Analepse

Tout a commencé, ici, il y a bien longtemps... Combien d’années déjà ? Je m’amusais à parcourir ce site d’écriture, oubliant les écrits insipides à mon goût pour me régaler de petites perles glanées ici et là. C’est ainsi que je l’ai découvert, caché entre des pétales bien refermés sur son coeur douloureux et sans doute, sans trop m’en apercevoir, j’ai appris à l’aimer.
Un ami. J’ai fait l’amour avec un ami, enfin, je le considérais comme mon ami. Je crois au fond qu’il le restera malgré tout, malgré nous. Je savais bien que cela ne pouvait rien nous amener de bon. De fait, comme pour me protéger, j’avais laissé courir des fils blancs dans mes cheveux et les lui montrais bien comme un trophée (ouf, si j’avais su je n’aurais pas fait cet effort dérisoire !), pas d’illusion sur nos âges respectifs : un rempart, une forteresse qui n’a pas eu l’effet escompté, en clair, ils ne m’ont pas protégée. N’ai-je donc tant vécu...
J’étais cependant terriblement attirée par lui - plus que je n’aurais imaginé la chose possible : son caractère de chien me semblait suffisant pour que je ne l’approche pas de près. Je croyais dur comme fer que de nous voir aurait suffi à refroidir nos éventuels désirs respectifs toujours renouvelés de déchirure en rupture en adieux éternels. Oui, je dois reconnaître que notre amitié a toujours été mâtinée de sentiments variés. Et deux natures fortes. Il m’attirait un peu comme en physique deux élèments inverses s’attirent, loi éternelle. Un exemple : je donnais et lui prenait. Pas très équilibrée comme relation ! Pas très adulte. Et je ne parle pas de ses dents grinçantes ! On pouvait rêver mieux ! Cynique. Calculateur. Froid. Et moi, prompte à corriger l’insolent à lui faire tâter du tranchant de mes mots. Lorsqu’on est femme, on aimerait être l’objet de soin et d’attentions avant que de prodiguer les nôtres ! Je ne peux m’empêcher de voir avec quelle rapidité pourtant il avait appris à donner au moins dans le jeu amoureux ! Sa bouche ouverte d’oisillon attendant la becquée qui m’avait fait mourir de rire (mais de mort lente) avait fini par se montrer savante et généreuse autant qu’il pouvait l’être !
Je pense qu’il avait tout calculé pour que l’affaire soit rentable. Rire ! Et avec ma façon de voir les choses il partait gagnant, il ne s’était pas trompé. Oh, il ne m’avait rien dit de particulier sauf son attirance et sa peur. Il n’a jamais été question d’amour, c’était, pour lui, un aller retour simple quelles qu’avaient été ses dénégations passées : - tu ne reviendras plus te balader avec moi en montagne, n’est-ce pas ? – Bien sûr, pourquoi dis-tu ça ? Je reviendrai… J’aimais son côté taciturne et introverti, cela me faisait rire ! A l’opposé, dis-je, de ce que je suis.
Alors, cette fois là, nous avons fait l’amour. Cela faisait des années que nous y avions pensé ensemble ou à tour de rôle. Toute une nuit, trop courte, dont je ne peux que me souvenir, et, comme je n’avais guère dormi déjà les nuits précédentes, je n’étais pas belle à voir au matin pour un homme sans amour ! Rire ! Mais, c’est égal. Il est des souvenirs que l’on n’oublie pas. Une complicité, une entente des corps qui ne s’invente pas. Il n’y avait, quoiqu’on en pense, pas d’autre issue. L’amour ne supporte pas les contrefaçons. C’était bien dans sa façon de faire. Et dans la mienne. La glace. Le volcan. Il n’y aurait pas d’avenir.
J’ai joué avec lui une dernière fois. Cette fois, c’est moi qui ai mené le jeu et qui ai gagné ! Juste pour le fun. Je m’étais imaginé son indifférence voire son silence mais pas sa colère ! Juste envie de le savoir vivant, là-bas, loin de mes montagnes. Juste envie de le faire râler une dernière fois. Ainsi ma sombre fleur demeurait-elle égale à elle-même ! Pleine de contradictions. Bah, il n’apprendra jamais que ce qu’il veut apprendre. A quoi bon ? Qui suis-je pour lui dire qu’il ne peut retirer aucun bien en n’étant pas intègre. Il calcule trop il en oublie de vivre. La vie est si courte… Elle donne à ceux qui sont généreux. Je l’espère heureux un jour ou l’autre, il le faudra bien qu’il avance, qu’il lâche ses chimères. Une femme saura bien faire changer ses couleurs un jour avant qu’il ne soit trop tard s’il ne se fait pas dévorer. Puisse-t-il se donner les moyens d’être heureux. Lâcher prise... et cesser d’avoir peur.
C’est si triste un corps sans âme.
Lun 25 Avril 2011, 08:12 par dolce vita sur Histoires d'amour

