Borderline

J’ai bien vécu jusqu’ici, ça peut paraître très surfait du haut des mes 20 ans, mais je me sens accompli. J’ai l’impression d’avoir vécu, je suis né, j’ai ressenti l’amour, la tristesse, puis le dégout de l’humanité. La frustration, le besoin, le manque, l’envie, l’idée, le bien etre, le malaise, l’état second, tertiaire..
Aujourd’hui je ressens de plus en plus de deception surtout. Ce monde part en depression.
Que ce soit ses habitants, ses politiques ou ses idéaux, tout s’écroule. Je ne crois plus en rien, je me sens éloigné de tous.

Aujourd’hui je marchais dans la rue, une rue vide, calme. Rien ne déconcentrait, je n’avais meme pas à penser, juste à lever la tete pour profiter du vent qui passait sur mon visage. Le vent, calme, qui caresse, dans un leger sifflement.
De cette rue enchanteresse, je suis arrivé à la sortie des facultés, des lycées, du travail, ces endroits ou une cacophonie se créée sans s’en rendre compte, elle s’installe et pollue l’esprit. Les gens sortant de leurs établissements ont l’air de tout savoir, ils sourient, rient, , draguent, insultent.
Ils m’execrent, tout comme le reste du monde. Quand je ne connait pas quelqu’un, je remarque d’abord ses défauts. Quand je le connais trop, ses défauts ressortent.
La plupart des gens présentent une confiance en eux trop élevées, je n’ai malheureusement pas cette capacité, je me deteste d’abord, et je hais ensuite le reste du monde.

Aujourd’hui je me suis senti vivant, je me suis saoulé, je me suis suspendu au balcon, le sol me hurlant de lacher prise, de le rejoindre. L’entre deux, entre la vie et la mort me fait revivre, je sais que les deux m’attire, autant la vie est pleine de surprise a condition de ne pas la gacher, d’en profiter et de ne pas se perdre dans une monotonie choisie. La mort appelle les plus fous par son inconnue, sa sensation de liberté, son oubli de soi. Je ne sais jamais laquelle choisir.

Aujourd’hui j’ai une copine, depuis plusieures années ma vie se répéte, grâce à elle, progressivement je m’éloigne, je tourne en augmentant le diametre de mes périgrinations, mais le centre reste cette femme. J’ai toujours eu envie de tout lacher et de disparaître et cette sensation de point fixe me bloque, je ne veux pas m’en séparer, préférant la simplicité de la vie réglée. Je devrais, je le sais.
Vivre est mon principe, surtout si c’est pour mourir, le principal est de vivre avant, de mourir en me disant que j’accomplis, que je ressens, que je profite. Je veux etre seul et vivre seul, accompagnant d’autres ames seules qui me croiseraient pour ensuite repartir dans leur direction initiale.

Putain, tout ce que je veux c’est vivre.

Aujourd’hui je me suis rendu compte que meme après 3 mois d’effort j’ai l’impression de ne pas à retrouver mon amour pour ma femme. Je veux mourir.

Aujourd’hui, elle est partie. Je l’ai trop fait souffrir par mon détachement. Je veux toujours mourir.
Je l’ai perdu, par la même occasion, je me suis rendu compte qu’elle était la vie qui m’appellait, la prochaine fois que le choix se représente, j’irais vers l’inconnu.
Je veux qu’elle revienne mais je ne veux pas qu’elle souffre. Je veux l’avoir près de moi mais je ne veux plus la voir pleurer. J’ai besoin de sa peau contre la mienne mais je ne veux plus la décevoir.
Je suis autodestructeur.
Je sais maintenant, je l’aime et je l’aimerais toujours. Elle m’a enfoncé une tige métallique chauffée au rouge dans le thorax, a fait des merveilles pour ne pas toucher les coronaires, et à gravé son nom dans mon myocarde.
Je ne suis qu’un crétin, tout comme le reste du monde. Je veux la voir vivre heureuse, sans que mon coté destructeur ne l’atteigne, j’aimerais que mon esprit l’accompagne partout et l’aide, sans qu’elle ne puisse me voir.
Dim 04 Mars 2012, 05:27 par Liveher sur L'amour en vrac

