Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur chevelure - Page 3 sur 3
"volare... "
Elle était face à la mer. Face au large. Elle parcourut des yeux l’horizon. Elle était seule et la crique déserte l’invitait dans un souffle. Ses cheveux volaient doucement, une mèche de sa chevelure courte lui caressa le visage. Elle était nus pieds. Elle sourit. Elle s’assit et contempla les flots bleus. Infiniment. Le soleil se levait à peine et éclairait d’une lumière nacrée la mer, le ciel, le sable. Le lointain était perdu dans la clarté bleutée... Rien ne troublait ce silence que le souffle léger qui conviait à la paix. Un nouveau soupir plus profond du ventre vers la gorge et la bouche entrouverte jouait avec l’air salé. Elle goûta le sel déposé sur sa bouche. Elle s’allongea. Les yeux clos, elle laissait l’infini l’habiter... Ses doigts s’amusaient des grains dorés. Une éternité. Elle communia au beau. Elle eu envie de marcher vers les flots. Elle ôta un à un les vêtements qu’elle portait ce jour-là. En prenant le temps de goûter à l’instant qu’elle s’offrait. Un jean et chandail noir, ses dessous... Elle se redressa et senti la caresse du vent sur sa peau. Le sable sous ses pieds était tiède et elle appréciait ce massage nouveau. Lentement, elle marcha vers l’onde claire. Elle redouta le froid contact mais l’heure était à la douceur. L’eau tiède la fit frissonner. Les pieds. Elle respira plus vite... Imperceptiblement elle progressait, droite, sans raideur, les genoux, les hanches, la taille, et toujours cette indicible liberté... Elle se laissa glisser dans cette caresse liquide, sans effort et sans heurt. Puis, elle prit une grande inspiration et plongea... Une gerbe de lumière accueillit son sourire lorsqu’elle se décida à prolonger la nuit écourtée... Le ventre, les seins, le visage caressés par le soleil timide et doux... Une nouvelle fois, elle ferma les yeux.
[...]
Au volant de sa voiture, elle chantonnait et les oiseaux de mer emportaient vers le ciel des bribes de mélodie : « Volare, oh, oh, cantare, oh, oh, oh »...
[...]
Au volant de sa voiture, elle chantonnait et les oiseaux de mer emportaient vers le ciel des bribes de mélodie : « Volare, oh, oh, cantare, oh, oh, oh »...
Lun 09 Jan 2006, 14:14 par
dolce vita sur Histoires d'amour
tout en toi est féminin..
ta féminité me bouleverse
mon amoureuse…
femme tu l’es tellement,
dans tes gestes, tes poses,
ton allure aussi.
Tu es là, mon amante…
mes yeux n’ont pas fini leur voyage…et déjà
voilà mes mains qui se tendent jusqu’à te frôler…
encore un instant…ne pas retrouver le grain de ta peau,
pas encore, pas tout de suite…
ne pas me laisser piéger par mon désir…
te posséder visuellement,
m’approprier ce que tu m’abandonnes…tout…
mon amour...tu te fais mienne,
du bout de tes doigts…
à ton premier soupir,
de ta chevelure bouclée, emmêlée,
à ce cri à peine contenu, si peu retenu…
Tu te laisses contempler…tu m’aimes…
tu me laisses abuser de la situation…
alors, j’abuse , je vais…à mon gré..
et c’est de la soie qui caresse mon regard…je t’aime…
la couleur de ta peau…dorée ici…
laiteuse là…presque transparente…
le vert de mes yeux s’y refléterait bien…oui,
une empreinte verte sur chacune des sommités sombres
qui couronnent tes seins…lourds, dis-tu…non,
ajustés à mes mains…faits pour leurs caresses…pas déjà…
je laisse mes yeux les dessiner,
les sculpter, apprécier chaque détail…
c’est selon la lumière, ta posture, ta respiration.
