Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur cherches - Page 2 sur 2
Y a un truc !
Mandrex, le fameux prestidigitateur des îles,
Présente ses joyeux tours au public de la plage.
Il narre une histoire de magie, et, volubile,
Sort de son chapeau un toucan au beau plumage.
Une voix s’écrie : C’est du chiqué, y a un truc !
Mandrex bondit. Qui ose dire une telle chose ?
C’est Nadia ! Horacio répond : Mon bombyx en sucre,
On va voir de près ce chapeau à éléphants roses.
Le couple s’approche du chapeau de magicien.
Un lièvre en sort, leur tire la langue, l’impoli !
Nadia s’écrie : Tu cherches la bagarre, lapin ?
Elle veut l’attraper, mais le chapeau l’engloutit.
Horacio est soudain très inquiet pour son amie.
Dans quelle dimension Nadia est-elle partie ?
Mandrex, l’homme de l’art, a un sourire étrange.
Horacio secoue le chapeau : Où es-tu, mésange ?
Tout à coup, c’est une sorte d’œuf de dinosaure
Qui tombe du gibus dix fois plus petit que lui.
La coquille se fracasse au sol, Nadia en sort,
Ahurie, hébétée, et toute abasourdie.
J’y comprends plus rien, j’étais dans ce chapeau claque
Comme dans une grosse baraque à trente pièces.
Pendant qu’elle s’interroge, voilà qu’un macaque
Sort du gibus et, sournois, lui botte les fesses.
Le singe rentre dans le chapeau, et Nadia
Plonge à son tour dedans ; le haut-de-forme s’agite.
Entre la Belle et la Bête, on sent que ça se bat.
Pour aider Nadia, Horacio plonge bien vite.
Chapeau déformé, cabossé… Quelle bagarre !
De cette échauffourée s’échappe un gros canard
Qui dormait paisiblement dans ce chapeau de mage
Mais qui ne supporte pas ce remue-ménage.
Le public applaudit, multiplie les bravos.
Le magicien se dit que Nadia et Horacio
L’ont bien aidé à enrichir son numéro.
Il avait besoin d’assistants originaux.
La bataille touche à sa fin. Un lapin hagard
Emerge du chapeau, avec l’œil au beurre noir.
Nadia et Horacio, triomphants, ressurgissent.
Mandrex leur dit : Merci, vous m’avez rendu service.
Y avait-il bien un truc, dans ce chapeau sans fin ?
Certainement, mais lequel ? J’avoue, j’en sais rien.
Présente ses joyeux tours au public de la plage.
Il narre une histoire de magie, et, volubile,
Sort de son chapeau un toucan au beau plumage.
Une voix s’écrie : C’est du chiqué, y a un truc !
Mandrex bondit. Qui ose dire une telle chose ?
C’est Nadia ! Horacio répond : Mon bombyx en sucre,
On va voir de près ce chapeau à éléphants roses.
Le couple s’approche du chapeau de magicien.
Un lièvre en sort, leur tire la langue, l’impoli !
Nadia s’écrie : Tu cherches la bagarre, lapin ?
Elle veut l’attraper, mais le chapeau l’engloutit.
Horacio est soudain très inquiet pour son amie.
Dans quelle dimension Nadia est-elle partie ?
Mandrex, l’homme de l’art, a un sourire étrange.
Horacio secoue le chapeau : Où es-tu, mésange ?
Tout à coup, c’est une sorte d’œuf de dinosaure
Qui tombe du gibus dix fois plus petit que lui.
La coquille se fracasse au sol, Nadia en sort,
Ahurie, hébétée, et toute abasourdie.
J’y comprends plus rien, j’étais dans ce chapeau claque
Comme dans une grosse baraque à trente pièces.
Pendant qu’elle s’interroge, voilà qu’un macaque
Sort du gibus et, sournois, lui botte les fesses.
Le singe rentre dans le chapeau, et Nadia
Plonge à son tour dedans ; le haut-de-forme s’agite.
Entre la Belle et la Bête, on sent que ça se bat.
Pour aider Nadia, Horacio plonge bien vite.
Chapeau déformé, cabossé… Quelle bagarre !
De cette échauffourée s’échappe un gros canard
Qui dormait paisiblement dans ce chapeau de mage
Mais qui ne supporte pas ce remue-ménage.
Le public applaudit, multiplie les bravos.
Le magicien se dit que Nadia et Horacio
L’ont bien aidé à enrichir son numéro.
Il avait besoin d’assistants originaux.
La bataille touche à sa fin. Un lapin hagard
Emerge du chapeau, avec l’œil au beurre noir.
Nadia et Horacio, triomphants, ressurgissent.
Mandrex leur dit : Merci, vous m’avez rendu service.
Y avait-il bien un truc, dans ce chapeau sans fin ?
Certainement, mais lequel ? J’avoue, j’en sais rien.