Anniversaire

Chaque année, à la même date, je me lève insouciante sans vraiment y penser. La journée passe sans rien d’exceptionnel, une journée habituelle. Bonne ou mauvaise selon les années… Mais quand vient le soir, marchant dans les rues, les groupes installés ça et là dans la ville, les guitares qui , les mélodies qui montent… Tout me ramène des années en arrière. En apparence, rien n’a changé, je m’amuse, entourée de mes amis… C’est la fête de la musique… Mais en réalité au fond de moi, ça me travaille, je ne suis pas tout à fait moi-même. En fait, je suis moi il y a des années. Moi, à quinze ans, passant une soirée insouciante et heureuse la veille d’une déchirure, séparation entre lui et moi. Lui et moi, il y a très longtemps. Mais je tente de ne rien laisser paraître. Je cherche du regard au milieu de la foule les vieilles connaissances, j’essaye de paraître naturelle, mais rien n’y fait, mon cœur bât plus vite que la normale et c’est un sentiment partagé qui grandit en moi. Nostalgie et tristesse. Je suis renvoyé dans mon passé automatiquement, comme si un fantôme me guettait chaque vingt et un juin et m’attirait dans ses filets. Les souvenirs remontent, les souvenirs me font sourire, les souvenirs me font douter,… Tout se mélange… Présent et passé. Un présent différent si je l’avais voulu, mais est-ce que je le veux vraiment? Une séparation et tout se bouscule dans nos vies, dans nos cœurs… Une époque passe, une nouvelle apparaît. Comme deux mondes distincts. Je ne veux pas renier mon passé, ni changer le présent… Ce jour-là est une porte qui me permet de voyager à travers cet autre époque que j’ai de plus en plus de mal à me rappeler, comme si elle n’avait jamais existé. Je n’y pense jamais tout au long de l’année. Mais ce jour-là reste important, comme un clin d’œil du passé. Je fête ce jour comme une commémoration intérieure et solitaire de ce que ça aurait pu être… Aujourd’hui, c’est la fête de la musique: Anniversaire de la mort d’une partie de moi-même…
Ven 27 Mai 2011, 13:23 par Tenshi sur L'amour en vrac

Questions

Le soleil brille, les oiseaux chantent, les arbres bougent au gré du vent, le ciel est bleu, les nuages vont et viennent arborant leur formes exubérantes, le joint rétrécit à mesure que l’on tire dessus, l’herbe est douce, l’ombre du chêne nous protège, l’air est chaud, les bermudas sont de sortie, la mer doit être belle aujourd’hui, tu m’y emmènes ?
Il n’y a plus de joint, je n’entends plus les oiseaux, le ciel est toujours bleu mais il n’y a plus de nuages, le moteur de la voiture tousse un peu, cette autoroute est monotone, je m’assoupis, le soleil brille toujours, je ne sais pas ou tu m’emmènes, on est bientôt arrivés ?
Les crêpes sont sucrées, le sable est fin, les vagues sont grandes, le vent nous décoiffe, les coquillages font mal aux pieds, l’eau est tiède, la chaleur nous sèche, les serviettes sont inutiles, le soleil brille encore et dore nos peaux, les mouettes , les véliplanchistes s’amusent, les cerfs-volants nous survolent, tu ranges tes affaires, allons nous déjà repartir ?
Mon cocktail est délicieux, le tien l’est aussi, mais moins, les cacahouètes nous donnent soif, les glaces sont copieuses, le bord de mer est désert, le sable n’est plus chaud, la mer est montée, nos pieds nus laissent une empreinte sur le sable humide, la voiture est garée loin, l’horizon semble accessible, seul le bruit relaxant de la mer se fait entendre, nous quittons la plage, nous montons dans la voiture, le soleil se couche, est-ce qu’on reviendra vite ?
Tu finis le joint, nous sortons de la voiture, tout est calme, tu m’embrasses, me prends dans tes bras, tu remontes dans ta voiture, la moteur de la voiture tousse toujours un peu, nous échangeons nos sourires, tu fais un signe de la main, je ne vois plus ta voiture au loin, au dessus il y a des étoiles, les lampadaires n’éclairent plus la rue, tout est sombre, pas un oiseau, fut-ce t’il nocturne, ne chante, le soleil ne brille plus, pourquoi n’es-tu plus là ?
Lun 07 Jan 2008, 09:14 par jerzy59 sur Histoires d'amour

La logique du remerciement

Le savoir-vivre selon Nadia et Horacio

Nadia

Je discute avec mon Horacio sauvage
D’un fait de société qui finit par m’étonner.
Quand on y réfléchit, à quoi rime cet usage
De dire merci quand on vous rend la monnaie ?

