Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur bientot - Page 4 sur 9
Revue littéraire : appel aux participants
Bonjour tous,
Ca fait longtemps que je n’étais plus venue trainer mes guêtres par ici, surtout par manque de temps.
Depuis quelques semaines, j’ai pris en main la création d’une revue artistique avec quelques compagnons de connexion.
Pulp.com est un mag qui a pour objectif de mettre en avant des internautes bourrés de talents et bien trop ignorés du circuit habituel de l’édition en leur offrant quelques pages pour publier leurs travaux. Nouvelles, poésies, articles, photographies, dessins, critiques, ... le mag se veut volontairement hétéroclite pour ressembler un maximum de personnes dans un nombre - hélas - limité de pages.
C’est une revue bimestrielle. Le premier numéro vient de sortir il y a quelques jours et n’a reçu pour l’instant que des avis plutôt positifs, ainsi que quelques conseils pour s’améliorer.
Faite par des internautes-artistes-amateurs, Pulp.com est destiné à des internautes, à des artistes et à tous les amateurs d’art.
Nous commençons déjà à préparer le numéro 2 et c’est peut-être là que ça devient le plus intéressant pour vous.
Vous aimez écrire, vous êtes photographes amateurs, dessinateurs, graphistes, poètes, nouvellistes ? Il y a de la place pour vous. Envoyez votre travail, nous le lirons et nous essayerons de le publier dans un prochain numéro.
Il n’y a rien à payer pour vous, c’est gratuit bien entendu. Vous nous prêtez une œuvre le temps d’un numéro, nous vous le rendons dans le même état juste après !
La revue se vend au prix de 4euros ce qui couvre uniquement le coût de l’impression et des frais d’envoi. Vous, vous la recevez gratuitement si vous y avez participé. Échange de bons procédés.
Faites passer le message autour de vous, si vous connaissez des artistes amateurs, tentez votre chance si vos textes prennent la poussière.
Vous trouverez d’autres informations sur la revue sur le blog : http://pulpcom.canalblog.com/
Et puis pour les amateurs de concours, il y en a un dans chaque numéro.
Le gagnant sera publié dans la revue suivante.
Le sujet de ce premier concours est "Une balle de trop".
(le règlement de Pulp.com est ici)
Le mail de la revue pour envoyer vos propositions : pulp.comcontact@gmail.com
A bientôt
sans doute
Ca fait longtemps que je n’étais plus venue trainer mes guêtres par ici, surtout par manque de temps.
Depuis quelques semaines, j’ai pris en main la création d’une revue artistique avec quelques compagnons de connexion.
Pulp.com est un mag qui a pour objectif de mettre en avant des internautes bourrés de talents et bien trop ignorés du circuit habituel de l’édition en leur offrant quelques pages pour publier leurs travaux. Nouvelles, poésies, articles, photographies, dessins, critiques, ... le mag se veut volontairement hétéroclite pour ressembler un maximum de personnes dans un nombre - hélas - limité de pages.
C’est une revue bimestrielle. Le premier numéro vient de sortir il y a quelques jours et n’a reçu pour l’instant que des avis plutôt positifs, ainsi que quelques conseils pour s’améliorer.
Faite par des internautes-artistes-amateurs, Pulp.com est destiné à des internautes, à des artistes et à tous les amateurs d’art.
Nous commençons déjà à préparer le numéro 2 et c’est peut-être là que ça devient le plus intéressant pour vous.
Vous aimez écrire, vous êtes photographes amateurs, dessinateurs, graphistes, poètes, nouvellistes ? Il y a de la place pour vous. Envoyez votre travail, nous le lirons et nous essayerons de le publier dans un prochain numéro.
Il n’y a rien à payer pour vous, c’est gratuit bien entendu. Vous nous prêtez une œuvre le temps d’un numéro, nous vous le rendons dans le même état juste après !
La revue se vend au prix de 4euros ce qui couvre uniquement le coût de l’impression et des frais d’envoi. Vous, vous la recevez gratuitement si vous y avez participé. Échange de bons procédés.
Faites passer le message autour de vous, si vous connaissez des artistes amateurs, tentez votre chance si vos textes prennent la poussière.
Vous trouverez d’autres informations sur la revue sur le blog : http://pulpcom.canalblog.com/
Et puis pour les amateurs de concours, il y en a un dans chaque numéro.
Le gagnant sera publié dans la revue suivante.
Le sujet de ce premier concours est "Une balle de trop".
(le règlement de Pulp.com est ici)
Le mail de la revue pour envoyer vos propositions : pulp.comcontact@gmail.com
A bientôt
sans doute
Ven 13 Mars 2009, 16:35 par
la marquise de sade sur Annonces
Anniversaire
Avec l’imprévisibilité des vagues, le vent chaud d’un nouvel été courbait inlassablement ces champs d’herbe. Le souffle du temps délavait le vert foncé de ces étendues pour les peindre d’un vert clair. La danse naturelle des brins mêlés au son continu du feuillage rendait les arbres, alentour, immobiles, comme les témoins du changement des années. La lumière inlassable de cette journée virevoltait rapidement entre les passages d’ombre laissés par les feuilles de ces géants presque intemporels, aux corps durs et rugueux, recouverts par endroits d’une douce mousse, d’un vert foncé et parfois grisâtre, celui des aléas de la nature. Ses yeux battaient au rythme irrégulier des lances du soleil. Cela le fatiguait presque malgré la chaleur agréable qui tanne la peau du visage et marque de façon indélébile du cycle vertigineux des âges. Dans cette légère cadence azurée, il apercevait, par intermittences, la folle cabriole des nuages qui ne cessaient de se former et de se déchirer avec le papillonnement quasi ostentatoire de la jeunesse.
Comme pour cueillir un souvenir, il s’était promis de s’arrêter un instant dans cette campagne verdoyante ou dans le clair-obscur des sous-bois. Dans l’ocre des clairières dormaient intactes les couleurs de son passé. D’autres allaient l’attendre, aujourd’hui, pour se consacrer au rituel du passage. Mais il était là, seul, pour se laisser perdre par les dates inscrites, avec ou sans son consentement, sur la mosaïque de sa mémoire.
Il marcha jusqu’à l’orée d’une échappée silencieuse où chacun semblait présent et cela, malgré l’étendue des différences et des origines qui les marquaient : leurs branches s’entrecroisaient par endroit. Et ce mélange, passant du brun crème, pâle, au brun fauve, formait une continuité de liens qui l’entouraient maintenant.
Dans ce calme, il se souvint des gens qui l’avaient accompagné, qu’il avait rencontrés. Certains lui étaient encore proches, d’autres étaient restés très vivaces dans son esprit. A ses pieds, des grappes de fleurs avaient poussé çà et là avec l’insouciance des jours. Certaines capucines illuminaient de leur rouge, très légèrement orangé, la brise dont le souffle calmait, par endroits, comme un repos accordé à l’existence périssable de ces pétales de passion, les ardeurs insupportables du soleil : ce soleil qu’il avait toujours adoré pour son éternel éclat, mais aussi redouté de par sa tendance imprédictible à brûler, en fonçant et mêlant de rouge, ses pensées les plus intimes.
Il sentit le bout de ses doigts écraser, tout en le roulant, un brin de lavande, parme, dans le fond de sa poche, pour en extraire cette odeur si familière à sa vie, à ses souvenirs. Comme une clef des champs. Il porta à son nez l’essence de ce brin d’habitude et mêla ce bleu lavande à l’odeur vivace des plantes qui lui ouvrirent, alors, au contact de ces fleurs bleues séchées et toujours odorantes, le verger de ses émotions rubescentes passées.
Au milieu de ces arbres fruitiers, il se souvint de l’anniversaire de ses trente ans ; de l’énergie que la préparation de ce passage lui avait demandée. Avec la lenteur du temps, les pigments oubliés de la lumière revinrent doucement re-colorer le tableau de cette soirée. La nuit avait tapissé la terrasse de son ombre chatoyante, et, très rapidement, les bulles de champagne avaient illuminé les visages de ses invités. Dans cette accolade d’arbres fruitiers, les fruits offraient leurs plus belles robes comme un appel à être cueillis, goûtés et à laisser le souvenir d’une douce bouchée sucrée. A terre, dans une vague d’herbes, un fruit aux reflets pêche, déjà bien mûr, se présenta avec les dernières lueurs de sa peau satinée ; alors, comme lorsque l’on perçoit un souvenir éloigné dans sa mémoire vagabonde, avant qu’il ne s’échappe et ne disparaisse dans la pénombre d’un autrefois, l’homme le ramassa et savoura timidement les premières saveurs d’une réminiscence. Puis, en un instant, un fou bruissement de lumière en éclaira les teintes cachées : des phrases prononcées résonnèrent dans cet émoi inattendu. Son père avait parlé de lui, lui avait parlé, il avait réussi à rendre le tangible inutile ; le matériel s’était recouvert d’une obscurité impénétrable comme pour survivre à cette éclipse éblouissante, à ces paroles d’un père à son fils.
