Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur celleci - Page 3 sur 3
La fleur d'Ernest.
Quand je n’étais encore qu’une toute jeune abeille, je revais de fleurs aux parfums ennivrants, comme celles dont nous parlaient les anciens dans les couloirs méandreux de la ruche. Beaucoup racontaient de drôles d’histoires, mais celle que je preferais entre toutes, c’était celle du vieil Ernest.
Au cours de sa vie de ravitailleur, Ernest avait butiné un pistil si rare qu’il en était tombé raide dingue. Il avait rencontré sa fleur au détour d’un champs de coton, et avait su que celle-ci était celle qu’il cherchait depuis si longtemps. Il la butina, et la butina, et la butina encore, et ce des jours durant. Chaque matin, il partait guilleret voir sa fleur, et chaque soir, il rentrait avec la joie du fou au bord des antennes. Et il passait dans les rayons, donner ce qu’il avait gagné en joie à tout ceux qui en avait envie. De mémoire de reine, aucune fleur connue ne pouvait être butinée aussi longtemps, et pourtant, Ernest la butina tout le printemps. On dit que ce serait l’amour d’Ernest pour cette fleur qui aurait prolongé son existence.
Lorsq’un matin Ernest ne prit pas son envol, toute la ruche comprit que sa fleur n’était plus. Nous fûmes alors enormémént triste pour lui. Mais curieusement, alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il meurre de chagrin, Ernest continua à s’occuper de ses travaux comme à l’accoutumée. Il se défit de ses ailes, et dut donc se faire nourir par les autres abeilles qui partaient chercher la nourriture de la ruche.
Un jour, que je demandais à Ernest si ses ailes étaient tombées de chagrin, il me répondit alors mysterieusement: "Tu sais petit, je n’ai pas fait tomber mes ailes parce que j’étais triste, je l’ai fait parce que j’ai connu une fleur qui me fera voler toute ma vie, avec ou sans ailes".
Depuis, je vais toujours de fleur en fleur butiner ce nectar dont j’ai tant besoin pour vivre, avec le secret espoir de trouver moi aussi, une fleur comme celle d’Ernest.
Au cours de sa vie de ravitailleur, Ernest avait butiné un pistil si rare qu’il en était tombé raide dingue. Il avait rencontré sa fleur au détour d’un champs de coton, et avait su que celle-ci était celle qu’il cherchait depuis si longtemps. Il la butina, et la butina, et la butina encore, et ce des jours durant. Chaque matin, il partait guilleret voir sa fleur, et chaque soir, il rentrait avec la joie du fou au bord des antennes. Et il passait dans les rayons, donner ce qu’il avait gagné en joie à tout ceux qui en avait envie. De mémoire de reine, aucune fleur connue ne pouvait être butinée aussi longtemps, et pourtant, Ernest la butina tout le printemps. On dit que ce serait l’amour d’Ernest pour cette fleur qui aurait prolongé son existence.
Lorsq’un matin Ernest ne prit pas son envol, toute la ruche comprit que sa fleur n’était plus. Nous fûmes alors enormémént triste pour lui. Mais curieusement, alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il meurre de chagrin, Ernest continua à s’occuper de ses travaux comme à l’accoutumée. Il se défit de ses ailes, et dut donc se faire nourir par les autres abeilles qui partaient chercher la nourriture de la ruche.
Un jour, que je demandais à Ernest si ses ailes étaient tombées de chagrin, il me répondit alors mysterieusement: "Tu sais petit, je n’ai pas fait tomber mes ailes parce que j’étais triste, je l’ai fait parce que j’ai connu une fleur qui me fera voler toute ma vie, avec ou sans ailes".
Depuis, je vais toujours de fleur en fleur butiner ce nectar dont j’ai tant besoin pour vivre, avec le secret espoir de trouver moi aussi, une fleur comme celle d’Ernest.
Lun 11 Avril 2005, 19:19 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
L'adieu
Au nom du site, je te souhaite bonne route. Que celle-ci t’amène en des lieux privilègiés, où tu brilleras comme ici tu as brillé. Pas de longs discours, aprés tout on s’est vraiment faché.
Mar 31 Août 2004, 14:07 par
PetitPrince sur Un monde parfait
Journal télévisé
Mesdames et Messieurs, bonsoir. Fait divers, la princesse de Marigo est surprise dans sa chambre avec deux hommes par les services de sécurité du palace Gotzi.
Les services de sécurité mandatés par l’autorité royale, ont investi la résidence princière, suite à une plainte d’une femme de chambre. Celle-ci s’était alarmée par une conversation téléphonique honteuse qu’elle aurait surprise entre la princesse et un interlocuteur inconnu. Les hommes de la sécurité ont découvert dans la chambre de la princesse, deux hommes nus, dont un ronflant comme un sonneur.
La princesse aurait déclaré que son amant s’étant endormi, elle avait fait appel à un ami pour combler ses désirs jusqu’alors insatisfait!
Les services de sécurité mandatés par l’autorité royale, ont investi la résidence princière, suite à une plainte d’une femme de chambre. Celle-ci s’était alarmée par une conversation téléphonique honteuse qu’elle aurait surprise entre la princesse et un interlocuteur inconnu. Les hommes de la sécurité ont découvert dans la chambre de la princesse, deux hommes nus, dont un ronflant comme un sonneur.
La princesse aurait déclaré que son amant s’étant endormi, elle avait fait appel à un ami pour combler ses désirs jusqu’alors insatisfait!
Mer 25 Août 2004, 13:41 par
PetitPrince sur Exercices de style
Le bon et le mauvais amant.
Dans la série des Exercices de style je vous propose le scénario suivant.
Au lit, l’amant fougueux jouit avant sa compagne, celle-ci n’est pas contente, d’autant que l’amant s’endort. Elle téléphone à un copain pour lui raconter sa mésaventure, et celui-ci lui propose de venir combler les lacunes du précédent. Elle accepte.
Idée : Celui qui raconte est un voyeur, le copain du téléphone, l’amant.
Contrainte optionnelle : L’action s’est passée dans le passé.
A vos plumes !
Au lit, l’amant fougueux jouit avant sa compagne, celle-ci n’est pas contente, d’autant que l’amant s’endort. Elle téléphone à un copain pour lui raconter sa mésaventure, et celui-ci lui propose de venir combler les lacunes du précédent. Elle accepte.
Idée : Celui qui raconte est un voyeur, le copain du téléphone, l’amant.
Contrainte optionnelle : L’action s’est passée dans le passé.
A vos plumes !
Mar 24 Août 2004, 15:23 par
PetitPrince sur Exercices de style
Le prétendant
-« Excusez moi, je suis confondu ! » dit alors le jeune homme avec un grand sourire ironique et charmant.
Il se tenait devant l’étalage de Camille et de Fanny, attendant que celle-ci lui rende la monnaie, les yeux perdus … dans son décolleté. Certes, le décolleté de Fanny, il était beau à mourir. Et quand il faisait chaud, eh ben, on mourrait encore plus fort. C’est humain d’aimer les belles choses, et le jeune homme, il avait l’air d’un gars trés humain et qui était mort plus d’une fois, si vous voyez ce que je veux dire. Le souci était que Fanny, elle l’avait vu reluquer dans son décolleté, et que ça ne lui plaisait pas tant que ca. Elle avait ostensiblement rapproché les pans de sa chemise en jetant un regard antipathique au client qui se tenait en face d’elle.
-Je … je suis désolé... mais vous êtes si jolie aussi, dit il un peu emprunté qu’il en devint sympatique.
En voyant comment il assumait son indélicatesse, Fanny commença à lui pardonner. Elle lui sourit alors avec la malice que les femmes ont quand un garçon qui a l’heur de leur plaire tombe dans leur filet.
-Eh ben peuchère, si vous la trouvez jolie, invitez la à prendre un verre pour lui dire, au lieu de rester là planté comme un couillon, té.
Camille.
Camille qui avait observé la scène du coin de l’œil, était intervenu au moment fatidique ou les choses se font, ou se défont. Et Camille, il se disait que ça ferait pas de mal à Fanny de passer quelques petits moment « sympathiques » avec ce jeune gars, alors autant aider un peu les choses à se faire !
<Suite au prochain épisode>
Il se tenait devant l’étalage de Camille et de Fanny, attendant que celle-ci lui rende la monnaie, les yeux perdus … dans son décolleté. Certes, le décolleté de Fanny, il était beau à mourir. Et quand il faisait chaud, eh ben, on mourrait encore plus fort. C’est humain d’aimer les belles choses, et le jeune homme, il avait l’air d’un gars trés humain et qui était mort plus d’une fois, si vous voyez ce que je veux dire. Le souci était que Fanny, elle l’avait vu reluquer dans son décolleté, et que ça ne lui plaisait pas tant que ca. Elle avait ostensiblement rapproché les pans de sa chemise en jetant un regard antipathique au client qui se tenait en face d’elle.
-Je … je suis désolé... mais vous êtes si jolie aussi, dit il un peu emprunté qu’il en devint sympatique.
En voyant comment il assumait son indélicatesse, Fanny commença à lui pardonner. Elle lui sourit alors avec la malice que les femmes ont quand un garçon qui a l’heur de leur plaire tombe dans leur filet.
-Eh ben peuchère, si vous la trouvez jolie, invitez la à prendre un verre pour lui dire, au lieu de rester là planté comme un couillon, té.
Camille.
Camille qui avait observé la scène du coin de l’œil, était intervenu au moment fatidique ou les choses se font, ou se défont. Et Camille, il se disait que ça ferait pas de mal à Fanny de passer quelques petits moment « sympathiques » avec ce jeune gars, alors autant aider un peu les choses à se faire !
<Suite au prochain épisode>
Mar 17 Août 2004, 20:24 par
PetitPrince sur Histoires d'amour
Lettre à un copain
Mon cher V.,
Je me permets de t’écrire, suite à la lecture d’un texte que tu as intitulé "Obsession". Que ne suis je heureux de constater, du moins de deviner que tes émois mélancoliques ont pris fin, alors que tu sembles avoir rencontré celles qui satisfait les appétits de ton coeur.
En te lisant, je retrouve les pensées que je pouvais avoir lors de ma première rencontre avec une femme. La première femme. Oh que je fus alors transporté, prêt à bénir toute entité divine de tout les peuples sans distinction ni ostracisme pour ce cadeau qui m’était offert. Si à l’époque j’avais eu la plume au bout de mes doigts, nul doute que guidé par les élans de mon âme, je m’en serai servi pour écrire des mots similaires aux tiens. Alors je veux croire en te lisant que celle-ci est ta première. Ceci justifie au moins ma lettre.
Te relire me fait revenir très loin dans le passé. Et, me remémorant les moments vécus, les bons comme les moins bons, je n’ai qu’une envie, celle de te conseiller d’étreindre celle que tu as choisie comme compagne de route jusqu’à ce qu’elle te supplie d’arrêter. Cela te semblera peut-être curieux comme conseil, car aucun gentilhomme ne se laisserai à dire, ni à entendre de pareils mots ! Mais ces mots sont justes. Car la folie des hommes, l’aveuglement de copains, l’offuscation d’une mère, rien ne vaut les innombrables coups de rein qu’il faut prodiguer à la première que le sort nous envoie. Tous ses coups de rein sont la signature, la preuve tangible et fugace d’un moment de bonheur écrit dans ton âme.