Suis bien mon raisonnement, mon prince des lagunes :
L’interjection Merci traduit la gratitude.
Or, quelle alternative a-t-on dans ce cas ? Aucune !
Pourquoi remercier d’une banale attitude ?

Au bar, certains clients exhibent leur fortune,
Paient en grosses coupures par habitude.
Je rends la mitraille sans questions inopportunes,
Et j’en suis remerciée ; je m’en sens toute gertrude.

Horacio

Je comprends tout à fait, ma sarcelle bien-aimée.
Cette reconnaissance est sans cause ni raison.
On pourrait presque penser qu’ils te croient animée
D’un désir fluctuant de garder leurs biftons.

Nadia

Mon serpent à plumes, tu me coupes le souffle.
Je n’y avais pas pensé, mais c’est bien vu.
Si on voulait raisonner comme des pantoufles,
On en arriverait à ce délire incongru.

Mon patron du bar, qui n’est pas le mauvais cheval,
Rigolerait bien s’il nous entendait divaguer.
Sa barmaid, une voleuse congénitale
Qu’il faut remercier quand elle oublie de chouraver…

Horacio

On peut même aller plus loin dans l’ineptie
Si on veut emprunter d’autres sentiers.
Par exemple, ceux de l’étymologie :
Au départ, merci veut dire pitié.

Nadia

Oh, c’est le comble, le pinacle, c’est dingue !
Une scène de Mel Brooks, je vois ça d’ici !
Pour leur piquer leur fric, je les braque avec un flingue,
Et eux, tremblant de trouille, Merci, Merci !

Mon drolatique Horacio, je te dis merci,
Et là, c’est un merci qui prend tout son sens,
Pour ce moment de fou-rire qui me réjouit.
Chez nous, l’humour colore et embellit l’existence.


Ce soir, au bar, le maire prend une bière fraise.
Il me paie en billets, je lui rends ses pièces.
Il me dit : Merci bien… Je l’assomme avec la chaise.
Sans blague, il n’a pas à me traiter de gangsteresse.
Sam 14 Avril 2007, 10:39 par Nadia et Horacio sur La vie à deux

La vie ma tout repris

La vie m’avait donné tout ce que je voulais,
L’amour, la joie, la santé,
Un mari et un enfant,
Mais la vie m’a tout repris....

Aujourd’hui elle me redonne l’amour...
D’un homme,
Mais va t-elle le reprendre à nouveau...
J’attends un signe,
Pour être sûr qu’elle ne t’a pas déjà repris.

Je vis ma vie parmi ces gens,
Qui rient, qui ,
Qui sont heureux et pleurent,
Qui ne savent pas, que l’amour c’est vital .
Je vis comme une incomprise,
Parmi ces gens qui ne se doutent même pas de leurs bonheurs.
Parmi ces gens qui jugent sans même savoir aimer.
J’attends que la vie
m’oublie un peu,
pour pouvoir aimer passionnément cet homme.
Ven 04 Août 2006, 16:40 par joullia sur Parler d'amour

Vivre l'amour

Et l’amour alors, c’est si beau dit le lutin à la fée ! L’on en rêve, on l’imagine sans le vivre, on le désire, on le voudrait telle une image que l’on créée parfois et pourtant c’est le hasard qui décide de la rencontre. On sait des choses : on sait ce que l’on ne veut pas, de peur de le revivre, l’on sait aussi ce que l’on espère trouver comme qualité et si l’on est sage, on s’en remet au hasard, au naturel de la vie, à la magie des situations, aux rencontres impromptues. L’on apprend à connaître virtuellement l’autre, ou réellement, enfin si l’on est sage... La sagesse c’est un gage pour vivre un amour qui voguera sur cet océan où l’on voyage au gré du temps qu’il fait en soi, du temps qui passe, du temps qui fuit, de la fuite tout court de peur d’abandonner autre chose qui parfois nous est chère. Mais qui y a-t-il de plus précieux que la personne avec qui l’on a choisi de partager sa vie sur le chemin de l’amour? Il y a quelque chose de plus précieux, c’est une histoire commune et souvent rêvée aussi, je vais vous la conter....