Maintenant qu’il avait soixante ans, il se souvenait, il était venu pour se souvenir, il repensait à la bienveillance de ces paroles immortelles. A travers les yeux de son père, elles avaient retracé l’histoire de sa vie d’enfant et d’homme ; elles avaient clos mais aussi parlé de ce qui l’avait forgé, façonné, comme un socle posé pour soutenir le reste des années à venir. Le vent se leva, secoua les branches et lui rappela par sa force et son endurance, l’effet que celui-ci avait sur toutes ces pierres entassées, inégales, et maintenant déformées, et alignées en un muret qui ne resterait jamais le même mais supporterait solidement les frasques du temps : elles formaient un tout solidaire dont chacune avait construit l’équilibre de la suivante et ainsi en allait-il pour toutes les autres. Ces trente dernières années passées avaient été la suite incontestable des choix et non choix faits jusqu’à ses trente ans. Il avait déjà perçu, peu avant la trentaine, les effets de ses décisions antérieures et l’importance de celles qui suivirent. Sous ce chapeau tressé offert par sa mère, ce même jour, témoin rescapé du temps, il comprit pleinement l’intuition qu’il avait eu en réunissant ses amis et toute sa famille ; il s’était vu dans le regard des autres ce soir-là, il avait eu la pleine perception de son existence : l’instantané de son monde et de ses liens.
Il marchait avec hésitation et, après avoir enjambé un petit mur de roche et de plantes grimpantes recouvert par l’abandon de l’homme, délivré du temps, il s’enfonça dans un bocage dont le feuillage filtrait une lumière lointaine et attirante. Derrière lui s’évapora le parfum des souvenirs anciens en un léger nuage d’oubli qui ombra, pour en cacher l’entrée, le clos intime de ses pensées. Son allure reprit sa forme habituelle et les branches lézardées par la chaleur des journées craquèrent sous ses pas lourds d’une nostalgie passagère peu familière ; il était entouré d’arbres dont les longs et vieux branchages tenaient par la force, chaque année, de nouvelles feuilles, de nouvelles pousses vertes et fraîches, insouciantes du sommeil profond de l’hiver.
Dans un étonnement presque attendu, l’horizon se peignit d’un jaune blé, un champ sans limite gonflé par les rondeurs d’une colline bordée d’un chemin de terre sèche s’étirait lentement ; les bosquets s’allongeaient sous la houle de nuages cernés d’un bleu presque violacé par cette fin d’après-midi. Dans l’enchevêtrement des derniers jets de lumière, une silhouette à l’allure cadencée perçait le calme du paysage. Comme à la venue imprévisible d’une déesse, il s’assit sur une pierre aux arrêtes arrondies par la patience des observateurs et fixa sa venue allongée par les lignes fuyantes des peupliers, gardiens de ce sentier habillé d’herbes folles. Elle courrait de toute sa fraîche candeur et suait presque avec plaisir. Malgré son élan et sa concentration pour respirer, elle croisa dans le regard de cet homme âgé, la profondeur d’une décision lointaine, celle de ne pas attendre le trépas, mais de se préparer à vieillir. Sa vieillesse semblait belle, il semblait s’être préparé et construit de l’expérience nourrissante de la vie, au vu de ses doux yeux. Un instant, il crut voir sa course ralentir avec le flou d’un mirage mais seul, lors de son passage, resta le parfum mêlé de ses gouttes suaves et de sa peau chauffée par le soleil. Il se souvint avoir lui aussi couru pour sentir la pleine force vivante de son corps. Le galbe de ses jambes se confondit bientôt avec le dernier tumulte de la végétation, et, derrière elle, il emboîta le pas comme pour profiter de cette bourrasque impromptue qui l’aiderait à rejoindre ceux qui l’attendaient.
Pour ce soir, il savait que son frère - peut-être le plus beau présent que ses parents lui avaient offert, une personne qu’il sentirait à ses côtés toute sa vie, malgré les tempêtes de celle-ci - l’attendait avec sa famille et ses amis, pour honorer ce jour.
Comme pour cueillir un souvenir, il s’était promis de s’arrêter un instant dans cette campagne verdoyante ou dans le clair-obscur des sous-bois. Dans l’ocre des clairières dormaient intactes les couleurs de son passé. D’autres allaient l’attendre, aujourd’hui, pour se consacrer au rituel du passage. Mais il était là, seul, pour se laisser perdre par les dates inscrites, avec ou sans son consentement, sur la mosaïque de sa mémoire.
Il marcha jusqu’à l’orée d’une échappée silencieuse où chacun semblait présent et cela, malgré l’étendue des différences et des origines qui les marquaient : leurs branches s’entrecroisaient par endroit. Et ce mélange, passant du brun crème, pâle, au brun fauve, formait une continuité de liens qui l’entouraient maintenant.
Dans ce calme, il se souvint des gens qui l’avaient accompagné, qu’il avait rencontrés. Certains lui étaient encore proches, d’autres étaient restés très vivaces dans son esprit. A ses pieds, des grappes de fleurs avaient poussé çà et là avec l’insouciance des jours. Certaines capucines illuminaient de leur rouge, très légèrement orangé, la brise dont le souffle calmait, par endroits, comme un repos accordé à l’existence périssable de ces pétales de passion, les ardeurs insupportables du soleil : ce soleil qu’il avait toujours adoré pour son éternel éclat, mais aussi redouté de par sa tendance imprédictible à brûler, en fonçant et mêlant de rouge, ses pensées les plus intimes.
Il sentit le bout de ses doigts écraser, tout en le roulant, un brin de lavande, parme, dans le fond de sa poche, pour en extraire cette odeur si familière à sa vie, à ses souvenirs. Comme une clef des champs. Il porta à son nez l’essence de ce brin d’habitude et mêla ce bleu lavande à l’odeur vivace des plantes qui lui ouvrirent, alors, au contact de ces fleurs bleues séchées et toujours odorantes, le verger de ses émotions rubescentes passées.
Au milieu de ces arbres fruitiers, il se souvint de l’anniversaire de ses trente ans ; de l’énergie que la préparation de ce passage lui avait demandée. Avec la lenteur du temps, les pigments oubliés de la lumière revinrent doucement re-colorer le tableau de cette soirée. La nuit avait tapissé la terrasse de son ombre chatoyante, et, très rapidement, les bulles de champagne avaient illuminé les visages de ses invités. Dans cette accolade d’arbres fruitiers, les fruits offraient leurs plus belles robes comme un appel à être cueillis, goûtés et à laisser le souvenir d’une douce bouchée sucrée. A terre, dans une vague d’herbes, un fruit aux reflets pêche, déjà bien mûr, se présenta avec les dernières lueurs de sa peau satinée ; alors, comme lorsque l’on perçoit un souvenir éloigné dans sa mémoire vagabonde, avant qu’il ne s’échappe et ne disparaisse dans la pénombre d’un autrefois, l’homme le ramassa et savoura timidement les premières saveurs d’une réminiscence. Puis, en un instant, un fou bruissement de lumière en éclaira les teintes cachées : des phrases prononcées résonnèrent dans cet émoi inattendu. Son père avait parlé de lui, lui avait parlé, il avait réussi à rendre le tangible inutile ; le matériel s’était recouvert d’une obscurité impénétrable comme pour survivre à cette éclipse éblouissante, à ces paroles d’un père à son fils.
Maintenant qu’il avait soixante ans, il se souvenait, il était venu pour se souvenir, il repensait à la bienveillance de ces paroles immortelles. A travers les yeux de son père, elles avaient retracé l’histoire de sa vie d’enfant et d’homme ; elles avaient clos mais aussi parlé de ce qui l’avait forgé, façonné, comme un socle posé pour soutenir le reste des années à venir. Le vent se leva, secoua les branches et lui rappela par sa force et son endurance, l’effet que celui-ci avait sur toutes ces pierres entassées, inégales, et maintenant déformées, et alignées en un muret qui ne resterait jamais le même mais supporterait solidement les frasques du temps : elles formaient un tout solidaire dont chacune avait construit l’équilibre de la suivante et ainsi en allait-il pour toutes les autres. Ces trente dernières années passées avaient été la suite incontestable des choix et non choix faits jusqu’à ses trente ans. Il avait déjà perçu, peu avant la trentaine, les effets de ses décisions antérieures et l’importance de celles qui suivirent. Sous ce chapeau tressé offert par sa mère, ce même jour, témoin rescapé du temps, il comprit pleinement l’intuition qu’il avait eu en réunissant ses amis et toute sa famille ; il s’était vu dans le regard des autres ce soir-là, il avait eu la pleine perception de son existence : l’instantané de son monde et de ses liens.
