L'enfant de la fille de mai... (duo )



L’enfant de la Fille de Mai... (Duo caressedesyeux/Patrick Arnoux)

La Fille de Mai se met à courir en rond dans son palais, impatiente de retrouver son séduisant laquais. Celui qui ressemble à un farfadet, toujours vêtu de cet étonnant costume couleur de bitume. Floqué de quelques ronds lumineux comme la lune, parfois argentés. Le malicieux arbore en permanence cet étonnant chapeau à clochettes qu’elle trouve si drôle.
Le voilà d’ailleurs qui s’avance dans la salle pour finir par une élégante courbette en son honneur. Mouvement qui fait s’agiter les clochettes, un sourire amusé se forme alors sur le visage de la Fille de Mai aux yeux si délicieusement bridés.
Décidément ce galopin improvise chaque fois pour elle des tours qui en valent le détour. Ces pitreries vont encore provoquer chez elle une avalanche de fous rires !
Le voilà qui fait apparaître toute une volée d’oiseaux suivis de tasses volantes d’où coule un chocolat bien chaud au parfum alléchant. Un des volatiles explose pour devenirs une pluie de fleurs, de brioches au sirop d’érable, de brins de muguets se transformant aussitôt en boules de gommes. Un chapelet de l’entoure comme en suspension. Des bulles où elle aimerait plonger pour retrouver l’ancien temps.
Voilà maintenant que Farfadet lui temps la main . Une s’approche d’eux, c’est merveilleux, elle a un goût de caramel salé. C’est le moment, il va falloir y aller.

Du haut de la plus haute poutre, le freux observe d’un œil avisé les deux tourtereaux.
Voici donc le moment de l’appariement entre l’habit de lune et la robe de soleil.
L’oracle du hibou sans âge est sur le point de se réaliser, avec les conséquences annoncées.
L’alliance du jour et de la nuit pourtant impossible sur le fond, prend forme. L’enfant à venir de ce couple atypique sera forcément hors caste. Une entité moitié diurne, moitié nocturne, donc chrono-floue. Un être doté de pouvoirs que ce monde n’a encore jamais connu, le résultat d’une osmose parfaite entre la féminité de la nuit et la masculinité du jour, créature univers à elle seule, la FilleFils du temps.

Quelques mètres plus bas, les deux amants ont échappé à la vue du freux. Ils sont maintenant réfugiés derrière le voile du grand lit à baldaquins.
L’oiseau s’envole pour aller se poser au sommet du hêtre millénaire.
Du haut de l’arbre il entame pour le reste du monde la mélodie du changement d’ère.
Dim 27 Avril 2014, 16:28 par caressedesyeux sur Mille choses

La bulle magique!

un texte assez ancien à priori ( date ), mais de belles images, qui font voyager et mieux imaginer cette métaphore protectrice entre autres, cette !
Dim 13 Oct 2013, 22:33 par inlove sur Articles

Bulle...

fragile,


Danse au grès du vent
Pellicule gracile
Qu’on peut y lire dedans
Tous ces mots si beaux
Si doux si fort si chauds

Magique et éphémère
Pour te plaire
J’en soufflerai des milliers
Bulles qui éclosent
Aux couleurs de la rose
Qui éclatent en gouttelettes subtiles,
Qui taquinent délicatement les pistils
En caressant mes doigts de pied

J’y lis, à l’intérieur
Toutes les phrases de ton cœur
Je vois des images si vivantes
Qui me hantent
Le présent se mélange au passé
Mais j’avance
J’avance tous doucement
Mais impossible à oublier
Je souris avec tendresse
De mes maladresses
A te laisser ce que mon cœur te dictait
Je t’aime encore...
Mer 16 Jan 2013, 13:08 par caressedesyeux sur L'amour en vrac

