Raconte moi encore....

[size=18]"Chuchote moi encore de belles histoires"
De ta voix si douce
Fais moi encore rêver
De celles-ci qui me font croire
Que le bonheur existe.
D’un papillon amoureux d’une" menthe" religieuse
Dune coccinelle en admiration et qui en devient plus rouge face à un cafard.
D’un criquet toujours aux aguets pour y voir "sa" chenille
D’une abeille qui interpelle ce bourdon, qui lui dit qu’il a toujours raison!
De ces fourmis qui se battent , pour une friandise
Et rangées comme des soldats au garde-a vous
De la guêpe qui distille tout ce pistil pour l’offrir au frelon
De cette belle libellule rouge qui a peur de me déclarer son amour, car elle est timide.
Et moi qui le suis encore davantage
Irais-je un jour lui dire qu’elle a un beau "plumage"
Et qu’elle a laisse des traces dans mon cœur
Dis moi mon ami coquelicot
Que je suis un idiot..[/size]
Mer 23 Fév 2011, 11:18 par caressedesyeux sur Mille choses

Fatia

Le passage

Assise sur un tabouret en bois à trois pieds, Fatia laisse coiffer ses cheveux crépus par les doigts agiles des femmes de son père . Celles-ci s’activent à diviser la chevelure de Fatia en plusieurs tresses fines Aujourd’hui, c’est un jour particulier pour Fatia. On va célébrer son mariage avec Sako, un nomade de la tribu voisine. Un long tissu bariolé aux couleurs vives, drapé et posé sur ses hanches, constitue son seul vêtement pour la cérémonie. Une ceinture de cori vient souligner sa taille fluette, tandis qu’ un mélange de beurre de carité et d’ocre, minutieusement étalée pour ce jour mémorable, accentue, illumine, le satin de sa peau noir claire. De nombreux colliers de bois et de perles aux teintes chatoyantes se balancent sur sa poitrine à fleur de peau. Des bracelets de cuivre et d’argent s’entrechoquent sur ses fins poignets d’enfant. Sur son visage on peut lire des hologrammes, écris à la lame d’un couteau .
. Dans des gloussements de plaisir, Les épouses de son père échangent des souvenirs lointains. Elles évoquent sans pudeur leurs nuits de noce. Les femmes revivent ce moment avec une fierté sans masquer la douleur, la férocité d’une nuit depuis longtemps consumée. C’est ainsi, cela doit se faire comme cela.
Fatia, passive en entendant tous ces piaillements de vieilles femmes, imagine son futur mari. Son père, ses frères l’ont promise il y a quelques années à Sako, un homme plus âgé d’une soixantaine d’années. La famille de Fatia lui a offert quatre chameaux et deux chèvres tout en buvant le thé dans le désert pour le remercier d’épouser plus tard la fillette.
Fatia ne l’a jamais vu.
Elle sait que ce soir elle quittera son campement pour suivre son époux. Elle sait que ce soir il lui prendra les restes de son enfance. Elle sait que ce soir aura lieu un dépucellage de fils et de coutures entre ses jambes. Elle sait aussi que demain son époux étalera à la vue de tous le déchirement d’une nuit Elle sait que demain elle ne sera plus une enfant de onze ans.
Fatia a peur. Fatia est terrifiée. Fatia est terrorisée. Ses yeux n’ ont plus cette insouciance d’hier, ils hurlent l’effroi de l’inconnu.
La voilà parée de perles, et de coutume. Offrande de plaisir ruisselante, d’argent et de cuivre, Fatia est prête à quitter la tente.
Dehors, le village semble pris de folie. Il clame sa joie. Des roulements de djembé se font de plus en plus lancinants, tandis que certains hommes tapent dans leurs mains frénétiquement. Dans une effervescence de cris, de hurlements, dans les dialectes des deux peuplades réunies, Fatia devient une condamnée que l’on traîne jusqu’à son époux bavant d’envie pour ce jeune corps tout en comptant les quatre chameaux et les deux chèvres qu’on lui a promis.
La cérémonie a lieu dans l’euphorie. Viande de brebis et de chèvres grillée accompagnent dattes et figues, pour célébrer l’union Fatia et de Sako. On a sorti les plus belles timbales d’argent pour boire le thé vert.
Fatia ne dit rien. On ne lui a rien demandé. Elle est mariée et partagera sa tente avec les autres femmes de son époux., Elle devra respect , fidélité, obéissance à son mari, et lui témoignera en plus de l’admiration. Pendant quelque temps, elle sera la favorite pour partager la couche de Sako. Jusqu’à ce que celui-ci trouve une nouvelle fraîcheur pour la soumettre à ses jeux.
Fatia, comme beaucoup d’autres, deviendra une parfaite épouse, pilant du tef, nourrissant les quatre chameaux et les deux chèvres que son père, un jour de bonté, a offert en buvant du thé. Elle oubliera peu à peu cette nuit de noce et portera en elle un jour de futures Fatia et de futurs Sako.
Jeu 15 Mars 2007, 10:43 par Fille du peuple sur L'amour en vrac