Il marchait avec hésitation et, après avoir enjambé un petit mur de roche et de plantes grimpantes recouvert par l’abandon de l’homme, délivré du temps, il s’enfonça dans un bocage dont le feuillage filtrait une lumière lointaine et attirante. Derrière lui s’évapora le parfum des souvenirs anciens en un léger nuage d’oubli qui ombra, pour en cacher l’entrée, le clos intime de ses pensées. Son allure reprit sa forme habituelle et les branches lézardées par la chaleur des journées craquèrent sous ses pas lourds d’une nostalgie passagère peu familière ; il était entouré d’arbres dont les longs et vieux branchages tenaient par la force, chaque année, de nouvelles feuilles, de nouvelles pousses vertes et fraîches, insouciantes du sommeil profond de l’hiver.
Dans un étonnement presque attendu, l’horizon se peignit d’un jaune blé, un champ sans limite gonflé par les rondeurs d’une colline bordée d’un chemin de terre sèche s’étirait lentement ; les bosquets s’allongeaient sous la houle de nuages cernés d’un bleu presque violacé par cette fin d’après-midi. Dans l’enchevêtrement des derniers jets de lumière, une silhouette à l’allure cadencée perçait le calme du paysage. Comme à la venue imprévisible d’une déesse, il s’assit sur une pierre aux arrêtes arrondies par la patience des observateurs et fixa sa venue allongée par les lignes fuyantes des peupliers, gardiens de ce sentier habillé d’herbes folles. Elle courrait de toute sa fraîche candeur et suait presque avec plaisir. Malgré son élan et sa concentration pour respirer, elle croisa dans le regard de cet homme âgé, la profondeur d’une décision lointaine, celle de ne pas attendre le trépas, mais de se préparer à vieillir. Sa vieillesse semblait belle, il semblait s’être préparé et construit de l’expérience nourrissante de la vie, au vu de ses doux yeux. Un instant, il crut voir sa course ralentir avec le flou d’un mirage mais seul, lors de son passage, resta le parfum mêlé de ses gouttes suaves et de sa peau chauffée par le soleil. Il se souvint avoir lui aussi couru pour sentir la pleine force vivante de son corps. Le galbe de ses jambes se confondit bientôt avec le dernier tumulte de la végétation, et, derrière elle, il emboîta le pas comme pour profiter de cette bourrasque impromptue qui l’aiderait à rejoindre ceux qui l’attendaient.
Pour ce soir, il savait que son frère - peut-être le plus beau présent que ses parents lui avaient offert, une personne qu’il sentirait à ses côtés toute sa vie, malgré les tempêtes de celle-ci - l’attendait avec sa famille et ses amis, pour honorer ce jour.
Dim 04 Jan 2009, 22:27 par
Bertrano sur Mille choses
Une année déjà que tu es parti !
Ce soir, encore, j’hésite ! J’hésite à t’appeller, t’envoyer à nouveau un mail auquel tu ne répondras pas et pourtant, j’espère...
Parfois, je me surprends moi-même : je t’aime et je te hais à la fois !
Tu n’as jamais pris l’initiative de me reconquérir, tu attends encore et encore !
Et moi, n’écoutant que mon coeur, je revenais à toi.
Mais, cette fois, c’est décidé ; je ne reviens plus, j’attends, je fais comme toi !
C’est si difficile, je ne peux cacher ma souffrance, le manque de toi. Tout au fond de moi, j’espère, j’espère encore et encore que les Dieux voudront m’entendre et te ramener vers moi.
L’ année dernière, je me souviens de t’avoir proposé de venir passer Noël avec moi. En guise de réponse, je n’ai eu qu’un "non".
Aujourd’hui, c’est Noël, ma pensée va toujours vers toi, mais cette fois, je n’ai pas eu de nouvelles de toi. Une année bientôt. Je ne t’oublie pas : suis- je maudite ?!
Je veux bien tourner la page comme l’on me dit, mais ton image est si présente que je n’ose pas. Non, la vraie raison c’est que je ne veux pas tourner cette page, je suis heureuse que tu soies dans mes pensées, de t’aimer et si cela venait à disparaître je m’en irais avec toi.
Aujourd’hui encore, je pense à ceux qui fêtent Noël dans la joie, le bonheur ; je les envie...
Car, pour nous, les autres, c’est dans les larmes et la tristesse.
Le seul cadeau que je voudrais c’est toi mais je sais que je ne l’aurais jamais, alors je me console dans ces mots que je t’écris.
Joyeux noël, mon amour!
Parfois, je me surprends moi-même : je t’aime et je te hais à la fois !
Tu n’as jamais pris l’initiative de me reconquérir, tu attends encore et encore !
Et moi, n’écoutant que mon coeur, je revenais à toi.
Mais, cette fois, c’est décidé ; je ne reviens plus, j’attends, je fais comme toi !
C’est si difficile, je ne peux cacher ma souffrance, le manque de toi. Tout au fond de moi, j’espère, j’espère encore et encore que les Dieux voudront m’entendre et te ramener vers moi.
L’ année dernière, je me souviens de t’avoir proposé de venir passer Noël avec moi. En guise de réponse, je n’ai eu qu’un "non".
Aujourd’hui, c’est Noël, ma pensée va toujours vers toi, mais cette fois, je n’ai pas eu de nouvelles de toi. Une année bientôt. Je ne t’oublie pas : suis- je maudite ?!
Je veux bien tourner la page comme l’on me dit, mais ton image est si présente que je n’ose pas. Non, la vraie raison c’est que je ne veux pas tourner cette page, je suis heureuse que tu soies dans mes pensées, de t’aimer et si cela venait à disparaître je m’en irais avec toi.
Aujourd’hui encore, je pense à ceux qui fêtent Noël dans la joie, le bonheur ; je les envie...
Car, pour nous, les autres, c’est dans les larmes et la tristesse.
Le seul cadeau que je voudrais c’est toi mais je sais que je ne l’aurais jamais, alors je me console dans ces mots que je t’écris.
Joyeux noël, mon amour!
Jeu 25 Déc 2008, 00:53 par
coeur perdu sur Parler d'amour
Le blog dont vous êtes l'auteur
Bonjour à tous et à toutes,
Je tenais à vous faire partager un blog que je viens de créer et qui j’espère va prospérer.. Le principe est simple, une histoire s’écrit à partir des idées et propositions des lecteurs .. Vous proposez, je rédige (en espérant pas trop mal)
Le blog démarre et j’essaye d’intéresser des gens à participer !
Alors si le cœur vous en dit, si vous aimez le concept, passez jeter un œil
A bientôt
Le blog dont vous êtes l’auteur
http://helpmetowrite.blogspot.com/
Je tenais à vous faire partager un blog que je viens de créer et qui j’espère va prospérer.. Le principe est simple, une histoire s’écrit à partir des idées et propositions des lecteurs .. Vous proposez, je rédige (en espérant pas trop mal)
Le blog démarre et j’essaye d’intéresser des gens à participer !
Alors si le cœur vous en dit, si vous aimez le concept, passez jeter un œil
A bientôt
Le blog dont vous êtes l’auteur
http://helpmetowrite.blogspot.com/
Lun 22 Sep 2008, 18:28 par
blogdontvouseteslauteur sur Annonces
La débauche de la plongeuse
Bientôt l’heure de fermeture du restaurant. Vient la crainte de l’extérieur.
Je dois traverser un quartier de débauche où le respect est éteint, où l’on se fait accoster parce qu’on est femme et seule.
Fermeture du restaurant. Me voilà sur mes gardes.
Pas vraiment prête à affronter le regard de ces gens mais pas le choix, ma chambre se situant au bout de cette longue rue dangereuse.
J’entame le parcours sans attendre, et presse le pas à chaque angle de rue par peur de me faire violer ou tabasser, la tête baissée, encapuchonnée par un sweet ample et sombre.
Plusieurs minutes s’écoulent, rien ne se produit, un sourire sur mon visage, je suis soulagée mais toujours aussi peu rassurée.
La nuit est comme un territoire inconnu, les hommes sont pour moi des monstres, quelque chose que je ne connais pas. Je les vois se comporter d’une façon inhumaine : ils sont la plupart aux cheveux longs ou mi-longs, ont des cicatrices sur le visage, très musclés, un regard perçant et noir, des vêtements foncés et larges et de l’alcool en guise de sang.
Un des monstres surgit de nulle part. Impossible de fuir, me voilà prise au piège, il me serre les bras à m’en couper la circulation du sang et se frotte contre moi avec violence. Puis il commence à soulever mon sweet en me bloquant d’une seule main et d’une seule jambe. Je me sens mourir, l’impression que m’a vie s’arrête ici, à mes dix neuf ans. Il commence à caresser mes seins puis descend subitement sur mon sexe. Le revoilà qui se frotte à nouveau contre moi. Je peux sentir son excitation qui me dégoute. Je suis pétrifiée en le voyant ouvrir sa braguette de pantalon. Les quelques minutes qui suivent ont été pour moi des heures, je suis en larme, gisant sur le sol...