Bulle écarlate

Elle passait légère les jours de jachère, le regard se fascinait du grain usé du pavé il fallait surprendre pour s’illuminer de ce bleu moiré tremblant dans ses prunelles. Vêtue de réglisse elle s’asseyait à la terrasse buvait son café. Elle demandait toujours un verre d’eau. Elle restait ainsi à la même place farfouillait dans sa besace en sortait un calepin écorné triomphante on ne savait pas vraiment pourquoi griffait quelques notes. On s’est aimés.
Elle était chevelure rouge qu’elle suggérait cape d’invisibilité lorsqu’il fallait dissimuler des larmes.
Ou bien c’était un livre front plissé elle s’appliquait contemplative des rêves éternels ; comme curieuse sa concentration vacillait dans les conversations chuintantes des esprits autochtones de l’estaminet elle rangeait alors le secret linéaire dans le ventre boursouflé de sa besace grise.
Les mains sont les tapissières ferventes des horizons possibles. Les siennes potelées étaient nerveuses évasives agrippant la matière pour mieux s’y condenser apposant leur empreinte sur l’écorce éphémère d’un arbre centenaire.
On s’est aimés. Une fille encombrée de tracas éprise de farfelu une fille ectoplasme de l’absurde, souple instinctive avec des humeurs de caméléon.
Elle s’animait étrangement, précipitée éveillée habitée de tendresse lorsqu’elle se prenait d’étonnement pour une couleur de vie , une blessure découverte subrepticement dans le lit crépusculaire d’une rivière, pour une utopie qu’elle pensait consanguine à la mienne.
Elle était Aubépine, l’amicale des embruns, émotive, elle était écarlate au matin orageux, vibrante avec du sel dans la voix.
On s’est aimés. Je dormais blotti dans les mailles suaves de sa peau opaline. Sous mes doigts elle épousait mes désirs ondulait sensuelle offerte à mes baisers.
L’aurais nommé Espérance qui rêvait de Mer, d’étendues infinies qu’il faudrait traverser jusqu’à l’oasis-guérison.
Avec moi, emportés nous serions dans l’encre indocile d’une constellation.
Sam 27 Juin 2009, 13:15 par cirrhus sur Parler d'amour

Karma : une solution au bien être

Un ami, passionné par le Karma, m’a un jour invitée chez lui.
Son appartement était assez petit, la lumière tamisée grâce à quelques bougies réparties dans quelques coins de la pièce où nous étions. Une odeur agréable d’encens enivrait mes sens.

Nous nous regardions, le visage sérieux.

Il m’invite à prendre place sur le sol, au centre de la pièce, sur un tapis confortable. Je m’installe sans attendre.

Puis, il m’ordonne de fermer les yeux.

Une fois les yeux fermés, il m’informe que seul le son de sa voix doit me parvenir. Je me concentre et l’écoute.

Avec une douceur extrême dans la voix, il me dit :

"Reste concentrée.

Imagine-toi maintenant une recouvrant tout ton corps, pas une qui prend le contour de ton corps, une plus grande que toi. Tu dois la voir dans ta tête. Fait ?

Bien. Maintenant, imagine que dans cette , tu vois une porte. Tu dois l’entendre se fermer et s’ouvrir avec le son qui correspond à ce bruit. Fait ?

Ok. Maintenant, tu m’écoutes attentivement.

Mets uniquement les choses qui, dans ta vie, t’ont apporté du bonheur à l’intérieur de cette .
Le reste, les choses qui t’ont causé que malheur ou troubles, tu les mets en dehors et tu dois entendre le bruit dans ta tête de la porte qui se referme lorsque les mauvaises choses sont au dehors de ta .

Une fois cela fait, ressens ce bonheur, ces souvenirs, ces bonnes choses autour de toi. Tu les sens ?"


Subitement, j’approuve d’un hochement de tête.

"Bien, maintenant, lève toi, on va dans la rue."

J’ouvre les yeux et m’aperçois avec un sourire que le bien être est là, en moi.