Combien j'ai besoin de toi

Je caresse souvent le rêve qu’on puisse se voir
Sortir de cet écran, ne serait-ce qu’une fois
Je sais que c’est un chimère, un fol espoir
Pourtant, tout au fond de moi, j’y crois
Te retrouver, pour calmer ce feu qui brûle en moi
Pouvoir te serrer tendrement dans mes bras
Pour humer ta peau juste au creux de ton cou
Et entrelacer mes doigts dans tes cheveux
Laisser la passion me guider comme un fou
Dont tu es ce grain de folie qui le rend heureux
Cette envie dévorante, qui crépite en moi
Et qui explosera au contact de ton corps
Je veux pouvoir t’aimer comme il se doit
Qu’importe l’heure l’endroit ou le décor
Mes mains tremblent d’appétence
Mes larmes ne sont pas loin
Je souffre de ton absence
À mon réveil, le matin
Te voir ne m’est plus suffisant à apaiser ce cœur
Je sais que j’en verserai des larmes de bonheur
Pour un tout petit moment en ta compagnie
Combien tu peux me manquer, mon amie
Mes pensées s’acheminent constamment vers toi
Provoquant un raz-de-marée d’émotions et d’émoi
Créant cette merveilleuse et unique sensation
D’entendre le souffle chaud de ta respiration
De savourer cet inoubliable parfum
Qui émane de ta douce peau de satin
J’aspire avidement à embrasser ta jolie bouche
Passionnément, fougueusement, jusqu’à s’étouffer
Nous étendre, amoureux, dans la même couche
Et passer toute la nuit à tendrement s’aimer
Et tomber, épuisés, endormis dans nos bras...
Si tu savais, j’ai besoin de toi..
Ven 01 Avril 2011, 15:25 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Te voir revenir

Te voir revenir, des le printemps
Comme ces oiseaux migrateurs
j’y crois encore,
Et je l’espère toujours.
Mon cœur à toujours mal
Et ma cicatrice est toujours bien la enfouie à quelque part
Et je ne peux toujours pas l’expliquer;
Un besoin de revenir souvent te lire
Comme un fil invisible, que moi je n’aurai pas coupé.
Comme un cordon ombilical que je n’enlèverai pas.
Ce" deuil" que je ne fais pas.
Croire que je pourrais entendre de nouveau ta voix rassurante, et dont l’intonation était si chaude.
J’hésite, puis finalement c’est plus fort que tout, ce besoin de laisser ma trace.
Toi tu as su passer à autre chose,
Moi je vole , je vole, mais pour de temps.
Mon corps, est bien la certes, mais plus mon cœur
Le temps s’écoule trop vite,
j’ai soudain "vieilli".
Je suis devenue raisonnable juste un peu plus mélancolique.
Juste un peu plus fragile.
Tes silences me font mal,
Mais après tout , cela devait être comme cela
Tous cela ne pouvaient pas en être autrement...

caressedesyeux
Sam 15 Jan 2011, 19:07 par caressedesyeux sur Mille choses

Attendre

Il faut attendre que l’amour passe
pour que tout ce remette en place.
Attendre que la grisaille se lasse
pour que mon amour se déglace.