Il est parti, il est parti...
Je remonte mon pantalon en vitesse et court le plus vite possible.
Me voilà chez moi, en vie, mais souillée...
Je dois traverser un quartier de débauche où le respect est éteint, où l’on se fait accoster parce qu’on est femme et seule.
Fermeture du restaurant. Me voilà sur mes gardes.
Pas vraiment prête à affronter le regard de ces gens mais pas le choix, ma chambre se situant au bout de cette longue rue dangereuse.
J’entame le parcours sans attendre, et presse le pas à chaque angle de rue par peur de me faire violer ou tabasser, la tête baissée, encapuchonnée par un sweet ample et sombre.
Plusieurs minutes s’écoulent, rien ne se produit, un sourire sur mon visage, je suis soulagée mais toujours aussi peu rassurée.
La nuit est comme un territoire inconnu, les hommes sont pour moi des monstres, quelque chose que je ne connais pas. Je les vois se comporter d’une façon inhumaine : ils sont la plupart aux cheveux longs ou mi-longs, ont des cicatrices sur le visage, très musclés, un regard perçant et noir, des vêtements foncés et larges et de l’alcool en guise de sang.
Un des monstres surgit de nulle part. Impossible de fuir, me voilà prise au piège, il me serre les bras à m’en couper la circulation du sang et se frotte contre moi avec violence. Puis il commence à soulever mon sweet en me bloquant d’une seule main et d’une seule jambe. Je me sens mourir, l’impression que m’a vie s’arrête ici, à mes dix neuf ans. Il commence à caresser mes seins puis descend subitement sur mon sexe. Le revoilà qui se frotte à nouveau contre moi. Je peux sentir son excitation qui me dégoute. Je suis pétrifiée en le voyant ouvrir sa braguette de pantalon. Les quelques minutes qui suivent ont été pour moi des heures, je suis en larme, gisant sur le sol...
Il est parti, il est parti...
Je remonte mon pantalon en vitesse et court le plus vite possible.
Me voilà chez moi, en vie, mais souillée...
Un monde
« Ma bien aimée, je ne cesse de penser a toi, et Dieu sait qu’un homme amoureux peut écrire les plus beaux vers sur la créature qu’il aime.
Je cherche encore ton odeur sur ma peau, je me perds dans mes rêves pour retrouver la douceur de tes lèvres, je m’enfonce dans les enfers pour apercevoir ton regard. Mais je ne trouve rien, je cherche en vain et vain chaque jour, mais je ne trouve plus ton visage. Mon cœur cesse alors de battre quand je ne sens plus ta peau en contact avec la mienne, il me suffit juste d’une réanimation, il me suffit juste de te revoir, de revoir une parcelle de ta peau, de tes cheveux pour qu’il rebatte encore plus fort.
Mon amour, mon cœur se nourrit de cet amour, il a besoin de tes yeux, de ta main, de ton cou, il a besoin de ton nez, de ta jambe et de tes doigts, pour faire fonctionner mon corps afin que je ne tombe pas dans l’éternelle folie. Mon amour pour toi est le carburant et mon cœur est ce moteur qui peut tomber en panne à tout moment. Il ne me suffit que de 3 mots pour qu’il devienne une fusée. Pour qu’il grimpe au sommet des étoiles les plus lointaines, s’en aille dans l’espace a la conquête du satellite rechercher par toutes les femmes, et qu’il te la ramène rien que pour toi cette lune tant désirée.
Ma chère, mon cœur me souffle à l’oreille que tu n’as guère besoin de cette lune, que tu brilles plus sur Terre que n’importent quels astres dans les cieux. Mon cœur susurre qu’il n’a plus besoin du soleil comme lumière, tu réussi a l’illuminer, a l’éclairer chaque secondes, chaque minutes et chaque heures, le jour et la nuit n’existe plus quand tu es la.
Mon souffle, mon éternel désire, mon chant d’espoir, ma passion ininterrompue, mon trésor, ma seule raison de guerre, tu es plus pour moi que tous les êtres existants dans la galaxie. Et je compte les jours où l’on serra enfin réuni, toi et moi a jamais.
Tu as déposé sur mon cœur, une fleur qui ne cesse d’éclore, qui pousse, et devient belle, qui ne fane pas. Tu as déposé sur mon cœur une flamme grandissante, qui ne brûleras pas mon cœur peut importe le destin, qui ne s’éteint pas a l’eau et renaît sans cesse de cette étincelle que tu sais rallumer.
Tu as emporté mon cœur dans ton univers, un endroit ou les oiseaux n’ont plus besoin de chanter, ou la paix n’a pas besoin d’exister, ou la colère peut être présente, tu as emporté mon cœur et tu l’as déposé sur le tien pour que je l’écoute aussi battre. Et même quand mon corps ne serra plus pourvu d’aucune vie, même quand mon esprit l’aura déserté, mon cœur continuera de battre pour toi.
Ma tendre, le sourd bruit du battement de mon cœur provoque dans mon corps des frissonnements terribles qui font bouger ma raison et mon esprit. Mon corps se lasse de ce manque, mon cœur loin, près de toi ne lui donne plus l’énergie nécessaire a son bon fonctionnement, mon corps est lui fatigué de t’attendre, et d’attendre que nos deux cœurs réunis reviennent a lui. Ma chère, quand je m’en irai de ce monde, je déposerais mon âme et ma raison dans un endroit inconnue de mon corps pour que l’on se retrouve enfin.
Mon ange, bientôt je viens te rejoindre au paradis, bientôt mon cœur s’arrêtera sur Terre, mais continueras à battre dans le monde dans lequel tu m’attends maintenant. Le seul monde qui le fait encore vibrer, qui fait secouer mes sentiments et bousculer mes émotions, un monde si vieux, et si nouveau a la fois car il est toujours autant à la mode, un monde ou le temps n’existe plus , le monde de l’amour…
Tu as capturé mon cœur et il est maintenant présent en toi, a toi et pour toi, près du tien à jamais, il mourra la bas… »
Je cherche encore ton odeur sur ma peau, je me perds dans mes rêves pour retrouver la douceur de tes lèvres, je m’enfonce dans les enfers pour apercevoir ton regard. Mais je ne trouve rien, je cherche en vain et vain chaque jour, mais je ne trouve plus ton visage. Mon cœur cesse alors de battre quand je ne sens plus ta peau en contact avec la mienne, il me suffit juste d’une réanimation, il me suffit juste de te revoir, de revoir une parcelle de ta peau, de tes cheveux pour qu’il rebatte encore plus fort.
Mon amour, mon cœur se nourrit de cet amour, il a besoin de tes yeux, de ta main, de ton cou, il a besoin de ton nez, de ta jambe et de tes doigts, pour faire fonctionner mon corps afin que je ne tombe pas dans l’éternelle folie. Mon amour pour toi est le carburant et mon cœur est ce moteur qui peut tomber en panne à tout moment. Il ne me suffit que de 3 mots pour qu’il devienne une fusée. Pour qu’il grimpe au sommet des étoiles les plus lointaines, s’en aille dans l’espace a la conquête du satellite rechercher par toutes les femmes, et qu’il te la ramène rien que pour toi cette lune tant désirée.
Ma chère, mon cœur me souffle à l’oreille que tu n’as guère besoin de cette lune, que tu brilles plus sur Terre que n’importent quels astres dans les cieux. Mon cœur susurre qu’il n’a plus besoin du soleil comme lumière, tu réussi a l’illuminer, a l’éclairer chaque secondes, chaque minutes et chaque heures, le jour et la nuit n’existe plus quand tu es la.
Mon souffle, mon éternel désire, mon chant d’espoir, ma passion ininterrompue, mon trésor, ma seule raison de guerre, tu es plus pour moi que tous les êtres existants dans la galaxie. Et je compte les jours où l’on serra enfin réuni, toi et moi a jamais.
Tu as déposé sur mon cœur, une fleur qui ne cesse d’éclore, qui pousse, et devient belle, qui ne fane pas. Tu as déposé sur mon cœur une flamme grandissante, qui ne brûleras pas mon cœur peut importe le destin, qui ne s’éteint pas a l’eau et renaît sans cesse de cette étincelle que tu sais rallumer.
Tu as emporté mon cœur dans ton univers, un endroit ou les oiseaux n’ont plus besoin de chanter, ou la paix n’a pas besoin d’exister, ou la colère peut être présente, tu as emporté mon cœur et tu l’as déposé sur le tien pour que je l’écoute aussi battre. Et même quand mon corps ne serra plus pourvu d’aucune vie, même quand mon esprit l’aura déserté, mon cœur continuera de battre pour toi.
