder avec douceur.
Moi – tu sais que tu m’as fait peur !
Michiru – désolé professeur, je ... Je ne le voulais pas.
Moi - ce n’est rien, le principal, est que tu aille bien, mais tu c’est, tu vas devoir me dire se qui c’est passé !
Michiru – oui je sais, mais ... Si c’est à vous que je dois tout avouer, sa ne me dérange pas.
Je lui sourit, et continue de caresser sa joue, je vint faire descendre la barrière qui nous séparent, et vint prendre place sur le tabouret. Je lui prend délicatement la main, et la caresse comme pour la rassurer, que tout est fini et qu’avec moi, elle ne craint rien.
Michiru – je ... Je suis heureuse que se soit vous et pas quelqu’un d’autre !
Moi – chuut ... Ne dis rien, tout se qui m’importe maintenant c’est que tu te repose !
Michiru – oui je comprend, mais ... Mais sa fait tellement de bien de se sentir importante pour quelqu’un, depuis que je suis petite, père et mère ne m’ont jamais transmit un seul geste d’amour, mon père passait le plus clair de son temps à m’enfermer dans le placard, et mère me donner juste du pain et de l’eau comme si j’étais en prison. Sa fait longtemps que je garde se secret en moi, car à chaque fois j’ai peur que l’ont me juge et que ...
Ses yeux se son encrés dans les miens, et sa main à prit la mienne, ses doigts me serrant contre les siens.
Michiru – et que je soit torturer que soit physiquement ou verbalement. Je n’aie jamais eu d’amis, je ne sais pas se que l’ont peux ressentir quand on aime quelqu’un, je ne sais pas ce que c’est d’être heureuse, et cela me rend triste et me fait perdre tout sens de la vie. Mon père voulais à tout prix avoir ma garde car mes parents après six ans de vie commune se sont séparé, malgré tout le mal que ma infliger mère elle a voulut me garder, mais elle a ...
Quelques larmes roulent le long de ses joues, mon cœur se serre en la voyant dans cet état, je me lève, et à l’aide d’une petite télécommande qui suspend le long de son lit, je remonte ce dernier, afin que Michiru soit assise. Je pousse le tabouret, et m’assoie sur le matelas, lui prenant le visage entre mes mains et écarte quelques larmes.
Moi – chuut, c’est fini maintenant, tu est en sécurité ici ... Je comprend ta douleur, et je dois avouer que tu as beaucoup de courage pour avoir surmonter tout sa toute seule, mais dit toi une chose, c’est que qu’importe les choix que tu fera, les professeurs et moi-même seront là pour toi et t’épauler, alors si tu as le moindre souci, l’envie de pleurer, ou tout simplement l’envie de te confier viens nous voir nous t’écouterons .... Moi la première.
Michiru – professeur ...
Et sans que je ne dise quoique se soit, Michiru enroule ma nuque et lova sa tête dans mon cou. Bien que surprise du geste, je répond à son étreinte et entoure son dos le caressant doucement. Mon rythme cardiaque s’accelaire de plus en plus, l’odeur qu’émane sa chevelure me parvint aux narine, ils sentent si bon, à cet instant, je fut prise de désir et de tendresse pour elle, je voulais rester à ses côtés la protéger, la voir sourire et heureuse. Je me défait doucement de ses bras, et plonge mon regard émeraude dans ses yeux azure qui son magnifique. Je lui écarte quelques mèches bleutés de ses yeux et lui offre un sourire chaleureux.
Moi – avec nous tu sera en sécurité, je te le promet ma petite Michiru.
Michiru – vous êtes si gentille professeur, vraiment je ...
Moi – chuut ...
Je lui caresse la joue, et descend jusqu’à ses lèvres qui son rose et douce au toucher. Je passe plusieurs fois mon pouce sur sa bouche, créant un geste doux et régulier. Son regard s’attache au mien, et un petit claquement se fait sentir entre mon pouce et ses lèvres. Je ne fait rien, juste à lui sourire tendrement, je n’avait aucune envie de la brusquer ou quoique se soit d’autre, sans que je puisse retenir mes gestes qui étaient un peu déplacer vis à vis d’elle, mon front se colle contre le sien, mes mains prennent son visage, et mes pouces caressent ses joues. Je sent ses mains se poser sur ma poitrine, et ses yeux se ferment, un petit sourire sur ses lèvres. Mon regard s’adouci, et je m’approche un peut plus de son visage. Je sais que ce que je fait est interdit, mais les pulsassions de mon cœur son de plus en plus violent, et ce nœud dans mon estomac reviens, c’en est presque agréable, cette envie de vouloir franchir ce cap entre elle et moi me torture inlassablement. Et sans que je ne me retienne, mes lèvres s’unirent aux siennes.
Je lui caresse les joues, et m’approche un peu plus d’elle. Laissant mon cœur s’exprimer au grès de ses envies. Ce dernier fit un bon dans ma poitrine quand je sentit ses lèvres répondre tendrement à mon baiser. Mon corps tremblait de désir, c’est si agréable, tellement bon, je n’aie pas envie que sa s’arrête, je continue de lui caresser ses joues, et vint mêler tendrement ma langue à la sienne.
Cela fait tellement longtemps que je n’avais plus ressentit ce genre d’émotion, sa fait si longtemps que je ne mettait pas senti aussi bien et libre. Je sent sa langue répondre aux caresses que lui faisait la miennes, non décidément je me sent réellement attiré par elle, et avec une grande douceur je l’embrasse le plus tendrement possible. Mêlant mes doigts dans ses cheveux.
On se décollent doucement, et je la voie rougir, se qui m’adoucie encore une fois. Je lui soulève le menton, et la dévisage longuement.
Moi – n’est pas honte de se que tu est ... D’accord !
Je lui caresse la joue, et vint lui embrasser le front.
Moi – tu devrait te reposer !
Michiru – ne ... Ne partez pas.
Moi – je ne vais pas partir, je vais rester avec toi !
Michiru – merci ...
Je lui sourit et repris place sur le tabouret prenant sa main dans la mienne. Ah ... Je peux encore sentir ses lèvres douce contre les mienne, mon cœur est sur le point de flamber, cela faisait longtemps que je n’avais plus ressentit sa ... Car depuis la séparation de mes parents qui ne mon fourni aucun geste de tendresse j’ai renier ce sentiment si pur et tendre, c’est pour sa que je comprend la douleur de Michru car mon passé équivaut un peu au sien. Sans lui lâcher la main, je prend mon téléphone qui sonnait depuis quelques minutes maintenant.
Moi – oui allo !
Directeur – Haruka, c’est le directeur.
Moi – ah monsieur que désirez-vous ?
Directeur – eh bien je voulais savoir comment aller Michiru !
Moi – elle va bien ne vous inquiétez pas, une infirmière va passer dans quelques minutes, mais je pense qu’il vont la garder en observation pour la nuit.
Directeur – d’accord, et euh ... Après en avoir parler avec les professeurs nous nous sommes mis d’accord que vous pourriez l’heberger ! Vue que vous êtes sa tutrice, bien entendue si cela ne vous dérange pas Haruka.
Je sourit, et la regarde quelques minutes avec douceur, je vint doucement entrecroiser mes doigts avec les siens, et répond avec un léger sourire :
Moi – non absolument pas, donc c’est d’accord.
Directeur – je suis heureux de vous l’entendre dire, sur ceux j’ai une réunion, tenez moi au courant si il y a le moindre changement !
Moi – bien monsieur.
Et sur cette dernière parole, la communication se coupa. Je range mon cellulaire dans ma poche, et vint tourner ma tête vers Michiru afin de la regarder.
Michiru – que ... Voulais monsieur le directeur ?
Moi – rien qui puisse être désagréable, non il ma juste demander si je pouvais t’heberger !
Michiru – quoi mais je ... Je ne veux pas déranger, je c’est que je suis un poids pour tout le monde ...
Je m’approche d’elle, et caresse sa joue, lui faisant comprendre par le regard qu’elle ne me déranger pas le moins du monde ... Et puis, j’ai le sentiment que si je ne fait rien je pourrais la perdre à n’importe qu’elle moment, et c’est quelques chose que je ne souhaite pas connaître.
Moi – tu ne me dérange pas voyons, au contraire Michiru sa me fait plaisir, j’ai donc accepter de m’occuper de toi.
Michiru – merci professeur !
Moi – on va faire une chose.
Michiru – ah oui ? Quoi donc ?
Qu’es ce qu’elle est jolie quand elle est surprise, vraiment.
Moi – au lycée nous seront juste Michiru et le professeur Tenoh, mais une fois à la maison, tu peux m’appeler Haruka.
Michiru – vous ... Vous êtes sur ?
Moi – absolument certaine !
Michiru – merci pour tout se que vous faite pour moi, c’est vraiment gentil.
Et sans que je ne dise quoique se soit, Michiru c’est redresser et ma embrassé. Je sourit, heureuse de se contact que nous avons crée toute les deux. A présent je compter tout faire pour la garder auprès de moi la protéger l’aimer tendrement et la rendre heureuse.
En fin d’après midi une infirmière est passé comme prévu, et nous a affirmé que Michiru resterais en observation pour ce soir et qu’elle ne pourrais sortir que d’ici quelques jours.
Moi – bon eh bien, je vais te tenir compagnie pendant ses quelques jours !
Michiru – merci professeur !
Moi – ce n’est rien voyons.
Je lui embrasse tendrement le front, et resta à ses côtés lui tenant compagnie jusqu’à ce qu’elle puisse sortir.