C’est l’histoire de la vie, de deux vies, de vies....

L’amour est comme le soleil, parfois il se couche en nos cœurs éperdus, pour se réveiller et briller de mille feux, il illumine nos visages pour mener à l’épanouissement et nous offrir les joies vivantes dans cette vie qui est tellement belle pour peu qu’on s’en donne la peine.

L’on ne vit qu’une fois, alors autant que ce soit du mieux possible.

Les éléments parfois se déchaînent et déchirent nos cœurs meurtris comme du papier buvard qui a trop absorbé nos désaccords.

Et puis le repos devient alors nécessaire pour se réveiller sous un soleil éblouissant.

Et la vie nous surprend alors et l’amour revient comme le cheval au galop, mais point de maîtrise de cet amour là puisqu’on le vit, on ne décide pas, il vit comme nos cœurs qui ont tant besoin d’amour, aimer c’est ce qu’il y a de plus beau, vivre un amour beau et fort.

Alors on parvient à toucher des instants de bonheur que l’on saisit et qui se gravent en nos mémoires.

Et puis la vie se déroule au jour le jour, la joie émerveille nos yeux ébahis qui brillent à la seule vue de l’autre.

Alors nos cœurs se mettent à battre et l’on transmet notre bonheur en donnant le meilleur de nous-mêmes aux autres, on n’en tire pas de profit puisque tellement heureux de partager notre gaieté, de grands sourires, des mots gentils et la vie devient merveilleuse.

Alors une chose étonnante se produit et notre amour donne naissance à des êtres qui font que notre bonheur nous fait pleurer de joie.

La vie nous réserve tellement de belles choses, il n’y a qu’à tendre la main pour les saisir.

C’est vrai que parfois l’adversité nous met à l’épreuve, il faut alors redoubler d’effort pour affronter des choses parfois insurmontables.

Il existe dans notre cœur des choses insoupçonnables, il faut en prendre conscience pour évoluer vers un certain bonheur...

Je me dis parfois que j’aimerais marcher sur le chemin de la vie et cueillir les plus belles fleurs sur le bas coté, puis arriver au bout de ce chemin qui n’est qu’une impasse, la plus belle des impasses où se trouve la maison du bonheur, avec femme à chérir et jouer avec nos enfants.

Qu’y a t’il de plus beau ? Je pense qu’il n’y a rien d’autre...

Ah si, peut-être regarder en arrière en étant âgé et voir ce que l’on a bâti ensemble, jouer avec nos petits-enfants et se dire que la vie nous a gâté et vivre ce bonheur d’avoir bien vécu au coin du feu et continuer de profiter de la vie.

Et un jour, l’enfant lui demanda.....

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vraie que tant de grands ne donnent un sens que si pauvre, un sens qui leur est propre.

- "Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne."

- "C‘est chouette l’amour, papa, alors je connais déjà l’amour papa "? !

- "Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman."

- "Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?"

- "Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté. "

- "C’est drôlement beau l’amour, papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre."

- "Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir."

- "Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour ?"

- "Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… Tu te souviens de qui ? "

- "Oui, il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre ! "

- "Oui, il a raison, Dieu est partout autour de nous dans tout ce qui nous entoure, mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ? "

- "Dans la pomme peut-être ? ! "

- "Oui il est là aussi, si tu veux, mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher. "

- "Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grands pouvoirs."

- "Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous, à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.

Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement "je t ‘aime" parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière. "

- "Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens ? se font tant de mal parfois ? "

- "Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui ? Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu faisais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèles et vrais, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs ou que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi."

- "Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? Je comprends pas papa… "

- "C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’ils parlent de banalité ou parfois de chose plus difficiles, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit, que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partager, de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libres.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être qu’un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partagent leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’hommes que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre ce que chacun de nous souhaite : une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors sois vrai avec les autres, sois toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement."
Mer 15 Mars 2006, 00:10 par Dauphinor sur Parler d'amour

Ce jour là...

Ce jour là, alors il sentit que le moment était privilégié.