Attendre? C’est vrai!
Mais de temps?

Des mois, des ans
et déjà si longtemps...
des mois... et une éternité
que brusquement ma vie a changé
J’attendrai quand même, le temps où sans toi...
ma vie ne s’arrêtera pas...
Je ne pourrais peut être jamais t’oublier
mais je trouverai
la volonté d’essayer
Dim 26 Déc 2010, 19:14 par Djinn sur L'amour en vrac

Rêve(s) ? morphée, emporte tes enfants dans tes tendres bras

« Peut-être parce qu’encore/en corps, elle n’est pas-toute, elle donnerait ce...à celui pour lequel elle ressent de l’Amour? »

Peut-être en corps, elle n’était pas prête. Pourtant, cet homme lui a donné des ailes. Quand la chimère d’un Autre accapare l’esprit d’une éternelle rêveuse, elle finit par se dire que c’est son propre souhait. Peut-être avait-elle envie de donner pour recevoir une joie qu’elle avait perdue, un toucher qu’elle avait oublié. En effet, au final, cette offrande n’a jamais existé car il n’eut personne pour la recevoir. Entrer dans le rêve d’un autre n’est pas créé un rêve ensemble. Maintenant que Morphée l’a rejetée brutalement, elle se sent encore/en corps plus fragile. Dorénavant, elle ne veut plus faire confiance aux hommes. Elle ne veut plus rêver avec quelqu’un. Maintenant, elle fuit, de rêve en rêve. Combien de rêves a-t-elle élaboré pour ne pas s’ennuyer ? Elle ne sait plus. Elle souhaitait juste faire de beaux rêves. Un beau rêve est une construction imaginaire où deux êtres fondent un univers original à partir de leur propre univers. Ce rêve possède ses codes particuliers et ses clés. Cet univers unique se perpétue grâce à l’amour de chacun, dans cette croyance en l’existence de ce monde. Si l’un deux perd sa foi, cet univers parfait s’effrite pour ne laisser que des décombres. Balayer les ruines d’un monde mort est un supplice de Tantale. Celui qui croit encore en cet univers, continue à bâtir seul. Mais les fondations pourries détruisent ces nouveaux gratte-ciels, élevés à la gloire d’un Monde Parfait. Il tente de faire de nouvelles fondations où des ruines demeurent. Toutefois, le sol reste pourri. Il essaye de fertiliser la terre. Elle se refuse à lui. Il la violente, l’épuise pour qu’elle daigne rendre des fruits. Il ne veut pas croire que cet univers est mort et il n’est plus que le seul à rêver.

Mais à quoi rêve l’Autre ? Fais-je partie d’un de ses rêves où notre fin se poursuit dans un rêve alternatif ? Suis-je la seule à avoir souffert d’avoir été trop faible pour m’affirmer dans un rêve commun ? Que croire de toutes ses paroles ? Un mensonge ou une vérité fixée dans un temps enfui, trop loin du présent ?
Que d’hypothèses sans réponse où le pardon est le seul remède à la libération du cœur.

Malheureusement, il est parti. Sans mot.
Jeu 19 Août 2010, 01:33 par Solina sur Les liaisons sulfureuses

Abandonner jusqu'à la folie ?

Donner, c’est sacrifier pour l’autre une partie de soi. Savoir recevoir, c’est savoir apprécier le sacrifice de l’autre pour soi. Ces deux savoirs-faire sont nécessaire pour établir toute relation. L’un ne va pas sans l’autre.

Donner sans savoir recevoir blesse l’autrui. Celui qui donne se sent trahi, abandonné. Son coeur ne trouve pas de réponse à ce don. Il finit donc appauvri d’une moitié sans pouvoir la reconstituer seul.
Celui qui méconnaît le don est un aveugle du coeur. Quelle tristesse de voir un aveugle qui ne voit pas les richesses inestimables qui se trouvent à ses pieds !

