Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur coins
Sentir les printemps
Sentir le printemps
Il arrive bientôt celui qu’on attend
Depuis déjà un bon moment,
Son air a changé aussi,
Le temps est un peu moins gris
Un peu plus doux, un peu plus fleuri
Parfois on le sent jusque dans notre lit.
Lorsqu’on laisse la fenêtre ouverte
Et qu’il s’invite d’un pas alerte
Chargé d’effluves de parfum
Surtout au petit matin.
Quand quelques timides rayons de soleil
Viennent hardiment nous dire bonjour,
Que même la grisaille n’est plus pareille
Car la nature chante l’amour
Les premières fleurs pointent le bout du nez
On a envie de les respirer
Et de mélanger leurs belles couleurs chatoyantes
Avec ces bonnes odeurs enivrantes.
Dans mon jardin , un peu sauvage
Le Printemps laisse un sillage
Il y a déjà des crocus qui se hissent,
Des perce-neige qui persistent
Puis ,quelques narcisses et des primevères,
Égayent des coins un peu sévères.
Et dans leurs mauves éclatants,
Les violettes, que j’aime tant
Et les timides pâquerettes
Qui semblent vouloir faire la quête...
Un peu, beaucoup, pas du tout
Les amoureux leur tordront le cou.
Quant aux jolis coquelicots, Mesdames
C’est encore un peu trop tôt, Messieurs
Mais admirez, de ceux -ci, la belle âme
Ils seront bientôt là , sous vos yeux.
caressedesyeux
Il arrive bientôt celui qu’on attend
Depuis déjà un bon moment,
Son air a changé aussi,
Le temps est un peu moins gris
Un peu plus doux, un peu plus fleuri
Parfois on le sent jusque dans notre lit.
Lorsqu’on laisse la fenêtre ouverte
Et qu’il s’invite d’un pas alerte
Chargé d’effluves de parfum
Surtout au petit matin.
Quand quelques timides rayons de soleil
Viennent hardiment nous dire bonjour,
Que même la grisaille n’est plus pareille
Car la nature chante l’amour
Les premières fleurs pointent le bout du nez
On a envie de les respirer
Et de mélanger leurs belles couleurs chatoyantes
Avec ces bonnes odeurs enivrantes.
Dans mon jardin , un peu sauvage
Le Printemps laisse un sillage
Il y a déjà des crocus qui se hissent,
Des perce-neige qui persistent
Puis ,quelques narcisses et des primevères,
Égayent des coins un peu sévères.
Et dans leurs mauves éclatants,
Les violettes, que j’aime tant
Et les timides pâquerettes
Qui semblent vouloir faire la quête...
Un peu, beaucoup, pas du tout
Les amoureux leur tordront le cou.
Quant aux jolis coquelicots, Mesdames
C’est encore un peu trop tôt, Messieurs
Mais admirez, de ceux -ci, la belle âme
Ils seront bientôt là , sous vos yeux.
caressedesyeux
Mar 17 Mars 2020, 13:45 par
caressedesyeux sur Mille choses
Passion
Longtemps je me suis demandée ce qu’était la passion,
je cherchais dans tous les dictionnaires une définition,
je regardais partout et je n’en voyais que l’illusion,
la duperie de ceux qui croient que ce mot leur appartient,
de ceux qui croient savoir et connaître ce qu’est ce lien,
de celles qui posent le mot amour au premier venu,
de ceux qui en bon parti se mettent très vite à nu.
Longtemps je t’ai attendu.
Priant seule mais jamais perdue.
Comme un naufragé cherchant sa moitié,
prêt à tout pour enfin pouvoir la retrouver.
Sans condition, et outre passant le temps.
Outre la distance, outre marées et vents,
outre toute circonstance et tous faits.
Seule pour mieux savoir qui me manquait.
Seule pour laisser une place à qui le méritait.
Alors cette place t’appartient et te revient,
dans l’instant et pour l’éternité,
cette place pour hier et pour demain,
elle est à toi, qui sait m’aimer.
J’habite là où je te vois,
dans chaque recoin de tes parois,
dans tous les coins de ta voie,
Je t’aime c’est ma seule voix,
lorsque je parle passion:
le seul langage qui soit.
L’hypocrisie nous montre le bien,
le chemin à ne pas prendre,
l’ignorance qui ne mène à rien,
la mauvaise foi à méprendre.
Le mensonge, de ces couples sans passion,
qui n’ont qu’un seul horizon:
le vite bâti, le vite détruit,
rien de tout ce qui longtemps se construit.
Ces femmes qui ne cherchent qu’un intérêt,
ces hommes qui ne pensent que sexualité,
ces relations toutes faites,
un soir où ils avaient trop bu,
pour s’unir lors d’une fête,
où l’alcool leur dicte leur vue;
bien plus qu’aveugles ou aveuglés
ils s’inventent une histoire sensée,
une passion qui n’existera jamais.
Tandis que je t’aime de plus en plus,
que ton corps m’appelle en surplus,
que l’envie grandit à titre gratuit,
notre désir demeure intact à vie.
Du jour au lendemain
certains s’inventeraient
un coup de foudre à retardement,
tandis que moi au premier instant
où je t’ai lu je t’ai aimé
depuis ce jour et pour tout lendemain.
Je haie ces femmes intéressées
qui remplacent plus que vite fait
leur amour pour être privilégiées:
pour l’argent, soyons éclairés.
Puis elles jouent et prônent jusqu’à leur innocence,
imitant la passion, dont elles ignorent jusqu’au sens.
Si ces hommes les testaient ce serait vite prouvé.
Je haie ces hommes intéressés
qui remplacent une femme comme un objet,
cette même femme qui se voilant la face,
oubliant que seul le sexe puisse compter,
se déshabille la première nuit qui se passe.
Puis ils jouent les hommes innocents,
imitant la passion et la fidélité,
le dévouement et l’équité.
Je suis rassurée, car je nous en sens bien éloignés.
Car même si j’essayais de t’oublier,
même si j’essayais de contrôler,
et de toi me priver: tu resterais,
dans mon cœur, à tout jamais;
ne laissant aucune place pour un autre,
je demeurerais de toi passionnée,
préférant la solitude à quelqu’un d’autre,
qui ne puisse t’égaler,
préférant l’abstinence plutôt qu’imiter:
cette passion de toi qui m’envahit,
cette passion de toi pour la vie.
Alors qu’est-ce que la passion?
c’est ce que j’éprouve pour toi:
c’est alors bien cette définition;
chaque finition de toi et moi,
chaque perdition avant toi.
La passion c’est de me dire que je ne vis que pour ton bonheur,
c’est de me dire que je pourrais t’attendre heure par heure,
patientant, sans jamais aimer comme je t’aime, mon cœur.
C’est t’aimer comme nul ne peut imaginer,
comme on ne peut le concevoir, juste aimer,
autant et tellement que moi-même je n’aurais pensé.
C’est tomber amoureuse de toi et me dire
que tu es ma vie, que je suis ton seul sourire.
je cherchais dans tous les dictionnaires une définition,
je regardais partout et je n’en voyais que l’illusion,
la duperie de ceux qui croient que ce mot leur appartient,
de ceux qui croient savoir et connaître ce qu’est ce lien,
de celles qui posent le mot amour au premier venu,
de ceux qui en bon parti se mettent très vite à nu.
Longtemps je t’ai attendu.
Priant seule mais jamais perdue.
Comme un naufragé cherchant sa moitié,
prêt à tout pour enfin pouvoir la retrouver.
Sans condition, et outre passant le temps.
Outre la distance, outre marées et vents,
outre toute circonstance et tous faits.
Seule pour mieux savoir qui me manquait.
Seule pour laisser une place à qui le méritait.
Alors cette place t’appartient et te revient,
dans l’instant et pour l’éternité,
cette place pour hier et pour demain,
elle est à toi, qui sait m’aimer.
J’habite là où je te vois,
dans chaque recoin de tes parois,
dans tous les coins de ta voie,
Je t’aime c’est ma seule voix,
lorsque je parle passion:
le seul langage qui soit.
L’hypocrisie nous montre le bien,
le chemin à ne pas prendre,
l’ignorance qui ne mène à rien,
la mauvaise foi à méprendre.
Le mensonge, de ces couples sans passion,
qui n’ont qu’un seul horizon:
le vite bâti, le vite détruit,
rien de tout ce qui longtemps se construit.
Ces femmes qui ne cherchent qu’un intérêt,
ces hommes qui ne pensent que sexualité,
ces relations toutes faites,
un soir où ils avaient trop bu,
pour s’unir lors d’une fête,
où l’alcool leur dicte leur vue;
bien plus qu’aveugles ou aveuglés
ils s’inventent une histoire sensée,
une passion qui n’existera jamais.
Tandis que je t’aime de plus en plus,
que ton corps m’appelle en surplus,
que l’envie grandit à titre gratuit,
notre désir demeure intact à vie.