toi, tu me regardes…troublée,
tu suis mes yeux baladeurs…oui, suis moi…
j’ai envie de t’emmener là…
je veux que tu te voies à travers moi,
comme jamais tu ne t’es vue…
comme jamais tu ne te verras…
lis-moi, accroche-toi à mon regard…
viens…d’abîmes en cimes…
ici, je te chemine, inlassablement…
je cerne ce grain de beauté,
sur le côté de ton sein droit…
un îlot où mes lèvres se poseront…pas encore…
là, je m’arrête…un clair-obscur m’interpelle...
tes deux seins radieusement lumineux,
et plongé dans l’ombre, entre ces deux-là,
un sillon que trace mon doigt…
de haut en bas…
encore plus bas…
jusqu’à se perdre…en toi
jusqu’à te trouver…mon impatiente
jusqu’à me troubler…infiniment…oui,
le faire durer ce voyage…longtemps…
Tes yeux ne quittent pas les miens..
mon amour, là c’est toi qui me tiens…
j’ai envie de te savoir…tellement…
besoin de te lire…de ton regard
sur le mien…laisse-le me dire
ton désir de moi…
reste là…attarde-toi…
je veux profiter de tout…
de chaque battement…
de tes cils…de ton cœur…
de chaque tressaillement…
de tes paupières…les effleurer…
de ta cambrure…à peine frôlée…
je veux t’apprendre…
sur le bout de mes doigts…
du bout de ma langue…
je veux te connaître…complètement…
telle que tu es…
telle que tu t’offres…
telle que je t’aime…
Délicieusement alanguie,
tu poses ton amour…
tu me demandes…sans un mot…
du noisette de tes yeux,
au vert des miens…te saisir…oui,
te toucher, te vouloir…maintenant..
une douce souffrance, parfois,
ce désir et cette tendresse confondus…
qui me tiennent, ne me lâchent pas…
oui, mon bonheur…je veux
t’aimer pour les jours où tu n’es pas là..
t’aimer pour ces nuits sans toi avec moi…
t’aimer pour toi…te le dire…
te dire que j’aime ma vie avec toi...
t’aimer…oublie tes craintes…
te tenir…laisse-moi les apaiser…
t’aimer...te savoir dans ces états là…
te sentir…j’ai envie de toi…
t’aimer…te regarder avec douceur…
te goûter…encore et encore…
t’aimer…surprendre ton plaisir…
te deviner, te trouver…voilà…
j’aime quand, ton corps sous le mien,
tu commences par rire…
tu finis par jouir…
mon amoureuse…
femme tu l’es tellement,
dans tes gestes, tes poses,
ton allure aussi.
Tu es là, mon amante…
mes yeux n’ont pas fini leur voyage…et déjà
voilà mes mains qui se tendent jusqu’à te frôler…
encore un instant…ne pas retrouver le grain de ta peau,
pas encore, pas tout de suite…
ne pas me laisser piéger par mon désir…
te posséder visuellement,
m’approprier ce que tu m’abandonnes…tout…
mon amour...tu te fais mienne,
du bout de tes doigts…
à ton premier soupir,
de ta chevelure bouclée, emmêlée,
à ce cri à peine contenu, si peu retenu…
Tu te laisses contempler…tu m’aimes…
tu me laisses abuser de la situation…
alors, j’abuse , je vais…à mon gré..
et c’est de la soie qui caresse mon regard…je t’aime…
la couleur de ta peau…dorée ici…
laiteuse là…presque transparente…
le vert de mes yeux s’y refléterait bien…oui,
une empreinte verte sur chacune des sommités sombres
qui couronnent tes seins…lourds, dis-tu…non,
ajustés à mes mains…faits pour leurs caresses…pas déjà…
je laisse mes yeux les dessiner,
les sculpter, apprécier chaque détail…
c’est selon la lumière, ta posture, ta respiration.
