Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur enfant - Page 8 sur 9
Ode à l'idiot
Droit comme la pluie, l’idiot en moi est revenu
Celui qui prétend que rien n’est important
Cent fois rêvé, cent fois renié
J’ai oublié quand tout ça a commencé
Perdu dans les machines adolescentes, les visages oubliés et les amours fanées
Un diamant caché que je ne retrouve pas, une étoile secrète qui ne brille plus
Je ne peux plus vivre sans laisser derrière moi un morceau de jeunesse
Intoxiqué par ma folie, je suis amoureux de ma tristesse
Ma réflexion, sale miroir, l’idiot en moi est revenu
Celui qui prétend que je ne serai plus le même
Cent fois rêvé, cent fois renié
J’ai oublié d’oublier que tout est important
C’est drôle comme on prétend qu’on est encore des enfants
Le coeur déposé dans le tronc creux d’un chêne centenaire
J’ai peur que ma vie soit ordinaire, celle de tout le monde
M’allonger ici-bas et mourir parmi les regrets
Enfant aux yeux sauvages, l’idiot en moi est revenu
Celui qui prétend que plus on change, moins on ressent
Cent fois rêvé, cent fois renié
J’ai oublié d’oublier que tu voyais que tout est important pour moi
Détruis mon esprit, détruis mon corps, mais tu ne détruiras pas mon coeur
Tu me demandes si je suis toujours celui que je suis supposé être
Je ne renie pas mes peines, je ne renie pas mes changements
Est-ce que toi aussi un jour tu t’en iras ?
Cicatrices de l’écorché vif, l’idiot en moi est revenu
Celui qui prétendait que la vie était une douce désillusion
Cent fois rêvé, cent fois renié
Je t’ai enfin oublié
Mes pensées secrètes prennent vie sans me soucier du monde et de ses alibis
Les nuits solitaires qui me brisaient je les dirige avec l’ironie de ma paix intérieure
La noirceur de mes rêves et les tragédies cachées en toi sont terminées
Personne n’avait ressenti que l’amour serait ton suicide
Celui qui prétend que rien n’est important
Cent fois rêvé, cent fois renié
J’ai oublié quand tout ça a commencé
Perdu dans les machines adolescentes, les visages oubliés et les amours fanées
Un diamant caché que je ne retrouve pas, une étoile secrète qui ne brille plus
Je ne peux plus vivre sans laisser derrière moi un morceau de jeunesse
Intoxiqué par ma folie, je suis amoureux de ma tristesse
Ma réflexion, sale miroir, l’idiot en moi est revenu
Celui qui prétend que je ne serai plus le même
Cent fois rêvé, cent fois renié
J’ai oublié d’oublier que tout est important
C’est drôle comme on prétend qu’on est encore des enfants
Le coeur déposé dans le tronc creux d’un chêne centenaire
J’ai peur que ma vie soit ordinaire, celle de tout le monde
M’allonger ici-bas et mourir parmi les regrets
Enfant aux yeux sauvages, l’idiot en moi est revenu
Celui qui prétend que plus on change, moins on ressent
Cent fois rêvé, cent fois renié
J’ai oublié d’oublier que tu voyais que tout est important pour moi
Détruis mon esprit, détruis mon corps, mais tu ne détruiras pas mon coeur
Tu me demandes si je suis toujours celui que je suis supposé être
Je ne renie pas mes peines, je ne renie pas mes changements
Est-ce que toi aussi un jour tu t’en iras ?
Cicatrices de l’écorché vif, l’idiot en moi est revenu
Celui qui prétendait que la vie était une douce désillusion
Cent fois rêvé, cent fois renié
Je t’ai enfin oublié
Mes pensées secrètes prennent vie sans me soucier du monde et de ses alibis
Les nuits solitaires qui me brisaient je les dirige avec l’ironie de ma paix intérieure
La noirceur de mes rêves et les tragédies cachées en toi sont terminées
Personne n’avait ressenti que l’amour serait ton suicide
Mar 15 Juin 2004, 23:50 par
la_tulipe_noire sur Un monde parfait
Moi pour vous...
Elles étaient tombées, cette nuit là, de l’autre côté du miroir… Jouant Alice dans le pays de leurs rêves.
Elle avait les yeux verts…
Elle avait les yeux bleus…
Elle était plutôt grande, élancée…
Elle était de taille moyenne, un peu ronde…
Elle était plutôt douée en amour, en amitié, dans ses études…
Elle était égale à elle-même, solitaire, travaillant ce qu’il faut…
Elles avaient de la chance, un travail, des études, des amis, des sorties…
Elle avait de grands yeux aveugles…
Elle avait de petits yeux perçants…
L’une était belle… L’autre banale…
L’une aimait la mort… L’autre préférait la vie…
L’une avait tout pour elle… L’autre trimait pour obtenir…
L’une s’est donnée la mort… L’autre sourie encore…
Le réveil sonne… 6h et quelque… Toi tu te lèves… Moi je me réveille…
Nous sommes deux… Mais moi je suis seule quand toi tu es groupe… Un groupe qui suit la mode… Un groupe qui suit la mort...
Tu as pour toi tout ce que j’ai aussi… Parfois un peu de chance et même sans cela on s’en sort… Depuis des siècles on renaît pour un cycle, depuis des siècles, la lâcheté existe…
Si tu préfère son avenir… Et que tu craches sur le mien… Si tu préfères en finir… Et que tu t’apitoies sur ma vie… Si tu préfères cette solution…
Appelle-moi… Je t’en prie ! Je t’apprendrai à guider cette main vers ton corps, cette lame sur ton bras, cette arme sur ta tempe…
Rassure-toi, je ne te pleurerai pas… Ni moi, ni d’autres… Voilà quelques années que tu devins un petit enfant qui se croit chassé dans tous les sens… Sache que lui, eux, nous, moi sommes passés par-là… Mais nous… Nous avons eu l’intelligence de lever la tête… Et de comprendre que l’aide vient de soi avant de venir des autres… Nous, nous nous sommes taillés les veines aussi, nous nous sommes drogués, soûlés, nous avons pleuré… Mais nous, nous avons grandi, et nous nous sommes dits…
Que finir comme toi n’était pas une vie !
Elle avait les yeux verts…
Elle avait les yeux bleus…
Elle était plutôt grande, élancée…
Elle était de taille moyenne, un peu ronde…
Elle était plutôt douée en amour, en amitié, dans ses études…
Elle était égale à elle-même, solitaire, travaillant ce qu’il faut…
Elles avaient de la chance, un travail, des études, des amis, des sorties…
Elle avait de grands yeux aveugles…
Elle avait de petits yeux perçants…
L’une était belle… L’autre banale…
L’une aimait la mort… L’autre préférait la vie…
L’une avait tout pour elle… L’autre trimait pour obtenir…
L’une s’est donnée la mort… L’autre sourie encore…
Le réveil sonne… 6h et quelque… Toi tu te lèves… Moi je me réveille…
Nous sommes deux… Mais moi je suis seule quand toi tu es groupe… Un groupe qui suit la mode… Un groupe qui suit la mort...