Du jour au lendemain
certains s’inventeraient
un coup de foudre à retardement,
tandis que moi au premier instant
où je t’ai lu je t’ai aimé
depuis ce jour et pour tout lendemain.
Je haie ces femmes intéressées
qui remplacent plus que vite fait
leur amour pour être privilégiées:
pour l’argent, soyons éclairés.
Puis elles jouent et prônent jusqu’à leur innocence,
imitant la passion, dont elles ignorent jusqu’au sens.
Si ces hommes les testaient ce serait vite prouvé.
Je haie ces hommes intéressés
qui remplacent une femme comme un objet,
cette même femme qui se voilant la face,
oubliant que seul le sexe puisse compter,
se déshabille la première nuit qui se passe.
Puis ils jouent les hommes innocents,
imitant la passion et la fidélité,
le dévouement et l’équité.
Je suis rassurée, car je nous en sens bien éloignés.
Car même si j’essayais de t’oublier,
même si j’essayais de contrôler,
et de toi me priver: tu resterais,
dans mon cœur, à tout jamais;
ne laissant aucune place pour un autre,
je demeurerais de toi passionnée,
préférant la solitude à quelqu’un d’autre,
qui ne puisse t’égaler,
préférant l’abstinence plutôt qu’imiter:
cette passion de toi qui m’envahit,
cette passion de toi pour la vie.
Alors qu’est-ce que la passion?
c’est ce que j’éprouve pour toi:
c’est alors bien cette définition;
chaque finition de toi et moi,
chaque perdition avant toi.
La passion c’est de me dire que je ne vis que pour ton bonheur,
c’est de me dire que je pourrais t’attendre heure par heure,
patientant, sans jamais aimer comme je t’aime, mon cœur.
C’est t’aimer comme nul ne peut imaginer,
comme on ne peut le concevoir, juste aimer,
autant et tellement que moi-même je n’aurais pensé.
C’est tomber amoureuse de toi et me dire
que tu es ma vie, que je suis ton seul sourire.
Mar 02 Sep 2014, 13:09 par
inlove sur La déclaration d'amour
Sors...
J’vais pas pleurer sur toi parce que t’es grand t’es fort t’es dur,
Mais j’te prendrai bien dans mes bras, là, quand j’vois ces yeux sur ta
figure.
Je n’aurai pas pitié de toi, parce que c’est le plus vil sentiment,
J’ai du respect pour toi bien plus que ça... Evidemment !
J’ai un sac à réconfort tout plein tout prêt à te sortir,
Des phrases surfaites que j’adore, j’arriverai même à t’faire sourire...
Je ferai pas mon faon malade et mon regard d’embourgeoisée,
Mais j’me mettrai sous ton épaule même bien plus lourd que moi j’le ferais
Je verrai pas l’humidité qui pointe aux coins de tes paupières,
Même si je sais que c’est la douleur, je pens’rai que c’est la lumière.
Et je te porterai debout jusqu’à c’que tes sourires sonnent vrais.
Et quand tu tiendras tout seul j’dirai que t’as presque tout fait.
Ah, sors de là, sors de ton purin
Sors j’te dis de ton chagrin
Ah ! J’fais des pieds j’fais des mains
J’veux faire chanter tes lendemains...
Laisse sur le côté laisse les choses couler les larmes et les regrets...
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds
J’vais pas trop t’écouter, sinon c’est moi qui vais lâcher.
Mais tu pourras parler des heures pour vider le mal intérieur.
Et je vais t’emmener te faire voir toutes les couleurs,
Te faire sentir que, quand on croit plus en l’espoir y’en a qui peuvent nous en
sortir.
Je sortirai ta tête de l’eau, quitte à y perdre un peu la mienne...
Moi je te trouve beau et j’veux qu’tu reviennes.
Ah, sors de là, sors de ton purin
Sors j’te dis de ton chagrin
Ah ! J’fais des pieds j’fais des mains
J’veux faire chanter tes lendemains...
Laisse sur le côté laisse les choses couler les larmes et les regrets...
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds
Et puis j’vais t’remettre dans la course en te tirant vers des sommets.
Et si l’amour se joue en bourse on en atteindra des milliers.
Y’aura des jours mauvais et puis y’aura des jours meilleurs...
Mais si tu restes, je te promets que bientôt tu n’auras plus peur.
Je dis tout ça j’sais pas comment, pourtant j’y crois presque pour deux.
Alors mets-y du tien, mets c’que tu peux !
Ah, sors de là, sors de ton purin
Sors j’te dis de ton chagrin
Ah ! J’fais des pieds j’fais des mains
J’veux faire chanter tes lendemains...
Laisse sur le côté laisse les choses couler les larmes et les regrets
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds !
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds !
Buridane
Mais j’te prendrai bien dans mes bras, là, quand j’vois ces yeux sur ta
figure.
Je n’aurai pas pitié de toi, parce que c’est le plus vil sentiment,
J’ai du respect pour toi bien plus que ça... Evidemment !
J’ai un sac à réconfort tout plein tout prêt à te sortir,
Des phrases surfaites que j’adore, j’arriverai même à t’faire sourire...
Je ferai pas mon faon malade et mon regard d’embourgeoisée,
Mais j’me mettrai sous ton épaule même bien plus lourd que moi j’le ferais
Je verrai pas l’humidité qui pointe aux coins de tes paupières,
Même si je sais que c’est la douleur, je pens’rai que c’est la lumière.
Et je te porterai debout jusqu’à c’que tes sourires sonnent vrais.
Et quand tu tiendras tout seul j’dirai que t’as presque tout fait.
Ah, sors de là, sors de ton purin
Sors j’te dis de ton chagrin
Ah ! J’fais des pieds j’fais des mains
J’veux faire chanter tes lendemains...
Laisse sur le côté laisse les choses couler les larmes et les regrets...
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds
J’vais pas trop t’écouter, sinon c’est moi qui vais lâcher.
Mais tu pourras parler des heures pour vider le mal intérieur.
Et je vais t’emmener te faire voir toutes les couleurs,
Te faire sentir que, quand on croit plus en l’espoir y’en a qui peuvent nous en
sortir.
Je sortirai ta tête de l’eau, quitte à y perdre un peu la mienne...
Moi je te trouve beau et j’veux qu’tu reviennes.
Ah, sors de là, sors de ton purin
Sors j’te dis de ton chagrin
Ah ! J’fais des pieds j’fais des mains
J’veux faire chanter tes lendemains...
Laisse sur le côté laisse les choses couler les larmes et les regrets...
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds
Et puis j’vais t’remettre dans la course en te tirant vers des sommets.
Et si l’amour se joue en bourse on en atteindra des milliers.
Y’aura des jours mauvais et puis y’aura des jours meilleurs...
Mais si tu restes, je te promets que bientôt tu n’auras plus peur.
Je dis tout ça j’sais pas comment, pourtant j’y crois presque pour deux.
Alors mets-y du tien, mets c’que tu peux !
Ah, sors de là, sors de ton purin
Sors j’te dis de ton chagrin
Ah ! J’fais des pieds j’fais des mains
J’veux faire chanter tes lendemains...
Laisse sur le côté laisse les choses couler les larmes et les regrets
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds !
Même si t’es fatigué lève lève tes yeux de sur tes pieds !
Buridane
Mer 16 Déc 2009, 17:11 par
Loyd sur La vie à deux
Pas de retour. chapitre 6
Chapitre 6
Le minibus de marque japonaise qui les transportait au stade Toa Payoh ressemblait à un véhicule futuriste aux yeux des français, plutôt étonnés et curieux. Mais le trajet ne dura que 15 minutes ; ce qui ne laissa pas, aux enfants, le temps nécessaire de découvrir et tester tous les gadgets à disposition des voyageurs.
L’organisation du tournoi avait octroyé un horaire d’entraînement décent aux athlètes de Patrick : de 10 heures à 14 heures.
La salle, surmontée de gradins, était divisée en 4 parties pour permettre les entraînements simultanés mais aucune cloison n’avait été installée. En conséquence, tous les athlètes pouvaient s’observer mutuellement. Patrick n’en était pas choqué car cela se passait ainsi dans la plupart des cas ; il préférait, même. Pas uniquement parce que ça facilitait son travail d’étude des adversaires éventuels mais aussi parce que les sportifs avaient l’occasion de lier connaissance et, pourquoi pas, de se faire des amis venant des quatre coins du monde. Le délégué les conduisit à leur emplacement. Rien ne manquait pour conduire une bonne séance : le tatamis réglementaire, bien entendu, mais aussi deux sacs de sable pour travailler la puissance, des raquettes de frappe pour la précision, des pattes d’ours plates pour la vitesse, des cordes à sauter, des plastrons et des casques. A côté du tapis d’entraînement, trônaient deux appareils : l’un dédié au travail de souplesse et l’autre – très complet – spécifique à la musculation.
Patrick Brun expliqua à sa troupe les objectifs de l’entraînement général et les travaux spécifiques qu’il prévoyait pour chaque athlète. Apres cette introduction, les premiers mouvements débutèrent. Ses élèves étaient concentrés. Avec satisfaction, il les sentait entrer petit à petit en « mode tournoi ».