Petit Papa

Bonjour Petit papa, tu sais un jour ils m’ont dit que tu n’existais pas, et je les ai cru. Je voudrais te demander pardon d’avoir cru la masse, tu étais pour elle si facile à détruire et je suis si naïf, qu’une fois encore je me suis laissé entraîner.

Petit Papa, je reviens te voir alors qu’il y a bien longtemps que je ne t’ai pas écrit. Excuse moi, j’ai failli devenir adulte, c’est pour ça. Avant, je ne sais pas si tu te rappelles, je te demandais des playmobils, des legos techniques, des livres d’aventures. Tu me les as toujours apporté, et je ne t’ai jamais remercié. Alors merci, c’est peut être encore temps.

Petit Papa, voilà, je reviens te voir, parce que je crois qu’il n’existe plus que toi pour m’apporter la joie de mes rêves d’enfant. Aujourd’hui mes rêves sont bien différents. Il n’y a qu’une seule chose que je désire plus que toute autre chose, et cette chose, c’est Elle. Oh, je ne te demande pas de me l’apporter dans un paquet avec un gros ruban, encore moins de la faire passer par la cheminée. Je te demande juste de lui dire que je l’attends, que tu lui dises aussi mon regard d’enfant.

Petit Papa, tu vois avec l’age, je crois que la seule chose qui ne s’en va pas, c’est l’énergie que met le cœur à vouloir faire battre celui de ceux qu’on aime, et tu es le mieux placé pour le savoir. Tu as la chance d’avoir un cœur qui en fait battre des millions, moi je me contenterai bien de pouvoir en faire battre qu’un seul, et qu’un seul fasse battre vraiment le mien.

Petit Papa, il me faut être honnête avec toi. J’ai fait battre dans ma vie bien des cœurs, et j’avoue que des fois, j’ai cessé parce que le mien ne battait plus assez fort pour soutenir l’effort. Mais je te promets qu’à chaque fois je me suis employé au plus fort à leur donner ce que j’avais de plus précieux, et qu’aucune fois ce ne fut vain. A celles-ci, tu sais, ça serait bien aussi de leur donner un cœur rien que pour elles, enfin, si je peux me permettre, et si ce n’est pas déja fait.

Petit Papa, peut être qu’il te faudrait connaître son nom afin de l’amener à croiser ma route. En fait, je ne le connais pas vraiment, et je ne sais pas non plus à quoi elle ressemble vraiment. Ce que je sais, c’est que je la reconnaîtrai quand elle viendra. Peut être pas tout de suite, pas au premier regard. Peut être plus tard. Dis lui que j’ai ce qu’elle cherche, et dis lui surtout aussi que je l’ai caché tout au fond de mon cœur.

Ainsi, on sera sur tout les deux que la seule clef à ma serrure, ça sera son cœur à elle.

