Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur écouté - Page 3 sur 5
Petit mot d'amour
C’est moi qui le pense
Mais la plume qui l’écrit
Ma feuille donne un sens
A l’encre qui le dit
La goutte naît de sa plume
Qui pleure au dessus de son mouchoir
Pour mourir en écriture d’amour
Et donner son espoir a notre histoire
Un petit bruit qui m’inspire
Qui déchire le silence
La plume écrit son histoire
Comme pour redire son enfance
Je continue de penser mon amour
Elle continue à le dire, sans peur, ni faiblesse
C’est devenu mon obsession
Je ne peut plus m’arrêter d’écrire
Pour dire a quel point tu comptes a mon âme
Maintenant que j’ai tout dit
Je doit marquer l’adresse de mon paradis
Elle peut partir faire sa route sur ces petits careaux
Petit mot d’amour...
Qui sont temoin de mon amour pour toi.
Qui ecoute ce que je n’ause encore te dire
Par peur d’enlever mes barrieres et de ressouffrir
De mon amour pour toi qui est si puissant
Que je braverais les interdits pour te retrouver
Pour me trouver dans tes bras protecteurs
Et enfin dire adieux a ce passé qui me hante
Mais la plume qui l’écrit
Ma feuille donne un sens
A l’encre qui le dit
La goutte naît de sa plume
Qui pleure au dessus de son mouchoir
Pour mourir en écriture d’amour
Et donner son espoir a notre histoire
Un petit bruit qui m’inspire
Qui déchire le silence
La plume écrit son histoire
Comme pour redire son enfance
Je continue de penser mon amour
Elle continue à le dire, sans peur, ni faiblesse
C’est devenu mon obsession
Je ne peut plus m’arrêter d’écrire
Pour dire a quel point tu comptes a mon âme
Maintenant que j’ai tout dit
Je doit marquer l’adresse de mon paradis
Elle peut partir faire sa route sur ces petits careaux
Petit mot d’amour...
Qui sont temoin de mon amour pour toi.
Qui ecoute ce que je n’ause encore te dire
Par peur d’enlever mes barrieres et de ressouffrir
De mon amour pour toi qui est si puissant
Que je braverais les interdits pour te retrouver
Pour me trouver dans tes bras protecteurs
Et enfin dire adieux a ce passé qui me hante
Sam 23 Sep 2006, 18:07 par
joullia sur Parler d'amour
Jusqu'à ton arrivée divine
J’étais une âme perdue
A la recherche de l’inconnu,
Que je pourrais aimer,
Par l’amour qui inonde mon coeur,
Jusqu’à ton arrivée divine.
Tu m’as deviné,
Tu m’as ecouté,
Tu m’as guidé,
Me montrant le chemin plus clair,
De ma destinée déchirée,
En me disant que tu étais à mes côtés...
Quand j’étais apeurée,
Tu m’as rassurée,
Et quand je pleure,
Tu me consoles,
Quand je doute,
Tu me dit de belles choses.
Je ne croyais plus au bonheur de l’amour,
Mais maintenant, je le ressens pour toujours;
Je te jure fidélité
Et je t’aimerais pour l’éternité...
A la recherche de l’inconnu,
Que je pourrais aimer,
Par l’amour qui inonde mon coeur,
Jusqu’à ton arrivée divine.
Tu m’as deviné,
Tu m’as ecouté,
Tu m’as guidé,
Me montrant le chemin plus clair,
De ma destinée déchirée,
En me disant que tu étais à mes côtés...
Quand j’étais apeurée,
Tu m’as rassurée,
Et quand je pleure,
Tu me consoles,
Quand je doute,
Tu me dit de belles choses.
Je ne croyais plus au bonheur de l’amour,
Mais maintenant, je le ressens pour toujours;
Je te jure fidélité
Et je t’aimerais pour l’éternité...
Sam 23 Sep 2006, 09:35 par
joullia sur Parler d'amour
Destin Eternel de Notre Amour
Je viens avec ces quelques petits mots
Te raconter mon Belle Amour Incontournable,
Avec l’espoir que tu puisses vraiment ressentir
Ces frissons incessants, ces fortes sensations,
Ces désirs fervents, ces émotions, qui brûlent dans mon cœur,
Comme un feu attisé par un doux vent incessant,
Et dans mon âme et dans tout mon être,
L’amour et le désire se mélange en une seul passion, Toi.
Ressens et écoute les vents, comme ils soufflent
Avec ces mots murmurés tout autour de Toi mon petit Coeur d’Amour:
« Je t’aime », je suis Tienne, tu es Mien,
Et rien ne peut changer ce « Destin Eternel de Notre Amour » !
Rien ne peut plus m’effrayer avec Toi à mes côtés,
Tu es mon refuge ou rien n’est impossible.
Te raconter mon Belle Amour Incontournable,
Avec l’espoir que tu puisses vraiment ressentir
Ces frissons incessants, ces fortes sensations,
Ces désirs fervents, ces émotions, qui brûlent dans mon cœur,
Comme un feu attisé par un doux vent incessant,
Et dans mon âme et dans tout mon être,
L’amour et le désire se mélange en une seul passion, Toi.
Ressens et écoute les vents, comme ils soufflent
Avec ces mots murmurés tout autour de Toi mon petit Coeur d’Amour:
« Je t’aime », je suis Tienne, tu es Mien,
Et rien ne peut changer ce « Destin Eternel de Notre Amour » !
Rien ne peut plus m’effrayer avec Toi à mes côtés,
Tu es mon refuge ou rien n’est impossible.
Dim 27 Août 2006, 14:21 par
joullia sur Parler d'amour
En attendant que la pluie cesse sur Paris
De tes yeux noir et gris,
Comme le ciel couleur de nuit,
Verse toutes mes larmes en pluie,
Dans la poussière et dans le bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Ici un pécheur est assis,
Au bord de la Seine, contre un arbre blotti
Il écoute les péniches endormies,
Rouler tranquillement leurs clapotis,
Mais toujours ce léger bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Pas un oiseau dans ce ciel gris,
Sous les gouttières ils sont partis
Se blottir dans leurs nids,
Les gens passent et vaquent à leurs occupations,
Les amants se retrouvent sur les quais de Seine.
Je t’ai attendu 5 heures sur le banc du Jardin des Plantes,
Le téléphone sonne sans réponse.
J’ai espéré te voir arriver, mais je n’ai vu que des amants.
La pluie de mes yeux ruisselle dans ce parc
Le pêcheur regarde la femme qui longe ce quai en désespoir
En attendant que la pluie cesse sur Paris.
Comme le ciel couleur de nuit,
Verse toutes mes larmes en pluie,
Dans la poussière et dans le bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Ici un pécheur est assis,
Au bord de la Seine, contre un arbre blotti
Il écoute les péniches endormies,
Rouler tranquillement leurs clapotis,
Mais toujours ce léger bruit,
La pluie ruisselle sur Paris.