Apres une heure d’échauffement, suivi des actions de base pieds et poings, il leur accorda une pause de dix minutes. Tout le monde en profita pour se désaltérer et regarder les autres préparations. Arthur, accompagné de Mathilde, se dirigea vers le coin des Australiens, à l’autre bout de la salle. Les deux adolescents étaient tout de suite impressionnés par le nombre d’athlètes ; ce qui n’avait pas l’air de perturber l’organisation de la session en cours. Arthur remarqua que, malgré la concentration de chacun, les athlètes paraissaient « cool », même durant l’effort. Patrick s’approcha de lui :
- Tu vois celui qui travaille ses coups de pieds arrière crochetés ? C’est l’adversaire potentiel dont je t’ai parlé.
- Wouah ! Plutôt balaise, le gars !
- Oui. Et je pense qu’il va combattre pour mettre ses adversaires K.O. le plus vite possible. Regarde ses « back hooks ». Si tu dois le rencontrer, il va falloir se méfier de cette technique. Il ne doit certainement pas la répéter inlassablement sans raison…
Patrick les quitta pour aller observer les Thaïlandais.
Arthur continuait d’observer l’Australien attentivement. L’adolescent admirait la vitesse avec laquelle ce dernier se retournait avant de décocher son coup de pied à cinquante centimètres de la cible puis de ramener son talon dessus en un violent impact.
- Il est vraiment très bon ! confirma Mathilde.
- Ouais… Je comprends, maintenant, pourquoi il est déjà dans l’équipe olympique. Si je dois le combattre, j’ai intérêt à éviter ses « back hooks » sinon c’est le K.O assuré.
A ce moment précis, le coach de l’hémisphère sud proposa une pause, acceptée avec joie par ses élèves. L’adversaire potentiel d’Arthur prit un Gatorade dans la glacière et se dirigea vers les deux Français. C’était le prototype de l’idée du jeune surfeur Australien que l’on se faisait plus au nord : les cheveux longs, blonds, les yeux bleus, le sourire engageant, les dents blanches et le visage hâlé.
- Salut ! Vous parlez anglais ?
- Salut ! répondit Arthur. Oui, on parle anglais. Je m’appelle Arthur et voici Mathilde.
- Enchanté, les gars ! Je m’appelle Josh.
Apres cette introduction sans chichi, les 3 jeunes discutèrent avec plaisir jusqu’à ce que Patrick rappelât ses ouailles pour la deuxième partie de l’entraînement.
- C’était super de vous connaître ! fit Josh avec un sourire franc. Comme on est encore ici pour une semaine, on aura l’occasion de se revoir et, pourquoi pas, de faire la fête après le tournoi. OK ?
- Ca serait génial ! répondit Arthur.
Apres un dernier salut de la main, Mathilde et lui se dirigèrent vers leur coin.
- Il est vraiment cool, ce gars ! s’enthousiasma-t-elle.
- Ouais, très sympa ! En plus, il n’a pas la grosse tête alors qu’il pourrait… Ca, c’est vraiment appréciable.
A 14 heures, Patrick siffla la fin de la séance. Il était plutôt satisfait du déroulement de celle-ci, bien qu il avait noté une fatigue générale pendant la dernière demi-heure. « Le décalage horaire… Après une bonne nuit de sommeil, il n’y paraîtra plus » se dit-il. Le groupe alla s’installer sur les gradins afin de laisser leur place à la délégation américaine. L’entraîneur commença le débriefing :
- Alors, comment vous sentez-vous ?
- J’avoue que je suis crevé, se lança Ali, tout de suite suivi par la confirmation de ses camarades.
- C’est normal, Ali. Vous êtes encore sous le coup du décalage. Mais je pense que vous avez tous fourni un super travail. Encore bravo !
Les taekwondoistes reçurent le compliment avec plaisir.
- Bon ! J’ai eu l’occasion d’observer vite fait les 3 autres délégations. J’aimerais vous donner mes premières impressions que l’on ajustera au fur et à mesure. Alors, je commence par les Thaïlandais. Victor, ils présentent un combattant dans ta catégorie. Il est plus petit et plus léger que toi mais extrêmement rapide et souple. En gros, vous allez combattre sur les mêmes bases. Il va falloir qu’on trouve un plus.
- D’accord Patrick ! Tu as une idée ?
- Non, pas pour l’instant. Chez les Australiens, il y a le champion qu’Arthur pourrait rencontrer. Ils présentent aussi un gars dans ta catégorie, Ali. Plutôt pas mal mais je pense que tes qualités physiques et mentales devraient faire la différence. Enfin, les Taiwanais ont une fille que tu pourrais rencontrer, Mathilde. Ta taille sera un avantage et tu pourras placer ton fameux coup de pied marteau en attaque et utiliser ta contre attaque préférée dans les phases défensives. C’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant. Vous avez des questions ?
Ils continuèrent tranquillement leur discussion. Derrière eux, tout en haut des tribunes, une porte en fer s’ouvrit. Trois hommes s’appuyèrent contre la rambarde et entreprirent d’observer ce qui se passait en dessous, sans but apparent. Soudain, l’un deux lâcha un juron.
- Qu’est ce qu’y a, Azhar ? T’as un blème ? questionna l’un des observateurs.
- Putain de merde ! répondit vivement le Malais. Regarde-moi qui va là…
Les deux autres compères regardèrent dans la direction indiquée par le doigt d’Azhar.
- Et alors ? demanda le troisième homme. A part un groupe de je ne sais quel pays, j’vois rien de specos.
- Espèce de con ! La greluche dans le groupe ! C’est celle qui m’a pécho pendant que je m’occupais de cette pute de Tuyen.
Les deux autres le regardèrent, interloqués.
- Mais tu m’avais dit que c’était une touriste, se souvint l’un deux.
Azhar le regarda méchamment :
- C’est ce que je pensais, tête de nœud !
- Bon, elle est là pour le tournoi. Qu’est-ce que ça change après tout ?
- Tu bites rien, décidément ! Tuyen, on sait qu’elle témoignera pas. La « white shit », en tant que touriste, ne se serait pas impliquée dans une histoire locale. Mais, comme c’est pas une touriste et qu’elle est ici pour une semaine et que cet enculé de flic de mes deux qui, en plus, fait partie de l’organisation de ce tournoi à la mords-moi-le-nœud veut pas me lâcher… Tu vois le topo, maintenant, ou j’te fais un dessin ?
Ses compagnons assimilèrent les données du problème, enfin. Ils comprirent qu’Azhar était devenu fou d’une rage contenue car en danger. Et ils savaient très bien que leur leader n’aimait pas, mais pas du tout, se retrouver dans ce genre de position.
- Q’est-ce qu’on fait ?, demanda l’un d’eux.
Azhar considérait le groupe plus bas, qui ne se doutait de rien. Les yeux rétrécis, les mâchoires serrées, les poings formés, il se décida à répondre, brutalement :
- On va la trucider.
Le minibus de marque japonaise qui les transportait au stade Toa Payoh ressemblait à un véhicule futuriste aux yeux des français, plutôt étonnés et curieux. Mais le trajet ne dura que 15 minutes ; ce qui ne laissa pas, aux enfants, le temps nécessaire de découvrir et tester tous les gadgets à disposition des voyageurs.
L’organisation du tournoi avait octroyé un horaire d’entraînement décent aux athlètes de Patrick : de 10 heures à 14 heures.
La salle, surmontée de gradins, était divisée en 4 parties pour permettre les entraînements simultanés mais aucune cloison n’avait été installée. En conséquence, tous les athlètes pouvaient s’observer mutuellement. Patrick n’en était pas choqué car cela se passait ainsi dans la plupart des cas ; il préférait, même. Pas uniquement parce que ça facilitait son travail d’étude des adversaires éventuels mais aussi parce que les sportifs avaient l’occasion de lier connaissance et, pourquoi pas, de se faire des amis venant des quatre coins du monde. Le délégué les conduisit à leur emplacement. Rien ne manquait pour conduire une bonne séance : le tatamis réglementaire, bien entendu, mais aussi deux sacs de sable pour travailler la puissance, des raquettes de frappe pour la précision, des pattes d’ours plates pour la vitesse, des cordes à sauter, des plastrons et des casques. A côté du tapis d’entraînement, trônaient deux appareils : l’un dédié au travail de souplesse et l’autre – très complet – spécifique à la musculation.
Patrick Brun expliqua à sa troupe les objectifs de l’entraînement général et les travaux spécifiques qu’il prévoyait pour chaque athlète. Apres cette introduction, les premiers mouvements débutèrent. Ses élèves étaient concentrés. Avec satisfaction, il les sentait entrer petit à petit en « mode tournoi ».