Recevoir sans savoir donner détruit. Etre avare des richesses du coeur tue l’amour qu’on possède. Il devient un simple bien sans émotion ni saveur. Perdre le goût de l’amour, c’est perdre le goût de vie. Sans le don, autrui étouffe. Dépouillé d’une partie de son corps, il meurt. Etre riche de dons n’apporte rien si l’on regarde le donneur mourir sous ses yeux. C’est un homicide involontaire.

Combien d’entre nous sommes cruels ainsi ? Combien ai-je vu des personnes mourir par cette cruauté qui s’ignore !
Sam 26 Juin 2010, 23:54 par Solina sur Parler d'amour

Le quiproquo : vie choisie ?

Combien choississent des vies qu’ils n’aiment pas vivre car peur de se lancer au point de tout perdre ?
Sam 26 Juin 2010, 23:34 par Solina sur Parler d'amour

Si tu savais ...

Si tu savais l’amour que je te porte,
Si tu savais les projets que je fais,
Pour que l’amour toujours nous porte
Au-delà du quotidien et des faits

Si tu savais comme je suis vide sans toi
Si tu savais tu es l’avenir pour moi
Pour que l’amour trouve son toit
Au-delà du temps et des mois

Je t’aime comme jamais je n’ai aimé
Je t’aime au-delà de ce que tu peux imaginer

Et je murmure une main sur la poignée,
Ressassant ce que j’aimerais t’exprimer
Et je rêve d’être la force à ton poignet
De celle que rien ni personne ne peut réprimer

Et je te jure une main sur le cœur
Sans fierté ni pudeur
Oui je te jure une main sur le cœur
Qu’un jour il n’y aura plus d’heures

Si tu savais mon Amour ce lien
Si tu savais ma vie et mon âme
Pour toi à tout jamais et plus rien
Au-delà des joies et des drames

Si tu savais comme je t’aime
Si tu savais les espoirs et les rêves
Pour que l’amour ne soit pas qu’un thème
Au-delà des combats et des trêves

Je t’aime comme jamais je n’ai aimé
Je t’aime au-delà de ce que tu peux imaginer

Mer 02 Juin 2010, 08:36 par jardinsecret sur La vie à deux

Le silence du coeur

Une tristesse envahit son cœur. Elle ne peut l’exprimer par des mots ou des larmes. Elle demeure silencieuse. Cette souffrance parcourt son être. Son secret demeure scellé. Une porte semble s’entrouvrir à la vue de ce bel inconnu. Mais son cœur apprivoisé à la comédie met un voile de politesse. Cette cordialité freine les passions de ce cœur maladroit.

Dans notre société, la folie amoureuse n’est pas acceptable. Il se doit être raisonnable au point de faire mourir son coeur. La société tolère l’amour sage et tendre, et non l’amour passionné d’une rencontre hasardeuse pour laquelle on voudrait tout abandonner. Y compris son âme.

Combien d’entre nous faisons cela ?
Mar 01 Juin 2010, 09:08 par Solina sur Les liaisons sulfureuses

Dans un monde parfait, je t'écrirai ceci ...

A cet être simple et innoncent,

Quand nous nous regardons chaque matin devant notre miroir, nous croyons nous connaître, nous croyons en nos illusions de gloire, de réussite et de beauté. Mais qui sommes-nous donc ?