Dim 17 Juin 2007, 08:23 par
Nadia et Horacio sur La vie à deux
Rêveries sous-marines
Qui n’a jamais rêvé au peuple des Atlantes,
Aux sirènes, tritons, magiciens de la mer
Ou voulu côtoyer tout ce monde qui hante
Les profondes abysses des flots glauques et verts.
Nadia et Horacio, dont l’eau est la frangine,
Se laissent emporter par ce songe de brume.
Assis sous le soleil, voilà qu’ils s’imaginent
Rencontrer ou croiser ces êtres de l’écume.
Nadia se voit déjà entourée d’hommes-pieuvres
Qui la saluent, courtois, d’un tentacule affable.
Horacio, le frimeur macho, se met à l’œuvre.
Les sirènes l’admirent, c’est leur dieu ineffable.
Un généreux Atlante aux talents hypnotiques
Magnétise un banc d’huîtres et les force à s’ouvrir.
Les ostréidés bâillent en un accord magique,
Montrant leurs perles que Nadia se voit offrir.
Se réfugiant derrière le trône de Neptune,
De timides ondines se cachent d’Horacio.
Mais le roi de la mer est absent, et chacune
Se fait pincer la joue par le fier hidalgo.
Peu à peu, les sirènes aux beaux yeux de diamant,
Les doux hommes-poissons au sourire de bulles
S’effacent et s’estompent. Le rêve d’un instant
Quitte l’esprit coquin du couple qui fabule.
Horacio
Mon anémone de mer, je t’ai vue.
Tu t’es bien laissée courtiser par les Atlantes.
Nadia
Et toi, mon corail carnivore,
Tes mains se sont gênées pour caresser les côtes
Des jolies sirènes qui passaient à ta portée ?!
Horacio
Tu me cherches, ma fleur de cumin ?
Nadia
Je te trouve, mon arbre au tronc mat !
Toujours si amoureux, toujours si chamailleurs,
Sur la plage, ils se battent comme des espadons.
Après cette bagarre, ils s’en iront ailleurs,
Sous leurs draps, se livrer au charnel abandon.
Aux sirènes, tritons, magiciens de la mer
Ou voulu côtoyer tout ce monde qui hante
Les profondes abysses des flots glauques et verts.
Nadia et Horacio, dont l’eau est la frangine,
Se laissent emporter par ce songe de brume.
Assis sous le soleil, voilà qu’ils s’imaginent
Rencontrer ou croiser ces êtres de l’écume.
Nadia se voit déjà entourée d’hommes-pieuvres
Qui la saluent, courtois, d’un tentacule affable.
Horacio, le frimeur macho, se met à l’œuvre.
Les sirènes l’admirent, c’est leur dieu ineffable.
Un généreux Atlante aux talents hypnotiques
Magnétise un banc d’huîtres et les force à s’ouvrir.
Les ostréidés bâillent en un accord magique,
Montrant leurs perles que Nadia se voit offrir.
Se réfugiant derrière le trône de Neptune,
De timides ondines se cachent d’Horacio.
Mais le roi de la mer est absent, et chacune
Se fait pincer la joue par le fier hidalgo.
Peu à peu, les sirènes aux beaux yeux de diamant,
Les doux hommes-poissons au sourire de bulles
S’effacent et s’estompent. Le rêve d’un instant
Quitte l’esprit coquin du couple qui fabule.
Horacio
Mon anémone de mer, je t’ai vue.
Tu t’es bien laissée courtiser par les Atlantes.
Nadia
Et toi, mon corail carnivore,
Tes mains se sont gênées pour caresser les côtes
Des jolies sirènes qui passaient à ta portée ?!
Horacio
Tu me cherches, ma fleur de cumin ?
Nadia
Je te trouve, mon arbre au tronc mat !
Toujours si amoureux, toujours si chamailleurs,
Sur la plage, ils se battent comme des espadons.
Après cette bagarre, ils s’en iront ailleurs,
Sous leurs draps, se livrer au charnel abandon.
Dim 22 Avril 2007, 14:00 par
Nadia et Horacio sur La vie à deux
Aime !
T’es toute nue dans ta vie, il fait froid et tu ne veux pas sortir. Les autres sont méchants, et toi tu ne fais pas le poids. Tu as perdu tant de fois ton cœur qu’il n’est plus référencé aux objets trouvés, et les bouts de toi, les hommes sont partis avec. Les causes perdues, tu hésites encore, le noviciat serait peut être un bon entre deux. Tu n’y crois plus, mais tu l’espères encore. Tu ne le cherches pas vraiment parce que ça pourrait faire mal de se tromper. Encore.
A combien de femmes je pourrais dédier ces mots aujourd’hui ? Tant et tant. Et je les dédie aussi à celles à venir qui un jour seront aussi tristes et perdues que ça.
Je vais les dédier à toi qui me lis.
Je voudrais te rappeler que la vie est facétieuse, qu’elle nous offre des bras que parfois elle nous reprend. Je voudrais te rappeler aussi que ce que tu aimes, d’autres peuvent l’aimer aussi. Et je voudrais enfin te rappeler que si saisir est rassurant, il n’est pas plus sure façon de perdre ce que tu crois tenir.