Pas un oiseau dans ce ciel gris,
Sous les gouttières ils sont partis
Se blottir dans leurs nids,
Les gens passent et vaquent à leurs occupations,
Les amants se retrouvent sur les quais de Seine.
Je t’ai attendu 5 heures sur le banc du Jardin des Plantes,
Le téléphone sonne sans réponse.
J’ai espéré te voir arriver, mais je n’ai vu que des amants.
La pluie de mes yeux ruisselle dans ce parc
Le pêcheur regarde la femme qui longe ce quai en désespoir
En attendant que la pluie cesse sur Paris.
Mar 22 Août 2006, 00:00 par
joullia sur Histoires d'amour
LA BEAUTE N'A PAS DE DEMEURE
Ma vierge indécente ce soir, quelle importance que tu sois invisible comme le Saint Esprit du ciel ?
L’Amour que je Te porte est comme la Perle enfermée dans un coquillage
Pur, discret et a l’abri des êtres a la jalousie immense.
La Beauté n’a pas de visage, je T’aime d’un Amour sans ombrage
Et Vers Toi seule mon esprit jette son cri.
Ecoute, ô bien-aimé !
je suis plus prés de toi que de toi-même, que ton âme, que ton soufle
je marche vers mon extérieu, est recherche dans les feuilles d’été, ton sein! fenêtre qui s’ouvre et dessine le ciel de nos nuits blanches et nues.
Et dans ce qui reste de l’aube, je marche vers mon intérieur, ou se cache dans mes rêves le feux de ton flambeau.
karim B
L’Amour que je Te porte est comme la Perle enfermée dans un coquillage
Pur, discret et a l’abri des êtres a la jalousie immense.
La Beauté n’a pas de visage, je T’aime d’un Amour sans ombrage
Et Vers Toi seule mon esprit jette son cri.
Ecoute, ô bien-aimé !
je suis plus prés de toi que de toi-même, que ton âme, que ton soufle
je marche vers mon extérieu, est recherche dans les feuilles d’été, ton sein! fenêtre qui s’ouvre et dessine le ciel de nos nuits blanches et nues.
Et dans ce qui reste de l’aube, je marche vers mon intérieur, ou se cache dans mes rêves le feux de ton flambeau.
karim B
Jeu 17 Août 2006, 21:48 par
ricko sur Histoires d'amour
Ce que j’aime en toi…
Le matin câlin où tu me réveilles doucement, tes mains caressant mon corps. A moitié dans tes bras, à moitié dans les bras de Morphée, avoir cette folle impression encore de rêver. Le rêve se mélange alors à la réalité pour me donner l’impression qu’un ange est à mes côtés… Mi ange, mi démon qui éveille en moi le désir et la passion. Un réveil coquin qui me laissera le sourire jusqu’au lendemain.
Te regarder, marcher, penser, rêver… Laisser mes yeux glisser sur ton doux visage et sur tes courbes qui ne font pas de moi un sage. Ton petit jean moulé dans lequel j’aime te voir te trémousser. Jouer avec ta crinière qui te donne ce côté sauvage, renforcé par le parfum que tu laisses dans ton sillage.
Ton décolleté qui semble m’appeler. Ton épaule et ton ventre dénudés qui me donnent envie de les embrasser. Le long de ton cou remonter, en le couvrant de baisers… Bref toutes ces parties de ton corps qui me laissent te voir et te désirer, à tout moment de la journée. Simples apparitions mais qui me font perdre la raison.
Tes lèvres tantôt mouillées, tantôt satin, qui glissent sur les miennes avec un goût certain. Tes mains sur ma nuque, me donnent une chaleur qui m’apaise et produit en moi le bien-être que tout un chacun rêve. Ces après-midi où poussée par un désir brutal tu t’enflammes, et je me fais esclave pour assouvir tes fantasmes.
Tes mots tantôt taquins, tantôt coquins, sont les graines qui fleurissent au long de notre parcours et dans tes abondants compliments je me sens homme pour te faire la court.
Une curiosité dans tous les domaines inégalée, font de toi quelqu’un de cultivé. Ouverte à toute discussion, tu répondras présente pour que nous en débattions. Il n’y a point tabou qui te fait peur, car tu ne veux pas rester dans la secte des beaux parleurs. Paroles et écoute, tu as tout et tu sais t’en servir, car même si tu entends mes désirs, tu sais aussi m’apporter le réconfort, dans les moments où je ne comprends plus mon sort. Je sais que même si je suis parfois un peu ours, tu me comprends et cela vaut tous les tours, jusqu’à la fin des temps.
Tes ambitions et rêves m’inspirent un profond respect, et je te donnerai tout pour que ce soit fait. La créativité qui t’anime est communicative, tu ne saurais rester donc passive. Les difficultés quelles qu’elles soient, que tu rencontres sont autant de défi, que chaque fois tu regardes de face en disant « c’est ma vie ». Ainsi tu vas de l’avant et les affrontes. Chose que peu de personnes montrent… Femme à la fois forte et faible qui sait admettre ses peurs et doutes, mais qui cherchera toujours à aller au bout de la route. Tant de traits sur lesquels je reste admirateur et qui me donnent l’envie d’être ton porteur.
La surprise d’un repas, quel qu’il soit, avec sa touche de simplicité et ses aromes parfumés. Rien de bien extraordinaire, si ce n’est que je sais qu’il est destiné à me plaire. Et puis ne disait-on pas que c’est aussi par là que le cœur d’un homme se gagna ?
Le soir, terminer cette journée sur la même note enchantée, par laquelle la journée avait commencé, de pouvoir nous assouvir à nouveau enlacés et lire dans tes yeux le bonheur d’être aimée.
Et quand enfin vient l’heure tardive de se reposer, nous nous retrouvons timidement nez à nez. Une fois la lumière tamisée, nous partageons nos dernières pensées, avant de s’endormir pour demain tout recommencer.
C’est tout ce que tu me donnes,
Et moi qui ne suis qu’homme,
Je ne pense plus qu’à toi…
Car c’est tout ça que j aime en toi…
Loyd for you
Te regarder, marcher, penser, rêver… Laisser mes yeux glisser sur ton doux visage et sur tes courbes qui ne font pas de moi un sage. Ton petit jean moulé dans lequel j’aime te voir te trémousser. Jouer avec ta crinière qui te donne ce côté sauvage, renforcé par le parfum que tu laisses dans ton sillage.
Ton décolleté qui semble m’appeler. Ton épaule et ton ventre dénudés qui me donnent envie de les embrasser. Le long de ton cou remonter, en le couvrant de baisers… Bref toutes ces parties de ton corps qui me laissent te voir et te désirer, à tout moment de la journée. Simples apparitions mais qui me font perdre la raison.