Ma tendre, le sourd bruit du battement de mon cœur provoque dans mon corps des frissonnements terribles qui font bouger ma raison et mon esprit. Mon corps se lasse de ce manque, mon cœur loin, près de toi ne lui donne plus l’énergie nécessaire a son bon fonctionnement, mon corps est lui fatigué de t’attendre, et d’attendre que nos deux cœurs réunis reviennent a lui. Ma chère, quand je m’en irai de ce monde, je déposerais mon âme et ma raison dans un endroit inconnue de mon corps pour que l’on se retrouve enfin.
Mon ange, bientôt je viens te rejoindre au paradis, bientôt mon cœur s’arrêtera sur Terre, mais continueras à battre dans le monde dans lequel tu m’attends maintenant. Le seul monde qui le fait encore vibrer, qui fait secouer mes sentiments et bousculer mes émotions, un monde si vieux, et si nouveau a la fois car il est toujours autant à la mode, un monde ou le temps n’existe plus , le monde de l’amour…
Tu as capturé mon cœur et il est maintenant présent en toi, a toi et pour toi, près du tien à jamais, il mourra la bas… »
Dim 29 Juin 2008, 22:20 par
Arual sur La déclaration d'amour
Questions
Le soleil brille, les oiseaux chantent, les arbres bougent au gré du vent, le ciel est bleu, les nuages vont et viennent arborant leur formes exubérantes, le joint rétrécit à mesure que l’on tire dessus, l’herbe est douce, l’ombre du chêne nous protège, l’air est chaud, les bermudas sont de sortie, la mer doit être belle aujourd’hui, tu m’y emmènes ?
Il n’y a plus de joint, je n’entends plus les oiseaux, le ciel est toujours bleu mais il n’y a plus de nuages, le moteur de la voiture tousse un peu, cette autoroute est monotone, je m’assoupis, le soleil brille toujours, je ne sais pas ou tu m’emmènes, on est bientôt arrivés ?
Les crêpes sont sucrées, le sable est fin, les vagues sont grandes, le vent nous décoiffe, les coquillages font mal aux pieds, l’eau est tiède, la chaleur nous sèche, les serviettes sont inutiles, le soleil brille encore et dore nos peaux, les mouettes crient, les véliplanchistes s’amusent, les cerfs-volants nous survolent, tu ranges tes affaires, allons nous déjà repartir ?
Mon cocktail est délicieux, le tien l’est aussi, mais moins, les cacahouètes nous donnent soif, les glaces sont copieuses, le bord de mer est désert, le sable n’est plus chaud, la mer est montée, nos pieds nus laissent une empreinte sur le sable humide, la voiture est garée loin, l’horizon semble accessible, seul le bruit relaxant de la mer se fait entendre, nous quittons la plage, nous montons dans la voiture, le soleil se couche, est-ce qu’on reviendra vite ?
Tu finis le joint, nous sortons de la voiture, tout est calme, tu m’embrasses, me prends dans tes bras, tu remontes dans ta voiture, la moteur de la voiture tousse toujours un peu, nous échangeons nos sourires, tu fais un signe de la main, je ne vois plus ta voiture au loin, au dessus il y a des étoiles, les lampadaires n’éclairent plus la rue, tout est sombre, pas un oiseau, fut-ce t’il nocturne, ne chante, le soleil ne brille plus, pourquoi n’es-tu plus là ?
Il n’y a plus de joint, je n’entends plus les oiseaux, le ciel est toujours bleu mais il n’y a plus de nuages, le moteur de la voiture tousse un peu, cette autoroute est monotone, je m’assoupis, le soleil brille toujours, je ne sais pas ou tu m’emmènes, on est bientôt arrivés ?
Les crêpes sont sucrées, le sable est fin, les vagues sont grandes, le vent nous décoiffe, les coquillages font mal aux pieds, l’eau est tiède, la chaleur nous sèche, les serviettes sont inutiles, le soleil brille encore et dore nos peaux, les mouettes crient, les véliplanchistes s’amusent, les cerfs-volants nous survolent, tu ranges tes affaires, allons nous déjà repartir ?
Mon cocktail est délicieux, le tien l’est aussi, mais moins, les cacahouètes nous donnent soif, les glaces sont copieuses, le bord de mer est désert, le sable n’est plus chaud, la mer est montée, nos pieds nus laissent une empreinte sur le sable humide, la voiture est garée loin, l’horizon semble accessible, seul le bruit relaxant de la mer se fait entendre, nous quittons la plage, nous montons dans la voiture, le soleil se couche, est-ce qu’on reviendra vite ?
Tu finis le joint, nous sortons de la voiture, tout est calme, tu m’embrasses, me prends dans tes bras, tu remontes dans ta voiture, la moteur de la voiture tousse toujours un peu, nous échangeons nos sourires, tu fais un signe de la main, je ne vois plus ta voiture au loin, au dessus il y a des étoiles, les lampadaires n’éclairent plus la rue, tout est sombre, pas un oiseau, fut-ce t’il nocturne, ne chante, le soleil ne brille plus, pourquoi n’es-tu plus là ?
Lun 07 Jan 2008, 09:14 par
jerzy59 sur Histoires d'amour
Adieu 2007... et bon vent!
En ces quelques dernières heures de 2007
Je me fends d’un petit revue de ce que j’y ai fait
Rien de bien extraordinaire en somme
Je dirais même que elle ne fut pas bonne
Sur quoi peut on définir cela?
Peut être le fait que je sois las
D’un futur toujours aussi vide
D’une vie qui me semble faire un bide
D’un grand corps désormais malade
Autant qu’un cœur qui n’a pas trouvé semblable...
Alors à toute l’absence d’un passé de ce qui fut heureux
Je donne le merci et d’une révérence fait mes adieux
Et au futur une fois encore je lui ouvre ma porte
En lui criant cesse de me traiter de la sorte
Bonne année et à bientôt...
Je me fends d’un petit revue de ce que j’y ai fait
Rien de bien extraordinaire en somme
Je dirais même que elle ne fut pas bonne
Sur quoi peut on définir cela?
Peut être le fait que je sois las
D’un futur toujours aussi vide
D’une vie qui me semble faire un bide
D’un grand corps désormais malade
Autant qu’un cœur qui n’a pas trouvé semblable...
Alors à toute l’absence d’un passé de ce qui fut heureux
Je donne le merci et d’une révérence fait mes adieux
Et au futur une fois encore je lui ouvre ma porte
En lui criant cesse de me traiter de la sorte
Bonne année et à bientôt...
Lun 31 Déc 2007, 00:41 par
Loyd sur Mille choses
Je suis malade... et vous !?
Paroles: Serge Lama. Musique: Alice Dona 1971
© Productions & Edition Serge Lama
autres interprètes: Dalida, Lara Fabian, Thierry Amiel (2003)
Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n’ai même plus d’histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n’ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T’arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d’être heureux quand ils sont là
Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue et si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c’est ça je suis malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t’entends je suis malade
© Productions & Edition Serge Lama
autres interprètes: Dalida, Lara Fabian, Thierry Amiel (2003)
Je ne rêve plus je ne fume plus
Je n’ai même plus d’histoire
Je suis sale sans toi je suis laid sans toi
Je suis comme un orphelin dans un dortoir
Je n’ai plus envie de vivre ma vie
Ma vie cesse quand tu pars
Je n’ai plus de vie et même mon lit
Se transforme en quai de gare
Quand tu t’en vas
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade parfaitement malade
T’arrives on ne sait jamais quand
Tu repars on ne sait jamais où
Et ça va faire bientôt deux ans
Que tu t’en fous
Comme à un rocher comme à un péché
Je suis accroché à toi
Je suis fatigué je suis épuisé
De faire semblant d’être heureux quand ils sont là
Je bois toutes les nuits mais tous les whiskies
Pour moi ont le même goût
Et tous les bateaux portent ton drapeau
Je ne sais plus où aller tu es partout
Je suis malade complètement malade
Je verse mon sang dans ton corps
Et je suis comme un oiseau mort quand toi tu dors
Je suis malade parfaitement malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Pourtant moi j’avais du talent avant ta peau
Cet amour me tue et si ça continue
Je crèverai seul avec moi
Près de ma radio comme un gosse idiot
Écoutant ma propre voix qui chantera
Je suis malade complètement malade
Comme quand ma mère sortait le soir
Et qu’elle me laissait seul avec mon désespoir
Je suis malade c’est ça je suis malade
Tu m’as privé de tous mes chants
Tu m’as vidé de tous mes mots
Et j’ai le cœur complètement malade
Cerné de barricades t’entends je suis malade
Sam 15 Déc 2007, 01:37 par
encredelune sur L'amour en vrac
Loin de moi toute idée de t'angoisser!
Sophy,
Ma chère Sophy la mort d’un amour ne donne – t – elle pas vie à un autre ?