Tu as pour toi tout ce que j’ai aussi… Parfois un peu de chance et même sans cela on s’en sort… Depuis des siècles on renaît pour un cycle, depuis des siècles, la lâcheté existe…
Si tu préfère son avenir… Et que tu craches sur le mien… Si tu préfères en finir… Et que tu t’apitoies sur ma vie… Si tu préfères cette solution…
Appelle-moi… Je t’en prie ! Je t’apprendrai à guider cette main vers ton corps, cette lame sur ton bras, cette arme sur ta tempe…
Rassure-toi, je ne te pleurerai pas… Ni moi, ni d’autres… Voilà quelques années que tu devins un petit enfant qui se croit chassé dans tous les sens… Sache que lui, eux, nous, moi sommes passés par-là… Mais nous… Nous avons eu l’intelligence de lever la tête… Et de comprendre que l’aide vient de soi avant de venir des autres… Nous, nous nous sommes taillés les veines aussi, nous nous sommes drogués, soûlés, nous avons pleuré… Mais nous, nous avons grandi, et nous nous sommes dits…
Que finir comme toi n’était pas une vie !
Mar 08 Juin 2004, 16:25 par
Rose sur Un monde parfait
Valeurs de jugement sur la barque sociale
Bonjour,
Bien sois à l’aise avec ton texte et tes positions, et lis moi avec beaucoup de douceurs, je n’ai pas mentionné que ce texte est « sans fond » bien au contraire, ce texte puisqu’il m’a fait réagir serait sujet à débat avec un gros fond à bien des niveaux dans une thèse sur l’égo de dépendance amoureuse. Je ne suis pas dans le genre très subtile quand on implique un enfant dans ce genre de circonstances, alors je commente bien sûr. Qui sait ce sera peut-être utile à une quelconque autre, vu le manque d’instructions familiales dans notre éducation.
C’est un excellent texte, j’aurais été incapable de l’écrire, qui démontre bien malheureusement une situation que je qualifierais presque chronique au niveau social. J’ai bel et bien mentionné « son fond » ou son arrière fond si on préfère... Un enfant c’est sérieux et comme on ne les écoute pas beaucoup ces enfants, bien j’ai un regard voyons-nous et je vis dans un pays ou on est libre de s’exprimer. Un enfant on le fait parce qu’on a un projet dans notre vie à lui offrir et surtout pas, dieu non, surtout pas, sur un petit coup d’hormones sexuelles, qui nous fait dire ‘je t’aime’ après avoir baiser avec un mec qui prend la poudre d’escampettes tout de suite après, mais enfin bien sûr je ne changerai pas le monde ni celles qui n’ont pas appris à regarder ce qui s’y passe pour offrir une meilleure vie à son enfant. On a quand même des responsabilités comme femme. Enfin le monde tourne comme il se retourne. Parce que même à la relecture de ce texte je n’ai pas vu d’amour dans cette femme mais un problème, alors là à lui faire un enfant sur un coup de tête. Ben non! Faut la soigner avant.
Voilà!
Si on ne me boycotte pas,
à l’aise de nous relire.
mOTSaRT
Bien sois à l’aise avec ton texte et tes positions, et lis moi avec beaucoup de douceurs, je n’ai pas mentionné que ce texte est « sans fond » bien au contraire, ce texte puisqu’il m’a fait réagir serait sujet à débat avec un gros fond à bien des niveaux dans une thèse sur l’égo de dépendance amoureuse. Je ne suis pas dans le genre très subtile quand on implique un enfant dans ce genre de circonstances, alors je commente bien sûr. Qui sait ce sera peut-être utile à une quelconque autre, vu le manque d’instructions familiales dans notre éducation.
C’est un excellent texte, j’aurais été incapable de l’écrire, qui démontre bien malheureusement une situation que je qualifierais presque chronique au niveau social. J’ai bel et bien mentionné « son fond » ou son arrière fond si on préfère... Un enfant c’est sérieux et comme on ne les écoute pas beaucoup ces enfants, bien j’ai un regard voyons-nous et je vis dans un pays ou on est libre de s’exprimer. Un enfant on le fait parce qu’on a un projet dans notre vie à lui offrir et surtout pas, dieu non, surtout pas, sur un petit coup d’hormones sexuelles, qui nous fait dire ‘je t’aime’ après avoir baiser avec un mec qui prend la poudre d’escampettes tout de suite après, mais enfin bien sûr je ne changerai pas le monde ni celles qui n’ont pas appris à regarder ce qui s’y passe pour offrir une meilleure vie à son enfant. On a quand même des responsabilités comme femme. Enfin le monde tourne comme il se retourne. Parce que même à la relecture de ce texte je n’ai pas vu d’amour dans cette femme mais un problème, alors là à lui faire un enfant sur un coup de tête. Ben non! Faut la soigner avant.
Voilà!
Si on ne me boycotte pas,
à l’aise de nous relire.
mOTSaRT
Jeu 03 Juin 2004, 17:27 par
mOTSaRT sur L'amour en vrac
Jugement de valeur
Je ne cherche pas à me défendre ou à justifier une position qui est la mienne sur une situation réelle ou imaginaire.
Mais je n’apporte pas de jugement de valeur sur les écrits d’autrui. Ce qui est considéré comme "sans fond" par le censeur est un texte comme un autre qui n’a pas vocation à soulever débat, loin de là...Et je m’excuse auprès de ceux que j’aurais choqués, ce n’était nullement mon intention.
Je ne révoque pas la paternité ni le couple parental, je n’en ai ni la vocation ni une quelconque légitimié à le faire...je laisse aux sociologues et autres faire leur métier.
On fait un enfant par envie et par amour et cet amour est tel qu’il est au moment présent,un enfant n’est pas une "solution de rechange" ni surtout une monnaie d’échange quelconque.
De toutes façons, nous n’avons aucun droit de regard sur ce qui se passe entre elle et lui, ce n’est pas je pense la vocation de ce site...Chacun mène sa barque comme il l’entend et permettez moi de me considérer comme un observateur exterieur d’elle et lui.
Mais je n’apporte pas de jugement de valeur sur les écrits d’autrui. Ce qui est considéré comme "sans fond" par le censeur est un texte comme un autre qui n’a pas vocation à soulever débat, loin de là...Et je m’excuse auprès de ceux que j’aurais choqués, ce n’était nullement mon intention.
Je ne révoque pas la paternité ni le couple parental, je n’en ai ni la vocation ni une quelconque légitimié à le faire...je laisse aux sociologues et autres faire leur métier.
On fait un enfant par envie et par amour et cet amour est tel qu’il est au moment présent,un enfant n’est pas une "solution de rechange" ni surtout une monnaie d’échange quelconque.