Je voudrais t’annoncer qu’il y a ton sourire qui va lui plaire, que tes grosses fesses il s’en moque comme de tes dessous, que ce que tu n’aimes pas chez toi, il l’aimera, et que tes travers il te les laissera.
Je voudrais te gronder parce qu’à la télé tu aimerais bien être à la place de la princesse à qui se révèle le prince, mais que tu n’aimerais pas être à la place de ce soldat qui meurt d’une balle.
Déshabillée de tes illusions, quelqu’un va t’aimer. Et je parie que cet amour que tu vivras, tu ne pensais pas qu’il ressemblerait à ça.
Il a toujours été là, mais tu ne l’as pas vu.
Aime !
A combien de femmes je pourrais dédier ces mots aujourd’hui ? Tant et tant. Et je les dédie aussi à celles à venir qui un jour seront aussi tristes et perdues que ça.
Je vais les dédier à toi qui me lis.
Je voudrais te rappeler que la vie est facétieuse, qu’elle nous offre des bras que parfois elle nous reprend. Je voudrais te rappeler aussi que ce que tu aimes, d’autres peuvent l’aimer aussi. Et je voudrais enfin te rappeler que si saisir est rassurant, il n’est pas plus sure façon de perdre ce que tu crois tenir.
Je voudrais t’annoncer qu’il y a ton sourire qui va lui plaire, que tes grosses fesses il s’en moque comme de tes dessous, que ce que tu n’aimes pas chez toi, il l’aimera, et que tes travers il te les laissera.
Je voudrais te gronder parce qu’à la télé tu aimerais bien être à la place de la princesse à qui se révèle le prince, mais que tu n’aimerais pas être à la place de ce soldat qui meurt d’une balle.
Déshabillée de tes illusions, quelqu’un va t’aimer. Et je parie que cet amour que tu vivras, tu ne pensais pas qu’il ressemblerait à ça.
Il a toujours été là, mais tu ne l’as pas vu.
Aime !
Lun 19 Juin 2006, 20:03 par
PetitPrince sur Le grimoire d'amour
Les trois petits vieux et Mélanie
André est blond, il est trapu,
Vigoureux et volontaire, un peu velu,
De ses trois mariages il conçut huit enfants.
André cherche une femme à aimer d’amour,
Une avec qui il pourrait finir ses jours.
Et c’est en la percutant à un portique de métro,
Qu’il rencontra Mélanie, belle comme un boléro.
Viens André, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Viens Mélanie, viens, lui souffla-t-il dans son studio
Heureux ce soir-là avant d’aller sur le Prado.
André mourut trois mois après cette nuit
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier d’argent pour Mélanie.
Eusèbe est brun, il est grand,
Il paraît sage, il est rêveur,
Jamais marié, c’est un Don Juan.
Il cherche une femme à aimer
De tendresse et de virilité ;
Et c’est à un cours de salsa
Qu’il rencontra Mélanie avec qui il dansa.
Viens Eusèbe, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit après Mélanie dans ses draps.
Eusèbe mourut cinq ans après cette nuit ;
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier de ficelle pour Mélanie.
Le Poteau, lui, il est blond,
De taille moyenne, il est cordial.
Marié deux fois, sans enfant, pas le temps ;
Il ne cherche rien qu’une patisserie
Quand il rencontre Mélanie à la boulangerie.
Viens Poteau, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit Mélanie dans ses bras,
Derrière une haie sur un petit muret.
Le Poteau meurt là, dans les souffles et dans les cris,
Mais avant de partir, il mit dans les mains de Mélanie
Un petit collier de perles pour cette belle de nuit.
Mélanie, généreuse blonde effrontée,
A côté de tes pompes, tu collectionnes les amants
Sans relâche tu cherches ton prince charmant ;
Tu couches tes hommes dans l’ordre où tu les croises.
Et tu les aimes tous, tu ne laisses aucune ardoise :
Ne meurs pas, parce qu’un jour je te verrais
Je serai ce Poteau qui s’appelle Eusèbe,
Qui t’aimera comme s’il s’appelait André.
Vigoureux et volontaire, un peu velu,
De ses trois mariages il conçut huit enfants.
André cherche une femme à aimer d’amour,
Une avec qui il pourrait finir ses jours.
Et c’est en la percutant à un portique de métro,
Qu’il rencontra Mélanie, belle comme un boléro.
Viens André, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Viens Mélanie, viens, lui souffla-t-il dans son studio
Heureux ce soir-là avant d’aller sur le Prado.
André mourut trois mois après cette nuit
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier d’argent pour Mélanie.
Eusèbe est brun, il est grand,
Il paraît sage, il est rêveur,
Jamais marié, c’est un Don Juan.
Il cherche une femme à aimer
De tendresse et de virilité ;
Et c’est à un cours de salsa
Qu’il rencontra Mélanie avec qui il dansa.