Petit Papa, je t’envoie cette lettre maintenant, il est peut être trop tôt, mais je suis sur qu’il n’est pas trop tard.

Porte toi bien.

PetitPrince.
Lun 02 Jan 2006, 21:49 par PetitPrince sur Mille choses

Comprendre

Comprendre ? Oh que oui, malhereusement, et ce depuis un moment!

Tes propos me déçoivent, mais ne me surprennent pas.

Effectivement, ton effronterie habituelle, ta volonté de briller, ton indifférence aux conséquences de ces agissements, se traduit une fois de plus par un conflit sur le site des âmes tendres. Comment veux tu persister à dire que ce tu fais est beau devant une telle démonstration ?

Je souris aux mots « Faire de moi ton amant ». J’aurais été alors un autre homme objet qui tombe entre tes mains, c’est ça ? Cette façon de parler ne traduit elle pas ce qui sous tendait la façon de séduire que je critiquais, et dont tu as choisi arbitrairement de m’affubler ? Finalement, tu viens de nous prouver en deux mots gorgés d’orgueil que c’est la tienne.

L’acte ne vaut que par l’intention. Tes actes sont jolis d’apparence, mais je n’aime pas ce qui les anime. Et effectivement, je ne suis pas le seul. Peut être devrais tu songer qu’il y a un vent de vérité dans les critiques qui te sont formulées.

Je combattrai toujours ardemment les femmes dans ton genre. Celles-ci qui croyant bien faire parce que centrées sur elles même. Celles-ci qui n’imaginent pas une seule seconde les conséquences réelles de leurs actes dans le cœur de leurs amants. Celles qui avec le temps dévoilent le visage de l’horreur derrière un regard manipulateur. Celles qui prétextent la beauté en servant la laideur. Pour certain, c’est peu de choses que ces travers là, pour moi c’est énorme.

Rien ne dure, et notre belle histoire se meurt dans ces lignes.
Mar 31 Août 2004, 12:45 par PetitPrince sur La séduction

Arreter d'aimer

A toutes, j’ai décrit avec ironie l’idéal féminin à mes yeux :

Une femme, ça ne rote pas, ça ne pète pas, ça n’a pas de poils et ça ne va pas aux toilettes !

C’était de l’ironie mais finalement, le message derrière était très sérieux. Je n’aime pas « Les femmes » mais La Femme. Celle qui efface toutes les autres par sa sincérité d’être, sa véritable beauté, sa conscience d’être celle que je regarde. Celle qui grandit à mon contact, qui me grandit au sien. Celle qui durera cinq minutes ou plusieurs mois, et celle aussi qui ne durera pas. Parce que dans la vie rien ne dure.

Toutes je les ai regardées, et parmi toutes celles-ci il y en a que j’ai choisi de conquérir. Celles-ci je les ai toute conquise parce que mon âme était juste, et mon cœur était vrai. Au fil du temps passé à s’aimer, il y en eut aussi à se lasser. J’ai alors arrêté l’histoire avec ces femmes, pour la seule et unique raison que je ne les aimais plus. Car seul aimer compte.
Jeu 19 Août 2004, 22:21 par PetitPrince sur La séduction