Ce livre que des années après, tu reliras émerveillé, je te le souhaite.
Je me permets de t’écrire, suite à la lecture d’un texte que tu as intitulé "Obsession". Que ne suis je heureux de constater, du moins de deviner que tes émois mélancoliques ont pris fin, alors que tu sembles avoir rencontré celles qui satisfait les appétits de ton coeur.
En te lisant, je retrouve les pensées que je pouvais avoir lors de ma première rencontre avec une femme. La première femme. Oh que je fus alors transporté, prêt à bénir toute entité divine de tout les peuples sans distinction ni ostracisme pour ce cadeau qui m’était offert. Si à l’époque j’avais eu la plume au bout de mes doigts, nul doute que guidé par les élans de mon âme, je m’en serai servi pour écrire des mots similaires aux tiens. Alors je veux croire en te lisant que celle-ci est ta première. Ceci justifie au moins ma lettre.
Te relire me fait revenir très loin dans le passé. Et, me remémorant les moments vécus, les bons comme les moins bons, je n’ai qu’une envie, celle de te conseiller d’étreindre celle que tu as choisie comme compagne de route jusqu’à ce qu’elle te supplie d’arrêter. Cela te semblera peut-être curieux comme conseil, car aucun gentilhomme ne se laisserai à dire, ni à entendre de pareils mots ! Mais ces mots sont justes. Car la folie des hommes, l’aveuglement de copains, l’offuscation d’une mère, rien ne vaut les innombrables coups de rein qu’il faut prodiguer à la première que le sort nous envoie. Tous ses coups de rein sont la signature, la preuve tangible et fugace d’un moment de bonheur écrit dans ton âme.
Ce livre que des années après, tu reliras émerveillé, je te le souhaite.
Dim 01 Août 2004, 22:42 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
La vie de Madeleine
Madeleine, je ne la connais pas si bien que ça pour tout dire. Je sais simplement qu’elle est blonde, de taille moyenne, avec un derrière rebondi et des seins en pomme. On prétend que Madeleine a les yeux si bleus que leur éclat en est presque insupportable. Insupportable, seulement à ce moment précis où votre cœur s’emballe à sa vue, et que le sien s’emballe de même.
Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.
Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.
Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.
On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.
Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.
Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son âme, par ses yeux.
Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.
On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.
Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis amoureux.
Elle doit avoir dans les trente-six ans environ, et une vie amoureuse si l’on puit dire, qui remonte aux débuts de l’adolescence. Car, la vie amoureuse, selon Madeleine, est sans aucune concession. Pleine, intense, destructrice. Elle ne vit pas pour l’amour, mais elle ne le dédaigne pas. Fraîche et simple, aucun homme ne laisse courir son regard sur elle sans avoir une petite envie qui sourde. Comment dire. Madeleine s’habille simplement, une robe de coton souple pour les beaux jours, ou un pantalon et un haut simple pour les jours plus tristes sont sa mode à elle.
Madeleine, c’est une femme qui a eu un très grand amour, il y a très longtemps, au tout début. Au tout début de sa vie de femme. Elle en était très amoureuse, et lui, il parait qu’il s’en occupait bien. Pour les raisons que l’aventure amoureuse finit aussi souvent qu’elle perdure, celle-ci s’est terminée, assez abruptement. Et personne n’a su le fin mot de l’histoire. Madeleine qui riait, Madeleine qui souriait tout le temps, qui disait bonjour dans la rue, chez le boulanger, faisait toujours un baiser de ses lèvres fraîches au vieil Emile, Madeleine, qui par sa joie de vivre faisait finalement un peu la fierté du bourg, Madeleine s’est éteinte le jour où son bel amour s’est terminé.
Elle ne pleura pas, parce que cette femme avait la fierté et le courage des siens qui lui coulait dans les veines. Elle resta prostrée des jours et des jours, sans que rien ni personne ne puisse lui arracher une once de joie. Elle s’enfermât progressivement dans un mutisme obscur et sourd, et la vie du bourg en fut irrémédiablement atteinte.
On ne la vit plus que très occasionnellement, lorsqu’elle faisait ses courses à la superette. Elle répondait aux bonjours, mais ce n’était plus elle qui avec sa voix fluette les lançait la première comme une nuée de notes malicieuses à la compagnie.
Cet état dura à peu prés huit ans. Durant ces années, elle se consacra à sa maison, à son petit jardin potager, à ses lapins. Lorsque l’après-midi s’avançait sur sa maison à l’écart du bourg, elle se plongeait dans les livres dont regorgeait la fantastique bibliothèque de famille. Là, elle parlait à Montesquieu, écoutait Marc Aurèle, doutait de la relativité d’Einstein, pour mieux absorber celle de Lao Tseu. Elle reconstruisit des maisons avec les trois petits cochons, fit la guerre plein de fois au troisième Reich, découvrit l’Himalaya, traversa maintes fois le Sahara.
Ce n’est que lorsque sa douleur fut passée, qu’on la revit plus souvent flâner en ville, boire des cafés et des limonades en terrasse. De jeunes hommes parfois lui parlaient, tentant leur chance sans trop vraiment insister. Bien souvent, ils repartaient après de longues discussions, ayant partagé rires et sourires avec elle. Toujours subjugués par la beauté que cette femme laissait paraître, dans son âme, par ses yeux.
Quelques fois, on les revoyait ses jeunes hommes, quelques jours, quelques semaines après qu’on les ai vus avec Madeleine à une terrasse. Dans leurs yeux, une grande tristesse d’un éclat magnifique. Dans leur cœur, des champs de fleurs se bousculaient avec des forêts immenses, et des cascades de miel ruisselaient sur des champs de fruits sauvages. Ils marchaient dans le bourg un peu hagards, un peu perdus. Malheureux probablement parce que Madeleine leur manquait, mais autre chose dardait dans leurs yeux. Comme une étrange lumière, celle qui rend tout possible.
On dit que Madeleine aurait découvert le secret de l’amour, et que celui-ci est si terrible qu’il rend fou ceux qui veulent le conquérir. On dit aussi, mais ça c’est autre chose, que Madeleine, est atteinte du mal sans nom, et qu’elle le transmet à ceux qui partagent un peu sa vie et goûtent un peu son cœur.
Ce soir c’est moi, qui ai rendez vous avec Madeleine, à huit heures à la Terrasse du Merle Rouge. Je crois que je suis amoureux.
Ven 28 Mai 2004, 11:06 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
L'enveloppeur ....
L’enveloppeur rouge et parfumé …
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Depuis quelques jours, je reçois de curieux messages mais je n’y prêtais aucune attention. Cela dit, je me questionnais : qui pouvait ainsi m’écrire? J’étais quelque peu intriguée et à force d’y penser, la réflexion me menait à la conclusion d’une farce.
Ce matin là, j’ouvrais une enveloppe papier rouge, parfumée d’une odeur typiquement masculine. Un mot m’indiquait le nom d’un bar, son adresse et une heure. C’était un rendez-vous. Je rangeai négligemment le courrier dans mon panier et partis pour accomplir ma journée.
Assise dans un métro direction boulot, au milieu d’un magma d’anonymes, je sortis la lettre singulière afin de l’observer et tenter de deviner l’expéditeur à travers son écriture. Mais n’étant ni graphologue, ni profiler, je devais renoncer très vite à cette pseudo enquête et j’insérais l’enveloppe parfumée dans un livre.
Vint l’heure du déjeuner. Comme chaque midi, je me rendais dans un jardin public. Constituée de bons réflexes , j’ouvrais le livre qui portait désormais, l’odeur attirante de l’enveloppe rouge. J’approchais l’ouvrage de mes narines pour en humer les pages marquées de quelque chose de masculin. Je me sentais pénétrée par l’odeur singulière, attirante et enivrante. Pour la troisième fois de la journée, je me mettais en face à face avec une énigme, en face à face avec un mystère, ce dernier évoluant au fil de la journée en une véritable intrigue.
Et si c’était un homme ? Cette idée me faisait rougir du même rouge que l’enveloppe. Et si c’était sérieux ? Je tentais de me plonger dans la lecture du roman, mais la ténacité de l’odeur me perdait dans une étrange rêverie : celui de l’inconnu qui pourrait se révéler plus tard.
Je repris mon travail sans y être véritablement car j’étais perturbée par la simplicité du bout de papier.
Après la sortie du travail, je repris le métro direction dodo. A bien y réfléchir, pourquoi ne pas me rendre au rendez-vous ? Qu’ai-je à y perdre ? La raison, mais je ne suis pas raisonnable. Alors après quelques changements de rame, j’arrivai Place des Laitiers, au Café de la Bourse avec quelques minutes de retard conséquence de mon indécision !
J’entrai dans ce bar, je ne vis personne, en tout cas personne ne retint mon regard, si ce n’est le barman auquel je commandai un café et un verre d’eau. Je ressortis pour m’installer sur la terrasse. La nuit tomba rapidement en cette saison et la fraîcheur hivernale se fit vite ressentir. Emmitouflée dans un manteau de laine, les gants à la main, je pris place. Les jambes croisées, j’attendais avec patience... un café. Je ne repèrais toujours personne dans l’horizon immédiat et urbain. Le bras accoudé sur la table, je retenais mon visage observant dans cette posture les allers et venues des passants pressés. Personne ne se manifesta. L’enveloppe pourrait être un signe de reconnaissance mais il n’y fait rien. Je m’impatientais, un peu beaucoup et beaucoup trop! Je me lèvai pour repartir, contrariée, il me faut l’avouer car ma venue n’était en aucun cas désespérée. J’ajustai mon béret décidant d’abandonner l’enveloppe sur la table , y jetant un ultime regard gorgé de mépris féminin. D’un pas pressé, je regagnai le métropolitain, direction DODO. Au milieu des badauds , je me retenais à la barre métallique quand soudainement, j’entendis une voix suave. La voix d’un homme à l’élocution parfaite. " Ne vous retournez pas" me dit-il. C’est exactement ce que je tentais de ne pas faire. Les yeux écarquillés , je tentai de retourner la situation. Mais l’homme n’etait pas dupe et posa ses mains sur les deux cotés de mon visage pour m’empêcher de le regarder. Surprise, j’eus un peu peur et les battements de mon cœur se multiplierent sous l’effet du stress soudain. Mes narines étaient titillées par un parfum que je reconnaissais, l’odeur enivrante de l’enveloppe. Je me rassurai et tentai une seconde fois de tourner la tête mais l’homme mystérieux s’obstina dans le refus d’être vu et exerça une pression plus forte de ses mains cammouflées dans des gants de cuir. J’en perdis mon béret...
..le temps de ramasser mon béret , le métro s’arrêtait sur une station, les portes s’ouvraient, les gens sortaient et entraient et l’inconnu parfumé n’était plus là.
Je me retournais tentant de m’approcher des portes qui fermement devaient se refermer après un bruit de sirène désagréable.
Je regardais à travers les vitres mais au grand désespoir, je ne pus voir qui avait été derrière moi ! Le béret à la main, collée contre la vitre, je devais afficher une triste mine.
L’auteur de mots étranges était une réalité qui m’échappait et je n’aimais pas du tout cela.