Il faisait un temps magnifique, le soleil brillait, c’était une belle journée d’été
où le soleil réchauffait les cœurs, le ciel était bleu, les oiseaux gazouillaient, un vent léger caressait le tapis d’herbe folle où ils se promenaient le long de la rivière…

L’enfant demanda à son père : « c’est quoi l’amour Papa ? »

Une question d’enfant simple et vrai que tant de grands ne donne un sens que si pauvre, une sens qui leur est propre.

Tu vois mon fils, l’amour est là tout autour de toi, dans la chaleur du soleil, dans la beauté du ciel, le chant des oiseaux.
L’amour est dans le simple fait de croquer une pomme, de voir une chose qui plaît au regard, de ressentir les sons dans l’écho de son cœur comme si il était une montagne.

C‘est chouette l’amour papa, alors je connais déjà l’amour papa ? !

Oh mon fils, l’amour c’est beaucoup d’autres choses.

Tu vois, j’ai beaucoup d’amour pour toi, chaque seconde qui passe, ce que je fais, je le fais aussi pour toi, tu es celui qui prolonge ma vie, tu es ce que j’ai de plus précieux avec ta maman.

Et maman tu as de l’amour pour elle aussi alors ?

Oui je l’aime, c’est elle qui a donné un véritable sens à ma vie.

Lorsque j’ai rencontré ta maman, je croyais connaître l’amour, tout l’amour mais je n’en connaissais qu’une partie.

J’ai découvert d’autres parties de l’amour.

Avec celle que tu rencontreras et avec laquelle tu choisiras de fonder une famille, tu auras une part de l’amour qui résonne en toi, qui réchauffe ton cœur comme le soleil nous réchauffe aujourd’hui.
Tu la trouveras belle, plus belle que le ciel bleu et tu aimeras toujours entendre sa voix comme les oiseaux chantent pour chanter la vie.

Alors tu auras envie de partager, de vivre, de profiter de la vie avec elle.
De partager les joies mais aussi les peines, d’être là pour elle. Tu penseras à elle plus qu’à toi, tu auras beaucoup d’espoir de vie avec elle, de croquer cette pomme, de la partager avec elle, de partager tous les plaisirs de la vie, de l’écouter, la chérir, la soutenir si elle en ressent le besoin.

Tu la respecteras aussi en la laissant respirer parce que dans l’amour, il y a aussi besoin de liberté.

C’est drôlement beau l’amour papa, j’ai envie d’être grand. Mais papa l’amour c’est être libre alors et vouloir partager, c’est difficile, on ne peut pas forcément savoir si l’autre est libre.

Oh si, il est libre d’aimer, de partager, de vouloir.

Tu sais papa, c’est bizarre, mais tu parles d’amour de liberté de partage et moi au catéchisme, il parle de la même chose, pourtant Monsieur le curé, lui il vit seul, est-ce qu’il connaît l’amour.

Il a choisi de vivre qu’une part de l’amour, de dire que l’amour est ailleurs et d’aimer les gens à travers des valeurs de liberté, de partage, d’égalité. Ce sont des choses de l’amour dont il parle à travers l’histoire d’un homme qui a vécu il y a longtemps. Il parle aussi de quelqu’un d’autre… tu te souviens de qui ?

Oui il parle tout le temps d’un grand homme qu’il appelle Dieu. C’est qui ? Il est où Dieu ? Il dit qu’il est partout, c’est bizarre !

Oui il a raison, dieu est partout autours de nous dans tout ce qui nous entoure mais il est surtout en un endroit très particulier, tu sais où ?

Dans la pomme peut-être ? !

Oui il est là aussi, si tu veux mais il vit avant tout dans un endroit particulier, je te laisse chercher.

Dans le soleil, il est fort le soleil et Dieu il a l’air d’avoir de grand pouvoir.

Oui dans le soleil aussi, mais Dieu n’a pas de pouvoir, il n’y a de pouvoir que dans l’amour. Un pouvoir incontrôlable. Cette envie si belle de partager, de prendre soin, de se lier, de profiter de la vie.