Tes lèvres tantôt mouillées, tantôt satin, qui glissent sur les miennes avec un goût certain. Tes mains sur ma nuque, me donnent une chaleur qui m’apaise et produit en moi le bien-être que tout un chacun rêve. Ces après-midi où poussée par un désir brutal tu t’enflammes, et je me fais esclave pour assouvir tes fantasmes.
Tes mots tantôt taquins, tantôt coquins, sont les graines qui fleurissent au long de notre parcours et dans tes abondants compliments je me sens homme pour te faire la court.
Une curiosité dans tous les domaines inégalée, font de toi quelqu’un de cultivé. Ouverte à toute discussion, tu répondras présente pour que nous en débattions. Il n’y a point tabou qui te fait peur, car tu ne veux pas rester dans la secte des beaux parleurs. Paroles et écoute, tu as tout et tu sais t’en servir, car même si tu entends mes désirs, tu sais aussi m’apporter le réconfort, dans les moments où je ne comprends plus mon sort. Je sais que même si je suis parfois un peu ours, tu me comprends et cela vaut tous les tours, jusqu’à la fin des temps.
Tes ambitions et rêves m’inspirent un profond respect, et je te donnerai tout pour que ce soit fait. La créativité qui t’anime est communicative, tu ne saurais rester donc passive. Les difficultés quelles qu’elles soient, que tu rencontres sont autant de défi, que chaque fois tu regardes de face en disant « c’est ma vie ». Ainsi tu vas de l’avant et les affrontes. Chose que peu de personnes montrent… Femme à la fois forte et faible qui sait admettre ses peurs et doutes, mais qui cherchera toujours à aller au bout de la route. Tant de traits sur lesquels je reste admirateur et qui me donnent l’envie d’être ton porteur.
La surprise d’un repas, quel qu’il soit, avec sa touche de simplicité et ses aromes parfumés. Rien de bien extraordinaire, si ce n’est que je sais qu’il est destiné à me plaire. Et puis ne disait-on pas que c’est aussi par là que le cœur d’un homme se gagna ?
Le soir, terminer cette journée sur la même note enchantée, par laquelle la journée avait commencé, de pouvoir nous assouvir à nouveau enlacés et lire dans tes yeux le bonheur d’être aimée.
Et quand enfin vient l’heure tardive de se reposer, nous nous retrouvons timidement nez à nez. Une fois la lumière tamisée, nous partageons nos dernières pensées, avant de s’endormir pour demain tout recommencer.
C’est tout ce que tu me donnes,
Et moi qui ne suis qu’homme,
Je ne pense plus qu’à toi…
Car c’est tout ça que j aime en toi…
Loyd for you
Ven 21 Juil 2006, 17:19 par
Loyd sur Parler d'amour
Une chanson triste.
Entre tous il y avait ce petit garçon qui l’attendait. Avec son bout de papier. Avec ses yeux perdus. Avec ses yeux déterminés, aussi. Il oublia un instant les appels des admiratrices aux visages marqués de liesse désespérée, celles qui hurlaient son nom dans la supplique et il avança vers le petit bout d’homme.
Le gamin devait avoir une dizaine d’années. Son visage encore rondelet prenait les traits de l’adolescence, mais son regard était déjà celui d’un homme. Campé dans ses tennis, il résistait à la houle pressante des admirateurs massée autour de lui. Il le regardait, droit dans les yeux, il le regardait plus comme quelqu’un qu’on attend que comme quelqu’un qu’on espère.
Il s’arrêta devant lui. Le gamin fouilla dans la poche arrière de son pantalon et sortit une photo. Sans le quitter des yeux une seule seconde. Et il tendit la photo au chanteur.
« C’est ta sœur ? Vous avez les mêmes yeux… »
Le gamin opina.
« Et elle n’a pas pu venir au concert ? » poursuivit le chanteur.
Le gamin opina de rechef.
Le chanteur sortit son stylo, et alors qu’il s’apprêtait à faire son autographe, il suspendit son geste. Il ne savait pas où écrire sur cette photo, quelque chose l’empêchait de raturer le visage de cette admiratrice. Il arrêta la contemplation de ce visage inconnu et replongea ses yeux dans ceux du garçon.
« Ecrivez au dos … » suggéra l’enfant comme s’il avait compris le doute du chanteur.
« Pas bête. Et… tu veux que j’écrive quelque chose de spécial pour elle ? » enchaîna-t-il tout en retournant la photo.
« Oui. »
« Vas y, dis moi »
« Vous allez écrire : pardon de t’avoir fait pleurer. »
Le chanteur resta un instant dans les yeux du gamin, puis s’exécuta docilement. Il signa avec attention cet étrange petit mot et relut une dernière fois l’ensemble. Il retourna la photo et contempla à nouveau le visage.
« Si elle vous plaît tant, pourquoi vous la faites pleurer ? », demanda le petit garçon en reprenant des mains du chanteur la photo de sa sœur.
« Elle pleure sur mes chansons, c’est ça ? », demanda le chanteur.
« Oui, tout le temps et elle dit qu’elle vous aime, que vous êtes beau. »
« Et toi, tu ne m’aimes pas trop, on dirait, hein ? »
« Non. Vous n’êtes pas beau et vous êtes triste. Je ne vous aime pas. Je vous déteste», cria le gamin dans un sanglot.
Devant la force de cet enfant, le chanteur se trouva désarmé. Le gamin avait raison, ce qu’il chantait, c’était très bien pour bouleverser les âmes, mais ça ne pouvait pas tromper un enfant. Combien comme ce gamin avaient une sœur qui l’adorait parce qu’il les rendait triste. Combien ? Un frisson de tristesse le parcourut. Il s’accroupit pour se mettre à la hauteur des yeux du petit garçon sanglotant. De sa main, il lui souleva le menton et il essuya tendrement les petits ruisseaux de larmes sur les joues innocentes.
« Ecoute, tu diras à ta sœur que je suis sincèrement désolé de lui faire de la peine avec mes textes. Tu lui diras aussi que pour elle j’écrirai une chanson. Cette chanson ça sera comme un médicament pour sa peine. Et ce sera un médicament pour toutes celles à qui j’ai fait de la peine. Ca ne sera pas triste, ca ne sera plus jamais triste »
« C’est vrai, vous allez faire ça ? », demanda le gamin aux yeux mouillés.
« Oui, je commence ce soir, je te le jure »
Le gamin regarda la photo, puis la remit précieusement dans la poche arrière de son pantalon. Il regarda le chanteur dans le fond des yeux, cherchant à comprendre qu’est ce qui pouvait bien y avoir dans ces yeux là.
« Alors, peut être que si vous faites ça, je vous trouverai beau. »
Il pivota sur ses talons et s’en alla dans la foule.