Rentrant bredouille, je regardais ma boite aux lettres remplies de factures et rien d’autre que des factures qu’il me faudra appréhender plus certainement que "l’enveloppeur rouge et parfumé". Il ne s’était rien passer et ce rien me laissait la pesanteur d’un tout insaisissable, invisible. Qui pouvait-il être?
L’enveloppeur rouge et parfumé m’intéressait sans que je ne le connaisse, sans que je ne lui donne l’intérêt qu’on porte au gens, gentilhomme ou autre.
Qui était-il ? Le saurais-je seulement ? Remplie de doute, j’allais passer une soirée à m’interroger sur cette curieuse mésaventure. Etait-il possible que ce soit un voisin ? ou encore un collaborateur ou que sais-je ? J’avais une certitude, l’enveloppeur rouge et parfumé me connaissait !
Durant quelques jours, tous aussi ressemblants aux autres dans le cycle infernal du métro/boulot/dodo mon comportement devait apparaître comme étrange auprès de ceux que je fréquentais. Observant les gens dans le métro, soupçonnant tout à chacun et à tour de rôle. Chaque personne que je saluais était humée afin de percer leur parfum. Mais personne n’avait l’odeur dont j’étais imprégnée de l’enveloppeur rouge.
Le temps passait et ce souvenir aussi quand un matin à l’identique des autres matins, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée déposée sur le tapis de mon entrée !
Une autre farce sans doute ! Mais l’effet fut incontestable et radical, mon cœur battait d’impatience de lire et de sentir. Je déchirai sauvagement l’enveloppe pour y trouver…..
..une feuille rouge avec l’inscription : " Regarde sous ton paillasson". Réflexe presque conditionné, je pose le papier sous mon nez et l’odeur épicé de ce parfum m’envahie une nouvelle fois.
Effervescence, mon esprit est en effervescence et mon corps aussi. Je regarde dans la cage d’escalier si quelqu’un ne se serait pas dissimulé mais personne.
Disciplinée , je soulève ma paillasse pour y découvrir une petite clef ! et rien d’autre. Métro/bouleau/dodo. Je m’attends à chaque instant à trouver un indice supplémentaire mais rien, ni personne et c’est ainsi que ma journée se solde avec rien et personne. Encore et plus intriguée qu’auparavant, je m’empresse d’aller questionner le petit cordonnier du coin. Qui ne me donne comme indication "la clef d’un verrou, pour sûr mais duquel, j’sais pas, j’peux pas vous dire!". Je ne suis guère plus avancée.
Quel est donc ce fou? Suis-je en danger? Non parce qu’il y a un je ne sais quoi de rassurant.
Le lendemain, je me réveille un peu plus tard et trainasse au lit. J’observe mon précieux trésor déposé la veille sur la table nuit. En déposant, le papier sous mes narines je titille mes neurones et décide de laisser l’enveloppeur rouge et parfumé venir à moi mais un tantinet de provocation viendra pimenter et accélérer le processus….
Je me lève d’un pied très décidé, attrape un papier quelconque, le parfume pour lui attribuer une signature personnelle et y écrit de ma plus belle plume : " Enveloppeur rouge et parfumé, le courage est d’aller jusqu’au bout, sans hésitation, vous avez effleuré mon visage, mon âme et ma curiosité. Le respect vous impose maintenant de vous présentez, n’en faite rien et je vous nierai !!! bien à vous mais plus pour longtemps. Je vous impose donc un compte à rebours…". Je lèche du bout de la langue l’enveloppe, y indique " à l’attention de …???", et l’accroche sur ma porte.
Je me prépare pour faire mon marcher, le panier à la main, j’ouvre mon entré pour sortir. Le mot n’est plus là, mais une rose m’attendait. Je la prends et je parts…..faire mon marcher.
Et histoire, que l’enveloppeur rouge et parfumé comprenne que je suis sérieuse, je dépose la fleur sur les poubelles de l’immeuble. Mais en revenant, la rose n’y était plus. Détail insignifiant, sans doute et pourtant, j’imagine que l’enveloppeur rouge et parfumé serait passé la ramasser. Le week-end passe comme il se doit de passer. Rien sur la porte, ni dans la boite aux lettres. Je pense avoir mis un terme au mystère à jamais mystère. Et en partant dans un programme redondant je lâche un grand soupir ….
Ce matin là, le métro est plein à craquer, nous sommes les uns contre les autres trop rapprocher à mon goût . Je sentis bien quelqu’un derrière moi dont l’odeur ressemble étrangement à celle des mots avec quelque chose en plus….Une molécule de lui. Malgré des tentatives pour retourner la situation, il m’est impossible de me déplacer et de regarder le porteur du parfum…Dans la cohue d’un métro bondé, une voix chuchote à mon oreille " c’est un bien joli béret , ne vous y trompez pas, viendra l’heure des présentations, acceptez cette fleur comme maigre consolation". Ces mots interviennent au moment précis ou le métro s’arrête et bien que me retournant avec violence, il avait disparu. Les mécontents de la bousculades me font savoir leur mécontentement auquel je réponds d’un regard coléreux. Il avait cependant déposé une autre rose que je me résignais à conserver.
J’accomplissais le rituel du déjeuner dans le même jardin public et en fouillant dans mon panier, je trouvais une autre enveloppe rouge et parfumée. Je l’ouvre et y découvre une adresse, un étage, un numéro de porte, une date et une heure……..et la même odeur.
….Cette odeur qui avait la capacité d’enivrer tout mes sens et déjouer ma raison. Je n’allais pas me réfugier dans la lecture de mon Disque Monde, j’allais , au contraire penser, divaguer dans cette aventure au combien mystérieuse et envoûtante car envoûtée, je l’étais certainement. Je me précipitais dans mon bureau pour rechercher un plan et situer le lieu. J’avais une idée dans laquelle je m’obstinée car, si en effet, l’enveloppeur rouge et parfumé était un prince peut-être était-il un assassin et moi sa victime dans quelques jours.
Le soir venu, je rentrais à mon domicile, une autre rose m’attendait sur le pallier. Je savais que l’enveloppeur rouge et parfumée déposerait un encouragement à le retrouver.
Le jour du rendez-vous venu, je me préparais mais prise entre la crainte et le désir, je décidais de ne pas me laisser emporter par un plaisir incertain. Je décidais de ne pas me rendre directement dans le piège supposé et présumé. Cependant, je fis un effort de coquetterie . Je descendais les marche une à une avec un enthousiasme réservé. Ouvrant ma boite aux lettres, de manière systématique, une autre enveloppe rouge et parfumée se fit découvrir. Un mot tout simple y était inscrit " les instants deviennent des siècles à vous attendre". J’étais flattée, comme, sans doute, toutes les femmes l’auraient été en pareil circonstance.
Je pris le métro en direction de l’inconnu. Mes mains étaient moites, j’avais le bouche sèche, l’estomac noué…J’étais indécise, allais-je, voulais-je démasquer le mystère ?
Après quelques rues et maison, j’étais face à l’immeuble désigné par l’enveloppeur rouge et parfumé. Il me fallait pousser une énorme porte de bois et de ferraille pour apercevoir un étrange et long couloir qui de plus était obscure. Aucun bruit ne se laisser entendre. J’entrais tout de même. La porte devait se refermé sur un claquement qui me fit sursautée. Je posais une main sur mon cœur battant. L’excitation était de plus en plus forte. Sur la droite, se dressait une série de boites aux lettres susceptibles de me donner des indications sur le nom de mon enveloppeur rouge et parfumé. Mais rien , juste des nom sans précision des étages et numéros d’appartement. Il me fallait soit monter , soit partir. Il me fallait de toutes les façon, prendre une décision rapide……
….où était passée ma raison ? Pourquoi ne me dictait-elle pas plus de prudence, ne m’indiquait-elle pas d’être, en outre d’une extrême vigilance ? Ma curiosité avait pris en autage ma raison mais la méfiance pointait le bout de son nez.
Ainsi, je parcourais pas à pas le long couloir qui s’assombrissait dans mon avancée. Le sol était fait de parquait qui me dénonçais par ses craquements successifs. Il me fallait donc avancer d’un pas plus léger, sur la pointe des pieds.
Je devais monter un gigantesque escalier en colimaçon. Je le fis mais dans une lenteur intrigante. Les étages n’en finissait pas, et j’arrivais presque sous les toits. La porte de l’appartement 13 était face à moi. Je me sentais essoufflée non pas par l’effort des escaliers mais par l’émotion. C’est à ce moment précis que la lumière éclairait cette étrange décore. Je me penchais discrètement sur la rampe d’escalier et je pus observer le panier très rempli d’une vielle dame. Une occupante de l’immeuble, à l’évidence. Ces instants détournaient r mon attention du mystère et ma raison faisait son apparition. Ainsi, elle me suggérais de tendre l’oreille à la porte visée. Je vis, en outre, la serrure du verrou car la porte ne tenait, apparemment qu’avec un verrou.
Je décidais de faire marche arrière et je descendis les escaliers à toute vitesse. Je m’enfuyais, ouvrant la lourde porte d’un geste déterminé à décamper….
….J’allais me réfugier dans un bistrot en face de l’immeuble. Je m’installais face à la porte pour regarder les occupants sortir et entrer. Mais rien ni personne ne ressemblait à l’image inconsciemment construite de mon enveloppeur rouge et parfumé. Je me donnais raison d’être partie, car il pouvait être " l’étrangleur rouge et parfumé". Je me donnais aussi tord d’être en fuite parce que je me souvenais alors de ses mains gantées sur mon visage, de sa voix suave, de ses roses et ses mots et surtout de son odeur.
Je me dirigeais vers ma demeure quand prise de réels remords, je repartais en direction de l’appartement 13 de l’enveloppeur rouge et parfumé.
Il était tard, certainement minuit quand j’ouvris la lourde porte. Je grimpais l’escalier d’un pas vif et déterminé. Je sortis la clef du verrou que je glissais dans le serrure du verrou. Je retenais mes mouvement un instant car une voix de chanteuse lyrique émanait de l’appartement. Assez d’hésitation ,j’y vais, j’ouvre doucement cette porte grinçante .
Il s’agissait d’une garçonnière aménagée d’un lit , d’un fauteuil et d’un bureau. La pièce était éclairée d’une lampe de chevet recouverte d’un tissu pour tamiser la lumière La voix lyrique était celle d’une chanteuse d’opéra
Un homme gisait sur le lit. Il était profondément endormi. Certainement que les vapeurs d’alcool n’étaient pas innocentes à son état comatique. Sa veste était négligemment posée sur le fauteuil en velours vert. C’était une veste rapiécée au niveau des coudes.
Lui était beau dans son sommeil forcé. Les cheveux ébouriffés, il était allongé sur le ventre. Habillé d’un pantalon noir et d’une chemise blanche dont il avait retroussé les manches.
Il ressemblait à un étudiant mais son âge laissait supposer qu’il ne devait plus être sur les bancs d’une faculté depuis quelques années. Je déposais, sans un bruit, le rose à coté de son visage. Dans une extrême discrétion, je refermais la porte et glissais la clef du verrou dans le bâillement de celle-ci.
