Re: Paris, la nuit

Paris qui se drape de ses plus beaux apparats,
Qui joue la séductrice, la maîtresse de toutes les tentations.

Paris cette garce qui vous allume sans vraiment vous éteindre,
Qui se joue de ses attraits pour vous faire succomber.

Paris sur ces trottoirs qui n’a de cesse de vous allumer,
Telles une prostituée elle s’offre à vos yeux pour mieux vous attirer.

Paris cette tentatrice, chaude femme volage qui vous tente,
Vous agace, vous allume, et échauffe vos sens.

Paris qui vous donnera tous les plaisirs, et qui au matin venu
Repue, d’avoir pris tous vos plaisirs, s’endormira en vous tournant le .
Mar 03 Fév 2004, 19:43 par Ri1kedesBêtises sur Citations

Pizzeria La Roma, bonsoir! ... suite

Je suivis donc mon bel italien, non sans jeter un regard à la tablée de mes amis. Ceux-ci déjà blaguaient et riaient de cette situation, surtout de celle de me voir partir ainsi suivant celui qui, ils avaient déjà compris, m’avait charmée.
D’un haussement d’épaule, je leur envoyai alors un baiser de connivence et suivi mon hidalgo.
Où donc m’emmenait-il d’un pas si pressé ?
Nous arrivâmes dans les cuisines, tout y était bien rangé, propre et calme, les lumières étaient presque toutes éteintes. Une fois devant l’évier, il s’arrêta, de son regard enjôleur il me regarda, ce même regard qui descendit sur ma jupe, il me dit :
- Il n’y a pas trente six solutions ?
- C’est la machine assurément qui résoudra au mieux le problème.
- Enlève ta jupe, je vais la passer sous l’eau très chaude, sans la tremper complètement pour que tu puisses la remettre.
Sans donner l’impression d’être surprise, je descendis la fermeture éclair qui maintenait ma jupe sur mes hanches et laissais glisser le bout de tissu le long de mes jambes nues.
De ses yeux il suivit tout le cheminement de celle-ci. Je me retrouvais ainsi, presque nu au bout milieu de la cuisine, avec mon seul string dernier rempart de ma féminité.
Il se baissa, la ramassa, et soigneusement passa un jet d’eau qui semblait très chaud sur la tâche qui semblait partir. Il la déposa sur le bord de l’évier en aluminium, se retourna, me toisa de haut en bas, me pris par la main et m’emmena vers une porte au fond de la cuisine. Sans hésitation, sans crainte je le suivis, trop curieuse et impatiente de ce qui pourrait alors suivre.
Derrière la porte se trouvait un espèce de cagibi réserve alimentaire. Il éclaira la pièce, et me fit rentrer.
D’un geste doux il s’est alors collé à moi, et ses mains vinrent alors visiter mon corps. Je ne pouvais faire autrement que sentir son envie sur mon ventre, son sexe était dur et j’aimais sentir l’envie que je pouvais générer alors.
Il prit mes poignets dans ses mains, désireux semblait-il de vouloir garder la maîtrise de la situation, les dirigea au dessus de ma tête. Il embrassa mon cou, me lécha les oreilles, revint vers ma bouche pour me caresser de ses lèvres, de sa langue puis m’embrassa d’un baiser langoureux. M’étant laissée aller au plaisir de ces caresses buccales, j’avais fermé mes yeux que je rouvris pour constater que ses yeux ne perdaient rien du plaisir qui montait en moi. Une de ses mains descendit alors de mon poignet, sur ma poitrine au travers du tissu de ma chemise, sur mon ventre, sur ma fleur encore cachée. Entre mes jambes sa main vint se glisser, légère, effleurant à peine mon string, ce fut délicieux de recevoir ses gestes sans précipitation, de tendresse et de sensualité, je brûlais déjà au-dedans de mon ventre et je pouvais sentir mon sexe se libérer de sa sève d’excitation. Un doigt s’égara légèrement sous le tissu, ses yeux toujours dans mes yeux il avait l’air d’épier chacune de mes réactions, les sensations que je pouvais ressentir sous ses caresses. Ce doigt m’électrisa, doucement il l’appliqua sur ma vulve, la caressa, puis l’ôta pour le porter à sa bouche et le lécha, nos regards ne se lâchaient pas comme si en cet instant nous n’étions déjà plus qu’un, son plaisir devenait déjà mien et le mien sien. Il s’empara de ma bouche non sans s’être collé suffisamment à moi pour me faire ressentir à nouveau son excitation, s’écarta et amena une de mes mains sur son sexe. Tout en la tenant il me fit le caresser, toujours avec autant de douceur, je le vis se raidir de tout son corps, sentir son sexe tressauter sous cette caresse qu’il dirigeait pourtant. Il me lâcha et me dit :
- On y retourne ?
Bien qu’abasourdie de cette réaction si directe, je lui répondis «oui» .
Nous avons alors récupéré ma jupe, il ferma lui-même la fermeture dans mon , pour finir d’une caresse sur mes fesses et nous retournâmes dans la salle rejoindre la table de mes amis.
Il me laissa m’asseoir et repris, à mon bout de table la même place que celle de l’apéritif, mais cette fois ci plus directement, il vint coller sa jambe à la mienne et glisser sa main sur ma cuisse juste sous le tissu de ma jupe.
Sam 24 Jan 2004, 03:15 par Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses

Pizzeria La Roma, bonsoir!