Bon eh bien voila ce second chapitre est terminé, si cela vous plais toujours laisser vos avis bon ou mauvais.
Chapitre 2 : Accident et sentiment
Point de vue Michiru.
Brr, qu’es ce qu’il peut faire froid ce matin, je me réveille, et me redresse avec un mal de dos horrible, je me lève, et secou ma tenue qui était plein d’herbe. Je me cache afin que personne ne me voie, et m’habille en vitesse, il ne fallait pas que je soit en retard. Je prend mon sac, et une fois chaussée, je parti direction le lycée.
Ah... Mais qu’es ce qui m’arrive ? Je me sens bizarre d’un coup ma tête me fait atrocement mal, et ma vision se trouble, il faut que j’arrive à tenir sinon je....
Voix off.
Vite emmener la au bloc, il faut d’urgence l’opérer !
Très bien !!!!
Point de vue Haruka.
Alors que je m’installe à mon bureau, j’attends les élèves, tout en repensant à Michiru que j’ai vue hier sous ce pont, je comprend pourquoi elle n’a rien voulut me dire hier, mais tout de même cette histoire m’intrigue, comme il me resté encore quelques minutes je décide d’assouvir ce savoir que je voulais comprendre, je sort le dossier de Michiru que Betty ma passé hier. Je pose ce dernier sur la table, et l’ouvre.
Mes yeux commencent à longer le long des lignes buvant avec effroi les quelques phrases, concernant Michiru qui était assez sanglant.
Moi * Alors que Katsuke Kaio sort tout juste de prison, il revint à la charge chez lui menaçant sa femme de la tuer si elle ne lui remettait pas la petite Michiru qui n’a que 2 ans. La pauvre petite c’est vue aller dans plusieurs famille d’accueil, mais à chaque fois elle se faisait rejeter. Le 11 décembre Katsuke commis un second meurtre celui de Takana Kaio la mère de Michiru...
Tout au long de ma lecture, je sent soudainement les larmes me monter aux yeux, ma main se plaque sur ma bouche, et je continue de lire le cœur serrer.
Moi * Michiru vint voir la police municipal de la ville portant plainte contre son père qui la maltraiter lui offrant plusieurs coups de ceintures, et de gifle. Le 23 janvier : Katsuke fut arrêté pour avoir violé sa propre fille après l’avoir drogué *
Non... Sa... Sa ne peux pas être vraie... je ne peux pas y croir, la pauvre ... Mon cœur cogne violemment dans ma poitrine, j’ai mal à l’estomac, et mes larmes me menace de couler. Mon corps se met à trembler, pourquoi cacher un si lourd secret en soie ... Je savais qu’hier j’aurais dû aller la voir sous ce pont. Des images ou je la voie hurler de douleur sous les coups violent de ce monstre défile dans ma tête. Des voix se fait retentir, les élèves commencent à arriver.
J’essuie une petite larme, et repris mon sang froid. Je me lève, et commence à écrire sur le tableau. Écrivant des exercices sur cet immense rectangle blanc.
Moi : bon eh bien ... Veuillez me recopier ce que j’ai écrit en silence ... Aller au travail !
Je reprend place sur ma chaise, et je vint parcourir le dossier, je voulais en savoir plus sur elle, en savoir plus pour pouvoir l’aider et la soutenir du mieux que je peux même si je ne suis que son professeur et sa tutrice, je voulais à ce moment là être avec elle.
Soudain la porte s’ouvre, laissant place au directeur. Sous mon ordre, tous se lève afin de le saluer.
Directeur : merci, reprenait votre travaille !
Le directeur m’emmène dans le couloir, il ferme la porte gardant sa main sur la poignet, il avait un air grave et affolé à la fois, je me demande se qui se passe.
Directeur – Haruka, un terrible accident viens de se produir !
Moi – de quel accident parlez-vous ?
Il commence vraiment à m’inquiéter. Sa voix est tremblante, et ses yeux trahis toute ses émotions.
Directeur – l’hôpital ma appelé la petite Michiru c’est fait renverser par un camion, le conducteur apparemment ivre. Elle est entrée en bloc opératoire c’est ignoble, tout se qui lui est arrivé, je me demande si cette petite sera un jour heureuse.
Non ... Pas sa, je respire un grand coup et retiens mes larmes qui se font de plus en plus nombreuse et prenante. Je voie les mains du directeur prendre les miennes, et sa voix encore plus tremblante que tout à l’heure résonne.
Directeur – Haruka s’il vous plais, rendez moi cet immense service et allait la voir, Michiru a besoin dès à présent de soutien, et de personne qui l’aime. Je vous met en congé pendant quelques jours afin que vous puissiez vous occuper d’elle.
Je ne le laisse pas poursuivre, que je m’élance vers la sortie en courant. Sprintant à toute allure vers la sortie du lycée. Une fois dehors, je me dirige vers ma voiture, enfonce la clés dans la petite fente, m’attache, et après avoir fait une marche arrière rapide faisant crisper les roues, je parti direction l’hôpital. Pourquoi cela dois lui arriver ? Je ne la connais que depuis hier certe, mais j’ai cette envie de la protéger et l’aimer. L’amour, ce sentiment que j’avais banni pour des raisons personnelle a refait surface, me diriez-vous, mais c’est impossible de tomber amoureuse dès le premier jour, je suis tout à fait d’accord avec sa, mais je ne sais pas, il y a ce quelque chose en moi qui fait que je me sens attirer par Michiru. Serait-je en train de ... De tomber amoureuse ? Je ne sais pas et cela m’effraie un peu. Arrivé à l’hôpital, je me gare, me détache rapidement, et sort du bolide et enclenche l’alarme. Je me dirige donc et toujours en courant, vers l’entrée de l’établissement. Une fois à l’intérieur, je me dirige vers l’accueil et demande :
Moi – bonjour, seriez-vous où je pourrais trouver la chambre de Michiru Kaio s’il vous plais !
Secrétaire – vous êtes ?
Moi – son professeur ainsi que sa tutrice.
Secrétaire – euh... Oui vous monté au troisième étage, c’est la chambre 378 !
Moi – merci bien !
Et dans le calme cette fois ci je me dirige vers l’ascenseur. Une fois à l’intérieur, je presse le bouton 3, et la machine se mit à monter. Rah bon sang, pourquoi aie-je cette peur qu’elle soit ... Je ne pensait pas tenir autant à elle alors que sa ne fait que deux jours seulement que nous nous connaissons, ce n’est pas logique. Quand enfin j’arrive au troisième étage, d’un pat rapide, je longe le couloir et cherche le numéro de chambre de Michiru.
Je la trouve enfin, je souffle un bon coup, et vint pénétrer dans la pièce. Je ferme la porte, et regarde autour de moi. La pièce est grande et vide, il y a juste un lit ou repose Michiru enveloppé dans des couvertures blanche. A sa droite il y a un tabouret et une commode avec un téléphone et un verre d’eau. En hauteur, il y a une télévision, et juste en face prêt de la fenêtre une armoire, et une porte à droite menant sûrement à la salle de bain.
Je m’avance doucement vers le lit, et la regarde quelques minutes. J’approche ma main de son visage, et écarte quelques mèches de ses yeux, laissant mon index descendre le long de sa joue. Sa tête se tourne et ses yeux bleu croisent les miens qui son triste. Un petit sourire naquis ses lèvres, comme si... Comme si elle était heureuse de me voir.
Je n’ose détourner mes yeux des siens, elle est tellement belle, mon cœur s’emporte violemment dans ma poitrine, je ne sais quoi dire, je continue juste de la regarder avec douceur.
Moi – tu sais que tu m’as fait peur !
Michiru – désolé professeur, je ... Je ne le voulais pas.
Moi - ce n’est rien, le principal, est que tu aille bien, mais tu c’est, tu vas devoir me dire se qui c’est passé !
Michiru – oui je sais, mais ... Si c’est à vous que je dois tout avouer, sa ne me dérange pas.
Je lui sourit, et continue de caresser sa joue, je vint faire descendre la barrière qui nous séparent, et vint prendre place sur le tabouret. Je lui prend délicatement la main, et la caresse comme pour la rassurer, que tout est fini et qu’avec moi, elle ne craint rien.
Michiru – je ... Je suis heureuse que se soit vous et pas quelqu’un d’autre !
Moi – chuut ... Ne dis rien, tout se qui m’importe maintenant c’est que tu te repose !
Michiru – oui je comprend, mais ... Mais sa fait tellement de bien de se sentir importante pour quelqu’un, depuis que je suis petite, père et mère ne m’ont jamais transmit un seul geste d’amour, mon père passait le plus clair de son temps à m’enfermer dans le placard, et mère me donner juste du pain et de l’eau comme si j’étais en prison. Sa fait longtemps que je garde se secret en moi, car à chaque fois j’ai peur que l’ont me juge et que ...
Ses yeux se son encrés dans les miens, et sa main à prit la mienne, ses doigts me serrant contre les siens.
Michiru – et que je soit torturer que soit physiquement ou verbalement. Je n’aie jamais eu d’amis, je ne sais pas se que l’ont peux ressentir quand on aime quelqu’un, je ne sais pas ce que c’est d’être heureuse, et cela me rend triste et me fait perdre tout sens de la vie. Mon père voulais à tout prix avoir ma garde car mes parents après six ans de vie commune se sont séparé, malgré tout le mal que ma infliger mère elle a voulut me garder, mais elle a ...
