A ma mère

A ma mère
A cette petite vieille qui a tant lutté pour moi
A ma mère
A cette petite vieille a qui tant souffert pour moi
A ma mère
Qui malgré toutes les peines endurées
Et son dos courbé par les années
A encore envie de rire, de me protéger
Moi qui suis, la tes insomnies
Depuis le jour ou je suis né
Moi qui suis, la de tes souffrances
De tes nuits, de tes journées
Seul Dieu sait combien je t’aime
Je t’adore et te vénère
Je pense toujours à toi
Et si la vie me sourit
Nous serons bientôt réunis
Comme on l’était autrefois.
Dim 22 Juil 2007, 23:27 par pierre de la carolina sur L'amour en vrac

Pardon

je t’ai perdu
à d’une erreur
je t’ai perdu
et j’ai brisé nos coeurs

à présent, je suis là, devant toi
pour t’implorer
et te supplier
de me pardonner

pardonne moi
j’ai été ingrat
pardonne moi
je t’aime tant

reviens vers moi
rappelle toi autrefois
reviens vers moi
aime moi comme avant
Sam 30 Juin 2007, 21:13 par pierre de la carolina sur La déclaration d'amour

Une lettre d'amour




Chéri,
La brise se retient, le ciel s’assombris, il est chargé, bientôt il va pleuvoir et… il faut que je parte.
Déjà cela me manque, l’atmosphère chaleureuse de l’appart, l’odeur de la cuisine, le divan lit du salon, témoins de tant de nos acrobaties. Déjà, oui mon amour, la nostalgie de ces années passées ensemble, de ces années de joie et de peine, ces années euphoriques un peu propriétaires peut-être de notre vie, celle-la même qu’on ne partagera plus…jamais… Hélas !
Que je t’aime ! Que je t’aime ! Que je t’aime ! Cet amour que ces années n’ont pas réussit à ternir l’éclat, au contraire ils l’ont agrandit, mûrit, l’assagit et est-ce peut-être à de cela qu’aujourd’hui j’ai la force de te dire au revoir?… Adieu?
Depuis des années que je voulais te le dire mais depuis des années que ma lâcheté, mon égoïsme m’en empêchait. Oh mon chéri ! Pardonne moi ces temps perdus ; ces rêves jamais réalisés, rangés parce que soudain notre vie ne les permettait plus. Oui chéri, excuse-moi ces aventures que tu aurais voulu vivre, ces amours qui te fantasmaient…forts et si différents de moi.
Aujourd’hui c’est différent, j’ai compris, l’amour ce sentiment que je croyais connaître se relève enfin en moi et tout cela grâce à toi. Il est d’une telle simplicité, d’une telle beauté et d’une telle finesse que ce que je vivais jadis, oui me parait-il soudain, n’était qu’un vulgaire narcissisme.
Merci pour tout ; pour notre histoire, si elle n’avait pas été, je l’aurais inventé. Merci pour cette amitié qui me fut nécessaire en un moment où je ne savais comment résister aux vicissitudes de la vie ; merci de m’avoir aider à être heureuse, moi qui croyais que le bonheur est pure invention des poètes ; oh oui chéri, merci de m’éloigner à jamais cette peur qui me paralysait et paralysait mon existence. Avec toi j’appris à vivre et de croire en ma valeur, je connue le pardon à une dimension qui m’affranchit.
J’imagine combien cela a dû te coûter même si je feignais les naïves quand des fois je surprenais sur ton visage la lassitude d’une vie faite désormais de routine et d’habitude. Oui je fermais les yeux, quand tes attitudes notaient cet abattement, cet air désabusé d’un destin non réalisé, ou, quand ton regard partait loin, là bas, chercher des choses que je n’arrivais pas à te donner. Tu vois que je n’étais pas dupe quand quelquefois dans une gaîté à peine forcée tu me disais « je t’aime » tu le disais tellement fort comme pour t’en convaincre toi-même plus que moi. Alors dans ma lâcheté, oui je me convie, je te caressais le visage, tes doigts fins et je m’enfuyais dans tes bras, seulement préoccupée de mon seul bien-être. Pardonne moi chéri…j’étais faible.
Si il arrivait de nous chamailler pour des banalités en apparence, je sais maintenant que c’était parce que je t’en voulais de ne pas être totalement mien, ou parce que tu me reprochais de ne pas pouvoir te donner ce qui te manque.
Je l’ai compris depuis que pour toi mon amour, sont devenu authentiques mes sentiments. Je n’ai plus le droit de te freiner dans ta quête. Je ne le peux même plus.