Comme tu le voies, c’est par cette question que j’ai résumé ton point de vue. Soyons d’avis que seul la capacité à faire deuil d’un amour peut permettre à un autre de revivre.
C’est pour te dire que tu ressens aussi cruellement la rupture de ton ex qu’il t’es cependant plus dur voire inconcevable de s’abandonner à nouveau à la confiance d’une autre personne.
Sophy, à travers tes écrits on imagine très aisément que la brutalité, l’inattendu et le sentiment de trahison de cette rupture sont si forts et ont semé en toi la colère et peut être la haine. Cette colère parait si dense, si intense et si présente en toi qu’il t’es difficile d’oublier, de pardonner pour tourner la page.
Sophy même s’il te semble difficile de l’admettre, il faut que tu acceptes d’abroger cette peine, ce chagrin d’amour pour participer à la loterie du bonheur. Car en matières de sentiments et d’amour il n’y a pas de perdant ou de gagnant mais des hommes unis pour le mieux, … ainsi soit il.
J’aime à penser que l’amour reste le sentiment le plus enviable d’une existence, même s’il fait passer par tous les états d’âmes…
Je m’étonne pas parce que mes mots à ton noble égard te surprennent : je t’avoue qu’ils sont très sincères, très honnêtes et tous aussi innocents qu’involontaires. Mais ce qui m’as surpris c’est ce doute de ce que tu ne pourrais pas être la meilleure chose qui me soit arrivée tout simplement parce que nous ne nous connaissons pas, je ne sais rien de toi et toi rien de moi. Il est vrai dit-on que « l’on aime que ce que l’on voit ». Mais il y a aussi d’autres choses que nous ne connaissons et que nous n’avons jamais vues qui captivent pleinement tout notre être malgré nous. Tel est mon cas Sophy. C’est évident que nous ne nous connaissons pas, est - ce une raison de ne pas t’aimer d’un vrai amour avec tout son sens ? N’oublie pas je te cite « qu’il faut juste sentir comme une évidence que c’est la bonne relation » Pour moi la connaissons fondée sur l’âme est au dessus d’une simple connaissance ‘‘savoir des choses sur l’autre et les partager…’’. Les deux doivent aller de paire !
Je me suis fait peut être mal compris dans ma précédente note. Il n’est pas question que je te panse tes blessures. Je prétendais qu’on pouvait s’entraider, apprendre à regarder dans un même direction, de se ficeler un projet réfléchi et nourrit de vie. Au fait c’est une invite à mieux nous connaître.
Je te remercie de bien vouloir me prêter une oreille attentive et de bien vouloir m’aider à y voir clair. S’il m’est possible de me contrôler je ne t’aurais pas angoissé. Je pense humblement tout en te citant « une des clefs pour trouver la bonne personne est de ne pas la cherchée mais laisser faire le temps et le hasard des rencontres ».
Le temps peut panser la douleur mais il ne l’effacera jamais. Même si le souvenir de le douleur n’est pas la douleur il en demeure comme une tâche avec ses effets sur la mémoire et dans le comportement pour éternellement.
Pour finir je te dis merci pour le courage dont tu ne cesses de me donner, car j’en ai besoin pour te conquérir. A Bientôt
STEPHANE
Ma chère Sophy la mort d’un amour ne donne – t – elle pas vie à un autre ?
Comme tu le voies, c’est par cette question que j’ai résumé ton point de vue. Soyons d’avis que seul la capacité à faire deuil d’un amour peut permettre à un autre de revivre.
C’est pour te dire que tu ressens aussi cruellement la rupture de ton ex qu’il t’es cependant plus dur voire inconcevable de s’abandonner à nouveau à la confiance d’une autre personne.
Sophy, à travers tes écrits on imagine très aisément que la brutalité, l’inattendu et le sentiment de trahison de cette rupture sont si forts et ont semé en toi la colère et peut être la haine. Cette colère parait si dense, si intense et si présente en toi qu’il t’es difficile d’oublier, de pardonner pour tourner la page.
Sophy même s’il te semble difficile de l’admettre, il faut que tu acceptes d’abroger cette peine, ce chagrin d’amour pour participer à la loterie du bonheur. Car en matières de sentiments et d’amour il n’y a pas de perdant ou de gagnant mais des hommes unis pour le mieux, … ainsi soit il.
J’aime à penser que l’amour reste le sentiment le plus enviable d’une existence, même s’il fait passer par tous les états d’âmes…
Je m’étonne pas parce que mes mots à ton noble égard te surprennent : je t’avoue qu’ils sont très sincères, très honnêtes et tous aussi innocents qu’involontaires. Mais ce qui m’as surpris c’est ce doute de ce que tu ne pourrais pas être la meilleure chose qui me soit arrivée tout simplement parce que nous ne nous connaissons pas, je ne sais rien de toi et toi rien de moi. Il est vrai dit-on que « l’on aime que ce que l’on voit ». Mais il y a aussi d’autres choses que nous ne connaissons et que nous n’avons jamais vues qui captivent pleinement tout notre être malgré nous. Tel est mon cas Sophy. C’est évident que nous ne nous connaissons pas, est - ce une raison de ne pas t’aimer d’un vrai amour avec tout son sens ? N’oublie pas je te cite « qu’il faut juste sentir comme une évidence que c’est la bonne relation » Pour moi la connaissons fondée sur l’âme est au dessus d’une simple connaissance ‘‘savoir des choses sur l’autre et les partager…’’. Les deux doivent aller de paire !
Je me suis fait peut être mal compris dans ma précédente note. Il n’est pas question que je te panse tes blessures. Je prétendais qu’on pouvait s’entraider, apprendre à regarder dans un même direction, de se ficeler un projet réfléchi et nourrit de vie. Au fait c’est une invite à mieux nous connaître.
Je te remercie de bien vouloir me prêter une oreille attentive et de bien vouloir m’aider à y voir clair. S’il m’est possible de me contrôler je ne t’aurais pas angoissé. Je pense humblement tout en te citant « une des clefs pour trouver la bonne personne est de ne pas la cherchée mais laisser faire le temps et le hasard des rencontres ».
Le temps peut panser la douleur mais il ne l’effacera jamais. Même si le souvenir de le douleur n’est pas la douleur il en demeure comme une tâche avec ses effets sur la mémoire et dans le comportement pour éternellement.
Pour finir je te dis merci pour le courage dont tu ne cesses de me donner, car j’en ai besoin pour te conquérir. A Bientôt
STEPHANE
Jeu 29 Nov 2007, 18:21 par
STEPHANE sur Histoires d'amour
Comment réussir en amour? suite...
Stéphane,
Je les avais posé mes valises mais on m’a congédié, comme ça un beau matin après tous ces mots d’engagement, d’amour pour la vie auxquels j’ai bêtement cru. Alors ce n’est pas que je crois qu’il ne faut pas poser ses valises, c’est seulement que je l’ai appris à mes dépends.
Mais bien sûr que je me souhaite de pouvoir le faire avec un homme qui me correspondra et à qui je correspondrait, reste à le rencontrer sur ma route!
Une des clefs peut-être pour trouver la bonne personne est, je crois, de ne pas la chercher... je m’explique. Il me semble, lorsque je regarde autour de moi, des couples d’amis qui s’entendent plutôt bien, qui ont fondé une famille, que ce qui a uni leur relation c’est cette évidence qui s’est imposée à eux. Ils se sentaient bien ensembles, avaient le regard porté vers la même direction mais avec chacun leur alterité. Peut-être est cela la clef? Juste "sentir" comme une évidence que c’est la bonne personne? Avoir le coeur serein et non rempli de doutes? Avoir le sentiment que l’autre est prêt à nous épauler dans tous les moments de la vie? se sentir bien, même sans mots ensembles. Avoir confiance. Bien sûr la vie n’est pas un conte de fées, bien sûr que des coups durs un couple en traverse, mais si il y a du respect, de la confiance et de l’amour ce sont déjà de bonnes bases. Et puis savoir être honnête, communiquer, construire sur des bases saines, pour que la maison puisse s’étoffer, d’étage en étage. Je vois les choses un peu comme ça, mais je ne sais pas de quoi sera fait mon lendemain amoureux? Je verrai bien, je vais laisser faire le temps, et le hasard des rencontres.
Je suis étonnée de tes mots à mon égard car nous ne nous connaissons pas, et je doute, pardonne-moi ma franchise, que je sois la meilleure chose qui te soit arrivée alors que tu ne sais rien de moi et moi de toi.
Je ne recherche pas ici à ce que quelqu’un d’autre panse mes blessures à ma place ou inversement, ce serait je pense une erreur. il n’y a que moi qui puisse le faire.