Quelques larmes roulent le long de ses joues, mon cœur se serre en la voyant dans cet état, je me lève, et à l’aide d’une petite télécommande qui suspend le long de son lit, je remonte ce dernier, afin que Michiru soit assise. Je pousse le tabouret, et m’assoie sur le matelas, lui prenant le visage entre mes mains et écarte quelques larmes.
Moi – chuut, c’est fini maintenant, tu est en sécurité ici ... Je comprend ta douleur, et je dois avouer que tu as beaucoup de courage pour avoir surmonter tout sa toute seule, mais dit toi une chose, c’est que qu’importe les choix que tu fera, les professeurs et moi-même seront là pour toi et t’épauler, alors si tu as le moindre souci, l’envie de pleurer, ou tout simplement l’envie de te confier viens nous voir nous t’écouterons .... Moi la première.
Michiru – professeur ...
Et sans que je ne dise quoique se soit, Michiru enroule ma nuque et lova sa tête dans mon cou. Bien que surprise du geste, je répond à son étreinte et entoure son dos le caressant doucement. Mon rythme cardiaque s’accelaire de plus en plus, l’odeur qu’émane sa chevelure me parvint aux narine, ils sentent si bon, à cet instant, je fut prise de désir et de tendresse pour elle, je voulais rester à ses côtés la protéger, la voir sourire et heureuse. Je me défait doucement de ses bras, et plonge mon regard émeraude dans ses yeux azure qui son magnifique. Je lui écarte quelques mèches bleutés de ses yeux et lui offre un sourire chaleureux.
Moi – avec nous tu sera en sécurité, je te le promet ma petite Michiru.
Michiru – vous êtes si gentille professeur, vraiment je ...
Moi – chuut ...
Je lui caresse la joue, et descend jusqu’à ses lèvres qui son rose et douce au toucher. Je passe plusieurs fois mon pouce sur sa bouche, créant un geste doux et régulier. Son regard s’attache au mien, et un petit claquement se fait sentir entre mon pouce et ses lèvres. Je ne fait rien, juste à lui sourire tendrement, je n’avait aucune envie de la brusquer ou quoique se soit d’autre, sans que je puisse retenir mes gestes qui étaient un peu déplacer vis à vis d’elle, mon front se colle contre le sien, mes mains prennent son visage, et mes pouces caressent ses joues. Je sent ses mains se poser sur ma poitrine, et ses yeux se ferment, un petit sourire sur ses lèvres. Mon regard s’adouci, et je m’approche un peut plus de son visage. Je sais que ce que je fait est interdit, mais les pulsassions de mon cœur son de plus en plus violent, et ce nœud dans mon estomac reviens, c’en est presque agréable, cette envie de vouloir franchir ce cap entre elle et moi me torture inlassablement. Et sans que je ne me retienne, mes lèvres s’unirent aux siennes.
Je lui caresse les joues, et m’approche un peu plus d’elle. Laissant mon cœur s’exprimer au grès de ses envies. Ce dernier fit un bon dans ma poitrine quand je sentit ses lèvres répondre tendrement à mon baiser. Mon corps tremblait de désir, c’est si agréable, tellement bon, je n’aie pas envie que sa s’arrête, je continue de lui caresser ses joues, et vint mêler tendrement ma langue à la sienne.
Cela fait tellement longtemps que je n’avais plus ressentit ce genre d’émotion, sa fait si longtemps que je ne mettait pas senti aussi bien et libre. Je sent sa langue répondre aux caresses que lui faisait la miennes, non décidément je me sent réellement attiré par elle, et avec une grande douceur je l’embrasse le plus tendrement possible. Mêlant mes doigts dans ses cheveux.
On se décollent doucement, et je la voie rougir, se qui m’adoucie encore une fois. Je lui soulève le menton, et la dévisage longuement.
Moi – n’est pas honte de se que tu est ... D’accord !
Je lui caresse la joue, et vint lui embrasser le front.
Moi – tu devrait te reposer !
Michiru – ne ... Ne partez pas.
Moi – je ne vais pas partir, je vais rester avec toi !
Michiru – merci ...
Je lui sourit et repris place sur le tabouret prenant sa main dans la mienne. Ah ... Je peux encore sentir ses lèvres douce contre les mienne, mon cœur est sur le point de flamber, cela faisait longtemps que je n’avais plus ressentit sa ... Car depuis la séparation de mes parents qui ne mon fourni aucun geste de tendresse j’ai renier ce sentiment si pur et tendre, c’est pour sa que je comprend la douleur de Michru car mon passé équivaut un peu au sien. Sans lui lâcher la main, je prend mon téléphone qui sonnait depuis quelques minutes maintenant.
Moi – oui allo !
Directeur – Haruka, c’est le directeur.
Moi – ah monsieur que désirez-vous ?
Directeur – eh bien je voulais savoir comment aller Michiru !
Moi – elle va bien ne vous inquiétez pas, une infirmière va passer dans quelques minutes, mais je pense qu’il vont la garder en observation pour la nuit.
Directeur – d’accord, et euh ... Après en avoir parler avec les professeurs nous nous sommes mis d’accord que vous pourriez l’heberger ! Vue que vous êtes sa tutrice, bien entendue si cela ne vous dérange pas Haruka.
Je sourit, et la regarde quelques minutes avec douceur, je vint doucement entrecroiser mes doigts avec les siens, et répond avec un léger sourire :
Moi – non absolument pas, donc c’est d’accord.
Directeur – je suis heureux de vous l’entendre dire, sur ceux j’ai une réunion, tenez moi au courant si il y a le moindre changement !
Moi – bien monsieur.
Et sur cette dernière parole, la communication se coupa. Je range mon cellulaire dans ma poche, et vint tourner ma tête vers Michiru afin de la regarder.
Michiru – que ... Voulais monsieur le directeur ?
Moi – rien qui puisse être désagréable, non il ma juste demander si je pouvais t’heberger !
Michiru – quoi mais je ... Je ne veux pas déranger, je c’est que je suis un poids pour tout le monde ...
Je m’approche d’elle, et caresse sa joue, lui faisant comprendre par le regard qu’elle ne me déranger pas le moins du monde ... Et puis, j’ai le sentiment que si je ne fait rien je pourrais la perdre à n’importe qu’elle moment, et c’est quelques chose que je ne souhaite pas connaître.
Moi – tu ne me dérange pas voyons, au contraire Michiru sa me fait plaisir, j’ai donc accepter de m’occuper de toi.
Michiru – merci professeur !
Moi – on va faire une chose.
Michiru – ah oui ? Quoi donc ?
Qu’es ce qu’elle est jolie quand elle est surprise, vraiment.
Moi – au lycée nous seront juste Michiru et le professeur Tenoh, mais une fois à la maison, tu peux m’appeler Haruka.
Michiru – vous ... Vous êtes sur ?
Moi – absolument certaine !
Michiru – merci pour tout se que vous faite pour moi, c’est vraiment gentil.
Et sans que je ne dise quoique se soit, Michiru c’est redresser et ma embrassé. Je sourit, heureuse de se contact que nous avons crée toute les deux. A présent je compter tout faire pour la garder auprès de moi la protéger l’aimer tendrement et la rendre heureuse.
En fin d’après midi une infirmière est passé comme prévu, et nous a affirmé que Michiru resterais en observation pour ce soir et qu’elle ne pourrais sortir que d’ici quelques jours.
Moi – bon eh bien, je vais te tenir compagnie pendant ses quelques jours !
Michiru – merci professeur !
Moi – ce n’est rien voyons.
Je lui embrasse tendrement le front, et resta à ses côtés lui tenant compagnie jusqu’à ce qu’elle puisse sortir.
Bon eh bien voila ce second chapitre est terminé, si cela vous plais toujours laisser vos avis bon ou mauvais.
Jeu 17 Oct 2013, 22:59 par
HaruxMichi sur Histoires d'amour
D'un soir
Le silence cotonneux un soir à cet étage
Vide des gens du jour déjà rentrés chez eux
Nos présences tardives avec pour seul bagage
De hautes envies d’ébats se lisant dans nos yeux
Comme une récompense d’être resté si tard
Pour extraire le sensuel, l’excitant exutoire.
Elle, une chance vêtue en si court de sa grâce
Me souffle un long bonsoir auquel je ne fais face
Je la retiens par la main, cela fait si longtemps
Qu’elle vit recluse dans mon convoitement.
Elle se laisse faire lascive comme à une évidence
Et déjà sans un mot elle se dit consentante.
De cet accord tacite quelques approches lentes
Au rythme de nos corps qui sans bruit se balancent.
De frêles carrés de peau sous des bouches gourmandes
Puis les armes intimes comme ultimes offrandes.
Elle m’interpelle doucement de ses doigts cavaliers
M’agite quelques instants avant de m’avaler.
Les minutes se figent, mon sang me coule averse
Une explosion des sens tout en moi me traverse ;
D’une invitante posture s’enroule autour de moi
Liane serpent, qui me pousse en elle, à jaillir dans l’étroit.
Dès lors tout n’est plus que saccades, soubresauts et soupirs
Envolées frénétiques dans cet intense plaisir.
Cramponnés l’un à l’autre nous nous abandonnons
Dans l’estocade ravageuse portée au plus profond.
Je me parsème en elle dans son beau regard bleu.
De guerre lasse, le repos, allongés tous les deux
Nos corps encore frissons des braises de ce feu
Se séparent enfin marqués de la mémoire
D’avoir troublé à cet étage le silence cotonneux de ce soir.