Un soir d’été, nous nous sommes retrouvés entre amis pour sortir. Nous avons entamé la soirée par un apéritif bien arrosé, à rire au bord de la piscine, à danser un peu, à discuter de choses et d’autres.
Nous étions vraiment une fine équipe.
Mais à force de faire les « cons » nous avions oublié que nous n’avions pas prévu de quoi manger, il nous fallut alors songer à trouver un restaurant qui accepterait à cette heure avancé de province, un groupe de 10 personnes turbulentes sous les effets de quelques verres d’alcool.
Des uns et des autres vinrent des avis diversifiés, nous appelâmes quelques restaurants, essuyant malheureusement, des refus à chaque fois.
Je pris le téléphone et appelais un pizzeria sans grande réputation c’est sûr, mais qui nous accepterait peut être.
Tout le monde d’un air moqueur me disait :
«Vas y use de ta voie sensuelle, amadoue les, sois langoureuse, ils ne vont pas pouvoir te refuser».
Je n’avais pas besoin d’adapter ma voie, elle est, a ce qu’il m’a été dit à mainte reprise, craquante naturellement, merci Maman et Papa de m’avoir donner cette voie qui semble plaire à tout le monde, je reconnais que cela m’a été utile à plus d’une reprise.

- Pizzeria La Roma, bonsoir !
- Bonsoir, je désirais savoir si vous accepteriez un groupe malgré l’heure avancée de la soirée ?
- Combien de personnes êtes vous, me répondit mon correspondant, d’une voie charmante avec un léger accent italien ?
- Heu ! Nous sommes 10 personnes ! S’il vous plait ne nous refusez pas, nous n’avons trouver aucun restaurant pour nous accueillir !
- Il est effectivement un peu tard, en pleine semaine nous fermons assez tôt, le restaurant est presque vide. Vous patientez, je vais demander à mon cuisinier s’il accepte de rester encore un peu ?
- Vous êtes adorable, je ne quitte pas.

Mes amis, en face se moquaient de moi rapport au cinéma que je venais de faire à mon correspondant.
- Si vous arrivez tout de suite, mon cuisiniez reste, mais venez vraiment rapidement.
- Le temps de prendre nos voitures et nous sommes là, merci, vraiment merci ! Je maintiens, vous êtes vraiment adorable !

Aussitôt dit, aussitôt fait, le temps de nous engouffrer dans les voitures, un quart d’heure après nous étions arrivés à la Pizzeria.
A la queue leu leu nous sommes entrés, accueillis gentiment par celui qui semblait être le patron, ma fois pas laid du tout cet homme, tout du moins ce que je pouvais en voir d’où j’étais, la dernière de la queue. En m’approchant, je pouvais progressivement percevoir sa voie, je commençais à me rendre compte qu’il s’agissait de mon correspondant. Une charmante voie, avec un doux accent italien, et bel homme, hmmm quelle chance qu’il ait accepter de nous recevoir, me dis-je.
- Bonsoir, Mademoiselle ! me dit-il en prenant ma main qu’il porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.
- Suis-je toujours aussi ‘adorable’ ? me lança-t-il ?

Que répondre ? Comment échapper alors à cette attaque de front, ses yeux dans mes yeux, ma main encore dans sa main, je sentais une bouffée de chaleur monter en moi, mes joues alors devaient être bien rosies face à une telle audace.
Sans me démonter pour autant, gardant mes yeux dans ses yeux je lui décrochait mon plus doux sourire, serrant sa main je l’attirais à moi, sur sa joue je lui déposait un baiser et lui susurrais à l’oreille un remercie en lui demandant de venir trinquer avec nous pour l’apéritif. Ce qu’il accepta avec ce qui semblait être un air de plaisir.
J’eu alors l’impression que la soirée ne faisait que commencer.
Lorsque j’eu rejoins mes amis à la table, je fus, il va de soi, le sujet des railleries :
- Tu tapes à l’oreille plutôt qu’à l’œil toi! me lança l’un.
- Egale à toi-même ! me lança l’autre.
- Vas y ma poule, profite de la vie!
- Veinarde! les copines me dirent.

Il est vrai que ce charmant avait, de prime abords, tout ce qu’il fallait pour m’attirer, le regard chaud méditerranéen, avec cet air de vous déshabiller de haut en bas; ce teint mat qui attire l’œil de toute les femmes, surtout lorsque de belle dents blanches scintillent en contraste au moindre sourire; un contact de peau, de ses mains, doux; un contact de ses lèvres, déjà un doux souvenir de celles-ci effleurant la peau de ma main; et un corps…. Tout pour plaire cet homme.
Je me retrouvais alors assise contre le mur, face au restaurant comme en première place face à une scène, et je pouvais déjà me rendre compte qu’il ne cessait de m’épier de son regard tueur.
Oui, la soirée ne faisait que commencer.

Il vint alors vers nous pour prendre la commande des apéritifs, se plantant juste au bout de la table où je me trouvais. Il aurait pu aller à l’autre bout, mais non c’est précisément là ou je me trouvais qu’il a choisi de venir, aurait il eu aussi un déclic? Tout semblait déjà le laisser entendre. Alors mon joli, sans problème, à nous deux.