tic tac

Tic tac, tic tac, le manège incessant des aiguilles du réveil, ne fait que me rappeler qu’une nuit de plus je ne dors encore pas. Que fait-il ?
Dort-il ?
Pense-t-il à moi ?
J‘ai beau me dire que toutes ces insomnies sont de la plus grande inutilité je ne peux m’en empêcher. J’analyse dans tous les sens possibles, ses dernières réactions, les dernières phrases qu’il m’a dites.
J’oscille de charybde en scylla. Je revois tous les défauts qui me faisaient horreur chez lui et je suis envahie par la rage de ne pas l’avoir abandonné la première. Puis je me dis que tous ces détails faisaient partie intégrante de cette personnalité à part que j’aimais tant, et là c’est le désespoir de ne plus sentir ses bras autour de mon corps qui noie mon âme.
Je finirai par m’endormir, par lassitude de ne trouver aucune réponse à mes questions ou simplement par épuisement. Car « IL » m’épuise.
Mon corps souffre plus depuis que je passe chaque nuit seule, que lors de nos fougueuses nuits d’amour, où je ne parvenais à dormir que quelques minutes avant l’aube. Son absence me ronge.
Non, pas son absence. L’absence de raison à cette absence me ronge. Comment peut-on changer ainsi en une nuit ! On ne le peut pas. Les raisons les plus farfelues me viennent à l’esprit. Cette séparation est un test. Il attend, pétrifié chez lui, que je me précipite, afin de lui prouver mon amour. Stupide n’est-ce pas ? Pourquoi mettre en péril notre histoire pour une chose qu’il avait déjà entièrement ?
Autre possibilité, il a traversé un miroir magique et, prisonnier d’un monde glacial, il regarde impuissant, son double maléfique me broyer le cœur ! Le peu de raison qui me reste encore, me pousse à me ressaisir. Pourquoi chercher moult raisons insensées à cette rupture, alors que la véritable cause est déjà la pire. Si je me borne à ne pas comprendre c’est que je nie de toute mon âme la vérité. Non, on ne change pas en une nuit. Je le sais et j’en suis consciente, mais c’est ce qui en découle qui me détruit.
Depuis combien de temps déjà, me trahissait-il. Quand il me serrait dans ses bras, en me murmurant tout ce que je voulais entendre, à quoi pensait-il ? A qui d’autre rêvait-il ? Pendant que je m’ouvrais de tout cœur à lui, que ma nudité était bien plus spirituelle que physique, avait-il déjà pitié de moi ? Se répétait-il les phrases assassines qu’il m’assénerait bientôt.
Non, on ne change pas en une nuit. Ce n’est pas la fin de notre histoire qu’il a brisé, c’est toute ma confiance et mes illusions dans l’amour. Je ne suis pourtant pas plus bête ou moins jolie qu’une autre. Au contraire, je suis plutôt mignonne et futée. Comment peut-on me laisser à cause de moi et même pas pour une autre que moi ! Non réflexion stupide. On ne me quitte pas, c’est tout. La raison est accessoire. La raison ne doit pas être, simplement. Le jeu est terminé. Désormais, je mènerai la danse. On ne me quitte pas.
Les dernières phrases que nous avons échangées étaient celles-ci :

- Tu ne sais pas ce que tu perds !
- Et toi tu ne sais pas à quoi tu échappes !


Et bien décidément, tu avais tort jusqu’au bout mon pauvre. Car si effectivement tu ne sais pas ce que tu as perdu, tu imagines encore moins ce à quoi « tu » as finalement échappé.
Et encore, méfie-toi, je ne suis pas prête de t’avoir oublié !
Lun 07 Juin 2004, 13:03 par alhana sur L'amour en vrac

Ebauche... une suite certainement à venir...

Alors que j’étais en vacances, au hasard de mes promenades sur ce bord de mer, les couleurs de ce restaurant ont alors attiré mon attention.
Des rideaux de satins encadraient les fenêtres, des lumières tamisées étaient posées sur le bord des tables. Un feu de cheminée flamboyait. J’admirais par le hublot de la porte d’entrée cette douce ambiance qui m’attirait quand soudain la porte s’ouvrit.
Un homme était là et me fit signe d’entrer.
Sans le contredire dans son geste, je franchis le seuil, une douce odeur m’accueillit, odeur de miel, d’épices, de fleurs, de fruits, tant de sensations odorantes que je n’arrivait pas à distinguer quelle de celles-ci prédominait.
L’homme est alors passé devant moi, me demandant de le suivre.
Nous avons gravi quelques marches. Il me montra la seule table se trouvant ici, un peu en retrait, me présenta la chaise contre le mur qui me permettrait d’avoir une vue sur la salle de restaurant en sa totalité. Un autre feu de bois éclairait et réchauffait cet espace que je découvrais. Il ôta mon manteau, tira la chaise et me pria de m’assoire. Il s’en alla alors, me laissant là, seule. Je pus alors à loisir explorer du regard ce restaurant qui m’intriguait.