Viens Eusèbe, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit après Mélanie dans ses draps.
Eusèbe mourut cinq ans après cette nuit ;
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier de ficelle pour Mélanie.
Le Poteau, lui, il est blond,
De taille moyenne, il est cordial.
Marié deux fois, sans enfant, pas le temps ;
Il ne cherche rien qu’une patisserie
Quand il rencontre Mélanie à la boulangerie.
Viens Poteau, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit Mélanie dans ses bras,
Derrière une haie sur un petit muret.
Le Poteau meurt là, dans les souffles et dans les cris,
Mais avant de partir, il mit dans les mains de Mélanie
Un petit collier de perles pour cette belle de nuit.
Mélanie, généreuse blonde effrontée,
A côté de tes pompes, tu collectionnes les amants
Sans relâche tu cherches ton prince charmant ;
Tu couches tes hommes dans l’ordre où tu les croises.
Et tu les aimes tous, tu ne laisses aucune ardoise :
Ne meurs pas, parce qu’un jour je te verrais
Je serai ce Poteau qui s’appelle Eusèbe,
Qui t’aimera comme s’il s’appelait André.
Dim 28 Mai 2006, 16:24 par
PetitPrince sur Histoires d'amour
Pour faire le portrait d'un homme
Il faut prendre un sujet connu, bien l’étudier, ne rien oublier, ne rien ommettre. Toi, je te connais déjà, je peux décrire chaque détail, chaque étincelle de ton être. Ton sourire est doux, ton âme est sereine, ton regard communion... Ton chemin est fait de calme, de paix et de tendresse. Ton labeur sert le bien. Le mensonge ne fleurit pas sur tes lèvres, tu ne cherches pas à séduire, on t’aime parce que tu es. Ce que tu es on le voit tout de suite, comme se plaisent à le dire les hommes et les femmes de l’Ouest : « what you see is what you get » et ce qu’on obtient de toi ne s’achète pas, rien ni personne ne peut s’en emparer. Et pourtant, combien le convoitent tout au fond de leurs désirs consumméristes ! Combien voudraient le "posséder". Toi ? Ton trésor tu le donnes. Tu le donnes à qui peut le recevoir. Mais qui peut encore faire de la place à une telle immensité ; tout encombrés que nous sommes par nos matérialités suffisantes et mesurées... En vain, l’on s’épuise dans une vague course poursuite au bonheur, mais du bonheur on a perdu les clefs, les simples clefs de la vie. On se figure que ce ne sont que des additions ou des adictions qui nous permettront d’y atteindre, enfin, c’est ce que les enfants sages ont retenu du maître à penser plat et froid devant lequel ils passent leurs moments de liberté surveillée. Toi, de prime abord, tu es comme les autres, rien ne te distingue du lot. Rien et tout. Tu ne cherches pas la chicane, tu fuis l’intrigue, tu n’écrases pas de ta superbe, tu es : qui s’intéresse à ces riens pas même monnayables ? Avec toi, voyagent la paix, l’amour et la quiétude, la vérité est ta plus douce amie, la force est ton bâton, l’intégrité ton nom. Oui, je te connais déjà et je t’attends. Chaque jour, chaque heure me rapprochent de l’instant où nos deux routes se rencontreront. Que craindrais-tu de moi ? Que craindrais-je de toi ? De nos deux libertés naîtra l’éternité...
Lun 20 Mars 2006, 09:59 par
dolce vita sur Un monde parfait
Credo
Je crois au purgatoire
Il est là quand l’amour s’est enfuit.
Commence alors une lente agonie,
Faite d’attente, de fausses joies et d’oubli.
On attend le retour de cette douce chaleur,
De ces moments bénis où l’on sent notre coeur
Danser et s’envoler dans une tendre candeur.
Et on cherche et on gratte, creusant avec effort
Tel un chien sur la piste de ces instants perdus.
Dame Patience nous aidant on accepte ce sort,
Le sourire revient, et même le rire le suit !
Mais à la fin des soirs on retrouve son lit
Qui semble bien trop grand, où tout seul on s’endort.
Puis l’Oubli, en ami, vient nous tenir la main,
Nous épaule, nous embrasse, nous déblaie le chemin.
A ses côtés la vie redevient douce,
La joie des moments simples, les plaisirs d’être seul
Raniment notre aura et déchirent son linceul.
L’attente touche à sa fin.
Sans les avoir cherchés ils résonnent en nous :
Et le chant ! Et la danse ! Et cet envol fou !
Il est là quand l’amour s’est enfuit.
Commence alors une lente agonie,
Faite d’attente, de fausses joies et d’oubli.
On attend le retour de cette douce chaleur,
De ces moments bénis où l’on sent notre coeur
Danser et s’envoler dans une tendre candeur.
Et on cherche et on gratte, creusant avec effort
Tel un chien sur la piste de ces instants perdus.
Dame Patience nous aidant on accepte ce sort,
Le sourire revient, et même le rire le suit !