Dans nos cœurs, nous croyons dans des illusions. Dans ses illusions, nous sommes les empereurs de la luxure, de la gourmandise et de divers autres péchés. Pourquoi ? Notre être, au fil du temps, crée ses propres monstres, excès de nos personnalités déséquilibrées. Nos tentatives d’équilibres se soldent par des échecs. Pourquoi ? Ces équilibres sont factices, artificiels. Ce trompe-cœur ne leurre pas notre être fondamental. Voilà pourquoi le docteur Jeckyll ne parvient jamais à détruire Mr. Hyde sans se tuer lui-même. Il fait partie de sa personnalité. La religion qui nous fait croire en un être divin essaye de nous équilibrer par la passion destructrice qui nous anime. Il utilise cette passion destructrice en passion salvatrice. Mais quel combat vain ! Combien de pécheurs ont continué leur excès dans la folie des guerres religieuses ! Une fois que nos cœurs sont souillés, les pleurs ne peuvent effacer les crimes que nous commettons ! Les plaies peuvent se cicatriser mais marquent à jamais la peau. Ainsi, devons-nous vivre sous des masques de théâtre pour jouer notre vie en société !

Toi, mon bel ange, crois-tu me connaître ? Tu es ébloui par la blancheur de mes ailes, par mon sourire angélique, mes mains bienfaisantes. Mais sais-tu que cela n’est qu’un habit de carnaval ? Cet habit me démange, il ne me correspond pas. Serais-tu capable de me voir en monstre ? Non. Personne ne montre son vrai visage pour ne pas connaître le haro. Personne n’aime vivre au ban de la société car l’homme ne survit qu’en société. Mes ailes cachent mes épines ensanglantés de crimes qui j’ai commis pour le plaisir du corps. J’aime les corps. J’aime les sentir près de moi. J’ai bafoué un amour sincère qui me louait comme une sainte immaculée. Il continue à m’aimer malgré les nombreuses flagellations que je lui inflige. Je livre mon corps aisément à l’ivresse de l’instant. Je me cache de tout le monde. Je fais vivre mes apparences pour survivre en société. Je vis dans la crainte de la destruction de ses apparences. Je prends soin de ne pas les fissurer. Combien ai-je fait des faux pas qui me coûtent aujourd’hui une peur vivace ? Chaque fois que je laisse entrer quelqu’un dans mon univers intime, le hasard fait qu’il se trouve aussi dans un environnement que je crois protégé, réservé à une image de société. Est-ce ainsi que Dieu cherche à me punir des crimes que j’ai commis au nom de la Passion des corps déchus ? Est-ce ma malédiction ? Jusqu’à présent, aucun de mes fantômes ne s’est réveillé pour détruire mes mondes. Toutefois, je dois demeurer toujours sur mes gardes. Un volcan qui dort est un volcan actif…

Mon ange, demeure dans ton bel âge où l’innocence te maintient dans la pureté ! Garde-toi de t’approcher de moi ! Je ne veux pas te souiller, mon bel ami.
Ven 16 Avril 2010, 02:04 par Solina sur Un monde parfait

Une cigarette





On me roule,
Je me laisse modeler par des doigts
Je me laisse caresser dans l’intimité
on me trouve toute prête
Dans certains endroits
Blanche ou colorée, lisse, pure
Innocente et désirée
Es-tu digne de moi?
Deux, trois, quatre pourquoi pas?
Placez moi ou vous voulez
Entre les doigts pourquoi pas?
J’adopte toute les positions
Je me faufile de partout
J’apprécie la chaleur de ton corps
La douceur de tes lèvres
Je suis a toi, serre moi!
Je me laisse initier,
plaisir pour toi, plaisir pour moi,
Nous n’en ferons qu’un
Parle moi, dévore moi de tes yeux
Hum!!! c’est bon continuons;
As- tu envie de recommencer?
Fuis moi , et je ne serai jamais a toi
En de fois arriverez-vous a bout de moi?
Ne me décevez pas!
Je ne le referai pas
Si je suis bien, et si je plane
Je t’étonnerai des positions qui se succèderont
J’épouserai ton rythme
De mon parfum, je t’envelopperai
Pour mieux t’envouter
Respire moi,détend toi, détend moi,
D’un coup de souffle, je ne suis plus rien
Plaisir partagée
Je suis passée

caressesdesyeux
Sam 13 Mars 2010, 21:32 par caressedesyeux sur Mille choses

Concours interforum vers à lyre n°8 - thème : couleur

Bonjour,

Vers à Lyre, webzine littéraire et artistique organise un concours inter-forum pour chacune de ses parutions. Ce concours, uniquement littéraire, met ainsi en compétition une petite dizaine de forums qui proposent des créations sur le thème du numéro Vers à Lyre à paraitre et votent pour leur préféré.
Le concours inter-forum n°8 se rapporte au prochain numéro à paraitre de Vers à Lyre sur le thème Couleur.