Apres une heure d’échauffement, suivi des actions de base pieds et poings, il leur accorda une pause de dix minutes. Tout le monde en profita pour se désaltérer et regarder les autres préparations. Arthur, accompagné de Mathilde, se dirigea vers le coin des Australiens, à l’autre bout de la salle. Les deux adolescents étaient tout de suite impressionnés par le nombre d’athlètes ; ce qui n’avait pas l’air de perturber l’organisation de la session en cours. Arthur remarqua que, malgré la concentration de chacun, les athlètes paraissaient « cool », même durant l’effort. Patrick s’approcha de lui :
- Tu vois celui qui travaille ses coups de pieds arrière crochetés ? C’est l’adversaire potentiel dont je t’ai parlé.
- Wouah ! Plutôt balaise, le gars !
- Oui. Et je pense qu’il va combattre pour mettre ses adversaires K.O. le plus vite possible. Regarde ses « back hooks ». Si tu dois le rencontrer, il va falloir se méfier de cette technique. Il ne doit certainement pas la répéter inlassablement sans raison…
Patrick les quitta pour aller observer les Thaïlandais.
Arthur continuait d’observer l’Australien attentivement. L’adolescent admirait la vitesse avec laquelle ce dernier se retournait avant de décocher son coup de pied à cinquante centimètres de la cible puis de ramener son talon dessus en un violent impact.
- Il est vraiment très bon ! confirma Mathilde.
- Ouais… Je comprends, maintenant, pourquoi il est déjà dans l’équipe olympique. Si je dois le combattre, j’ai intérêt à éviter ses « back hooks » sinon c’est le K.O assuré.
A ce moment précis, le coach de l’hémisphère sud proposa une pause, acceptée avec joie par ses élèves. L’adversaire potentiel d’Arthur prit un Gatorade dans la glacière et se dirigea vers les deux Français. C’était le prototype de l’idée du jeune surfeur Australien que l’on se faisait plus au nord : les cheveux longs, blonds, les yeux bleus, le sourire engageant, les dents blanches et le visage hâlé.
- Salut ! Vous parlez anglais ?
- Salut ! répondit Arthur. Oui, on parle anglais. Je m’appelle Arthur et voici Mathilde.
- Enchanté, les gars ! Je m’appelle Josh.
Apres cette introduction sans chichi, les 3 jeunes discutèrent avec plaisir jusqu’à ce que Patrick rappelât ses ouailles pour la deuxième partie de l’entraînement.
- C’était super de vous connaître ! fit Josh avec un sourire franc. Comme on est encore ici pour une semaine, on aura l’occasion de se revoir et, pourquoi pas, de faire la fête après le tournoi. OK ?
- Ca serait génial ! répondit Arthur.
Apres un dernier salut de la main, Mathilde et lui se dirigèrent vers leur coin.
- Il est vraiment cool, ce gars ! s’enthousiasma-t-elle.
- Ouais, très sympa ! En plus, il n’a pas la grosse tête alors qu’il pourrait… Ca, c’est vraiment appréciable.
A 14 heures, Patrick siffla la fin de la séance. Il était plutôt satisfait du déroulement de celle-ci, bien qu il avait noté une fatigue générale pendant la dernière demi-heure. « Le décalage horaire… Après une bonne nuit de sommeil, il n’y paraîtra plus » se dit-il. Le groupe alla s’installer sur les gradins afin de laisser leur place à la délégation américaine. L’entraîneur commença le débriefing :
- Alors, comment vous sentez-vous ?
- J’avoue que je suis crevé, se lança Ali, tout de suite suivi par la confirmation de ses camarades.
- C’est normal, Ali. Vous êtes encore sous le coup du décalage. Mais je pense que vous avez tous fourni un super travail. Encore bravo !
Les taekwondoistes reçurent le compliment avec plaisir.
- Bon ! J’ai eu l’occasion d’observer vite fait les 3 autres délégations. J’aimerais vous donner mes premières impressions que l’on ajustera au fur et à mesure. Alors, je commence par les Thaïlandais. Victor, ils présentent un combattant dans ta catégorie. Il est plus petit et plus léger que toi mais extrêmement rapide et souple. En gros, vous allez combattre sur les mêmes bases. Il va falloir qu’on trouve un plus.
- D’accord Patrick ! Tu as une idée ?
- Non, pas pour l’instant. Chez les Australiens, il y a le champion qu’Arthur pourrait rencontrer. Ils présentent aussi un gars dans ta catégorie, Ali. Plutôt pas mal mais je pense que tes qualités physiques et mentales devraient faire la différence. Enfin, les Taiwanais ont une fille que tu pourrais rencontrer, Mathilde. Ta taille sera un avantage et tu pourras placer ton fameux coup de pied marteau en attaque et utiliser ta contre attaque préférée dans les phases défensives. C’est tout ce que je peux vous dire pour l’instant. Vous avez des questions ?
Ils continuèrent tranquillement leur discussion. Derrière eux, tout en haut des tribunes, une porte en fer s’ouvrit. Trois hommes s’appuyèrent contre la rambarde et entreprirent d’observer ce qui se passait en dessous, sans but apparent. Soudain, l’un deux lâcha un juron.
- Qu’est ce qu’y a, Azhar ? T’as un blème ? questionna l’un des observateurs.
- Putain de merde ! répondit vivement le Malais. Regarde-moi qui va là…
Les deux autres compères regardèrent dans la direction indiquée par le doigt d’Azhar.
- Et alors ? demanda le troisième homme. A part un groupe de je ne sais quel pays, j’vois rien de specos.
- Espèce de con ! La greluche dans le groupe ! C’est celle qui m’a pécho pendant que je m’occupais de cette pute de Tuyen.
Les deux autres le regardèrent, interloqués.
- Mais tu m’avais dit que c’était une touriste, se souvint l’un deux.
Azhar le regarda méchamment :
- C’est ce que je pensais, tête de nœud !
- Bon, elle est là pour le tournoi. Qu’est-ce que ça change après tout ?
- Tu bites rien, décidément ! Tuyen, on sait qu’elle témoignera pas. La « white shit », en tant que touriste, ne se serait pas impliquée dans une histoire locale. Mais, comme c’est pas une touriste et qu’elle est ici pour une semaine et que cet enculé de flic de mes deux qui, en plus, fait partie de l’organisation de ce tournoi à la mords-moi-le-nœud veut pas me lâcher… Tu vois le topo, maintenant, ou j’te fais un dessin ?
Ses compagnons assimilèrent les données du problème, enfin. Ils comprirent qu’Azhar était devenu fou d’une rage contenue car en danger. Et ils savaient très bien que leur leader n’aimait pas, mais pas du tout, se retrouver dans ce genre de position.
- Q’est-ce qu’on fait ?, demanda l’un d’eux.
Azhar considérait le groupe plus bas, qui ne se doutait de rien. Les yeux rétrécis, les mâchoires serrées, les poings formés, il se décida à répondre, brutalement :
- On va la trucider.
Jeu 19 Nov 2009, 12:55 par
Arthis sur Mille choses
Glace, chocolat et autres compensations...
Je suis femme
Dans mon corps et dans mon âme.
Je suis feu et flamme.
Je peux te décrire toute une gamme
De ce que je te ferais pour que tu te pâmes.
Je peux t’écrire toute une trame
Des coins sombres de Paname
Je suis à la fois bohème et glam’
Je suis à la fois une sauvage et une dame.
J’aimerais tellement te dire mes pensées quand je te regarde... Miam !
Je pourrais. Mais j’ai trop peur que tu me blames.
Alors, je me tais et ouvre une nouvelle plaquette de chocolat aux noix de macadam...
Dans mon corps et dans mon âme.
Je suis feu et flamme.
Je peux te décrire toute une gamme
De ce que je te ferais pour que tu te pâmes.
Je peux t’écrire toute une trame
Des coins sombres de Paname
Je suis à la fois bohème et glam’
Je suis à la fois une sauvage et une dame.
J’aimerais tellement te dire mes pensées quand je te regarde... Miam !
Je pourrais. Mais j’ai trop peur que tu me blames.
Alors, je me tais et ouvre une nouvelle plaquette de chocolat aux noix de macadam...
Mar 17 Nov 2009, 20:10 par
Asma sur L'amour en vrac
Karma : une solution au bien être
Un ami, passionné par le Karma, m’a un jour invitée chez lui.
Son appartement était assez petit, la lumière tamisée grâce à quelques bougies réparties dans quelques coins de la pièce où nous étions. Une odeur agréable d’encens enivrait mes sens.
Nous nous regardions, le visage sérieux.
Il m’invite à prendre place sur le sol, au centre de la pièce, sur un tapis confortable. Je m’installe sans attendre.
Puis, il m’ordonne de fermer les yeux.
Une fois les yeux fermés, il m’informe que seul le son de sa voix doit me parvenir. Je me concentre et l’écoute.
Avec une douceur extrême dans la voix, il me dit :
"Reste concentrée.
Imagine-toi maintenant une bulle recouvrant tout ton corps, pas une bulle qui prend le contour de ton corps, une bulle plus grande que toi. Tu dois la voir dans ta tête. Fait ?