Quand tu rentreras ce soir je ne serais plus là. Désormais la moitié de notre armoire restera vide, on ne se chamaillera plus pour une rangée de plus ou de moins, et cela me manquera. Dans la salle de bain j’ai volé un peu de ton gel douche, j’ai eu peur d’oublier un jour ton odeur, ne m’en veux pas. Notre photo sur la vieille commode du salon, je l’ai pris également cela t’aidera d’aller plus vite de l’avant et elle m’aidera de continuer à croire encore au bonheur. Mais sur le lit, il y’ aura ta vielle chemise qui depuis de années me sert de robe de nuit, je ne l’ai pas prit, s’aurait été pour moi un souvenir de trop.
Quand tu liras cette lettre, chéri, tu comprendras sans doute que c’est parce que je t’aime que, je dois partir. Ne soit pas très triste, au contraire soit heureux, ce départ n’est pas une trahison, ni une rupture, juste une nécessité, tu t’en apercevras plu tard; ne me déteste pas non plus, je ne le supporterais pas, néanmoins tu pourras m’oublier si cela peut t’aider à te construire une vie meilleure…mais ne doute jamais que c’est parce que je t’aime que je suis parti.
Ta chérie.
Lun 28 Mai 2007, 23:00 par agna sur La vie à deux

La logique du remerciement

Le savoir-vivre selon Nadia et Horacio

Nadia

Je discute avec mon Horacio sauvage
D’un fait de société qui finit par m’étonner.
Quand on y réfléchit, à quoi rime cet usage
De dire merci quand on vous rend la monnaie ?

Suis bien mon raisonnement, mon prince des lagunes :
L’interjection Merci traduit la gratitude.
Or, quelle alternative a-t-on dans ce cas ? Aucune !
Pourquoi remercier d’une banale attitude ?

Au bar, certains clients exhibent leur fortune,
Paient en grosses coupures par habitude.
Je rends la mitraille sans questions inopportunes,
Et j’en suis remerciée ; je m’en sens toute gertrude.

Horacio

Je comprends tout à fait, ma sarcelle bien-aimée.
Cette reconnaissance est sans ni raison.
On pourrait presque penser qu’ils te croient animée
D’un désir fluctuant de garder leurs biftons.

Nadia

Mon serpent à plumes, tu me coupes le souffle.
Je n’y avais pas pensé, mais c’est bien vu.
Si on voulait raisonner comme des pantoufles,
On en arriverait à ce délire incongru.

Mon patron du bar, qui n’est pas le mauvais cheval,
Rigolerait bien s’il nous entendait divaguer.
Sa barmaid, une voleuse congénitale
Qu’il faut remercier quand elle oublie de chouraver…

Horacio

On peut même aller plus loin dans l’ineptie
Si on veut emprunter d’autres sentiers.
Par exemple, ceux de l’étymologie :
Au départ, merci veut dire pitié.

Nadia

Oh, c’est le comble, le pinacle, c’est dingue !
Une scène de Mel Brooks, je vois ça d’ici !
Pour leur piquer leur fric, je les braque avec un flingue,
Et eux, tremblant de trouille, crient Merci, Merci !