Je repartis dans une course folle afin de ne par manquer le dernier métro…Je me sentais comme libérée du mystère. L’enveloppeur rouge et parfumé devait me connaître. Ce soir là, je l’avais reconnu mon ancien amant disparu et que je n’attendais plus. J’aurais pu venir en temps et en heure suivant mon instinct et pensant que je n’avais rien à craindre. Nous nous serions retrouvés, je l’aurais certainement encore aimé et il est certains que nous aurions étaient pris d’une irrésistible envie de faire l’amour comme nous le faisions avant ….A l’ époque où j’avais été sa muse car il était un écrivain déchu des maison d’édition et déçu de ne pas être édité. J’étais sa seule et unique lectrice….mais un jour, il s’en est allé, il a disparu me laissant une amère incompréhension. Au fil des mois, mon chagrin s’atténuait pour être oublié. Mais lui, jamais, je n’aurais pu l’oublié.Et, dans le fond, je n’ignorais pas son prochain retour …
Il n’avait pas changé, seulement pris des années. Si, il avait changé de parfum
Sur ce délicat souvenir, je me suis endormie…
Au matin, en retournant dans mon interminable quotidien, je regardais le contenu de ma boite aux lettres, il n’y avait rien. J’ouvrais la porte de mon immeuble, je le découvrais, se reposant sur le luminaire, les mains dans les poches, les cheveux ébouriffés, la barbe de la veille, les cernes du lendemain , un journal sous le bras. Je plongeais mon regard dans les yeux de cet homme ..Il me sourit. J’étais prise d’un immense sentiment, le plaisir des retrouvailles . Je m’approchais de sa personne et déposais une main sur son visage. Il sortit les main de ses poches pour me prendre dans ses bras. J’avais une larmes au coin d’un œil . Nous nous sommes embrassés comme autrefois, et à tout jamais.
L’enveloppeur rouge et parfumé était mon envoûteur tant aimé. Le détenteur de mon cœur….Je glissais mon bras autour du sien et nous sommes partis sans rien se dire…Je l’aimé comme au dernier jour car ce jour devenais le premier
Lun 10 Mai 2004, 14:50 par
Imaginative sur Un monde parfait
Où tu veux, quand tu veux.
Les talons de ses petites chaussures cognaient sur le trottoir, et bien qu’entrecoupés quelques fois par un petit frottement, ils rythmaient un pas rapide et résolu.
Le boulanger prenait un moment de détente sur le pas de son commerce, et la suivit d’un regard tout aussi flatteur qu’amusé, du bout de la rue d’ou elle débouchait, jusqu’à l’angle de l’avenue Martin, ou elle tourna et disparut.
Elle portait des pieds nus, à petits talons en cuir marron.Ses pieds étaient encore blancs et ne portaient pas beaucoup les traces du temps. A la regarder on aurait presque cru qu’elle sortait de la douche.
Le pantalon était en coton blanc. Les pattes bouffantes au niveau de la cheville, remontaient en se rapprochant du corps, jusqu’à le mouler avec insolence sur un string en cotonnade, que l’on devinait blanc lui aussi.
Le haut, lui aussi de coton blanc, simple, était dans ce tissu un peu raide qui rappelle vaguement les chemises des hommes. Le col rehaussait cet effet d’ailleurs, mais il s’ouvrait sur sa peau récemment halée dans un soupçon de féminité qui transforme un vêtement simple en une parure fraîche et subtilement excitante.
Ses cheveux châtains étaient maintenus par une pince discrète, marron comme ses chaussures et le sac qu’elle tenait en bandoulière.
Tout son être reflétait la fraîcheur printanière, et ses yeux cherchaient dans le regard de tous ceux qu’elle croisait l’assurance qu’elle était jolie. Et elle l’était, oh oui qu’elle l’était, comme toutes les fleurs que le printemps fait éclore.
Elle serre dans sa main, un ticket de métro, avec griffonnés dessus un numéro de téléphone et une phrase :
« Où tu veux, quand tu veux ».
Au « café des alouettes », les serveurs sont habillés avec des pantalons à pince clairs et des polos, noirs en général. Cette tenue leur donne une allure élégante et décontractée, loin des déguisements des garçons de cafés engoncés dans leurs tabliers. Leur mise s’accorde avec ce bar propret et nonchalant, qui accueille une clientèle tout aussi détendue et souriante.
Les deux jeunes femmes avaient déposé au pied de leurs chaises les sacs en papier dans lequel se trouvaient certainement les fruits d’une recherche de « petit hauts » et autres vêtements pour le printemps qui s’annonçait déjà.
Fatiguées mais souriantes, elles continuèrent leur conversation tout en s’installant à la terrasse, comme le font deux vieilles amies qui ne se sont pas vues depuis longtemps.
Elles s’interrompirent lorsque le serveur s’approcha de leur table pour prendre leur commande, un Vittel menthe et un Perier zeste, puis elles reprirent leur discussion tandis que le serveur repartait chercher leurs consommations.
Quand il revint avec le Perrier Zeste et le Vittel Menthe, les deux filles cesserent un instant leur babillage en le regardant poser les verres et les bouteilles. Il avait meme ramené des pailles, ce qui leur plut beaucoup.
Elles siroterent ainsi leur boisson, prenant le temps de regarder la journée qui s’achevait. Il faisait bon.
-S’il vous plait. On peut avoir l’addition s’il vous plait ?
Le garçon acquiesça d’un sourire pour faire comprendre aux deux filles qu’il allait leur apporter ce qu’elle lui avait demandé. Il nettoyait une table libérée quelques instants plus tôt à quelques tables de la leur. Finissant son travail, il rejeta un œil à la table des deux filles et croisant le regard de l’une d’elle qui l’observait à faire son travail, lui jeta un petit sourire timide. Il finit le nettoyage de la table, et partit en direction de la salle récupérer la note.
-Ca fait 3 euros, dit-il en posant la note sur la table.
Les filles se regardèrent un peu surprise, ne s’attendant pas à payer si peu. Et lui, il les regardaient, visiblement amusé par la surprise qu’il venait de leur faire.
-Euh … Vous êtes sur d’avoir tout compté.
-Un Vittel menthe, et un Perrier zeste, c’est ça ? demanda-t-il simplement.
-Oui, c’est ça.
-Eh bien, disons que je vous les fais à 3 euros dit il en rougissant un peu gêné.
-Oh comme c’est gentil ça, vraiment c’est trop sympa, merci, c’est vraiment sympa …
-Il y a pas de quoi. Ca me fait plaisir. Je vous vois souvent venir ici, vous avez l’air sympa vous ici. C’est un peu normal.
Il encaissa le billet de 5 euros, et déposa la monnaie dans un bruit feutré sur la note qui trônait sur la table.
Celle qui lui avait sourit, la brune habillée tout en blanc, le regardait, comme hésitante. Elle lui plaisait beaucoup celle-ci en fait, et il espérait qu’un jour il pourrait la voir autrement qu’au café des alouettes, autrement qu’elle étant cliente et lui serveur, autrement …
Elles se levèrent, reprirent leurs sacs et quittèrent la terrasse en lui adressant un dernier sourire. Il leur rendit, surtout à la brune.
-Ben alors, pourquoi tu ne l’as pas fait ?
-J’ai pas osé …
-C’était pourtant une bonne idée le coup du mot avec ton numéro dessus. Par curiosité, tu appelles à mon avis quand tu reçois un mot comme ça. Ne fusse que pour savoir qui c’est.
-Tu crois. Ca fait pas un peu trop plan drague ?
-Mais il en faut du culot des fois, je crois. Si c’est bien fait, et que tu plait un peu, ça passe sans problème.
-Ah là là, j’ai été bête. Je sentais son regard, et ça m’a bloqué. Je pouvais plus laisser ce ticket sur la table... Pourtant on a fait comme on avait dit... Mais c’était trop dur !
-C’est super moi je trouve ce qui vous arrive.
-Pourquoi tu dis ca ?
-Ben vous êtes amoureux, vous n’arrêtez pas de vous regarder à chaque fois que vous vous voyez à ce bar là.
-Tu crois que je lui plait ? Vraiment ?
-Oui, je crois que c’est du tout cuit cette affaire là.
-Peut être que la prochaine fois, je laisserai ça directement au dos de l’addition non ? T’en penses quoi ?
-Ben le coup du ticket de métro, je trouve ça fun, culotté mais élégant. Tu l’as encore ?
-Oui, tiens regarde, j’avais même mis une petite phrase en plus.
-« Ou tu veux quand tu veux » ! Et ben c’est fort ça. Dis donc, tu n’as pas froid aux yeux toi.
-Avec ca, si il comprend pas …
-En plus tu as vu comme tu étais toute belle aujourd’hui dans ton petit ensemble blanc ? Et puis ton petit sac, il va bien avec. Trop craquante.
-Merci, tu es gentille. Et je je me sentais belle aujourd’hui. Tu aurais vu la tête du boulanger quand il m’a regardé passer. Il a bien scotché, et pas mal sur mes fesses d’ailleurs.
Les deux filles riaient du pouvoir de séduction que confère un string sous un pantalon blanc lorsque un portable sonna. Farfouillant dans son sac à main, la brune trouva enfin le portable et répondit sans même regarder le numéro.
Elle devint blême et ouvrit de grands yeux muets en direction de sa copine qui fronça les sourcils en signe d’incompréhension, suivis d’un petit mouvement de tête interrogateur.
-Oui c’est moi… Non non, vous ne me dérangez pas … Bien sur, avec plaisir… Demain ? Ok pas de problème. A 19h00 devant le manège, d’accord… Bonne soirée à vous aussi.
Elle raccrocha, et cria de joie.
-C’était lui, il a trouvé mon numéro de téléphone sur un ticket de métro sur ma chaise, et il a appelé. Je ne comprends pas comment ca se fait, je n’en avais préparé qu’un seul de ticket avec mon numéro dessus.
-Mais moi aussi, j’en avas préparé un avec ton numéro dessus, des fois que tu oses pas laisser le tien. Je te connais un peu, répondit alors son amie hilare.
Le boulanger prenait un moment de détente sur le pas de son commerce, et la suivit d’un regard tout aussi flatteur qu’amusé, du bout de la rue d’ou elle débouchait, jusqu’à l’angle de l’avenue Martin, ou elle tourna et disparut.
Elle portait des pieds nus, à petits talons en cuir marron.Ses pieds étaient encore blancs et ne portaient pas beaucoup les traces du temps. A la regarder on aurait presque cru qu’elle sortait de la douche.
Le pantalon était en coton blanc. Les pattes bouffantes au niveau de la cheville, remontaient en se rapprochant du corps, jusqu’à le mouler avec insolence sur un string en cotonnade, que l’on devinait blanc lui aussi.
Le haut, lui aussi de coton blanc, simple, était dans ce tissu un peu raide qui rappelle vaguement les chemises des hommes. Le col rehaussait cet effet d’ailleurs, mais il s’ouvrait sur sa peau récemment halée dans un soupçon de féminité qui transforme un vêtement simple en une parure fraîche et subtilement excitante.
Ses cheveux châtains étaient maintenus par une pince discrète, marron comme ses chaussures et le sac qu’elle tenait en bandoulière.
Tout son être reflétait la fraîcheur printanière, et ses yeux cherchaient dans le regard de tous ceux qu’elle croisait l’assurance qu’elle était jolie. Et elle l’était, oh oui qu’elle l’était, comme toutes les fleurs que le printemps fait éclore.
Elle serre dans sa main, un ticket de métro, avec griffonnés dessus un numéro de téléphone et une phrase :
« Où tu veux, quand tu veux ».