Bien. Maintenant, imagine que dans cette bulle, tu vois une porte. Tu dois l’entendre se fermer et s’ouvrir avec le son qui correspond à ce bruit. Fait ?
Ok. Maintenant, tu m’écoutes attentivement.
Mets uniquement les choses qui, dans ta vie, t’ont apporté du bonheur à l’intérieur de cette bulle.
Le reste, les choses qui t’ont causé que malheur ou troubles, tu les mets en dehors et tu dois entendre le bruit dans ta tête de la porte qui se referme lorsque les mauvaises choses sont au dehors de ta bulle.
Une fois cela fait, ressens ce bonheur, ces souvenirs, ces bonnes choses autour de toi. Tu les sens ?"
Subitement, j’approuve d’un hochement de tête.
"Bien, maintenant, lève toi, on va dans la rue."
J’ouvre les yeux et m’aperçois avec un sourire que le bien être est là, en moi.
Je le suis dans une rue où il y a beaucoup de monde.
Me voilà dehors, en me sentant de nouveau observée, pas à l’aise. Il me regarde, observant mon comportement face à la population.
"Vas-y, fais ce qu’on vient de faire".
Non, je ne me suis pas installée par terre ! J’ai fermé les yeux quelques secondes, puis j’ai imaginé la bulle que je pouvais voir et entendre au son de la porte qui se ferme et s’ouvre. J’avais fermé la porte pour ma part, et une fois les yeux ouverts de nouveau, je sentais la bulle autour de moi avec la porte.
J’étais maître de moi, acceptais ou non de mettre telle ou telle personne dans ma bulle, tel lieu, telle ambiance. Je me sentais bien.
Cette expérience est à faire et surtout, à prendre au sérieux. On ressent le bien être dans les endroits où l’on n’aime pas aller, dans les endroits où l’on se sent oppressé(e).
Depuis, partout où je vais, je me sens bien.
Dans la vie on fait des choix, à nous de bien mettre ces éléments, là où ils devraient être...
Son appartement était assez petit, la lumière tamisée grâce à quelques bougies réparties dans quelques coins de la pièce où nous étions. Une odeur agréable d’encens enivrait mes sens.
Nous nous regardions, le visage sérieux.
Il m’invite à prendre place sur le sol, au centre de la pièce, sur un tapis confortable. Je m’installe sans attendre.
Puis, il m’ordonne de fermer les yeux.
Une fois les yeux fermés, il m’informe que seul le son de sa voix doit me parvenir. Je me concentre et l’écoute.
Avec une douceur extrême dans la voix, il me dit :
"Reste concentrée.
Imagine-toi maintenant une bulle recouvrant tout ton corps, pas une bulle qui prend le contour de ton corps, une bulle plus grande que toi. Tu dois la voir dans ta tête. Fait ?
Bien. Maintenant, imagine que dans cette bulle, tu vois une porte. Tu dois l’entendre se fermer et s’ouvrir avec le son qui correspond à ce bruit. Fait ?
Ok. Maintenant, tu m’écoutes attentivement.
Mets uniquement les choses qui, dans ta vie, t’ont apporté du bonheur à l’intérieur de cette bulle.
Le reste, les choses qui t’ont causé que malheur ou troubles, tu les mets en dehors et tu dois entendre le bruit dans ta tête de la porte qui se referme lorsque les mauvaises choses sont au dehors de ta bulle.
Une fois cela fait, ressens ce bonheur, ces souvenirs, ces bonnes choses autour de toi. Tu les sens ?"
Subitement, j’approuve d’un hochement de tête.
"Bien, maintenant, lève toi, on va dans la rue."
J’ouvre les yeux et m’aperçois avec un sourire que le bien être est là, en moi.
Je le suis dans une rue où il y a beaucoup de monde.
Me voilà dehors, en me sentant de nouveau observée, pas à l’aise. Il me regarde, observant mon comportement face à la population.
"Vas-y, fais ce qu’on vient de faire".
Non, je ne me suis pas installée par terre ! J’ai fermé les yeux quelques secondes, puis j’ai imaginé la bulle que je pouvais voir et entendre au son de la porte qui se ferme et s’ouvre. J’avais fermé la porte pour ma part, et une fois les yeux ouverts de nouveau, je sentais la bulle autour de moi avec la porte.
J’étais maître de moi, acceptais ou non de mettre telle ou telle personne dans ma bulle, tel lieu, telle ambiance. Je me sentais bien.
Cette expérience est à faire et surtout, à prendre au sérieux. On ressent le bien être dans les endroits où l’on n’aime pas aller, dans les endroits où l’on se sent oppressé(e).
Depuis, partout où je vais, je me sens bien.
Dans la vie on fait des choix, à nous de bien mettre ces éléments, là où ils devraient être...
Une fin d'après-midi
« Elle est jolie »
Mon regard s’est arrêté sur elle
son visage en plein mouvement
le sourire accueillant
et ses yeux m’ont happée.
A la recherche des mots pour répondre à son salut
je n’ai vu que ses lèvres
et sa main traînant sur ses cheveux.
« elle est jolie »
Sa voix légèrement rauque
était habitée de rires,
aux coins de son sourire
dansaient deux petits arcs de cercle fins et réguliers
comme deux traits de pinceau adroitement dessinés,
deux petites virgules
que du bout du doigt j’aurais aimé suivre.
« elle est jolie »
Son regard s’est détourné du mien
l’espace d’un instant...
sans le savoir, elle venait de m’offrir
la courbe de sa nuque dégagée
cerclée d’un fil doré
que du bout des lèvres
j’aurais aimé...
Mon regard s’est arrêté sur elle
son visage en plein mouvement
le sourire accueillant
et ses yeux m’ont happée.
A la recherche des mots pour répondre à son salut
je n’ai vu que ses lèvres
et sa main traînant sur ses cheveux.
« elle est jolie »
Sa voix légèrement rauque
était habitée de rires,
aux coins de son sourire
dansaient deux petits arcs de cercle fins et réguliers
comme deux traits de pinceau adroitement dessinés,
deux petites virgules
que du bout du doigt j’aurais aimé suivre.
« elle est jolie »
Son regard s’est détourné du mien
l’espace d’un instant...
sans le savoir, elle venait de m’offrir
la courbe de sa nuque dégagée
cerclée d’un fil doré
que du bout des lèvres
j’aurais aimé...
Mar 15 Juil 2008, 12:55 par
danslalune sur La première fois
Je t'écris (Marc Levy)
Je t’écris des trottoirs de nos villes habillées en Noël,
De quelques nuits d’hiver aux saveurs douces-amères
Je t’écris de ces soirs de lumière,
Des yeux émerveillés de cette petite fille
Au pied d’un grand sapin sur la cinquième avenue
Je t’écris d’un départ, d’une valise oubliée
Je t’écris d’un lac blanc où ce couple patine
Je t’écris d’un désert où l’épave d’un bateau se souvient de la mer,
Je t’écris d’une terre où des maisons s’écroulent
Je t’écris de Venise, où les amants s’éveillent au son de vieux clochers
Il y neigera peut-être encore cette année
Je t’écris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger
Je t’écris de l’Afrique où l’on meurt par milliers
Des quatre coins de la terre,
Je t’écris des tranchées de guerres abandonnées
Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris
Où deux amants s’enlacent dans leur éternité
Et que rien ni personne ne pourrait déranger
Je t’écris d’un café, de l’aile d’un avion
Où nos mémoires s’enlacent dans ton éternité
Et que rien ni personne ne pourrait m’enlever
Je t’écris de ces ciels de quart monde
Où les corps si légers d’enfants trop peu nourris s’élèvent sans faire de bruit
Je t’écris de la rue où l’on danse et l’on chante
Je t’écris du plumier d’un vieillard solitaire à la chambre oubliée
Je t’écris de la part de ces dieux impuissants aux noms desquels on tue
Je t’écris de la main de ces hommes de paix qui n’ont pas renoncé
Je t’écris de la Seine, la tour Eiffel y brille dans des reflets passés
Je t’écris du souvenir d’un baiser par milliers
Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d’un jour très ordinaire
Je t’écris de ce Rêve de t’avoir tant aimé
Je t’écris éblouie par tant d’humanité
De quelques nuits d’hiver aux saveurs douces-amères
Je t’écris de ces soirs de lumière,
Des yeux émerveillés de cette petite fille
Au pied d’un grand sapin sur la cinquième avenue
Je t’écris d’un départ, d’une valise oubliée
Je t’écris d’un lac blanc où ce couple patine
Je t’écris d’un désert où l’épave d’un bateau se souvient de la mer,
Je t’écris d’une terre où des maisons s’écroulent
Je t’écris de Venise, où les amants s’éveillent au son de vieux clochers
Il y neigera peut-être encore cette année
Je t’écris de la mer, au large de Gibraltar le regard vers Tanger
Je t’écris de l’Afrique où l’on meurt par milliers
Des quatre coins de la terre,
Je t’écris des tranchées de guerres abandonnées
Je t’écris d’un baiser, de ce banc de Paris
Où deux amants s’enlacent dans leur éternité
Et que rien ni personne ne pourrait déranger
Je t’écris d’un café, de l’aile d’un avion
Où nos mémoires s’enlacent dans ton éternité
Et que rien ni personne ne pourrait m’enlever
Je t’écris de ces ciels de quart monde
Où les corps si légers d’enfants trop peu nourris s’élèvent sans faire de bruit
Je t’écris de la rue où l’on danse et l’on chante
Je t’écris du plumier d’un vieillard solitaire à la chambre oubliée
Je t’écris de la part de ces dieux impuissants aux noms desquels on tue
Je t’écris de la main de ces hommes de paix qui n’ont pas renoncé
Je t’écris de la Seine, la tour Eiffel y brille dans des reflets passés
Je t’écris du souvenir d’un baiser par milliers
Des quatre coins de la terre, je ferai le tour du monde, d’un jour très ordinaire
Je t’écris de ce Rêve de t’avoir tant aimé
Je t’écris éblouie par tant d’humanité
Mer 05 Déc 2007, 10:39 par
coralinedesy sur L'amour en vrac
Pilote 555
A Mud, Granger, Mike, Todd et John
Deuxième femme du Colorado à être licenciée APA - licenciée de l’American Paragliding Association - et bien entendu, première pilote française, précédée par 553 messieurs. N’allez pas imaginer que c’est par goût du risque, juste par amour de la liberté et puis, par amour, tout court.