A gagner
Le texte gagnant, la présentation de son auteur et une présentation du forum auquel il appartient seront publiées dans le prochain numéro de Vers à Lyre.
Le texte gagnant, la mention de son auteur et du forum pour lequel il concourt seront publiés dans une news, sur la page d’accueil du site Vers à Lyre

Sujet
Vous devrez écrire un texte comprenant entre 500 et 1000 caractères (espaces non comprises)*.
La forme de votre texte sera totalement libre mais il devra contenir au minimum la notion de 5 couleurs différentes.
Votre texte devra être tout public.

Règlement
Le règlement général du concours est simple et consultable en cliquant ici.
Je tiens à souligner une des règles importantes : aucun des textes participants ne doit être publié sur forum avant la fin du concours par souci d’anonymat.

Modalité de participation
Je suis l’organisateur du concours référent pour ce forum c’est donc à moi qu’il faudra faire parvenir vos participations, par messages privés uniquement (MP).
Vous pouvez m’envoyer vos participations jusqu’au 20 mars.
Les votes se dérouleront dans un second temps, après la clôture du concours.
Vous pouvez poser toutes vos questions ici, je m’efforcerai d’y répondre.

A propos de Vers à Lyre :
Si vous composez un texte qui ne correspond pas au concours, mais qui entre dans le thème « Couleur », vous pouvez participer à l’appel à texte Vers à Lyre.
De même, s’il y a des dessinateurs, photographes, peintres parmi vous, il est également possible d’envoyer vos participations à l’appel à créations visuelles Vers à Lyre (thème « Couleur » également).

Merci à tous de votre lecture, bon courage,
Que les muses soient avec vous !

----------------------------------------------------------
*Pour savoir de signes comprend votre texte :
sous Word : Outils > Statistiques
sous OpenOffice : Tools > Word count
Dim 21 Fév 2010, 19:04 par VaL Scorp sur Annonces

Vous, vous deux.

Elle t’attend. Si tu savais depuis de temps elle t’espère. Soif. Indicible soif à s’en croire vivante. Encore. Elle ferme les yeux et elle sent la douceur de tes doigts sur son visage. Elle devine tes mots qui se glissent jusqu’au creux de son oreille. Elle a envie de tes regards et de tes sourires. De ta présence. Tu la prends par la main et vous dansez dans le soleil comme deux adolescents, riant de tout, émerveillés d’être là, tous les deux. Vous vous touchez de peur que ce ne soit qu’un rêve pour vous assurer de la véracité de la chose. Non, vous ne rêvez pas, tout est bien réel. Vous courez jusqu’à ce que vos souffles courts vous obligent à reprendre haleine. Et vous vous regardez et vous riez, vous riez… Les passants vous regardent d’un air courroucé. Vous n’en riez pas moins sinon davantage. « Je t’aime », chantent vos cœurs. Vous êtes heureux et vous avez raison. Que vous importe ? Que craignez-vous ? Le temps ? Non, vous n’avez plus rien à redouter. Vous vivez tous vos instants et vous avez raison. Les baisers sous le soleil ou sous la pluie, vous les goûtez à chaque seconde et aucuns de vos gestes ne sont indécents, ils sont le fruit de votre amour et de votre désir, ils chantent et vous enchantent. Et vous avez raison.
Mer 17 Fév 2010, 16:36 par dolce vita sur Histoires d'amour

Un sourire divin ?