Une fois nos commande notées, celle de nos repas de même pour libérer le cuisinier, il allait s’en aller s’occuper de tout, je l’ai attrapé par sa chemise :
- mais vous trinquez avec nous, vous me l’avez promis?
- oui, j’arriverais en même temps que vos apéritifs, sans aucun problème.
Il continua son chemin et je pus, de qu’il était, admirer son fessier. Sous son pantalon, je pouvais me rendre compte qu’il était bien musclé, que cela devait être bon de le tenir dans ses mains… calme tes ardeurs ma belle, rien n’est encore joué, même si son regard te parle déjà, peut être a-t-il femme et enfants qui attendent son retour au foyer….
Occupée que j’étais à la discussion avec mes amis, je ne pouvais m’empêcher de le regarder du coin de l’œil, tout comme lui avait l’air de le faire à mon attention. Il arrivait vers nous avec son plateau chargé de nos verres d’apéritifs. Il commença à servir à l’autre bout de la table pour finir avec mon verre qu’il me tendit avec un grand sourire. Il posa le plateau sur la table voisine, pris le dernier verre restant dessus, le sien, une chaise et vint s’asseoir à mon bout de table, seul le pied de celle-ci était entre nous. Nous trinquâmes tous, lorsque vint notre tour, c’est, yeux dans les yeux, que nous le fîmes, je portais le verre à ma bouche légèrement entrouverte et pris une légère lampée de martini, enlevant mon verre, sous son regard accroché à moi, de ma langue je me mis à lécher mes lèvres appréciant la sensation du sucre.
Les discussions entre les uns et les autres se poursuivaient, je ne les entendais plus que vaguement, j’étais ailleurs, à imaginer d’autres choses, et j’avais en cet instant la certitude que je n’étais pas la seule.
Il fallait maintenant lancer la machine, ne pas laisser la banalité prendre place, je m’approchais plus de la table, les fesses au bord de ma chaise, ainsi mes jambes croisées ont pu vaincre la barrière du pied de la table, et sa jambe gauche se retrouva collée à la mienne. A ce contact, je sentis qu’il n’y mit aucune résistance, bien au contraire, il accentua le contact. Tout au long de l’apéritif, nous sommes restés ainsi, avec quelques mouvements de caresses parfois entre nos deux jambes, j’aimais déjà ce contact malgré son pantalon qui était ainsi la dernière barrière entre nos peaux.

Mes amis, n’étant pas là que pour rire, commencèrent à manifester une légère impatience quant à leur faim. Il est vrai qu’avec seulement quelques alcools ingurgités depuis le début de la soirée, les estomacs devaient commencer à crier famine, de manger les calmerait un peu aussi.
Mon beau patron s’est alors levé, profitant de cet instant, sa main au rebord de sa chaise il caressa mon genoux, ce fut un coup d’électricité qui me parcouru tant il était inattendu, et, dans mon ventre, de cette caresse je ressentis les effets accentués.

Je me suis alors levée pour aller au toilettes, non sans, au passage lancer un regard à mon bel italien.
Je me suis rafraîchie le visage, histoire de calmer la chaleur qui m’envahissait lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Dans la glace je le vis rentrer et se diriger vers moi, je me suis retourner et contre moi il s’est collé, de sa bouche il s’empara de ma bouche, il pris mes hanches entre ses mains, et me plaqua contre son ventre. Je sentis son envie contre moi, sa langue fouillant ma bouche, ses mains sur ma poitrine. L’instant était fou, pas une seconde pour réfléchir à la situation cocasse, juste prendre cette fougue et s’y laisser aller le temps qu’elle durera.
Il quitta ma bouche, plongea son regard dans le mien et de sa charmante voie, avec toujours cet accent bien italien, il me dit :
- Je ne regrette pas de vous avoir dit oui. Tu es vraiment très belle, la soirée ne fait que commencer.
Il tourna les talons et disparu comme il était apparu, me laissant là toute chaude, toute humide qu’il m’avait rendue entre mes jambes, toute excitée que je pouvais l’être alors.

Comme ça, mon bel hidalgo, avait la même impression que moi…. et il n’avait pas tort. J’étais d’un coup sur une autre planète. De retour à la table, certains de mes amis me regardaient interrogateurs. Ils me connaissent bien et savent que je ne me retiendrais pas d’aller au bout de mes plaisirs. J’aime séduire, j’aime la séduction, ce jeu qui fait monter le feu. Dans le respect des uns et des autres, ils savent ce dont je suis capable, mais pas de les abandonnés pour un bel homme, quel qu’il soit, je tisse ma toile tranquillement, tout en restant présente auprès d’eux, et toujours à la fin de nos soirées, mes jeux de séduction arrivant la plupart du temps à leur fin, je les laisse rentrer et m’attarde sans jamais de faux prétextes. Ils avaient là, bien compris que cette soirée se finirait des plus agréablement pour moi, et je savais que demain mon téléphone sonnerait non stop des appels de tous ces vilains curieux de vouloir connaître l’aboutissement.
Sourires complices, rires, et railleries, nous attaquions notre repas.
Etant donné le nombre d’assiettes à servir, les plats chauds arrivant, le cuisinier ayant fini ainsi son travail, vint donner un coup de main à mon bel italien pour le service. Lorsqu’il servit ma voisine de table, je ne sais comment il s’y pris, mais de l’assiette tout le contenu tomba, une partie sur la table, une autre par terre, et ma jupe n’y échappa pas. Les rires fusèrent tant que mon italien arriva aussitôt avec un regard d’interrogation devant l’air pantois de son cuisinier.
Et moi je n’arrêtais plus de rire, de ce rire nerveux face à une situation à la fois délicate, bête, gênante, comme lorsque l’on tombe dans la rue et que tout le monde vous regarde. Je ne pouvais interrompre ce rire qui devint communicatif, il se mit de même à rire à pleines dents. Mais il repris son rôle de patron et se dirigea vers le comptoir pour prendre un torchon qu’il passa sous l’eau chaude, revint et me le donna. Cela ne suffit pas à faire disparaître le résultat de cet arrosage alimentaire. Il s’en rendit compte, me pris par la main, et m’emmena je ne savais encore où, se retournant pour dire à son cuisinier qu’il pouvait s’en aller.
Mar 20 Jan 2004, 23:11 par Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses

Mythe ou réalité ....

La musique emplissait la salle d’une ambiance festive et chaude. Par les fenêtres, on pouvait voir danser les flocons qui recouvraient peu à peu le sol d’une couche blanche et froide. C’est l’hiver. La température avoisine les -5°. Une langueur m’avait envahie et pour ne pas sombrer seule chez moi dans la morosité, j’avais décidé d’aller prendre quelques verres. Il était derrière le bar. Sa peau foncée contrastait avec son tee-shirt d’un blanc immaculé. On pouvait y deviner le dessin de ses pectoraux lorsqu’il s’étirait pour prendre un verre à bière spéciale perchée au dessus du bar. Il avait une coupe à la Bartez. Je l’observais, me demandant si son crâne était doux ou rugueux, si j’apprécierais d’y poser mes lèvres, si sur mon ventre elle laisserait de petites lignes rouges quand son visage s’enfouirait entre mes cuisses, si … je me surpris à sourire devant ces quelques pensées ..
Je ne l’avais jamais vu auparavant dans ce bistrot. Il devait être nouveau. J’étais installée au bar, perchée sur un tabouret, une vodka citron à la main. Des amis à lui se tenaient juste à côté de moi. De temps à autre, il les retrouvait pour quelques déhanchements suggestifs, de temps à autre son regard croisait le mien, de temps à autre un sourire s’esquissait… La musique latino avait envoûté les serveurs du bar. Ils étaient cinq à se déhancher, à frapper dans leurs mains, à lancer bouteilles et verres à la " Tom Cruise ". Ils étaient souriants, enjoués, mon moral était au plus haut. Les voir ainsi s’amuser me donnait envie de faire la fête avec eux, de danser, de rire, de boire, de …. aussi , un peu… la sensualité des musiques latines m’envahissait … Mon verre était vide, je lui touchai l’épaule :
- Tu peux me resservir une vodka ?
Il me sourit, plongea ses yeux dans les miens. Je baissai le regard. Il était grand, plus d’1.85m. Un verre plein se posa devant moi, je lui tendis 5euros, il fit un clin d’œil.
- C’est pour moi. Tu es seule ?
- Oui.
- Toute seule ?
- Oui.
Son sourire s’élargit.
- Je ne t’ai jamais vu ici. C’est la première fois que tu viens ?
- C’est bizarre. Je me suis dit la même chose de toi. Je venais souvent avant… Tu travailles ici depuis longtemps ?
- Depuis 3ans. Mais je viens de partir 1 mois en Martinique. Je suis rentré depuis quelques jours.
Un client l’appela, il partit, ses doigts frôlèrent ma main posée sur le bar…

- Au fait, moi, c’est Luc.
Il avait surgit derrière moi, m’avait glissé ça au creux de l’oreille. Il avait frôlé ma joue de ses lèvres et avait disparu un plateau à la main, sans que j’ai le temps de lui répondre. Mes yeux était fixé sur Luc, je ne regardais plus ce qui se passait autour de moi, je n’entendais plus la musique, il m’avait hypnotisée. Il m’adressait quelques sourires, se rapprochaient de ses amis, ses cuisses frottant contre mes genoux… il aurait suffit que je les bouge un peu et ils auraient glisser le long de sa jambe, se rapprochant de son sexe … Non, je ne pouvais pas l’allumer comme ça… pas en public, pas devant tout le monde… quoique…
Le café était plein à craquer, tout le monde était compressé, qui l’aurait vu… Lentement j’écartai un peu mes jambes, mon genou arriva à quelques centimètres de son sexe… Comme d’un accord tacite, il se rapprocha de moi, continuant sa discussion avec ses amis. Un client lui passa une commande, il avança pour mieux l’entendre, mon genou glissa largement entre ses cuisses, sa main se posa sur ma jambe, il la caressa lentement, remontant un peu. Il partit derrière le bar et revient les mains chargés de verre. Il en déposa un plein pour moi, tendit le reste au jeune homme, encaissa. Je regardais ses longs doigts pianoter sur les touches de la caisse, il me regardait en glissant les billets dans le tiroir, je ne m’en aperçus pas de suite. Quand je croisai son regard, je rougis. Il vint près de moi. Me demanda mon prénom.
Ce petit jeu continua pendant une heure environ. Une heure de sourires, de regards, de mains qui frôlent, de genoux qui touchent, de cuisses qui s’entrouvrent. Finalement, il s’approcha de moi. Ses lèvres déposèrent un baiser sur ma joue, elles étaient tendres, larges, chaudes. Il voulut partir derrière le bar, mais ma main le retint. Son visage s’approcha du mien, je l’embrassai.