Locust. Au Nord de Boulder, dans les Rocheuses, pas loin des Flat Irons, quand les thermiques ne sont pas trop forts, je fais mes premiers vols sur la pente école... « Turn left, turn left, keep your brakes... » De grands fous rires à la radio et, lorsque je touche terre sans bobo, un cri d’apache, le coeur qui bat plus fort, une danse indienne improvisée sur la piste d’atterrissage : « I’ve done it ! I’ve done it ! So great ! You-ou-ou-ou-ou ! ! ! »... Un décor, semi-aride, normal pour la région, avec des cactus et autre végétation qui supporte un taux d’humidité très réduit - parfois, l’été, le taux est de 3% dans l’air, toute vie reste dans l’attente impatiente d’un « thunder storm », ces orages très violents et brefs qui déchargent l’air de toute l’électricité qu’il contenait - , les trous et nombreuses galeries des chiens de prairie, la ville autour, les roches, les cailloux, des arbres rachitiques, dans le ciel des rapaces, au loin, en haut des montagnes, de grandes bêtes cornues, deer...
Look-out Mountain. Pas loin, l’usine de bière. Des pick-up trucks avec dedans des mecs robustes, un type qui est chirurgien, un fabricant de tentes, un gars dont je ne sais rien d’autre que ses nombreuses conquêtes amoureuses, ces femmes qui défilent et qu’il fait voler ( une fois, rarement deux !), il porte sur son dos une tête d’indien avec écrit « Lafayette compagny », il a des restes de français incompréhensibles mais dont il est fier, et puis, le prof de l’école de parapente, pour lequel je fais des photos et des affiches... On attend, on plaisante. On passe le temps. Ils me disent encore et encore, « Hey, bab’, tell us « sure » ». Alors, pour leur faire plaisir, je leur dis en m’appliquant : « Sure ». Ils éclatent de rire à cause de mon « r » qui n’est pas assez américain à leur goût ; néanmoins, ils aiment les restes d’accent français de leur mascotte... Oui, c’est un peu ce que je suis pour eux : la seule femme qui vient régulièrement, minuscule au milieu de ces grandes baraques, pour jouir d’heures de liberté, de vent et de soleil, ces moments de silence où l’on est avec l’aigle haut dans le ciel. Je me sens non seulement admise mais protégée. On attend sur ce parking de sable et de lumière un temps qui semble ne plus vouloir finir... Puis, d’un coup, le cri rauque tant attendu : « Hey, dudes, it smells beer, time to go flying ! ». Le vent a tourné, on peut sentir l’odeur de bière, les pilotes ne s’y sont pas trompés. Nous voilà tous engouffrés dans le pick-up, moi devant, au milieu de mes gardes du corps et j’ai droit encore à un plein "bunch" de plaisanteries. Je sens derrière la rudesse de ces hommes, une grande tendresse. On défait le parapente, on le pose bien à plat, on vérifie les « lines », la toile, pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’accroc, de noeuds, pas de risque de finir comme cet autre, en bas, enveloppé dans sa toile, comme un paquet cadeau...
Salt Lake City. On a attendu 4 heures pour que les « thermal activities » soient moins fortes. Cependant, il faut quand même deux gars pour me tenir en haut de cette falaise. Je m’envole sans avoir à courir, ma voile est déjà droite au dessus de moi. Je prends en main mes « freins » et pars pour plus d’une heure de « ridge soaring »... Le ciel est couvert de parapentistes en tous sens, il faut bien respecter les consignes de vol pour éviter les accidents. Je m’amuse à revenir vers la falaise et même toucher le sol du bout des pieds et repartir - un peu risqué. Je sais que je ne dois pas me laisser emporter par les vents ascendants vers l’arrière de la montagne ; là, danger, on se trouve comme dans une machine à laver qui vous ferait tourner dans tous les sens avant de vous propulser au sol... Comme je suis très légère, le moindre souffle pourrait être fatal si je ne contrôlais pas la griserie que je ressens et qui me ferait perdre toute notion de danger. Mais dès que je vois que je monte très haut et que le dos de la montagne se rapproche, je « casse ma voile avec les « front lines », ainsi je perds de l’altitude et reviens dans la partie "jouable" de la falaise. En l’air, contemplation du soleil qui se couche sur Salt Lake, la ville des mormons... Les cieux sont splendides. Je finis par décider de descendre, joue encore un peu à faire des « reverse launch », avant de partir manger dans l’un des restaurants typiques de l’Ouest, où la bière, délicieuse, et les cure-dents sont sur toutes les tables. La joie bon enfant et la fatigue nous détendent et l’on savoure avec délectation notre repas chaud...
Il y a eu bien des vols y compris dans la neige, quand l’air est doux et clair comme de la glace, des ballades dans des lieux variés pour trouver de nouveaux sites, dans des coins dont j’ai oublié le nom. Il y a eu, notamment, sur le Mont Evens, ce vol avec des cailloux dans le dos pour éviter que je ne m’envole trop haut : j’avais fait des 360 pour redescendre lors d’un précédant vol, géniale comme impression, mais je remontais aussi vite ! ! Je m’étais régalée mais cela avait foutu la trouille à mon cher et tendre... Bref, je prépare ma voile, et, surprise, sortant de ma concentration, je découvre toute cette rangée de touristes américains attendant que je m’envole et qui ont hurlé de joie au décollage ; le type en bas, mon homme, trop loin pour rien voir, a néanmoins entendu ces cris à la radio... Un enthouisiasme fabuleux.
Deuxième femme du Colorado à être licenciée APA - licenciée de l’American Paragliding Association - et bien entendu, première pilote française, précédée par 553 messieurs. N’allez pas imaginer que c’est par goût du risque, juste par amour de la liberté et puis, par amour, tout court.
Locust. Au Nord de Boulder, dans les Rocheuses, pas loin des Flat Irons, quand les thermiques ne sont pas trop forts, je fais mes premiers vols sur la pente école... « Turn left, turn left, keep your brakes... » De grands fous rires à la radio et, lorsque je touche terre sans bobo, un cri d’apache, le coeur qui bat plus fort, une danse indienne improvisée sur la piste d’atterrissage : « I’ve done it ! I’ve done it ! So great ! You-ou-ou-ou-ou ! ! ! »... Un décor, semi-aride, normal pour la région, avec des cactus et autre végétation qui supporte un taux d’humidité très réduit - parfois, l’été, le taux est de 3% dans l’air, toute vie reste dans l’attente impatiente d’un « thunder storm », ces orages très violents et brefs qui déchargent l’air de toute l’électricité qu’il contenait - , les trous et nombreuses galeries des chiens de prairie, la ville autour, les roches, les cailloux, des arbres rachitiques, dans le ciel des rapaces, au loin, en haut des montagnes, de grandes bêtes cornues, deer...