Mon drolatique Horacio, je te dis merci,
Et là, c’est un merci qui prend tout son sens,
Pour ce moment de fou-rire qui me réjouit.
Chez nous, l’humour colore et embellit l’existence.


Ce soir, au bar, le maire prend une bière fraise.
Il me paie en billets, je lui rends ses pièces.
Il me dit : Merci bien… Je l’assomme avec la chaise.
Sans blague, il n’a pas à me traiter de gangsteresse.
Sam 14 Avril 2007, 10:39 par Nadia et Horacio sur La vie à deux

Because j'ose et j'explose

Je te propose une chose
Et toi tu disposes ou tu t’opposes

Qu’on se superpose ou se juxtapose
soyons en osmose et en symbiose

Ce serait la grandiose apothéose.
Je ne t’impose pas de glose
Je ne t’impose pas de clauses

Mais si la pause s’impose
Quelle que soit la
Qu’elle soit rose ou morose

Si tu crains l’overdose
L’ankylose ou l’hypnose
Avant la névrose ou la psychose

Je saurai doser ma prose
Je serai ta magicienne d’Oz
Ton anamorphose et ta virtuose.
Mar 20 Fév 2007, 17:18 par Cidroline sur L'amour en vrac

Complémentaire ou opposé ... mais pas ennemis

Le Toi du Moi

Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse

Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T’es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l’aorte et moi le coeur
Toi t’es l’instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l’herbe et moi le joint
Tu es le vent j’suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T’es le jouet et moi l’enfant
T’es le vieillard et moi le temps
Je suis l’iris tu es la pupille
Je suis l’épice toi la papille
Toi l’eau qui vient et moi la bouche
Toi l’aube et moi le ciel qui s’couche
T’es le vicaire et moi l’ivresse
T’es le mensonge moi la paresse
T’es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l’enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l’oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T’es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l’allumette
T’es la chaleur j’suis la paresse
T’es la torpeur et moi la sieste
T’es la fraîcheur et moi l’averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j’suis dièse

T’es le Laurel de mon Hardy
T’es le plaisir de mon soupir
T’es la moustache de mon Trotski
T’es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour

Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
T’es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l’épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l’élégance et moi la grâce
Tu es l’effet et moi la
Toi le divan moi la névrose
Toi l’épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T’es le sérieux moi l’insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l’ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l’éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C’est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour

Carla Bruni
Dim 15 Oct 2006, 17:45 par coeur lourd sur Histoires d'amour

Complémentaire ou opposé ... reste le "Nous"

Je suis ton pile
Tu es mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
Toi le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la guitare et moi la basse

Je suis la pluie et tu es mes gouttes
Tu es le oui et moi le doute
T’es le bouquet je suis les fleurs
Tu es l’aorte et moi le coeur
Toi t’es l’instant moi le bonheur
Tu es le verre je suis le vin
Toi tu es l’herbe et moi le joint
Tu es le vent j’suis la rafale
Toi la raquette et moi la balle
T’es le jouet et moi l’enfant
T’es le vieillard et moi le temps
Je suis l’iris tu es la pupille
Je suis l’épice toi la papille
Toi l’eau qui vient et moi la bouche
Toi l’aube et moi le ciel qui s’couche
T’es le vicaire et moi l’ivresse
T’es le mensonge moi la paresse
T’es le guépard moi la vitesse
Tu es la main moi la caresse
Je suis l’enfer de ta pécheresse
Tu es le Ciel moi la Terre, hum
Je suis l’oreille de ta musique
Je suis le soleil de tes tropiques
Je suis le tabac de ta pipe
T’es le plaisir je suis la foudre
Tu es la gamme et moi la note
Tu es la flamme moi l’allumette
T’es la chaleur j’suis la paresse
T’es la torpeur et moi la sieste
T’es la fraîcheur et moi l’averse
Tu es les fesses je suis la chaise
Tu es bémol et moi j’suis dièse