Puis chacun se laisse filer sur la route de sa nuit
Demain un autre jour, surement d’autres envies
Jime
Vide des gens du jour déjà rentrés chez eux
Nos présences tardives avec pour seul bagage
De hautes envies d’ébats se lisant dans nos yeux
Comme une récompense d’être resté si tard
Pour extraire le sensuel, l’excitant exutoire.
Elle, une chance vêtue en si court de sa grâce
Me souffle un long bonsoir auquel je ne fais face
Je la retiens par la main, cela fait si longtemps
Qu’elle vit recluse dans mon convoitement.
Elle se laisse faire lascive comme à une évidence
Et déjà sans un mot elle se dit consentante.
De cet accord tacite quelques approches lentes
Au rythme de nos corps qui sans bruit se balancent.
De frêles carrés de peau sous des bouches gourmandes
Puis les armes intimes comme ultimes offrandes.
Elle m’interpelle doucement de ses doigts cavaliers
M’agite quelques instants avant de m’avaler.
Les minutes se figent, mon sang me coule averse
Une explosion des sens tout en moi me traverse ;
D’une invitante posture s’enroule autour de moi
Liane serpent, qui me pousse en elle, à jaillir dans l’étroit.
Dès lors tout n’est plus que saccades, soubresauts et soupirs
Envolées frénétiques dans cet intense plaisir.
Cramponnés l’un à l’autre nous nous abandonnons
Dans l’estocade ravageuse portée au plus profond.
Je me parsème en elle dans son beau regard bleu.
De guerre lasse, le repos, allongés tous les deux
Nos corps encore frissons des braises de ce feu
Se séparent enfin marqués de la mémoire
D’avoir troublé à cet étage le silence cotonneux de ce soir.
Puis chacun se laisse filer sur la route de sa nuit
Demain un autre jour, surement d’autres envies
Jime
Mar 26 Fév 2013, 10:48 par
Jime sur Les liaisons sulfureuses
Je m'incline!
Mon âme est étreinte, car mon corps manque de ce rythme qui me comblerait. Cet acte: celui où tu me prends. Tu poses tes mains sur mes hanches, et me surprends, comme je succombe à cet instant. Je m’incline, au bord du précipice dans lequel je tombe d’amour. Je me penche.
Je me baisse, tu te dresses. Tu m’apprivoises et j’agonise du désir où mon rêve meurt mais tend à se réaliser. Je me soumets à toi, et toi tu enjambes ce qu’il reste de moi. Ce qu’il reste de moi? Un instinct comme animal, une envie de ton sang dans le mien. Il ne reste plus qu’une pulsion: celle où je me sens vivre pleinement, celle où tu donnes vie à l’orgasme. Celle où l’on culmine de plaisir, au cœur de la réalité. Une envie sans artificiel, une envie naturelle, une envie de toi qui me rend folle. Je m’incline car je t’aime et ça me rend folle de sexe avec toi. Faudrait-il une raison? La raison, la Passion. Je revis quand je vois ton sourire, même lorsque ton sourire ne me suffit plus. Je revis, quand je lis entre les lignes, et que je vois ton visage se dessiner sur le sable où tu écris mon nom. Je revis, quand mon téléphone indique un sms venant de toi, et ce avant de le lire. Je revis comme une enfant, qui t’éprouve. J’apprends, à te connaître, il faut du temps, mais au limite du besoin, mon fantasme se fait pressant. Ma patience a atteint ses limites, et je me languis, malgré les précautions. Doucement mais sûrement, je visualise la scène: comme si nous l’avions fait! Bande sans discontinu, film interdit au moins de 16 ans, ma vision est génitale! Et toi, tu es génial, tu es fantasque, tu es distingué et élégant. Tu m’apaises, et me soutiens. Tu m’écoutes et tu me fais rire. Tu es si intelligent, et très intéressant intellectuellement. Moi ça stimule mon cerveau de sucer des neurones de qualité! Tu me portes bienveillant, et je m’envole au septième ciel. Au 69ième étage, tu me conduis, dans les nuages. Mon regard est brûlant comme le soleil, pétillant, comme ton cœur qui pétille, effervescent, lorsque je te vois. Tu es l’air où je respire, des souffles de renouveau, tel un espoir qui vous caresse, une main qui vous frôle et vous tente. Une envie qui vous démange, une pensée qui vous ronge délicatement. Un jour noir de pluie et de froid, dans l’absence. Une nuit blanche, un présent, qui illumine, ensoleillant. Un rêve diurne, une lueur dans mon cœur qui allume les flammes de l’ardeur. Un élan, voilà tout ce que je suis lorsque tu me pénètres profondément. Lorsque tu touches au plus profond de moi, lorsque tu rentres à l’intérieur et que tu pénètres mon intimité. Lorsque tes mains m’entourent et font le tour de ma taille, lorsqu’elles se promènent comme dans un jardin, et que je me fais fleur. Lorsqu’à ma peau, tes doigts glissent, et dérapent au bon endroit, au bon moment. Lorsque je me fais victime volontaire de tes assauts répétés, et de tout ce "va et vient". Tu bouges comme je vibre, tu me chamboules, tu me secoues, sauvage mais avenant. Mon corps accuse réception, il te reçoit cinq sur cinq, il s’ouvre. Mon corps s’écarte, puis c’est le trou noir: mes yeux se ferment. Je m’évanouis de plénitude, et quand j’ouvre les yeux, tu me donnes un baiser. Ma langue goûte à toi, mes mots coulent, je prends le risque: je me mouille. Je me jette à l’eau, je me noie dans tes yeux, je m’endors dans ton lit. Voilà, tout ce que je suis, lorsque nos deux corps se confondent en un seul, en fusion. Je ne suis plus qu’un être qui ne contrôle plus rien si ce n’est le cheminement de notre voyage en suivant ta voie lactée. Je ne suis plus qu’un être d’émotions que mon corps verbalise et interprète. Je n’ai plus qu’un langage: le corporel. Je n’ai plus qu’une lubie: faire l’amour avec toi.
Je me baisse, tu te dresses. Tu m’apprivoises et j’agonise du désir où mon rêve meurt mais tend à se réaliser. Je me soumets à toi, et toi tu enjambes ce qu’il reste de moi. Ce qu’il reste de moi? Un instinct comme animal, une envie de ton sang dans le mien. Il ne reste plus qu’une pulsion: celle où je me sens vivre pleinement, celle où tu donnes vie à l’orgasme. Celle où l’on culmine de plaisir, au cœur de la réalité. Une envie sans artificiel, une envie naturelle, une envie de toi qui me rend folle. Je m’incline car je t’aime et ça me rend folle de sexe avec toi. Faudrait-il une raison? La raison, la Passion. Je revis quand je vois ton sourire, même lorsque ton sourire ne me suffit plus. Je revis, quand je lis entre les lignes, et que je vois ton visage se dessiner sur le sable où tu écris mon nom. Je revis, quand mon téléphone indique un sms venant de toi, et ce avant de le lire. Je revis comme une enfant, qui t’éprouve. J’apprends, à te connaître, il faut du temps, mais au limite du besoin, mon fantasme se fait pressant. Ma patience a atteint ses limites, et je me languis, malgré les précautions. Doucement mais sûrement, je visualise la scène: comme si nous l’avions fait! Bande sans discontinu, film interdit au moins de 16 ans, ma vision est génitale! Et toi, tu es génial, tu es fantasque, tu es distingué et élégant. Tu m’apaises, et me soutiens. Tu m’écoutes et tu me fais rire. Tu es si intelligent, et très intéressant intellectuellement. Moi ça stimule mon cerveau de sucer des neurones de qualité! Tu me portes bienveillant, et je m’envole au septième ciel. Au 69ième étage, tu me conduis, dans les nuages. Mon regard est brûlant comme le soleil, pétillant, comme ton cœur qui pétille, effervescent, lorsque je te vois. Tu es l’air où je respire, des souffles de renouveau, tel un espoir qui vous caresse, une main qui vous frôle et vous tente. Une envie qui vous démange, une pensée qui vous ronge délicatement. Un jour noir de pluie et de froid, dans l’absence. Une nuit blanche, un présent, qui illumine, ensoleillant. Un rêve diurne, une lueur dans mon cœur qui allume les flammes de l’ardeur. Un élan, voilà tout ce que je suis lorsque tu me pénètres profondément. Lorsque tu touches au plus profond de moi, lorsque tu rentres à l’intérieur et que tu pénètres mon intimité. Lorsque tes mains m’entourent et font le tour de ma taille, lorsqu’elles se promènent comme dans un jardin, et que je me fais fleur. Lorsqu’à ma peau, tes doigts glissent, et dérapent au bon endroit, au bon moment. Lorsque je me fais victime volontaire de tes assauts répétés, et de tout ce "va et vient". Tu bouges comme je vibre, tu me chamboules, tu me secoues, sauvage mais avenant. Mon corps accuse réception, il te reçoit cinq sur cinq, il s’ouvre. Mon corps s’écarte, puis c’est le trou noir: mes yeux se ferment. Je m’évanouis de plénitude, et quand j’ouvre les yeux, tu me donnes un baiser. Ma langue goûte à toi, mes mots coulent, je prends le risque: je me mouille. Je me jette à l’eau, je me noie dans tes yeux, je m’endors dans ton lit. Voilà, tout ce que je suis, lorsque nos deux corps se confondent en un seul, en fusion. Je ne suis plus qu’un être qui ne contrôle plus rien si ce n’est le cheminement de notre voyage en suivant ta voie lactée. Je ne suis plus qu’un être d’émotions que mon corps verbalise et interprète. Je n’ai plus qu’un langage: le corporel. Je n’ai plus qu’une lubie: faire l’amour avec toi.