Look-out Mountain. Pas loin, l’usine de bière. Des pick-up trucks avec dedans des mecs robustes, un type qui est chirurgien, un fabricant de tentes, un gars dont je ne sais rien d’autre que ses nombreuses conquêtes amoureuses, ces femmes qui défilent et qu’il fait voler ( une fois, rarement deux !), il porte sur son dos une tête d’indien avec écrit « Lafayette compagny », il a des restes de français incompréhensibles mais dont il est fier, et puis, le prof de l’école de parapente, pour lequel je fais des photos et des affiches... On attend, on plaisante. On passe le temps. Ils me disent encore et encore, « Hey, bab’, tell us « sure » ». Alors, pour leur faire plaisir, je leur dis en m’appliquant : « Sure ». Ils éclatent de rire à cause de mon « r » qui n’est pas assez américain à leur goût ; néanmoins, ils aiment les restes d’accent français de leur mascotte... Oui, c’est un peu ce que je suis pour eux : la seule femme qui vient régulièrement, minuscule au milieu de ces grandes baraques, pour jouir d’heures de liberté, de vent et de soleil, ces moments de silence où l’on est avec l’aigle haut dans le ciel. Je me sens non seulement admise mais protégée. On attend sur ce parking de sable et de lumière un temps qui semble ne plus vouloir finir... Puis, d’un coup, le cri rauque tant attendu : « Hey, dudes, it smells beer, time to go flying ! ». Le vent a tourné, on peut sentir l’odeur de bière, les pilotes ne s’y sont pas trompés. Nous voilà tous engouffrés dans le pick-up, moi devant, au milieu de mes gardes du corps et j’ai droit encore à un plein "bunch" de plaisanteries. Je sens derrière la rudesse de ces hommes, une grande tendresse. On défait le parapente, on le pose bien à plat, on vérifie les « lines », la toile, pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’accroc, de noeuds, pas de risque de finir comme cet autre, en bas, enveloppé dans sa toile, comme un paquet cadeau...
Salt Lake City. On a attendu 4 heures pour que les « thermal activities » soient moins fortes. Cependant, il faut quand même deux gars pour me tenir en haut de cette falaise. Je m’envole sans avoir à courir, ma voile est déjà droite au dessus de moi. Je prends en main mes « freins » et pars pour plus d’une heure de « ridge soaring »... Le ciel est couvert de parapentistes en tous sens, il faut bien respecter les consignes de vol pour éviter les accidents. Je m’amuse à revenir vers la falaise et même toucher le sol du bout des pieds et repartir - un peu risqué. Je sais que je ne dois pas me laisser emporter par les vents ascendants vers l’arrière de la montagne ; là, danger, on se trouve comme dans une machine à laver qui vous ferait tourner dans tous les sens avant de vous propulser au sol... Comme je suis très légère, le moindre souffle pourrait être fatal si je ne contrôlais pas la griserie que je ressens et qui me ferait perdre toute notion de danger. Mais dès que je vois que je monte très haut et que le dos de la montagne se rapproche, je « casse ma voile avec les « front lines », ainsi je perds de l’altitude et reviens dans la partie "jouable" de la falaise. En l’air, contemplation du soleil qui se couche sur Salt Lake, la ville des mormons... Les cieux sont splendides. Je finis par décider de descendre, joue encore un peu à faire des « reverse launch », avant de partir manger dans l’un des restaurants typiques de l’Ouest, où la bière, délicieuse, et les cure-dents sont sur toutes les tables. La joie bon enfant et la fatigue nous détendent et l’on savoure avec délectation notre repas chaud...
Il y a eu bien des vols y compris dans la neige, quand l’air est doux et clair comme de la glace, des ballades dans des lieux variés pour trouver de nouveaux sites, dans des coins dont j’ai oublié le nom. Il y a eu, notamment, sur le Mont Evens, ce vol avec des cailloux dans le dos pour éviter que je ne m’envole trop haut : j’avais fait des 360 pour redescendre lors d’un précédant vol, géniale comme impression, mais je remontais aussi vite ! ! Je m’étais régalée mais cela avait foutu la trouille à mon cher et tendre... Bref, je prépare ma voile, et, surprise, sortant de ma concentration, je découvre toute cette rangée de touristes américains attendant que je m’envole et qui ont hurlé de joie au décollage ; le type en bas, mon homme, trop loin pour rien voir, a néanmoins entendu ces cris à la radio... Un enthouisiasme fabuleux.
Jeu 01 Juin 2006, 08:57 par
dolce vita sur Mille choses
Rue du Regard
Rue du regard
Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.
Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit
Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher
Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir
Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes
Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux
Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.
Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue
J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…
Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il sait très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes veines il savait distiller
Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.
De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.
Gemma et Vers à soi
Couleurs de rêves et couleurs de féeries,
La rue de Rennes , la rue du cherche midi,
Croisent prés de Saint –Sulpice la rue du regard,
C’est là que j’aime déambuler au hasard.
Perdue dans mes pensées, à l’ombre des platanes
Alors que la lumière du jour décroît, je flâne
Les coins de rues se succèdent à l’infini
Guidant mes pas, rue du regard, sans un bruit
Ma vue est flattée par une silhouette,
Le visage couvert d’une fine voilette.
La ligne est élégante, féline, racée,
Emu, troublé, mes yeux ne peuvent s’en détacher
Dans le reflet des vitrines encore éclairées
J’entr’aperçois derrière ma voilette abaissée
Celui qui, timidement m’adresse un sourire,
Son regard rivé au mien… à m’en faire rougir
Tout me revient en désordre dans ma mémoire,
Cette élégance, ce galbe et ce regard !
Intact en moi j’ai gardé , telle une empreinte,
Nos rires, nos complicités,et nos étreintes
Sans l’ombre d’un doute, les souvenirs m’assaillent
C’est bien lui qui m’enlaçait tendrement par la taille
Des années en arrière, le temps des jours heureux
Me couvrant des pieds à la tête de baisers fougueux
Elle me couve du regard, ses yeux pétillent,
Là dans cette rue les souvenirs défilent.
Les frissons de son corps exalté et éperdu,
Sa peau perlée de sueur, sa bouche ingénue.
Le parfum de sa peau, je n’ai pas oublié
Alors qu’il s’approche de moi de plus en près
Son regard de braise, son souffle dans mon cou
Réveillent en moi la flamme du désir, je l’avoue
J’effleure sa main, une lueur traverse ses yeux bleus,
Je le perçois très bien, l’occurrence l’émeu !
J’ai toujours su et m’en suis douté du reste,
Elle m’a encore dans la peau c’est manifeste…
Tout mon corps en appelle aux douces caresses
Que ses mains me prodiguaient avec tendresse
Il sait très bien que je n’ai jamais pu résister
A ce feu que dans mes veines il savait distiller
Les prunelles chargées de désirs et d’audaces,
Elle dépose sur mes lèvres un baiser fugace.
Puis prends ma main dans un geste de connivence,
Sourit et me conduit vers de nouvelles outrances.
De murmures en soupirs, nos corps enlacés
S’étreignent d’une passion à peine dissimulée
Là, sous le porche, dans la rue du regard
A l’encre de feu renaissent nos espoirs.
Gemma et Vers à soi
Ven 10 Fév 2006, 17:18 par
vers à soi sur Histoires d'amour
Décembre
Décembre
Eux ! Ils savent, c’est facile à comprendre,
Dès que vient le mois de décembre :
Quand il fait froid,
Quand la nuit n’en finit pas de tomber, que tout est triste !
C’est le moment où, donner, partager est une joie,
Où il est normal que l’on existe …
Vous ! On se ressemble à s’y méprendre,
Pourtant, quand arrive décembre :
Quand les jours raccourcissent,
Quand l’automne s’enfonce dans l’hiver,
Lentement mes pensées glissent,
Mon esprit erre…
Vous ! Vous ne voulez rien entendre,
Mais quand vient décembre :
Quand les oiseaux ont déserté le ciel,
Quand la nature est endormie,
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Mes souvenirs aussi…
Vous ! Vous savez que toute splendeur se démembre,
Pour moi c’est arrivé en décembre :
Quand les villes s’illuminent de guirlandes,
Quand les commerçants sortent leurs décorations de Noël,
Mon cœur se serre, mon cœur appréhende,
Il sombre, il appareille…
Moi ! J’ai connu le goût de cendre ,
C’était en décembre :
Quand ! à tous les coins de rue,
Le froid est en nous et en tout !
Heureux, ceux qui n’ont rien perdu,
Ils peuvent aller et c’est beaucoup…
Vers à soi
Eux ! Ils savent, c’est facile à comprendre,
Dès que vient le mois de décembre :
Quand il fait froid,
Quand la nuit n’en finit pas de tomber, que tout est triste !
C’est le moment où, donner, partager est une joie,
Où il est normal que l’on existe …
Vous ! On se ressemble à s’y méprendre,
Pourtant, quand arrive décembre :
Quand les jours raccourcissent,
Quand l’automne s’enfonce dans l’hiver,
Lentement mes pensées glissent,
Mon esprit erre…
Vous ! Vous ne voulez rien entendre,
Mais quand vient décembre :
Quand les oiseaux ont déserté le ciel,
Quand la nature est endormie,
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Mes souvenirs aussi…
Vous ! Vous savez que toute splendeur se démembre,
Pour moi c’est arrivé en décembre :
Quand les villes s’illuminent de guirlandes,
Quand les commerçants sortent leurs décorations de Noël,
Mon cœur se serre, mon cœur appréhende,
Il sombre, il appareille…
Moi ! J’ai connu le goût de cendre ,
C’était en décembre :
Quand ! à tous les coins de rue,
Le froid est en nous et en tout !