T’es le Laurel de mon Hardy
T’es le plaisir de mon soupir
T’es la moustache de mon Trotski
T’es tous les éclats de mon rire
Tu es le chant de ma sirène
Tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour

Je suis ton pile
Toi mon face
Toi mon nombril
Et moi ta glace
Tu es l’envie et moi le geste
T’es le citron et moi le zeste
Je suis le thé, tu es la tasse
Toi la putain et moi la passe
Tu es la tombe et moi l’épitaphe
Et toi le texte, moi le paragraphe
Tu es le lapsus et moi la gaffe
Toi l’élégance et moi la grâce
Tu es l’effet et moi la
Toi le divan moi la névrose
Toi l’épine moi la rose
Tu es la tristesse moi le poète
Tu es la Belle et moi la Bête
Tu es le corps et moi la tête
Tu es le corps. Hummm !
T’es le sérieux moi l’insouciance
Toi le flic moi la balance
Toi le gibier moi la potence
Toi l’ennui et moi la transe
Toi le très peu moi le beaucoup
Moi le sage et toi le fou
Tu es l’éclair et moi la poudre
Toi la paille et moi la poutre
Tu es le surmoi de mon ça
C’est toi Charybde et moi Scylla
Tu es la mère et moi le doute
Tu es le néant et moi le tout
Tu es le chant de ma sirène
Toi tu es le sang et moi la veine
T’es le jamais de mon toujours
T’es mon amour t’es mon amour

Carla Bruni
Dim 15 Oct 2006, 17:41 par coeur lourd sur Histoires d'amour

Je l'aimais

Bon ben c’est mon premier texte enjoy it or not.


C’est en marchant sur les quais de Seine que je l’ai rencontrée. La chevelure brune dans le vent, la peau matte, les yeux verts, elle était belle. Le soleil couchant teintait l’eau d’un reflet doré, un léger vent faisait voler les feuilles d’automne. Je me décide à lui parler, je demande une cigarette mais elle ne fume pas. Je ne sais pas pourquoi je perds mes moyens, je souris bêtement, je bafouille, je regarde mes pieds n’osant affronter son regard. Elle se demande ce que j’attends mais elle sourit finalement. Ce sourire, ô ce sourire, cette sorte de sourire que sont parfois les fleurs au milieu d’herbes graves, cette sorte de sourire qui font que le temps s’arrête, cette sorte de sourire qui vous fait perdre la tête. Je m’assoie timidement à ses côtés et nous parlons. Nous parlons encore et encore, de tout et de rien, du beau temps de la pluie, des amours, des ennemis, suis je lucide ou atteint de folie, je tombe amoureux, ô funeste ennemie !Comment pourrais-je la quitter, celle que j’aime, ma destinnée ? J’ose alors lui demander un numéro où je peux la rappeler. Elle accepte, je suis heureux, je pourrais peut-être la revoir, et ce tout petit espoir, rend ce monde merveilleux.