Mer 26 Oct 2011, 00:07 par
inlove sur Les liaisons sulfureuses
Singapore
La première fois où je me suis arrêté à Singapore c’était lors d’un voyage qui me ramenait de France vers l’Australie
J’avais passé en France quelques jours de vacances dans ma famille après avoir fais une expo de photo dans une galerie parisienne.
La moiteur de la ville la décontraction après les vacances, je n’ai pas dis non lorsque le portier de l’hôtel m’a proposé une "escorte"
Il me donnait le choix entre une jeune fille ou un garçon ou les deux a la fois !
Belle jeune malaise de 18 ans environ, soumise, je pouvais la garder à l’heure ou à la nuit. La nuit a suffi, trop soumise, je n’aime pas les déversoirs à sperme.
Le souvenir que je garde d’elle c’est qu’elle aimait s’inonder de mon parfum, et en asperger mon sexe et le sien.
Lors de mes autres passages à Singapore le fait d’avoir une "escorte" était si facile que je n’en éprouve plus le besoin et que mon plus grand bonheur était de me masturber.
Je me mettais nu dans cette grande chambre climatisée au Xxeme étage de cet hôtel de luxe qui dominait ce morceau de ville pays.
J’ouvrais cet immense lit et je m’allongeais savoureusement sur le drap frais, bras et jambes en croix.
Le seul frottement de mon sexe en érection sur le drap appelait immédiatement le plaisir.
Je coupais la climatisation pour que la chaleur humide monte dans la chambre, un immense whisky d’une main, mon sexe en demi-érection, je m’asseyais sur le bras du fauteuil de mon bureau face à la baie vitrée. Le contact de mon anus sur le bois dur me mettait dans une érection savoureuse mon corps prenait un mouvement de va et vient comme pour me pénétrer de ce sexe improvisé, je déglutissais mon whisky au rythme des légers spasmes que ce plaisir m’apportait.
La corbeille de fruit de bien-venue était bien tentante surtout cet ananas surmonté de cette petite touffe de verdure qui a la rudesse de la pilosité des femmes noires.
C’est dans la partie inférieure du fruit que je perçais un trou du diamètre de mon sexe et de sa longueur, je mangeais les morceaux du fruit, le jus coulait le long de mon torse nu se mêlant à ma transpiration.
Je faisais régulièrement des essayages du trou, jusqu’à ce que je le trouve idéal. Je replaçais sur le trou l’écorce de l’ananas comme un opercule.
Il était vierge en quelque sorte !
Je plaçais précieusement ce fantasme de sexe féminin dans le frigidaire.
Une douche fraîche, une chemise de soie légère un pantalon de toile, découvrit une fois encore cette ville grouillante qui a comme symbole l’orchidée.
Les marchands ambulants vendent entre autres la banane poingeau, fruit vert qui sert à la cuisine chinoise ce fruit à la particularité d’être très dur, sa vue ma remémoré une amie qui en faisait une consommation vaginale importante.
J’ai cédé à la tentation d’en acheter quelques-unes unes, pour comprendre ce poème chinois qui dit :
Ho banane qui réjouissent le cœur de vierges, vous seules parmi les fruits êtes dotées d’un cœur pitoyable, ho consolatrice des veuves et des solitaires.
En entrant dans ma chambre je me précipitais pour couper la climatisation.
Je voulais sentir la chaleur de la nuit, par la fenêtre entre ouverte une odeur d’orchidée mouillée faisait naître en moi un désir trouble.
J’avais dîné dans une petite échoppe de quelques nems et de canard laqué le tout arrosé de la bière du tigre.
Mes vêtements étaient imprégnés de cette odeur sourde, odeur que j’aime, qui imprègne les grands cheveux noirs des asiatiques, odeur un peu sure qui peu gêner le matin au réveil, mais qui met en émoi mes sens si par hasard la rue m’apporte en effluve le souvenir de la nuit.
Les bananes étaient sur la table enroulée dans ce papier journal aux caractères chinois.
Comme une pesanteur se faisait sentir dans mes reins !
La lumière de la chambre éteinte, les rideaux largement ouverts permettaient à des milliers de fenêtres de plonger dans mon lit, que j’avais ouvert largement.
L’atmosphère était idéale pour mon intimité.
Je sortis l’ananas du frigidaire, en le posant sur la table près des bananes devant le miroir celui-ci se couvrit de buée.
J’avais là devant moi les fruits de ma passion d’un soir.
Comme par pudeur je me déshabillais dans la salle de bain !
En voyant mon érection je suis sûr que l’ananas et la banane furent fiers d’eux.
Je m’allonge au travers du lit, prenant entre mes mains le fruit jaune l’amenant vers mon sexe comme on tire la tête d’une femme vers son sexe pour qu’elle l’engloutisse.
Mon gland poussa l’opercule vers le fond de ce vagin parfaitement adapté à mon sexe plus je le pénétrais plus je sentais la fraîcheur du plaisir. La rigidité de mon sexe maintenait le fruit droit comme une tête entre mes jambes.
Doucement je glissais la banane en moi plus elle me pénétrait plus mon sexe gonflait, les spasmes commencèrent à me secouer, la jouissance fut terrible. Mon sperme empli le fruit que mes doigts écrasaient.
C’est la fraîcheur du matin qui me réveilla, le spectacle était un peu triste, mais l’odeur plus forte que l’odeur d’une "escorte".
J’avais passé en France quelques jours de vacances dans ma famille après avoir fais une expo de photo dans une galerie parisienne.
La moiteur de la ville la décontraction après les vacances, je n’ai pas dis non lorsque le portier de l’hôtel m’a proposé une "escorte"
Il me donnait le choix entre une jeune fille ou un garçon ou les deux a la fois !
Belle jeune malaise de 18 ans environ, soumise, je pouvais la garder à l’heure ou à la nuit. La nuit a suffi, trop soumise, je n’aime pas les déversoirs à sperme.
Le souvenir que je garde d’elle c’est qu’elle aimait s’inonder de mon parfum, et en asperger mon sexe et le sien.
Lors de mes autres passages à Singapore le fait d’avoir une "escorte" était si facile que je n’en éprouve plus le besoin et que mon plus grand bonheur était de me masturber.
Je me mettais nu dans cette grande chambre climatisée au Xxeme étage de cet hôtel de luxe qui dominait ce morceau de ville pays.
J’ouvrais cet immense lit et je m’allongeais savoureusement sur le drap frais, bras et jambes en croix.
Le seul frottement de mon sexe en érection sur le drap appelait immédiatement le plaisir.
Je coupais la climatisation pour que la chaleur humide monte dans la chambre, un immense whisky d’une main, mon sexe en demi-érection, je m’asseyais sur le bras du fauteuil de mon bureau face à la baie vitrée. Le contact de mon anus sur le bois dur me mettait dans une érection savoureuse mon corps prenait un mouvement de va et vient comme pour me pénétrer de ce sexe improvisé, je déglutissais mon whisky au rythme des légers spasmes que ce plaisir m’apportait.
La corbeille de fruit de bien-venue était bien tentante surtout cet ananas surmonté de cette petite touffe de verdure qui a la rudesse de la pilosité des femmes noires.
C’est dans la partie inférieure du fruit que je perçais un trou du diamètre de mon sexe et de sa longueur, je mangeais les morceaux du fruit, le jus coulait le long de mon torse nu se mêlant à ma transpiration.
Je faisais régulièrement des essayages du trou, jusqu’à ce que je le trouve idéal. Je replaçais sur le trou l’écorce de l’ananas comme un opercule.
Il était vierge en quelque sorte !
Je plaçais précieusement ce fantasme de sexe féminin dans le frigidaire.
Une douche fraîche, une chemise de soie légère un pantalon de toile, découvrit une fois encore cette ville grouillante qui a comme symbole l’orchidée.
Les marchands ambulants vendent entre autres la banane poingeau, fruit vert qui sert à la cuisine chinoise ce fruit à la particularité d’être très dur, sa vue ma remémoré une amie qui en faisait une consommation vaginale importante.
J’ai cédé à la tentation d’en acheter quelques-unes unes, pour comprendre ce poème chinois qui dit :
Ho banane qui réjouissent le cœur de vierges, vous seules parmi les fruits êtes dotées d’un cœur pitoyable, ho consolatrice des veuves et des solitaires.
En entrant dans ma chambre je me précipitais pour couper la climatisation.
Je voulais sentir la chaleur de la nuit, par la fenêtre entre ouverte une odeur d’orchidée mouillée faisait naître en moi un désir trouble.
J’avais dîné dans une petite échoppe de quelques nems et de canard laqué le tout arrosé de la bière du tigre.
Mes vêtements étaient imprégnés de cette odeur sourde, odeur que j’aime, qui imprègne les grands cheveux noirs des asiatiques, odeur un peu sure qui peu gêner le matin au réveil, mais qui met en émoi mes sens si par hasard la rue m’apporte en effluve le souvenir de la nuit.
Les bananes étaient sur la table enroulée dans ce papier journal aux caractères chinois.
Comme une pesanteur se faisait sentir dans mes reins !
La lumière de la chambre éteinte, les rideaux largement ouverts permettaient à des milliers de fenêtres de plonger dans mon lit, que j’avais ouvert largement.
L’atmosphère était idéale pour mon intimité.
Je sortis l’ananas du frigidaire, en le posant sur la table près des bananes devant le miroir celui-ci se couvrit de buée.
J’avais là devant moi les fruits de ma passion d’un soir.