Heureux, ceux qui n’ont rien perdu,
Ils peuvent aller et c’est beaucoup…
Vers à soi
Dim 11 Déc 2005, 07:58 par
vers à soi sur La première fois
Encore
Encore
J’ai encore à te dire,
Ce soir, j’ai encore le cœur à te maudire,
Un peu…
Ce feu,
Autrefois incandescent,
Ne cessait de savourer ce tourment
Gourmand, patiemment, il s’est délecté,
Feuille à feuille, de mon âme maltraitée.
J’ai encore à t’avouer,
Combien tu ne me feras plus pleurer,
En moi, la force est née,
Tu vois, de ma vie,
Je t’ai indiqué la sortie…
J’ai osé, oui, osé !
De ses plus beaux atours, parée,
Dans son voile de crépuscule parée,
J’ai affronté l’immense Solitude,
Elle, si belle, si dure à apprivoiser…
Et, repue, je savoure enfin cette quiétude.
Mon âme déchiquetée,
Balancée au vent,
Aux quatre coins du monde, scrupuleusement,
S’est subitement réveillée,
Marquée au fer rouge insoutenable souffrance,
Elle a repris peu à peu, conscience.
Tu vois, je veux essayer de t’oublier,
Ainsi, je veux porter haut et fort,
Le linceul de tous nos trésors,
Faire le deuil de notre histoire arrêtée.
Aux yeux des curieux je l’exposerai !
Fière et courageuse, le tendrai !
Et je vais les fixer ces cruels prédateurs,
Se gorger de détails hors du commun,
Se goinfrer de cette histoire sans lendemain
Ils seront bafoués tous nos messages rieurs…
Ainsi en est le prix à payer,
Pour que mon âme puisse se reposer…
Recueillir ses pétales abîmées
Autour de la Lune, les parsemer…
Et puis de cette force s’en imprégner,
Afin que les mêmes erreurs soient évitées..
Jouer à saute-nuages, caresser le vent,
Se moquer des éléments
En toute inconscience
Oublier les vides, les silences…
Tu peux sortir de mes pensées,
Aussi doucement que tu y es entré…
Dji, pars vite, loin,
Et jamais ne reviens….
J’ai encore à te dire,
Ce soir, j’ai encore le cœur à te maudire,
Un peu…
Ce feu,
Autrefois incandescent,
Ne cessait de savourer ce tourment
Gourmand, patiemment, il s’est délecté,
Feuille à feuille, de mon âme maltraitée.
J’ai encore à t’avouer,
Combien tu ne me feras plus pleurer,
En moi, la force est née,
Tu vois, de ma vie,
Je t’ai indiqué la sortie…
J’ai osé, oui, osé !
De ses plus beaux atours, parée,
Dans son voile de crépuscule parée,
J’ai affronté l’immense Solitude,
Elle, si belle, si dure à apprivoiser…
Et, repue, je savoure enfin cette quiétude.
Mon âme déchiquetée,
Balancée au vent,
Aux quatre coins du monde, scrupuleusement,
S’est subitement réveillée,
Marquée au fer rouge insoutenable souffrance,
Elle a repris peu à peu, conscience.
Tu vois, je veux essayer de t’oublier,
Ainsi, je veux porter haut et fort,
Le linceul de tous nos trésors,
Faire le deuil de notre histoire arrêtée.
Aux yeux des curieux je l’exposerai !
Fière et courageuse, le tendrai !
Et je vais les fixer ces cruels prédateurs,
Se gorger de détails hors du commun,
Se goinfrer de cette histoire sans lendemain
Ils seront bafoués tous nos messages rieurs…
Ainsi en est le prix à payer,
Pour que mon âme puisse se reposer…
Recueillir ses pétales abîmées
Autour de la Lune, les parsemer…
Et puis de cette force s’en imprégner,
Afin que les mêmes erreurs soient évitées..
Jouer à saute-nuages, caresser le vent,
Se moquer des éléments
En toute inconscience
Oublier les vides, les silences…
Tu peux sortir de mes pensées,
Aussi doucement que tu y es entré…
Dji, pars vite, loin,
Et jamais ne reviens….
Mer 22 Juin 2005, 23:51 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Une terrible épidémie
Avez vous remarqué qu’une terrible épidémie semble s’être abattue sur les bipédes du genre amoureux ?
A tout les coins de rue, de bar ou de canapé, à perte de vue autour de moi, et même trés prés de moi, je constate que le temps est à la rupture... Je n’en ai jamais vu pleuvoir autant ! Les couple éclatent purement et simplement, dans de discretes pleurs trempées d’amertume. Etaient-ce ceux qui parmi les plus fragiles, n’étaient voués à rien ? Est-ce le soleil, qui revenant, dévoile des corps et des promesses d’ivresse encore ?
Et en fin de compte, quel est le moment le plus intense en amour ? Le début, ou la fin ?
A tout les coins de rue, de bar ou de canapé, à perte de vue autour de moi, et même trés prés de moi, je constate que le temps est à la rupture... Je n’en ai jamais vu pleuvoir autant ! Les couple éclatent purement et simplement, dans de discretes pleurs trempées d’amertume. Etaient-ce ceux qui parmi les plus fragiles, n’étaient voués à rien ? Est-ce le soleil, qui revenant, dévoile des corps et des promesses d’ivresse encore ?
Et en fin de compte, quel est le moment le plus intense en amour ? Le début, ou la fin ?
Lun 07 Juin 2004, 22:57 par
PetitPrince sur Edito
Une amitié, une fraternité, un amour ...
Il y a environ deux ans, je me suis perdue un soir sur le chat yahoo... je venais d’acquerir une connection adsl, j’avais entendu vaguement parler des ces "rooms" mais jamais je n’y avais mis les pieds ...
La pièce etait éclairée, une foule nombreuse y bavardait de choses diverses, de la musique passait, des petits bonhommes jaunes fusaient dans tous les coins...
Pas facile de suivre une room quand pour la première fois on s’y retrouve et qu’on ne connait pas vraiment le principe ! Pourtant parmi toutes ces paroles, certaines m’interpellaient. Par leur humour, leur sens de la dérision, le vocabulaire utilisé, l’expression traduite... Peu à peu je rentrai dans ce jeu, le délire commença, on se prit au jeu lui et moi, nous et la room, on s’amusait...
Le soir suivant, il en fut de même, puis encore et encore... jusqu’au premier mp... les mêmes delires qu’en salon, les mêmes fous rire, sans aucune peur, aucune crainte, aucune gène, beaucoup d’ententes et de coincidences, l’impression de parler à quelqu’un que l’on connait depuis longtemps, qui est comme vous, qui vous comprend et vous devine ...
Deux années plus tard ...
Toujours les mêmes conversations, le telephone est venu s’ajouter, les mails aussi, les textos, les offlines. Chaque jour, un "comment tu vas ? " chaque matin, un " bien dormi?" chaque soir un "fais de beaux rêves" ... Pourtant jamais nos chemins ne se sont croisés ... Il connait tout de moi, c’est mon confident, mon frère, mon amour ... il est moi.. je suis lui ....
La rencontre est prévue... pour bientot .... La première fois ... pour lui et moi ....
La marquise ...
La pièce etait éclairée, une foule nombreuse y bavardait de choses diverses, de la musique passait, des petits bonhommes jaunes fusaient dans tous les coins...
Pas facile de suivre une room quand pour la première fois on s’y retrouve et qu’on ne connait pas vraiment le principe ! Pourtant parmi toutes ces paroles, certaines m’interpellaient. Par leur humour, leur sens de la dérision, le vocabulaire utilisé, l’expression traduite... Peu à peu je rentrai dans ce jeu, le délire commença, on se prit au jeu lui et moi, nous et la room, on s’amusait...
Le soir suivant, il en fut de même, puis encore et encore... jusqu’au premier mp... les mêmes delires qu’en salon, les mêmes fous rire, sans aucune peur, aucune crainte, aucune gène, beaucoup d’ententes et de coincidences, l’impression de parler à quelqu’un que l’on connait depuis longtemps, qui est comme vous, qui vous comprend et vous devine ...
Deux années plus tard ...
Toujours les mêmes conversations, le telephone est venu s’ajouter, les mails aussi, les textos, les offlines. Chaque jour, un "comment tu vas ? " chaque matin, un " bien dormi?" chaque soir un "fais de beaux rêves" ... Pourtant jamais nos chemins ne se sont croisés ... Il connait tout de moi, c’est mon confident, mon frère, mon amour ... il est moi.. je suis lui ....
La rencontre est prévue... pour bientot .... La première fois ... pour lui et moi ....
La marquise ...
Ven 28 Nov 2003, 13:29 par
la marquise de sade sur Amour internet
Ecrire sur coins
Sentir les printemps, Passion, Sors..., Pas de retour. chapitre 6, Glace, chocolat et autres compensations..., Karma : une solution au bien être, Une fin d'après-midi, Je t'écris (Marc Levy), Pilote 555, Rue du Regard, Décembre, Encore, Une terrible épidémie, Une amitié, une fraternité, un amour ...,Il y a 14 textes utilisant le mot coins. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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