Arrive, plus tard, la concrétisation de mes espoirs, enfin je vais la revoir. Le premier rendez-vous, celui qui te fait à la fois si peur et si plaisir, celui qui fait battre ton coeur si fort, si fort. Celui qui accélère ta respiration et rend tes mains moites, celui que tu attends et redoutes à la fois. La place St michel - où veille l’ange Gabriel, où le bruit de la fontaine berce les artistes - est le lieu où je la reverrai. Je la vois, elle me voit, elle sourit, je flamboie, elle s’avance, mon coeur bat, je l’aime et je ne sais pas. Je ne sais pas si c’est réciproque, je ne sais pas si elle m’aime ou pas, ô amour tu me tueras, ô toi comble de l’union de la folie et de la sagesse. Je lui fais la bise, sa peau est si douce, son parfum ô son parfum, les parfums sont les sentiments des fleurs et le sien fait battre mon coeur, mais comment décrire le monde des odeurs? Je ne le sais pas. Je suis amoureux, étrange bonheur malheureux. Nous marchons, nous parlons, nous dînons et nous remarchons. Je sens des goutes de pluie sur mon visage, elle ouvre son parapluie, je me rapproche. Je me perds dans l’océan de ses yeux, elle les ferme, je me rapproche encore, j’ai mal aux côtes à de mon coeur, je sens son souffle chaud puis doucement nos lèvres se touchent, humides et douces nos langues se frolent puis s’unissent, unissant de même les deux êtres, les deux coeurs, les deux âmes que nous sommes. Je l’aime. Le sablier s’est arrêté, la terre ne tourne plus, les étoiles ne brillent plus il n’y a qu’elle. Je la regarde, les moindres petits défauts de son visage ou de ce qu’elle représente sont devenus des qualités. Je dois la quitter ce soir mais j’ai hâte de la revoir. Sentiment de bonheur indescriptible, joie inextinguibe, je l’aime, je l’aime, je l’aime.


Je la revois souvent maintenant, je lui consacre mon temps, ce que je suis, ma vie. Je l’acceuille ce soir dans mon humble demeure. De jour en jour, sa beauté grandit, elle est belle, elle m’éblouit. Nous buvons, nous parlons, je l’embrasse, je l’aime. Elle me prend par la main et m’enmène vers le lit. La lumière d’un lampadaire tamise la pièce, je tremble comme une feuille, elle s’allonge. Je me sens mal, je vais exploser. Je m’allonge à ses cotés, elle passe sa main dans mes cheveux, je sens le désir brulant dans mes veines. Mes tempes boudonnent, je brule.Nos langues s’unissent, je passe ma main sur son corps, j’ai des frissons.Je passe ma main sous son chemisier, elle gémit. Elle me caresse le ventre puis descend lentement. Son souffle chaud sur ma nuque, son parfum m’ennivrent. J’ai du mal à respirer. J’ai chaud et poutant je frisonne. Je déboutonne son jean, et doucement, doucement je glisse ma main vers son bas ventre. Je la caresse, elle gémit encore. Je sens son sexe humide et chaud. Je l’embrasse encore et encore. J’embrasse sa nuque, ses seins, son sexe, je l’aime, je l’aime, je l’aime. Nous sommes nus à présent, je sens ses seins contre mon torse. Mon sexe contre le sien, je la pénétre lentement. Mes bras tremblent, je tremble, elle me sert contre elle si fort. Je vais et reviens en elle au rythme lent d’une mélodie depuis longtemps oubliée. Je l’embrasse. Je respire vite, très vite, le plaisir monte, monte, encore et encore, et c’est l’explosion, le loup hurle, la mélodie culmine, moment si bref et si fort pourtant, union sacrée à son paroxisme. Union ultime de nos êtres, de nos âmes, de nos vies. Je m’allonge à ses côtés, je la regarde, elle me sourit. On ne dit rien les mots sont inutiles. Après un long moment, elle s’endort. Je la regarde toujours, je l’aimerais toujours. Merci.

Un mois passe, puis deux, arriva alors ce jour maudit par les dieux. Hermes m’apporta le message malheureux : elle me quitte. Son coeur bat pour un autre ; le mien s’est arrêté. Ah douleur non encore éprouvée, poignardé de l’intérieur, je meurs. Je souffre, je hurle à la mort pourquoi, pourquoi? Pourquoi elle, source de tant d’amour me tant de souffrance? Tourments indescriptibles, rage innexprimable, désespoir insurmontable. Je revois son visage, son souvenir me hante : comment vivre après une telle souffrance et cette soufrance est sans partage. Je noie mon malheur dans l’alcool dans une pièce autrefois joyeuse et aujourd’hui si triste. J’allume la radio et entends "What a wonderful world" de Louis Amstrong. Ironie du sort, les dieux me maudissent et je les maudis. Une lame de rasoir entre les mains je pense à elle. Une gorgée d’absynthe pour ne pas souffrir.
I see trees of green, red roses too
I see them bloom for me and you
And I think to myself what a wonderful world.
Une autre gorgée, ma trachée brule, je fais un essai, la lame pénétre la chair de mon poignet. Le sang coule, j’hurle, je pleure. Une autre gorgée encore une.