Les tables de la grande salle n’étaient occupées que par des couples ou des célibataires, comme si ce restaurant n’ouvraient ses portes qu’aux amoureux attirés par son ambiance tamisée ou les célibataires espérant peut être trouver l’âme sœur en perdition de même.
Les couleurs étaient tendres, veloutées, satinées, les feux de cheminées ne faisaient qu’accentuer cette sensation de douceur qui s’en dégageait. Des fleurs garnissaient toutes les tables ainsi que les meubles contre les murs, des pots d’épices diverses se trouvaient ouverts sur la table au centre de cette grande pièce, leurs odeurs envahissaient la pièce d’effluves enivrantes.
L’homme qui m’avait accueillie revint à nouveau vers moi, il me tendit un verre de champagne :
« Pour vous Madame, ce verre offert par l’hôte de la maison », me dit-il.
Je pris le verre et le remerciait alors d’un grand sourire, sans bien comprendre s’il l’hôte de ce restaurant était lui-même.
Je repris l’exploration visuelle de cet espace intriguant. Des paravents, étaient utilisés pour isoler certaines tables, ça et là des fauteuils et des tables basses permettaient à ceux qui le désiraient de se contenter de boire un verre.

L’homme revint à nouveau il tenait dans une main une assiette et de son autre main il me tendit, à mon grand étonnement un téléphone :
« Veuillez m’excuser, une communication à votre attention Madame »
Je pris le téléphone et le porta à mon oreille, je ne savais aucunement qui pouvait alors vouloir s’adresser à moi, nul ne sachant où je me trouvais, ne sachant pas moi-même que je me trouverais en cette soirée assise à une table de ce restaurant.
Une voie d’homme se fit entendre, une voie douce, calme et posée :
"Madame je vous prie tout d’abord de bien vouloir m’excuser de l’audace dont j’ai usé en priant mon maître d’hôtel de vous introduire en ces lieux.
Ne dites mot Madame, laissez moi vous conter comment, vous accompagnant durant quelques temps d’un après midi, j’ai vécu des plaisirs dans votre simplicité."
L’homme, qui était donc le maître d’hôtel, déposa sur ma table l’assiette qu’il avait en main et s’en alla.
Mon interlocuteur repris alors :
« Vous m’avez ravi de pourvoir croiser votre sourire en ce temps. De tentation je me suis laissé gagner et au désir de vous mieux connaître je me suis laissé prendre. De grandes joies je fus comblé d’avoir osé ainsi vous suivre durant cet après midi.
Je n’eu point envie de vous aborder, de vous voir vivre dans votre promenade, semblait me donner bien plus de vous apprendre que trop de paroles peut être.
Votre silence en cet instant où je suis à vous conter mon audace, ne peut qu’affirmer la raison que j’eus alors.
Je vous laisse goûter à ce met, préparé par mes soins, spécialement à votre attention et vous appellerais de nouveau dans l’instant qui suit pour vous compter la suite de ma découverte de vous tout au long de votre errance.
Si vous ne dites mot, je prendrais ce silence pour accord.
Si mon audace vous gêne quelque peu, vous aurez alors droit de vous lever et de vous en aller aussi loin que vous le désirerez de mon récit."

Un instant de silence s’établit, étrangement, je n’eu pas envie de le rompre. La sonnerie de fin de communication se fit alors entendre.
Je demeurais là, pleine d’étonnement de ce récit inattendu que je venais d’entendre. J’étais surprise de la manière dont cet homme me racontait son méfait et de son espièglerie de venir avouer m’avoir suivie.
Cette situation était surprenante et cet homme semblait avoir été marqué par ma personne, aussi curieuse que je pouvais être je fus désireuse d’en savoir plus, je pris mes couvert et commençais alors à m’intéresser au contenu de mon assiette.
Sam 31 Jan 2004, 17:21 par Ri1kedesBêtises sur La séduction

Pizzeria La Roma, bonsoir!