De toutes façons, nous n’avons aucun droit de regard sur ce qui se passe entre elle et lui, ce n’est pas je pense la vocation de ce site...Chacun mène sa barque comme il l’entend et permettez moi de me considérer comme un observateur exterieur d’elle et lui.
Jeu 03 Juin 2004, 16:33 par
personnel.et.confidentiel sur L'amour en vrac
Réaction à "Un cadeau"
Réaction à "Un cadeau"
Je ne sais si c’est permis de commenter comme je vais le faire
mais je ne peux me retenir suite à la lecture de ce texte.
Je ne condamne aucune extra-conjugalité...
mais le contenu de ce texte, son fond,
c’est ce que je dirais sous-estimer grandement l’amour
en sous-estimant le rôle de la paternité
et du couple parental dans la culture d’un autre humain.
dieu que les femmes, (certaines) alourdissent le fléau humain! C’est ce que ce texte démontre à mon avis.
J’en frissonne! Ne pas vouloir assumer sa séquestration de femme participante et responsable d’une histoire affective mais vouloir d’une vie béquille à deux en devenant une femme-mère de « quelque chose qui soit lui », c’est se soumettre à une très mauvaise solution de rechange.
Enfin, il y a amplement d’enfants fait pour de mauvaises raisons et un souvenir c’est sans doute l’une des plus courantes de toutes. Bien non, c’est trop triste, l’enfant même mignon, ne bâti pas le bien-être d’une femme, il faut le dire. Non, non, non! La preuve; nous avons toutes vu des mères oubliées par leur conjoint. Étaient-elles épanouies pour avoir eu des enfants? Je sais je répète ce quelque chose que nous sommes toutes sensées savoir. Bref, donner la vie c’est plus complexe que cela! Et là cette femme exige un plus colossal panier de larmes au lieu de risquer mieux et de tendre mieux à un nouvel humain. Et puis si l’enfant naissait avec des débilités ... hein ? Elle le voudrait pour combien de temps « son quelque chose qui soit lui » ? Non vraiment, je suis triste pour elle, j’espère que lui, ce mec fera de sa sexualité « quelque chose » de plus responsable qu’elle... qu’il laissera pleurer cette maîtresse et qu’il dira NON! De toutes façons, si elle pleure autant, il va la quitter, c’est certain et on aura droit à un autre texte, d’une maîtresse avec un petit enfant dans les bras, délaissée pour une autre. Encore.
mOTSaRT
et pouis voilà:
La rue
J’ai 12 ans
Assis dans’rue
Arrêt du temps
Je suis sale, Ça pue
Maman, maman!
J’ai 15 ans
Je suis dans’rue
J’ prends plus de clients
Qui sont sales, qui puent
Bertrand, Roland!
J’ai 30 ans
J’en prends plus
J’ai pu de dents
Evoiye! J’ai pas bu
T’aurais pas un cen
Merci quand même!
J’ai 19 ans
J’ai un beau cul
Pis, trois enfants
J’hai la rue
Du vite fait pour l’argent…
J’ai 40 ans
Un vrai rebus
Un végétant
J’ai même pas de but
Je suis pas savant!
J’ai 62 ans
Comme une statue
Un débutant
Au coin de la Rue
Un survivant
Tout tremblotant!
J’ai 24 ans
Je restitue
C’est pas brillant
Les pattes tordues
Des grincements de dents!
J’ai 14 ans
Écus & Tape-cul
Pour un moment
Il a ben fallu
Amoureusement!
J’ai 36 ans
Tout un menu
Rétablissement
Et l’amour, j’ai jamais su!
J’ai 10 ans
On m’a battu
Un redressement
Je suis disparu
Bourgeoisement
J’ai 17 ans…
J’ai 41 ans…
J’ai 34 ans…
J’ai 34 ans… et je suis encore en dedans!
Je ne sais si c’est permis de commenter comme je vais le faire
mais je ne peux me retenir suite à la lecture de ce texte.
Je ne condamne aucune extra-conjugalité...
mais le contenu de ce texte, son fond,
c’est ce que je dirais sous-estimer grandement l’amour
en sous-estimant le rôle de la paternité
et du couple parental dans la culture d’un autre humain.
dieu que les femmes, (certaines) alourdissent le fléau humain! C’est ce que ce texte démontre à mon avis.
J’en frissonne! Ne pas vouloir assumer sa séquestration de femme participante et responsable d’une histoire affective mais vouloir d’une vie béquille à deux en devenant une femme-mère de « quelque chose qui soit lui », c’est se soumettre à une très mauvaise solution de rechange.
Enfin, il y a amplement d’enfants fait pour de mauvaises raisons et un souvenir c’est sans doute l’une des plus courantes de toutes. Bien non, c’est trop triste, l’enfant même mignon, ne bâti pas le bien-être d’une femme, il faut le dire. Non, non, non! La preuve; nous avons toutes vu des mères oubliées par leur conjoint. Étaient-elles épanouies pour avoir eu des enfants? Je sais je répète ce quelque chose que nous sommes toutes sensées savoir. Bref, donner la vie c’est plus complexe que cela! Et là cette femme exige un plus colossal panier de larmes au lieu de risquer mieux et de tendre mieux à un nouvel humain. Et puis si l’enfant naissait avec des débilités ... hein ? Elle le voudrait pour combien de temps « son quelque chose qui soit lui » ? Non vraiment, je suis triste pour elle, j’espère que lui, ce mec fera de sa sexualité « quelque chose » de plus responsable qu’elle... qu’il laissera pleurer cette maîtresse et qu’il dira NON! De toutes façons, si elle pleure autant, il va la quitter, c’est certain et on aura droit à un autre texte, d’une maîtresse avec un petit enfant dans les bras, délaissée pour une autre. Encore.
mOTSaRT
et pouis voilà:
La rue
J’ai 12 ans
Assis dans’rue
Arrêt du temps
Je suis sale, Ça pue
Maman, maman!
J’ai 15 ans
Je suis dans’rue
J’ prends plus de clients
Qui sont sales, qui puent
Bertrand, Roland!
J’ai 30 ans
J’en prends plus
J’ai pu de dents
Evoiye! J’ai pas bu
T’aurais pas un cen
Merci quand même!
J’ai 19 ans
J’ai un beau cul
Pis, trois enfants
J’hai la rue
Du vite fait pour l’argent…
J’ai 40 ans
Un vrai rebus
Un végétant
J’ai même pas de but
Je suis pas savant!
J’ai 62 ans
Comme une statue
Un débutant
Au coin de la Rue
Un survivant
Tout tremblotant!
J’ai 24 ans
Je restitue
C’est pas brillant
Les pattes tordues
Des grincements de dents!
J’ai 14 ans
Écus & Tape-cul
Pour un moment
Il a ben fallu
Amoureusement!
J’ai 36 ans
Tout un menu
Rétablissement
Et l’amour, j’ai jamais su!
J’ai 10 ans
On m’a battu
Un redressement
Je suis disparu
Bourgeoisement
J’ai 17 ans…
J’ai 41 ans…
J’ai 34 ans…
J’ai 34 ans… et je suis encore en dedans!