Le gamin devait avoir une dizaine d’années. Son visage encore rondelet prenait les traits de l’adolescence, mais son regard était déjà celui d’un homme. Campé dans ses tennis, il résistait à la houle pressante des admirateurs massée autour de lui. Il le regardait, droit dans les yeux, il le regardait plus comme quelqu’un qu’on attend que comme quelqu’un qu’on espère.
Il s’arrêta devant lui. Le gamin fouilla dans la poche arrière de son pantalon et sortit une photo. Sans le quitter des yeux une seule seconde. Et il tendit la photo au chanteur.
« C’est ta sœur ? Vous avez les mêmes yeux… »
Le gamin opina.
« Et elle n’a pas pu venir au concert ? » poursuivit le chanteur.
Le gamin opina de rechef.
Le chanteur sortit son stylo, et alors qu’il s’apprêtait à faire son autographe, il suspendit son geste. Il ne savait pas où écrire sur cette photo, quelque chose l’empêchait de raturer le visage de cette admiratrice. Il arrêta la contemplation de ce visage inconnu et replongea ses yeux dans ceux du garçon.
« Ecrivez au dos … » suggéra l’enfant comme s’il avait compris le doute du chanteur.
« Pas bête. Et… tu veux que j’écrive quelque chose de spécial pour elle ? » enchaîna-t-il tout en retournant la photo.
« Oui. »
« Vas y, dis moi »
« Vous allez écrire : pardon de t’avoir fait pleurer. »
Le chanteur resta un instant dans les yeux du gamin, puis s’exécuta docilement. Il signa avec attention cet étrange petit mot et relut une dernière fois l’ensemble. Il retourna la photo et contempla à nouveau le visage.
« Si elle vous plaît tant, pourquoi vous la faites pleurer ? », demanda le petit garçon en reprenant des mains du chanteur la photo de sa sœur.
« Elle pleure sur mes chansons, c’est ça ? », demanda le chanteur.
« Oui, tout le temps et elle dit qu’elle vous aime, que vous êtes beau. »
« Et toi, tu ne m’aimes pas trop, on dirait, hein ? »
« Non. Vous n’êtes pas beau et vous êtes triste. Je ne vous aime pas. Je vous déteste», cria le gamin dans un sanglot.
Devant la force de cet enfant, le chanteur se trouva désarmé. Le gamin avait raison, ce qu’il chantait, c’était très bien pour bouleverser les âmes, mais ça ne pouvait pas tromper un enfant. Combien comme ce gamin avaient une sœur qui l’adorait parce qu’il les rendait triste. Combien ? Un frisson de tristesse le parcourut. Il s’accroupit pour se mettre à la hauteur des yeux du petit garçon sanglotant. De sa main, il lui souleva le menton et il essuya tendrement les petits ruisseaux de larmes sur les joues innocentes.
« Ecoute, tu diras à ta sœur que je suis sincèrement désolé de lui faire de la peine avec mes textes. Tu lui diras aussi que pour elle j’écrirai une chanson. Cette chanson ça sera comme un médicament pour sa peine. Et ce sera un médicament pour toutes celles à qui j’ai fait de la peine. Ca ne sera pas triste, ca ne sera plus jamais triste »
« C’est vrai, vous allez faire ça ? », demanda le gamin aux yeux mouillés.
« Oui, je commence ce soir, je te le jure »
Le gamin regarda la photo, puis la remit précieusement dans la poche arrière de son pantalon. Il regarda le chanteur dans le fond des yeux, cherchant à comprendre qu’est ce qui pouvait bien y avoir dans ces yeux là.
« Alors, peut être que si vous faites ça, je vous trouverai beau. »
Il pivota sur ses talons et s’en alla dans la foule.
Sam 25 Mars 2006, 14:09 par
PetitPrince sur Un monde parfait
L’enfant silencieux, le vieil homme et les aubergines
C’était un triste matin.
Gris comme la ville où habitait Noé
Gris comme les tours où habitait Noé ...
Ces tours si hautes, que dedans, on ne savait jamais où était le ciel, ni où était la terre.
La terre, Noé l’aimait bien. Celle du père André dans son jardinet, là-bas derrière la tour de Noé.
En revenant de l’école, L’enfant faisait souvent le détour par le jardin du vieil homme, il s’arrêtait et regardait par-dessus la barrière les rangées de poireaux, celles de carottes et les choux frisés.
Mais jamais Noé n’osait entrer ... Jamais il n’osait demander au père André. Noé ne parlait pas ... Noé ne pouvait pas parler...
L’enfant avait peur du vieil homme. Le père André avait les yeux pleins de colère, le regard terrible et triste à la fois. Noé se demandait toujours comment quelqu’un comme le père André pouvait cultiver un si joli jardin et écouter les salades pousser. Pourtant, Noé l’avait vu certains soirs : quand le père André n’était pas en train de bécher, quand il n’était pas en train de jeter des regards noirs à la tour de Noé, le vieil homme s’asseyait sur un vieux tonneau, fermait les yeux et, on aurait vraiment dit qu’il arrêtait le vent du Nord pour écouter les légumes pousser...
Ce matin gris, c’était mercredi. Noé n’avait rien à faire, et quand il n’avait rien à faire, Noé allait voir la terre ... La terre du père André, parce que tout autour de la tour il n’y avait que le plastique des poubelles et le béton goudronné des trottoirs.
Et ce matin, Noé avait deux graines dans la main ... Deux petites graines blanches qu’il avait trouvé sur la table de la cuisine au milieu des épluchures violettes. Noé les avait sauvées de la poubelle et les avait mises à sécher sous son lit. Il les gardait précieusement au fond de sa poche depuis des jours.
Noé savait que c’était au vieux jardinier qu’il fallait demander pour les faire germer. Mais comment demander quand on ne peut parler ? L’enfant n’osait pas pousser la porte du petit jardin.
Le père André, intrigué par ce petit bout d’homme silencieux aux yeux de la couleur de ses choux et aux cheveux de la couleur de ses carottes, l’invita : « Entre petit, et montre moi ce que tu as dans ta main ».
C’était la première fois que Noé entendait la voix du vieil homme, et elle était si douce, si profonde, si rassurante que Noé poussa la petite barrière de bois et ouvrit la main.
Le père André s’exclama : « mais ce sont des graines d’aubergine ! Ça ne pousse pas ici petit ! Il fait trop froid, on est au pays des betteraves pas au pays des aubergines, elles ne pourront pas fleurir ! »
Alors, les larmes de Noé se mirent à couler sur ses joues, il avait la gorge si serrée ... Le père André regarda ces larmes de silence et pensa à toutes celles qu’il n’avait pas voulu verser, tellement la colère l’avait emporté, il y a de ça des années, quand il avait vu construire la tour de Noé. Et les larmes de Noé, c’était comme toutes les larmes de cette terre, cette terre qu’il avait vue emprisonnée par le ciment des hommes, cette terre qu’il aimait tant ...