Je le suis dans une rue où il y a beaucoup de monde.

Me voilà dehors, en me sentant de nouveau observée, pas à l’aise. Il me regarde, observant mon comportement face à la population.

"Vas-y, fais ce qu’on vient de faire".

Non, je ne me suis pas installée par terre ! J’ai fermé les yeux quelques secondes, puis j’ai imaginé la que je pouvais voir et entendre au son de la porte qui se ferme et s’ouvre. J’avais fermé la porte pour ma part, et une fois les yeux ouverts de nouveau, je sentais la autour de moi avec la porte.

J’étais maître de moi, acceptais ou non de mettre telle ou telle personne dans ma , tel lieu, telle ambiance. Je me sentais bien.



Cette expérience est à faire et surtout, à prendre au sérieux. On ressent le bien être dans les endroits où l’on n’aime pas aller, dans les endroits où l’on se sent oppressé(e).
Depuis, partout où je vais, je me sens bien. amuse

Dans la vie on fait des choix, à nous de bien mettre ces éléments, là où ils devraient être... clin
Lun 04 Août 2008, 14:51 par amori33 sur Articles

Rivière de sentiments

Comme les mots sont éphémères
Et l’amour est une bien belle rivière
Qui nous emporte vers tant d’illusions
Et nous berce par tant de passion
Où l’on s’enferme dans une de verre
Avec ses sentiments et ses mystères
L’esprit se frotte à la lune
Et les yeux, d’une flamme, s’allume
Croire aux mille et une merveilles
Rêver sans plonger dans le sommeil
T’écouter et observer ton sourire
Qui m’enivre avec tant de plaisir
Apprécier la beauté de tes yeux
Et se laisser s’envoler aux cieux
Profiter tout simplement du bonheur,
Et se dire que demain n’est pas un leurre..."

Catilina
Ven 09 Fév 2007, 02:21 par Utopia GFR sur Parler d'amour

Toi ( 5)...

Ce silence

J’m’enferme dans ma , je n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard, il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayé, on est tombé, on s’est relevé comme dans toutes les histoires
D’amour sans moralité à la fin, et même à la fin, on a toujours encore un peu faim,
et c’est là qu’on se fait mal, j’m’enferme dans ma
Sur ma vie j’n’ai aucun contrôle, sur ta vie aucun contrôle
Je glisse sur le monde qui m’entoure, c’est drôle

Dans le mal où je me perds, dans le vide où je me noie
Bien sûr il y a mes guerres mais il y a surtout toi
Dans le noir des nuits trop claires, dans le silence de mes combats
La solitude qui se resserre, des souvenirs qui ne meurent pas

A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence

Si tu pars je ne reste pas
Si t’abandonnes, je baisse les bras
Surtout ne m’en veux pas pour tout ce que je n’suis pas

Mais si t’avances, je viens vers toi
Si tu m’entends, réponds-moi
Sans toi je ne prends pas cette vie construite pour moi

A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence

Comme dans toutes les histoires d’amour sans moralité à la fin...
J’m’enferme dans ma , j’n’regarde personne dans les couloirs de mon esprit
Il est déjà trop tard. il fait déjà si noir...
On a essayé, réessayer, on est tombé, on s’est relevé...
J’m’enferme dans ma ...

A ce silence, j’aurais préféré la violence
Des cris des pleurs pour moins de douleur
Ton indifférence m’est la pire des souffrances
A ce silence.


Natasha St Pier

Combien de temps resterais-je seule dans ma
alors qu’il suffirait que tu y rentres pour que l’on soit deux...?