Mais à la fin des soirs on retrouve son lit
Qui semble bien trop grand, où tout seul on s’endort.
Puis l’Oubli, en ami, vient nous tenir la main,
Nous épaule, nous embrasse, nous déblaie le chemin.
A ses côtés la vie redevient douce,
La joie des moments simples, les plaisirs d’être seul
Raniment notre aura et déchirent son linceul.
L’attente touche à sa fin.
Sans les avoir cherchés ils résonnent en nous :
Et le chant ! Et la danse ! Et cet envol fou !
Lun 05 Déc 2005, 20:26 par
l'homme de sable sur L'amour en vrac
Mon Amour m'a dit
Mon Amour m’a demandé :
" tu cherches à me conquérir pas à pas "
Je lui ai répondu :
" oui, chaque jour est un pas ".
" tu cherches à me conquérir pas à pas "
Je lui ai répondu :
" oui, chaque jour est un pas ".
Mar 25 Oct 2005, 21:55 par
Satine sur La vie à deux
Je t'aime
Quand je pense à toi au détour d’une pensée et que mon cœur sourit, je t’aime. Quand je te regarde avec tendresse t’empêtrer dans un souci, là je t’aime aussi. Quand tu es fragile sans en faire de trop, je t’aime. Quand je sens que tu ne cherches plus à tester qui je suis, là oui je t’aime. C’est quand tu me dis « je t’aime » dans des actes sans parole, que là je t’aime encore plus fort. Et puis quand tu te fais belle, et qu’alors tu es la plus belle, là je t’aime. Quand je vois ton corps le matin avec ses courbes qui me chavirent et ton sommeil qui le porte, là je t’aime encore.
C’est quand tu me laisse venir t’aimer, que là toujours, je t’aime.
C’est quand tu me laisse venir t’aimer, que là toujours, je t’aime.
Dim 28 Août 2005, 10:24 par
PetitPrince sur Parler d'amour
L'amour en douce...
Mon regard ne te lâche plus: il te cueille lorsque tu sors de l’eau, se perd un instant sur le creux de tes reins et t’accompagne jusqu’aux vestiaires.
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Lun 13 Juin 2005, 23:22 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
Je, Tue... Nous
De Moi à Toi,
Tu me sais imprévisible,
Je te dis imperceptible.
Tu me vois enmprunte de contradictions,
Je te connais pour ta consternation.
Tu me ris, amuses, chahutes,
Je te vole, caresse, culbute.
Tu me penses inconsciente,
Je t’admire, vague déferlante.
Tu captives ma vie,
Je te la laisse, c’est ainsi...
Tu m’as contrainte à t’aimer,
Je n’ai pas cherché.
Tu t’étonnes de nos rires complices,
Je te découvre Mille et un délices.
Tu as peur, te protège, hésite,
Je te pousse, la main te tire, te récite.
Tu es prudent, ne parle qu’au présent,
Je te soupire : Regarde droit devant !
Tu exploses de nos mots synchrones,
Je t’annonce : en phase sont nos neurones...
Tu avances, recules, fais un timide pas,
Je t’accompagne, j’attends, j’ai besoin de toi.
Tu cherches, inventes, poussières d’excuses futiles,
Je m’adapte, déguste tes paroles douces et subtiles.
Tu réfléchis ? Perdu au loin, dans ton monde de pensées,
Je t’observe, respecte, puis, désinvolte, te laisse imaginer....
Tu me dis qu’à notre histoire tu y vois une fin,
Je te demande quelle est la raison, ensemble on n’est pas bien ?
Tu m’avances, qu’au loin, un autre, un meilleur, un mieux,
Je hurle de douleur : quel est ce discours insidieux....?
Tu refuses la conclusion toute vérifiée,
Je te tends la lame des mots, bourreau, tu dois m’achever.
Tu t’égares, tu t’agites... pas maintenant,
Je te supplie, rapide, c’est le moment...
Tu balbuties, paniques, perds tes moyens,
Je te regarde t’enfoncer dans les méandres du commun....
Tu reviens à moi, tu reviens à toi,
Je te connais plus que tu le le crois,
Tu rêves, tu imagines, tu espères,
Je virevolte, j’hallucine, qu’est-ce que je peux faire ?
Tu m’attires dans ta toile, lentement,
Je me laisse guider, en toi j’ai confiance, évidemment...
Tu vas prendre le temps de m’émietter,
J’en suis consciente, encore à m’émerveiller,
Tu me dissèques, prudemment,
Je t’offre mon étincelle sagement.
Tu choisis de cacher,
Je préfère abandonner.
Tu ignores quels sont tes désirs,
Je fixe un point : la mire.
Tu ne souhaites pas arrêter,
Je t’encourage à faire cesser.
Tu es triste, saigne ton coeur,
Je me laisse, mais qu’est-ce que j’ai peur...
Tu suffoques, n’arrives plus à respirer,
Je cesse de vivre cette anxiété.