toi, tu me regardes…troublée,
tu suis mes yeux baladeurs…oui, suis moi…
j’ai envie de t’emmener là…
je veux que tu te voies à travers moi,
comme jamais tu ne t’es vue…
comme jamais tu ne te verras…
lis-moi, accroche-toi à mon regard…
viens…d’abîmes en cimes…
ici, je te chemine, inlassablement…
je cerne ce grain de beauté,
sur le côté de ton sein droit…
un îlot où mes lèvres se poseront…pas encore…
là, je m’arrête…un clair-obscur m’interpelle...
tes deux seins radieusement lumineux,
et plongé dans l’ombre, entre ces deux-là,
un sillon que trace mon doigt…
de haut en bas…
encore plus bas…
jusqu’à se perdre…en toi
jusqu’à te trouver…mon impatiente
jusqu’à me troubler…infiniment…oui,
le faire durer ce voyage…longtemps…
Tes yeux ne quittent pas les miens..
mon amour, là c’est toi qui me tiens…
j’ai envie de te savoir…tellement…
besoin de te lire…de ton regard
sur le mien…laisse-le me dire
ton désir de moi…
reste là…attarde-toi…
je veux profiter de tout…
de chaque battement…
de tes cils…de ton cœur…
de chaque tressaillement…
de tes paupières…les effleurer…
de ta cambrure…à peine frôlée…
je veux t’apprendre…
sur le bout de mes doigts…
du bout de ma langue…
je veux te connaître…complètement…
telle que tu es…
telle que tu t’offres…
telle que je t’aime…
Délicieusement alanguie,
tu poses ton amour…
tu me demandes…sans un mot…
du noisette de tes yeux,
au vert des miens…te saisir…oui,
te toucher, te vouloir…maintenant..
une douce souffrance, parfois,
ce désir et cette tendresse confondus…
qui me tiennent, ne me lâchent pas…
oui, mon bonheur…je veux
t’aimer pour les jours où tu n’es pas là..
t’aimer pour ces nuits sans toi avec moi…
t’aimer pour toi…te le dire…
te dire que j’aime ma vie avec toi...
t’aimer…oublie tes craintes…
te tenir…laisse-moi les apaiser…
t’aimer...te savoir dans ces états là…
te sentir…j’ai envie de toi…
t’aimer…te regarder avec douceur…
te goûter…encore et encore…
t’aimer…surprendre ton plaisir…
te deviner, te trouver…voilà…
j’aime quand, ton corps sous le mien,
tu commences par rire…
tu finis par jouir…
Sam 24 Sep 2005, 16:39 par
danslalune sur La vie à deux
Mes yeux rivés vers les étoiles
échange poétik avec P
Lui : Dis-moi Belle étoile, brilles tu le soir,
Pour que d’un regard, je puisse te retrouver,
Et par la même, atteindre la route qui vers
Ton coeur me guidera, vers de nouveaux espoirs ?
Elle : Seras-tu présente lors de mes différentes aspirations
De calme, de quiétude, de tendres et fougueuses passions ?
Guideras-tu mes pas encore indécis
Vers ton univers nimbé de douces folies ?
Lui : Toi qui dans la nuit illumine le ciel
De ta chevelure dorée, tu m ensorcelles,
Mes yeux rivés vers les étoiles,
Je sens ton regard, tel un voile,
Qui sur ma peau telle une caresse,
Se dépose avec tendresse...
Elle : Dis-moi, dans quelle galaxie dois-je retourner
Afin de poursuivre cette route que tu m’as indiquée ?
Quel est ton rêve, unique objet de mes pensées,
Dans quel cosmos puis-je te retrouver ?
Une seule fois, sur moi, ce regard j ai senti,
Qui, depuis, hante mes nuits, me poursuit....
Le regard d’une Etoile différente,
Le regard d’une Etoile inscouciante,
Et dans ses yeux je me vois contemplée
Aussitôt je me sais retrouvée...