Un soir d’été, nous nous sommes retrouvés entre amis pour sortir. Nous avons entamé la soirée par un apéritif bien arrosé, à rire au bord de la piscine, à danser un peu, à discuter de choses et d’autres.
Nous étions vraiment une fine équipe.
Mais à force de faire les « cons » nous avions oublié que nous n’avions pas prévu de quoi manger, il nous fallut alors songer à trouver un restaurant qui accepterait à cette heure avancé de province, un groupe de 10 personnes turbulentes sous les effets de quelques verres d’alcool.
Des uns et des autres vinrent des avis diversifiés, nous appelâmes quelques restaurants, essuyant malheureusement, des refus à chaque fois.
Je pris le téléphone et appelais un pizzeria sans grande réputation c’est sûr, mais qui nous accepterait peut être.
Tout le monde d’un air moqueur me disait :
«Vas y use de ta voie sensuelle, amadoue les, sois langoureuse, ils ne vont pas pouvoir te refuser».
Je n’avais pas besoin d’adapter ma voie, elle est, a ce qu’il m’a été dit à mainte reprise, craquante naturellement, merci Maman et Papa de m’avoir donner cette voie qui semble plaire à tout le monde, je reconnais que cela m’a été utile à plus d’une reprise.

- Pizzeria La Roma, bonsoir !
- Bonsoir, je désirais savoir si vous accepteriez un groupe malgré l’heure avancée de la soirée ?
- Combien de personnes êtes vous, me répondit mon correspondant, d’une voie charmante avec un léger accent italien ?
- Heu ! Nous sommes 10 personnes ! S’il vous plait ne nous refusez pas, nous n’avons trouver aucun restaurant pour nous accueillir !
- Il est effectivement un peu tard, en pleine semaine nous fermons assez tôt, le restaurant est presque vide. Vous patientez, je vais demander à mon cuisinier s’il accepte de rester encore un peu ?
- Vous êtes adorable, je ne quitte pas.

Mes amis, en face se moquaient de moi rapport au cinéma que je venais de faire à mon correspondant.
- Si vous arrivez tout de suite, mon cuisiniez reste, mais venez vraiment rapidement.
- Le temps de prendre nos voitures et nous sommes là, merci, vraiment merci ! Je maintiens, vous êtes vraiment adorable !

Aussitôt dit, aussitôt fait, le temps de nous engouffrer dans les voitures, un quart d’heure après nous étions arrivés à la Pizzeria.
A la queue leu leu nous sommes entrés, accueillis gentiment par celui qui semblait être le patron, ma fois pas laid du tout cet homme, tout du moins ce que je pouvais en voir d’où j’étais, la dernière de la queue. En m’approchant, je pouvais progressivement percevoir sa voie, je commençais à me rendre compte qu’il s’agissait de mon correspondant. Une charmante voie, avec un doux accent italien, et bel homme, hmmm quelle chance qu’il ait accepter de nous recevoir, me dis-je.
- Bonsoir, Mademoiselle ! me dit-il en prenant ma main qu’il porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.
- Suis-je toujours aussi ‘adorable’ ? me lança-t-il ?

Que répondre ? Comment échapper alors à cette attaque de front, ses yeux dans mes yeux, ma main encore dans sa main, je sentais une bouffée de chaleur monter en moi, mes joues alors devaient être bien rosies face à une telle audace.
Sans me démonter pour autant, gardant mes yeux dans ses yeux je lui décrochait mon plus doux sourire, serrant sa main je l’attirais à moi, sur sa joue je lui déposait un baiser et lui susurrais à l’oreille un remercie en lui demandant de venir trinquer avec nous pour l’apéritif. Ce qu’il accepta avec ce qui semblait être un air de plaisir.
J’eu alors l’impression que la soirée ne faisait que commencer.
Lorsque j’eu rejoins mes amis à la table, je fus, il va de soi, le sujet des railleries :
- Tu tapes à l’oreille plutôt qu’à l’œil toi! me lança l’un.
- Egale à toi-même ! me lança l’autre.
- Vas y ma poule, profite de la vie!
- Veinarde! les copines me dirent.