Comme par pudeur je me déshabillais dans la salle de bain !
En voyant mon érection je suis sûr que l’ananas et la banane furent fiers d’eux.
Je m’allonge au travers du lit, prenant entre mes mains le fruit jaune l’amenant vers mon sexe comme on tire la tête d’une femme vers son sexe pour qu’elle l’engloutisse.
Mon gland poussa l’opercule vers le fond de ce vagin parfaitement adapté à mon sexe plus je le pénétrais plus je sentais la fraîcheur du plaisir. La rigidité de mon sexe maintenait le fruit droit comme une tête entre mes jambes.
Doucement je glissais la banane en moi plus elle me pénétrait plus mon sexe gonflait, les spasmes commencèrent à me secouer, la jouissance fut terrible. Mon sperme empli le fruit que mes doigts écrasaient.
C’est la fraîcheur du matin qui me réveilla, le spectacle était un peu triste, mais l’odeur plus forte que l’odeur d’une "escorte".
Mar 04 Jan 2011, 00:24 par
antoine sur Les liaisons sulfureuses
Comment réussir en amour? suite...
Stéphane,
Je les avais posé mes valises mais on m’a congédié, comme ça un beau matin après tous ces mots d’engagement, d’amour pour la vie auxquels j’ai bêtement cru. Alors ce n’est pas que je crois qu’il ne faut pas poser ses valises, c’est seulement que je l’ai appris à mes dépends.
Mais bien sûr que je me souhaite de pouvoir le faire avec un homme qui me correspondra et à qui je correspondrait, reste à le rencontrer sur ma route!
Une des clefs peut-être pour trouver la bonne personne est, je crois, de ne pas la chercher... je m’explique. Il me semble, lorsque je regarde autour de moi, des couples d’amis qui s’entendent plutôt bien, qui ont fondé une famille, que ce qui a uni leur relation c’est cette évidence qui s’est imposée à eux. Ils se sentaient bien ensembles, avaient le regard porté vers la même direction mais avec chacun leur alterité. Peut-être est cela la clef? Juste "sentir" comme une évidence que c’est la bonne personne? Avoir le coeur serein et non rempli de doutes? Avoir le sentiment que l’autre est prêt à nous épauler dans tous les moments de la vie? se sentir bien, même sans mots ensembles. Avoir confiance. Bien sûr la vie n’est pas un conte de fées, bien sûr que des coups durs un couple en traverse, mais si il y a du respect, de la confiance et de l’amour ce sont déjà de bonnes bases. Et puis savoir être honnête, communiquer, construire sur des bases saines, pour que la maison puisse s’étoffer, d’étage en étage. Je vois les choses un peu comme ça, mais je ne sais pas de quoi sera fait mon lendemain amoureux? Je verrai bien, je vais laisser faire le temps, et le hasard des rencontres.
Je suis étonnée de tes mots à mon égard car nous ne nous connaissons pas, et je doute, pardonne-moi ma franchise, que je sois la meilleure chose qui te soit arrivée alors que tu ne sais rien de moi et moi de toi.
Je ne recherche pas ici à ce que quelqu’un d’autre panse mes blessures à ma place ou inversement, ce serait je pense une erreur. il n’y a que moi qui puisse le faire.
Je peux par contre donner mon point de vue féminin sur la relation amoureuse en toute amitié.
j’espère que tu ne me tiendra pas rigueur d’être directe mais j’ai besoin ces jours ci de me préserver. j’ai le cœur trop embrouillé, et douloureusement abimé et je ne veux pas qu’il y ait d’ambigüité.
Mais je suis prête à être une oreille attentive et si je peux t’aider à y voir plus clair, si de ton côté tu peux m’apporter un éclairage sur le point de vue de l’homme en amour alors j’en serai heureuse!
Et si mes mots ont pu te redonner de l’énergie et t’apporter ne serait-ce qu’un peu? Alors c’est une belle récompense pour moi.
Je crois que lorsqu’on écrit c’est toujours avec l’espoir qu’un autre que soi y trouvera quelque chose qui l’éclairera. Quand je lis un livre ou un texte c’est ce que je cherche, des clefs de compréhension dans tous les domaines de la vie.
En tous les cas ce soir est un soir de blues, de bleus à l’âme, mais je suppose que cela ira mieux demain?
Accepter qu’un amour se meurt est toujours une terrible douleur... Je dois l’accepter mais j’ai terriblement mal et rien ni personne ne peut me soulager, c’est ainsi... Je dois traverser cette tourmente intérieure pour renaitre un peu plus loin. je n’ai malheureusement pas le choix.
Pourquoi certains êtres ne savent-ils que blesser ceux qui les aiment? je n’en sais rien... Je ne suis plus sûre ce soir d’être la meilleure personne pour t’éclairer tellement je me sens confuse.
Bon courage à toi Stéphane, et bonne soirée. à bientôt!
Sophy
Je les avais posé mes valises mais on m’a congédié, comme ça un beau matin après tous ces mots d’engagement, d’amour pour la vie auxquels j’ai bêtement cru. Alors ce n’est pas que je crois qu’il ne faut pas poser ses valises, c’est seulement que je l’ai appris à mes dépends.
Mais bien sûr que je me souhaite de pouvoir le faire avec un homme qui me correspondra et à qui je correspondrait, reste à le rencontrer sur ma route!
Une des clefs peut-être pour trouver la bonne personne est, je crois, de ne pas la chercher... je m’explique. Il me semble, lorsque je regarde autour de moi, des couples d’amis qui s’entendent plutôt bien, qui ont fondé une famille, que ce qui a uni leur relation c’est cette évidence qui s’est imposée à eux. Ils se sentaient bien ensembles, avaient le regard porté vers la même direction mais avec chacun leur alterité. Peut-être est cela la clef? Juste "sentir" comme une évidence que c’est la bonne personne? Avoir le coeur serein et non rempli de doutes? Avoir le sentiment que l’autre est prêt à nous épauler dans tous les moments de la vie? se sentir bien, même sans mots ensembles. Avoir confiance. Bien sûr la vie n’est pas un conte de fées, bien sûr que des coups durs un couple en traverse, mais si il y a du respect, de la confiance et de l’amour ce sont déjà de bonnes bases. Et puis savoir être honnête, communiquer, construire sur des bases saines, pour que la maison puisse s’étoffer, d’étage en étage. Je vois les choses un peu comme ça, mais je ne sais pas de quoi sera fait mon lendemain amoureux? Je verrai bien, je vais laisser faire le temps, et le hasard des rencontres.
Je suis étonnée de tes mots à mon égard car nous ne nous connaissons pas, et je doute, pardonne-moi ma franchise, que je sois la meilleure chose qui te soit arrivée alors que tu ne sais rien de moi et moi de toi.
Je ne recherche pas ici à ce que quelqu’un d’autre panse mes blessures à ma place ou inversement, ce serait je pense une erreur. il n’y a que moi qui puisse le faire.
Je peux par contre donner mon point de vue féminin sur la relation amoureuse en toute amitié.
j’espère que tu ne me tiendra pas rigueur d’être directe mais j’ai besoin ces jours ci de me préserver. j’ai le cœur trop embrouillé, et douloureusement abimé et je ne veux pas qu’il y ait d’ambigüité.
Mais je suis prête à être une oreille attentive et si je peux t’aider à y voir plus clair, si de ton côté tu peux m’apporter un éclairage sur le point de vue de l’homme en amour alors j’en serai heureuse!
Et si mes mots ont pu te redonner de l’énergie et t’apporter ne serait-ce qu’un peu? Alors c’est une belle récompense pour moi.
Je crois que lorsqu’on écrit c’est toujours avec l’espoir qu’un autre que soi y trouvera quelque chose qui l’éclairera. Quand je lis un livre ou un texte c’est ce que je cherche, des clefs de compréhension dans tous les domaines de la vie.
En tous les cas ce soir est un soir de blues, de bleus à l’âme, mais je suppose que cela ira mieux demain?
Accepter qu’un amour se meurt est toujours une terrible douleur... Je dois l’accepter mais j’ai terriblement mal et rien ni personne ne peut me soulager, c’est ainsi... Je dois traverser cette tourmente intérieure pour renaitre un peu plus loin. je n’ai malheureusement pas le choix.
Pourquoi certains êtres ne savent-ils que blesser ceux qui les aiment? je n’en sais rien... Je ne suis plus sûre ce soir d’être la meilleure personne pour t’éclairer tellement je me sens confuse.
Bon courage à toi Stéphane, et bonne soirée. à bientôt!
Sophy
Mer 28 Nov 2007, 22:27 par
Sophy sur Histoires d'amour
Soir de porcelaine
J’ai trop fréquenté les bars à putes. Par plaisir du vice sans joie, mais avec des rires gras, des rires cassés. Des rires de bêtes imondes. J’ai trop bu de leur breuvage, fumé des ronds qui empestaient l’euphorie. Trop entendu cette musique mielleuse qui résonnait au milieu des verres qui se cognent les uns aux autres pour se féliciter d’être un homme, d’être là. Ce bar reflétait ce qu’il y avait en moi. Un désordre. Un chaos.