I see skies of blue and clouds of white
The bright blessed day, the dark sacred night
And I think to myself what a wonderful world.
Ma vision se brouille à des larmes et de l’alcool. Je réenfonce l’acier dans ma chair, j’ai coupé une veine cette fois, le sang gicle sur ma chemise. Je contemple mon poignet posé sur la table au milieu de mon sang. Une autre gorgée encore une.
The colors of the rainbow so pretty in the sky
Are also on the faces of people going by
I see friends shaking hands saying how do you do
They’re really saying I love you.
Je n’ai plus de force, je ne vois presque plus. J’ai perdu trop de sang, je crois. Ma tête devenue trop lourde commence à pencher, puis tombe sur la table dans le sang, je pleure. Un dernier effort, je reprends la lame mais cette fois je coupe un tandon puis je rencontre l’os. J’ai du sang dans la bouche. Un dernier effort pour une dernière gorgée je meurs. Adieu je t’aimais.

I hear babies crying, I watch them grow
They’ll learn much more than I’ll never know
And I think to myself what a wonderful world
Yes I think to myself what a wonderful world.
Mar 10 Oct 2006, 20:50 par Evidance sur Histoires d'amour

Pourquoi ?

Pourquoi suis-je si malheureuse sans toi ?
Pourquoi mes yeux se sont illuminés en te voyant ?
Pourquoi j’ai si mal quand je pense à toi ?
Pourquoi un jour tu me parlais et le lendemain je n’existais plus pour toi ?
Pourquoi tu ne m’aimes pas ?
Pourquoi tu ne parles plus ?
Pourquoi je n’existe plus pour toi ?
Pourquoi ne pas vouloir mon amitié si tu refuses mon amour ?
Pourquoi tu me manques alors qu’on ne se parle plus ?
Pourquoi ai-je envie de te revoir ?
Pourquoi quand je te vois, mon cœur hurle de douleurs ?
Pourquoi quand je pleure d’espoir déchu c’est à de toi ?
Pourquoi c’est toi que j’aime ?
Pourquoi mon coeur s’est réveillé en te parlant ?
Pourquoi tu me laisses pas du temps ?
Pourquoi ?
Je n’en sais rien, mais mon coeur et mon âme sont d’accord pour une fois sur leurs sentiments envers toi.
Ces sentiments se sont révélés qu’une fois lors de mon premier amour, celui qui est si beau à mes yeux ....
Sam 26 Août 2006, 14:32 par joullia sur L'amour en vrac

Elle qui ne demandait qu'à être elle même...

Une femme tranquille et sereine,
Avec un beau coeur et un corps sain ;
Elle vivait sa vie,
Tout allait bien, tout était presque joli...

Sa vie fût tout à coup bouleversée,
Lors de cette horrible soirée ;
Il l’a souillée,
Sans penser à son corps ni à son coeur...
Sans penser à ce que deviendrait son existence.

Depuis ce jour-là, une petite chose est en elle,
Petite chose mais qui tant de dégâts ;
Elle va devoir vivre avec ça,
Elle qui ne demandait qu’à être elle-même...

Cet homme ne mérite pas de vivre,
Il n’a aucun coeur, aucun respect ni aucunes peurs;
Même la loi ne l’arrête pas,
Il l’empêche de vivre,
La vie telle qu’elle l’entend, avec le bonheur...

Elle qui a su surmonter cette horrible épreuve ;
Mais elle vit sa vie et ne laisse jamais personne,
Lui dicter ses lois, elle n’a plus à faire ses preuves...
Elle attend juste l’homme qui lui redonnera confiance,
Celui qui lui redonnera l’envie,
D’être une Femme à part entière.