______________________________
Au « café des alouettes », les serveurs sont habillés avec des pantalons à pince clairs et des polos, noirs en général. Cette tenue leur donne une allure élégante et décontractée, loin des déguisements des garçons de cafés engoncés dans leurs tabliers. Leur mise s’accorde avec ce bar propret et nonchalant, qui accueille une clientèle tout aussi détendue et souriante.
Les deux jeunes femmes avaient déposé au pied de leurs chaises les sacs en papier dans lequel se trouvaient certainement les fruits d’une recherche de « petit hauts » et autres vêtements pour le printemps qui s’annonçait déjà.
Fatiguées mais souriantes, elles continuèrent leur conversation tout en s’installant à la terrasse, comme le font deux vieilles amies qui ne se sont pas vues depuis longtemps.
Elles s’interrompirent lorsque le serveur s’approcha de leur table pour prendre leur commande, un Vittel menthe et un Perier zeste, puis elles reprirent leur discussion tandis que le serveur repartait chercher leurs consommations.
Quand il revint avec le Perrier Zeste et le Vittel Menthe, les deux filles cesserent un instant leur babillage en le regardant poser les verres et les bouteilles. Il avait meme ramené des pailles, ce qui leur plut beaucoup.
Elles siroterent ainsi leur boisson, prenant le temps de regarder la journée qui s’achevait. Il faisait bon.
-S’il vous plait. On peut avoir l’addition s’il vous plait ?
Le garçon acquiesça d’un sourire pour faire comprendre aux deux filles qu’il allait leur apporter ce qu’elle lui avait demandé. Il nettoyait une table libérée quelques instants plus tôt à quelques tables de la leur. Finissant son travail, il rejeta un œil à la table des deux filles et croisant le regard de l’une d’elle qui l’observait à faire son travail, lui jeta un petit sourire timide. Il finit le nettoyage de la table, et partit en direction de la salle récupérer la note.
-Ca fait 3 euros, dit-il en posant la note sur la table.
Les filles se regardèrent un peu surprise, ne s’attendant pas à payer si peu. Et lui, il les regardaient, visiblement amusé par la surprise qu’il venait de leur faire.
-Euh … Vous êtes sur d’avoir tout compté.
-Un Vittel menthe, et un Perrier zeste, c’est ça ? demanda-t-il simplement.
-Oui, c’est ça.
-Eh bien, disons que je vous les fais à 3 euros dit il en rougissant un peu gêné.
-Oh comme c’est gentil ça, vraiment c’est trop sympa, merci, c’est vraiment sympa …
-Il y a pas de quoi. Ca me fait plaisir. Je vous vois souvent venir ici, vous avez l’air sympa vous ici. C’est un peu normal.
Il encaissa le billet de 5 euros, et déposa la monnaie dans un bruit feutré sur la note qui trônait sur la table.
Celle qui lui avait sourit, la brune habillée tout en blanc, le regardait, comme hésitante. Elle lui plaisait beaucoup celle-ci en fait, et il espérait qu’un jour il pourrait la voir autrement qu’au café des alouettes, autrement qu’elle étant cliente et lui serveur, autrement …
Elles se levèrent, reprirent leurs sacs et quittèrent la terrasse en lui adressant un dernier sourire. Il leur rendit, surtout à la brune.
______________________________
-Ben alors, pourquoi tu ne l’as pas fait ?
-J’ai pas osé …
-C’était pourtant une bonne idée le coup du mot avec ton numéro dessus. Par curiosité, tu appelles à mon avis quand tu reçois un mot comme ça. Ne fusse que pour savoir qui c’est.
-Tu crois. Ca fait pas un peu trop plan drague ?
-Mais il en faut du culot des fois, je crois. Si c’est bien fait, et que tu plait un peu, ça passe sans problème.
-Ah là là, j’ai été bête. Je sentais son regard, et ça m’a bloqué. Je pouvais plus laisser ce ticket sur la table... Pourtant on a fait comme on avait dit... Mais c’était trop dur !
-C’est super moi je trouve ce qui vous arrive.
-Pourquoi tu dis ca ?
-Ben vous êtes amoureux, vous n’arrêtez pas de vous regarder à chaque fois que vous vous voyez à ce bar là.
-Tu crois que je lui plait ? Vraiment ?
-Oui, je crois que c’est du tout cuit cette affaire là.
-Peut être que la prochaine fois, je laisserai ça directement au dos de l’addition non ? T’en penses quoi ?
-Ben le coup du ticket de métro, je trouve ça fun, culotté mais élégant. Tu l’as encore ?
-Oui, tiens regarde, j’avais même mis une petite phrase en plus.
-« Ou tu veux quand tu veux » ! Et ben c’est fort ça. Dis donc, tu n’as pas froid aux yeux toi.
-Avec ca, si il comprend pas …
-En plus tu as vu comme tu étais toute belle aujourd’hui dans ton petit ensemble blanc ? Et puis ton petit sac, il va bien avec. Trop craquante.
-Merci, tu es gentille. Et je je me sentais belle aujourd’hui. Tu aurais vu la tête du boulanger quand il m’a regardé passer. Il a bien scotché, et pas mal sur mes fesses d’ailleurs.
Les deux filles riaient du pouvoir de séduction que confère un string sous un pantalon blanc lorsque un portable sonna. Farfouillant dans son sac à main, la brune trouva enfin le portable et répondit sans même regarder le numéro.
Elle devint blême et ouvrit de grands yeux muets en direction de sa copine qui fronça les sourcils en signe d’incompréhension, suivis d’un petit mouvement de tête interrogateur.
-Oui c’est moi… Non non, vous ne me dérangez pas … Bien sur, avec plaisir… Demain ? Ok pas de problème. A 19h00 devant le manège, d’accord… Bonne soirée à vous aussi.
Elle raccrocha, et cria de joie.
-C’était lui, il a trouvé mon numéro de téléphone sur un ticket de métro sur ma chaise, et il a appelé. Je ne comprends pas comment ca se fait, je n’en avais préparé qu’un seul de ticket avec mon numéro dessus.
-Mais moi aussi, j’en avas préparé un avec ton numéro dessus, des fois que tu oses pas laisser le tien. Je te connais un peu, répondit alors son amie hilare.
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Mar 04 Mai 2004, 13:44 par
PetitPrince sur La séduction
Pizzeria La Roma, bonsoir! ... suite
Je suivis donc mon bel italien, non sans jeter un regard à la tablée de mes amis. Ceux-ci déjà blaguaient et riaient de cette situation, surtout de celle de me voir partir ainsi suivant celui qui, ils avaient déjà compris, m’avait charmée.
D’un haussement d’épaule, je leur envoyai alors un baiser de connivence et suivi mon hidalgo.
Où donc m’emmenait-il d’un pas si pressé ?
Nous arrivâmes dans les cuisines, tout y était bien rangé, propre et calme, les lumières étaient presque toutes éteintes. Une fois devant l’évier, il s’arrêta, de son regard enjôleur il me regarda, ce même regard qui descendit sur ma jupe, il me dit :
- Il n’y a pas trente six solutions ?
- C’est la machine assurément qui résoudra au mieux le problème.
- Enlève ta jupe, je vais la passer sous l’eau très chaude, sans la tremper complètement pour que tu puisses la remettre.
Sans donner l’impression d’être surprise, je descendis la fermeture éclair qui maintenait ma jupe sur mes hanches et laissais glisser le bout de tissu le long de mes jambes nues.
De ses yeux il suivit tout le cheminement de celle-ci. Je me retrouvais ainsi, presque nu au bout milieu de la cuisine, avec mon seul string dernier rempart de ma féminité.
Il se baissa, la ramassa, et soigneusement passa un jet d’eau qui semblait très chaud sur la tâche qui semblait partir. Il la déposa sur le bord de l’évier en aluminium, se retourna, me toisa de haut en bas, me pris par la main et m’emmena vers une porte au fond de la cuisine. Sans hésitation, sans crainte je le suivis, trop curieuse et impatiente de ce qui pourrait alors suivre.
Derrière la porte se trouvait un espèce de cagibi réserve alimentaire. Il éclaira la pièce, et me fit rentrer.
D’un geste doux il s’est alors collé à moi, et ses mains vinrent alors visiter mon corps. Je ne pouvais faire autrement que sentir son envie sur mon ventre, son sexe était dur et j’aimais sentir l’envie que je pouvais générer alors.
Il prit mes poignets dans ses mains, désireux semblait-il de vouloir garder la maîtrise de la situation, les dirigea au dessus de ma tête. Il embrassa mon cou, me lécha les oreilles, revint vers ma bouche pour me caresser de ses lèvres, de sa langue puis m’embrassa d’un baiser langoureux. M’étant laissée aller au plaisir de ces caresses buccales, j’avais fermé mes yeux que je rouvris pour constater que ses yeux ne perdaient rien du plaisir qui montait en moi. Une de ses mains descendit alors de mon poignet, sur ma poitrine au travers du tissu de ma chemise, sur mon ventre, sur ma fleur encore cachée. Entre mes jambes sa main vint se glisser, légère, effleurant à peine mon string, ce fut délicieux de recevoir ses gestes sans précipitation, de tendresse et de sensualité, je brûlais déjà au-dedans de mon ventre et je pouvais sentir mon sexe se libérer de sa sève d’excitation. Un doigt s’égara légèrement sous le tissu, ses yeux toujours dans mes yeux il avait l’air d’épier chacune de mes réactions, les sensations que je pouvais ressentir sous ses caresses. Ce doigt m’électrisa, doucement il l’appliqua sur ma vulve, la caressa, puis l’ôta pour le porter à sa bouche et le lécha, nos regards ne se lâchaient pas comme si en cet instant nous n’étions déjà plus qu’un, son plaisir devenait déjà mien et le mien sien. Il s’empara de ma bouche non sans s’être collé suffisamment à moi pour me faire ressentir à nouveau son excitation, s’écarta et amena une de mes mains sur son sexe. Tout en la tenant il me fit le caresser, toujours avec autant de douceur, je le vis se raidir de tout son corps, sentir son sexe tressauter sous cette caresse qu’il dirigeait pourtant. Il me lâcha et me dit :
- On y retourne ?
Bien qu’abasourdie de cette réaction si directe, je lui répondis «oui» .
Nous avons alors récupéré ma jupe, il ferma lui-même la fermeture dans mon dos, pour finir d’une caresse sur mes fesses et nous retournâmes dans la salle rejoindre la table de mes amis.
Il me laissa m’asseoir et repris, à mon bout de table la même place que celle de l’apéritif, mais cette fois ci plus directement, il vint coller sa jambe à la mienne et glisser sa main sur ma cuisse juste sous le tissu de ma jupe.
…
D’un haussement d’épaule, je leur envoyai alors un baiser de connivence et suivi mon hidalgo.
Où donc m’emmenait-il d’un pas si pressé ?
Nous arrivâmes dans les cuisines, tout y était bien rangé, propre et calme, les lumières étaient presque toutes éteintes. Une fois devant l’évier, il s’arrêta, de son regard enjôleur il me regarda, ce même regard qui descendit sur ma jupe, il me dit :
- Il n’y a pas trente six solutions ?
- C’est la machine assurément qui résoudra au mieux le problème.