Il est vrai que ce charmant avait, de prime abords, tout ce qu’il fallait pour m’attirer, le regard chaud méditerranéen, avec cet air de vous déshabiller de haut en bas; ce teint mat qui attire l’œil de toute les femmes, surtout lorsque de belle dents blanches scintillent en contraste au moindre sourire; un contact de peau, de ses mains, doux; un contact de ses lèvres, déjà un doux souvenir de celles-ci effleurant la peau de ma main; et un corps…. Tout pour plaire cet homme.
Je me retrouvais alors assise contre le mur, face au restaurant comme en première place face à une scène, et je pouvais déjà me rendre compte qu’il ne cessait de m’épier de son regard tueur.
Oui, la soirée ne faisait que commencer.

Il vint alors vers nous pour prendre la commande des apéritifs, se plantant juste au bout de la table où je me trouvais. Il aurait pu aller à l’autre bout, mais non c’est précisément là ou je me trouvais qu’il a choisi de venir, aurait il eu aussi un déclic? Tout semblait déjà le laisser entendre. Alors mon joli, sans problème, à nous deux.

Une fois nos commande notées, celle de nos repas de même pour libérer le cuisinier, il allait s’en aller s’occuper de tout, je l’ai attrapé par sa chemise :
- mais vous trinquez avec nous, vous me l’avez promis?
- oui, j’arriverais en même temps que vos apéritifs, sans aucun problème.
Il continua son chemin et je pus, de dos qu’il était, admirer son fessier. Sous son pantalon, je pouvais me rendre compte qu’il était bien musclé, que cela devait être bon de le tenir dans ses mains… calme tes ardeurs ma belle, rien n’est encore joué, même si son regard te parle déjà, peut être a-t-il femme et enfants qui attendent son retour au foyer….
Occupée que j’étais à la discussion avec mes amis, je ne pouvais m’empêcher de le regarder du coin de l’œil, tout comme lui avait l’air de le faire à mon attention. Il arrivait vers nous avec son plateau chargé de nos verres d’apéritifs. Il commença à servir à l’autre bout de la table pour finir avec mon verre qu’il me tendit avec un grand sourire. Il posa le plateau sur la table voisine, pris le dernier verre restant dessus, le sien, une chaise et vint s’asseoir à mon bout de table, seul le pied de celle-ci était entre nous. Nous trinquâmes tous, lorsque vint notre tour, c’est, yeux dans les yeux, que nous le fîmes, je portais le verre à ma bouche légèrement entrouverte et pris une légère lampée de martini, enlevant mon verre, sous son regard accroché à moi, de ma langue je me mis à lécher mes lèvres appréciant la sensation du sucre.
Les discussions entre les uns et les autres se poursuivaient, je ne les entendais plus que vaguement, j’étais ailleurs, à imaginer d’autres choses, et j’avais en cet instant la certitude que je n’étais pas la seule.
Il fallait maintenant lancer la machine, ne pas laisser la banalité prendre place, je m’approchais plus de la table, les fesses au bord de ma chaise, ainsi mes jambes croisées ont pu vaincre la barrière du pied de la table, et sa jambe gauche se retrouva collée à la mienne. A ce contact, je sentis qu’il n’y mit aucune résistance, bien au contraire, il accentua le contact. Tout au long de l’apéritif, nous sommes restés ainsi, avec quelques mouvements de caresses parfois entre nos deux jambes, j’aimais déjà ce contact malgré son pantalon qui était ainsi la dernière barrière entre nos peaux.