Alors, la colère dans les yeux du vieil homme tomba ... Il prit la main de l’enfant, lui sourit et lui dit : « On va les faire germer tes graines. Tu vois cette cloche de verre, elle sera leur maison de soleil ».
Noé regarda ce sourire, c’était déjà comme un rayon de soleil. Il sentait la chaleur de la main du vieil homme dans la sienne et la vie dans ses deux petites graines.
De matins gris en mercredis moins gris, le printemps était là, fragile mais présent. Et bientôt, les petites graines de Noé dans la terre du père André se mirent à germer.
Chaque jour Noé venait arroser délicatement sous la cloche, s’asseyait à côté du vieil homme, fermait les yeux et essayait d’écouter ses aubergines pousser ... Souvent le père André lui offrait une pomme pour le goûter et lui racontait la terre, celle des champs de blé, celle des pommiers, celle des prés ... Celle d’avant les tours ... Le jardinier lui racontait aussi les carottes, les poireaux et les choux frisés. Il racontait les aubergines : « Solanum on les appelle en latin, « Sol » ça veut dire soleil ... Des fruits du soleil, des fruits de l’amour, comme les tomates qui sont de la même famille, voilà ce qu’elle seront tes aubergines, petit ... »
Des petites feuilles vertes étaient enfin apparues sous la cloche. Noé les comptait chaque soir toujours plus nombreuses.
L’été avec les vacances arrivait, les mercredis gris étaient rares et un matin Noé et le père André enlevèrent la cloche débordante de verdure : « Elle vont devoir se débrouiller toutes seules maintenant » dit le vieil homme, « il faut croire en elles, si tu veux qu’elles fleurissent un jour ».
Oui, croire en elles ... Chaque matin, chaque soir, Noé leur parlait dans son cœur ... Et chacune des deux graines donna une petite fleur toute rose de timidité avec un cœur jaune de soleil. L’enfant était émerveillé, il fermait les yeux, assis sur le tonneau du père André et les écoutait fleurir ...
Mais un jour Noé n’entendit plus que le silence. Les fleurs étaient mortes, fanées, brûlées, disparues... Noé était perdu ... « Sèche tes larmes enfant, cette petite mort est une grande naissance, écoute et regarde : de ces fleurs vont naître les fruits ».
Le vieil homme avait dit vrai : après quelques soirs, après quelques matins, deux petites boules brillantes et violettes apparurent l’une près de l’autre.
« Tu vois petit homme, voilà le miracle de l’amour : aimer et faire confiance ... Maintenant nous sommes deux à savoir que les mercredis ne sont pas tous gris. Si le soleil n’est pas dans le ciel, il est dans notre cœur et il est assez chaud pour faire pousser des aubergines au pays des betteraves ... »
L’été avançait. Plus les aubergines grossissaient, plus elles se rapprochaient l’une de l’autre. Les feuilles des deux plants s’entremêlaient chaque jour un peu plus ... Les grands fruits longs et violets semblaient s’embrasser, l’un tout contre l’autre. « Mais elles sont amoureuses ! » sourit le père André.
Oui, l’amour de l’enfant silencieux et du vieil homme pour la terre avait inondé les fruits sous cette cloche de verre pleine de soleil.
Et c’est ainsi que dans une banlieue grise d’une ville du nord, au pied d’une tour de béton, dans un petit potager, un vieux jardinier et un enfant muet célébrèrent le mariage de deux aubergines ...
Gris comme la ville où habitait Noé
Gris comme les tours où habitait Noé ...
Ces tours si hautes, que dedans, on ne savait jamais où était le ciel, ni où était la terre.
La terre, Noé l’aimait bien. Celle du père André dans son jardinet, là-bas derrière la tour de Noé.
En revenant de l’école, L’enfant faisait souvent le détour par le jardin du vieil homme, il s’arrêtait et regardait par-dessus la barrière les rangées de poireaux, celles de carottes et les choux frisés.
Mais jamais Noé n’osait entrer ... Jamais il n’osait demander au père André. Noé ne parlait pas ... Noé ne pouvait pas parler...
L’enfant avait peur du vieil homme. Le père André avait les yeux pleins de colère, le regard terrible et triste à la fois. Noé se demandait toujours comment quelqu’un comme le père André pouvait cultiver un si joli jardin et écouter les salades pousser. Pourtant, Noé l’avait vu certains soirs : quand le père André n’était pas en train de bécher, quand il n’était pas en train de jeter des regards noirs à la tour de Noé, le vieil homme s’asseyait sur un vieux tonneau, fermait les yeux et, on aurait vraiment dit qu’il arrêtait le vent du Nord pour écouter les légumes pousser...
Ce matin gris, c’était mercredi. Noé n’avait rien à faire, et quand il n’avait rien à faire, Noé allait voir la terre ... La terre du père André, parce que tout autour de la tour il n’y avait que le plastique des poubelles et le béton goudronné des trottoirs.
Et ce matin, Noé avait deux graines dans la main ... Deux petites graines blanches qu’il avait trouvé sur la table de la cuisine au milieu des épluchures violettes. Noé les avait sauvées de la poubelle et les avait mises à sécher sous son lit. Il les gardait précieusement au fond de sa poche depuis des jours.
Noé savait que c’était au vieux jardinier qu’il fallait demander pour les faire germer. Mais comment demander quand on ne peut parler ? L’enfant n’osait pas pousser la porte du petit jardin.
Le père André, intrigué par ce petit bout d’homme silencieux aux yeux de la couleur de ses choux et aux cheveux de la couleur de ses carottes, l’invita : « Entre petit, et montre moi ce que tu as dans ta main ».
C’était la première fois que Noé entendait la voix du vieil homme, et elle était si douce, si profonde, si rassurante que Noé poussa la petite barrière de bois et ouvrit la main.
Le père André s’exclama : « mais ce sont des graines d’aubergine ! Ça ne pousse pas ici petit ! Il fait trop froid, on est au pays des betteraves pas au pays des aubergines, elles ne pourront pas fleurir ! »
Alors, les larmes de Noé se mirent à couler sur ses joues, il avait la gorge si serrée ... Le père André regarda ces larmes de silence et pensa à toutes celles qu’il n’avait pas voulu verser, tellement la colère l’avait emporté, il y a de ça des années, quand il avait vu construire la tour de Noé. Et les larmes de Noé, c’était comme toutes les larmes de cette terre, cette terre qu’il avait vue emprisonnée par le ciment des hommes, cette terre qu’il aimait tant ...
Alors, la colère dans les yeux du vieil homme tomba ... Il prit la main de l’enfant, lui sourit et lui dit : « On va les faire germer tes graines. Tu vois cette cloche de verre, elle sera leur maison de soleil ».