J’ôtais rarement mon imperméable. Je me sentais à l’abri de cet endroit, que je sollicitais au plus profond de moi. C’est moi qui était la négresse blanche, celle que l’on insulte. J’étais la honte de cet endroit. J’épiais les autres, libertins. Je jubilais de les voir se vautrer dans cette ambiance de fumée, sexe, parjure. Je m’incrustais dans les mains des hommes lorsque saouls ils devenaient bestial sur la poitrine des putains. Je devenais leurs bouches. Je ressentais l’émoi de dégoût de ces femmes lorsque la main indélicate saisissait un sein lourd de non promesse. La bouche des hommes vomissait à mon visage des insultes grossières, mais je jubilais de leurs faiblesses. Je transpirais de leurs désirs. Je me tenais bien souvent sur la petite table qui traînait au fond de ce bar de jouissance d’un soir. Mon imperméable, mes bas, mon chignon et mes talons aiguilles me donnaient l’air d’une pute vierge. Tous leurs mots pleins d’indélicatesse me promettaient un dépucelage inavouable. Je les toisais l’air de les inviter à me prendre sur cette petite table. Mais si mon sourire les invitait à l’immorale, mon regard glacé retenait de bouger seulement une main. Je buvais mi-pucelle mi-putain mon verre de whisky d’un trait pour provoquer ces hommes. Je les incitais à venir poser une main dans l’encolure de mon imperméable. Je les bravais de mon regard. Je les jaugeais. Entre les dessous vulgaires des femmes, la couleur des murs violet et rose sale, je devenais la négresse blanche. Négresse blanche, capable d’ajuster une robe longue comme Scarlette O’ Hara, de dentelle et de soie et capable d’être Fleur de Marie. Le mélange des deux était explosif de sueur. J’aspirais par ma peau, mes cheveux de grande bouffée de la fumée de cigarette et mon parfum de bas étage épongeait cette odeur de puanteur. Je répugnais à me sentir, mais je caressais l’envie d’assouvir mes fantasmes de négresse blanche. Le mauvais whisky bavait sur le coin de ma bouche devant tant de débauche dont je raffolais. Ce mauvais jus roulait dans mon corps pour le réchauffer. Le vocabulaire de cet endroit était une crasse épaisse qui se collait à mon imperméable. Les femmes riaient bouches grandes ouvertes, pleines d’ appétit. Les hommes éteignaient leurs rires par des baisers écumants de bave. Tandis que leurs mains plus avides sous ce couvert cherchaient à fouiller la pute ivre de ce débordement charnel. Glauque pour celui qui se trompe d’endroit. Les yeux des hommes et des femmes à demi fermés par l’ivresse d’un soir brillent de façon pitoyables mais cette attente de luxure annonce une fin éminente et libératrice… La négresse blanche fait outrage à ses désirs et part retrouver la petite bourgeoise qu’elle est...
Fille du peuple.
J’ôtais rarement mon imperméable. Je me sentais à l’abri de cet endroit, que je sollicitais au plus profond de moi. C’est moi qui était la négresse blanche, celle que l’on insulte. J’étais la honte de cet endroit. J’épiais les autres, libertins. Je jubilais de les voir se vautrer dans cette ambiance de fumée, sexe, parjure. Je m’incrustais dans les mains des hommes lorsque saouls ils devenaient bestial sur la poitrine des putains. Je devenais leurs bouches. Je ressentais l’émoi de dégoût de ces femmes lorsque la main indélicate saisissait un sein lourd de non promesse. La bouche des hommes vomissait à mon visage des insultes grossières, mais je jubilais de leurs faiblesses. Je transpirais de leurs désirs. Je me tenais bien souvent sur la petite table qui traînait au fond de ce bar de jouissance d’un soir. Mon imperméable, mes bas, mon chignon et mes talons aiguilles me donnaient l’air d’une pute vierge. Tous leurs mots pleins d’indélicatesse me promettaient un dépucelage inavouable. Je les toisais l’air de les inviter à me prendre sur cette petite table. Mais si mon sourire les invitait à l’immorale, mon regard glacé retenait de bouger seulement une main. Je buvais mi-pucelle mi-putain mon verre de whisky d’un trait pour provoquer ces hommes. Je les incitais à venir poser une main dans l’encolure de mon imperméable. Je les bravais de mon regard. Je les jaugeais. Entre les dessous vulgaires des femmes, la couleur des murs violet et rose sale, je devenais la négresse blanche. Négresse blanche, capable d’ajuster une robe longue comme Scarlette O’ Hara, de dentelle et de soie et capable d’être Fleur de Marie. Le mélange des deux était explosif de sueur. J’aspirais par ma peau, mes cheveux de grande bouffée de la fumée de cigarette et mon parfum de bas étage épongeait cette odeur de puanteur. Je répugnais à me sentir, mais je caressais l’envie d’assouvir mes fantasmes de négresse blanche. Le mauvais whisky bavait sur le coin de ma bouche devant tant de débauche dont je raffolais. Ce mauvais jus roulait dans mon corps pour le réchauffer. Le vocabulaire de cet endroit était une crasse épaisse qui se collait à mon imperméable. Les femmes riaient bouches grandes ouvertes, pleines d’ appétit. Les hommes éteignaient leurs rires par des baisers écumants de bave. Tandis que leurs mains plus avides sous ce couvert cherchaient à fouiller la pute ivre de ce débordement charnel. Glauque pour celui qui se trompe d’endroit. Les yeux des hommes et des femmes à demi fermés par l’ivresse d’un soir brillent de façon pitoyables mais cette attente de luxure annonce une fin éminente et libératrice… La négresse blanche fait outrage à ses désirs et part retrouver la petite bourgeoise qu’elle est...
Fille du peuple.
Jeu 04 Jan 2007, 14:33 par
Fille du peuple sur L'amour en vrac
Aglaé et Sidonie
Aglaé et Sidonie
D’avance je m’excuse auprès des féministes averties,
Aux chiennes de garde pour leur image !
Je leurs promets et sans fausseté ici,
De contrôler mes propos et mon langage.
Ce n’est pas ici la célèbre série,
Où deux protagonistes, deux personnages,
Vivent de belles aventures entre amis,
Pour le divertissement des petits enfants sages.
Au contraire, je vous propose une parodie,
Un voyage , une ballade vers le libertinage.
En compagnie de deux héroïnes ,deux aguerries,
Qui entreprennent tout avec délicatesse et courage.
Evidemment pour des adolescents enhardis,
Et le plaisir des grands et des ménages.
Toujours de rose vêtue, Aglaé est pour les plaisirs interdits,
Sidonie l’oie blanche est pétulante et volage.
Dépourvue d’inhibition et c’est aussi bien ainsi,
Avec impétuosité, exigence et beaucoup de partages,
Elles amènent leurs partenaires vers les besoins inassouvis,
En les libérant des jougs, des gênes et des adages.
Avec son sourire enjoliveur et son fier appétit,
Aglaé a le vice gravé sur son visage.
Elle a tant à accomplir, bien choyée et chérie,
Incapable de retenir ses émotions elle sait rendre hommage.
Par son hédonisme pour le plaisir et la vie,
Le visage toujours dépourvu du moindre maquillage,
Sidonie dégage plus se sensualité au lit,
Se montre plus excitante et offre d’autres avantages.
Elles peuvent assouvir les fantasmes et les envies,
Et tenir une conversation, un bavardage.
Ont le charme et la sophistication aussi,
Dans cette analogie , cette poésie de bas étage.
Vous avez noté, à aucun moment je n’ai évoqué leur QI,
Pourtant il faut se conformer aux usages.
Ni l’ignorance, ni l’expérience n’est défaut d’esprit.
Voilà je voulais réparer ce dommage…
Vers à soi
D’avance je m’excuse auprès des féministes averties,
Aux chiennes de garde pour leur image !
Je leurs promets et sans fausseté ici,
De contrôler mes propos et mon langage.
Ce n’est pas ici la célèbre série,
Où deux protagonistes, deux personnages,
Vivent de belles aventures entre amis,
Pour le divertissement des petits enfants sages.
Au contraire, je vous propose une parodie,
Un voyage , une ballade vers le libertinage.
En compagnie de deux héroïnes ,deux aguerries,
Qui entreprennent tout avec délicatesse et courage.
Evidemment pour des adolescents enhardis,
Et le plaisir des grands et des ménages.
Toujours de rose vêtue, Aglaé est pour les plaisirs interdits,
Sidonie l’oie blanche est pétulante et volage.
Dépourvue d’inhibition et c’est aussi bien ainsi,
Avec impétuosité, exigence et beaucoup de partages,
Elles amènent leurs partenaires vers les besoins inassouvis,
En les libérant des jougs, des gênes et des adages.
Avec son sourire enjoliveur et son fier appétit,
Aglaé a le vice gravé sur son visage.
Elle a tant à accomplir, bien choyée et chérie,
Incapable de retenir ses émotions elle sait rendre hommage.
Par son hédonisme pour le plaisir et la vie,
Le visage toujours dépourvu du moindre maquillage,
Sidonie dégage plus se sensualité au lit,
Se montre plus excitante et offre d’autres avantages.
Elles peuvent assouvir les fantasmes et les envies,
Et tenir une conversation, un bavardage.
Ont le charme et la sophistication aussi,
Dans cette analogie , cette poésie de bas étage.
Vous avez noté, à aucun moment je n’ai évoqué leur QI,
Pourtant il faut se conformer aux usages.
Ni l’ignorance, ni l’expérience n’est défaut d’esprit.
Voilà je voulais réparer ce dommage…
Vers à soi
Dim 11 Déc 2005, 15:43 par
vers à soi sur Les liaisons sulfureuses
Comme je vous querelle...
Sable chaud de bon matin…
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…
Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…
Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…
Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…
Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…
Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…
Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au futur composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…
Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…
Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…
Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…
Je serais l’Œil…
Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…
Je serais la Main…
Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…
Je serais la Voix…
Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…
Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…
De vos cauchemars un suprême Délice…
Je suis donc Celle… Qui vous dit…
« Je t’aime »
...