Je vais éclaircir tout ce mystère mon fils…

L’amour est partout mais avant tout en chacun de nous, c’est pour cela que monsieur le curé dit que Dieu est partout et en chacun de nous, en nous à l’intérieur de notre cœur qui est chaud comme le soleil quand la beauté d’une femme embellit le bleu de notre regard.
Tu as envie de partager, d’être là pour elle, alors tu lui dis tout simplement je t ‘aime parce que tu ressens beaucoup d’amour pour elle. Tu dois alors toujours avoir à l’esprit que c’est dans la liberté que vit l’amour, chacun a besoin de respirer, les oiseaux chantent, c’est comme la respiration d’une femme qui a besoin de vivre aussi pour elle.
C’est dans le partage de la vie de deux êtres libres que l’amour est le plus beau. Alors tu découvres le trésor que tu as toujours eu en toi, à l’intérieur de ton cœur. Tu désires alors lui offrir ta vie et partager tout l’amour qui nous entoure, ces pommes dans ce bel arbre, être sous le soleil avec elle, se balader le long de cette rivière.

Mais papa, pourquoi si l’amour est si beau et qu’il est partout, pourquoi les gens ? se font tant de mal parfois ?

Beaucoup de gens ont du mal à comprendre cela, je vais te révéler la vérité des Dieux, celle qui dit que Dieu et l’amour est partout.
Je crois que l’amour est partout, même dans les cris, les pleurs, les peines, je crois même qu’il y a de l’amour dans la violence des mots, dans la souffrance que l’on a lorsque l’on pleure parfois.

Je crois que dans tous les mots que l’on dit, il y a de l’amour, le plus grand des amours est dans la beauté de ton cœur d’enfant, tu as une vie d’un enfant qui apprend la vie, qui a beaucoup de joie, qui profite de la vie parce que maman et moi, on veut te donner le meilleur de la vie et de notre amour pour toi.

Tous les enfants n’ont pas cette chance là, leurs parents peut-être ne s’aiment pas vraiment. Est-ce qu’ils ont compris ce que je te livre aujourd’hui. Est-ce qu’ils ont compris que c’est dans la liberté que l’amour vit ? Si tu prives de liberté l’autre, alors il a moins d’amour pour soi, plus tu lui donnes de liberté, plus il te donne d’amour.

Les grands ont chacun vécu une histoire différente et ils ont tant besoin d’amour, de beaucoup d’amour, c’est le véritable sens de la vie, l’amour.

Ils devraient prendre d’avantage conscience que l’amour est partout, dans la nature, partager des bons moments avec ses amis, dans le travail aussi parfois.
Car pour aimer il faut vivre libre, plus tu es libre, plus l’amour est grand. Et plus l’amour est grand, plus tu seras heureux, heureux de compter pour elle, de partager ses joies, des peines, de l’écouter te parler de ce qu’elle veut.
Alors elle te le rendra mille fois et la vie que tu auras sera riche d’un amour libre. Alors naturellement, tu fonderas, une famille à travers des projets communs, tu apporteras ta pierre comme l’on construit sa vie pierre après pierre.

Tu vois, là on parle, on se promène au bord la rivière, tu construis déjà ta vie, d’enfant, jour après jour tu empiles des briques comme lorsque tu fais une maison en légo. Lorsque tu vas à l’école tu empiles d’autres briques, si tu as des amis fidèle et vrai, tu empiles d’autres briques et avec nous tu construis ta vie dans tout l’amour que l’on te donne en s’occupant bien de toi. On prend soin de toi, que tu ne manques de rien, que tu travailles bien à l’école, on t’apprend les choses de l’amour, le partage dans les repas que l’on prend tous les jours, la liberté dont tu as besoin lorsque tu veux regarder tranquillement un dessin animé, les sentiments d’amour ne s’apprennent pas, ils sont naturels. Il faut connaître les valeurs de l’amour pour ressentir de vrais sentiments.

On peut vouloir aimer quelqu’un mais on ne peut pas choisir d’avoir de vrais sentiments, de vouloir partager avec lui parce que tout simplement, on a pas les mêmes valeurs où que les même envies.

On peut aussi aimer éperdument un être qui brille dans son cœur et que l’on voit plus beau que le ciel bleu azur, à qui l’on a envie d’apporter tout son amour, tout son trésor à l’intérieur de son cœur, de lui vouer sa vie et de faire des projets ensemble.