Jeu 03 Juin 2004, 02:28 par
mOTSaRT sur L'amour en vrac
Un cadeau!
Comme tous les soirs à la même heure, on sonne à ma porte. Je sais que c’est toi et mon cœur bat à rompre…
J’aime faire durer cet instant pour mieux savourer ce qui va suivre, car je sais exactement ce que tu vas faire en franchissant le pas de la porte. Je sais que tu vas me sourire, que tu vas t’avancer vers moi, que tu vas passer ta main sur mon dos et que tu vas m’embrasser de ce baiser -synapse qui transmet de ma bouche à mon cœur et mon corps une mer de sentiments qui se déchaîne en moi. Et tu sais, en m’embrassant de ce baiser là, que je vais perdre pied, que mon corps va s’affoler et que je vais fondre dans tes bras.
Je connais aussi le langage secret de tes lèvres ; par exemple, ce soir, ton baiser me dit que tu ne resteras pas longtemps car elle est là, elle t’attend… elle, celle qu’on appelle « ta femme », celle qui t’appelle quand nous sommes allongés côte à côte dans le grand lit défait et à qui tu réponds très vite en t’enfuyant presque de ma chambre.
Elle, celle qui vit sous le même toit que toi, celle qui croit partager ta vie. Mais ta vie, c’est avec moi que tu la partages car c’est bien à moi que tu confies tes espoirs et tes déceptions. C’est moi qui devine tes peines, qui te permets de t’oublier et de vivre libéré de ces carcans qui t’empêchent de respirer.
J’ai su dès le premier instant où je t’ai vu que j’allais souffrir de t’aimer mais je t’ai aimé.
Je m’étais fait , depuis longtemps, depuis toujours, une certaine idée de l’amour, telle que je l’avais lu dans les romans, un amour fait de douleur et de frustration.
… Tu as arrêté de m’embrasser, tu me regardes, tu sais que j’ai compris, « Arrête s’il te plaît… tu en fait tout une montagne, tu sais bien qu’il n’y a que toi qui compte ! Mais je … », tu n’en diras pas plus ; tu vois mes larmes couler sans s’arrêter comme si toute l’eau de mon corps se transformait en un flot de larmes ininterrompues…
J’ai l’impression d’être dans un théâtre de marionnettes où toi et moi serions manipulés par elle, par l’autre, celle dont je ne peux prononcer le nom…
Tu me portes dans tes bras et me pose délicatement sur le lit ; tu te débarrasses de tes vêtements, m’enlèves les miens … je me laisse faire, poupée de chiffons entre tes mains.
Tes lèvres caressent mes cheveux, ma bouche, mes joues, mes yeux pour assécher le trop-plein d’eau que j’ai pleuré. Tes doigts glissent sur ma peau, tantôt courant, tantôt s’attardant sur un grain de beauté ou sur mon nombril dont tu dis qu’il te fascine par sa forme.
Je reste indifférente à tes caresses, à tes va-et-vient sur mon corps mais mon désir s’éveille peu à peu et je coule sur ton torse pour tester le goût de ta peau. Elle est douce, sucrée. Je la goûte, je l’explore, je palpe le moelleux, sonde les aspérités.
A ton contact, j’oublie tout et il me semble que je pourrai tout accepter de toi. Je pourrai ainsi rester des heures à te prouver que j’aime jouir de ta peau, de ton odeur que j’accepte et fait mienne et qui est tout ce qu’il me reste de toi quand tu me quittes.
Mais je n’aime que trop ce moment où les deux ne font plus qu’un, fusionnés l’un dans l’autre.
Soudain je m’arrête, tu me regardes étonné… mais tu sais très bien ce que je vais dire car tu me devines mieux que quiconque et je le dis pour que tu en prennes toute la mesure : « je veux un enfant de toi ».
Car si je ne peux pas t’avoir entièrement à moi, laisse moi quelque chose qui soit toi…je t’en prie… je t’aime.
J’aime faire durer cet instant pour mieux savourer ce qui va suivre, car je sais exactement ce que tu vas faire en franchissant le pas de la porte. Je sais que tu vas me sourire, que tu vas t’avancer vers moi, que tu vas passer ta main sur mon dos et que tu vas m’embrasser de ce baiser -synapse qui transmet de ma bouche à mon cœur et mon corps une mer de sentiments qui se déchaîne en moi. Et tu sais, en m’embrassant de ce baiser là, que je vais perdre pied, que mon corps va s’affoler et que je vais fondre dans tes bras.
Je connais aussi le langage secret de tes lèvres ; par exemple, ce soir, ton baiser me dit que tu ne resteras pas longtemps car elle est là, elle t’attend… elle, celle qu’on appelle « ta femme », celle qui t’appelle quand nous sommes allongés côte à côte dans le grand lit défait et à qui tu réponds très vite en t’enfuyant presque de ma chambre.
Elle, celle qui vit sous le même toit que toi, celle qui croit partager ta vie. Mais ta vie, c’est avec moi que tu la partages car c’est bien à moi que tu confies tes espoirs et tes déceptions. C’est moi qui devine tes peines, qui te permets de t’oublier et de vivre libéré de ces carcans qui t’empêchent de respirer.
J’ai su dès le premier instant où je t’ai vu que j’allais souffrir de t’aimer mais je t’ai aimé.
Je m’étais fait , depuis longtemps, depuis toujours, une certaine idée de l’amour, telle que je l’avais lu dans les romans, un amour fait de douleur et de frustration.
… Tu as arrêté de m’embrasser, tu me regardes, tu sais que j’ai compris, « Arrête s’il te plaît… tu en fait tout une montagne, tu sais bien qu’il n’y a que toi qui compte ! Mais je … », tu n’en diras pas plus ; tu vois mes larmes couler sans s’arrêter comme si toute l’eau de mon corps se transformait en un flot de larmes ininterrompues…
J’ai l’impression d’être dans un théâtre de marionnettes où toi et moi serions manipulés par elle, par l’autre, celle dont je ne peux prononcer le nom…
Tu me portes dans tes bras et me pose délicatement sur le lit ; tu te débarrasses de tes vêtements, m’enlèves les miens … je me laisse faire, poupée de chiffons entre tes mains.
Tes lèvres caressent mes cheveux, ma bouche, mes joues, mes yeux pour assécher le trop-plein d’eau que j’ai pleuré. Tes doigts glissent sur ma peau, tantôt courant, tantôt s’attardant sur un grain de beauté ou sur mon nombril dont tu dis qu’il te fascine par sa forme.
Je reste indifférente à tes caresses, à tes va-et-vient sur mon corps mais mon désir s’éveille peu à peu et je coule sur ton torse pour tester le goût de ta peau. Elle est douce, sucrée. Je la goûte, je l’explore, je palpe le moelleux, sonde les aspérités.