- Enlève ta jupe, je vais la passer sous l’eau très chaude, sans la tremper complètement pour que tu puisses la remettre.
Sans donner l’impression d’être surprise, je descendis la fermeture éclair qui maintenait ma jupe sur mes hanches et laissais glisser le bout de tissu le long de mes jambes nues.
De ses yeux il suivit tout le cheminement de celle-ci. Je me retrouvais ainsi, presque nu au bout milieu de la cuisine, avec mon seul string dernier rempart de ma féminité.
Il se baissa, la ramassa, et soigneusement passa un jet d’eau qui semblait très chaud sur la tâche qui semblait partir. Il la déposa sur le bord de l’évier en aluminium, se retourna, me toisa de haut en bas, me pris par la main et m’emmena vers une porte au fond de la cuisine. Sans hésitation, sans crainte je le suivis, trop curieuse et impatiente de ce qui pourrait alors suivre.
Derrière la porte se trouvait un espèce de cagibi réserve alimentaire. Il éclaira la pièce, et me fit rentrer.
D’un geste doux il s’est alors collé à moi, et ses mains vinrent alors visiter mon corps. Je ne pouvais faire autrement que sentir son envie sur mon ventre, son sexe était dur et j’aimais sentir l’envie que je pouvais générer alors.
Il prit mes poignets dans ses mains, désireux semblait-il de vouloir garder la maîtrise de la situation, les dirigea au dessus de ma tête. Il embrassa mon cou, me lécha les oreilles, revint vers ma bouche pour me caresser de ses lèvres, de sa langue puis m’embrassa d’un baiser langoureux. M’étant laissée aller au plaisir de ces caresses buccales, j’avais fermé mes yeux que je rouvris pour constater que ses yeux ne perdaient rien du plaisir qui montait en moi. Une de ses mains descendit alors de mon poignet, sur ma poitrine au travers du tissu de ma chemise, sur mon ventre, sur ma fleur encore cachée. Entre mes jambes sa main vint se glisser, légère, effleurant à peine mon string, ce fut délicieux de recevoir ses gestes sans précipitation, de tendresse et de sensualité, je brûlais déjà au-dedans de mon ventre et je pouvais sentir mon sexe se libérer de sa sève d’excitation. Un doigt s’égara légèrement sous le tissu, ses yeux toujours dans mes yeux il avait l’air d’épier chacune de mes réactions, les sensations que je pouvais ressentir sous ses caresses. Ce doigt m’électrisa, doucement il l’appliqua sur ma vulve, la caressa, puis l’ôta pour le porter à sa bouche et le lécha, nos regards ne se lâchaient pas comme si en cet instant nous n’étions déjà plus qu’un, son plaisir devenait déjà mien et le mien sien. Il s’empara de ma bouche non sans s’être collé suffisamment à moi pour me faire ressentir à nouveau son excitation, s’écarta et amena une de mes mains sur son sexe. Tout en la tenant il me fit le caresser, toujours avec autant de douceur, je le vis se raidir de tout son corps, sentir son sexe tressauter sous cette caresse qu’il dirigeait pourtant. Il me lâcha et me dit :
- On y retourne ?
Bien qu’abasourdie de cette réaction si directe, je lui répondis «oui» .
Nous avons alors récupéré ma jupe, il ferma lui-même la fermeture dans mon dos, pour finir d’une caresse sur mes fesses et nous retournâmes dans la salle rejoindre la table de mes amis.
Il me laissa m’asseoir et repris, à mon bout de table la même place que celle de l’apéritif, mais cette fois ci plus directement, il vint coller sa jambe à la mienne et glisser sa main sur ma cuisse juste sous le tissu de ma jupe.
…
Sam 24 Jan 2004, 03:15 par
Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses
Pizzeria La Roma, bonsoir!
Un soir d’été, nous nous sommes retrouvés entre amis pour sortir. Nous avons entamé la soirée par un apéritif bien arrosé, à rire au bord de la piscine, à danser un peu, à discuter de choses et d’autres.
Nous étions vraiment une fine équipe.
Mais à force de faire les « cons » nous avions oublié que nous n’avions pas prévu de quoi manger, il nous fallut alors songer à trouver un restaurant qui accepterait à cette heure avancé de province, un groupe de 10 personnes turbulentes sous les effets de quelques verres d’alcool.
Des uns et des autres vinrent des avis diversifiés, nous appelâmes quelques restaurants, essuyant malheureusement, des refus à chaque fois.
Je pris le téléphone et appelais un pizzeria sans grande réputation c’est sûr, mais qui nous accepterait peut être.
Tout le monde d’un air moqueur me disait :
«Vas y use de ta voie sensuelle, amadoue les, sois langoureuse, ils ne vont pas pouvoir te refuser».
Je n’avais pas besoin d’adapter ma voie, elle est, a ce qu’il m’a été dit à mainte reprise, craquante naturellement, merci Maman et Papa de m’avoir donner cette voie qui semble plaire à tout le monde, je reconnais que cela m’a été utile à plus d’une reprise.
- Pizzeria La Roma, bonsoir !
- Bonsoir, je désirais savoir si vous accepteriez un groupe malgré l’heure avancée de la soirée ?
- Combien de personnes êtes vous, me répondit mon correspondant, d’une voie charmante avec un léger accent italien ?
- Heu ! Nous sommes 10 personnes ! S’il vous plait ne nous refusez pas, nous n’avons trouver aucun restaurant pour nous accueillir !
- Il est effectivement un peu tard, en pleine semaine nous fermons assez tôt, le restaurant est presque vide. Vous patientez, je vais demander à mon cuisinier s’il accepte de rester encore un peu ?
- Vous êtes adorable, je ne quitte pas.
Mes amis, en face se moquaient de moi rapport au cinéma que je venais de faire à mon correspondant.
- Si vous arrivez tout de suite, mon cuisiniez reste, mais venez vraiment rapidement.
- Le temps de prendre nos voitures et nous sommes là, merci, vraiment merci ! Je maintiens, vous êtes vraiment adorable !
Aussitôt dit, aussitôt fait, le temps de nous engouffrer dans les voitures, un quart d’heure après nous étions arrivés à la Pizzeria.
A la queue leu leu nous sommes entrés, accueillis gentiment par celui qui semblait être le patron, ma fois pas laid du tout cet homme, tout du moins ce que je pouvais en voir d’où j’étais, la dernière de la queue. En m’approchant, je pouvais progressivement percevoir sa voie, je commençais à me rendre compte qu’il s’agissait de mon correspondant. Une charmante voie, avec un doux accent italien, et bel homme, hmmm quelle chance qu’il ait accepter de nous recevoir, me dis-je.
- Bonsoir, Mademoiselle ! me dit-il en prenant ma main qu’il porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.
- Suis-je toujours aussi ‘adorable’ ? me lança-t-il ?
Que répondre ? Comment échapper alors à cette attaque de front, ses yeux dans mes yeux, ma main encore dans sa main, je sentais une bouffée de chaleur monter en moi, mes joues alors devaient être bien rosies face à une telle audace.
Sans me démonter pour autant, gardant mes yeux dans ses yeux je lui décrochait mon plus doux sourire, serrant sa main je l’attirais à moi, sur sa joue je lui déposait un baiser et lui susurrais à l’oreille un remercie en lui demandant de venir trinquer avec nous pour l’apéritif. Ce qu’il accepta avec ce qui semblait être un air de plaisir.
J’eu alors l’impression que la soirée ne faisait que commencer.
Lorsque j’eu rejoins mes amis à la table, je fus, il va de soi, le sujet des railleries :
- Tu tapes à l’oreille plutôt qu’à l’œil toi! me lança l’un.
- Egale à toi-même ! me lança l’autre.
- Vas y ma poule, profite de la vie!
- Veinarde! les copines me dirent.
Il est vrai que ce charmant avait, de prime abords, tout ce qu’il fallait pour m’attirer, le regard chaud méditerranéen, avec cet air de vous déshabiller de haut en bas; ce teint mat qui attire l’œil de toute les femmes, surtout lorsque de belle dents blanches scintillent en contraste au moindre sourire; un contact de peau, de ses mains, doux; un contact de ses lèvres, déjà un doux souvenir de celles-ci effleurant la peau de ma main; et un corps…. Tout pour plaire cet homme.
Je me retrouvais alors assise contre le mur, face au restaurant comme en première place face à une scène, et je pouvais déjà me rendre compte qu’il ne cessait de m’épier de son regard tueur.
Oui, la soirée ne faisait que commencer.
Il vint alors vers nous pour prendre la commande des apéritifs, se plantant juste au bout de la table où je me trouvais. Il aurait pu aller à l’autre bout, mais non c’est précisément là ou je me trouvais qu’il a choisi de venir, aurait il eu aussi un déclic? Tout semblait déjà le laisser entendre. Alors mon joli, sans problème, à nous deux.
Une fois nos commande notées, celle de nos repas de même pour libérer le cuisinier, il allait s’en aller s’occuper de tout, je l’ai attrapé par sa chemise :
- mais vous trinquez avec nous, vous me l’avez promis?
- oui, j’arriverais en même temps que vos apéritifs, sans aucun problème.
Il continua son chemin et je pus, de dos qu’il était, admirer son fessier. Sous son pantalon, je pouvais me rendre compte qu’il était bien musclé, que cela devait être bon de le tenir dans ses mains… calme tes ardeurs ma belle, rien n’est encore joué, même si son regard te parle déjà, peut être a-t-il femme et enfants qui attendent son retour au foyer….
Occupée que j’étais à la discussion avec mes amis, je ne pouvais m’empêcher de le regarder du coin de l’œil, tout comme lui avait l’air de le faire à mon attention. Il arrivait vers nous avec son plateau chargé de nos verres d’apéritifs. Il commença à servir à l’autre bout de la table pour finir avec mon verre qu’il me tendit avec un grand sourire. Il posa le plateau sur la table voisine, pris le dernier verre restant dessus, le sien, une chaise et vint s’asseoir à mon bout de table, seul le pied de celle-ci était entre nous. Nous trinquâmes tous, lorsque vint notre tour, c’est, yeux dans les yeux, que nous le fîmes, je portais le verre à ma bouche légèrement entrouverte et pris une légère lampée de martini, enlevant mon verre, sous son regard accroché à moi, de ma langue je me mis à lécher mes lèvres appréciant la sensation du sucre.
Les discussions entre les uns et les autres se poursuivaient, je ne les entendais plus que vaguement, j’étais ailleurs, à imaginer d’autres choses, et j’avais en cet instant la certitude que je n’étais pas la seule.
Il fallait maintenant lancer la machine, ne pas laisser la banalité prendre place, je m’approchais plus de la table, les fesses au bord de ma chaise, ainsi mes jambes croisées ont pu vaincre la barrière du pied de la table, et sa jambe gauche se retrouva collée à la mienne. A ce contact, je sentis qu’il n’y mit aucune résistance, bien au contraire, il accentua le contact. Tout au long de l’apéritif, nous sommes restés ainsi, avec quelques mouvements de caresses parfois entre nos deux jambes, j’aimais déjà ce contact malgré son pantalon qui était ainsi la dernière barrière entre nos peaux.
Mes amis, n’étant pas là que pour rire, commencèrent à manifester une légère impatience quant à leur faim. Il est vrai qu’avec seulement quelques alcools ingurgités depuis le début de la soirée, les estomacs devaient commencer à crier famine, de manger les calmerait un peu aussi.