Mais alors là, c’est drôlement beau l’amour.
Pas forcément, l’amour entre un homme et une femme doit être partagé et si tu ne prends pas garde de préserver la liberté de l’autre alors son amour petit à petit diminue pour toi.

Mais papa pourquoi tu dis que l’amour est dans tous les mots que l’on prononce ? je comprends pas papa…

C’est difficile à expliquer mais je vais essayer…. Si j’arrive à t’expliquer et que petit à petit, tu comprends cela alors tu auras la chance de comprendre ce que les autres disent tout le temps…. De les comprendre lorsqu’eux ne se comprennent pas.

Les gens ont besoin d’amour et sans le savoir, ils en parlent tout le temps. Ils croient qu’il parle de banalité ou parfois de chose plus difficile, parfois, ils se disputent.

C’est dans les mots que l’on dit que l’on dit que l’on a besoin d’amour, de partage de vivre, de désirer avoir du plaisir, dans le fait de posséder pour remplacer un manque, avoir le sentiment d’exister parfois aux yeux des autres à travers ce que les autres voient.
Ce que l’on possède comme objets n’est que le moyen d’avoir une vie plus agréable, de voir aussi le fruit des efforts de son travail. Il ne faut pas se flouer en croyant exister dans les objets que l’on possède.
Les objets peuvent être utiles, permettre d’avoir un certain plaisir aussi, mais on n’existe pas à travers les objets.
C’est dans l’amour de son cœur que l’on existe et ce que l’on est capable de partager.

Parfois deux personnes ne sont pas d’accord pour partager, et pourtant l’un d’elle le veut alors elles se disputent pour prendre cet amour dont elle a besoin, alors elle prend aussi la liberté de l’autre et l’amour n’est plus.

Le partage, l’amour, les sentiments, il faut être deux et pour être deux il faut être libre.

C’est pareil entre un homme et une femme et entre deux personnes qui ont moins de lien.

Celle qui crie, elle crie son amour, son manque, son vide d’amour, elle parle d’amour à travers des mots parfois violent.

La liberté voilà la chose la plus importante mon fils.

Tu es libre de me poser des questions et je suis libre d’y répondre.
Tu es libre de vouloir me serrer dans tes bras pour me montrer ton amour et là c’est aussi ma liberté de te serrer dans mes bras parce que peut-être que un jour, j’aurais besoin d’être libre, tu auras du mal à comprendre alors peut-être que tu te souviendras de notre discussion au bord de cette rivière par cette journée pleine d’amour sous ce ciel bleu sous ce soleil qui fait briller nos yeux lorsque l’on se regarde.

Tu te souviendras que les gens parlent d’amour sans cesse, chacun trouve de l’amour là où il peut, le plus grand des amours sera toujours entre un homme et une femme qui partage leur vie dans la liberté et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre.

Si tu empiles jour après jour des briques, tu construiras ta vie mais sans cet amour là, ta vie ne sera pas pleine de tout ce qui fait vivre ce trésor que l’on a chacun en nous et que l’on pourrait nommer Dieu, car en chacun de nous vit un Dieu, le Dieu de l’amour.

Il y a autant d’homme que de Dieu mais les hommes ne savent pas forcément aimer oubliant que plus il y a d’égalité entre l’amour et la liberté, plus l’amour est grand et plus l’amour est grand, plus la liberté est belle, plus les cœurs sont chauds, plus la vie est merveilleuse.
La liberté existe dans tout l’amour qui nous entoure et la liberté de laisser vivre chacun ce que de nous souhaite, une passion, une activité, son travail, la nature, le voyage, un livre, la musique, un fruit.

Tu auras alors envie de donner et de prendre soin des personnes qui font ta vie comme moi je prends soin de ta maman et de toi.

Voilà, mon fils, je t’ai dis beaucoup de chose sur l’amour, une chose encore, l’amour a besoin de sincérité car c’est dans la sincérité qu’existe la liberté des sentiments d’amour, alors soi vrai avec les autres, soi toi-même, ne leur mens pas ni sur toi, ni sur ce que tu leur dis, alors tu te sentiras bien avec toi-même et tu préserveras ce que l’on a de plus précieux, le trésor de l’amour à l’intérieur de ton cœur. Ainsi tu pourras aimer librement.
Dim 05 Juin 2005, 15:04 par Dauphinor sur Parler d'amour
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