Noé regarda ce sourire, c’était déjà comme un rayon de soleil. Il sentait la chaleur de la main du vieil homme dans la sienne et la vie dans ses deux petites graines.
De matins gris en mercredis moins gris, le printemps était là, fragile mais présent. Et bientôt, les petites graines de Noé dans la terre du père André se mirent à germer.
Chaque jour Noé venait arroser délicatement sous la cloche, s’asseyait à côté du vieil homme, fermait les yeux et essayait d’écouter ses aubergines pousser ... Souvent le père André lui offrait une pomme pour le goûter et lui racontait la terre, celle des champs de blé, celle des pommiers, celle des prés ... Celle d’avant les tours ... Le jardinier lui racontait aussi les carottes, les poireaux et les choux frisés. Il racontait les aubergines : « Solanum on les appelle en latin, « Sol » ça veut dire soleil ... Des fruits du soleil, des fruits de l’amour, comme les tomates qui sont de la même famille, voilà ce qu’elle seront tes aubergines, petit ... »
Des petites feuilles vertes étaient enfin apparues sous la cloche. Noé les comptait chaque soir toujours plus nombreuses.
L’été avec les vacances arrivait, les mercredis gris étaient rares et un matin Noé et le père André enlevèrent la cloche débordante de verdure : « Elle vont devoir se débrouiller toutes seules maintenant » dit le vieil homme, « il faut croire en elles, si tu veux qu’elles fleurissent un jour ».
Oui, croire en elles ... Chaque matin, chaque soir, Noé leur parlait dans son cœur ... Et chacune des deux graines donna une petite fleur toute rose de timidité avec un cœur jaune de soleil. L’enfant était émerveillé, il fermait les yeux, assis sur le tonneau du père André et les écoutait fleurir ...
Mais un jour Noé n’entendit plus que le silence. Les fleurs étaient mortes, fanées, brûlées, disparues... Noé était perdu ... « Sèche tes larmes enfant, cette petite mort est une grande naissance, écoute et regarde : de ces fleurs vont naître les fruits ».
Le vieil homme avait dit vrai : après quelques soirs, après quelques matins, deux petites boules brillantes et violettes apparurent l’une près de l’autre.
« Tu vois petit homme, voilà le miracle de l’amour : aimer et faire confiance ... Maintenant nous sommes deux à savoir que les mercredis ne sont pas tous gris. Si le soleil n’est pas dans le ciel, il est dans notre cœur et il est assez chaud pour faire pousser des aubergines au pays des betteraves ... »
L’été avançait. Plus les aubergines grossissaient, plus elles se rapprochaient l’une de l’autre. Les feuilles des deux plants s’entremêlaient chaque jour un peu plus ... Les grands fruits longs et violets semblaient s’embrasser, l’un tout contre l’autre. « Mais elles sont amoureuses ! » sourit le père André.
Oui, l’amour de l’enfant silencieux et du vieil homme pour la terre avait inondé les fruits sous cette cloche de verre pleine de soleil.
Et c’est ainsi que dans une banlieue grise d’une ville du nord, au pied d’une tour de béton, dans un petit potager, un vieux jardinier et un enfant muet célébrèrent le mariage de deux aubergines ...
Dim 05 Mars 2006, 10:56 par
Kit sur Histoires d'amour
Pauvre Don Juan...
Lasse, j’avais pris ma voiture, une fois de plus, pour échapper aux sanglots qui m’étouffaient, besoin d’espace, besoin de respirer : Pourquoi ? Pourquoi jouent-ils donc à m’aimer ? Piètre comédie de funestes pantins qui plagient la mélodie de l’amour sans savoir la jouer. Pourquoi ce désir fou d’aimer et d’être aimée en vérité, à la folie, sans règles ni loi, juste dans la soif d’un amour que je sens brûler au plus profond de moi. Avec tristesse, force m’est de reconnaître que je les trouve vains malgré eux, malgré moi... Qu’ont-ils fait de la tendresse ? Aimant le tennis, les femmes, le chocolat... Consommant de l’amour pour une heure de folie, calculant bénéfice, intérêt et tout ça. Ils me donneraient envie de vomir, ces petits gars ! Si j’appelle l’amour ce n’est non par commodité ou pour combler un vide, c’est bien pour t’aimer. Ils viennent me séduire parfois et puis, me parlent d’elles, de leur cœur tout là-bas : mortel ennui. Je les écoute en soupirant, martelant mon bureau au rythme de mes rêveries distraites. Et s’ils ont un cœur qu’ils ont laissé près d’elles, que font-ils donc ici ? ! Et que croient-ils trouver ? L’aumône d’un sourire ou celle d’un baiser ? Tel autre qui en parlant d’amour évalue le profit que saurait lui procurer notre commerce... De l’amour je ne veux que l’amour et rien d’autre. Cette relation privilégiée entre deux êtres, dans une tendre complicité, par nos différences enflammée. Et pourtant, comme une enfant blessée, le cœur déchiré par la meute rugissante et futile, je m’en vais quand je voudrais recevoir et donner tout l’amour qu’en mon cœur le Dieu qui m’a créée a pu verser.
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
Fatiguée d’être comme un caillou par les flots ballotté, je t’appelais en vain : "viens vite auprès de moi, que de l’amour enfin je puisse contempler le visage ici bas"... Trop souvent séduite par de faux reflets dont je sais m’éloigner, moi qui ne fais semblant, ni soupèse mes sentiments ; l’amour, de moi, longtemps, va-t-il se dérober ? Ils jouent à des jeux, font des mines, se rengorgent, personnages de carnaval, piètres. Je manque d’artifices, refusant de tromper. Je ne vais pas mentir et prétendre aimer ce qui me fait vomir... L’amour auquel j’aspire est-il bien de ce monde ? Et est-il bien pour moi ? Ce sera lui ou rien. L’Amour non pas l’ersatz, un placebo, guimauve ou bien triste miroir aux alouettes sur lequel les oiseaux sans cervelle vont briser et leur cœur et leurs ailes sans se décourager... Je les revoie qui feignent l’amour fou alors qu’ils sont mariés, pas libres ou occupés et ne cherchent vraiment qu’à jouir sans aimer et n’ont rien à donner que leurs tendres regrets. Où es-tu donc parti, existes-tu ailleurs que dans mes rêveries, toi que j’appelle ainsi ? Je vais fermer mon cœur à leurs mots doucereux, je ne répondrais plus qu’en découvrant tes yeux...