Mon beau patron s’est alors levé, profitant de cet instant, sa main au rebord de sa chaise il caressa mon genoux, ce fut un coup d’électricité qui me parcouru tant il était inattendu, et, dans mon ventre, de cette caresse je ressentis les effets accentués.
Je me suis alors levée pour aller au toilettes, non sans, au passage lancer un regard à mon bel italien.
Je me suis rafraîchie le visage, histoire de calmer la chaleur qui m’envahissait lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Dans la glace je le vis rentrer et se diriger vers moi, je me suis retourner et contre moi il s’est collé, de sa bouche il s’empara de ma bouche, il pris mes hanches entre ses mains, et me plaqua contre son ventre. Je sentis son envie contre moi, sa langue fouillant ma bouche, ses mains sur ma poitrine. L’instant était fou, pas une seconde pour réfléchir à la situation cocasse, juste prendre cette fougue et s’y laisser aller le temps qu’elle durera.
Il quitta ma bouche, plongea son regard dans le mien et de sa charmante voie, avec toujours cet accent bien italien, il me dit :
- Je ne regrette pas de vous avoir dit oui. Tu es vraiment très belle, la soirée ne fait que commencer.
Il tourna les talons et disparu comme il était apparu, me laissant là toute chaude, toute humide qu’il m’avait rendue entre mes jambes, toute excitée que je pouvais l’être alors.
Comme ça, mon bel hidalgo, avait la même impression que moi…. et il n’avait pas tort. J’étais d’un coup sur une autre planète. De retour à la table, certains de mes amis me regardaient interrogateurs. Ils me connaissent bien et savent que je ne me retiendrais pas d’aller au bout de mes plaisirs. J’aime séduire, j’aime la séduction, ce jeu qui fait monter le feu. Dans le respect des uns et des autres, ils savent ce dont je suis capable, mais pas de les abandonnés pour un bel homme, quel qu’il soit, je tisse ma toile tranquillement, tout en restant présente auprès d’eux, et toujours à la fin de nos soirées, mes jeux de séduction arrivant la plupart du temps à leur fin, je les laisse rentrer et m’attarde sans jamais de faux prétextes. Ils avaient là, bien compris que cette soirée se finirait des plus agréablement pour moi, et je savais que demain mon téléphone sonnerait non stop des appels de tous ces vilains curieux de vouloir connaître l’aboutissement.
Sourires complices, rires, et railleries, nous attaquions notre repas.
Etant donné le nombre d’assiettes à servir, les plats chauds arrivant, le cuisinier ayant fini ainsi son travail, vint donner un coup de main à mon bel italien pour le service. Lorsqu’il servit ma voisine de table, je ne sais comment il s’y pris, mais de l’assiette tout le contenu tomba, une partie sur la table, une autre par terre, et ma jupe n’y échappa pas. Les rires fusèrent tant que mon italien arriva aussitôt avec un regard d’interrogation devant l’air pantois de son cuisinier.
Et moi je n’arrêtais plus de rire, de ce rire nerveux face à une situation à la fois délicate, bête, gênante, comme lorsque l’on tombe dans la rue et que tout le monde vous regarde. Je ne pouvais interrompre ce rire qui devint communicatif, il se mit de même à rire à pleines dents. Mais il repris son rôle de patron et se dirigea vers le comptoir pour prendre un torchon qu’il passa sous l’eau chaude, revint et me le donna. Cela ne suffit pas à faire disparaître le résultat de cet arrosage alimentaire. Il s’en rendit compte, me pris par la main, et m’emmena je ne savais encore où, se retournant pour dire à son cuisinier qu’il pouvait s’en aller.
…
Nous étions vraiment une fine équipe.
Mais à force de faire les « cons » nous avions oublié que nous n’avions pas prévu de quoi manger, il nous fallut alors songer à trouver un restaurant qui accepterait à cette heure avancé de province, un groupe de 10 personnes turbulentes sous les effets de quelques verres d’alcool.
Des uns et des autres vinrent des avis diversifiés, nous appelâmes quelques restaurants, essuyant malheureusement, des refus à chaque fois.
Je pris le téléphone et appelais un pizzeria sans grande réputation c’est sûr, mais qui nous accepterait peut être.
Tout le monde d’un air moqueur me disait :
«Vas y use de ta voie sensuelle, amadoue les, sois langoureuse, ils ne vont pas pouvoir te refuser».
Je n’avais pas besoin d’adapter ma voie, elle est, a ce qu’il m’a été dit à mainte reprise, craquante naturellement, merci Maman et Papa de m’avoir donner cette voie qui semble plaire à tout le monde, je reconnais que cela m’a été utile à plus d’une reprise.
- Pizzeria La Roma, bonsoir !
- Bonsoir, je désirais savoir si vous accepteriez un groupe malgré l’heure avancée de la soirée ?
- Combien de personnes êtes vous, me répondit mon correspondant, d’une voie charmante avec un léger accent italien ?
- Heu ! Nous sommes 10 personnes ! S’il vous plait ne nous refusez pas, nous n’avons trouver aucun restaurant pour nous accueillir !
- Il est effectivement un peu tard, en pleine semaine nous fermons assez tôt, le restaurant est presque vide. Vous patientez, je vais demander à mon cuisinier s’il accepte de rester encore un peu ?
- Vous êtes adorable, je ne quitte pas.
Mes amis, en face se moquaient de moi rapport au cinéma que je venais de faire à mon correspondant.
- Si vous arrivez tout de suite, mon cuisiniez reste, mais venez vraiment rapidement.
- Le temps de prendre nos voitures et nous sommes là, merci, vraiment merci ! Je maintiens, vous êtes vraiment adorable !
Aussitôt dit, aussitôt fait, le temps de nous engouffrer dans les voitures, un quart d’heure après nous étions arrivés à la Pizzeria.
A la queue leu leu nous sommes entrés, accueillis gentiment par celui qui semblait être le patron, ma fois pas laid du tout cet homme, tout du moins ce que je pouvais en voir d’où j’étais, la dernière de la queue. En m’approchant, je pouvais progressivement percevoir sa voie, je commençais à me rendre compte qu’il s’agissait de mon correspondant. Une charmante voie, avec un doux accent italien, et bel homme, hmmm quelle chance qu’il ait accepter de nous recevoir, me dis-je.
- Bonsoir, Mademoiselle ! me dit-il en prenant ma main qu’il porta à ses lèvres pour y déposer un baiser.
- Suis-je toujours aussi ‘adorable’ ? me lança-t-il ?
Que répondre ? Comment échapper alors à cette attaque de front, ses yeux dans mes yeux, ma main encore dans sa main, je sentais une bouffée de chaleur monter en moi, mes joues alors devaient être bien rosies face à une telle audace.
Sans me démonter pour autant, gardant mes yeux dans ses yeux je lui décrochait mon plus doux sourire, serrant sa main je l’attirais à moi, sur sa joue je lui déposait un baiser et lui susurrais à l’oreille un remercie en lui demandant de venir trinquer avec nous pour l’apéritif. Ce qu’il accepta avec ce qui semblait être un air de plaisir.
J’eu alors l’impression que la soirée ne faisait que commencer.
Lorsque j’eu rejoins mes amis à la table, je fus, il va de soi, le sujet des railleries :
- Tu tapes à l’oreille plutôt qu’à l’œil toi! me lança l’un.
- Egale à toi-même ! me lança l’autre.
- Vas y ma poule, profite de la vie!
- Veinarde! les copines me dirent.
Il est vrai que ce charmant avait, de prime abords, tout ce qu’il fallait pour m’attirer, le regard chaud méditerranéen, avec cet air de vous déshabiller de haut en bas; ce teint mat qui attire l’œil de toute les femmes, surtout lorsque de belle dents blanches scintillent en contraste au moindre sourire; un contact de peau, de ses mains, doux; un contact de ses lèvres, déjà un doux souvenir de celles-ci effleurant la peau de ma main; et un corps…. Tout pour plaire cet homme.
Je me retrouvais alors assise contre le mur, face au restaurant comme en première place face à une scène, et je pouvais déjà me rendre compte qu’il ne cessait de m’épier de son regard tueur.
Oui, la soirée ne faisait que commencer.
Il vint alors vers nous pour prendre la commande des apéritifs, se plantant juste au bout de la table où je me trouvais. Il aurait pu aller à l’autre bout, mais non c’est précisément là ou je me trouvais qu’il a choisi de venir, aurait il eu aussi un déclic? Tout semblait déjà le laisser entendre. Alors mon joli, sans problème, à nous deux.
Une fois nos commande notées, celle de nos repas de même pour libérer le cuisinier, il allait s’en aller s’occuper de tout, je l’ai attrapé par sa chemise :
- mais vous trinquez avec nous, vous me l’avez promis?
- oui, j’arriverais en même temps que vos apéritifs, sans aucun problème.
Il continua son chemin et je pus, de dos qu’il était, admirer son fessier. Sous son pantalon, je pouvais me rendre compte qu’il était bien musclé, que cela devait être bon de le tenir dans ses mains… calme tes ardeurs ma belle, rien n’est encore joué, même si son regard te parle déjà, peut être a-t-il femme et enfants qui attendent son retour au foyer….
Occupée que j’étais à la discussion avec mes amis, je ne pouvais m’empêcher de le regarder du coin de l’œil, tout comme lui avait l’air de le faire à mon attention. Il arrivait vers nous avec son plateau chargé de nos verres d’apéritifs. Il commença à servir à l’autre bout de la table pour finir avec mon verre qu’il me tendit avec un grand sourire. Il posa le plateau sur la table voisine, pris le dernier verre restant dessus, le sien, une chaise et vint s’asseoir à mon bout de table, seul le pied de celle-ci était entre nous. Nous trinquâmes tous, lorsque vint notre tour, c’est, yeux dans les yeux, que nous le fîmes, je portais le verre à ma bouche légèrement entrouverte et pris une légère lampée de martini, enlevant mon verre, sous son regard accroché à moi, de ma langue je me mis à lécher mes lèvres appréciant la sensation du sucre.
Les discussions entre les uns et les autres se poursuivaient, je ne les entendais plus que vaguement, j’étais ailleurs, à imaginer d’autres choses, et j’avais en cet instant la certitude que je n’étais pas la seule.
Il fallait maintenant lancer la machine, ne pas laisser la banalité prendre place, je m’approchais plus de la table, les fesses au bord de ma chaise, ainsi mes jambes croisées ont pu vaincre la barrière du pied de la table, et sa jambe gauche se retrouva collée à la mienne. A ce contact, je sentis qu’il n’y mit aucune résistance, bien au contraire, il accentua le contact. Tout au long de l’apéritif, nous sommes restés ainsi, avec quelques mouvements de caresses parfois entre nos deux jambes, j’aimais déjà ce contact malgré son pantalon qui était ainsi la dernière barrière entre nos peaux.
Mes amis, n’étant pas là que pour rire, commencèrent à manifester une légère impatience quant à leur faim. Il est vrai qu’avec seulement quelques alcools ingurgités depuis le début de la soirée, les estomacs devaient commencer à crier famine, de manger les calmerait un peu aussi.