Marie rose
Jeu 24 Août 2006, 14:53 par Satine sur Parler d'amour

Combattre encore et toujours pour ne pas retomber

La douleur intérieure est éphémère.
Les blessures profondes,
Le cœur se serre,
L’estomac se noue.
La faim apaise le mal interne.
Manger gonfle le mal être,
Elle estompe mes angoisses.
Est-ce le mal de vivre, ou plutôt le mal être ?
La blessure physique est vue,
Mais la douleur intérieure est cachée.
Ne plus penser au mal être ;
Mal ! Oui, mais là dedans, dans le cœur.
L’estomac vide, mais la tête lourde.
La nourriture pèse et alourdit
Ce corps que je regarde d’un œil.
Dans le miroir, c’est mon intérieur qui reflète,
Rempli de douleurs enfuies, de chagrins cachés,
De blessures tantôt cicatrisées, tantôt réouvertes.
Lourdeur de solitude et de tristesse.
Mon corps peut paraître plume,
Mais l’intérieur est un lieu où tout se garde.
Parfois les secrets, les souvenirs enfuis ressurgissent.
L’enfant et l’adolescente que j’étais
Ne sont que peines et blessures.
L’adulte que je suis maintenant
S’est construite de ce mal et de beaucoup d’espoir.

Aller au plus profond de moi, c’est la douleur qui revient.
Vivre autour de la haine, de la colère, de la violence, du mensonge….
Combattre encore et toujours pour ne pas retomber.
J’en ai montées des marches ! Mais la chute fait mal.
Se rattraper, s’accrocher à un petit rien
Pour ne plus descendre au fond du gouffre.
C’est un soulagement d’extérioriser ce mal.
C’est difficile de faire semblant pour ne pas blesser.
Paraître bien pour ne pas faire souffrir.
Se cacher, s’enfuir vers d’autres horizons.
Eloigner les pensées néfastes pour se rapprocher de l’espoir.
Ne plus faire mal, cacher ses angoisses
Qui rongent l’esprit et le corps, encore si fragiles.
Paraître forte et ne pas laisser ses idées noires prendre le dessus.
Faire semblant, tricher mais ne pas trahir.
Difficile mais pas impossible.
Reculer pour sûrement,
Avancer vers un futur peut-être plus clair.
La vie est faite de chemins incertains.
Parfois il suffit d’un petit rien,
Pour prendre le mauvais.
Les directions sont multiples,
Etre guidé peut aider.
Ne pas s’enfermer dans cette atroce et sans issue,
Peut paraître impossible à certains moments.
Le destin nous amène vers d’autres horizons.
Une autre porte s’ouvre ! Est-ce la bonne ?
La franchir tant qu’il est encore temps !
Oui, difficile ! Mais pas impossible.
L’espoir est toujours là.
Lun 21 Août 2006, 23:36 par joullia sur Mille choses

Ecrire, c'est parfois une question de survie...

Les écrivains utilisent l’écriture pour mettre en mots leurs joies,
leurs peines , leurs chagrins, leurs doutes, leurs peurs,
leur façon de concevoir ou de percevoir le monde,
le tournent parfois en dérision pour masquer leurs inquiétudes
ou leurs angoisses face au monde si peu rassurant.
Parfois, ils inventent un monde qui n’existe pas
dans lequel ils créent leur prorpre univers, leur
où ils peuvent trouver refuge dans les mots.
Alors pour les écrivains, le " no man’s land " n’existe pas
puisque l’imaginaire est à la portée de leur plume.

Molière a écrit " le malade imaginaire ".

Moi, je ne suis ni écrivain et
je n’ai en aucun cas le talent de Molière
mais j’écris " l’amour imaginaire " pour survivre....
Mar 08 Août 2006, 10:52 par Satine sur Mille choses

Mon âme et mon toi

O mon prince du désert, mon toi, mon âme,
On a mis en mémoire des rêves qui nous ressemblent,
On arrêtait le temps quelquefois,
Sans demander comment ni pourquoi,
On se retrouvait là sur ce chat.
Est-ce que toi aussi tu trembles ?
Parce que l’avenir te fait peur,
Est-ce que nos vies se ressemblent ?
Sommes-nous à côté de nos coeurs