Tu me prends la main,
Je m’en veux, on a l’air malin,
Tu me pleures ta peur, gros sanglots,
Je laisse passer, ces mots, ces flots.
Tu implores, me supplie une chance,
J’accepte malgré tout cette danse...
Tu as peur de me perdre à jamais
J’en suis persuadée, je le sais...
Tu me demandes, exprimes un souhait,
Je t’écoute ? Vas-y, je me remets...
Tue, bouscule d’âme cet état attristé,
Tue, bouge, ronge ces idées galvaudées,
Tuons le silence,
Tuez l’inconstance.....
Tu me sais imprévisible,
Je te dis imperceptible.
Tu me vois enmprunte de contradictions,
Je te connais pour ta consternation.
Tu me ris, amuses, chahutes,
Je te vole, caresse, culbute.
Tu me penses inconsciente,
Je t’admire, vague déferlante.
Tu captives ma vie,
Je te la laisse, c’est ainsi...
Tu m’as contrainte à t’aimer,
Je n’ai pas cherché.
Tu t’étonnes de nos rires complices,
Je te découvre Mille et un délices.
Tu as peur, te protège, hésite,
Je te pousse, la main te tire, te récite.
Tu es prudent, ne parle qu’au présent,
Je te soupire : Regarde droit devant !
Tu exploses de nos mots synchrones,
Je t’annonce : en phase sont nos neurones...
Tu avances, recules, fais un timide pas,
Je t’accompagne, j’attends, j’ai besoin de toi.
Tu cherches, inventes, poussières d’excuses futiles,
Je m’adapte, déguste tes paroles douces et subtiles.
Tu réfléchis ? Perdu au loin, dans ton monde de pensées,
Je t’observe, respecte, puis, désinvolte, te laisse imaginer....
Tu me dis qu’à notre histoire tu y vois une fin,
Je te demande quelle est la raison, ensemble on n’est pas bien ?
Tu m’avances, qu’au loin, un autre, un meilleur, un mieux,
Je hurle de douleur : quel est ce discours insidieux....?
Tu refuses la conclusion toute vérifiée,
Je te tends la lame des mots, bourreau, tu dois m’achever.
Tu t’égares, tu t’agites... pas maintenant,
Je te supplie, rapide, c’est le moment...
Tu balbuties, paniques, perds tes moyens,
Je te regarde t’enfoncer dans les méandres du commun....
Tu reviens à moi, tu reviens à toi,
Je te connais plus que tu le le crois,
Tu rêves, tu imagines, tu espères,
Je virevolte, j’hallucine, qu’est-ce que je peux faire ?
Tu m’attires dans ta toile, lentement,
Je me laisse guider, en toi j’ai confiance, évidemment...
Tu vas prendre le temps de m’émietter,
J’en suis consciente, encore à m’émerveiller,
Tu me dissèques, prudemment,
Je t’offre mon étincelle sagement.
Tu choisis de cacher,
Je préfère abandonner.
Tu ignores quels sont tes désirs,
Je fixe un point : la mire.
Tu ne souhaites pas arrêter,
Je t’encourage à faire cesser.
Tu es triste, saigne ton coeur,
Je me laisse, mais qu’est-ce que j’ai peur...
Tu suffoques, n’arrives plus à respirer,
Je cesse de vivre cette anxiété.
Tu me prends la main,
Je m’en veux, on a l’air malin,
Tu me pleures ta peur, gros sanglots,
Je laisse passer, ces mots, ces flots.
Tu implores, me supplie une chance,
J’accepte malgré tout cette danse...
Tu as peur de me perdre à jamais
J’en suis persuadée, je le sais...
Tu me demandes, exprimes un souhait,
Je t’écoute ? Vas-y, je me remets...
Tue, bouscule d’âme cet état attristé,
Tue, bouge, ronge ces idées galvaudées,
Tuons le silence,
Tuez l’inconstance.....
Jeu 29 Juil 2004, 11:54 par
à mon étoile sur L'amour en vrac
le conseiller matrimonial
Tu viens d’avoir 20 ans.Ton visage s’illumine souvent du sourire de celles qui n’ont pas encore souffert par amour. Ton regard ne porte pas les stigmates de l’indifférence et de la trahison. Tu découvres la séduction et ses jeux, l’amour et ses enjeux. Tu t’ouvres à ta vie de femme. tu cherches en chaque homme un goût différent, une saveur insoupçonnée. Tu batifoles, tu butines, tu vas de peaux en peaux. Vite lassée, jamais rassasiée, tu agaces beaucoup de tes congénères, sans doute jalouses et aigries. Certainement envieuses de la facilité avec laquelle tu appâtes ces messieurs, qu’elles jugent alors béta et sans consistance.