A ton contact, j’oublie tout et il me semble que je pourrai tout accepter de toi. Je pourrai ainsi rester des heures à te prouver que j’aime jouir de ta peau, de ton odeur que j’accepte et fait mienne et qui est tout ce qu’il me reste de toi quand tu me quittes.
Mais je n’aime que trop ce moment où les deux ne font plus qu’un, fusionnés l’un dans l’autre.
Soudain je m’arrête, tu me regardes étonné… mais tu sais très bien ce que je vais dire car tu me devines mieux que quiconque et je le dis pour que tu en prennes toute la mesure : « je veux un enfant de toi ».
Car si je ne peux pas t’avoir entièrement à moi, laisse moi quelque chose qui soit toi…je t’en prie… je t’aime.
Mer 02 Juin 2004, 21:52 par
personnel.et.confidentiel sur L'amour en vrac
nativite
Il est beau il est tendre
Il me regarde avec confiance
Me sourit avec innocence
Je sens mon coeur se fendre
Il n’est pas le mien
Mais pourtant part de moi
Il est la joie
Il est la fin
Pourquoi des larmes
Je n’en ai pas le droit
Pourquoi ce désarroi
Mon coeur est en vacarme
Cette nouvelle histoire
Voilà que je n’ai pas envie de l’écrire
Je me force à sourire
Pour ne pas décevoir
Cela ne peut s’exprimer
Ne pourrait être que condamné
Je ne peux que t’aimer
Cher enfant, petit roi
Mais je voudrais tant refermer
La porte que tu ouvres devant moi
Il me regarde avec confiance
Me sourit avec innocence
Je sens mon coeur se fendre
Il n’est pas le mien
Mais pourtant part de moi
Il est la joie
Il est la fin
Pourquoi des larmes
Je n’en ai pas le droit
Pourquoi ce désarroi
Mon coeur est en vacarme
Cette nouvelle histoire
Voilà que je n’ai pas envie de l’écrire
Je me force à sourire
Pour ne pas décevoir
Cela ne peut s’exprimer
Ne pourrait être que condamné
Je ne peux que t’aimer
Cher enfant, petit roi
Mais je voudrais tant refermer
La porte que tu ouvres devant moi
Lun 31 Mai 2004, 10:07 par
virtuelle sur L'amour en vrac
Et pourtant...
Un an déjà…Et pourtant… ça ne pouvait arriver qu’aux autres. Les Grandes Histoires comme l’Amour ou l’Amitié ne doivent pas commencer comme ça. Pas derrière un écran froid. Et pourtant… c’est à chaque fois pareil… J’ai le cœur qui frémit quand ces quelques mots apparaissent… «Un nouveau message »… Est ce toi?? Les secondes qui s’écoulent entre un double clic et une page qui s’affiche me paraissent insoutenables… Ton nom illumine à nouveau ma boîte mail. Bonheur. Je bois tes mots. Ils ont toujours le même goût. Une note fantaisiste, un parfum d’ailleurs, un petit monde utopique pourtant si près du réel.
Et je me retrouve toujours devant ces mêmes questions. Que m’arrive-t-il? Moi, cartésienne des sentiments, pourquoi suis-je attendrie devant cet être virtuel ?! Que se passe-t-il ? Et tu fuis ces questions autant que moi… Lequel de nous deux percera l’abcès ? Qu’importe…
En attendant, je reste ta reine, ta promise, celle qui vit encore et toujours plus follement avec dans le coin de la tête un petit paradis… le nôtre. Et finalement, peut-être qu’un jour notre rêve fou se réalisera. Tu viendras m’enlever sur ton cheval blanc, on fera le tour du monde en veillant à ce qu’aucun jour ne se ressemble.
Maintenant, tu fais partie de mon quotidien… Bizarre me diras-tu… T’as une place dans ma vie. Je me surprends à le dire… J’ai à chaque fois cette même impression quand je pense à toi. Celle d’un enfant pris en flagrant délit essayant vainement de trouver des excuses à la bêtise qu’il vient de faire… Je me sens coupable de me laisser aller à de tels sentiments. Que sommes-nous?
J’arrive parfois à penser qu’il doit me manquer quelqu’un ou quelque chose dans ma vie… Même pas… Je suis entourée de gens merveilleux, d’amis aimants, d’amants aimés… Et pourtant… Si tout venait à s’arrêter maintenant, je me dirais qu’il me manque quelqu’un…Je n’arrive pas à comprendre et pourtant… j’ai essayé.
Et puis après tout peu importe, c’est Nous… Fusion de deux âmes en osmose dans un univers décalé ? Peut-être, sûrement… Et pourtant…
Jux
Et je me retrouve toujours devant ces mêmes questions. Que m’arrive-t-il? Moi, cartésienne des sentiments, pourquoi suis-je attendrie devant cet être virtuel ?! Que se passe-t-il ? Et tu fuis ces questions autant que moi… Lequel de nous deux percera l’abcès ? Qu’importe…
En attendant, je reste ta reine, ta promise, celle qui vit encore et toujours plus follement avec dans le coin de la tête un petit paradis… le nôtre. Et finalement, peut-être qu’un jour notre rêve fou se réalisera. Tu viendras m’enlever sur ton cheval blanc, on fera le tour du monde en veillant à ce qu’aucun jour ne se ressemble.
Maintenant, tu fais partie de mon quotidien… Bizarre me diras-tu… T’as une place dans ma vie. Je me surprends à le dire… J’ai à chaque fois cette même impression quand je pense à toi. Celle d’un enfant pris en flagrant délit essayant vainement de trouver des excuses à la bêtise qu’il vient de faire… Je me sens coupable de me laisser aller à de tels sentiments. Que sommes-nous?
J’arrive parfois à penser qu’il doit me manquer quelqu’un ou quelque chose dans ma vie… Même pas… Je suis entourée de gens merveilleux, d’amis aimants, d’amants aimés… Et pourtant… Si tout venait à s’arrêter maintenant, je me dirais qu’il me manque quelqu’un…Je n’arrive pas à comprendre et pourtant… j’ai essayé.
Et puis après tout peu importe, c’est Nous… Fusion de deux âmes en osmose dans un univers décalé ? Peut-être, sûrement… Et pourtant…
Jux
Mer 26 Mai 2004, 07:35 par
JuX sur Amour internet
re: Bleus ... et gris
Marquise, vos yeux mouillés me font mourir d’amour
Pour un enfant si triste de ne pouvoir partir
Vos yeux mouillés Marquise d’amour me font mourir
Pour ce fiston privé de sa sortie du jour
Le temps qui passe efface, les blessures cicatrisent
L’enfant qui a grandi a sans doute oublié
Les larmes de la Marquise ont fini de couler
D’amour vos yeux séchés me font mourir, Marquise.
Gavroche, pcc Molière
Pour un enfant si triste de ne pouvoir partir
Vos yeux mouillés Marquise d’amour me font mourir
Pour ce fiston privé de sa sortie du jour
Le temps qui passe efface, les blessures cicatrisent
L’enfant qui a grandi a sans doute oublié
Les larmes de la Marquise ont fini de couler
D’amour vos yeux séchés me font mourir, Marquise.