Quand le coeur se trouve dans la confusion de ses propres sentiments, il confère à la moindre attention une source infinie d’amour. Il cherche le sourire divin, reflet d’un amour sincère. Ce sourire rayonne d’une chaleur dans laquelle il cherche à s’envelopper. Cette chaleur maternelle nous rassure.
La cruauté humaine joue d’artefacts pour tromper les êtres faibles d’Amour. Quand un être découvre un sourire de marionnette, il ne parvient plus à rêver d’amour. Son coeur pleure sa blessure.
Combien d’êtres pleurent de cette tromperie ?
Croire dans la bonté divine d’un sourire noye son propre coeur dans une profonde joie. Il se plonge dans la passion la plus parfaite mais aussi la plus destructrice qu’elle soit. Nous vendons corps et âme pour cette divine matrone, l’Amour. Nous devenons des fidèles aveugles de bon sens. Le bon sens n’existe plus dans la folie des croyances. Quand ce coeur découvre que ce fut une harmonie de pacotille, il met lui-même au bûcher des hérétiques ses propres croyances de païens. L’Amour parfait n’est qu’un mensonge. Brûlons les amours !
Nous sommes dévorés par notre passion. Nous mourrons tous de notre passion.
Voilà pourquoi les sourires divins sont si beaux mais si cruels dans le monde des hommes !
Tant que nos coeurs gardent leurs divins secrets d’alcôve, nos sourires demeurent aussi beaux et éternels que ceux des tableaux de Fragonard mais peuvent s’enlaidir à leurs révélations comme dans le portrait de Dorian Gray.
Combien de coeurs laids se cachent derrière de divins sourires ? Combien d’entre nous sommes des Dorian Gray ?
Ven 12 Fév 2010, 01:57 par Solina sur Un monde parfait

Sourire

Mes cher(e)s ami(e)s,
Pourquoi aime-je tant les sourires ? Parce que nous aimons les attentions sincères et que nous vivons mal l’hypocrisie. Quand je parle des sourires,je parle de ceux qui sont nécessaires pour toute relation, amicale ou amoureuse. J’aime voir les hommes sourire. Nous sourions pour manifester notre soutien à une idée, à une personne. Le sourire marque le début d’une complicité qu’il faut définir. Mais est-il facile de définir une amitié ou un amour ? Ce n’est pas facile pour un coeur. On croit savoir aimer mais on finit confus. On accompagne nos sourires par des gestes d’affection. J’aime me laisser caresser par mes ami(e)s, j’aime jouer avec leurs doigts, masser leur corps pour les découvrir un peu plus leur intimité. Parfois, il m’arrive d’être si bien avec un(e) ami(e) que j’ai envie de caresses plus poétiques, encore plus douces sans pour autant vouloir construire une relation amoureuse unique. Combien ai-je rencontré de personnes qui se sont mépris de mes caresses ! Cette méprise en a blessé plus d’un(e).
Récemment, j’ai un bon copain à qui j’ai laissé me prendre dans ses bras car je sais qu’un contact physique lui manque. Il m’a longtemps tenu dans ses bras, cherché le contact de mes mains lorsque nous jouions ensemble à un jeu vidéo,et il a posé longtemps sa tête sur mon épaule. C’est quelqu’un de craintif. Il a tellement peur d’être rejeté, de blesser qu’il n’a aucune assurance. Quand j’ai vu qu’il voulait m’enlacer,je me suis laissée faire pour lui témoigner mon affection et confiance. J’ai accompagné mes gestes de sourires. Mais que signifiaient mes sourires et mes caresses à ses yeux ? Comme il n’a jamais fait l’amour et qu’il n’a pas beaucoup eu d’affection gratuite, j’ai bien peur qu’il tombe dans une forte méprise.
L’homme ne peut dissocier amour et sexe, amour et le contact physique. N’aimer qu’une personne n’est qu’un leurre. Nous aimons des corps, des personnes. Voir un ami sourire me donne envie de sourire et de tout faire pour garder ce sourire, véritable trésor du coeur. Mais jusqu’à quel prix ?
Mer 03 Fév 2010, 03:27 par Solina sur Un monde parfait
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