Je sais ce que c’est d’avoir cette peur,
Qui T’empêche de vivre correctement Ta Vie.


ouin Julia
Jeu 24 Août 2006, 20:07 par joullia sur Mille choses

Je ne supporterais pas

Des fois, j’imagine,
Je ne sais pas pourquoi,
Que tu pourrais
Me quitter.
A de nos différences,
Nos disputes ou
Je ne sais quelle raison.
La pire serait que cela soit une autre;
Une autre du net,
Une du même tchat,
Je vois tant de filles te draguer,
Tants de pseudos, qui rôdent près de toi,
Un tout particullier d’ailleurs....
Et rien que de l’imaginer,
Cela me fait énormément souffrir,
Cela me fait pleurer...
J’ai vraiment peur
Que cela puisse
Se produire un jour,
J’espère que ce jour
Sera celui de ma mort,
Car je ne supporterais pas
De te perdre,
Je ne sais pas ce que je ferais,
Mais je pense
Que je ferais quelque chose de pas bien
Toi même tu sais de quoi
J’ai déjà été capable,
Car je tiens trop à toi,
Et je ne vois pas continuer sans toi...
Mer 09 Août 2006, 09:24 par joullia sur Amour internet

Un reve

J’ai fait un doux reve ou tu venais me retrouver,
Ta bouche si tendre venait deposer sur mes levres, un doux baiser,
Tes mains si parfaites et douce caressaient mon visage,
Tu fermais les yeux pour encrer en ton souvenir mon visage...
J’ai pris lentement ta main et je l’ai placerr sur mon coeur
Et je sentai les battement puissants qui faisaient vibrer tout mon corp.
Nos âmes en fusion recouvraient nos corps de sueur.
Et nous nous abandonnions pour une nuit a notre fureur...
Ta peau etait si douce que mes mains ne pouvaient,
S’empecher de la toucher.
Ton regard etait si profond que mes yeux eblouis par tant de beauté
Se perdaient dans les profondeurs dans ton être si parfait.
Je t’avais enfin retrouve toi mon petit prince tant recherché...
Mais je savais que tu partirais a de mes peurs
La bas a des kilometres de moi et de mes peurs
Et il me reste que l’ecran de mes pensees
Pour revoir l’image de mon touareg tant aimé.
Mar 01 Août 2006, 22:28 par kylliane sur Parler d'amour

Je me noie

Je me suis enfermé dans ma chambre
Et je me noie dans mon chagrin
Mais toi tu ne vois rien
J’ai le coeur brisé en deux.
La pluie est tombée dans mes yeux
A de toi qui a su rouvrir mon cœur et mes blessures
L’amour ça fait souffrir
Et on a plus qu’une envie
C’est dans finir,
Fermer les yeux
Se laisser partir,
S’endormir à tout jamais
Et ne jamais se réveiller.
Laisser en vie ceux que j’aimer
Arrêter d’en merder les gens que aime
Parce que ma souffrance et tel que les supplices
Que prouver exprimes les esclaves des temps anciens ….
Ne suffiraient pas à apaiser ces peines
Je voudrai m’envoler
Pour tout oublier
Et retrouver ceux qui mon quittés
Ceux dont j’ai tant pleurer
Ya des années.
Je souffre en silence
Et quand j’y repense
Ce que je me fais,
C’était pour me venger
Pour me punir,
D’être encore la et eux au cieux
C’est dangereux
Et malheureux
Mais dans ce poème
J’exprime ma souffrance
Parce qu’il y a que la ou je peut cracher mon venin de haine
Lun 31 Juil 2006, 03:07 par joullia sur L'amour en vrac

Je suis

Cause de malheur: moi

Personne qui en souffre: toi


Je vais mal en se moment

A présent tu sais pourquoi

Je suis loin de toi et j’en soufre autant que toi

Mais au moment ou tu allais bien

Je t’ai parler et maintenant ce qui va bien : RIEN



Je suis une de malheur

En tout temps ; a n’importe quelle heure, des saisons !