Gavroche, pcc Molière
Jeu 20 Mai 2004, 15:46 par
gavroche sur Un monde parfait
Bleus ... et gris
Ses grands yeux bleu gris
Me fixaient du haut de ses cinq ans.
Son sourire, sa bouille de chenapan
Ressemblaient à ces misérables jours de pluie.
Comment expliquer à ce bout’d’chou, ce petit enfant
Que jamais il ne connaitra ce doux tapis
Cette chaude caresse de l’eau sur sa peau brunie
Cette impression d’infini quand on est devant l’océan.
Ses grands yeux bleu gris
Me harponnaient de toute son amertume.
Son insouciance, son esprit léger comme une plume
S’envolait, s’éloignait de lui.
Comment expliquer à ce p’tit loup, ce petit coup de folie
Que lui restera au port quand ses amis s’embarqueront
Batifoleront tous ensemble sur le sable blond
et s’endormiront épuisés à l’arrivée de la nuit.
Ses grands yeux bleu gris
Me détestaient de toute sa violence.
L’incompréhension, les interrogations, les différences
Lui sautaient à la gorge, le remplissaient de mépris.
Comment expliquer à cet ange blond, ce petit démon
Que pour quelques euros trop peu
Ce sont ses rêves qui prennent feu
Et la douleur qui se reflètent dans mes yeux marrons...
Me fixaient du haut de ses cinq ans.
Son sourire, sa bouille de chenapan
Ressemblaient à ces misérables jours de pluie.
Comment expliquer à ce bout’d’chou, ce petit enfant
Que jamais il ne connaitra ce doux tapis
Cette chaude caresse de l’eau sur sa peau brunie
Cette impression d’infini quand on est devant l’océan.
Ses grands yeux bleu gris
Me harponnaient de toute son amertume.
Son insouciance, son esprit léger comme une plume
S’envolait, s’éloignait de lui.
Comment expliquer à ce p’tit loup, ce petit coup de folie
Que lui restera au port quand ses amis s’embarqueront
Batifoleront tous ensemble sur le sable blond
et s’endormiront épuisés à l’arrivée de la nuit.
Ses grands yeux bleu gris
Me détestaient de toute sa violence.
L’incompréhension, les interrogations, les différences
Lui sautaient à la gorge, le remplissaient de mépris.
Comment expliquer à cet ange blond, ce petit démon
Que pour quelques euros trop peu
Ce sont ses rêves qui prennent feu
Et la douleur qui se reflètent dans mes yeux marrons...
Mar 18 Mai 2004, 20:48 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Il était une fois...
C’est pour toi que je chante, mon enfant bien aimée,
Tous ces mots qui me hantent depuis que tu es née.
Quand Aurore est venue, j’avais déjà vécu...
Avec ta tête blonde, au regard insouciant,
Tu découvrais le monde qui condamne l’innocent.
Quand Aurore s’est levée, j’ai bien cru rêver...
Tu découvres la terre de tes yeux océan
Qui se muent en rivière quand tu as un chagrin.
Quand Aurore a pleuré, j’ai connu la rosée...
Quand ma main prend la tienne pour un bout de chemin,
Je suis roc, tu es reine, sans peur des lendemains.
Quand Aurore a marché, moi j’ai dû cravacher...
Tu n’as pas froid aux yeux, défiant tous les dangers,
Désarmant les anxieux d’un sourire malicieux.
Quand Aurore me sourit, un soleil m’éblouit...
Premiers mots, premiers pas, ils étaient pour papa ;
N’en déplaise à maman que tu aimes tout autant.
Quand Aurore m’a parlé, j’me suis mis à chanter...
J’me suis mis à chanter, quand Aurore s’est couchée.
Que seras-tu demain, poète ou magicien
Quand papa soufflera son... ultime refrain ?
Quand Aurore souffrira, je ne serai plus là ;
Tu seras enfin Toi et l’aurore s’ouvrira....
Et Aurore chantera.
Tous ces mots qui me hantent depuis que tu es née.
Quand Aurore est venue, j’avais déjà vécu...
Avec ta tête blonde, au regard insouciant,
Tu découvrais le monde qui condamne l’innocent.
Quand Aurore s’est levée, j’ai bien cru rêver...
Tu découvres la terre de tes yeux océan
Qui se muent en rivière quand tu as un chagrin.
Quand Aurore a pleuré, j’ai connu la rosée...
Quand ma main prend la tienne pour un bout de chemin,
Je suis roc, tu es reine, sans peur des lendemains.
Quand Aurore a marché, moi j’ai dû cravacher...
Tu n’as pas froid aux yeux, défiant tous les dangers,
Désarmant les anxieux d’un sourire malicieux.
Quand Aurore me sourit, un soleil m’éblouit...
Premiers mots, premiers pas, ils étaient pour papa ;
N’en déplaise à maman que tu aimes tout autant.
Quand Aurore m’a parlé, j’me suis mis à chanter...
J’me suis mis à chanter, quand Aurore s’est couchée.
Que seras-tu demain, poète ou magicien
Quand papa soufflera son... ultime refrain ?
Quand Aurore souffrira, je ne serai plus là ;
Tu seras enfin Toi et l’aurore s’ouvrira....
Et Aurore chantera.
Ven 14 Mai 2004, 18:23 par
Rose sur Un monde parfait
Les amazones
Je suis fière je suis seule
Je n’ai besoin de personne
J’ai à mes pieds ceux que je choisis
Etre vus avec moi comble leurs envies
La pire insulte est l’indifférence
Même si je ne réponds pas à leurs avances
Je les veux là admiratifs et soumis
Se contentant de ce qui leur est permis
Oui de la vie rien de m’échappera
Et n’est pas né qui me contraindra
Tous les plaisirs il faut que je les goûte
Et peu importe si à quelqu’un ça coûte
Pourtant je me raconte parfois comme une enfant
Encore la belle histoire du prince charmant
Celui qui un jour sera capable
De me rendre les concessions acceptables
J’accepterai sa différence
Nous oublierons nos exigences
Serons un seul en étant deux
Dans un bonheur miraculeux
En attendant mes chères « amies »
C’est moi qui choisis !
Quand j’aurai disparu
Ceux qui m’auront connue
Auront peut-être un soupir
En souvenir
Je n’ai besoin de personne
J’ai à mes pieds ceux que je choisis
Etre vus avec moi comble leurs envies
La pire insulte est l’indifférence
Même si je ne réponds pas à leurs avances
Je les veux là admiratifs et soumis
Se contentant de ce qui leur est permis
Oui de la vie rien de m’échappera
Et n’est pas né qui me contraindra
Tous les plaisirs il faut que je les goûte
Et peu importe si à quelqu’un ça coûte
Pourtant je me raconte parfois comme une enfant
Encore la belle histoire du prince charmant
Celui qui un jour sera capable
De me rendre les concessions acceptables
J’accepterai sa différence
Nous oublierons nos exigences
Serons un seul en étant deux
Dans un bonheur miraculeux
En attendant mes chères « amies »
C’est moi qui choisis !