Lui : Toi que je ne retrouve que dans mes rêves
Je sens presque tes caresses douces et brèves
Répondant aux miennes dont les mouvements lents
Jouaient sur ta peau doucement....
Elle : Car vois-tu mon Etoile insatiable,
Je résonne de tout ce corps possédé par le diable,
De tes longues étreintes, aux rythmes incessants,
De volupté, de fleurs et d’encens...
Etoile du plaisir,
Etoile du désir,
Comment surmonter ces vents déchaînés ?
De quelle façon faire face à ses brise-larmes acérés ?
Donne-moi la force de ton rayonnement,
Aide-moi à affronter cette si tristement,
Réalité. Avec toi je serai invincible.
J’éprouve une violente douleur indescriptible,
Apprivoise-moi, ô mon Etoile luminescente,
Laisse-moi être guidée par ta douceur rassurante....
Lui : Je pourrai pour toi, affronter tous les vents,
Les mers déchaînées et apaiser tes tourments,
Laisse-moi encore entendre le son de ta voix,
Qui, comme celle d’une sirène me guide vers toi
Aux dépens des dangers, mon coeur s’envole,
Vers je ne sais quelle destinée folle...
Pourrais-je enfin te retrouver un jour,
Toi pour qui mon sang ne fait qu’un tour,
Laisse-moi m’abreuver de tes douces paroles
Et vers toi, à jamais je vole.
Elle : Etoile prise au piège,
Toile d’araignée capturant des flocons de neige,
J’ignore encore si mon coeur misérable va rejoindre
Ma planète tant espérée, je ne veux te contraindre....
Mais, douce Etoile, je te vois pâlir ?
Je souhaite encore plus entendre
Ce souffle de voix, tu sais me comprendre ;
Mais la crainte d’un long soupir
Silence à jamais dans ces cieux constellés,
Me remmplis de peur, de haine et d’effroi.
Ne pourrai-je retrouver ton éclat, ta clarté ?
J’ai cette inquiètude naissante de ne plus te sentir auprès de moi,
Etoile de la vie, Etoile du destin,
Tu jongles avec mon âme, tu l’as entre les mains.
Comment pourrais-je oublier
Que dans nos deux univers, je t’ai croisé ?
La façon dont tu m as accompagnée,
Les rires, rimes, délires, délices partagés.
Mon âme survole les nuages
Et prend un étonnant virage....
Lui : Dis-moi Belle étoile, brilles tu le soir,
Pour que d’un regard, je puisse te retrouver,
Et par la même, atteindre la route qui vers
Ton coeur me guidera, vers de nouveaux espoirs ?
Elle : Seras-tu présente lors de mes différentes aspirations
De calme, de quiétude, de tendres et fougueuses passions ?
Guideras-tu mes pas encore indécis
Vers ton univers nimbé de douces folies ?
Lui : Toi qui dans la nuit illumine le ciel
De ta chevelure dorée, tu m ensorcelles,
Mes yeux rivés vers les étoiles,
Je sens ton regard, tel un voile,
Qui sur ma peau telle une caresse,
Se dépose avec tendresse...
Elle : Dis-moi, dans quelle galaxie dois-je retourner
Afin de poursuivre cette route que tu m’as indiquée ?
Quel est ton rêve, unique objet de mes pensées,
Dans quel cosmos puis-je te retrouver ?
Une seule fois, sur moi, ce regard j ai senti,
Qui, depuis, hante mes nuits, me poursuit....
Le regard d’une Etoile différente,
Le regard d’une Etoile inscouciante,
Et dans ses yeux je me vois contemplée
Aussitôt je me sais retrouvée...
Lui : Toi que je ne retrouve que dans mes rêves
Je sens presque tes caresses douces et brèves
Répondant aux miennes dont les mouvements lents
Jouaient sur ta peau doucement....