Ce soir nous nous sommes retrouvés dans cette boîte où nos habitudes laissent peu de place à la découverte. Tu es accompagnée de ton petit ami, le dernier, enfin le nouveau...bref pas le même que la semaine dernière ni que le prochain de la semaine à venir. Avec lui tu sirotes un verre autour d’une table minuscule installée dans un coin obscur. Tu ne sembles pas très intéressée par votre conversation. Tu jettes un regard à droite, à gauche, comme si tu attendais quelqu’un.
Tu viens de temps en temps vers moi. Accoudés au comptoir, nous échangeons quelques mots...je sens que tu as envie de parler, mais, comme toujours, je ne jouerai pas le jeu, je sourirai pour acquieser, j’économiserai mes mots pour leur donner plus de valeur. Tu me parles de toi, de lui, de vous deux ensemble. De ce qu’il est par rapport à tes anciennes conquêtes, de ce qu’il n’est pas vis à vis de tes envies et espérances du futur.
Tu repars vers lui, l’embrasses, passes une main dans ses cheveux...puis silences et regards vides. Retour à moi.
Tu ne l’aimes pas...enfin tu n’es pas très sure...tu te demandes si tu dois le quitter demain ou dans 3 jours...mais tu l’aimes quand même un peu finalement. Tu ne sais plus...tu n’as jamais su, tu veux mon avis.
Ainsi s’avance la soirée, tu sautilles de lui à moi, de moi à lui. Je suis un peu géné. Il doit se demander qui je suis. Tu le délaisses presque, passes toujours plus de temps avec moi. Tu t’épanches, tu te livres, tu te confies.
Avec tendresse et affection, et en même temps si froid et chirurgical, je vais te poser deux ou trois questions sur toi, sur lui aussi un peu, sur la façon dont tu vois l’amour surtout. Je dépose ici et là quelques banalités sur les rapports hommes-femmes, la séduction et le désir. Tes grands yeux de chatte s’ouvrent ronds comme des billes, surpris par la découverte. Tu dévoiles un sourire géné, regardes le bout de tes chaussures...et si moi "le vieux" j’avais un peu raison ?
J’avale un dernier verre, je te laisse.
Une semaine plus tard, tu m’apprendras que tu as quitté ton petit ami à la fin de cette soirée. Tu as l’air plutôt contente de toi. Depuis ce jour, tu me surnommes ton "conseiller matrimonial".
Tu dis que de l’amour je parle comme un livre.
Que de tes doutes sur le sujet je te délivre.
Si tu savais...
La tulipe
Ce soir nous nous sommes retrouvés dans cette boîte où nos habitudes laissent peu de place à la découverte. Tu es accompagnée de ton petit ami, le dernier, enfin le nouveau...bref pas le même que la semaine dernière ni que le prochain de la semaine à venir. Avec lui tu sirotes un verre autour d’une table minuscule installée dans un coin obscur. Tu ne sembles pas très intéressée par votre conversation. Tu jettes un regard à droite, à gauche, comme si tu attendais quelqu’un.
Tu viens de temps en temps vers moi. Accoudés au comptoir, nous échangeons quelques mots...je sens que tu as envie de parler, mais, comme toujours, je ne jouerai pas le jeu, je sourirai pour acquieser, j’économiserai mes mots pour leur donner plus de valeur. Tu me parles de toi, de lui, de vous deux ensemble. De ce qu’il est par rapport à tes anciennes conquêtes, de ce qu’il n’est pas vis à vis de tes envies et espérances du futur.
Tu repars vers lui, l’embrasses, passes une main dans ses cheveux...puis silences et regards vides. Retour à moi.
Tu ne l’aimes pas...enfin tu n’es pas très sure...tu te demandes si tu dois le quitter demain ou dans 3 jours...mais tu l’aimes quand même un peu finalement. Tu ne sais plus...tu n’as jamais su, tu veux mon avis.
Ainsi s’avance la soirée, tu sautilles de lui à moi, de moi à lui. Je suis un peu géné. Il doit se demander qui je suis. Tu le délaisses presque, passes toujours plus de temps avec moi. Tu t’épanches, tu te livres, tu te confies.
Avec tendresse et affection, et en même temps si froid et chirurgical, je vais te poser deux ou trois questions sur toi, sur lui aussi un peu, sur la façon dont tu vois l’amour surtout. Je dépose ici et là quelques banalités sur les rapports hommes-femmes, la séduction et le désir. Tes grands yeux de chatte s’ouvrent ronds comme des billes, surpris par la découverte. Tu dévoiles un sourire géné, regardes le bout de tes chaussures...et si moi "le vieux" j’avais un peu raison ?
J’avale un dernier verre, je te laisse.
Une semaine plus tard, tu m’apprendras que tu as quitté ton petit ami à la fin de cette soirée. Tu as l’air plutôt contente de toi. Depuis ce jour, tu me surnommes ton "conseiller matrimonial".
Tu dis que de l’amour je parle comme un livre.
Que de tes doutes sur le sujet je te délivre.
Si tu savais...
La tulipe
Dim 06 Juin 2004, 00:23 par
la_tulipe_noire sur Un monde parfait
Dis moi...
- Je t’aime !