Je peux par contre donner mon point de vue féminin sur la relation amoureuse en toute amitié.
j’espère que tu ne me tiendra pas rigueur d’être directe mais j’ai besoin ces jours ci de me préserver. j’ai le cœur trop embrouillé, et douloureusement abimé et je ne veux pas qu’il y ait d’ambigüité.
Mais je suis prête à être une oreille attentive et si je peux t’aider à y voir plus clair, si de ton côté tu peux m’apporter un éclairage sur le point de vue de l’homme en amour alors j’en serai heureuse!
Et si mes mots ont pu te redonner de l’énergie et t’apporter ne serait-ce qu’un peu? Alors c’est une belle récompense pour moi.
Je crois que lorsqu’on écrit c’est toujours avec l’espoir qu’un autre que soi y trouvera quelque chose qui l’éclairera. Quand je lis un livre ou un texte c’est ce que je cherche, des clefs de compréhension dans tous les domaines de la vie.
En tous les cas ce soir est un soir de blues, de bleus à l’âme, mais je suppose que cela ira mieux demain?
Accepter qu’un amour se meurt est toujours une terrible douleur... Je dois l’accepter mais j’ai terriblement mal et rien ni personne ne peut me soulager, c’est ainsi... Je dois traverser cette tourmente intérieure pour renaitre un peu plus loin. je n’ai malheureusement pas le choix.
Pourquoi certains êtres ne savent-ils que blesser ceux qui les aiment? je n’en sais rien... Je ne suis plus sûre ce soir d’être la meilleure personne pour t’éclairer tellement je me sens confuse.
Bon courage à toi Stéphane, et bonne soirée. à bientôt!
Sophy
Je les avais posé mes valises mais on m’a congédié, comme ça un beau matin après tous ces mots d’engagement, d’amour pour la vie auxquels j’ai bêtement cru. Alors ce n’est pas que je crois qu’il ne faut pas poser ses valises, c’est seulement que je l’ai appris à mes dépends.
Mais bien sûr que je me souhaite de pouvoir le faire avec un homme qui me correspondra et à qui je correspondrait, reste à le rencontrer sur ma route!
Une des clefs peut-être pour trouver la bonne personne est, je crois, de ne pas la chercher... je m’explique. Il me semble, lorsque je regarde autour de moi, des couples d’amis qui s’entendent plutôt bien, qui ont fondé une famille, que ce qui a uni leur relation c’est cette évidence qui s’est imposée à eux. Ils se sentaient bien ensembles, avaient le regard porté vers la même direction mais avec chacun leur alterité. Peut-être est cela la clef? Juste "sentir" comme une évidence que c’est la bonne personne? Avoir le coeur serein et non rempli de doutes? Avoir le sentiment que l’autre est prêt à nous épauler dans tous les moments de la vie? se sentir bien, même sans mots ensembles. Avoir confiance. Bien sûr la vie n’est pas un conte de fées, bien sûr que des coups durs un couple en traverse, mais si il y a du respect, de la confiance et de l’amour ce sont déjà de bonnes bases. Et puis savoir être honnête, communiquer, construire sur des bases saines, pour que la maison puisse s’étoffer, d’étage en étage. Je vois les choses un peu comme ça, mais je ne sais pas de quoi sera fait mon lendemain amoureux? Je verrai bien, je vais laisser faire le temps, et le hasard des rencontres.
Je suis étonnée de tes mots à mon égard car nous ne nous connaissons pas, et je doute, pardonne-moi ma franchise, que je sois la meilleure chose qui te soit arrivée alors que tu ne sais rien de moi et moi de toi.
Je ne recherche pas ici à ce que quelqu’un d’autre panse mes blessures à ma place ou inversement, ce serait je pense une erreur. il n’y a que moi qui puisse le faire.
Je peux par contre donner mon point de vue féminin sur la relation amoureuse en toute amitié.
j’espère que tu ne me tiendra pas rigueur d’être directe mais j’ai besoin ces jours ci de me préserver. j’ai le cœur trop embrouillé, et douloureusement abimé et je ne veux pas qu’il y ait d’ambigüité.
Mais je suis prête à être une oreille attentive et si je peux t’aider à y voir plus clair, si de ton côté tu peux m’apporter un éclairage sur le point de vue de l’homme en amour alors j’en serai heureuse!
Et si mes mots ont pu te redonner de l’énergie et t’apporter ne serait-ce qu’un peu? Alors c’est une belle récompense pour moi.
Je crois que lorsqu’on écrit c’est toujours avec l’espoir qu’un autre que soi y trouvera quelque chose qui l’éclairera. Quand je lis un livre ou un texte c’est ce que je cherche, des clefs de compréhension dans tous les domaines de la vie.
En tous les cas ce soir est un soir de blues, de bleus à l’âme, mais je suppose que cela ira mieux demain?
Accepter qu’un amour se meurt est toujours une terrible douleur... Je dois l’accepter mais j’ai terriblement mal et rien ni personne ne peut me soulager, c’est ainsi... Je dois traverser cette tourmente intérieure pour renaitre un peu plus loin. je n’ai malheureusement pas le choix.
Pourquoi certains êtres ne savent-ils que blesser ceux qui les aiment? je n’en sais rien... Je ne suis plus sûre ce soir d’être la meilleure personne pour t’éclairer tellement je me sens confuse.
Bon courage à toi Stéphane, et bonne soirée. à bientôt!
Sophy
Mer 28 Nov 2007, 22:27 par
Sophy sur Histoires d'amour
Belius et Ancéline
Belius et Ancéline
Amoureux passioné, Belius était heureux naguère
Son coeur désormais arraché repose à terre
Sa douce Ancéline n’est plus
Sa voix cristalline s’est tue
Maudit soit à jamais ce chauffeur hâté de rentrer en son royaume
Qui dans un hoquet d’ivrogne transforma la vie de notre homme
Rampant, sanglotant, écorchant son ventre
Dans une dernière larme décida de se pendre
Débarrassé de son enveloppe matérielle
Heureux qu’il était de la rejoindre au ciel
Aux portes du paradis rencontra Saint Pierre
Mais ne peuvent jamais entrer les suicidaires
Aux flammes de la damnation il se croyait condamné
Mais Satan en personne par son cas était fort contrarié
Une âme habitée par un amour si pur, Lucifer ne pouvait toucher
Ainsi un compromis fut trouvé, aux enfer il pouvait rester
Mais pour celà, l’âme des pécheurs il devrait supplicier
Très peu de temps à ce régime
Suffirent à lui faire perdre toute estime
Anéanti, déboussolé, la terre il regagna
En ectoplasme, l’humanité il explora
Guerre, meurtre, viol, rien ne lui fut épargné
De génocide en mutilation il se sentit balloté
Quand un jour, de nouveau bascula sa destinée
Dieu, sans doute, de lui avait eu pitié
Tout d’abord par ses yeux il se crut trompé
Mais sa bien aimée il venait bien de croiser
Elle-même du paradis s’était échappée
Pour qu’enfin, en ce jour, il se soient retrouvés
Lui montra l’autre face de ce qu’il avait vu
L’amour, la compassion, enfin il reconnut
Dans des corps d’enfants, les deux amants vinrent se réincarner
Avec la promesse de très bientôt reprendre leur passion passée
Amoureux passioné, Belius était heureux naguère
Son coeur désormais arraché repose à terre
Sa douce Ancéline n’est plus
Sa voix cristalline s’est tue
Maudit soit à jamais ce chauffeur hâté de rentrer en son royaume
Qui dans un hoquet d’ivrogne transforma la vie de notre homme
Rampant, sanglotant, écorchant son ventre
Dans une dernière larme décida de se pendre
Débarrassé de son enveloppe matérielle
Heureux qu’il était de la rejoindre au ciel
Aux portes du paradis rencontra Saint Pierre
Mais ne peuvent jamais entrer les suicidaires
Aux flammes de la damnation il se croyait condamné
Mais Satan en personne par son cas était fort contrarié
Une âme habitée par un amour si pur, Lucifer ne pouvait toucher
Ainsi un compromis fut trouvé, aux enfer il pouvait rester
Mais pour celà, l’âme des pécheurs il devrait supplicier
Très peu de temps à ce régime
Suffirent à lui faire perdre toute estime
Anéanti, déboussolé, la terre il regagna
En ectoplasme, l’humanité il explora
Guerre, meurtre, viol, rien ne lui fut épargné
De génocide en mutilation il se sentit balloté
Quand un jour, de nouveau bascula sa destinée
Dieu, sans doute, de lui avait eu pitié
Tout d’abord par ses yeux il se crut trompé
Mais sa bien aimée il venait bien de croiser
Elle-même du paradis s’était échappée
Pour qu’enfin, en ce jour, il se soient retrouvés
Lui montra l’autre face de ce qu’il avait vu
L’amour, la compassion, enfin il reconnut
Dans des corps d’enfants, les deux amants vinrent se réincarner
Avec la promesse de très bientôt reprendre leur passion passée
Lun 26 Nov 2007, 21:01 par
Maneki Neko sur Histoires d'amour
Réflexion nocturne
Réflexion nocturne (écrit dans la nuit du 01/11 au 02/11)
Un vert profond, mystique, séculaire, reposant au fond d’une fraîche coupe translucide surmontant un pied. Voir le précieux liquide, déformé par quelques effet optiques du verre finement ouvragé, se brouiller peu à peu au contact de l’eau glaciale. Observer longuement les volutes fugitive formé par la réunion du péché et de la vertu. Détourner parfois le regard pour se laisser aspirer par la lueur de la bougie. Vainement tenter d’analyser les subtil mouvements de la flamme dansant avec son propre souffle. Constater comme sa propre vie peu en faire vaciller une autre et bientôt l’éteindre par un brusque sursaut. Sentir l’ivresse monter en soi, laisser peu à peu sa tète se balancer au rythme de la troublante flammèche et savourer la caresse de ses cheveux sur ses joues. S’arrêter un instant, se poser des questions sans importance à l’échelle de l’univers ou même de l’humanité, mais tellement pleine de sens et d’une écrasante nécessité pour soi même. Croire au destin? A une naissance sous une étoile malheureuse, amener à n’avoir que la tendresse amoureuse pour préoccupation principale et en être constamment privé par sa propre faute? Au karma peut-être? A une série d’atroce crime à expier dans une vie de souffrance sans fond? S’en tenir au rationnel alors? Penser que seule ses actions présente et son être intrinsèque sont les coupables? Peut importe au final, trouver l’assassin à-t-il jamais rendu les victimes à leur famille? Retracer les faits, méthodiquement, un à un dans son esprit. Faire défiler une vie de mensonge, de regret, d’erreur volontaire et de masochisme intellectuel. Saisir un instant le visage de l’unique, de la lumière divine, se remémorer son départ, établir son échec. Graver à présent un portrait nouveau, célébrer l’espoir naissant et admirer le naufrage.