Elle : Car vois-tu mon Etoile insatiable,
Je résonne de tout ce corps possédé par le diable,
De tes longues étreintes, aux rythmes incessants,
De volupté, de fleurs et d’encens...
Etoile du plaisir,
Etoile du désir,
Comment surmonter ces vents déchaînés ?
De quelle façon faire face à ses brise-larmes acérés ?
Donne-moi la force de ton rayonnement,
Aide-moi à affronter cette si tristement,
Réalité. Avec toi je serai invincible.
J’éprouve une violente douleur indescriptible,
Apprivoise-moi, ô mon Etoile luminescente,
Laisse-moi être guidée par ta douceur rassurante....
Lui : Je pourrai pour toi, affronter tous les vents,
Les mers déchaînées et apaiser tes tourments,
Laisse-moi encore entendre le son de ta voix,
Qui, comme celle d’une sirène me guide vers toi
Aux dépens des dangers, mon coeur s’envole,
Vers je ne sais quelle destinée folle...
Pourrais-je enfin te retrouver un jour,
Toi pour qui mon sang ne fait qu’un tour,
Laisse-moi m’abreuver de tes douces paroles
Et vers toi, à jamais je vole.
Elle : Etoile prise au piège,
Toile d’araignée capturant des flocons de neige,
J’ignore encore si mon coeur misérable va rejoindre
Ma planète tant espérée, je ne veux te contraindre....
Mais, douce Etoile, je te vois pâlir ?
Je souhaite encore plus entendre
Ce souffle de voix, tu sais me comprendre ;
Mais la crainte d’un long soupir
Silence à jamais dans ces cieux constellés,
Me remmplis de peur, de haine et d’effroi.
Ne pourrai-je retrouver ton éclat, ta clarté ?
J’ai cette inquiètude naissante de ne plus te sentir auprès de moi,
Etoile de la vie, Etoile du destin,
Tu jongles avec mon âme, tu l’as entre les mains.
Comment pourrais-je oublier
Que dans nos deux univers, je t’ai croisé ?
La façon dont tu m as accompagnée,
Les rires, rimes, délires, délices partagés.
Mon âme survole les nuages
Et prend un étonnant virage....
Jeu 22 Juil 2004, 02:17 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
Manon
Manon se tenait devant moi, et nous étions aussi surpris l’un que l’autre. Parti me promener sur les collines du Mont Struc, je marchais depuis le début de l’après-midi a me repaître des saveurs et des paysages enchanteurs de ces vieilles terres. Tantôt longeant des collines ou se rangeait des pieds de vigne soigneusement entretenu, tantôt gravissant les sentiers de pierres grises et plates, je m’étais finalement retrouvé dans l’ancienne foret domaniale.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Les odeurs de feuillus se succédaient aux quelques pins épars, et au milieu de ses fragrances, celles d’un buisson de mures vers lequel je me dirigeais pour faire bombance de ces délices.
Manon, c’est un peu l’enfant sauvage de notre pays. Elle ne dit jamais rien, mais elle fait énormément parler d’elle. Il court beaucoup de légendes sur elles, des plus tristes aux plus fantaisistes. Certains prétendent que Manon a toujours vécu dans cette foret depuis des temps immémoriaux, que son immortalité a pour prix son silence. Personne n’a jamais entendu parler Manon, ni entendu quelqu’un dire avoir entendu parler Manon. C’est peut être ce mystère qui façonna toutes ces légendes. Il est dit aussi que Manon est d’une beauté sauvage a rendre fou les hommes qui la regarde. Ceci, maintenant, je peux en attester. J’avais devant moi la plus belle, la plus affolante, la plus divine de toutes les femmes que je n’ai jamais eu l’occasion de voir.
Sa chevelure noire en bataille encadrait un visage mat, peut être un peu sale, duquel perçait une paire de grands yeux noirs.