Il avait beaucoup de travail, les commandes se succédaient, les garçons continuaient leur danse, les verres s’entrechoquaient, le tout entrecoupé de baisers, de plus en plus profonds, de plus en plus tendres, ses mains peu à peu touchaient ma peau, se glissaient sous mon chemisier, touchaient mes cuisses, mes fesses, ses bras passaient autour de ma taille, ses dents mordaient mes épaules dénudées, sa langue passait dans mon cou, sous mes cheveux…

5h du mat, la musique s’arrête. Le café est toujours aussi bondé, mais il faut fermer. Les garçons ne servent plus, les clients terminent leur verre puis partent peu à peu. Il me rejoint, prend ma main.
- Je fais une petite pause. Viens, on va s’asseoir là-bas.
Je le suis, il prend deux tabourets, m’en offre un, mais je me glisse entre ses jambes et me rapproche de lui. Nous nous embrassons longuement.
- Je dois encore aider les autres. Il faut remplir les frigos, ramasser les verres et les laver et compter la caisse. J’en ai pour une heure. Tu m’attends ?
- Non, il est tard, je vais rentrer. Tu veux me rejoindre quand tu as fini ?
Je lui donne mon adresse, l’embrasse et quitte l’établissement.
Rentrée chez moi, je ne sais pas s’il viendra. Je suis fatiguée, j’ai pas envie de l’attendre, j’ouvre le clic clac, ôte mes souliers, mon jeans et m’endors.
6h … je décroche le parlophone.
- C’est moi. Je peux monter ?
Je suis un peu surprise… nous n’avons pas du partager plus d’une heure de conversation au total sur la soirée, je ne sais que son nom, qu’il est métis et qu’il habite à 100km de chez moi. Pourtant, je lui ai proposé de me rejoindre, je lui ai donné mon adresse, et je me retrouve en chemisier devant lui à 6h du mat… la situation m’étonne et m’excite.

Ses bras sont autour de moi, ses doigts parcourent mon , sa langue se perd entre mes lèvres, son torse comprime mes seins.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Tu as du café ?
- C’est parti ! Assieds-toi.
Nous échangeons quelques mots, il me parle de son travail la semaine. Il ne vient ici que le week-end, autrement il travaille dans un bureau. Il me dit que sa mère est Martiniquaise, son père, Belge. Il est divorcé, deux enfants.
Je dépose une tasse de café brûlant devant lui, m’assieds sur ses genoux, face à lui, ôte ma chemise. Ses doigts dégrafent mon soutien gorge. Il plonge son visage entre mes seins libérés, en lèche le bout, les mordille légèrement, je me penche en arrière sa langue descend sur mon ventre, ses mains enserrent mes hanches, il me soulève et me porte jusque sur le sofa déplié. Il s’allonge sur moi. Son corps est lourd, ferme, musclé. Sa bouche s’attarde sur mon cou, sa langue passe sur les lobes de mes oreilles, m’arrachant un petit gémissement et m’inondant de frissons. Je passe ma main sur son crâne… Je souris… Il se relève, défait les lacets de ses chaussures, ôte son tee-shirt. Son corps est parfaitement dessiné, sa peau café au lait. Il défait sa ceinture. Je m’assieds sur le bord du lit et mes mains prennent la place des siennes. Elles frôlent les boutons fermant son jeans, je peux sentir son excitation, il reste debout devant moi, me regardant, ses doigts passent dans mes cheveux, je dégrafe lentement son pantalon, dégageant son sexe déjà gonflé. Mes mains le parcourent… le mythe du black au sexe énorme… Il n’est pas énorme… pas encore…
Je fais glisser son pantalon sur ses pieds, il est nu devant moi, son sexe à quelques centimètres de mon visage, la pointe de ma langue le parcourt, mes lèvres le caressent, ses doigts se crispent dans mes cheveux. Je le regarde, il ferme les yeux, se mord la lèvre, je l’avale lentement… profondément… savourant chaque centimètre de son anatomie … Mes dents passent doucement sur lui, je le sens frémir, il surveille les opérations, étonné, peut-être même inquiet. Ma bouche se fait plus douce, mes lèvres plus gourmande, ma langue plus précise, mes mains plus actives.
Ce n’est pas qu’un mythe…
Il me renverse sur le lit, ma main continue de le caresser, la sienne joue sur mes seins en éruption. Sa langue passe sur ma bouche puis descend lentement. Je me cambre, j’entrouvre les cuisses, l’invitant à me goûter à son tour. Sa langue est insolente, ses dents aussi dévoreuses que les miennes, sa bouche se repaît de mon intimité avant de revenir près de moi et de glisser entre mes cuisses cet " obscur objet " du désir. Il m’arrache un long et profond soupir. Il est violent, brusque, sauvage. Son corps puissant me déchire, ses coups de rein sont à la limite du supportable, pourtant je le pousse à continuer, plus fort, encore, inlassablement, plus loin… jusqu’à l’épuisement total.
Son corps s’affaisse sur le mien… Ses mains se font plus douces, plus caressantes. Sa langue vient apaiser la violence de ses pénétrations. Ses baisers prolongent mon orgasme, ses doigts calment les soubresauts qui parcourent mon corps.