Quand j’aurai disparu
Ceux qui m’auront connue
Auront peut-être un soupir
En souvenir
Sam 24 Avril 2004, 23:17 par
virtuelle sur L'amour en vrac
Nuit de Décembre d'Alfred de Musset
Il est trés long mais prenez le temps de le decouvrir , il me fait toujours autant d’effet à chacune de mes lectures.
Je n’ai rien à ajouter : tout est dit ...
LE POÈTE
Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.
A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.
A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.
Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France ;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance ;
A Pise, au pied de l’Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;
A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l’Atlantique ;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l’Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes maux (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre ;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !
J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.
J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?
Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre ;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère ;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.
Le ciel m’a confié ton coeur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
Je n’ai rien à ajouter : tout est dit ...
LE POÈTE
Du temps que j’étais écolier,
Je restais un soir à veiller
Dans notre salle solitaire.
Devant ma table vint s’asseoir
Un pauvre enfant vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Son visage était triste et beau :
A la lueur de mon flambeau,
Dans mon livre ouvert il vint lire.
Il pencha son front sur sa main,
Et resta jusqu’au lendemain,
Pensif, avec un doux sourire.
Comme j’allais avoir quinze ans
Je marchais un jour, à pas lents,
Dans un bois, sur une bruyère.
Au pied d’un arbre vint s’asseoir
Un jeune homme vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Je lui demandai mon chemin ;
Il tenait un luth d’une main,
De l’autre un bouquet d’églantine.
Il me fit un salut d’ami,
Et, se détournant à demi,
Me montra du doigt la colline.
A l’âge où l’on croit à l’amour,
J’étais seul dans ma chambre un jour,
Pleurant ma première misère.
Au coin de mon feu vint s’asseoir
Un étranger vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il était morne et soucieux ;
D’une main il montrait les cieux,
Et de l’autre il tenait un glaive.
De ma peine il semblait souffrir,
Mais il ne poussa qu’un soupir,
Et s’évanouit comme un rêve.
A l’âge où l’on est libertin,
Pour boire un toast en un festin,
Un jour je soulevais mon verre.
En face de moi vint s’asseoir
Un convive vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Il secouait sous son manteau
Un haillon de pourpre en lambeau,
Sur sa tête un myrte stérile.
Son bras maigre cherchait le mien,
Et mon verre, en touchant le sien,
Se brisa dans ma main débile.
Un an après, il était nuit ;
J’étais à genoux près du lit
Où venait de mourir mon père.
Au chevet du lit vint s’asseoir
Un orphelin vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Ses yeux étaient noyés de pleurs ;
Comme les anges de douleurs,
Il était couronné d’épine ;
Son luth à terre était gisant,
Sa pourpre de couleur de sang,
Et son glaive dans sa poitrine.
Je m’en suis si bien souvenu,
Que je l’ai toujours reconnu
A tous les instants de ma vie.
C’est une étrange vision,
Et cependant, ange ou démon,
J’ai vu partout cette ombre amie.
Lorsque plus tard, las de souffrir,
Pour renaître ou pour en finir,
J’ai voulu m’exiler de France ;
Lorsqu’impatient de marcher,
J’ai voulu partir, et chercher
Les vestiges d’une espérance ;
A Pise, au pied de l’Apennin ;
A Cologne, en face du Rhin ;
A Nice, au penchant des vallées ;
A Florence, au fond des palais ;
A Brigues, dans les vieux chalets ;
Au sein des Alpes désolées ;
A Gênes, sous les citronniers ;
A Vevey, sous les verts pommiers ;
Au Havre, devant l’Atlantique ;
A Venise, à l’affreux Lido,
Où vient sur l’herbe d’un tombeau
Mourir la pâle Adriatique ;
Partout où, sous ces vastes cieux,
J’ai lassé mon coeur et mes yeux,
Saignant d’une éternelle plaie ;
Partout où le boiteux Ennui,
Traînant ma fatigue après lui,
M’a promené sur une claie ;
Partout où, sans cesse altéré
De la soif d’un monde ignoré,
J’ai suivi l’ombre de mes songes ;
Partout où, sans avoir vécu,
J’ai revu ce que j’avais vu,
La face humaine et ses mensonges ;
Partout où, le long des chemins,
J’ai posé mon front dans mes mains,
Et sangloté comme une femme ;
Partout où j’ai, comme un mouton,
Qui laisse sa laine au buisson,
Senti se dénuder mon âme ;
Partout où j’ai voulu dormir,
Partout où j’ai voulu mourir,
Partout où j’ai touché la terre,
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir,
Qui me ressemblait comme un frère.
Qui donc es-tu, toi que dans cette vie
Je vois toujours sur mon chemin ?
Je ne puis croire, à ta mélancolie,
Que tu sois mon mauvais Destin.
Ton doux sourire a trop de patience,
Tes larmes ont trop de pitié.
En te voyant, j’aime la Providence.
Ta douleur même est soeur de ma souffrance ;
Elle ressemble à l’Amitié.
Qui donc es-tu ? - Tu n’es pas mon bon ange,
Jamais tu ne viens m’avertir.
Tu vois mes maux (c’est une chose étrange !)
Et tu me regardes souffrir.
Depuis vingt ans tu marches dans ma voie,
Et je ne saurais t’appeler.
Qui donc es-tu, si c’est Dieu qui t’envoie ?
Tu me souris sans partager ma joie,
Tu me plains sans me consoler !
Ce soir encor je t’ai vu m’apparaître.
C’était par une triste nuit.
L’aile des vents battait à ma fenêtre ;
J’étais seul, courbé sur mon lit.
J’y regardais une place chérie,
Tiède encor d’un baiser brûlant ;
Et je songeais comme la femme oublie,
Et je sentais un lambeau de ma vie
Qui se déchirait lentement.
Je rassemblais des lettres de la veille,
Des cheveux, des débris d’amour.
Tout ce passé me criait à l’oreille
Ses éternels serments d’un jour.
Je contemplais ces reliques sacrées,
Qui me faisaient trembler la main :
Larmes du coeur par le coeur dévorées,
Et que les yeux qui les avaient pleurées
Ne reconnaîtront plus demain !
J’enveloppais dans un morceau de bure
Ces ruines des jours heureux.
Je me disais qu’ici-bas ce qui dure,
C’est une mèche de cheveux.
Comme un plongeur dans une mer profonde,
Je me perdais dans tant d’oubli.
De tous côtés j’y retournais la sonde,
Et je pleurais, seul, loin des yeux du monde,
Mon pauvre amour enseveli.
J’allais poser le sceau de cire noire
Sur ce fragile et cher trésor.
J’allais le rendre, et, n’y pouvant pas croire,
En pleurant j’en doutais encor.
Ah ! faible femme, orgueilleuse insensée,
Malgré toi, tu t’en souviendras !