Mon beau patron s’est alors levé, profitant de cet instant, sa main au rebord de sa chaise il caressa mon genoux, ce fut un coup d’électricité qui me parcouru tant il était inattendu, et, dans mon ventre, de cette caresse je ressentis les effets accentués.
Je me suis alors levée pour aller au toilettes, non sans, au passage lancer un regard à mon bel italien.
Je me suis rafraîchie le visage, histoire de calmer la chaleur qui m’envahissait lorsque j’entendis la porte s’ouvrir. Dans la glace je le vis rentrer et se diriger vers moi, je me suis retourner et contre moi il s’est collé, de sa bouche il s’empara de ma bouche, il pris mes hanches entre ses mains, et me plaqua contre son ventre. Je sentis son envie contre moi, sa langue fouillant ma bouche, ses mains sur ma poitrine. L’instant était fou, pas une seconde pour réfléchir à la situation cocasse, juste prendre cette fougue et s’y laisser aller le temps qu’elle durera.
Il quitta ma bouche, plongea son regard dans le mien et de sa charmante voie, avec toujours cet accent bien italien, il me dit :
- Je ne regrette pas de vous avoir dit oui. Tu es vraiment très belle, la soirée ne fait que commencer.
Il tourna les talons et disparu comme il était apparu, me laissant là toute chaude, toute humide qu’il m’avait rendue entre mes jambes, toute excitée que je pouvais l’être alors.
Comme ça, mon bel hidalgo, avait la même impression que moi…. et il n’avait pas tort. J’étais d’un coup sur une autre planète. De retour à la table, certains de mes amis me regardaient interrogateurs. Ils me connaissent bien et savent que je ne me retiendrais pas d’aller au bout de mes plaisirs. J’aime séduire, j’aime la séduction, ce jeu qui fait monter le feu. Dans le respect des uns et des autres, ils savent ce dont je suis capable, mais pas de les abandonnés pour un bel homme, quel qu’il soit, je tisse ma toile tranquillement, tout en restant présente auprès d’eux, et toujours à la fin de nos soirées, mes jeux de séduction arrivant la plupart du temps à leur fin, je les laisse rentrer et m’attarde sans jamais de faux prétextes. Ils avaient là, bien compris que cette soirée se finirait des plus agréablement pour moi, et je savais que demain mon téléphone sonnerait non stop des appels de tous ces vilains curieux de vouloir connaître l’aboutissement.
Sourires complices, rires, et railleries, nous attaquions notre repas.
Etant donné le nombre d’assiettes à servir, les plats chauds arrivant, le cuisinier ayant fini ainsi son travail, vint donner un coup de main à mon bel italien pour le service. Lorsqu’il servit ma voisine de table, je ne sais comment il s’y pris, mais de l’assiette tout le contenu tomba, une partie sur la table, une autre par terre, et ma jupe n’y échappa pas. Les rires fusèrent tant que mon italien arriva aussitôt avec un regard d’interrogation devant l’air pantois de son cuisinier.
Et moi je n’arrêtais plus de rire, de ce rire nerveux face à une situation à la fois délicate, bête, gênante, comme lorsque l’on tombe dans la rue et que tout le monde vous regarde. Je ne pouvais interrompre ce rire qui devint communicatif, il se mit de même à rire à pleines dents. Mais il repris son rôle de patron et se dirigea vers le comptoir pour prendre un torchon qu’il passa sous l’eau chaude, revint et me le donna. Cela ne suffit pas à faire disparaître le résultat de cet arrosage alimentaire. Il s’en rendit compte, me pris par la main, et m’emmena je ne savais encore où, se retournant pour dire à son cuisinier qu’il pouvait s’en aller.
…
Mar 20 Jan 2004, 23:11 par
Nébuleuse sur Les liaisons sulfureuses
bon ben.. puisqu'il faut y aller....
Comme je suis reviendu sur le forum, et que comme d’habitude faut que je me fasse remarquer ( tulipe ! t’es pas obligé d’acquiescer stupidement , je disais juste ça pour que ça rime ! grrrrrrrrrrrr ) j’ai décidé de mettre un post dans chaque rubrique … celle-ci je m’en serais bien passé .. je l’avoue …
Pour faire un résumé des épisodes précédents, la marquise de Sade devait rencontrer dans son appartement flambant neuf (si si, ça c vrai ! tout nouveau, tout propre, me reste plus qu’à trouver des meubles pour mettre dedans… d’ailleurs si certains ont des nouveaux meubles encore emballés et une TV écran plat 88cm, … j’en profite pour dire à notre chef adoré, si intelligent, gentil, beau, sexy, … que s’il veut des idées de nouvelles rubriques, suis partante pour une rubrique « petites annonces » ) son parisien, avec qui elle mpete, Gsmete et smsete activement plusieurs heures par jour et ce, depuis presque 2ans… Et ben voilà c’est fait ….
La marqui… euh… quoi ?? Ben oui, c’est tout, je signe, je fais mine que rien, j’ai tout dit là … ah bon ?? faut que je précise ! Des détails ? des infos ? et alors ? c’était comment ?
Pfffffffff … bon, ok, brièvement… magique, fantastique, complice, tendre, sensuel, drôle, bizarre, paradisiaque, épuisant, irréel ( le comble pour une relation qui n’a existé que virtuellement si longtemps ), doux, trop court, puissant et … sans suite …
Comme le disait je sais plus qui .. le roi est mort … au suivant !
La marquise …. À présent sans son autre …
Pour faire un résumé des épisodes précédents, la marquise de Sade devait rencontrer dans son appartement flambant neuf (si si, ça c vrai ! tout nouveau, tout propre, me reste plus qu’à trouver des meubles pour mettre dedans… d’ailleurs si certains ont des nouveaux meubles encore emballés et une TV écran plat 88cm, … j’en profite pour dire à notre chef adoré, si intelligent, gentil, beau, sexy, … que s’il veut des idées de nouvelles rubriques, suis partante pour une rubrique « petites annonces » ) son parisien, avec qui elle mpete, Gsmete et smsete activement plusieurs heures par jour et ce, depuis presque 2ans… Et ben voilà c’est fait ….
La marqui… euh… quoi ?? Ben oui, c’est tout, je signe, je fais mine que rien, j’ai tout dit là … ah bon ?? faut que je précise ! Des détails ? des infos ? et alors ? c’était comment ?
Pfffffffff … bon, ok, brièvement… magique, fantastique, complice, tendre, sensuel, drôle, bizarre, paradisiaque, épuisant, irréel ( le comble pour une relation qui n’a existé que virtuellement si longtemps ), doux, trop court, puissant et … sans suite …
Comme le disait je sais plus qui .. le roi est mort … au suivant !
La marquise …. À présent sans son autre …
Mar 13 Jan 2004, 11:52 par
la marquise de sade sur Amour internet
et si...
... si mon forum est né le 16 octobre,
... si Petit Prince a testé le système pour la création de mon forum, en créant ce forum,
... si des personnes se sont inscrites sur son forum avant le 20, ne pouvons nous prendre alors en considération l’existence acquise de ce forum????
Un forum n’a-t-il le mérite d’exister que dans son identité finale?
Faut il alors considérer que les âmes tendres sont nées le 20 dans l’officiel, dès lors que l’officieux était déjà en fonction?
Peut-être était ce alors une courte gestation et qu’effectivement, les âmes tendres sont nées le 20 octobre....
s’il faut alors pousser les déductions, les calculs, et les logiques si diversifiées, je peux comme je m’y accorde, voir la chose avec la pensée des femmes Népalaises.
Celle ci peut sembler tout aussi logique puisque ces femmes considèrent que l’enfant dans sa gestatission vit déjà.
Son âge ne démarre pas dès qu’il pousse son premier cri, mais dès lors que la fécondation est constatée, voir du jour de sa conception si celle-ci peut être déterminée avec précision…..
Alors quel âge doit on donner au forum des âmes tendres ?
... si Petit Prince a testé le système pour la création de mon forum, en créant ce forum,
... si des personnes se sont inscrites sur son forum avant le 20, ne pouvons nous prendre alors en considération l’existence acquise de ce forum????
Un forum n’a-t-il le mérite d’exister que dans son identité finale?
Faut il alors considérer que les âmes tendres sont nées le 20 dans l’officiel, dès lors que l’officieux était déjà en fonction?
Peut-être était ce alors une courte gestation et qu’effectivement, les âmes tendres sont nées le 20 octobre....
s’il faut alors pousser les déductions, les calculs, et les logiques si diversifiées, je peux comme je m’y accorde, voir la chose avec la pensée des femmes Népalaises.
Celle ci peut sembler tout aussi logique puisque ces femmes considèrent que l’enfant dans sa gestatission vit déjà.
Son âge ne démarre pas dès qu’il pousse son premier cri, mais dès lors que la fécondation est constatée, voir du jour de sa conception si celle-ci peut être déterminée avec précision…..
Alors quel âge doit on donner au forum des âmes tendres ?
Jeu 27 Nov 2003, 21:14 par
Ri1kedesBêtises sur L'amour en vrac
La séduction peut être un art
La séduction peut être un art, parfois, mais l’on peut dire que certains l’ont en eux dès la naissance, et pas seulement pour séduire ces Dames, Messieurs, ces Dames savent user de celle-ci tout autant.
La séduction, qu’est ce donc?
Ca n’est pas seulement une parade amoureuse.
Certains savent en user pour plaire dans toutes circonstances, entre amis, lors de la recherche d’un emploi, face à une personne du sexe opposé, lors d’une interview, auprès de la caissière d’un supermarché, face à une assemblée, etc...
bon nombre de personnages publics pourraient ainsi être cités en exemple, que ce soit homme(femme) politique, acteur(trice), chanteur(se), et tout autant sinon plus d’humains croisant notre quotidien pourraient être de même cités.
Reste à savoir si nous même nous nous considérons séducteurs(trices) invétérés(es), où séducteurs(trices) ponctuels(les).
Savez-vous vraiment (saurez-vous franchement) quel(le) séducteur(trice) vous êtes au fond de vous?
La séduction, qu’est ce donc?
Ca n’est pas seulement une parade amoureuse.
Certains savent en user pour plaire dans toutes circonstances, entre amis, lors de la recherche d’un emploi, face à une personne du sexe opposé, lors d’une interview, auprès de la caissière d’un supermarché, face à une assemblée, etc...
bon nombre de personnages publics pourraient ainsi être cités en exemple, que ce soit homme(femme) politique, acteur(trice), chanteur(se), et tout autant sinon plus d’humains croisant notre quotidien pourraient être de même cités.
Reste à savoir si nous même nous nous considérons séducteurs(trices) invétérés(es), où séducteurs(trices) ponctuels(les).
Savez-vous vraiment (saurez-vous franchement) quel(le) séducteur(trice) vous êtes au fond de vous?
Lun 13 Oct 2003, 18:04 par
Ri1kedesBêtises sur La séduction
Ecrire sur celleci
La fleur d'Ernest., L'adieu, Journal télévisé, Le bon et le mauvais amant., Le prétendant, Lettre à un copain, La vie de Madeleine, L'enveloppeur ...., Où tu veux, quand tu veux., Pizzeria La Roma, bonsoir! ... suite, Pizzeria La Roma, bonsoir!, bon ben.. puisqu'il faut y aller...., et si..., La séduction peut être un art,Il y a 44 textes utilisant le mot celleci. Ces pages présentent les textes correspondant.
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