O mon prince du désert, mon âme, mon toi,
J’aimerais qu’on soit ensemble
Pour partager nos joies et douleur
Est ce que je compte pour toi ?
Je ne suis qu’une écorce toute gravée de toi,
O mon prince,
Même loin, rien ne me soigne,
Mon coeur éteint ses cendres,
Au coeur de tes bras.
O mon prince,
Je perds mon âme,
Je meurs de ton absence,
Délivre-moi,
De ma prison de verre,
De ma tour,
Enchaîne ma vie a la tienne.
Avant que mon sang ne se mélange,
Aux larmes tombées à nos pieds,
Je meurs de ton indifférence,
Aime-moi !
O mon prince,
J’ai peur de tes silences,
Mon coeur, tout bas, se meurt de froid.

O mon prince, mon toi et mon âme,
Je parle à moi qui ne vis plus,
Avant de perdre la mémoire,
Pourquoi faut il toujours s’enfuir ?
C’est pas normal de tant souffrir,
Je ne peux plus me taire,
La liberté se meurt,
A coup de trahison.
A coup de déraison.
Alors je crie plus fort,
A m’arracher le coeur,
Pour dire combien je t’Aime
Pour dire combien j’ai Peur.
Je parle à moi qui rend les armes,
Ouvre les yeux,
Sors de ta ,
Sors de ta solitude,
Sors de tes peurs,
Pourquoi faut il bâtir des murs pour ce guérir ?
C’est pas normal de tant souffrir,
Je ne veux plus me taire,
Face à ce monde de guerre et de haine,
Face à ces hommes abominables,
Face à ce manque d’Amour dans le monde....

O mon prince, mon âme soeur, mon toi
Loin de toi je n’ai plus d’ailleurs
Partout où que je sois,
Il me manque tout puisqu’il me manque toi.
Je voudrais être à cette place différence,
Celle de l’âme soeur qui comprend tout,
Celle qui sait porter secours,
Celle qui remplit ton coeur.
Je voudrais être ta femme, ta maîtresse, ton amie, ta confidente et la mère de tes enfants.
Viens jusqu’à moi.
Ven 04 Août 2006, 10:38 par joullia sur Parler d'amour

Bulle de vie

Le rêve est
De vie
Un bien majuscule
Utile au chagrin

Mylène Farmer
Extrait de " Dessine moi un mouton "
Mer 31 Mai 2006, 15:54 par Satine sur Mille choses

Vivre au jour le jour

Vivre au jour le jour

C’est fou comme le temps ça passe vite parfois
On croit qu’on a tout l’avenir devant nous
Que pour l’instant on ne peut que rêver au futur
Puis tout d’un coup
Comme une de savon qu’un enfant éclate de son doigt
On se rend compte que l’enfance finit aussi rapidement que cela
On se sent désemparé
Nos plans si complets que l’on avait conçu
Semblent soudain si flous
Que faire, on se sent si vieux
Sans vie
Comme une feuille morte balayée par le vent
La vie nous entraîne
C’est soudain si dur
Rien n’est comme on l’imaginait
Et on se remémore les souvenirs d’enfances
Avec une nostalgie si profonde que l’on se demande
Si finalement la vie
Commençait réellement où on pensait
Peut-être que le bonheur est encore plus loin ?
Non on se trompe et chaque fois c’est plus dur de l’avouer
Chaque fois les doux souvenirs nous viennent
Comme une douce couverture
Usée par le temps
Alors chaque fois c’est la même chose
Vivre le présent c’est si dur
Car personne n’a l’impression d’être heureux sur le moment
C’est plus tard qu’on se rend compte
À quel point nous étions biens
Vivre le présent, je crois
c’est plus important que de penser au futur
J’ai raison n’est-ce pas
Pourquoi pas ?
Lun 13 Fév 2006, 22:34 par rally sur Mille choses

Cette si petite voix...