Sa bouche bien que large, était dessinée avec finesse, s’entrouvrant légèrement en son centre. Vêtue d’une robe de chiffon, elle dégageait quelque chose d’animal et de gracieux. Je devinais la naissance de ses seins dans l’échancrure de sa robe, comme elle se tenait de biais. Mon regard descendit malgré moi le long de ses reins, puis de ses hanches, tandis que ma bouche s’ouvrait tellement j’étais ébahi et stupéfait devant la perfection de ce corps. Ses jambes, musclées avec élégance étaient le socle de cette vestale vivante.
Je déglutis tant je n’arrivais pas à me faire un raison de ce que j’avais sous les yeux. Et là, j’entendis un rire cristallin percer l’air chargé de senteur. Manon visiblement se moquait de moi et de ma surprise à la vue de son corps. Elle s’arrêta, me regarda d’un air mutin et reprit de rire de plus belle. Conscient de l’absurdité de mon comportement, je me mis a rire aussi de bon coeur, sortant en même temps un mouchoir pour m’éponger le front.
Nous nous observâmes un long moment. Je devais l’intriguer, j’imagine. Peut être que tout les hommes qu’elle avait rencontré par hasard dans les bois lui avait couru après dans le but de l’étreindre, et que mon comportement l’intriguait. Célibataire, je n’étais pas spécialement porté sur les femmes en ce moment. Je savourais cette solitude intense, cette liberté sans nom que de na pas être à l’emprise ni de ses sens ni de ceux d’une ravissante compagne. Mais je pense que même sans cette période de calme, je ne me serai jamais jeté sur une femme comme un animal, fut elle aussi jolie que Manon. Finalement, nous ceuillâmes des mures en silence sans cesser de nous observer à la dérobée. Je passais ainsi une bonne heure en compagnie de notre légende locale, dans le ravissement le plus absolu. De temps en temps, Manon me regardait m’escrimer à ramasser les mures et faisait sonner son rire enfantin pour se moquer de ma gaucherie dans les mûriers. Elle, elle avait l’air d’éviter les ronces. Ses mains courraient avec agilité dans les branchages et ramenaient les baies par poignées entières. Son panier d’osier fut bientôt rempli à ras bords, tandis que j’avais a peine de quoi remplir mon chapeau.
Elle m’invita avec forces gestes de la main à venir manger ses mures sur un coin d’herbe a l’ombre d’un arbre. Je m’assis a coté d’elle et me servit doucement dans son panier. Elle était a quelques centimètre de moi, et ne semblait pas avoir peur. C’est un situation particulière, que d’être a coté d’une femme aussi belle, sans lui échanger un seul mot. Communiquer se fait alors autrement, par le regard, par l’attitude.
Décidément heureux de cette après-midi merveilleuse, je me mis à contempler la colline de vigne qui faisait fasse a celle que nous occupions avec Manon.
Ma contemplation s’arrêta comme j’entendais un léger bruit a coté de moi. La robe de Manon, venait de tomber doucement sur l’herbe souple, et le corps halé de soleil comme aucun sculpteur n’eut jamais contemplé s’offrait fièrement à ma vue. Manon me regardait intensément, une sorte de fièvre semblant la gagner comme ses mains caressaient avec insistance le devant de ses cuisses. Ses seins semblaient gorgés d’un nectar lourd et épais. Sa beauté me paralysait littéralement.
Puis je sentis le désir sourdre. Ca me prit en bas du dos et me transperça le ventre. Une boule de feu descendit au plus profond de mon corps, reveillant avec fureur une érection dont je ne me croyais pas capable. Manon se rendit compte de ce changement, et voyant la turgescence orner mon pantalon, me regarda avec tant d’amour que j’en fut paralysé. Elle se jeta sur moi, et m’embrassa a pleine bouche.
Je ne me souviens que de très peu de choses ensuite. Nous arrachâmes ensemble ma chemise,tandis qu’elle se tenait a califourchon sur moi, ses seins durcis d’envie frôlant et caressant ma poitrine. Elle me couvrit le haut du corps de baisers frénétiques, frottant son bassin sur mon pantalon bossu, et attrapant mes épaules et mon dos de ses mains fiévreuses.