Pourquoi, grand Dieu ! mentir à sa pensée ?
Pourquoi ces pleurs, cette gorge oppressée,
Ces sanglots, si tu n’aimais pas ?
Oui, tu languis, tu souffres, et tu pleures ;
Mais ta chimère est entre nous.
Eh bien ! adieu ! Vous compterez les heures
Qui me sépareront de vous.
Partez, partez, et dans ce coeur de glace
Emportez l’orgueil satisfait.
Je sens encor le mien jeune et vivace,
Et bien des maux pourront y trouver place
Sur le mal que vous m’avez fait.
Partez, partez ! la Nature immortelle
N’a pas tout voulu vous donner.
Ah ! pauvre enfant, qui voulez être belle,
Et ne savez pas pardonner !
Allez, allez, suivez la destinée ;
Qui vous perd n’a pas tout perdu.
Jetez au vent notre amour consumée ; -
Eternel Dieu ! toi que j’ai tant aimée,
Si tu pars, pourquoi m’aimes-tu ?
Mais tout à coup j’ai vu dans la nuit sombre
Une forme glisser sans bruit.
Sur mon rideau j’ai vu passer une ombre ;
Elle vient s’asseoir sur mon lit.
Qui donc es-tu, morne et pâle visage,
Sombre portrait vêtu de noir ?
Que me veux-tu, triste oiseau de passage ?
Est-ce un vain rêve ? est-ce ma propre image
Que j’aperçois dans ce miroir ?
Qui donc es-tu, spectre de ma jeunesse,
Pèlerin que rien n’a lassé ?
Dis-moi pourquoi je te trouve sans cesse
Assis dans l’ombre où j’ai passé.
Qui donc es-tu, visiteur solitaire,
Hôte assidu de mes douleurs ?
Qu’as-tu donc fait pour me suivre sur terre ?
Qui donc es-tu, qui donc es-tu, mon frère,
Qui n’apparais qu’au jour des pleurs ?
LA VISION
- Ami, notre père est le tien.
Je ne suis ni l’ange gardien,
Ni le mauvais destin des hommes.
Ceux que j’aime, je ne sais pas
De quel côté s’en vont leurs pas
Sur ce peu de fange où nous sommes.
Je ne suis ni dieu ni démon,
Et tu m’as nommé par mon nom
Quand tu m’as appelé ton frère ;
Où tu vas, j’y serai toujours,
Jusques au dernier de tes jours,
Où j’irai m’asseoir sur ta pierre.
Le ciel m’a confié ton coeur.
Quand tu seras dans la douleur,
Viens à moi sans inquiétude.
Je te suivrai sur le chemin ;
Mais je ne puis toucher ta main,
Ami, je suis la Solitude.
Petite prune tombée de l'arbre...
Elle se bat pour les âmes perdues, doit combattre contre les sages obtus.
Elle se démène dans la boue vivante, les emmène se retirer sous la tente.
Ses cheveux elle attache, pour mieux s’adonner à la tâche.
Ses mains elle salie,
Dans le sang,
Dans les larmes,
Dans les armes,
Dans le temps,
Sans but précis.
Je la vois cacher ses faiblesses, elle me repousse de sa tristesse.
Elle m’éloigne d’un geste, et sans prendre le temps que cela cesse,
Elle repart au front, bataillant sous les ponts.
Je voudrais l’aider, ce petit bout de chou
Mais me voilà bien faible face à ce tout…
Mon enfant, on ne prend des aînés que la douceur et non les peurs.
Ma petite fille, n’écoute pas mes histoires noires.
Ma princesse, n’accepte de moi mes erreurs.
Ma déesse, on ne doit idolâtrer ce genre d’idées, ni même y croire…
Petite sœur… Viens… Pose ta tête sur mon cœur… Pour te rappeler que celui-ci sera toujours tien…
Elle se démène dans la boue vivante, les emmène se retirer sous la tente.
Ses cheveux elle attache, pour mieux s’adonner à la tâche.
Ses mains elle salie,
Dans le sang,
Dans les larmes,
Dans les armes,
Dans le temps,
Sans but précis.
Je la vois cacher ses faiblesses, elle me repousse de sa tristesse.
Elle m’éloigne d’un geste, et sans prendre le temps que cela cesse,
Elle repart au front, bataillant sous les ponts.
Je voudrais l’aider, ce petit bout de chou
Mais me voilà bien faible face à ce tout…
Mon enfant, on ne prend des aînés que la douceur et non les peurs.
Ma petite fille, n’écoute pas mes histoires noires.
Ma princesse, n’accepte de moi mes erreurs.
Ma déesse, on ne doit idolâtrer ce genre d’idées, ni même y croire…
Petite sœur… Viens… Pose ta tête sur mon cœur… Pour te rappeler que celui-ci sera toujours tien…
Ven 16 Avril 2004, 09:41 par
Rose sur Un monde parfait
Les dix commandements des beaux parents...
PetitPrince a écrit: |
Comme dirait ma compagne, "la vie à deux, c’est chaud !". Outre l’attirance réciproque des amants, il s’avère toujours délicat de régler nos comportements afin que l’aventure formidable ne se transforme pas en fiasco retentissant. |
Encore plus difficile quand la belle famille (ou la famille) se mêle de la relation... Voila donc... Les principaux préceptes pour ne pas gâcher l’amour de votre cher bambin !
- 1. Vous ne vous imposerez pas tous les soirs à table, au téléphone ou à l’apéritif.
2. Vous n’exposerez pas les photos de la période couche culotte, acnée ineffaçable, ou premier mariage sans en demander l’autorisation.
3. Vous ne dévoilerez pas le nom des ancien(nes) compagnons/compagnes ainsi que les joies et les peines en les connaissant.
4. Vous ne serez pas jaloux.
5. Vous fermerez la porte de la salle de bain quand vous aurez besoin de l’emprunter !
6. Vous ne critiquerez pas les ami(e)s, proches ou non, de votre chèr(e) !
7. Vous ne donnerez pas de conseils sur la cuisine, le ménage, l’éducation des enfants, la manière de faire l’amour.
8. Par conséquent, vous ne confierez pas les détails croustillants de votre première nuit.
9. Vous ne direz jamais "De mon temps".
10. Vous ne vous proposerez jamais de les accompagner lors des voyages en amoureux
Et surtout... Vous ne ferez rien pour décrier le conjoint de votre enfant...
Mar 13 Avril 2004, 21:52 par
Rose sur La vie à deux
Ecrire sur enfant
Ode à l'idiot, Moi pour vous..., Valeurs de jugement sur la barque sociale, Jugement de valeur, Réaction à "Un cadeau", Un cadeau!, nativite, Et pourtant..., re: Bleus ... et gris, Bleus ... et gris, Il était une fois..., Les amazones, Nuit de Décembre d'Alfred de Musset, Petite prune tombée de l'arbre..., Les dix commandements des beaux parents...,Il y a 133 textes utilisant le mot enfant. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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