Aller se coucher, prier pour des rêves et des lendemains plus doux. Avoir un éclair de lucidité avant un autre de griserie, espérer simplement être encore en vie demain matin… Peut-être pas…
Un vert profond, mystique, séculaire, reposant au fond d’une fraîche coupe translucide surmontant un pied. Voir le précieux liquide, déformé par quelques effet optiques du verre finement ouvragé, se brouiller peu à peu au contact de l’eau glaciale. Observer longuement les volutes fugitive formé par la réunion du péché et de la vertu. Détourner parfois le regard pour se laisser aspirer par la lueur de la bougie. Vainement tenter d’analyser les subtil mouvements de la flamme dansant avec son propre souffle. Constater comme sa propre vie peu en faire vaciller une autre et bientôt l’éteindre par un brusque sursaut. Sentir l’ivresse monter en soi, laisser peu à peu sa tète se balancer au rythme de la troublante flammèche et savourer la caresse de ses cheveux sur ses joues. S’arrêter un instant, se poser des questions sans importance à l’échelle de l’univers ou même de l’humanité, mais tellement pleine de sens et d’une écrasante nécessité pour soi même. Croire au destin? A une naissance sous une étoile malheureuse, amener à n’avoir que la tendresse amoureuse pour préoccupation principale et en être constamment privé par sa propre faute? Au karma peut-être? A une série d’atroce crime à expier dans une vie de souffrance sans fond? S’en tenir au rationnel alors? Penser que seule ses actions présente et son être intrinsèque sont les coupables? Peut importe au final, trouver l’assassin à-t-il jamais rendu les victimes à leur famille? Retracer les faits, méthodiquement, un à un dans son esprit. Faire défiler une vie de mensonge, de regret, d’erreur volontaire et de masochisme intellectuel. Saisir un instant le visage de l’unique, de la lumière divine, se remémorer son départ, établir son échec. Graver à présent un portrait nouveau, célébrer l’espoir naissant et admirer le naufrage.
Aller se coucher, prier pour des rêves et des lendemains plus doux. Avoir un éclair de lucidité avant un autre de griserie, espérer simplement être encore en vie demain matin… Peut-être pas…
Lun 26 Nov 2007, 20:58 par
Maneki Neko sur L'amour en vrac
Absence minée-râle...
Y’a des journuits comme ça, où je voudrais être statique,
me cacher derrière une ombre sans faille,
personne pour me trouver,
respirer le parfum un peu suave de l’oubli complet ...
Je ferme les yeux, je laisse mon corps s’alourdir,
j’enferme mon esprit pour ne bientôt plus rien sentir ni ressentir.
Sourde, aveugle, insensible à tout.
Je deviens une absence minérale.
Je veux être une pierre,
pas penser...
pas sentir...
pas aimer...
pas haïr...
pas parler...
pas bien...
pas mal...
pas mourir.
Une pierre...
insensible, inconsciente, froide :
c’est bon de ne rien sentir, de ne rien vouloir, ne rien croire, ne rien attendre...
L’inconscience toute proche, qui me guette, qui me gagne.
Bientôt, me promet-elle, tu n’y verras plus rien.
Une pierre...
J’attends.
Je laisse venir.
Je veux devenir une pierre...
perdue ou lunaire pour ne pas être ramassée,
ne pas être touchée ni même regardée,
ne pas être jetée...
Je m’applique.
J’oublie.
Je m’en fous
me cacher derrière une ombre sans faille,
personne pour me trouver,
respirer le parfum un peu suave de l’oubli complet ...
Je ferme les yeux, je laisse mon corps s’alourdir,
j’enferme mon esprit pour ne bientôt plus rien sentir ni ressentir.
Sourde, aveugle, insensible à tout.
Je deviens une absence minérale.
Je veux être une pierre,
pas penser...
pas sentir...
pas aimer...
pas haïr...
pas parler...
pas bien...
pas mal...
pas mourir.
Une pierre...
insensible, inconsciente, froide :
c’est bon de ne rien sentir, de ne rien vouloir, ne rien croire, ne rien attendre...
L’inconscience toute proche, qui me guette, qui me gagne.
Bientôt, me promet-elle, tu n’y verras plus rien.
Une pierre...
J’attends.
Je laisse venir.
Je veux devenir une pierre...
perdue ou lunaire pour ne pas être ramassée,
ne pas être touchée ni même regardée,
ne pas être jetée...
Je m’applique.
J’oublie.
Je m’en fous
Jeu 27 Sep 2007, 21:20 par
Luna_Lou sur Mille choses
Voyageur immobile...
Le soleil sur la mer disparaît lentement
La nuit viendra bientôt, étoiles au firmament
Je vogue vers les cieux, voyageur immobile
Et bientôt le passé fait un retour habile
Cette fuite du temps qui coule entre mes doigts
Une nouvelle fois me ramène à toi
Je te retrouve encore avec ton charme unique
Mon âme avec la tienne à nouveau communique
Tes yeux d’Azur qui brillent, parfum de tes cheveux
Souvenir bien aimé que j’appelle de mes vœux
Musique de ton rire clair; ravi par ton sourire
De mes lèvres sur tes lèvres je clos les mots à dire
Vers la grotte enchantée, j’ai à nouveau vogué
Et j’ai mis à la voile sur des flots argentés
Nous ne faisons plus qu’un ; tu murmures extasiée
« Enfin je te retrouve car jamais rassasiée… »
Jan
Retour au passé...
La nuit viendra bientôt, étoiles au firmament
Je vogue vers les cieux, voyageur immobile
Et bientôt le passé fait un retour habile
Cette fuite du temps qui coule entre mes doigts
Une nouvelle fois me ramène à toi
Je te retrouve encore avec ton charme unique
Mon âme avec la tienne à nouveau communique
Tes yeux d’Azur qui brillent, parfum de tes cheveux
Souvenir bien aimé que j’appelle de mes vœux
Musique de ton rire clair; ravi par ton sourire
De mes lèvres sur tes lèvres je clos les mots à dire
Vers la grotte enchantée, j’ai à nouveau vogué
Et j’ai mis à la voile sur des flots argentés
Nous ne faisons plus qu’un ; tu murmures extasiée
« Enfin je te retrouve car jamais rassasiée… »
Jan
Retour au passé...
Sam 01 Sep 2007, 14:56 par
jan goure sur Histoires d'amour
Ecrire sur bientot
Revue littéraire : appel aux participants, Anniversaire, Une année déjà que tu es parti !, Le blog dont vous êtes l'auteur, La débauche de la plongeuse, Un monde, Questions, Adieu 2007... et bon vent!, Je suis malade... et vous !?, Loin de moi toute idée de t'angoisser!, Comment réussir en amour? suite..., Belius et Ancéline, Réflexion nocturne, Absence minée-râle..., Voyageur immobile...,Il y a 125 textes utilisant le mot bientot. Ces pages présentent les textes correspondant.
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