Mes amis, n’étant pas là que pour rire, commencèrent à manifester une légère impatience quant à leur faim. Il est vrai qu’avec seulement quelques alcools ingurgités depuis le début de la soirée, les estomacs devaient commencer à crier famine, de manger les calmerait un peu aussi.
Mon beau patron s’est alors levé, profitant de cet instant, sa main au rebord de sa chaise il caressa mon genoux, ce fut un coup d’électricité qui me parcouru tant il était inattendu, et, dans mon ventre, de cette caresse je ressentis les effets accentués.

Je me suis alors levée pour aller au toilettes, non sans, au passage lancer un regard à mon bel italien.
Je me suis rafraîchie le visage, histoire de calmer la chaleur qui m’envahissait lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Dans la glace je le vis rentrer et se diriger vers moi, je me suis retourner et contre moi il s’est collé, de sa bouche il s’empara de ma bouche, il pris mes hanches entre ses mains, et me plaqua contre son ventre. Je sentis son envie contre moi, sa langue fouillant ma bouche, ses mains sur ma poitrine. L’instant était fou, pas une seconde pour réfléchir à la situation cocasse, juste prendre cette fougue et s’y laisser aller le temps qu’elle durera.
Il quitta ma bouche, plongea son regard dans le mien et de sa charmante voie, avec toujours cet accent bien italien, il me dit :
- Je ne regrette pas de vous avoir dit oui. Tu es vraiment très belle, la soirée ne fait que commencer.
Il tourna les talons et disparu comme il était apparu, me laissant là toute chaude, toute humide qu’il m’avait rendue entre mes jambes, toute excitée que je pouvais l’être alors.

Comme ça, mon bel hidalgo, avait la même impression que moi…. et il n’avait pas tort. J’étais d’un coup sur une autre planète. De retour à la table, certains de mes amis me regardaient interrogateurs. Ils me connaissent bien et savent que je ne me retiendrais pas d’aller au bout de mes plaisirs. J’aime séduire, j’aime la séduction, ce jeu qui fait monter le feu. Dans le respect des uns et des autres, ils savent ce dont je suis capable, mais pas de les abandonnés pour un bel homme, quel qu’il soit, je tisse ma toile tranquillement, tout en restant présente auprès d’eux, et toujours à la fin de nos soirées, mes jeux de séduction arrivant la plupart du temps à leur fin, je les laisse rentrer et m’attarde sans jamais de faux prétextes. Ils avaient là, bien compris que cette soirée se finirait des plus agréablement pour moi, et je savais que demain mon téléphone sonnerait non stop des appels de tous ces vilains curieux de vouloir connaître l’aboutissement.
Sourires complices, rires, et railleries, nous attaquions notre repas.
Etant donné le nombre d’assiettes à servir, les plats chauds arrivant, le cuisinier ayant fini ainsi son travail, vint donner un coup de main à mon bel italien pour le service. Lorsqu’il servit ma voisine de table, je ne sais comment il s’y pris, mais de l’assiette tout le contenu tomba, une partie sur la table, une autre par terre, et ma jupe n’y échappa pas. Les rires fusèrent tant que mon italien arriva aussitôt avec un regard d’interrogation devant l’air pantois de son cuisinier.
Et moi je n’arrêtais plus de rire, de ce rire nerveux face à une situation à la fois délicate, bête, gênante, comme lorsque l’on tombe dans la rue et que tout le monde vous regarde. Je ne pouvais interrompre ce rire qui devint communicatif, il se mit de même à rire à pleines dents. Mais il repris son rôle de patron et se dirigea vers le comptoir pour prendre un torchon qu’il passa sous l’eau chaude, revint et me le donna. Cela ne suffit pas à faire disparaître le résultat de cet arrosage alimentaire. Il s’en rendit compte, me pris par la main, et m’emmena je ne savais encore où, se retournant pour dire à son cuisinier qu’il pouvait s’en aller.
Mar 20 Jan 2004, 23:11 par Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses
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