Il est 8h… il m’a enveloppé dans ma couette, s’est rhabillé, m’embrasse dans le cou …

- Dors bien Isa…

Je lui souris, ferme les yeux. La porte se referme…



La marquise …. Affirmant que ce n’est pas un mythe !!! timide
Mar 20 Jan 2004, 10:44 par la marquise de sade sur Les liaisons sulfureuses

de bon matin

Pour faire suite à mon précédent post dans les liaisons sulfureuses je vous donne la suite, imaginée par la damoiselle à qui j’avais originellement destiné "j’irai au bout de ce rêve". Biensur le contenu ne m’engage en rien puisque ce n’est point moi qui l’ai rédigé confiant ...excusez les fautes d’orthographe mais cette personne n’est pas française (et nous savons bien que les étrangers ont parfois du mal avec la langue française ...oui oui c’est à toi que je parle grin )... finalement il n’y a pas tant de fautes que ça, hugo s’en remettra hihi ...j’ai vraiment une vie "trépignante" lol


Le lendemain matin nous étions tous deux serrés l’un contre l’autre. Non ce n’étais pas un rêve, j’étais bien dans ses bras. Nous avions passé la nuit dans un hôtel à Paris pas loin de mon bureau.

Je me faisais un peu de soucis quant à l’affaire qu’il m’avait confiée, simplement pour des raisons déonthologiques. Je pensais que je serais moins objective et qu’il faudrait sans doute passer le sier à mon confrère. Mais en faisant ça, aurais-je l’occasion de le revoir aussi fréquement ? En même temps j’étais la spécialiste en matière de PI, et d’autre part, je connaissais parfaitement la mentalité de la partie adverse.

Vincent et moi dormions profondément, mais tout à coup je sentis une main douce entre mes jambes, très douce, qui me caressait si légèrement que je dus m’éveiller pour m’assurer qu’elle m’avait réellement touchée avec une _expression d’une telle douceur que je ne bougeai pas.

Réveillée par cette caresse, je me retournais pour voir mon compagnon. Mais il dormait. Il dormait toujours profondément. Mais avec sa caresse, mon sang bouillait déjà. Je me retournais pour mieux le voir. Pour déceler tout indice d’éveil. Mes doigt peignaient ses cheveux. Je l’observais... mais ses yeux étaient bien fermés et son visage apaisé. Je caraissais ses paupières, son nez, sa bouche... Je posais mes lèvres sur son front. Mais cela ne le réveillait pas. Il faut dire que nous nous étions bien exercés durant la nuit et que nous n’avions dormi que par épisodes.

Ma respiration et mon poul s’accéléraient d’avantage. Je me sentais à nouveau en feu ! Mmm cette caresse du matin et rien qu’à penser à ce que nous avions vécu la veille et cette nuit ! Je ne voulais pas le réveiller mais au contraire, je voulais qu’il se repose. Mais j’avais encore envie de lui. En douceur je l’aidais à se mettre sur le et m’allongeais sur lui. Je titillais ses seins de la pointe de ma langue, ça m’excite énormement. Puis, je léchais son torse et je descendais jusqu’à sa taille, titillant aussi son nombril... puis son sexe ! Ahhh ! Il était là, il m’attendait. Je le pris dans mes mains puis avec mes lèvres chaudes assoifées de lui. Je le sentais durcir dans ma bouche. Vincent s’éveillait doucement et bougeait un peu malgré son sommeil. Que rêvait-il ?

Je continuais à me délecter de sa verge vigoureuse et en même temps douce et oh combien savoureuse lorsque sa main attrappa ma tête pour caresser mes cheveux. Ces derniers tombaient sur mon visage et mon regard perçait ce rideau noir entre lequel je voyais Vincent profiter de ses instants, ses yeux encore fermés. Le plaisir se dessinait sur son visage. Je levais ma tête pour mieux fixer son regard. Pour continuer à lui apporter monts et merveilles, je massais son sexe entre mes seins, petits et chauds, très chauds, et je caressais aussi le mien humide et chaud.

Tu sais que j’ai encore envie de toi, de te manger, de te dévorer jour et nuit, dis-je à Vincent. Je n’avais pas osé lui dire comme ça, si vite. Après tout, on ne se connaît pas beaucoup. Ses traits montraient bien le plaisir de l’hommage rendu à sa virilité et l’étonnement devant ma franchise qu’il n’attendait pas chez une personne de mon éducation.

Vincent prit entre deux doigts le bout d’un de mes seins et le malaxa doucement, puis plus fort en le sentant durcir et s’ériger. Je frissonnais sous cette caresse.Il se pencha sur ma poitrine, prit la pointe du sein bien dure entre ses lèvres… J’étais en extase. Je caressais la pointe de mes seins avec mes doigt embibés de mon elixir. Souvent les hommes ignorent combien les caresses sur la pointe des seins peuvent nous exciter. La pointe des seins est la clé pour l’orgasme. Mais à Vincent, je n’avais rien à lui apprendre. Il était parfait: doux et tonique à la fois et surtout expérimenté.