Jeu 16 Fév 2006, 11:54 par
dolce vita sur La séduction
Polychromes
Ils s’étaient croisés à maintes reprises pour le boulot... Elle avait dû l’interviewer pour ses activités extra professionnelles. Il exposait parfois et leur goût commun pour la peinture les avait rapprochés. Il avait été surpris par la facilité avec laquelle elle avait su percer le mystère de ses polychromes. Ce jour-là, ils avaient parlé plus que d’ordinaire encore, les invités pour le vernissage étaient tous partis, la propriétaire de la galerie commençait à les regarder d’un oeil noir en louchant ostensiblement sur sa montre mais, perdus dans leur discussion, ils ne voyaient rien du monde qui les entourait, ils poursuivaient à deux un cheminement de pensée qui progressait de l’un à l’autre dans une relative souplesse... Doucement, Mrs Dean les avait dirigés vers la sortie et seul le froid nocturne du début de l’année les avait rappelés à la réalité : ils se regardèrent également surpris et se mirent à rire... D’un commun accord, ils décidèrent de poursuivre leur discussion au chaud et si possible au Clos de la V.
, devant une composition culinaire qui réjouissait la vue autant qu’elle augurait de plaisir pour le palais, tout un univers de saveurs en perspective... Par chance, il restait de la place. Ils en étaient au chapitre de l’intériorité indispensable pour tout artiste qui, pour être créateur ne commençait pas moins par recevoir du monde la matière sensible à transcender. Inévitablement, John en était venu à parler de lui. Sans chercher à briller, sans passer pour une victime, il savait prendre sa part de responsabilité dans ce qui lui était arrivé ; néanmoins, s’il était ressorti plus vulnérable de l’épreuve qu’il avait mise en peinture à défaut de pouvoir la mettre en mot, paradoxalement, il était à présent plus serein aussi. Plus sage d’une certaine façon. il avait appris à se connaître. Une thérapie qui avait porté ses fruits et qui l’avait conduit à la délivrance... Alma avait fini par ranger son éternel calepin... A présent, il était hors de question pour elle de prendre des notes. Et si elle l’avait interrogé, elle l’avait surtout écouté. Et puis, ce fut son tour. Pour une fois, ce n’était pas elle qui questionnait mais lui ! On aurait dit qu’il souhaitait tout savoir ! Ils se mirent à rire !!! Sans doute, d’un point de vue extérieur cela pouvait sembler rien moins que soporifique mais pour eux pas le moins du monde. Il s’étaient quittés ce soir là comme à regret. Ils avaient échangé leurs numéros de portable comme deux écoliers. Et puis, il avait offert de la raccompagner, sous la pluie qui s’était mise à tomber...
, devant une composition culinaire qui réjouissait la vue autant qu’elle augurait de plaisir pour le palais, tout un univers de saveurs en perspective... Par chance, il restait de la place. Ils en étaient au chapitre de l’intériorité indispensable pour tout artiste qui, pour être créateur ne commençait pas moins par recevoir du monde la matière sensible à transcender. Inévitablement, John en était venu à parler de lui. Sans chercher à briller, sans passer pour une victime, il savait prendre sa part de responsabilité dans ce qui lui était arrivé ; néanmoins, s’il était ressorti plus vulnérable de l’épreuve qu’il avait mise en peinture à défaut de pouvoir la mettre en mot, paradoxalement, il était à présent plus serein aussi. Plus sage d’une certaine façon. il avait appris à se connaître. Une thérapie qui avait porté ses fruits et qui l’avait conduit à la délivrance... Alma avait fini par ranger son éternel calepin... A présent, il était hors de question pour elle de prendre des notes. Et si elle l’avait interrogé, elle l’avait surtout écouté. Et puis, ce fut son tour. Pour une fois, ce n’était pas elle qui questionnait mais lui ! On aurait dit qu’il souhaitait tout savoir ! Ils se mirent à rire !!! Sans doute, d’un point de vue extérieur cela pouvait sembler rien moins que soporifique mais pour eux pas le moins du monde. Il s’étaient quittés ce soir là comme à regret. Ils avaient échangé leurs numéros de portable comme deux écoliers. Et puis, il avait offert de la raccompagner, sous la pluie qui s’était mise à tomber...
Mer 11 Jan 2006, 21:24 par
dolce vita sur Histoires d'amour
Un moment doux.
De tout les moments de l’amour, il en est un qui me fait littéralement vibrer, qui me paralyse et me transporte.
C’est à la fois un don, une écoute, et c’est plus qu’un partage.
Ce sont tes doigts sur ma peau que tu parcours dans ces moments lents qui alors me font sentir toute l’attention que tu me portes.
Ce sont les caresses.
C’est à la fois un don, une écoute, et c’est plus qu’un partage.
Ce sont tes doigts sur ma peau que tu parcours dans ces moments lents qui alors me font sentir toute l’attention que tu me portes.
Ce sont les caresses.
Sam 31 Déc 2005, 17:29 par
PetitPrince sur Parler d'amour
la vague ..
J’ai bien écouté la lune se lever
J’ai bien perçu mes larmes couler
J’ai bien éprouvé leur goût salé ..
Comme la vague qui m’a submergée ...
J’ai bien senti cet amour monter de toi ..
J’ai bien reconnu cet amour gonfler en moi ..
Nos voiles ...
J’ai bien perçu mes larmes couler
J’ai bien éprouvé leur goût salé ..
Comme la vague qui m’a submergée ...
J’ai bien senti cet amour monter de toi ..
J’ai bien reconnu cet amour gonfler en moi ..
Nos voiles ...
Sam 08 Oct 2005, 10:07 par
treets sur L'amour en vrac
Rencontre à Fleury...
Il avait 16 ans...
Il est assis au fond du métro,
où personne regarde
Silence pesant,
trois mecs montent,
visages menaçants
"Allez tombe la veste, on est accroc d’elle"
Mais lui supplie,
commence à pleurer,
son père lui a offert à Noël
Elle change de main,
il a beau dire que ses parents n’ont pas un sou
Au fond tout le monde s’en fout
Les trois types, les gens autour,
gratuitement, la lame est soudaine
L’Opinel pénètre, 10 centimètres dans l’abdomen
Ca fait déjà un an,
il aurait 16 ans
Quand tout s’écroule d’un coup au fond d’un métro il gît là
Les flics enquêtent, bouffent des sandwichs, même sourient
Racontent leur vie, ils parlent même pas de lui
Il a du mal à s’imaginer,
jadis son enfant innocent
En une seconde, pour 400 francs,
mourrant dans une flaque de sang
Une flaque de pleurs, une vague de peur,
la bague du bonheur
Fruit de l’amour,
fauché par le tranchant d’une dague de malheur,
C’était pas l’heure de partir, il ne lui avait pas tout dit
Tant pis le reste , ce sera au paradis
Sans bruit il suit le film jusqu’au happy end ou l’asile
autre histoire autre endroit,
Ils ont trois gosses, résultat de leur amour passé.