Manon avait le diable au corps. Et elle me le communiqua. Je me cambrai pour enlever mon pantalon ainsi que mes sous vêtements, et nous roulâmes nus tout les deux sur ce coin d’herbes ensoleillé. Sa peau était plus douce que celle d’une pêche, et ma bouche en butinait chaque parcelle. Mon sexe frottant contre le sien, je devinais qu’elle était prête a m’accueillir, sans qu’une quelconque stimulation ne fut nécessaire. Ma main sur un de ces seins chaud et doux, je tempèrais un instant mon agitation pour regarder dans les yeux de Manon.Il y brillait une supplication, un besoin d’absolu, quelque chose de déraisonnable. Manon m’implorai de l’aimer. Je reculais, tout en la regardant, et la pénétrai doucement, lentement. Elle ferma les yeux devant cette intrusion et plaqua ses mains sur mes fesses comme pour me confirmer qu’elle désirait impérativement cet instant. Nos corps s’harmonisèrent dans une douce cadence, elle devinant mes limites, moi forçant les siennes. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ce fut pour les planter dans les miens, alors que notre plaisir commençait à s’approcher de l’insupportable.
Nous basculâmes sur l’herbe, Manon me chevaucha d’abord avec douceur et profondeur, puis avec un acharnement non pas mu par sa volonté, mais plutôt par le plaisir qui prenait entièrement possession d’elle. Elle cria tout en imprimant de violent et sensuels coups de bassin, tandis qu’elle restait droite et fière. Ses seins bien que de taille généreuse, ne s’agitaient pas dans tout les sens, et restaient dans le mouvement de son corps. Sa tête était penchées sur la droite et ses yeux clos devaient vraisemblablement regarder cet intérieur que je pouvais deviner. Elle jouit, ses petits cris résonnèrent dans la foret, comme la musique d’un matin qui se lève.
Par miracle, j’avais reussi à me retenir. Doucement, je la soulevais. Alors que nous nous desemboitames, elle me regarda avec un petit sourire coquin, puis s’avança à genou face à l’arbre qui abritai nos ébats. Tout doucement elle se cambra, m’invitant à étreindre le plus beau derrière féminin que je n’ai jamais vu. Tandis que je m’approchais, elle me jeta un regard lascif, comme si le simple fait de deviner ce qui allait se passer lui procurait déjà un plaisir fiévreux. J’attrapai le haut de ses hanches comme pour m’aggriper et prendre un appui solide, et me réintroduisît en elle. Je vis ses mains agripper le tronc avec un force telle que ses articulations en devenait blanches. Sa croupe se mit a onduler sous mon regard émerveillé, caressant mon sexe qui était en elle avec ferveur. J’imprimais quelques coups de reins pour ne pas la perdre dans sa danse, mais ce fut là ma seule contribution à cette etreinte contre l’arbre.
Ma déesse me rendait le plaisir que je lui avais donné auparavant, et m’arracha un orgasme suffoquant d’intensité. Je m’écroulais sur l’herbe. Ma compagne se rapprocha de moi et m’enlaça avec tendresse, posant sa joue sur ma poitrine essoufflée.
Je me réveillais au petit matin, seul. J’étais habillé, bien que plutôt débraillé. Je m’étais endormi contre l’arbre sous lequel j’avais aimé Manon. Mais de Manon aucune trace, a part peut être mon chapeau qui contenait plus de mures que je ne me rappelai en avoir mis la veille.
Jeu 08 Juil 2004, 18:20 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur chevelure
"volare... ", tout en toi est féminin.., Mes yeux rivés vers les étoiles, Manon,Il y a 35 textes utilisant le mot chevelure. Ces pages présentent les textes correspondant.
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