Rivière salée non accompagnée…
Pâté de soleil et joie dissimulée…
Brise de lune, chagrin…
Caresse échaudée sans prier…
Bain de minuit à l’année…
Crustacé s’en languit…
Carapace de bout d’espoir…
Passoire avenante…
Pêche aux merveilles…
Polissables sans écailles…
Pas son pareil… Pour tromper…
Elle lui glissa du bout des doigts, tant bien même une huître vous coule le long du gosier… Faisant sa place au chaud, toute gesticulante… Couverture de son amertume citronnée, et s’en presse, et se laisse différée sans faiblesse…
Il l’attrape et l’attache de sangles ardentes… Cinquième étage pour brûlure irréparable, il jure la fouetter, l’entacher… L’assassinera, la salira, la souillera… Tapis de pied pour rentrée boueuse du pas de porte au pas de sans Lys… S’enlise et s’y glisse, silhouette sans selle, serpette alléchante…
Coquine réserve sans détour effacée par l’oubli inadvertance de l’usure la plus pure… Présente passée au futur composé des antérieurs parfaits… Cassonade poivrée sur lit imagé… Accumulation anaphorique d’antagonismes lyriques…
Je lui aurais promit… Epine de Rose sur plateau d’argent… Champagne allant, Bourgogne cédant… Je lui aurais juré… Souvenir morose de ces soirs parfumés au bonheur de nos doigts sous la croupe des voix… Je lui avais dit… Bedeau tardif sous la nef ensorcelée de nos prières inachevées par les soupirs de nos âmes s’envolant loin en Enfer…
Je m’étais juré… Elle et Moi… Moi et Lui… Jamais Elle sans Lui… Toujours Lui sans Elle…
Trépas bleuté des couleurs de nos rêves soufreurs…
Je serais l’Œil…
Cinglante défaite des champs de blé brûlé par l’hiver abasourdit sur les tréteaux de l’été…
Je serais la Main…
Cuisse ardente, mouillé des milles désirs d’un esprit alourdit par la pauvreté d’une oreille riche en calomnies…
Je serais la Voix…
Je serais de Celles, qui toujours sur un drap de soie admire votre membrure à la loupe grossissante… Fidèle à mes chiens… Je serais carnassièrement opposée à ces débats de chères et de sels…
Je serais de Celles… Qui feront de vous un Paradis…
De vos cauchemars un suprême Délice…
Je suis donc Celle… Qui vous dit…
« Je t’aime »
...
Mar 04 Jan 2005, 00:26 par
Rose sur L'amour en vrac
L'enveloppeur ....
L’enveloppeur rouge et parfumé …
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par
Imaginative sur Un monde parfait
Cas de concscience...
- " On ne peut pas aller chez moi", me dit elle.
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
- " Chez moi c’est pas possible non plus... "
Ces yeux noirs et profonds, sa peau couleur café, m’ordonnaient de vite trouver une solution.
Dans ce petit village où tout le monde se connait, l’hôtel est à proscrire, et les amis ne sont jamais là quand on a besoin d’eux !
Plus je la regardais, plus mon désespoir s’intensifiait, où aller ?
Elle était vétue d’un long pagne, qui recouvrait une totale nudité dont j’imaginais pouvoir prendre possession...Encore fallait il trouver l’endroit adéquat.
La voiture ?
Impossible compte tenu des températures extrêmes régnant à l’exterieur.
Le dernier étage du plus haut immeuble de la ville, je n’ai rien trouvé de mieux, mon désir grandissant
entravait ma capacité de réfléxion, elle ne trouva rien à re-dire face à cette proposition indécente.
Elle semblait être dans les mêmes dispositions que moi, prête à s’offrir, n’importe où, mais maintenant !
Nous étions debout, face à face, sur ce palier sordide. Cet endroit incongru et dénué de tout romantisme fît naître en moi une excitation paradoxale, le risque d’être surpris la main non pas dans le sac, mais dans un endroit que vous imaginez surement, me génait et m’émoustillait à la fois.
Nos regards se croisaient, et s’interpellaient, mes mains disparurent sous sa longue robe colorée, mes doigts couraient et dansaient sur sa superbe peau foncée, fouillant ses endroits secrets les plus intimes...
Ses lèvres au goût de Papaye verte me poussaient à continuer à l’aide de baisers violents et passionnés.
La chaleur était canniculaire, nos températures corporelles respectives flirtaient avec le seuil d’ébullition.
Nos caresses devinrent plus précises, n’y tenant plus, je la pénétrais alors, d’un lent mouvement de bas en haut.
Ses petits cris rauques d’animal bléssé, délenchèrent en moi une véritable coulée d’adrénaline. Le lent va et viens s’accéléra jusqu’à devenir une sorte de danse furieuse et endiablée, nous explosâmes ensembles, là, debouts, tels des pantins désarticulés, haletants, en nage, nous nous regardions comme surpris de notre audace.
Heureux, fatigués, impressionnés par notre propre folie, nous nous quittâmes sans un mot, nos cerveaux en pleine effervescence...
Mer 25 Fév 2004, 17:53 par
Zeus sur Les liaisons sulfureuses
J'irais au bout de ce rêve
Ce matin je me suis levé tôt. J’avais rendez-vous à Paris avec l’avocate en charge de notre affaire. Le droit n’est pas mon domaine mais mes supérieurs ont jugé bon de m’impliquer dans le règlement d’un litige avec un concurrent sud américain.
Le dossier s’annonce très technique et mes compétences seront sans doute utiles. L’avocate a elle été choisie pour ses connaissances juridiques dans le domaine de la propriété industrielle. Mais aussi pour ses origines mexicaines qui lui donneront sans aucun doute de l’aisance face à nos adversaires.
Les dirigeants de l’entreprise sont persuadés que notre association nous conduira au succès dans ce procès. Ce qui signifie des sanctions exemplaires pour nos concurrents et des indemnités conséquentes pour nous.
Après un court trajet en métro, j’arrive au pied de l’immeuble cossu qui renferme les bureaux du cabinet international d’avocats.
Une standardiste tapote sur son ordinateur. Je me présente et lui indique mon rendez-vous.
- « 2ème étage à droite » m’informe-t-elle
Je me dirige alors vers le grand escalier de marbre blanc qui donne au hall une allure de grand théâtre antique.
Je monte lentement les marches, admirant les dorures et les boiseries anciennes qui ornent les murs.
Arrivé sur le palier, sur la droite, une plaque argentée et brillante indique la direction des « affaires internationales ». J’avance dans le large couloir tapissé de tissu pourpre et me retrouve face à un nouveau petit hall. Quelques fauteuils en cuir épais gisent là, entourant une table basse en fer forgé.
Derrière un comptoir noir d’un style résolument moderne par rapport au reste de la décoration, une jeune femme m’accueille dans un grand sourire :
-« Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? »
Je me présente.
-« J’ai rendez-vous avec madame Sandrine Myriam »
-« Bien sur, Monsieur, je lui annonce votre arrivée »
Elle saisit alors son téléphone, échange quelques mots avec son interlocutrice puis m’indique le bureau de Madame Myriam
- « Allez-y, monsieur, elle vous attend »
Le dossier s’annonce très technique et mes compétences seront sans doute utiles. L’avocate a elle été choisie pour ses connaissances juridiques dans le domaine de la propriété industrielle. Mais aussi pour ses origines mexicaines qui lui donneront sans aucun doute de l’aisance face à nos adversaires.
Les dirigeants de l’entreprise sont persuadés que notre association nous conduira au succès dans ce procès. Ce qui signifie des sanctions exemplaires pour nos concurrents et des indemnités conséquentes pour nous.
Après un court trajet en métro, j’arrive au pied de l’immeuble cossu qui renferme les bureaux du cabinet international d’avocats.
Une standardiste tapote sur son ordinateur. Je me présente et lui indique mon rendez-vous.
- « 2ème étage à droite » m’informe-t-elle
Je me dirige alors vers le grand escalier de marbre blanc qui donne au hall une allure de grand théâtre antique.
Je monte lentement les marches, admirant les dorures et les boiseries anciennes qui ornent les murs.
Arrivé sur le palier, sur la droite, une plaque argentée et brillante indique la direction des « affaires internationales ». J’avance dans le large couloir tapissé de tissu pourpre et me retrouve face à un nouveau petit hall. Quelques fauteuils en cuir épais gisent là, entourant une table basse en fer forgé.
Derrière un comptoir noir d’un style résolument moderne par rapport au reste de la décoration, une jeune femme m’accueille dans un grand sourire :
-« Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ? »
Je me présente.
-« J’ai rendez-vous avec madame Sandrine Myriam »
-« Bien sur, Monsieur, je lui annonce votre arrivée »
Elle saisit alors son téléphone, échange quelques mots avec son interlocutrice puis m’indique le bureau de Madame Myriam
- « Allez-y, monsieur, elle vous attend »
Mar 13 Jan 2004, 22:25 par
la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur étage
Re: la chambre de l'intendant ( duo ), La chambre de l'intendant ( duo caressedesyeux/patrick), L'amour est-il un crime ? chapitre 2, D'un soir, Je m'incline!, Singapore, Comment réussir en amour? suite..., Soir de porcelaine, Aglaé et Sidonie, Comme je vous querelle..., L'enveloppeur ...., Cas de concscience..., J'irais au bout de ce rêve,Il y a 13 textes utilisant le mot étage. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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