Pourquoi reste tu la loin de moi

Es-ce que c’est moi qui te tien près de moi

Alors que tu voudrais peut-être partir?

Rêver comme dans les poèmes !



La vie vaut d’être vécu

Je la sais même si je fais l’inverse

Moi de mon point de vu

Sans toi je ne peux vivre

Parce que c’est toi qui ma redonner goût a l’amour donc a la vie

Je suis dépendant de toi pour pouvoir survivre!



Es-tu lasse de moi

Es-ce que je te retiens contre ton grès

Voudrais tu t’en aller et vivre loin et bien la bas?

Si oui dit le moi et je comprendrai...

Mais moi je suis loin

Pas bien...

La bas...


Je suis loin de toi mais je suis aussi peiner que toi

Je suis la bas mais serai beaucoup mieux près de toi!

Je ne peux souffrir près de toi mais toi?

Je ne peux survivre sans toi!



Je t’aime
Lun 31 Juil 2006, 02:51 par joullia sur L'amour en vrac

Maman, c'est quoi l'amour...

Maman c’est quoi l’amour?
C’est les sentiments qu’il y a entre papa et moi.

Maman c’est quoi la vie?
C’est le moment pendant lequel ton coeur bat.

Maman c’est quoi l’éternité?
C’est quelque chose qui ne se finit jamais.

Maman tu m’aimeras pour l’éternité toi?
Mais oui, bien sur mon chéri.

Maman tu crois que je peux vivre à côté de toi pour l’éternité?
Dans ton coeur tu le peux.

Mais maman c’est quoi la mort?
C’est là où mamie dort.

Et de là bas elle nous aime encore?
Oui pour toujours.

Maman quand je serais mort je t’aimerais toujours. Toi aussi?
Mon chéri, tu as longtemps à vivre avant de mourir alors ne penses pas à çà.

Mais tu m’aimeras?
Oui, toujours

Maman c’est quand que tu vas mourir?
Dans pas longtemps.

Mais pourquoi?
Parce qu’un vilain monsieur m’a fait quelque chose de ne pas bien.

Qu’est ce qu’il t’a fait?
Il m’a blessé avec un couteau.

Pourquoi il a fait çà maman?
Parce que l’on n’est pas comme lui.

C’est quoi la différence maman?
La couleur de la peau.

Mais maman, je ne comprends pas, la couleur de cheveux n’est pas la même non plus.
Je sais.

Et on a tous un coeur, nous sommes pareils puisqu’on a tous un coeur...
Je sais.

Et c’est à de lui que tu es allongée ici?
Oui mon ange.

Mais c’est où ici?
C’est l’hôpital.

Maman j’ai peur...
Non, il ne faut pas avoir peur.

Mais maman je veux pas que tu partes...
Un jour on se reverra.

Dans longtemps?
Je l’espère.

Pourquoi?
Car je veux que tu profites de la vie

Maman je t’aime...
...

Maman ?
...

Maman ?
...

Maman........


Lecture d’un texte
écrit par une amie de ma fille

Bouleversant
Sam 17 Juin 2006, 13:07 par Satine sur Parler d'amour
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Ecrire sur cause A ma mère, Pardon, Une lettre d'amour, La logique du remerciement, Because j'ose et j'explose, Complémentaire ou opposé ... mais pas ennemis, Complémentaire ou opposé ... reste le "Nous", Je l'aimais, Pourquoi ?, Elle qui ne demandait qu'à être elle même..., Je ne supporterais pas, Un reve, Je me noie, Je suis, Maman, c'est quoi l'amour...,
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La citation d'amour

Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

La Rochefoucauld.

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