Anonymes, nos chemins se sont croisés,
A nos rimes les mots se sont entrecroisés,
Jour après jour en ta virtuelle compagnie,
Encore et toujours dans ta enseveli...
Bulle de champagne quelquefois,
Sorte de mousson où l’échange est roi....
Bulle de savon pailletée pétillante,
Nos éclats de voix ’nettuelles’ sont récentes....
Bulle de chewing-gum acidité sucrée,
Savourons ensemble ce long filament bleuté.
Bulle de niveau nouvellement dénivelé,
Rions aux éclats de vie, d’air et de santé...
Bulle de bandes sciemment dessinées,
Refusons catégoriquement net,
Nos prises de s, prises de tête...
Inventons dés aujourd’hui, un tin timoré,
Et signons de nos prénoms bidibullés....
Tous deux, la gorge nouée, les yeux embrumés,
Nous savons que ces s de larmes versées,
Ne tintinnabulent pas avec notre futur passé....

Emmanuel voici donc pour toi,
Dans ma tête, une , une petite voix
Et elle dit : "pirouettons, l’air fouettons, amusons,
Profitons, glissons telles des s de savon...."
Dim 10 Juil 2005, 02:44 par à mon étoile sur Un monde parfait

Un rêve.

Je vis dans ce rêve insolent d’une relation qui me comble, celle qui investit mes sens sans les altérer, qui me rend fou de sagesse, me transporte et me pose. Dans une compréhension confortable constellée d’élans de grandeur, une passion veloutée, une tendresse charnelle. Je vois son corps aux hanches pleines sous sa taille fine et sans plis, la générosité de ses seins lourds et ronds, le goût exotique de ses tétons bruns, les courbes déstabilisantes de ses fesses sous la cambrure de son dos, ses mains sures et délicates et ses chevilles dessinées par un orfèvre donnant naissance à ses pieds menus et bien faits. Et mes mains qui toujours l’effleurent, comme on aime effleurer une œuvre d’art qui nous captive. Dans ses yeux noisettes, je lis la paix et la grandeur de son âme qu’épaule toujours son sourire simple et clair. Des heures sous une véranda à goûter les moments du jour qui donnent faim et savourer ceux du soir qui calment la soif. Je vois ces matins simples qui nous cueillent content de vivre encore une journée sans nuages. Des discussions interminables qui polissent l’âme, comme ces mots que l’on chuchote au moment de la sieste. Je la vois marcher sur son chemin, cherchant ma main quand celui-ci n’est pas sur et je la vois dans mon dos, m’encourager sur ma voie qu’elle visite comme un jardin que j’aurai fait pour elle. Je rêve de moments de vie faits de voyages sans peurs et d’enfants conçus sur les plages d’ailleurs. Je vois des accords faits de silence, des arpèges qui sautillent sur une portée pleine d’entrain loin du bruit confus et sans saveur des égarés de l’amour. Je vis dans ce rêve insolent d’une relation qui me comble, cette d’harmonie.
Jeu 09 Juin 2005, 13:39 par PetitPrince sur La vie à deux

Cristal

Ton corps avec le mien ne forme qu’une seule silhouette qui se distingue de l’herbe dense du haut de la falaise. Elle domine l’Océan, d’un bleu cristal, parsemé des reflets rougeoyant du Soleil qui ne demande qu’à se coucher.
Le tendre palmier, contrasté par les nuages roses de l’horizon, englobe la de notre corps enlacé au plus profond de notre cœur.
La lumière dorée du rivage donne à ton visage une nouvelle clarté soutenue par une douce brise qui caresse tes cheveux ; miroir de la mer scintillante qui, sous le Ciel orangé enrichi des premières étoiles, vient chatouiller la petite crique sableuse en contrebas.
Ta joyeuse présence arrête le temps pourtant si éphémère, instant précieux préféré de nos rêves …
Ven 21 Jan 2005, 13:14 par Ady sur Parler d'amour
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Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.

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