- Tu m’aimes ? Comme ça? Mais qu’ai-je fait?
- Je ne sais pas, c’est venu tout seul, sans que je m’en aperçoive...
- Moi... je sais...
Ce sont mes mots qui te séduisent
Ma présence qui te grise
Ta volonté qui s’amenuise
- Non, ce n’est pas que ça, il y a autre chose, de bien plus profond.
- Ah oui? Alors je sais!
C’est ma douceur qui t’envahit
Ma tendresse qui t’éblouit
Ton espérance qui refleurit
- Oui, mais ce n’est pas tout, il y a quelque chose de plus intense.
- Voyons voir, peut-être alors ...
Ce sont mes passions qui te plaisent
Mes excès qui te donnent l’ivresse
Tes peurs qui disparaissent
- Je ne pense pas, c’est un petit détail, une petite chose, un petit plus, un quelque chose d’unique...
- Serait-ce...
Mon sourire qui te fait pâlir?
Mes soupirs qui te font rougir?
Ta raison qui est prête à s’enfuir
- Non, tu cherches trop loin, réfléchis mieux, regarde bien
- Je ne vois pas, que reste-t-il?
Ma voix qui le soir résonne?
Mes yeux qui te voient comme une unique personne?
Pour que ton coeur s’emballe et déraisonne.
- Tu te rapproches, tu n’es plus très loin.
- Dis-moi! Dis moi pourquoi tu m’aimes!
- Tu m’aimes ? Comme ça? Mais qu’ai-je fait?
- Je ne sais pas, c’est venu tout seul, sans que je m’en aperçoive...
- Moi... je sais...
Ce sont mes mots qui te séduisent
Ma présence qui te grise
Ta volonté qui s’amenuise
- Non, ce n’est pas que ça, il y a autre chose, de bien plus profond.
- Ah oui? Alors je sais!
C’est ma douceur qui t’envahit
Ma tendresse qui t’éblouit
Ton espérance qui refleurit
- Oui, mais ce n’est pas tout, il y a quelque chose de plus intense.
- Voyons voir, peut-être alors ...
Ce sont mes passions qui te plaisent
Mes excès qui te donnent l’ivresse
Tes peurs qui disparaissent
- Je ne pense pas, c’est un petit détail, une petite chose, un petit plus, un quelque chose d’unique...
- Serait-ce...
Mon sourire qui te fait pâlir?
Mes soupirs qui te font rougir?
Ta raison qui est prête à s’enfuir
- Non, tu cherches trop loin, réfléchis mieux, regarde bien
- Je ne vois pas, que reste-t-il?
Ma voix qui le soir résonne?
Mes yeux qui te voient comme une unique personne?
Pour que ton coeur s’emballe et déraisonne.
- Tu te rapproches, tu n’es plus très loin.
- Dis-moi! Dis moi pourquoi tu m’aimes!
Sam 15 Mai 2004, 10:24 par
la marquise de sade sur La séduction
Pour toi
Quand je pense à toi
Mon coeur s’emballe de joie.
Je sens mon bonheur si grand
Que j’ai peur par moment.
Quand je vois ton sourire
Tu n’as qu’un seul désir.
Je vois dans ton visage
De merveilleux présages.
Quand j’attends ta voix
Mon coeur est en émoi.
J’écoute ton coeur plein de tendresse,
Pour me nourrir de richesse.
Quand je rêve de cieux
Toujours tu es mon dieu.
Paradis ou sur terre
C’est toi que je préfère.
Quand je suis avec toi
Je sens cette folle passion
Tu me cherches à ta façon
Et dans mon coeur est gravé ton nom.
Mon coeur s’emballe de joie.
Je sens mon bonheur si grand
Que j’ai peur par moment.
Quand je vois ton sourire
Tu n’as qu’un seul désir.
Je vois dans ton visage
De merveilleux présages.
Quand j’attends ta voix
Mon coeur est en émoi.
J’écoute ton coeur plein de tendresse,
Pour me nourrir de richesse.
Quand je rêve de cieux
Toujours tu es mon dieu.
Paradis ou sur terre
C’est toi que je préfère.
Quand je suis avec toi
Je sens cette folle passion
Tu me cherches à ta façon
Et dans mon coeur est gravé ton nom.
Mar 20 Avril 2004, 07:56 par
Mout sur L'amour en vrac
Ecrire sur cherches
Y a un truc !, Rêveries sous-marines, Aime !, Les trois petits vieux et Mélanie, Pour faire le portrait d'un homme, Credo, Mon Amour m'a dit, Je t'aime, L'amour en douce..., Je, Tue... Nous, le conseiller matrimonial, Dis moi..., Pour toi,Il y a 28 textes utilisant le mot cherches. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Le Jeu 24 Jan 2019, 15:48 par FB- Sexcape game
Le Dim 03 Juin 2018, 20:57 par Bridget - Sade's girls
Le Mer 30 Mai 2018, 21:45 par Bridget - Tendrement
Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
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