Je m’écartais un peu de lui pour qu’il voit ma masturbation. Cela devrait aussi lui plaire... devant lui jambes écartées je massais mon abricot. Nos regards en feu se fixaient lorsqu’il prit mon corps avec ses mains et m’avançat à lui. Je m’assis sur son sexe qu’il introduit soigneusement au plus profond de moi. Et nous nous envolions à nouveau vers le Paradis. Il m’était impossible de savoir combien de fois nous nous étions ainsi envolés en adoptant les positions habituelles et en expérimentant de nouvelles. Nous voulions nous découvrir.

Il faisait une chaleur torride dans la chambre de l’hôtel, malgré la température extérieur. Nous nous aperçumes, lorsque je l’accompagnais prendre son taxi pour se rendre à la gare, qu’il neigeait.
Mar 20 Jan 2004, 08:13 par la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses

Contre un mur - Fin

En t’embrassant, je t’ai poussé contre le mur de cette vielle maison. La folie de l’instant ne nous fit pas doux comme de tendres amants, mais fous comme des animaux assoiffés, et maladroit comme des adolescents tourmentés.

Je sens tes mains balbutier dans mon et ma nuque, et tes mollets se sertir dans mes reins. Je ne sais plus trop qui lave l’autre avec sa langue. Nous nous sommes donné rendez-vous ici pour péter un boulon. Je suis excité comme un fou, mes mains sont déjà sous ta jupe, ayant délaissé les premiers appâts de ton buste, livré désormais au regard anonyme du ciel de Paris. Avec bonheur, je caresse la dentelle de tes bas, augurant de l’aspect pratique qui n’aurait point existé avec ces collants que je te soupçonnais.

Un instant je m’arrête. Nous sommes au bord de tout, et en galant homme je tiens encore à ton accord, même si je ne te connais pas. Tu as compris, et ton regard ne fit qu’accompagner tes mains fébriles qui me déboutonnerent au coin de cette rue inespérée.
Mon orgueil de male ainsi libéré, je me sentais de t’investir brusquement contre le mur de notre fortune, mais tu ne l’entendais pas ainsi. Un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche. Personne. A ton regard mutin, qui rend inconscient le plus droit des hommes, et je compris ton envie de pousser cet instant incertain aux limites du jeu et de l’interdit.

Tes mains enserrent mon sexe dressé, tandis que je sens ton haleine, promesse de mille caresses, annoncer un plaisir dont je suis plus que friand. Et tu prends ton temps, coquine, à me faire tourment de ces lèvres que l’on croirait sans dent. Je savoure un instant, jouant le jeu de l’extrême en posant les mains sur ce mur, ah ce mur, en baissant la tête pour admirer impudique et ébahi ton œuvre, et ton regard insolent.

Stop. C’est toi que je veux. Je te redresse et te plaque contre ce mur, la bite à l’air. Je te regarde avec insolence et ferveur, comme tu me regardais quelques secondes auparavant. Je déboutonne lentement, ce qu’il reste de deboutonnable sur ton chemisier, et prends mon temps, toujours mon regard dans le tien, de caresser des seins durcis de désir.

Je retrousse ta jupe, et me plaque contre toi qui est à ce mur, compagnon de fortune, et désormais ami pour toujours. Je pénètre avec douceur, la chambre de tes plaisirs, accueillante et moelleuse, contrastant avec cette fin de journée d’hiver. Je suis heureux.

Notre fougue s’est calmée, et laisse place à une douceur et une tendresse inespérée. Les animaux sont-ils domptés à l’heure ou ils se repaissent à la mare de leurs souhaits ? Je ne sais. Nous avons pris notre temps toi et moi de savourer cet instant, d’arrêter le temps, comme je dis si souvent …Juste un léger cri, la tête penchée sur le coté, et les yeux fermés, tu m’as invité à te rejoindre dans l’aboutissement de cette étreinte, et je t’ai dit oui dans le creux de l’oreille, et au fond de ton corps.

Ne plus bouger, revenir sur terre. Je sors a regret, et il fait froid. Nos regards s’évitent, la magie commence à cesser. Je te vois rebaisser ta jupe, tandis que je me rembraille doucement en te regardant. Tu te reboutonnes, puis redescends cette jupe que j’ai tant suivie, et enfin te recoiffes avec les mains. Tu es belle. Oui, tu es belle.

Rhabillés, nous prenons le temps de nous regarder encore, en silence. La beauté d’un instant ne souffre aucun mot, aucun espoir ni aucun regret. Un léger sourire, un regard qui disait "jamais je ne t’oublierai" seront nos seuls mots d’amour, avec ce texte que je te dédie, en hommage à ta royale féminité.
Jeu 15 Jan 2004, 22:25 par PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses

J'irai au bout de ce rêve - Partie 4

Comme un enfant qui ouvre ses cadeaux à Noël, j’avais délicatement enlevé son soutien-gorge, joliment assorti à son string. Mes mains massaient sa poitrine gonflée par le désir. J’explorais son cou avec ma langue. Enchanté par l’hospitalité de sa peau, je décidais de m’aventurer jusqu’au sillon formé entre ses deux seins, qui caressaient alors mes joues. Mes mains n’avaient pas quitté ses moelleux coussinets qui m’offraient un confort délicieux.
Je descendais toujours plus bas, mordillant les légers plis de son ventre et léchouillant son nombril. Je sentais la dentelle frottant sur mon menton, je m’approchais doucement de son triangle d’or.
Mes mains quittaient sa poitrine et venaient se poser sur ses genoux. Là, j’écartais soudainement ses cuisses. Elle, s’était légèrement penchée en arrière, les mains posées sur son bureau, n’écoutant plus que les tourments de ses sens désorientés.
J’embrassais l’intérieur de ses cuisses, doux et lisse comme de la soie. J’allais et venais ainsi, m’arrêtant toujours à l’orée de son sexe. Elle avait posé ses mains sur ma tête, tentant de me diriger vers son domaine secret. Je résistais seulement pour prolonger l’attente et ainsi intensifier notre excitation mutuelle.
Attiré par l’humidité qui commençait à déborder le long de ses cuisses, je finis par lui donner satisfaction. Ma langue devinait à travers la dentelle imbibée, le débordement orageux. J’écartais légèrement le tissu et abordait avec avidité ses lèvres chaudes et moites. Je buvais à la fontaine de son plaisir comme on le ferait à la découverte d’une oasis en plein désert. Elle gémissait. Ses cuisses se contractaient à chacune de mes attaques langoureuses, mes doigts étant venus renforcer l’assaut au plus profond de son corps.
Après quelques minutes de cet échange tropical, je me redressais. J’offrais à sa bouche deux doigts nourris par son liquide intime. Elle les léchait avec délectation.

Elle avait laissé tomber ses mains vers mon sexe. Elle me masturba ainsi quelques instants puis, enlaçant fermement ses jambes autour de moi, nous nous imbriquâmes comme deux pièces de puzzle. J’entamais un balancement qui projetait vigoureusement mes reins entre ses cuisses. Ce mouvement pendulaire dura plusieurs minutes, s’intensifiant progressivement, en même temps que notre plaisir. Mon sexe, dur et lisse, glissait aisément le long de ses parois brûlantes.
Tout en m’embrassant, elle finit par me repousser et me proposa de m’allonger sur l’épaisse et confortable moquette. Elle vint alors s’asseoir sur moi, moi en elle, et entama une chevauchée débridée que seules mes mains arrivaient à calmer par instants grâce aux caresses délicates que je prodiguais sur ses hanches. Assise sur mon axe, elle se laissait aller dans des mouvements incontrôlés, presque sauvages. De temps à autre, elle se penchait vers moi et venait dévorer ma bouche d’un baiser carnassier.
Le ballet sensuel dura de longues minutes, puis les mouvements se firent plus lents, l’énergie commençait à nous manquer. Elle se détacha alors de moi et se mit à quatre pattes, me présentant sa croupe incendiaire comme une dernière invitation.
Je m’agenouillais derrière elle et enfonçais doucement mon sexe gorgé de plaisir dans son provocant royaume.
Mes mains sur ses hanches, dans un mouvement coordonné, nous nous débattions d’avant en arrière, dans un mouvement lascif. La fatigue exacerbait les sensations, le plaisir atteignait son paroxysme. Parfois, tout en continuant le coulissement de nos corps emboîtés, je me redressais légèrement pour me pencher vers elle et couvrir son , sa nuque, son cou, de baisers doux.
L’indécence passive du mouvement nous fit atteindre le nirvana au même moment. Nos corps foudroyés par la jouissance, nous tombâmes l’un à côté de l’autre, épuisés de plaisir . Nous restâmes ainsi une éternité, allongés sur le sol, main dans la main, yeux dans les yeux, l’un caressant parfois le visage de l’autre pour vérifier que tout ça n’était pas un rêve…


La prochaine réunion de travail est fixée au 11 février.
Mar 13 Jan 2004, 22:30 par la_tulipe_noire sur Les liaisons sulfureuses

il est pour toi :)

Dans mes premiers souvenirs, je me souviens de cet homme. De ses mains rudes, larges, tachées. De son imposante carrure carrée, de son un peu vouté. De sa démarche nonchalante, lourde.
Je me réveillais à peine et j’entendais déjà les bruits provenant du garage. je me couchais le soir, au son de ses mêmes outils, le dimanche il m’emmenait en forêt, me laissait conduire la voiture dans les chemins de traverse, m’apprennait les arbres, les champignons, les cerfs.
Il a travaillé toute sa vie.. puis la maladie est arrivée ... il riait peu, il ne pouvait plus travailler, son coeur qu’il donnait à tant de personnes le lachait. Il restait assis, dans son fauteuil, le chat sur les genoux, à rivaliser avec Hercule Poirot ou Sherlock Holmes dans les romans qu’il lisait. L’argent vient peu à peu à se faire plus rare. La maison arborée a du être vendue. Trop loin de la ville... plus assez près des magasins pour s’y rendre sans voiture au cas où...
Il lui restait une petite maison sur 3étages, en plein centre ville, sans jardin, sans atelier, sans garage.

Il y aura bientot 7 ans que chaque jour une de mes pensées est pour lui. 7 ans que j’entends toujours sa voix, 7ans que je vois son sourire. 7 ans qu’un beau jour la leucémie l’a emporté.

Ce message n’est que pour toi... papa.


Sa marquise...
Ven 07 Nov 2003, 12:32 par la marquise de sade sur Un monde parfait
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