Elle; elle reste par obligation,
Trois gosses a élévés sans tunes,
c’est comme les titres d’Itunes,
Tous le monde écoute personne ne paie
amour sanglant, elle sanglote
Le bleu de ses yeux demandant pourquoi ?
Pourquoi ? Un homme se met à boire se retrouvant perdu dans le noir
La seule à le rassurer, lui sert en même temps d’exécutoire
Ravi d’un rien, parce qu’habitué à peu,
Il sort tout juste de Fleury,
Malgrés le nom
rien n’a fleurit,
Tout n’est que béton,
Exil pour les cons,drogués ou simple meurtriers.
La, son mec retrouve les types de la premiére histoire,
Ont fait parfois de mauvaises rencontres,
Je vous l’ai dis a Fleury personne ne sourit...
Il est assis au fond du métro,
où personne regarde
Silence pesant,
trois mecs montent,
visages menaçants
"Allez tombe la veste, on est accroc d’elle"
Mais lui supplie,
commence à pleurer,
son père lui a offert à Noël
Elle change de main,
il a beau dire que ses parents n’ont pas un sou
Au fond tout le monde s’en fout
Les trois types, les gens autour,
gratuitement, la lame est soudaine
L’Opinel pénètre, 10 centimètres dans l’abdomen
Ca fait déjà un an,
il aurait 16 ans
Quand tout s’écroule d’un coup au fond d’un métro il gît là
Les flics enquêtent, bouffent des sandwichs, même sourient
Racontent leur vie, ils parlent même pas de lui
Il a du mal à s’imaginer,
jadis son enfant innocent
En une seconde, pour 400 francs,
mourrant dans une flaque de sang
Une flaque de pleurs, une vague de peur,
la bague du bonheur
Fruit de l’amour,
fauché par le tranchant d’une dague de malheur,
C’était pas l’heure de partir, il ne lui avait pas tout dit
Tant pis le reste , ce sera au paradis
Sans bruit il suit le film jusqu’au happy end ou l’asile
autre histoire autre endroit,
Ils ont trois gosses, résultat de leur amour passé.
Elle; elle reste par obligation,
Trois gosses a élévés sans tunes,
c’est comme les titres d’Itunes,
Tous le monde écoute personne ne paie
amour sanglant, elle sanglote
Le bleu de ses yeux demandant pourquoi ?
Pourquoi ? Un homme se met à boire se retrouvant perdu dans le noir
La seule à le rassurer, lui sert en même temps d’exécutoire
Ravi d’un rien, parce qu’habitué à peu,
Il sort tout juste de Fleury,
Malgrés le nom
rien n’a fleurit,
Tout n’est que béton,
Exil pour les cons,drogués ou simple meurtriers.
La, son mec retrouve les types de la premiére histoire,
Ont fait parfois de mauvaises rencontres,
Je vous l’ai dis a Fleury personne ne sourit...
Mer 05 Oct 2005, 21:11 par
leoz sur Mille choses
une sieste en douce...
Un léger soupir, mon sourire...je suis à son écoute, je l’observe.
Sa tête repose sur le dossier de chaise, elle est sereine et son rêve certainement très doux. Midi sonne: il en faudrait beaucoup plus pour la tirer de son sommeil ou peut-être pas...un simple mot d’amour chuchoté suffirait, je crois...
Elle aurait pu s’étendre sur le lit tout proche mais le parfum de "son coeur" est encore si présent sur les draps...ce soir, oui, elle posera son visage sur l’oreiller, respirera son odeur, s’en imprégnera.
Le vent souffle et soulève la moustiquaire qui claque sur l’encadrement de la fenêtre; ce bruit familier suffit à la réveiller.
Elle se débarrasse de sa torpeur en frottant ses yeux; sa main remonte lentement vers ses boucles emmêlées, s’y arrête un instant avant de les ébouriffer...son regard rencontre le désordre du lit...un sourire, un murmure:"...malune...", elle sort de la chambre.
L’aprés-midi débute à peine...
Sa tête repose sur le dossier de chaise, elle est sereine et son rêve certainement très doux. Midi sonne: il en faudrait beaucoup plus pour la tirer de son sommeil ou peut-être pas...un simple mot d’amour chuchoté suffirait, je crois...
Elle aurait pu s’étendre sur le lit tout proche mais le parfum de "son coeur" est encore si présent sur les draps...ce soir, oui, elle posera son visage sur l’oreiller, respirera son odeur, s’en imprégnera.
Le vent souffle et soulève la moustiquaire qui claque sur l’encadrement de la fenêtre; ce bruit familier suffit à la réveiller.
Elle se débarrasse de sa torpeur en frottant ses yeux; sa main remonte lentement vers ses boucles emmêlées, s’y arrête un instant avant de les ébouriffer...son regard rencontre le désordre du lit...un sourire, un murmure:"...malune...", elle sort de la chambre.
L’aprés-midi débute à peine...
Ven 27 Mai 2005, 06:38 par
danslalune sur Un monde parfait
Toujours elle
A ta pensée,
Mon cœur se noue
Je te vois, t’imagine
Mais une tristesse persiste.
A ta vue,
Mon cœur ralentit
Je te regarde, te respecte
Mais il me reste un vide profond.
A ton écoute,
Mon cœur est fier
J’entends tes lèvres, pas tes paroles
Mais je reste sur ma fin.
A ton approche,
Mon cœur s’éveille
Je suis pressé, content
Mais j’en désire toujours plus.
A tes cotés,
Mon cœur s’emballe
Je profite, te languis
Et un certain bonheur émerge.
Ta présence me manque à chaque moment,
A chaque instant précieux de notre vie.
Mon cœur se noue
Je te vois, t’imagine
Mais une tristesse persiste.
A ta vue,
Mon cœur ralentit
Je te regarde, te respecte
Mais il me reste un vide profond.
A ton écoute,
Mon cœur est fier
J’entends tes lèvres, pas tes paroles
Mais je reste sur ma fin.
A ton approche,
Mon cœur s’éveille
Je suis pressé, content
Mais j’en désire toujours plus.
A tes cotés,
Mon cœur s’emballe
Je profite, te languis
Et un certain bonheur émerge.
Ta présence me manque à chaque moment,
A chaque instant précieux de notre vie.
Lun 24 Jan 2005, 22:34 par
Ady sur L'amour en vrac
Ecrire sur écouté
Petit mot d'amour, Jusqu'à ton arrivée divine, Destin Eternel de Notre Amour, En attendant que la pluie cesse sur Paris, LA BEAUTE N'A PAS DE DEMEURE, Ce que j’aime en toi…, Une chanson triste., L’enfant silencieux, le vieil homme et les aubergines, Pauvre Don Juan..., Polychromes, Un moment doux., la vague .., Rencontre à Fleury..., une sieste en douce..., Toujours elle,Il y a 62 textes utilisant le mot écouté. Ces pages présentent les textes correspondant.
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